30/05/2016
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Activités étrangères en Velsna - Page 8

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"Le communalisme a la capacité d'absorber toutes les critiques en lui-même. Même ceux qui voudraient critiquer le communalisme finissent par le renforcer."

Ce petit opuscule est une synthèse du second congrès du CCC, revenant sur le détail et objectifs du parti, des moyens d'y parvenir et de la stratégie à adopter concernant le cartel des gauches et le parti à ce jour majoritaire dans le paysage politique socialiste velsnien, le PEV. On y trouve aussi bien des considérations liées aux impératifs de la grève en cours que des principes à suivre sur le très long terme. Son contenu n'es connu que des cadres et stratèges du CCC et n'est en aucun cas public.
Stratégie Communaliste pour Velsna : autogestion, luttes sociales et rupture avec le réformisme

I. Contexte politique et social :


La grève générale en cours à Velsna marque une période charnière pour les luttes sociales de la grande république. Après des années de politiques ploutocratiques, d’instabilité économique et d’inexistence relative de protections sociales, la population ouvrière et précaire se soulève pour exiger des conditions de vie dignes.

Toutefois, cette révolte se heurte à plusieurs obstacles :

  • La présence hégémonique du Parti Eurycommuniste de Velsna (PEV), qui privilégie une approche institutionnelle et électoraliste.
  • Le rôle ambigu des syndicats traditionnels, qui cherchent à canaliser la contestation dans un cadre négocié avec le gouvernement.
  • Une gauche fragmentée, où le réformisme de l’Union Pour la République (UPR) et les modérés de l’ASD bloquent toute transformation radicale du système.

Ce context représente une opportunité que le communalisme doit pleinement exploiter afin d'émerger comme une alternative crédible, capable de dépasser le réformisme en mettant l’accent sur l’organisation populaire, la démocratie directe et l’autonomie des communautés.

II. Objectifs stratégiques :

  • S’implanter dans le mouvement social actuel en soutenant la grève, tout en développant des revendications qui vont au-delà des réformes économiques limitées proposées par le gouvernement.
  • Créer des structures autonomes de lutte qui puissent survivre au-delà du mouvement et devenir les bases d’un changement politique durable.
  • Diffuser le communalisme dans les discours et les pratiques, en démontrant par l’exemple que l’autogestion fonctionne et qu’elle est préférable à la démocratie représentative.
  • Se différencier des autres mouvements de gauche en refusant en mettant l’accent sur l’action directe, l'auto-gestion et la souveraineté populaire.
  • Élargir la base du mouvement en ciblant les travailleurs précaires et les populations rurales, souvent exclues des mobilisations ouvrières classiques.

III. Axes d'action :

Structuration d’un réseau autonome dans la grève

  • Création de comités de grève locaux indépendants des syndicats traditionnels, où les décisions sont prises par assemblée populaire.
  • Soutien logistique aux travailleurs en lutte : approvisionnement en nourriture, coordination des transports, création de caisses de solidarité.
  • Mise en place de cantines et cliniques populaires autogérées, servant de vitrine au modèle communaliste.
  • Organisation de formations politiques pour les travailleurs et militants, afin d’introduire les principes d’autogestion et de solidarité active.

Construction d’alternatives en dehors des structures étatiques

  • Développement de réseaux d’entraide et d’économie solidaire, pour démontrer que les communautés peuvent fonctionner sans la tutelle de l’État.
  • Expérimentation de coopératives ouvrières dans certains secteurs stratégiques, en récupérant des usines et infrastructures laissées à l’abandon.
  • Création de centres autonomes de formation pour développer les compétences nécessaires à l’autogestion des territoires.

Positionnement idéologique et différenciation

  • Dénonciation du réformisme du PEV et des syndicats modérés, qui négocient des concessions minimales sans remettre en cause le système.
  • Communication offensive pour opposer l’autogestion communaliste au centralisme étatique défendu par les eurycommunistes.
  • Utilisation des médias alternatifs et des réseaux sociaux pour populariser le communalisme, en montrant des exemples concrets de son application sur le terrain (Westalie, Zelandia, etc).

Mobilisation des populations rurales et précaires

  • Organisation de rencontres avec les habitants des zones rurales, pour discuter des problématiques locales et proposer des solutions basées sur l’autonomie communautaire.
  • Création de groupes d’entraide mutuelle pour les travailleurs précaires, exclus des syndicats traditionnels et des protections sociales classiques.
  • Lien avec les petits producteurs et agriculteurs locaux pour organiser des marchés populaires et développer une économie parallèle.

Élargissement du réseau militant et formation des cadres

  • Recrutement et formation de nouveaux militants capables de porter le projet communaliste au niveau local et régional.
  • Développement de camps de formation politique et pratique, où les militants peuvent apprendre l’autogestion, l’organisation collective et la résistance aux attaques du pouvoir.
  • Constitution d’un réseau clandestin de communication pour anticiper la répression et protéger les membres du mouvement.

IV. Relations internationales et soutiens extérieurs :

Le communalisme velsnien ne doit pas évoluer en vase clos. Il est essentiel de tisser des liens avec d’autres mouvements communalistes et autonomistes, notamment :

  • Le Grand Kah, dont l’expérience de la démocratie directe et de l’économie planifiée locale peut être une source d’inspiration et de soutien matériel, et dont les collaborations avec le gouvernement de la Grade République peut sembler moins suspect.
  • Les mouvements communalistes d’Eurysie, Zelandia, Teyla, Kotios, qui développent des modèles similaires face à des régimes autoritaires ou libéraux.
  • Les réseaux anarchistes et autogestionnaires internationaux, pour partager des ressources et obtenir une reconnaissance médiatique.

