30/05/2018
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Activités étrangères à Messalie - Page 8

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♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦
Parti concerné : L'Olivier
Effet souhaité : Négatif (dénoncer la tentative de censure de l'Olivier)
Date IRP du post : 09/01/2018
♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦

Ceci est une caricature

Bienvenue à tous pour cette édition spéciale où nous nous pencherons sur le parti de l'Olivier et plus spécialement sur leur actualités judiciaire en commençant par présenter le principal intéressé grâce à une représentation fidèle au possible :
Ceci est une image
Voici donc Régis Tomaso, le président du parti Olivier.Vous vous doutez sûrement que si nous vous parlons de lui aujourd'hui, c'est par rapport à l'actualité qui fait suite au dépôt de plainte de ce dernier envers notre journal, vous êtes peut-être au courant, un xénophobe membres d'un parti qui a appelé à un rassemblement qui a déclenché de multiples violences, porte plainte pour diffamation suite à une série de caricature.
Il est évident qu'il s'agit simplement d'une tentative de muselé l'opposition,Régis Tomaso essai de faire taire ce qui les critiques et ne vont pas dans leur sens, Régis Tomaso essaie tout bonnement de censurer l'opposition et les caricature sont un prétexte pour violé la liberté d'expression et la liberté de la presse.Les même qui parlé d'un "déni de démocratie" lors des dernières municipales se retrouve désormais à censuré la presse; c'est évidemment l'un des actes les plus démocratique qui soit.
La direction d'El Horizente et du Petit Syndiqué a donc logiquement décidé de préparer dès aujourd'hui sa défense et de défendre la liberté d'expression et la liberté de la presse lors du procès à venir.Nous ne céderons pas face au tentative de censure de l'Olivier.
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Entretien choc: Dom Francesco Mogador Altarini

Au propos de la Dodécapole, de la Messalie et de l'immigration de masse makotane



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Exilé depuis l'an dernier suite aux émeutes dont la participation à l'organisation a été avérée, Dom Francesco Mogador Altarini, chef de file de la faction sénatoriale des Optimates de Fortuna a effectué un retour fracassant sur la scène politique velsnienne par son retour, à l'occasion de sa prise de fonction en tant qu'Hégémon provisoire de la Dodécapole. Depuis, le trublion fourbit ses armes en vue de la campagne électorale des sénatoriales de 2018, où ses partisans attendent beaucoup de résultats compte tenu de la dynamique favorable du mouvement, en grande partie insufflé par Dom Altarini. Nos journalistes ont donc proposé au rhéteur la tenue d'un entretien avec pour but de laisser son excellence donner une vision d'ensemble de ce qui sera son cheval de bataille dans le cadre de la campagne à venir. Zoom.


Journaliste: Excellence Altarini, nous vous remercions de nous accorder cet entretien. Encore une fois, nous avons là affaire à un sénateur beaucoup plus accessible que ce quoi l'opposition à votre personne prétend.

Altarini: Je te remercie. Oui, je te remercie de souligner la dissonance cognitive entre le monde des gauchistes et la réalité. Ici on est dans le camp de la liberté d'expression non contenue et non conformiste. Pas question de chichi chez nous.

Journaliste: Pourtant excellence, les circonstances de votre peine d'exil prononcée l'an dernier, et qui n'a expirée que le mois dernier ont donner à voir aux velsniens un tout autre visage de votre personne. Vous vous doutez bien d'où je veux en venir: la condamnation d'incitation à l’insurrection et de violence civile qui a été prononcée à votre encontre. Un an plus tard, quelle est donc votre position sur cet évènement ? Votre exil vous a permis de prendre du recul ?

Altarini: Je me doutais bien que t'allais me poser cette question ma grande. En ce qui concerne les émeutes de l'an dernier, je n'ai jamais nié, ni ma participation, ni mes appels au rassemblement, au contraire de certains tourne-casques qui ont fui comme des petites fillettes et qui ont renoncé à leurs principes. Y'a pas de ça chez moi. Mais en clair: je regrette rien de ce que j'ai fait, et je me demande si on est dans le seul pays où se soucier de sa cité est un crime. Cela m'a fait prendre un peu plus de recul sur nos institutions oui, et sur la clique de Di Grassi, d'Ascone et de Pasqual oui, tous ces gens qui se prétendent conservateurs. On vit dans un endroit où on a plus droit de défendre sa patrie, on vit dans un endroit où c'est devenu anormal de dire qu'il faut débusquer tous les landrins au lance-flammes. Je veux dire...depuis quand c'est un crime de demander des comptes à ces gens là, qui ont sucé Scaela pendant sa tyrannie, des gens qu'on a laissé tranquilles pour certains après la guerre. Dans cette affaire, j'ai été traité plus durement que certains des gens qui ont essayé de renverser la République il y a quatre ans. Tu trouves ça normal toi ? Non je pense pas. Alors oui, l'exil m'a fait prendre de la hauteur sur l'injustice qui m'a été faite, j'ai pu me ressourcer à Fortuna, me recueillir devant la statue du Polémarque, et revenir avec les idées encore plus claires: les scaeliens ne sont pas tous morts, ils sont parmi nous, et tant qu'on les aura pas tous descendus, on sera en danger. Tu comprends ça ? Je reviens de Fortuna, et je peux te dire: il y a une odeur de pourriture qui commence à suinter de là bas aussi: les landrins n'ont pas dit leur dernier mot. Le combat, il est devenu international, et Déria, il s'agirait de lui faire fermer sa gueule. On aura bien l'air cons quand il prendre le pouvoir là bas, et qu'on verra une flotte landrine devant l'Arsenal de Velsna, avec des ennemis entre nos quatre murs qu'on aura pas purgés. Il faut raser Léandre, tout autant qu'il faut détruire Achos.

Journaliste: Autre sujet: vous auriez été aperçus en Messalie à plusieurs meetings de l'Olivier, où vous avez affirmé votre soutien à ce parti qui a effectué une percée monumentale à des élections locales: pourquoi ce soutien, et comment expliquer ce raz de marée électoral ? Cette élection vous a t-elle donné des espoirs d'un résultat similaire à Velsna ?

Altarini: Ouais, j'ai été en Messalie quelques jours juste avant le résultat des élections. Ce que ces p'tits jeunes ont fait est tout bonnement incroyable. Et mon soutien il va de soi: quand on voit des gens qui sont soucieux de leur cité, on ne être qu'admiratifs. Leur gouvernement est en train de vendre leur patrie à la découpe comme un putain de saucisson: ce serait quoi vous, si le gouvernement velsnien vendait les arsenaux de la cité à des wanmiriens ? Ou si des évériens se pointaient et nous disaient "Ouais les entrepôts ils sont à moi chef.". Le Messalie, c'est la préfiguration de ce qui peut arriver à Velsna si on baisse la garde, et c'est exactement ce notre gouvernement actuel est en train de faire. L'Olivier, c'est juste une réaction juste de citoyens messaliotes, une armée de jeunes gens volontaires: des collectifs, des associations, des gens de la société civile qui font même dans la charité. Ils se construisent un état dans l'état, parce que leur Etat n'existe plus, et qu'il a été approprié par des wanmiriens qui pèsent même pas 40 kilos chacun. Moi aussi j'aurais la rage à leur place, et je pense que les législatives qui arrivent pour eux se présentent très bien. Il nous faut multiplier les liens entre les patriotes de chaque pays comme ça, et c'est aussi la raison pour laquelle je suis venu les soutenir. Je leur souhaite de tout cœur réussir, et c'est la raison pour laquelle on a décidé il y a pas longtemps à Velsna de créer un réseau d'amitié Optimates-Olivier, un projet que je compte leur proposer sous peu. Il y aura des actions coup de poings, et je compte bosser sur un projet d'happening à la frontière achosienne en invitant quelques gars solides de l'Olivier pour cette opé.

