Opération d'influence numérique : Réinformation populaire via les réseaux sociaux
Pays infiltrant : Grand Kah
Pays infiltré : Gondo
Type d’opération : Influence numérique
RECONTEXTUALISATION :
Suite à la prise de Cap-Franc par l'Armée Démocratique, l’enjeu de l’opinion publique devient crucial. Alors que les forces clovaniennes et gouvernementales utilisent des méthodes classiques de propagande (affiches, tracts, patrouilles "amicales"), l’AD cherche à capitaliser sur ses succès militaires et politiques en étendant son influence sur la population urbaine.
Grâce aux infrastructures numériques limitées mais croissantes au Gondo, et avec l’aide logistique et technique d’agents kah-tanais spécialisés en guerre informationnelle, une campagne massive de réinformation sera menée sur les réseaux sociaux. L’objectif est de contrer la propagande clovanienne, de renforcer la légitimité de l’AD, et d’attirer la sympathie des indécis et des sceptiques urbains. De plus, il devient essentiel de montrer que les zones sous contrôle de l'Armée Démocratique offrent à la fois un cadre de vie très éloigné de l'image monstrueuse qu'en fait la propagande ennemie, mais sont aussi le théâtre de changements positifs pour la population.
L'objectif principal de cette opération est de manipuler les discours en ligne pour :
- Promouvoir les idéaux communalistes et démocratiques de l'Armée Démocratique.
- Dénoncer les atrocités et l’autoritarisme des forces clovaniennes et gouvernementales.
- Mobiliser la jeunesse gondolaise urbaine en faveur de l’AD par des messages d’espoir et de changement.
La campagne atteint une viralité importante, modifiant significativement les perceptions en faveur de l’AD parmi la population urbaine, avec des manifestations spontanées et une mobilisation active de nouveaux partisans en ligne.
Réussite mineure :
L’AD gagne une audience croissante sur les réseaux sociaux et parvient à neutraliser une partie des messages de propagande clovaniens sans provoquer de réaction de masse immédiate.
Échec mineur :
La campagne n’atteint pas son audience cible et reste un effort numérique limité, avec une influence marginale sur les débats publics.
Échec majeur :
La campagne est compromise par une contre-opération des forces clovaniennes, qui expose la manipulation et discrédite l’AD auprès de la population.
LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
Plusieurs limites et contraintes sont à considérer dans l’arbitrage de cette opération :
- L’accès à Internet reste restreint dans certaines provinces gondolaises et dépend fortement des infrastructures gérées par le gouvernement ou des multinationales. Fort heureusement nous visons les villes.
- Le gouvernement clovanien pourrait réagir en renforçant sa censure numérique ou en lançant une campagne contre-désinformation, si tant est qu'il dispose de services capables de le faire.
- Une partie de la population est encore influencée par les médias traditionnels contrôlés par l’État, rendant difficile un basculement rapide de l’opinion.
- Les zones rurales et périphériques sont moins touchées par les réseaux sociaux, limitant l’impact géographique de l’opération.
Moyens engagés :
La campagne s'appuiera sur :
- Création de contenu viral : Vidéos courtes, mèmes, récits émouvants d'individus touchés par la guerre, promesses de réforme et de prospérité.
- Utilisation de faux comptes : Bots et influenceurs pro-AD anonymes pour diffuser massivement les messages et amplifier leur visibilité.
- Partenariats avec des influenceurs locaux : Jeunes créateurs gondolais sympathisants, rémunérés ou convaincus, pour humaniser la campagne.
- Campagnes de micro-ciblage : Exploitation des données locales pour cibler les jeunes urbains et les classes moyennes désabusées par les autorités actuelles.
- Contre-propagande : Diffusion de documents prouvant les abus et les crimes des forces clovaniennes et gouvernementales, avec un accent sur les réfugiés de Cap-Franc.
- Formation intensive : Les kah-tanais fourniront une expertise technique et stratégique pour éviter les détections prématurées.