La coordination avec ces mouvements doit permettre de :
  • Recevoir du soutien logistique et matériel pour les initiatives locales.
  • Échanger des expériences et stratégies pour contourner la répression et solidifier les bases du mouvement.

V. Anticiper la répression et durer dans le temps :

Face à la montée du communalisme, la répression ouverte ou officieuse de l’État et des organisations concurrentes est inévitable. Il faut dès maintenant :

  • Former des militants aux techniques de défense contre la surveillance et la répression.
  • Développer des réseaux d’entraide pour soutenir les travailleurs licenciés ou réprimés.
  • Organiser des cellules clandestines prêtes à agir en cas de répression massive.
  • Préparer des stratégies d’escalade en cas de répression violente : occupations, blocages, appels à la désobéissance massive et recrutement d'avocats partisans..

VI. Perspectives à court, moyen et long termes :

À court terme, l’objectif est de créer une présence visible et efficace dans la grève, de démontrer que le communalisme apporte des solutions concrètes et de construire des bases militantes solides.

À moyen terme, il faudra pérenniser les structures autonomes créées pendant la lutte, afin qu’elles deviennent des alternatives viables au système en place.

À long terme, si l’ancrage communaliste se renforce, une rupture avec l’État velsnien pourra être envisagée sous la forme de zones autonomes, de confédérations d’assemblées populaires et d’un réseau économique parallèle.

Sur le long terme il est important de comprendre que le communalisme ne vise pas simplement à influencer les politiques gouvernementales. Il doit devenir un contre-pouvoir concret, une alternative fonctionnelle au système ploutocratique et capitaliste actuel.

VII. UNE IDENTITÉ CULTURELLE RENOUVELÉE : QUAND LE COMMUNALISME DEVIENT IN, ATTRACTIF ET MODERNE

L’un des principaux handicaps des autres forces de gauche en Velsna est leur incapacité à se détacher du passé et à renouveler leur image.

  • Les eurycommunistes du PEV continuent d’arborer une esthétique rigide, dogmatique, héritée du communisme lorenzien, avec son iconographie austère, ses visuels industriels dépassés et ses références politiques usées. Loin d’inspirer, ce style fige la gauche velsnienne dans une imagerie des années 60-70, qui ne parle plus aux nouvelles générations.
  • Les anarchistes renouvelés, bien que plus dynamiques, sont prisonniers d’une esthétique ouvriériste qui reste fortement imprégnée d’un machisme obsolète, d’un culte de la virilité militante et d’un rejet de toute approche culturelle moderne perçue comme "décadente" ou "bourgeoise".
Dans les deux cas, ces courants échouent à saisir l’air du temps, et se coupent de la jeunesse urbaine et des nouvelles sensibilités esthétiques. Le communalisme velsnien a ici une opportunité en or : se positionner comme une force révolutionnaire non seulement dans les idées, mais aussi dans le style, l’image et la communication.

1. L’avantage de l'ancrage culturel kah-tanais

Contrairement aux partis de gauche eurysienne qui peinent à se renouveler, le communalisme dispose d’une machine culturelle puissante : celle du Grand Kah.

  • Une esthétique moderne et vivante : Le Grand Kah a su se doter d'une culture populaire dynamique, en l’intégrant dans la musique, le cinéma, la mode et l’art visuel. Le style kah-tanais se veut incisif et accessible. Il offre aux communalistes velsniens une esthétique révolutionnaire mais fermement contemporaine, en phase avec les tendances graphiques, les codes numériques et l’ère des réseaux sociaux, normalisés par la politique du "cool kah-tanais".
  • Une culture militante attractive : Là où l’iconographie du PEV sent la naphtaline, le communalisme kah-tanais a su s’approprier les codes visuels du présent : usage intelligent des couleurs, typographies modernes, formats percutants adaptés aux plateformes numériques. En un mot : il est in, séduisant et efficace.
  • Un discours inclusif et progressiste : Le Grand Kah a réussi à associer le communalisme à une culture anti-autoritare, non-machiste et profondément égalitaire, là où l’esthétique ouvriériste classique tend à reproduire des dynamiques virilistes et verticales. La révolution communaliste n’est pas qu’une affaire d’hommes en bleu de travail : elle est multiforme, ouverte et en phase avec les nouvelles sensibilités sociales et culturelles.

2. Une machine culturelle au service de la Révolution

Là où le PEV reste enfermé dans le sérieux austère du socialisme d’État, le communalisme peut s’inspirer des stratégies culturelles kah-tanaises pour capter l’imaginaire collectif :

  • Musique et contre-culture : Les artistes kah-tanais ont su faire du communalisme une expression culturelle cool et subversive. En Velsna, il est impératif de créer des relais musicaux, des événements, des collaborations artistiques qui propulsent l’imaginaire communaliste dans la jeunesse.
  • Cinéma et narration : Là où les vieux partis se battent pour imprimer leurs tracts, les communalistes peuvent créer du contenu audiovisuel au cordeau : documentaires, clips, fictions révolutionnaires inspirées des luttes populaires.
  • Présence numérique et virale : Le PEV est par nature lourd et institutionnel. Le communalisme, lui, doit investir les réseaux sociaux avec un ton accessible et percutant, multipliant les formats courts et visuels impactants.
  • Mode et lifestyle : Là où les eurycommunistes se drapent dans des vestes grises d'inspiration lorenzienne, les communalistes peuvent proposer un style visuel moderne et attractif, qui attire plutôt la jeunesse cultivé ou marchant déjà au pas de la société de consommation.
En combinant une identité culturelle forte, reconnaissable et des outils de communication désormais rodés, le communalisme velsnien peut non seulement exister politiquement, mais aussi marquer profondément la culture populaire, rendant son message bien plus attractif pour celles et ceux qui veulent un futur différent.