Journaliste: Nous avons hâte de couvrir cet évènement. Je profite de cet apparté sur l'Olivier pour aborder un sujet qui s'annonce déjà majeur pour les élections de 2018: à savoir la gestion de la vague de migration dont la cité velsnienne a fait l'objet ces quatre dernières années. Les services du Bureau du Grand Commerce et des étrangers sont clairs: -00 000 nouveaux arrivants fortunéens, 200 000 ushong, 110 000 fiumgliais, 500 000 wanmiriens, 50 000 celtes de Menkelt, 1 million de makotans. Quelle est donc votre position sur la question de l'intégration de ces groupes au corps civique de Velsna ?

Altarini: Outre le fait qu'on est en train de vendre notre cul au reste du monde ? Eh bien je dis qu'on est en train de prendre la même voie que la Messalie avant nous. Je vais te dire: à la base je ne suis pas du tout contre l'immigration dans le principe hein, mais j'aurais tendance à te dire qu'il y a les bons et les mauvais immigrés. Il faut séparer le bon grain de l'ivraie: je crois sincèrement que dans ces gens, il y en a des bien, qui ont à cœur de devenir des citoyens de notre belle cité. Mais je pars du principe que la citoyenneté, ça se mérite aussi. Le bon immigré c'est celui qui va se fondre dans le système, le mauvais, c'est celui qui va refuser de s'y assimiler, c'est aussi simple que ça.

Journaliste: Et donc ? Dans le lot, vous les classeriez comment ?

Altarini: C'est assez simple. Tu vois, moi, je suis heureux quand je vois des cousins fortunéens qui viennent à Velsna, et qui s'installent parce qu'ils ont peur d'une prise de pouvoir des landrins chez eux. Moi, ça, c'est un bon immigré, qui partage mes valeurs et mes inquiétudes. Un gars comme ça, tu vois, je vais bien m'entendre avec. En revanche, le type qui appartient à la cinquième colonne landrine, ça c'est la purge. Pareil, les ushong qui viennent ici, je suis sûr que ce sont des gros bosseurs qui voteront pour les bonnes personnes. Par contre les makotants, des types qui vivent comme au Moyen-âge et qui enferment leurs femmes dans les caves, ça c'est purge. Voilà, moi je suis réaliste: je sépare le bon grain de l'ivraie, et nul doute que ça va être un de nos axes de campagne ça. On fera peut-être même des actions coup de poing s'il faut, mais je vous garde la surprise.

Journaliste: Et les menkiens ?

Altarini: Les celtes ? Les celtes ça dégage. Attends mon gars: moi je veux bien inviter des égorgeurs à moitié à poil chez nous, mais il s'agirait d'avoir un cerveau et d'accepter le fait que certaines cultures ne se valent pas. C'est comme tendre le coup à des gens qui nous détestent et de leur dire: "aller, fais toi plaisir.". Tu t'en doutes, la réévaluation de nos relations avec l'île celtique sera au cœur de mon programme, encore une fois. Un wanmirien ok, un ushong pourquoi pas, mais il faut pas déconner non plus. Ma position sur ce point est claire: il faut détruire Achos.

Journaliste: Je vois... J'ai une dernière question , cette fois-ci concernant votre nomination récente au poste d'Hégémon provisoire de la Dodécapole. Une fonction certes éphémère dans le principe, mais qui a surpris plus d'un observateur politique. A l'heure où le climat de tension permanente entre les cités dodécaliotes n'a jamais été aussi important, était-il judicieux de votre part d'accepter une telle responsabilité ?

Altarini: Encore une fois tu tapes pas totalement à côté, mais je pense que t'oublies deux trois éléments. Oui c'est sûr, on m'a tendu un piège en me nominant là bas: tu devineras que c'était là l'occasion en or de m'éloigner de l'arène politique le temps des élections, déjà. Et oui, si je me plante, je me plante, et nul doute que mes opposants comptent sur ça: pour eux, l'hégémonie est une voie de garage dans laquelle on met tous les paumés comme ce traître d'Agricola. Mais ce piège n'en sera un que si je me foire, et c'est pas mon intention: j'avais parfaitement conscience des risques que je prenais en acceptant, mais la défaite d emes adversaires n'en sera que plus éclatante quand je ramènerai la tête d'Agricola devant le Sénat. Je pense que nos alliés de la Dodécapole méritent mieux que l'on considère ce poste comme un moyen de se débarrasser des figures velsniennes gênantes. Je peux te dire que si notre faction arrive au pouvoir, beaucoup de choses vont changer en Dodécapole: perso, j'aurai pas peur de foutre une chaîne autour du coup de Lograno s'il me pète trop les burnes, tout comme j'aurai pas de scrupule à prendre Adria s'ils refusent de nous donner Agricola, ce putain de traître. On a été trop mous jusqu'ici, eh bien je tiens à dire à tous ces gens que la fête sera finie en mai prochain si le résultat des élections est celui que j'espère. Je vais ramener l'ordre, quitte à mobiliser une flotte: Velsna se concentrera de nouveau sur son arrière cour au lieu de courir l'aventure de partout en espérant se faire bien voie de l'ONC. Je sais pas toi, mais je suis d'avis que la Dodécapole vaut davantage que ce putain de Chandekolza, ou toutes ces affaires de nazuweeb dans lesquelles ont s'est foutu depuis quatre ans. Les dodécaliotes sont nos cousins, et c'est notre boulot de les aider à mieux se tenir, quitte à parfois taper les doigts à coup de règle.

Journaliste: Eh bien merci, excellence sénateur pour ces éclaircissements.

Altarini: Mais de rien ma grande, et n'oubliez pas *regard caméra*: il faut détruire Achos.



Effets: l'immigration s'ajoute aux sujet brûlants de la campagne sénatoriale à venir à Velsna.
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Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est une Photographie de presse en demie teinte, noir et blanc, de Mlle Poulin avec sa robe du XIXe siècle mais vue de face et assise a une chaise derrière son bureau avec des dossiers empilés sur le coté du bureau, une soubrette du XIXe siècle vude de profile avec une tasse sur un plateau dans ses mains dans une luxueuse salle du XIXe siècle et elle est légendée : "Mlle Marie-Angélique Poulin, à son bureau, travaillant à une de ses nombreuses affaire, une domestique lui apporte son café."

Mlle Poulin se présente à la Présidence du Conseil d’Administration de Messalie, In Les Nouvelles du Makotan, le 01/02/18



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Articles connexes et références
Mlle Dominique Dalila