- Saturation des espaces publics numériques : Hashtags, discussions orchestrées dans les forums et groupes privés, infiltration des plateformes de discussion populaires.
Mesures de sécurité :
L’opération repose sur des proxys sécurisés, des VPN, et des relais à l’étranger pour éviter les traces directes vers l’AD. Toute fuite ou compromission pourrait être présentée comme une initiative indépendante de groupes militants locaux.
Opération clandestine : Infiltration et réseau d’espionnage à Sainte-Loublance
Pays infiltrant : Armée Démocratique (AD)
Pays infiltré : Gondo
Type d’opération : Espionnage
RECONTEXTUALISATION :
Suite à l’exode massif des populations de Cap-Franc, des dizaines de milliers de réfugiés ont afflué vers Sainte-Loublance, la capitale encore sous contrôle gouvernemental et clovanien. Dans cette marée humaine, de nombreux agents de l'Armée Démocratique se sont infiltrés sous des identités factices. Leur mission est claire : recréer un réseau d’espionnage efficace au cœur de l'appareil gouvernemental, pour surveiller les déplacements des cadres du régime, identifier leurs failles sécuritaires, et rapporter toute information susceptible de faciliter des opérations futures.
L’objectif principal de cette opération est de :
- Placer des espions dans des positions stratégiques (administrations, commerce, logistique, quartiers sensibles).
- Identifier et surveiller les mouvements des cadres du régime, des officiers clovaniens, et des forces impériales.
- Recueillir des informations sur les plans de défense et les opérations militaires à venir.
- Évaluer l’état d’esprit de la population locale pour mieux adapter les actions futures de l’AD.
Les agents infiltrés parviennent à établir un réseau étendu et opérationnel, fournissant régulièrement des informations critiques sur les déplacements des cadres ennemis, permettant de planifier des opérations ciblées et efficaces.
Réussite mineure :
Un réseau est établi, mais il reste limité à quelques secteurs de la capitale. Les informations obtenues sont utiles mais incomplètes.
Échec mineur :
Les agents infiltrés peinent à se faire une place parmi les réfugiés ou à s’approcher des cibles. L’opération produit peu de résultats concrets.
Échec majeur :
Les espions sont identifiés par les services de contre-espionnage clovaniens ou gondolais, compromettant l’ensemble de l’opération et entraînant une répression contre les réfugiés suspectés.
LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
Plusieurs limites et contraintes sont à considérer dans l’arbitrage de cette opération :
- La surveillance accrue des réfugiés par les services clovaniens et gondolais pourrait rendre les mouvements suspects facilement détectables.
- La difficulté pour les espions de se fondre dans la masse, tout en établissant des connexions significatives avec des informateurs locaux ou des employés gouvernementaux.
- Les services de contre-espionnage pourraient intensifier leurs contrôles si des activités inhabituelles sont détectées dans les camps ou quartiers de réfugiés.
Les agents infiltrés utiliseront :
- Identités factices : Falsifications de documents officiels, fausses histoires personnelles pour passer inaperçus parmi les réfugiés.
- Réseaux humains : Mobilisation de contacts locaux, commerçants et fonctionnaires sympathisants ou corruptibles (la corruption omniprésente au Gondo représente une arme très utile pour l'AD et ses partenaires).
- Observation et infiltration : Implantation dans des postes modestes mais stratégiques (cuisines militaires, transporteurs, services de nettoyage, etc.).
- Techniques de communication discrètes : Utilisation de codes, points de rendez-vous et relais pour transmettre les informations recueillies.
- Soutien logistique extérieur : L’AD et le Grand Kah fourniront des moyens financiers, de la formation en espionnage et des outils technologiques discrets (comme des micro-enregistreurs ou des cartes SIM anonymes).