3. Rendre le communalisme désirable :

L’une des erreurs de la gauche traditionnelle a toujours été de privilégier l’idéologie pure au détriment de l’esthétique et de la communication. Mais dans un monde saturé d’images et de discours, une idée n’existe que si elle est vue, comprise et ressentie. La société du spectacle est la réalité moderne, et il faut s'y adapter en conséquence.

Le communalisme ne doit pas seulement être perçu comme une option politique, mais comme un mode de vie, un imaginaire et une promesse attrayante pour la population.

Les communalistes velsniens doivent ainsi :
  • Dépasser l’image nostalgique du socialisme classique et projeter une révolution moderne, dans l'air du temps.
  • Créer une culture visuelle et musicale puissante, en s’inspirant des succès kah-tanais.
  • Refuser le discours viriliste et dépassé des anarchistes traditionnels, en imposant une vision égalitaire et inclusive du combat social.
  • Investir les plateformes numériques, la musique, le cinéma et l’art urbain.
IX. Dominer l'espace numérique : une stratégie d'influence en ligne pour le communalisme
1. Un terrain préexistant : nos amis les trolls kah-tanais


Le terrain de l’influence numérique en Velsna n’est pas vierge, et c’est une opportunité inestimable. Lors de la guerre civile, des réseaux de trolls et de propagandistes en ligne liés au Grand Kah avaient déjà infiltré l’espace médiatique velsnien pour déstabiliser les factions autoritaristes et contrer la propagande du régime.

Ces réseaux ne se sont jamais totalement éteints. Même si l’attention s’est déplacée vers d’autres théâtres d’opération, la structure est encore en place, les bases sont posées, et les méthodes sont rodées et ayant depuis eu quelques beaux succès en Aleucie (notamment en Westalie).

  • Des agents dormants existent déjà : certains des anciens activistes en ligne kah-tanais ou alliés locaux n’ont jamais cessé d’exister et peuvent être réactivés.
  • Une connaissance approfondie de l’algorithme local : Les kah-tanais ont déjà expérimenté les biais des plateformes en Velsna, et savent comment manipuler la visibilité des contenus sur les réseaux sociaux nationaux.
  • Une crédibilité à exploiter : Contrairement à une force totalement nouvelle qui devrait construire sa présence en partant de zéro, le communalisme peut s’appuyer sur des structures semi-existantes, facilitant une montée en puissance rapide.

L’expérience accumulée en Westalie lors des opérations de déstabilisation idéologique contre les médias libéraux et conservateurs a prouvé que ces méthodes pouvaient modifier le débat public et influencer les opinions de masse. L’objectif est donc de transposer ces tactiques à la situation velsnienne, en adaptant la narration au contexte local.

2. Objectifs de nos chers trolls :

La révolution ne se gagne pas seulement dans les rues ou au Sénat : elle se joue aussi sur les réseaux sociaux, les forums, les fils de commentaires et les médias en ligne. La stratégie communaliste a toujours été celle de l'hégémonie culturelle.

Objectifs stratégiques :
  • Établir la présence des communalistes sur toutes les plateformes (réseaux sociaux, blogs, forums, etc.).
  • Faire basculer le débat public en faveur du communalisme en infiltrant les espaces numériques dominés par la droite.
  • Déstabiliser les adversaires politiques, en exploitant leurs contradictions et leur incapacité à se moderniser.
  • Créer un effet d’entraînement et de viralité en rendant le communalisme séduisant, drôle et incontournable dans l’espace médiatique (stratégie de mémification de la politique).
  • Établir un réseau d’influenceurs, d’agitateurs et de relais capables de propager les idées communalistes de façon organique et crédible.
3. Méthodes et techniques à employer :

Infiltration et redirection du débat :
  • Créer et investir les groupes de discussion en ligne où les luttes ouvrières et sociales sont débattues.
  • Participer aux fils de commentaires des médias traditionnels, notamment sous les articles traitant de la grève, afin d’injecter des narratifs communalistes.
  • Détourner les conversations engagées par les autres partis politiques. Troller. Moquer.

Amplification algorithmique et manipulation des tendances :
  • Exploiter les algorithmes de visibilité en inondant les réseaux sociaux de contenus optimisés (memes, extraits décontextualisés ou percutants, vidéos courtes).
  • Créer des campagnes coordonnées de hashtags, en reprenant la méthode qui a déjà fonctionné en Westalie.
  • Utiliser des fermes de trolls et de faux comptes pour générer de faux débats, gonfler artificiellement la portée de certains messages et influencer les recommandations des plateformes.

Création d’une machine de memes et de propagande visuelle
  • Produire des vidéos virales, en utilisant des formats engageants comme les vidéos explicatives courtes, les "reacts" et les micro-documentaires.
  • Exploiter l’esthétique kah-tanaise moderne pour donner au communalisme une image dynamique, tranchant avec les visuels poussiéreux du reste du pays.

Organisation d’une nébuleuse d’influenceurs et de créateurs de contenu :
  • Recruter et former des créateurs de contenu pour produire du matériel pro-communalisme, sans qu’ils soient nécessairement identifiés comme militants directs.
  • Encourager des figures déjà populaires à reprendre certains éléments du discours communaliste, sans forcément en adopter l’étiquette politique.
  • Multiplier les canaux de diffusion (chaînes engagées, podcasts, influenceurs culturels, etc).[list]

  • E. Tactiques offensives et de harcèlement numérique ciblé
    [list]
  • Créer des "scandales médiatiques" contre les figures politiques.
  • Attaquer les figures les plus faibles du camp adverse, notamment les modérés qui hésitent entre PEV et UPR, pour créer des fractures internes.
  • Utiliser des techniques de trolling avancées (fausses informations, détournements subtils, infiltration de groupes adverses, etc.).