Mlle Poulin


Le texte en bloc Mlle Poulin se présente à la Présidence du Conseil d’Administration de Messalie
Pour échapper à ses affaires de mœurs en profitant de sa toute nouvelle émancipation, la milliardaire s'internationalise
Il n’aura échappé à personne que, depuis quelques semaines que la loi Ménoville est entrée en application, les déclarations publiques d’émanci-pation fusent de toutes parts dans notre bonne vieille République du Makota. Si l’on peut, à juste titre, fortement douter — comme le font la justice et les Ligues — de la validité de certaines de ces émancipations, nous pensons notamment à celle de l’inénarrable Mlle Dominique Dalila, celle de Mlle Marie-Angélique Poulin ne saurait, quant à elle, souffrir le moindre doute. Personne ne conteste en effet que Mlle Poulin est une vieille fille de plus de trente ans dépourvue d’ascendants mâles, et donc ipso facto émancipée.
C’est donc forte de son émancipation enfin officiellement reconnue que Mlle Poulin se lance à la conquête du monde. Plus précisément, il s’agit ici pour elle de briguer la présidence du Conseil d’Administration de la Messalie, cette très curieuse « République actionnariale » qui mène en ce moment une campagne afin de se choisir, en quelque sorte, un chef d’État en la personne de son président du Conseil d’Administration. Il semblerait que notre multimilliardaire ait bien l’intention d’échapper à ses scandales de mœurs — pour lesquels elle est poursuivie — en allant chercher un air plus respirable en Eurysie.
Ce déplacement sera l’occasion pour elle d’oublier, quelques jours durant, les accusations de « pédérastie atténuée » qui pèsent sur elle, du fait qu’on l’accuse d’avoir eu des relations contre nature avec une femme non émancipée placée sous sa tutelle. La femme en question est ni plus ni moins que Mlle Dominique Dalila, dont l’émancipation vient d’être rejetée, et qui, outre d’être le chef du Parti progressiste — lequel fonctionne largement grâce aux subsides de Mlle Poulin — est aussi une courtisane de vingt-cinq ans dont la garde a été confiée à Mlle Poulin.
Dans cette enquête, qui prendra volontiers la forme d’un portrait, nous tacherons de montrer qui est réellement Mlle Poulin et ce qu’elle pourrait apporter à la direction du Conseil d’Administration de la Messalie si, chose en réalité fort peu probable, elle venait à être élue à ce poste.
La famille Poulin : ses origines, le développement du ranch, le prise d'importance politique et finalement le passage à l'industrie minière
Attestée à la fondation de la République de l’État du Makota en 1850, l’origine de la maison Poulin semble remonter un siècle plus tôt, durant la première moitié du XVIIIe siècle, vers 1740, lorsqu’un certain Robert Poulin, pieux Volignonais ayant quitté la Gallouèse, installe son ranch au nord de la toute nouvelle ville de Fondation, en un endroit qui deviendra plus tard le comté de Grand-Pré. Comme son nom l’indique, l’endroit était — et reste — un vaste plateau herbeux particulièrement bien adapté à l’élevage extensif de bovins. Le ranch ne cessera de se développer, occupant toujours plus de terres et employant un nombre croissant de vachers installant leurs familles dans la prairie. Ainsi, un siècle plus tard, en 1850, Auguste Poulin Ier fait partie des grands Ranchers qui proclament la République du Makota et qui, dans la foulée, rejoignent la Chambre Foncière en leur qualité de principaux propriétaires terriens. C’est un siège que les Poulin occuperont sans interruption jusqu’à ce que, à la fin du XXe siècle, en raison d’un problème succession du fait d’une mortalité infantile élevée, la famille se retrouve dépourvue d’héritier mâle. Cependant, depuis la promulgation de la Loi Menoville, les Poulin sont de retour à la Chambre Foncière (ainsi que dans la Chambre Censitaire d'ailleurs) en la personne de Mlle Poulin en représentation de feu son défunt père. Mais reprenons notre histoire.
Au début du XXe siècle, Auguste Poulin III vend une partie de ses terres situées hors de « son » comté et en profite pour se lancer dans l’exploitation minière, ayant repéré d’importants gisements aurifères sur ses propriétés. Ainsi débute l’aventure industrielle de la famille Poulin, aventure couronnée de succès puisque, sous la direction d’Auguste Poulin V, père de Mlle Marie-Angélique Poulin, les Poulin entrent également à la Chambre Censitaire, rejoignant ainsi les rangs des familles présentes dans les deux chambres oligarchiques aux côtés des Irreville. Lorsque Auguste Poulin V meurt en 2002, il lègue l’ensemble de ses biens à sa fille unique et seule survivante de sa nombreuse fratrie. Depuis lors, Mlle Poulin gère cet héritage avec, il faut bien l'avouer, beaucoup de talent et générant un profit considérable.
Petite biographie de Mlle Marie-Angélique Poulin
Mlle Marie-Angélique Poulin est ce que l’on appelle un « enfant du chagrin », née bien après les autres afin de remplacer, autant que possible, ceux que la mort avait emportés. Car si elle est aujourd’hui fille unique, elle est loin d’avoir été le seul enfant de M. Auguste Poulin V : quatre fils naquirent avant elle, et aucun n’atteignit l’âge adulte. Ce fut un malheur qui, selon les confidences de Mlle Poulin elle-même, contribua à la mort de la première épouse de M. Poulin. Cela n’empêcha pas ce dernier — né en 1910 — d’épouser, plusieurs décennies plus tard, la fille de l’un de ses vachers, de plus de quarante ans sa cadette, et de lui donner un enfant en 1977, alors qu’il était âgé de soixante-sept ans. Cet enfant ; il s'agit de Marie-Angélique, loin d’apporter la joie espérée, fut suivi de graves complications post-partum qui entraînèrent la mort de la jeune mère moins de deux mois après la naissance desa fille. M. Poulin ne se remaria pas et éleva seul sa fille comme son héritière et successeur, s’assurant de prendre toutes les dispositions nécessaires à cette fin. Il lui enseigna la gestion d’une entreprise et d’un ranch, l’équitation, le tir, ainsi que l’ensemble des compétences liées à la direction d’un domaine et à l’autorité sur les hommes. Cela ne l’empêcha pas de la placer dans une institution de filles afin qu’elle y reçoive une instruction convenable et qu’elle apprenne à se conduire en dame.
Quant à sa vie intime, et de l’aveu même de l’intéressée, le mariage, la maternité et les hommes en général lui inspirèrent toujours le plus vif dégoût, tandis qu’elle éprouvait une sympathie tendre et irrésistible pour la gent féminine. Ainsi, tandis qu’elle prenait place aux côtés de son père pour gérer l’empire familial, elle ne cessait de faire entrer dans le manoir familial courtisanes et demoiselles de mauvaise vie afin de pratiquer avec elles des choses défendues au Makota. C’est une chose, dit-on, que son père n’aurait jamais su, en tout cas Mlle Poulin ne lui en aurait jamais parlé.
Car elle parlait beaucoup à son père, qu’elle côtoyait presque en permanence, l’assistant dans toutes ses activités administratives et décisionnelles. Mlle Poulin est en effet une administratrice brillante, une gestionnaire hors pair. D’apprentie discrète servant de secrétaire, elle ne tarda pas à devenir une adjointe, puis une associée, puis une véritable co-directionnaire, jusqu’à prendre totalement les rênes de la maison à la mort de son père, en 2002. Elle avait alors seulement vingt-cinq ans.
Un engagement ancien et très fort en faveur de Progressisme makotan
Un autre aspect essentiel de la vie et du profil de Mlle Poulin est son engagement en faveur de la cause progressiste. Partisane de cette cause depuis son adolescence, elle commence à prendre une part active à ce combat dès son retour auprès de son père, c’est-à-dire dans sa vingtaine, à la fin des années 1990. C’est dans ce cadre qu’elle fonde la Libre Makotane, initialement avec un budget très modeste tiré de la cassette que son père lui alloue pour « ses toilettes et bijoux » — ressources dont elle n’a, en vérité, presque aucun usage. Cependant, à cette époque, elle agit encore sous pseudonymat et signe « Mlle Diane » dans les documents de la présidence du journal. Car Mlle Poulin ne souhaite pas rendre publiques ses opinions, par crainte d’attrister son père, qui ne les partage pas (lequel est plutôt un productiviste matiné de volignonisme modéré) — du moins est-ce la justification qu’elle avance pour expliquer cette discrétion. Elle se contente ainsi de la seule présidence financière et confie la direction éditoriale de son journal à deux de ses proches connaissances : Mlles Fourrière et Germaine, deux religieuses défroquées avec qui elle partage les mêmes mœurs (sans que l'on sache bien si c'est dans ce cadre qu'elles se sont connues). Elle ne renoncera à ce pseudonymat — abandonnant « Diane » pour redevenir « Poulin » — qu’après la mort de son père, en 2003.
Depuis 2016, elle côtoie également Mlle Dalila. À cette date, Mlle Dalila travaille comme chanteuse au cabaret « Les Cocottes » et enregistre un disque de variété — genre alors inédit au Makota — dans les studios de M. Henry Hubert, producteur que l’on dit volontiers pornographe et avec qui Mlle Poulin est en affaires. Le Studio Hubert est en effet détenu à 20 % par Mlle Poulin, à la suite d’un appel de fonds au sein du milieu progressiste. C’est dans ce contexte que Mlles Dalila et Poulin se rencontrent. Les plus mauvaises langues affirmeront que Mlle Poulin était alors la cliente de Mlle Dalila, cette dernière étant, comme toutes les chanteuses du Makota, également courtisane — profession dont Mlle Poulin est une consommatrice plus qu'assidue si l'on en croit ses confessions et les rumeurs. D’autres, mieux renseignés sur les codes de ce milieu interlope, évoqueront une relation beaucoup plus saine de mentorat. D’autres encore — mais pas nous, puisque la loi sur la protection des bonnes mœurs nous l’interdit — parleront tout simplement d’une relation d’amour entre deux personnes du même sexe (Mlle Dalila ayant par ailleurs sous entendue à de nombreuses reprises qu'elle avait beaucoup de place dans son cœur et pour les personnes des deux sexes). Nous n’en savons rien, et ce n’est pas notre sujet. Ce qui importe, c’est que Mlle Dalila devient rapidement une figure politique majeure du progressisme et ne tarde pas à organiser le Parti progressiste, alors chaotique et groupusculaire dont elle prend la tête et qu’elle fait vivre grâce aux fonds considérables de Mlle Poulin. Certains n’hésitent pas à dire que Mlle Dalila serait la jolie potiche de Mlle Poulin. La belle figure et les belles courbes que la milliardaire n'a pas. Pour notre part, nous n’en savons rien, et pour nous être déjà entretenus avec Mlle Dalila, elle nous semble avoir bien trop de personnalité pour n’être que la communicante de la Compagnie Poulin et de sa présidente.
Depuis la destruction du Studio Hubert par des émeutiers — attaque qui coûta la vie à M. Hubert et manqua de peu d’emporter également Mlle Dalila — la jeune femme réside au domicile de Mlle Poulin. La raison officiellement invoquée fut la sécurité, Mlle Poulin disposant d’un important service de protection. Cela n’empêcha pourtant pas une seconde attaque : d’autres émeutiers, lourdement armés et en commando, profitants du chaos d'une manifestation populaire et nerveuse pénétrèrent de force dans le manoir Poulin et y tout en se livrant à de vrais combats à l'arme de guerre, mirent le feu au batiment, contraignant une fois de plus Mlles Dalila, Poulin et leurs affidées — toutes du beau sexe — à fuir vers une autre propriété appartenant à Mlle Poulin. C’est dans cette résidence, dont l’adresse n’a pas été communiquée, qu’elles se trouvent encore aujourd’hui.
Un procès pour « pédérastie atténuée » sur la personne de sa pupille, Mlle Dalila
En janvier 2018, de nouveaux ennuis, cette fois judiciaires, s’abattent sur Mlle Poulin. Dans le cadre du procès visant à déterminer si Mlle Dalila remplissait les conditions d’émancipation prévues par la loi Ménoville, après que la justice a conclut qu’elle ne les remplissait pas, elle confia sa tutelle à Mlle Poulin. C’est sur ce point précis que la Ligue de Protection des Traditions (LPT) fonde sa nouvelle attaque : elle affirme que Mlles Poulin et Dalila entretiennent des relations intimes même criminelles au regard du principe de tutelle, et invoque de la « pédérastie atténuée », chef d’accusation absolument nouveau. Le Procureur du comté d’Arrivé a repris cette plainte et décidé de l’instruire. Il n’appartient pas aux Nouvelles du Makota de juger du fond, mais il nous est tout de même permis de douter de la pertinence de la notion de « pédérastie », même atténuée, appliquée à une pupille disposant de toutes ses facultés mentales et âgée de vingt-cinq ans. Nous affirmons cela sans rien retirer à notre condamnation absolue de tout acte contre nature — y compris ceux que Mlles Poulin et Dalila auraient pu commettre, ce qu’il appartient à l’accusation de démontrer. Le chef étant nouveau et relevant de la Loi Commune et non d'une loi nationale, on ignore encore ce que risque Mlle Poulin. Elle a cependant déjà fait savoir qu’elle ne se rendrait pas au procès, qu’elle juge absolument inique.
Une campagne en Messalie pour changer d’air
Et nous en arrivons à la campagne en Messalie pour le poste de Président du Conseil d’Administration. On ignore encore quel sera précisément le programme de Mlle Poulin, mais on se doute qu’il s’agira de défendre un capitalisme libéral et authentique contre toutes les formes de socialisme. En attendant l’ouverture de la campagne, l’on voit déjà Mlles Poulin et Dalila, bras dessus bras dessous, déambuler dans les rues de Messalie.