Mesures de sécurité :
Les agents limiteront au maximum les contacts directs entre eux pour éviter de compromettre l’ensemble du réseau en cas de capture d’un membre. Toute information sensible sera segmentée, transmise à des relais externes pour analyse et coordination. Les espions suspectés devront être immédiatement exfiltrés ou neutralisés par leurs supérieurs pour éviter toute trahison.
Opération clandestine : Neutralisation des cadres clés ennemis avant une offensive
Pays infiltrant : Armée Démocratique (AD)
Pays infiltré : Gondo
Type d’opération : Sabotage et élimination ciblée
RECONTEXTUALISATION :
Face à l'imminence d'une offensive majeure de l'Armée Démocratique, l'objectif est d'affaiblir les forces clovaniennes et gouvernementales en frappant leurs cadres les plus influents. Cette opération vise à désorganiser l'ennemi par des éliminations ciblées, rendant leurs réactions chaotiques et affaiblissant leur moral. Les agents infiltrés parmi les réfugiés et d'autres actifs dormants seront activés pour mener des attaques précises, avec l’appui stratégique d’experts en sabotage. L'opération doit semer la confusion tout en minimisant les risques d’exposition prématurée de l’AD.
L’objectif principal de cette opération est de :
- Neutraliser autant de cadres clés que possible (officiers supérieurs, hauts fonctionnaires, logisticiens).
- Désorganiser les chaînes de commandement de l'Armée Impériale.
- Provoquer une perte de confiance dans le leadership parmi les troupes ennemies.
- Retarder et perturber toute contre-attaque planifiée par le gouvernement et ses alliés.
Plusieurs cadres importants du gouvernement et de l’Armée Impériale sont éliminés avec succès. La confusion règne dans les rangs ennemis, affaiblissant leur capacité à organiser une défense coordonnée lors de l’offensive de l’AD.
Réussite mineure :
Un nombre limité de cadres sont neutralisés, mais les cibles atteintes perturbent notablement certaines opérations militaires ou administratives critiques.
Échec mineur :
Les agents infiltrés échouent à neutraliser leurs cibles ou à infliger des dommages significatifs, mais parviennent à rester discrets.
Échec majeur :
L’opération est compromise. Les agents sont identifiés, capturés ou tués, ce qui conduit à une répression accrue contre les réseaux de l’AD et les réfugiés soupçonnés.
LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
Plusieurs limites et contraintes sont à considérer dans l’arbitrage de cette opération :
- La sécurité renforcée autour des cadres ennemis rend leur élimination complexe et risquée.
- Une tentative échouée pourrait provoquer une intensification des mesures de sécurité ennemies, compliquant toute offensive ultérieure.
- Les agents doivent minimiser les dommages collatéraux pour éviter de compromettre le soutien populaire ou de provoquer une riposte massive.
- Le timing doit être parfaitement coordonné avec les autres plans de l’AD pour maximiser l’effet de surprise.
Les moyens déployés pour cette opération incluent :
- Groupes d’intervention spécialisés : Petits groupes d’agents formés aux éliminations ciblées, équipés d’armes silencieuses, d’explosifs discrets et de poison.
- Agents infiltrés : Espions déjà présents à Sainte-Loublance pour identifier les horaires et itinéraires des cibles.
- Soutien logistique externe : Matériel et instructions envoyés via des relais sécurisés depuis des zones contrôlées par l’AD.
- Manipulation des failles de sécurité : Exploitation des déplacements réguliers des cadres, infiltration dans leurs cercles sociaux, et corruption des agents de sécurité locaux.
- Sabotage secondaire : Diversions, comme des attaques sur des infrastructures secondaires (ponts, dépôts de carburant) pour détourner l’attention des forces ennemies.
Mesures de sécurité :
- Les agents doivent limiter leur exposition et couper tout lien avec l’AD immédiatement après leur mission.
- En cas de capture, un réseau d’exfiltration rapide doit être activé pour protéger les informations sensibles.
- Chaque cellule agit de manière isolée pour éviter une compromission générale en cas d’échec localisé.