4. De l'influence numérique à la mobilisation réelle :

L’expérience kah-tanaise en Westalie a prouvé que les réseaux sociaux ne servent pas uniquement à propager des idées, mais aussi à organiser la contestation réelle.

Le plan en trois phases :
1. Phase d’implantation et d’occupation de l’espace numérique
  • Diffuser largement le communalisme en ligne, via des campagnes de mèmes et de vidéos.
  • Créer un climat de discrédit des partis de la majorité.
  • Structurer une communauté de militants numériques prêts à relayer le discours communaliste.

2. Phase de synchronisation avec les luttes sociales
  • Amplifier les discours contestataires déjà présents en grève, en les rendant plus radicaux.
  • Utiliser les plateformes numériques pour faciliter l’organisation réelle des assemblées populaires et des occupations.
  • Fournir des outils numériques (cartographies, guides de lutte, messageries sécurisées).

3. Phase de bascule vers une influence politique réelle
  • Exploiter la dynamique numérique pour renforcer la légitimité du communalisme hors ligne.
  • Déclencher des actions directes coordonnées à partir de canaux cryptés et de cellules clandestines.
  • Pousser à la création de zones d’autogestion expérimentales, en transformant certaines occupations en structures permanentes.

X. Stratégie de Front Populaire : utiliser le cartel électoral comme levier de renforcement communaliste :

L’accord électoral signé entre le Parti Eurycommuniste de Velsna (PEV), le Comité des Citoyens Communalistes (CCC) et le SDB constitue un moment clé dans l’évolution de la gauche velsnienne. Si le PEV a cherché à verrouiller la dynamique en sa faveur, les communalistes disposent de plusieurs leviers stratégiques pour retourner la situation à leur avantage et imposer progressivement leur vision.

1. S'implanter plus durablement :

Malgré la domination numérique du PEV au sein de la liste commune, le CCC a réussi à obtenir une place significative avec 150 candidats retenus. C’est une opportunité à double tranchant :

  • Si elle est bien exploitée, elle peut permettre d’ancrer le communalisme comme une force politique incontournable, capable de peser à l’avenir.
  • Si elle est mal gérée, elle risque de diluer les communalistes dans un cadre purement électoraliste dominé par le PEV.

Objectif : faire de cette alliance une plateforme de conquête plutôt qu’une simple participation symbolique.
Tactiques à adopter :

  • Multiplier les candidatures charismatiques : Plutôt que de viser la quantité, investir dans des figures publiques capables d’incarner un communalisme attractif, moderne et compétitif face aux cadres eurycommunistes vieillissants.
  • Utiliser la campagne pour diffuser des idées radicales : Contrairement aux attentes du PEV, les communalistes ne doivent pas se fondre dans le discours général mais imposer leur propre langage, leur propre rhétorique au sein des débats publics.
  • Transformer l’alliance en tribune pour l’autogestion : Profiter des médias et des tribunes communes pour mettre en avant le communalisme comme la seule voie véritablement alternative face aux blocages institutionnels.

2. Exploiter les contradictions internes du PEV

Le PEV sort affaibli de son XVIIᵉ congrès, miné par des divisions internes entre :

  • Les loduaristes ultra-orthodoxes, qui refusent toute alliance avec des forces non-communistes.
  • Les "socialistes velsniens", plus nationalistes et critiques envers l’implication du PEV dans l’UICS.
  • Les partisans de Marcos, qui misent sur la coalition électorale pour atteindre enfin le pouvoir.

Le CCC peut exploiter ces failles pour renforcer sa position :

Tactiques à adopter :
  • Entretenir la méfiance des loduaristes orthodoxes : En insistant sur les concessions majeures du PEV, notamment sur l’abandon à court terme de la démocratie communiste loduariste, les communalistes peuvent alimenter le ressentiment interne et pousser les plus dogmatiques vers la dissidence.
  • Mettre en avant les tensions entre le nationalisme velsnien et l’internationalisme du PEV : En appuyant sur la priorité donnée par Marcos aux questions internationales (UICS, Trislavye, propagande extérieure) au détriment des luttes ouvrières locales, les communalistes peuvent se poser en véritables défenseurs des travailleurs velsniens, face à une bureaucratie déconnectée des réalités du pays.
  • Se positionner comme un médiateur entre les critiques du PEV et les bases militantes : Plutôt que de s’aligner totalement sur Marcos, le CCC doit se montrer comme le garant d’une gauche unie mais critique, capable de réconcilier les électeurs déçus du PEV avec un projet plus crédible : l'existence de différents partis de gauche justifiant la nécessité d'une pluralité des opinions.

3. L'autogestion comme dynamique incontournable :

Si l’accord électoral a permis l’introduction d’expérimentations d’autogestion sur un nombre limité d’entreprises, il faut en faire un cheval de Troie pour aller bien au-delà de ce qui a été initialement concédé par le PEV.

Objectif : démontrer que l’autogestion est la seule option viable, et pousser à l’élargissement progressif des expérimentations vers une refonte systémique de l’économie.

Tactiques à adopter :
  • Valoriser les entreprises autogérées comme des modèles de succès : Exploiter chaque succès dans l’autogestion pour prouver qu’il ne s’agit pas d’une simple concession du PEV, mais d’une transformation structurelle nécessaire.
  • Créer des coopératives indépendantes de l’État : Parallèlement aux entreprises officiellement mises en autogestion, encourager la formation de coopératives locales autogérées hors du cadre institutionnel pour prouver que la dynamique est en marche avec ou sans l’État.
  • Pousser à la radicalisation des syndicats : Travailler avec les syndicats les plus contestataires pour exiger l’élargissement des entreprises concernées par l’autogestion, en plaçant la pression sur le PEV et ses alliés modérés.
4. Les minorités. Nos alliés, nos instruments :

Le CCC a obtenu l’introduction d’un moratoire sur le droit des minorités dans l’accord électoral, un point faible du PEV qui avait totalement négligé cet aspect lors de la précédente campagne.