Commentaire extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
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@Typhon
02 février 2018

Typhon : Le Vent de la Liberté

[INTERNATIONAL | ECONOMIE] Ambre Alienov annonce vouloir "discuter" avec "l'Union Générale"

La nouvelle a fait grand bruit : à l'issue de la Grande Loterie de Messalie, madame Alienov aurait annoncé sa volonté de "d'ouvrir le dialogue" et de "discuter" avec les membres de "l'Union Générale", le principal syndicat ouvrier messaliote. Cette décision ferait suite à la Grande Loterie de Messalie, au cours de laquelle on a rapporté que plusieurs membres du syndicat auraient manifesté dans les usines d'EURYCOPTER pour demander la nationalisation de celles-ci, qu'Hélia Industries - société dont Ambre Alienov est propriétaire - venait d'acquérir, et demandé de façon très insistante - ils seraient, selon les sources, allés jusqu'à essayer de monter dans des véhicules privés - à des passants de signer une pétition allant dans ce sens.

Il a également été rapporté que plusieurs visiteurs, souvent aisés, se seraient mal comportés avec les syndicalistes, leur répondant "casse toi" ou "allez vous faire foutre !". Si cette réaction face au comportement des syndicalistes peut se comprendre, madame Alienov aurait déclaré qu'il était tout de même "intolérable" que si peu de respect soit "adressé à ses employés, fussent-ils opposés à [sa] présence". Concernant la demande de nationalisation des usines EURYCOPTER, elle aurait répondu qu'elle y était "évidemment opposée", mais qu'elle "n'excluait pas le dialogue pour autant".

"Je ne suis pas là pour les spolier, je me contente d'apporter un savoir-faire et de garantir une coopération maximale. D'ailleurs, sans ce rachat, EURYCOPTER aurait très certainement fermé ses portes. A ce jour, l'usine n'a toujours pas retrouvé sa pleine rentabilité, elle a même été déficitaire durant le premier mois d'acquisition. Hélia Industries a dû acheter à sa filiale une part majeure de sa production pour garantir des débouchés pendant un temps. Ce rachat, c'est la garantie de sauver des emplois."

L’entrepreneuse à succès pharo-wanmirienne aurait pour autant affirmé qu'elle était "confiante sur sa capacité et celle de ses employés pour faire retrouver à EURYCOPTER sa gloire d'antan". Face aux premiers succès de l'entreprise messaliote (les comptes sont repassés au vert et des clients autres qu'Hélia Industries ont été trouvés, avec plusieurs contrats d'importance à la clé), elle a d'ailleurs annoncé vouloir "développer le parc de production actuel" pour "créer de nouveaux emplois", ou plutôt, comme elle le dit, "recréer les emplois qui ont disparus avec le déclin de la société ces dernières années". Dans le même temps, et avant même toute ouverture de négociation avec l'Union Générale, elle a annoncé avoir demandé à la direction d'EURYCOPTER d'"étudier les possibilités d'augmentation des salaires des employés actuels" avec la volonté affichée de "rehausser la rémunération des salariés d'EURYCOPTER" à terme. Une mesure qui se fera "sur [s]es propres deniers s'il le faut" déclare-t-elle.

"Ce n'est pas une décision prise sur un coup de tête pour essayer d'amadouer l'Union Générale, non, ça a été mûrement réfléchi. La décision a été prise bien avant les évènements récents, avant même le rachat d'EURYCOPTER en réalité."

Plusieurs déclarations qui, il semblerait, devraient aller au-delà d'un effet d'annonce et produire des résultats bien concrets. Un doctorant messaliote en économie aurait affirmé que "connaissant dame Alienov, dont les méthodes ont déjà pu être observées au Wanmiri, il est plus que probable qu'elle le fasse réellement. Elle a déjà fait appliquer le droit du travail kah-tanais dans ses usines à Jalitaya, alors-même que rien ne l'y obligeait et que le droit du travail wanmirien lui était bien plus favorable, alors quand elle dit qu'elle va rehausser les salaires des travailleurs d'EURYCOPTER, j'y crois totalement."

