Ministère des Affaires étrangères du Faravan
De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République faravanienne.
A : Son Excellence Philippos Adrastos, ministre des Affaires étrangères du Royaume de Némédie.
Traduction de courtoisie:
Τα σέβη μου στον βασιλιά σας, τον ηγεμόνα της Νεμέδιας. Ειρήνη σε εσάς, την οικογένειά σας, τους αγαπημένους σας και το έθνος σας.
(Mes hommages à votre roi le souverain de Némédie. Que la paix soit sur vous, votre famille, vos proches et votre nation.)
Message :
Cher ministre,
Très estimé homologue, je prend acte de votre réponse qui a vocation à nous rassurer. Néanmoins, plusieurs éléments continuent a peser sur notre conscience, notamment le fait que la Principauté de Carnavale n'est pas un acteur qui peut être digne de confiance. Le simple fait de s'associer a eux comporte un risque non négligeable et la situation pourrait parfaitement sortir hors de votre contrôle et ce même malgré votre meilleure volonté. De fait, un tel événement ou une implication accrue de Carnavale dans votre pays pourrait également nuire durablement à la crédibilité de votre nation sur la scène afaréenne.
Un autre point nous inquiète au plus haut point, celui de l'intervention en elle-même de Carnavale contre les groupes rebelles dans le sud de votre pays. Si vos affaires intérieures ne regardent que vous, ce n'en est pas le cas pour la dignité humaine qui est le devoir de tous. Il s'agit d'un sujet qui est cher à la communauté internationale mais qui n'importe visiblement que peu à la Principauté coloniale. Les rapports que vous avez communiqués quant au résultat des combats ayant eu lieu laissent présager le pire et il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour que la situation ne se transforme pas en désastre humanitaire. Pour le bien de la stabilité régionale, il est de votre intérêt de vous séparer au plus vite des forces carnavalaises et particulièrement ceux qui prendraient part aux combats.
C'est pour ces raisons que nous vous serions reconnaissants si des assurances concrètes pouvaient nous être données quant au départ effectif et définitif de tout élément carnavalais de votre territoire. Nous gardons a cœur de veiller sur la sécurité régionale et nous continuerons a suivre la situation, en souhaitant qu'une issue positive soit trouvée dans l'intérêt de tous.
En espérant bonne réception de cette lettre, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.