C’est un levier crucial pour fragiliser le PEV et mobiliser des bases nouvelles en faveur du communalisme.

Tactiques à adopter :
  • Faire du CCC le principal défenseur des droits des minorités : En adoptant une position plus avancée que le PEV, les communalistes peuvent capturer un électorat sensible à ces questions et présenter les eurycommunistes comme trop rigides et insensibles à ces enjeux.
  • Utiliser la cause des minorités pour affaiblir l’image autoritaire du PEV : Contrairement aux eurycommunistes, le CCC peut se poser en force progressiste et inclusive, exploitant les contradictions entre les dogmes autoritaires du loduarisme et les besoins réels des minorités ethniques et sociales.
  • Faire pression pour un élargissement des réformes : Si le PEV a accepté du bout des lèvres certaines avancées sur le droit des minorités, le CCC doit forcer le débat et créer une dynamique de radicalisation progressive des revendications.

5. Définir le futur du cartel : une montée en puissance du communalisme ?

L’objectif du CCC ne doit pas être de rester un partenaire secondaire, mais de structurer une montée en puissance permettant, à terme, de prendre l’ascendant sur le PEV et d’imposer le communalisme comme la seule alternative viable.

Phase 1 : Se renforcer dans l’alliance
  • Consolider la présence électorale du CCC grâce à la visibilité offerte par l’accord.
  • Imposer l’autogestion comme une réalité indiscutable.
  • Multiplier les cellules militantes indépendantes, hors du cadre du PEV.

Phase 2 : Détacher une partie de l’électorat du PEV
  • Exploiter les divisions entre l’aile dure du PEV et ses modérés.
  • Renforcer l’indépendance du CCC dans le front populaire.
  • Prendre l’ascendant dans les milieux syndicaux et associatifs.

Phase 3 : S’imposer comme la force dominante de la gauche
  • Présenter une alternative crédible au PEV en prenant l’initiative des futures négociations électorales.
  • Se préparer à un affrontement direct avec l’appareil du PEV en cas d’échec du programme commun.

L’accord électoral, tel qu’il est formulé, semble à première vue largement favorable au PEV. Mais en exploitant les contradictions internes des eurycommunistes, en imposant l’autogestion comme un processus irréversible et en capturant de nouveaux segments électoraux, le CCC peut transformer cette coalition en une arme de conquête qui, à terme, pourrait faire du communalisme la force politique dominante de la gauche velsnienne.


XI. Assurer la stabilité du cartel : éviter l'implosion et construire une coalition durable :

Si la stratégie communaliste repose sur une montée en puissance progressive au sein de l’alliance avec le PEV et le SDB, une rupture prématurée ou une déstabilisation brutale de la coalition pourrait anéantir les gains politiques obtenus. Une confrontation frontale trop rapide avec le PEV et ses instances modérées risquerait de précipiter l’éclatement du front populaire, laissant le CCC isolé et vulnérable.
L’objectif n’est donc pas de renverser immédiatement l’équilibre des forces, mais de renforcer progressivement la position du communalisme tout en garantissant une coopération à long terme avec le PEV et les modérés de gauche.

1. L'art de la négociation continue :

Une alliance large repose sur des compromis. Pour éviter que les tensions internes ne dégénèrent en rupture, le CCC doit :
  • Établir un cadre de dialogue structuré : Mettre en place des instances de négociation régulières entre le CCC, le PEV et le SDB pour prévenir les conflits avant qu’ils n’éclatent.
  • Jouer un rôle de médiateur entre les factions internes du PEV : En se plaçant comme un pont entre les ailes radicales et modérées, le CCC peut s’assurer d’être perçu comme un allié indispensable et non comme une force opportuniste cherchant à diviser.
  • Offrir des garanties politiques aux modérés : Plutôt que de prôner un changement brutal, proposer des évolutions graduelles du programme pour éviter les paniques internes au sein du PEV et rassurer les figures social-démocrates du SDB.

Mesures concrètes à adopter :

  • Créer un conseil de coordination permanent entre les trois formations pour désamorcer les tensions et gérer les désaccords.
  • Éviter les attaques publiques contre le PEV et ses modérés, et privilégier les discussions internes pour exprimer les divergences.
  • Laisser le PEV "sauver la face" en lui attribuant certains succès, tout en consolidant la progression des idées communalistes dans les faits.
2. Ne pas inquiéter nos camarades et amis du PEV :

L’objectif du CCC est d’étendre son influence sans provoquer une réaction hostile du PEV. Pour cela, il faut :
  • Adopter un discours de loyauté stratégique : Affirmer publiquement que le CCC est engagé dans la réussite du front populaire et dans la conquête du pouvoir avec le PEV, tout en insistant discrètement sur la nécessité d’une transition plus démocratique et décentralisée.
  • Ne pas exiger de changements trop rapides : Laisser les avancées communalistes se renforcer progressivement, en évitant de les imposer de manière trop abrupte aux cadres eurycommunistes.
  • Offrir des victoires symboliques aux modérés : Permettre aux figures du PEV de revendiquer certains succès de l’alliance, tout en poussant subtilement l’agenda communaliste en arrière-plan.

Mesures concrètes à adopter :

  • Mettre en avant des figures charismatiques communalistes dans la coalition, mais sans provoquer de sentiment d’OPA hostile contre le PEV.
  • Soutenir officiellement le leadership de Marcos, tout en favorisant discrètement une évolution interne du PEV vers une approche plus autogestionnaire.
  • Proposer des compromis progressifs sur l’autogestion, en évitant de l’imposer immédiatement à grande échelle pour ne pas heurter les factions prudentes du PEV.