Posté le 02 février 2018 à 10h07
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Zecca di Velsna

Note de service (ressource publique): alerte sur la situation messaliote



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A toutes les excellences du Collèges des honnêtes banquiers et prêteurs sur gage de la cité velsnienne,
A tous les investisseurs velsniens en Messalie,

Veuillez ci-joint accuser réception de cette note destinée à nos estimés acteurs privés du Groupe Oliviera, du Groupe Falieri, ainsi qu'à tous nos contributeurs particuliers.

Vous n'êtes pas sans savoir que la cité messaliote attire depuis près d'un an des capitaux importants, stimulés par une politique volontariste d'investissement et de liquidation de l'appareil étatique de la ville. Si dans un premier temps, il a été porté cela comme étant une bonne nouvelle à nos oreilles, nous nous devons toutefois dans la présente lettre, temporiser la situation d'embellie économique qui pourrait faire penser aux investisseurs de la cité velsnienne que Messalie est une place financière d'avenir. En effet, les gains à court terme ne peuvent dissimuler à notre sens l'émergence d'indicateurs d'alerte préoccupants quant à la stabilité à long terme du marché messaliote.

En effet, ceux ci s'expriment sous plusieurs formes, qu'il convient d'énumérer:
  • Le démantèlement de la plupart des outils de contrôle financier de la cité messaliote tend à faire courir le risque de conséquences fâcheuses dans le cas où surviendrait un épisode de panique boursière incontrôlée. La Messalie, à cet instant, ne dispose de plus d'aucun outil de contrôle financier devant être la norme de tout marché moderne.
  • Si sur le court terme, la privatisation de la quasi-totalité des infrastructures messaliotes permet de générer un gain financier, les conséquences à moyen et long terme sont plus imprévisibles, et ne tiendront qu'à la capacité et la volonté d'entretien de ceux-ci par les investisseurs étrangers en ayant fait l'acquisition. Or, par bien des exemples déjà établis, nous pouvons prouver que cela n'a pas toujours été le cas. Le maintien en état des infrastructures élémentaire été un facteur majeur de l'attrait des investissements, leur dégradation progressive pourrait conduire à un effet de cercle vicieux: l’objectif de rentabilité aboutissant à la baisse des financements, eux même aboutissant à une baisse des rendements.
  • L’endettement massif de la cité messaliote sur une très courte période au cours de la seule année 2017 constitue un indicateur d'alerte important, d'autant que celle-ci ne montre guère de signe de ralentissement.
  • Enfin, il a été noté que la cité messaliote connait des développements politiques très défavorables à une perspective d'investissement à long terme. La possibilité d'une victoire d'une formation politique appelant ouvertement à la nationalisation d'un certain nombre de biens, et à la mise au pas des investisseurs étrangers renforce la perspective d'une contraction boursière, voire d'un effondrement à court terme. Une victoire de l'Olivier aux prochaines élections aboutirait vraisemblablement à un résultat catastrophique.

Recommandations;

Dans ce cadre, nous ne pouvons qu'encourager les ressortissants velsniens en Messalie, tout comme les investisseurs velsniens en Messalie à la plus grande prudence en terme de placements financiers, au moins jusqu'aux prochaines élections législatives dont nous pouvons déjà dégager une dynamique très défavorable. La question, dans ce cadre, n'est pas tant de savoir si une bulle spéculative va exploser, que de savoir quand celle-ci explosera, Olivier au pouvoir ou non.
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LE CONNARD ENCHAÎNÉ
11/02/2018


Erreur de la Banque Océane en faveur de l'Aristocratie Carnavalaise
Bientôt le premier arbre à billets de banque au Jardin Botanique ?


The OND can't caricature, it seems.


C'est une information pour le moins croustillante qui est tombée entre les mains du Fils de Pute ces derniers jours : la Banque Océane aurait tenté d'effectuer un virement astronomique en faveur d'un acteur privé institutionnel carnavalais dont on ne taira évidemment pas le nom par pudeur : Le conglomérat Dalyoha-Castelage (Ou Castelage-Dalyoha, selon l'humeur du jour, ou le numéro du clone de l'un qui enfile l'autre), l'assemblage ésotérique de capitaux complètement détraqué qui s'est déjà fait un plaisir de sucrer une bonne partie de Callinople avec ses investissements astronomique et ses promesses de miracle par imposition de capitaux et ablation de la dignité, comme Sophie Jouasseings nous l'a si bien montré aux précédentes élections municipales !

Non content de génocider gentiment des millions de Kabaliens au nom de l'ouverture d'esprit (c'est un concept), ou bien d'Impériaux du Nord à Estham après un galop d'essai sur un candidat à la papauté lorsqu'une représaille militaire est osée (ne vous inquiétez pas, tout était prévu) ; voilà que la dernière victime de l'inflation galopante qu'avait jusque-là connue la principauté acéphale n'est rien de moins que la plus vénérable officine bancaire de la petite perle de l'Espérance, qui n'a pas manqué d'ajouter un zéro de trop pour arroser les bacchanales de l'aristocratie carnavalaise. Elle devait sûrement avoir besoin d'économies pour arroser son hold-up tout récent de la forteresse d'Aiglefer avec le soutien tout heureux d'Etienne Mitsar, la main droite dans le slip à la promesse de tant de deniers sanguinaires (si si, grâce au plan de relance de l'OND qui a permis la libération des capitaux gelés de la principauté. Comme quoi, ça pleure sur le destin des pauvres carnavalais, mais c'est bien heureux de se prendre des bombes sur le coin de la gueule !)

La source anonyme, que le Connard se doit bien de protéger autant par déontologie que parce que l'on connaît le passif de la Principauté au Lion dès qu'il est question de controverse (une méthode que l'on appelle la "Doctrine Olinga" dans milieu des diplomates, du nom du grand faiseur de paix afaréen qui tire plus vite que son ombre au missile balistique), ne sait elle-même pas trop ce qu'il s'est passé, mais elle remettrait en cause une erreur d'inattention dans le bureau du directeur de la banque, qui aurait appuyé un peu trop lourdement sur la touche "Zéro" de son clavier avant de valider l'ordre d'envoi. Un ordre d'envoi qui aurait alors instantanément fait sonner toutes les alertes de la boîte, ainsi que les signaux des autorités de régulation qui auraient tout aussi vite bloqué l'ordre. Comme quoi, il semblerait qu'il y ait encore une justice économique, même dans la Messalie de Léandre Garras de Tomarels !

Qu'est-ce qui aurait pu présider à une erreur aussi grossière ? Aucune piste ne semble privilégiée en particulier, bien que l'on soupçonne évidemment la main lourde du spectre carnavalais, toujours très subtil. Peut-être la peur de se prendre un missile sur le groin, comme il semble être le cas avec pas mal dee monde, ces temps-ci : comment justifier sinon l'internationale ubuesque qui se serait liguée derrière le berceau du satanisme mondial subitement après le début des opérations de l'Organisation des Nations Démocratiques sur son sol ? Il faut dire que le missile est le grand égalisateur, dans un climat mondial qui ne retient plus que la force comme dénominateur commun, plus encore qu'une finance complètement aléatoire qui ne vaut de toutes façons factuellement plus rien. Enfin, de toutes façons, croyez-le bien, la vie d'un carnavalais, ce peuple si apaisé et ouvert d'esprit qu'il en a érigé le pogrom contre les non-carnavalais comme discipline sportive d'excellence, vaut définitivement plus que la vie d'un Onédien, c'est évident !

Grands dieux, chers amis ! Malheur à cet OND honni qui restreint ses frappes pour ne pas trop faire de mal aux civils ! Victoire à Carnavale qui génocide gentiment ! Sus à Boisderose qui ose discuter de gradation dans la réponse face à l'insensée Castelage qui se battra jusqu'au dernier de ses concitoyens camé pour protéger ses clones !