3. L'unité internationale, cette grande idée :

L’un des points d’orgueil du PEV est son engagement international, notamment au sein de l’UICS et son soutien aux luttes anti-impérialistes. Certains eurycommunistes pourraient voir le communalisme comme une menace s’il est perçu comme un projet trop autonome et détaché de la lutte socialiste mondiale.

Le CCC doit donc intelligemment exploiter cette dynamique en se montrant comme un allié fiable sur le plan international, notamment en :

  • Soutenant activement les engagements du PEV à l’UICS.
  • Participant aux campagnes de solidarité avec les luttes sociales internationales pour ne pas apparaître comme une force uniquement focalisée sur les questions internes.
  • Utilisant le prestige culturel kah-tanais pour renforcer la position du CCC au sein du camp socialiste mondial, sans froisser les ambitions eurycommunistes.

Mesures concrètes à adopter :

  • Soutenir publiquement les positions du PEV sur la scène internationale, tout en y injectant progressivement une lecture communaliste.
  • Utiliser le soft power kah-tanais pour valoriser l’image de la gauche velsnienne à l’international, consolidant ainsi l’alliance.
  • Ne pas chercher à concurrencer directement le PEV sur la question internationale, mais plutôt apparaître comme un partenaire stratégique.

4. Consolider le rapport de force en étendant l'influence du CCC dans les structures communes :

Même si le PEV domine encore l’alliance numériquement, il est possible de renforcer l’influence du CCC en investissant progressivement les espaces politiques, syndicaux et médiatiques communs.

L’objectif est d’infiltrer et de structurer une base solide à l’intérieur du front populaire, sans provoquer une réaction défensive du PEV.
Tactiques à adopter :

  • Se rendre indispensable dans l’appareil de campagne : Les communalistes doivent prendre en charge les segments les plus dynamiques du travail militant, notamment les campagnes numériques et l’organisation locale.
  • S’implanter dans les syndicats et les associations populaires : Plutôt que d’affronter directement le PEV sur le terrain électoral, renforcer l’implantation du CCC dans les mouvements sociaux, de manière à peser indirectement sur la ligne politique du front populaire.
  • Assurer une montée en puissance médiatique discrète : Utiliser les canaux de communication du front populaire pour diffuser des éléments de langage communalistes, sans afficher de rupture brutale avec le PEV.

Mesures concrètes à adopter :

  • Placer des cadres communalistes dans les commissions électorales et logistiques du front populaire.
  • Diriger les mobilisations de terrain et organiser les événements publics du front populaire, pour en contrôler progressivement la dynamique.
  • Utiliser les médias proches du Cartel pour imposer subtilement des éléments du discours communaliste.

5. Préparer une transition en douceur :

Loin d’être une alliance de circonstance, le CCC doit voir cet accord électoral comme un premier pas vers une transformation progressive de la gauche velsnienne.

L’objectif est d’éviter toute scission prématurée, tout en s’assurant que les futures échéances électorales profitent de plus en plus aux communalistes.
Plan stratégique à moyen terme :

  • Stabiliser la position du CCC dans l’alliance, renforcer ses réseaux et se rendre indispensable.
  • Peser plus fortement sur l’orientation idéologique du front populaire, en préparant une révision du programme qui favorise l’autogestion.
  • Se positionner pour un rapport de force équilibré, voire favorable au CCC dans la coalition, en visant une représentation plus forte au sein de la liste commune.
1453
"Vous vous trouvez actuellement dans une zone de pêche interdite, merci de regagner une zone non réglementée"

patrouilleur achosien

Depuis la décision du gouvernement achosien de mettre en place des zones de chasse à la baleine réservées au pêcheur achosien, les navires velsnien n'avaient cessé d'essayer d'y pénétrer. Ainsi, il était devenu courant pour le Capitaine Elis Keelan d'avoir à escorter les baleiniers occitans loin des eaux achosienne. "Combien de temps cette mascarade durera-t-elle encore ?" Se demande-t-il chaque jour. En effet, une grande lassitude avait pris place au sein des forces armées achosienne, agacées par leur voisin du Nord qui ne cesse de repousser chaque jour un peu plus la limite de l'acceptable, obligeant inlassablement le gouvernement à déployer des troupes. Pour beaucoup d'officiers d'ailleurs, Velsna était perçu comme une tumeur dont il faudrait se débarrasser. Mais, tous conscients de la puissance militaire de ces voisins, aucun n'aurait jamais envisagé la déclaration de guerre.
La frustration se mêlait de ce fait à la lassitude, une frustration vis-à-vis du gouvernement achosien cette fois. L'armée de la république était faible, la plus faible de toute l'île celtique, et le gouvernement ne semble pas vraiment essayer de résoudre ce problème. Ainsi, plusieurs membres des forces armées avaient commencé doucement mais gentiment à faire remonter à la Tribune, l'organisme politique Achosien en charge de l'armée, la volonté d'un réarmement de la République pour enfin ne plus se sentir menacés face à Velsna. Le Capitaine Keelan lui-même avait signé la demande officielle, et espérait comme tous les autres qu'elle aboutisse.
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Vibrance
Vibrations d’une société en mouvement

07/11/2015L’Art Kah-tanais à l’International : Expositions et Réceptions

The Double Negative » In Pictures: The 56th Venice Biennale


Au fil des décennies, l’art kah-tanais s’est taillé une place singulière sur la scène internationale. Déroutant, subversif, intense, il fascine autant qu’il déstabilise. Ce qui, autrefois, n’était perçu que comme une anomalie culturelle née des turbulences révolutionnaires de l’Union, est désormais célébré comme un phénomène esthétique à part entière, marquant de son empreinte galeries, biennales et collections muséales du monde entier.

Récemment, plusieurs expositions majeures ont mis en lumière cette vitalité artistique unique, révélant non seulement la diversité des pratiques contemporaines kah-tanaises, mais aussi la façon dont elles sont perçues à l’étranger.



"Horizons Communaux" à Pembertøn

Le Musée d’Art Contemporain de Pembertøn, haut lieu de la scène artistique mondiale, a consacré l’année 2014 à l’exploration des nouvelles pratiques artistiques issues du Grand Kah avec l’exposition "Horizons Communaux", une rétrospective monumentale de l’art kah-tanais des trente dernières années. D’une ampleur inédite, l’exposition a rassemblé plus de 150 artistes, mêlant installations monumentales, fresques urbaines, performances radicales et sculptures organiques issues des écoles expérimentales de Chan Chinu et Heon-Kuang.


  • "La Fresque Invisible" de Mayeli Xochimeca : une immense peinture murale appliquée à l’encre photosensible, dont les motifs n’apparaissent qu’en fonction de la lumière et du positionnement du spectateur.
  • "Dix Mille Voix", une installation sonore interactive de Lisandro Tzuné mettant en résonance des archives vocales issues des radios communautaires kah-tanaises. Un chœur spectral où se mêlent discours militants, témoignages du quotidien et chants de fête.
  • "Survivances", un projet collectif réunissant plusieurs sculpteurs qui ont récupéré des débris industriels pour composer d’étranges architectures fractales, évoquant à la fois l’effondrement et la reconstruction perpétuelle.




La percée de l'École du Rythme en Eurysie

Dans un tout autre registre, l’avant-garde kah-tanaise a récemment conquis un nouveau territoire : les festivals d’art immersif. En Eurysie, le célèbre festival "Luminarium", dédié aux expériences multisensorielles, a consacré un pavillon entier aux artistes de l’École du Rythme, ce mouvement mêlant musique, peinture cinétique et performance corporelle qui connaît une ascension fulgurante depuis les premières expérimentation de Jeremy Poulain en 2001.

La star incontestée de cette édition ? Nahuat Xilotl, un plasticien et musicien dont les œuvres oscillent entre le digital et l’organique, entre le son et la couleur. Sa pièce maîtresse, "Flux-Peaux", projette sur d’immenses voiles de soie des compositions géométriques générées en direct par l’intensité sonore des percussions jouées en temps réel.



L’artisanat kah-tanais à l’honneur au Nazum

Si l’art contemporain kah-tanais défie souvent les cadres établis, son artisanat, lui, cultive une approche plus enracinée, mais non moins innovante. Au Nazum, l’exposition "Les Mille Masques", organisée par le Musée National des Arts Populaires, a fait le tour des musées du continent mis en lumière l’extraordinaire diversité des traditions masquées du Grand Kah.

  • Les masques rituels Nahualtèques, sculptés en bois de teinte sombre, parfois incrustés de jade et d’obsidienne.
  • Les masques urbains "hybrides", nés dans les milieux underground de la Cité des Anges, intégrant matériaux de récupération, métal, verre teinté et circuits électroniques détournés en motifs lumineux.
  • Les masques textiles des collectifs féminins de Mahuilta, brodés à la main et porteurs de messages poétiques ou personnels.




Quelle place pour l’art kah-tanais demain ?

Les expositions et festivals récents confirment l’impact croissant de l’art kah-tanais sur la scène mondiale. Plusieurs tendances semblent se dégager pour l’avenir :

  • L’interdisciplinarité : l’abolition des frontières entre arts plastiques, musique, performance et installation interactive.
  • La réinterprétation du patrimoine : l’artisanat et les traditions revisités dans une approche contemporaine.
  • La déconstruction du rapport au spectateur : des œuvres de plus en plus immersives et participatives.


Avec de nombreuses expositions en préparation pour 2015 – notamment une rétrospective sur les surréalistes kah-tanais à l’Académie des Beaux-Arts de Velzna – il ne fait aucun doute que l’Union continuera d’être une force artistique à part.
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NK-News
Numéro 4 du 05/12/2015
Sortie à Velsna et dans toute l'Eurysie d'un nouveau livre sur l'Histoire, les avis sont partagés

Il y a de cela quelques semaines à peine, une maison d'éditions velsnienne a sorti un livre traitant en apparence simplement de l'Histoire de la région, mais cachant selon certains "une propagande honteuse" :

« Grande Histoire de l'Eurysie récente : Envahisseurs des rochers de Nouvelle Kintan (qui écorche déjà le nom de notre presqu'île rien que de part son titre) est une véritable injure à l'Akaltie et à nos ancêtres qui se sont installés sur le rocher ! nous confie une critique littéraire. Le livre les dépeint comme des monstres assoiffés de sang, débarquant en Eurysie pour envahir le continent, comme si ce n'était pas le cas des eurysiens.
Les colons akaltiens n'ont pas tué la moindre personne en s'installant ici, le rocher était pratiquement vide. Les seules peuplades importantes de la région étaient les Naajaats du Territoire de la Reine Mareau (rattaché à la principauté de Saint-Alban), et ce sont des nomades qui étaient rarement de passage sur la presqu'île. Ils vivaient (et vivent toujours) plutôt dans les plaines plates, plus à l'intérieur des terres, qu'autour de l'actuelle Nouvelle-Kintan et ses reliefs très inégaux. Leurs incursions ici étaient donc relativement peu courantes. Il y avait bien également des pêcheurs qui utilisaient le rocher comme point d'attache durant l'été, mais ce n'étaient là aussi pas des habitants permanents. Ils venaient de pays de la côte ouest et ne restaient pas pendant l'hiver.
Certains n'ont choisi de s'implanter définitivement ici que lorsque la cité-État s'était bien installée, pour commercer avec la ville et disposer de bâtiments plus solides et chauds pour passer l'hiver que leurs cabanes en bois. Une fois de plus, il n'y a donc pas eu de violences lors de l'installation de la cité.
»