Gloire à Julonin Venbranle, qui n'hésite pas à faire le pompier pyromane en essayant de ramener le communalisme dans l'histoire, en bon Volignonais de naissance, pour protéger une expérience anarcho-capitaliste qu'on aurait bien fait de débrancher il y a des décennies ! Julonin Venbranle, protégé d'ailleurs de manière presque occulte par les autorités messaliotes pour des raisons inconnues, mais qui a certainement tout à faire avec Flavoni le grand équarrisseur, qu'il repaiera sitôt élu à la mairie de la Cité Noire.

Franchement, au fond, est-ce que la Messalie ne bénéficierait pas d'un peu de cette jugeote de Carnavale qu'elle admire tant, en exterminant tous ces abrutis consanguins un bon coup et en confisquant leurs biens pour se financer ? Peut-être que ça lui permettrait de se faire moins peur avec son compte en banque, comme la directive des retraits maximum que la Banque Océane vient de faire passer semble le montrer.


Clonage : La Messalie première dans le génie mémétique, avec la naissance du premier article de presse avec une mise en forme fécondée in-vitro !


Le Connard Enchaîné
l'Ami des Tout-Petits !
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L'Union

Image.
De gauche à droite : Abraham de Listonis, Nicoleos Plentos, et Ithaque Zion, chef du parti.

♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦
Parti concerné : L'Union.
Effet souhaité : positif (augmentation de la faveur).
Date IRP du post : 14/02/2018
♠♣♥♦ Ce post a un effet de propagande ♠♣♥♦


Il fait beau dehors, aujourd'hui. Quelle belle journée ensoleillée. Quoi de mieux que ça pour faire DE LA PROPAGANDE ! En effet, pour préparer les futures élections, et donc pour gagner la faveur populaire, Ithaque Zion a organisé une prise de parole en plein air. Il y présente les positions de son partis, et affiche son populisme pragmatique :

« Chers messialotes et messialotes, gentes damoiselles et damoiseaux, mesdames et messieurs, messeigneurs et mesenfants, mesvieux et mesephads, vous êtes certainement pris de court par toutes les idées e autres idéologies prônés par nombres partis messaliotes, ainsi que de la violence engrangé par certains fascistes qui comptent leurs rangs. Vous regardez la politique économique appliquée par le Directoire, et, peut-être voudriez-vous parlez ? mais êtes quelques peu ennuyés ou simplement intimidés par les extrémistes et la petitesse de votre seule voie. Je vous l'annonce aujourd'hui, qu'hui un parti politique réaliste et censé, populaire, sans utiliser la violence, libre, et surtout fait par le peuple pour peuple est existant ! Oui, vous pouvez, au travers de celui-ci vous exprimer et exprimer vos besoins. Les besoins élémentaires des messaliotes : voilà notre devise ! Un pays fort, mais respectueux des libertés individuelles ; une économie libre, mais règlementé pour éviter les abus ; et surtout, l'équité entre tous les messaliotes ! Plus de racisme et de xénophobie. Plus de discrimination par rapport au revenus, à la situation sociale ou à la couleur de peau. Nous ne sommes pas des fascistes, nous ne sommes pas des adhérents du BNE. Nous sommes des messaliotes. Des gens censés et réfléchis ! Alors soutenez nous, l'Union, soutenez ce parti qui, par des promesses réalistes, veut voir son pays monter à un meilleur niveau ! »

Ainsi il finit son discours, et la foule autour applaudit.
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♠♣♥♦ Ce post a un effet casse-couille ♠♣♥♦
Acteur concerné : Pellemessalie
Effet souhaité : Blocage des constructions tant qu'elles ne seront pas clairement définies. Notamment les endroits et les acteurs avec lesquels les San-Youtais veulent discuter (C'est un peu facile de dire au MJ "démerde-toi pour esquiver l'Olivier")
Date IRP du post : 14/02/2018
♠♣♥♦ Ce post a un effet casse-couille ♠♣♥♦




LE CONNARD ENCHAÎNÉ
14/02/2018


Projet de Pont "Gabriel Anate Musavu" : Quand Pellemessalie confond Messalie et Afarée
L'Aéroport Pierre Freycinet bientôt renommé Ateh Olinga International ?


Plus de points de développement investis que de jugeote.


Il faut croire que ce n'est pas prêt de s'arrêter : Le groupe d'investissement paltoterran Pellemessalie, vivement critiqué par l'opposition de l'Olivier pour ses manœuvres assez étonnantes dans le domaine économique messaliote, remet une pièce dans la machine ! Une source proche des services de traitement de l'investissement du directeur Mitsar s'est confié au Salopard pour relater la dernière bafouille glissée par les capitalistes peu scrupuleux du bout du monde avec leurs projets : Construire une "usine de fabrication de tapis artisanaux" (c'est concept) située "n'importe où mais pas là où ça serait refusé". Ce n'est pas le galop d'essai de ces cracheurs de pognons invétérés, dont des compatriotes s'étaient déjà fait fort de mettre main basse sur la grande majorité des aéroports du pays, en en ouvrant au passage de nombreux autres. Quid des riverains ? Ils s'en tapent probablement, ces tiers-mondistes de Messaliotes n'avaient qu'à pas laisser un système aussi con que la République Actionnariale débiter le pays en rondelles à un niveau qui laisse même le Royaume de Teyla songeur, ou s'attire l'exil fiscal des démocrates dorés de Velsna et violeurs de cadavres de Carnavale ! On se souvient aussi du rachat des agriculteurs locaux d'Ayx-en-Garance pour en faire une grande structure unifiée dirigée à distance, soit-disant "dans le respect des citoyens", et qui avaient créé des centaines d'emplois dans un secteur qui n'en demandait pas tant, au point de se demander si ça ne relevait pas de l'emploi fictif ou du blanchiment d'argent. Est-ce que l'on peut compter sur le soutien de la justice pour s'assurer que cela n'est pas le cas ? Que nenni ! En Messalie, la propriété privée, c'est sacré, surtout quand c'est celle des billets qui vont dans la poche de la Mère Wattreau !

Avec ce genre de projets, c'est déjà un miracle que l'on ne se prenne que des abrutis du calibre de l'Olivier et pas des Communalistes ou des Communistes qui ont branché leur cerveau et n'en aurait jamais tant attendu à domicile pour précipiter leur Grand Soir !

Mais c'est pas fini, car ce ne sont pas les seules révélations qu'a reçu le Fils de Pute. Accrochez-vous bien, alors que le destin de la Société des Autoroutes Messaliotes est encore dans la balance suite au caguage en règle dans la culotte du président de Pellemessalie au lendemain des élections municipales, voilà que dans la pile de dossiers de demandes d'autorisation remplies à la vas-y-comme-j'te-pousse dans l'espoir que Papa Mitsar vienne les sauver (il faut dire qu'il a intérêt à bien lécher les culs en vue de son départ dans le privé, parce que c'est mal parti pour lui en ce moment), on retrouve un "Pont Gabriel Anate Musavu". Pourquoi ? Comment ? A quel fin ? On peut s'interroger ! Enfin, sauf pour la dernière. C'est probablement pour faire une gentille fellation au braquemart afaréen (on suppose, on l'a jamais vu à poil, m'enfin ça n'étonnerait probablement pas le San-Youtais avide de clichés qu'il ait un gourdin de 40 centimètres) dans le but à peine caché qu'il refile à leur gentil poulain ses voix dans l'élection à venir du Conseil d'Administration, où on a déjà une belle brochette d'affreux, entre une vieille Makotane, Flavoni (Tout est dit) et une milliardaire icamienne complètement cramée qui change de pays comme de bagnoles (et elle aime bien les voitures, il paraît), en prenant le soin au passage bien nous chier dans le ventilo médiatique avec sa monopolisation (M'enfin même là, soyez rassurés, il paraît que les San-Youtais veulent notre bien !.. Oui oui, en chiant sur l'Olivier. M'enfin ces cons-là ont commis l'erreur de pas être blanc avant de les tacler, aussi.)

Bref, nouveau jour, nouvelle pochade en Messalie. Après tout, on a bien les San-Youtais qui prennent Musavu pour un Ateh Olinga apaté par des constructions clinquantes, et on a la patronne d'Helia Industries qui veut nous mettre le droit du travail wanmirien en Messalie.

Et on a Léandre Garras de Tomarels qui fait grand bruit pour que ça nous ruisselle bien sur la tronche.

La Messalie se porte bien, on vous dit !


Une Makotane se présente à la Présidence du Conseil d'Administration.

Non, c'est tout, c'est ça la blague.


Le Connard Enchaîné
Souvent imité, toujours dépassé !
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PDG-Protecteur



Vous êtes bien sur le répondeur de Violoncelle Sucre, veuillez laisser un message je vous rappellerai dès que possible. Bip.

« VIOLONCELLE !

C'est Camille. Printempérie. Laisse tomber tout ce que tu es en train de faire et décroche ce téléphone, qu'est-ce que tu as prévu dans les vingt prochaines années ? Papesse noire ça te dis ? Tu es baptisée ? Tu connais l'Ave Maria ? Rappelle moi faut qu'on cause. »
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Conseil actionnarial de CRAMOISIE©
édition février 2018


Invitation

Je clique !
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Rififi à Aiglefer

Rififi à Aiglefer

Améthyste Castelage
- C'est spacieux, c'est sympa.

- Oui très !

- Il y a toujours de la neige comme ça ?

- Ah non c'est parce qu'on est encore début printemps.

- En tout cas ça donne du charme.

- Je t'avais dit qu'on avait bien fait de parier.

- Tu rigoles ? La forteresse est belle mais ça ne vaut pas le dixième de l'argent que tu as injecté dans cette loterie.

Léonpold, bougon :

- Sans la loterie, Messalie ne nous l'aurait pas vendu.

Améthyste lui boups le bout du nez.

- Tout s'achète, tout se vend, cousin. Pourvu qu'on y mette le prix. Allez, fais moi rêver, je veux tout savoir de tes plans.

- Il faut tout refaire ! de la cave au plafond, mais pas à la mode néo-carnavalaise, oublie le gigantisme je veux de la technique, de la technologie, tu vois ce que c'est la domotique ? Imagine à l'échelle d'un château...

- Je t'arrête tout de suite adorable cousin, je m'en contrefous de savoir la couleur des rideaux, j'ai besoin de savoir comment tu comptes rendre tout ça rentable ?

- Heu... Tu vois cette neige ?

- Je vois je vois ?

- La forteresse est construite sur un massif glacé pendant la majeure partie de l'année, c'est un frigo permanent qu'on s'est offert.

- Tu comptes y stocker des surgelés ?

- D'une certaine façon. Je veux y mettre Justin.

Améthyste le dévisage avec curiosité.

- L’Éternel ? Pourquoi ça ? Il est en sécurité dans les égouts.

- Peut-être, mais il turbine tellement que ça nous coute une blinde à refroidir. Tu sais que le principal danger c'est une surchauffe de ses serveurs ? Sans compter que nous ne sommes pas totalement maîtres des égouts, les milices Dalyoha y ont leurs entrées. Ici... ici c'est chez nous.

- Jusqu'à ce que les Messaliotes t'exproprient, cousin.

- C'est une forteresse perchée, quelques miliciens suffiront à défendre l'endroit contre une armée.

- Il va falloir plus que ça pour me convaincre de te confier l'esprit du dernier des Obéron, Léon chéri. Surtout si tu fais cela pour nous économiser trois sous. Tu sais que la Banque Castelage possède des fonds illimités ?

- Quasi illimités. Il faut quand même manipuler la bourse. Je veux faire de cet endroit le back-up stratégique de notre économie. Les Dalyoha ont flairé l'embrouille, Blaise s'exporte en dehors de Carnavale, si la bourse Castelage veut devenir intouchable elle doit avoir des pied-à-terre en dehors de nos frontières.

- Tu doutes donc de mes épaules de cheffe de guerre cousin ?

- C'est toi même qui dit qu'il faut laisser tomber.

- Quand la roulette est pipée, on assassine le croupier et on rachète le casino. Donc selon toi il faudrait exfiltrer nos bases de données ?

- La bourse n'a pas besoin d'être incarnée quelque part. Avec Justin l’Éternel pour nous défendre nous ne craindrons aucune attaque informatique et le froid limite nos besoins en énergie pour entretenir les infrastructures.

- Tout ça me semble bien tiré par les cheveux...

- Oh Améthyste, fais moi confiance pour une fois ! Je te promets que ce sera grandiose, j'ai réfléchi à tout.

La princesse de Carnavale lui sourit tendrement.

- Je sais bien mon cousin-chéri, c'est toi le plus malin de la famille. Allez, tu as mon feu vert, mais attention ! si tu foires, ce sera retenu sur ton argent de poche.

Léonpold Castelage
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- Ah monsieur ça se voit que vous n’êtes pas du coin pour demander un truc pareil. L’électricité oui, mais en telles quantités faut pas rêver. Je vais vous mettre la lumière et le chauffage déjà ce sera pas mal, ce que vous me demandez là il faudrait une centrale pour générer ça.

Léonpold n’a pas l’habitude de discuter avec la plèbe ainsi la populace messaliote lui inspire un mélange déroutant de curiosité, de fascination et de dégout.

Léonpold Castelage
- Une centrale ? Ce serait possible ?

- De quoi ?

- Si on ouvre une centrale électrique, on peut raccorder la forteresse ?

- Bin c’est-à-dire que… oui oui ça devrait être possible mais…

- Mais quoi ? Vous ne faites pas pousser des centrales chez vous ?

- Oh oh, changez de ton déjà, je suis électricien moi, pas votre larbin. C’est pas parce que vous vivez dans ce château fort là-haut qu’il faut mal nous parler. Vous êtes pas à Carnavale ici.

- Je vois ça. Bon, combien faut-il aligner de billets pour avoir une centrale électrique ? Si possible sous la montagne, je ne veux pas qu’on me la bombarde.

Le villageois fait une drôle de tête.

- Qu'on vous la bombarde ? En Messalie ? Non mais vous vous foutez de ma gueule ? Ça ne marche pas comme ça monsieur le nobliau, vous allez avoir besoin d’employés permanents pour faire tourner la centrale, en plus du gros œuvres pour creuser votre… montagne. Dans cette vallée... non ici c’est un mouroir, vous rêvez.

- Alors, premièrement je ne suis pas noble. Pas encore. Ensuite vous vous attardez trop sur les détails, le réalisme c’est bon pour les pauvres et les gens sans imagination. Je compte faire de cette montagne et de sa forteresse un bastion Castelage et je ne laisserai pas votre manque de foi compromettre ce projet. Je ne vous paye pas pour douter, mais pour trouver des solutions.

- Vous ne me payez pas…

Léonpold lui fourre un grosse liasse de billets dans les gants.

- … et bien, dans ce cas oui ça change tout bien sûr. On va… on va vous faire un devis monsieur Castelage. Pour… ?

- Une centrale électrique. Dans la montagne. Creusez moi un trou dans ce truc et foutez-y moi assez de générateurs pour alimenter une petite ville.

- Bien sûr monsieur Castelage. Autre chose monsieur Castelage ?

- J’aurai aussi besoin d’un système anti intrusion. Vous direz au maître d’œuvre qu’il prévoit des pièges. Marre de ces opé spé’ qui viennent foutre le bordel dès qu’on a de l’ambition.

- Des pièges ?

- Vous connaissez un spécialiste ?

- Ça… ça doit pouvoir se trouver… mais vous voulez dire ? comme… des pièges à loups ?

- Et pourquoi pas des trous avec des piques au fond ?

- Vous êtes sûr ?

- Mais non enfin ! Je parle de détecteurs de mouvements, de capteurs lasers qui déclenchent des gaz toxiques et des charges explosives !

- Je ne crois pas que ce soit légal à Messalie monsieur Castelage.

Léonpold soupire et lui colle une seconde liasse dans les mains.

- Indiquez moi la direction de la mairie, j’ai des gens à corrompre.
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Messalie Matin
Léonpold Castelage prend un café dans un endroit déjà visité par le passé, non-loin de Notre-Dame-de-Sauvegarde. Il y vient religieusement tous les matins depuis une semaine, et loge au petit hôtel du coin. Un dépaysement certain pour un homme habitué aux draps de soie et à être entouré de sa domesticité.

Cela ne déplait pas à Léonpold, la simplicité messaliote. Le temps, plus doux qu'à Carnavale, bénéficie d'un micro-climat qui donne parfois une ambiance leucytaléenne, même en cette mi-mars encore fraiche. Mais Léonpold n'est pas là pour le goût des croissant et l'arôme d'un café un peu trop serré à son goût (ces gens ne connaissent pas l’exhausteur de goût au saccharose DalyohaTM ou quoi ?). Il cherche quelqu'un. Quelqu'un dont un certain Benjamin lui a murmuré de se méfier, mais Léonpold est un Castelage. Un Carnavalais. Un Carnavalais prend des risques et n'a pas peur de la pègre. M.A.F.I.A. Exactement ce dont Léonpold a besoin.
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Parti concerné : Parti Protestant Messaliote
Effet souhaité : Positif
Date IRP du post : 19/03/2018
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Titre du Journal

Le Système de Vote A Besoin D’Être Changé

Dans les dernières élections, au premier tour, L’Olivier arrive en deuxième place dans les sondages, ce qui signifie que pour 23% de la population, l’Olivier était le choix idéal pour leur mairie. Mais après le deuxième tour, 48.8% des mairies étaient sous le contrôle de l’Olivier. Imaginons maintenant que ces élections étaient les législatives. L’Olivier aurait eu la préférence de 23% de l’électorat, mais autour de la moitié des sièges du Parlement. Ce résultat clairement antidémocratique aurait été causé par notre système non-proportionnel, qui donne des sièges uniquement aux plus grands partis, et distorte ainsi la voix des électeurs.

La solution est simple, il nous faut un système d’élection à la proportionnelle. Dans ce système, chaque parti aurait une tranche du pouvoir proportionnelle à son pourcentage de voix. Si un parti récolte 12% des voix, il aurait 12% des sièges, et ainsi pour tous les partis. Ceci créerait un Parlement bien plus divers politiquement qui représenterait vraiment les idées du peuple.

Avec la montée fulgurante de l’extrême droite, certains seraient peut être enclins d’être contre le vote proportionnel car il facturait le vote anti-fasciste, et metterait en péril la république, car dans leurs têtes, un grand bloc de Réformateurs seraient mieux équipés pour repousser l’extreme droite qu’un ensemble de partis aux idees diverses. Cet argument oublie qu’un des piliers de la république libérale est le pluralisme politique. Si nous gardons le système actuel, nous dériverons dans un système bipartisan, qui ne pourra que finir avec une victoire éventuelle de l’extrême droite, car le système democratique n’aura pas livré une de ses promesses clées: la liberté de choix politique. Sans ce pilier fondamental, les détracteurs d'extrême droite accuseront non sans tort le système democratique de ne pas donner voix au peuple, et de servir les intérêts d’une petite élite politique. Pour contrer ceci, il nous faut donc un grand nombre de choix politiques, non pas 2 grands partis. Le système à la proportionnelle est le seul qui peut nous donner cela.

Le Parti Protestant Messaliote voit le danger de notre système d’élections actuel, qui est anti-démocratique et menace de nous apporter l'extrême droite au pouvoir. Le Parti Protestant Messaliote est déterminé à mettre en place cette réforme qui garantira que le vote de chacun sera pris en compte. Quand on lutte contre l'extrême droite, on ne peut pas juste réagir de manière négative, il faut aussi intégrer leurs critiques afin de mieux les combattre. C’est que veut faire le PPM, le seul défenseur dynamique et réformateur potentiel de notre démocratie.
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Cet homme n'est pas louche pour un sou.

" Vous savez, j'aime pas trop les rabouins dans votre genre. "

Lui aussi, je me méfierais de lui si j'étais vous.
" Vous savez, en Icamie aussi, on est pas tous favorables aux rabouins non plus. Mais on a conscience qu'il faut s'entraider ! C'est dur de trouver des amis par les temps qui courent ! "
" Ouais enfin, faudrait quand même savoir pourquoi vous voulez nous aider. Et surtout, pourquoi vous avez voulu me voir personnellement "

" Ah, mais ça c'est simple, c'est parce que vous, Lucien Nafut, vous êtes le prochain Directeur de l'Intérieur ! Et que nous, en Icamie, on suit de très près la progression de l'Olivier, et qu'on aimerait bien nouer des liens ! La Messalie, c'est l'avant-garde des nouveaux nationalismes ! Et en Icamie, on aime bien ça ! "
" C'est pas le bordel chez vous ? Et c'est pas censé être un nid à gonzesses gauchistes là ? "

" Ne m'en parlez pas ! Oh mon Dieu ! C'est terrible ! Mais l'avantage avec la situation actuelle, c'est que l'on a la main sur pas mal de choses pour aider nos amis de l'étranger, et l'Olivier, ce sont nos amis ! "
" Et vous êtes ? "

" Un grand admirateur ! Mon nom importe peu ! Je représente les intérêts du mouvement Nationaliste Intégral, qui cherche lui aussi à percer dans ses frontières. Pour l'instant, c'est complique. Mais on ne perd pas espoir ! "
" Et qu'est-ce que vous nous voulez, à part nous sucer la bite ? "

" Oula, c'est réducteur !.. Mais enfin, on a l'habitude. Je n'irais pas par quatre chemins : Nous sommes le Plan B. "
" La Plan B ? "

" Oui, le Plan B, pour "Bastos dans la gueule" ! Ne nous voilons pas la face, les chances que vous arriviez au pouvoir avec les élections au Conseil des Actionnaires qui arrivent sont assez faibles. Le système triche ! "
" Ouais, enfin, les sondages parlent d'eux-mêmes, y'a aucune opposition, et les seules qui veulent se dresser contre nous sont juste encore plus cons que les types les plus abrutis de nos rangs ... Alors bon. Je vois pas trop leurs recours. "

" Mais enfin, vous voyez ce qui arrive avec votre pays ? Il n'y a pas de règles ! Pas de règles sinon celle du Directoire ! Moi, je suis là pour vous aider, en vous fournissant plein de superbes outils à malice pour faire pencher la balance en votre faveur, au cas où le Conseil d'Administration ou les autorités ... Ou alors les missiles carnavalais voudraient vous jouer un coup du sort ! "
" Ah .. oui... Un genre d'opération spéciale ? "

" Non ! Non ! Rien d'aussi compliqué ! Bon Dieu, c'est quoi ces gens qui s'acharnent à vouloir faire des opérations spéciale ? C'est long et ça foire tout le temps ! Et pourquoi pas faire du jeu de rôle tant qu'on y est ? Non, très cher ! On vous file de quoi faire la fête, et si jamais on vous refuse la légitimité des urnes ... Vous prenez le pouvoir entre vos propres mains ! Aussi simple que ça ! "
" Ca me semble un peu facile comme raisonnement ... Ca m'a l'air un peu trop beau pour être vrai. "

" Mais non ! Regardez, on vous remplit des bons de commandes fictifs, vous achetez des conneries pour faire la fête, du poisson pané, des poupées gonflables, que sais-je ... Et nous on vous le livre. Et en plus, le plus beau, c'est que comme c'est des trucs qui existent réellement, on pourra rien vous dire ! Et puis vous avez votre syndicat, donc vous négociez avec vos dockers pour faire passer ça sous les radars ... La population est dans votre camp, de toutes façons ! C'est quand même plus concret que la conquête spatiale ou la probité de Flavoni, non ? "
" Vous vous foutez de ma gueule, non ? "

" Je me fous de beaucoup de choses, mais certainement pas de votre gueule ! Et si ça ne vous suffit pas, réfléchissez bien : on est aussi prêt à vous négocier le soutien de mercenaires, notamment l'aviation de Mirinegratz, histoire d'être vraiment sûr que la Messalie respecte vraiment la démocratie, qu'est-ce vous en dites ? "
" Ma foi... Dans le pire des cas, on pourra aller exterminer des San-Youtais et des Wanmiriens ... "
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