Certains passants interrogés dans la rue ont un avis complètement différent :

« Je pense que ce livre, même s'il est peut-être un peu orienté politiquement à en croire certains, a tout de même un grand fond de vérité historique. Les akaltiens n'avaient pas à s'implanter ici, ces terres reviennent aux eurysiens de droit ! D'après ce qu'on nous enseigne à l'école, ils n'ont jamais été colonisés en plus, ils n'ont donc rien à dire à ce sujet. »

L'opinion de la majorité des lecteurs à la Nouvelle-Kintan reste néanmoins que ce livre ne contient pratiquement pas de vérités historiques, mais uniquement des mensonges destinés à faire monter les mouvements anti-néokintanistes.
2000
press
La "République" de Velsna, ou comment la démocratie à été supplantée par un régime oligarchique et militariste

15/12/15

Velsna, par le passé phare de la démocratie, semble être à l'heure actuelle l'ombre d'elle-même. Instable depuis de nombreuses années, le pays avait fini par imploser dans une guerre civile, véritable bain de sang qui n'avait, au final, abouti à aucun changement majeur dans la société velnsienne. Velsna pourrit de l'intérieur, qu'on se le dise. Contrôlée depuis longtemps par son élite, la politique velsnienne est pourrie jusqu'à la moelle mais continue de tenir des "élections" qui, soyons claires, autant de suspense que les présidentielles loduariennes. En soi, il est presque devenu incohérent d'appeler la Grande République de Velsna "République" dans le régime est corrompu. Le pire dans tout ça, c'est la complaisance du gouvernement en place qui ose critiquer le monde, quand dans les rues les plus pauvres meurent de faim, que les personnes aux situations les plus précaires ont du mal à accéder aux soins. Les oligarques vénitiens, eux, festoient et se jouent du pays, préférant aller faire la guerre au bout du monde ou alors tenter du mieux qu'ils peuvent d'essayer de récupérer leur empire colonial. La politique néo-coloniale velsnienne d'ailleurs, peut à elle seule être mise pleinement en ca en cause dans les rapports diplomatiques désastreux entre Achos et Velsna. Cherchant tant bien que d'écraser la culture chaosienne en achosie du Nord, les velsniens s'abreuvent de propagandes racistes et xénophobes, décrivant le peuple achosiens comme inférieur alors même qu'il prône l'égalité des hommes entre eux. Pour renforcer cette idée, ils n'ont d'ailleurs pas hésité à mobiliser une armée forte de 10 000 hommes par peur du soulèvement de la population. L'excuse de l'AIAN a évidemment été avancée, mais on ne mobilise pas une armée de guerre pour de la lutte anti-terroriste. Les velsniens ont peur, se plaçant comme les victimes de cette histoire. Il suffirait pourtant au gouvernement velsnien de faire preuve de bonne foi, et de cesser cette ridiculisation du peuple acholies pour que, enfin, la population d'origine achosienne tolère leur présence. Sans ça, l'Achosie du Nord risque de flamber d'ici peu.

Un article de Elin Llewellyn, journaliste pour Y Llais Achosiaidd
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  • Mérité !
Carnavale fait pendre une centaine de mercenaires velsniens pour concurrence illégale avec les compagnie militaires privées locales.
  • Equitable !
Nouvelle législation sur les droits d'auteurs : il est désormais obligatoire de déclarer ses chansons paillardes à la SALEM (Société des auteurs, liseurs et éditeurs de musique) dans la semaine qui suit la beuverie.
  • Curieux !
Carnavale fait publiquement commander deux études, l'une sur la distance Velsna-Carnavale, l'autre sur la portée moyenne de son arsenal de missiles. Aucun lien entre les deux, assurent les Industries Obéron.
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Lettre manuscrite à l'attention de Pietro Genovese

Señor Genovese,

Je m’adresse à vous, homme à homme. Considérez cette lettre comme un échange privé, quelque chose qui ne doit rester qu’entre vous et moi. Permettez-moi de me présenter. Je suis Raúl Cárdenas Montoya, mais Raúl Montoya fera bien l’affaire. Court et efficace, comme j’aime que les choses soient. Je viens de Caribeña, une terre belle mais gangrenée par des hommes félons qui prétendent diriger au nom du peuple tout en laissant crever leurs enfants, leurs femmes et leurs vieillards. Moi, je n’ai ni le temps pour leurs mensonges ni la patience pour leurs faux espoirs.

Ces politiciens de pacotille, ces socialistes de salons avec leurs discours faits pour tromper l’idiot, je les ai observés assez longtemps pour comprendre leur jeu. Pendant qu’ils paradent dans la capitale, se jetant dans les plaisirs de la nuit et respirant leurs airs de condescendance, nous, les hommes du vrai monde, sommes occupés à bâtir. Nous créons, Señor Genovese. Nous faisons. Nous soutenons.

C’est là que vous, et moi, nos chemins pourraient se croiser. J’ai entendu parler de vous. De votre combat là-bas, en Sylva, et de votre appel contre l’hypocrisie du racisme que vous subissez. J’ai également entendu dire que vous avez tendu la main à certains des miens. Oui, des agriculteurs – des vrais travailleurs – qui font grandir la feuille de coca dans les terres du Sylva. Ces hommes et leurs familles, ils méritent mieux que l’oubli. Et vous, il paraît que vous les aidez. Que vous leur apportez ce qu’il faut pour s’établir. Si c’est vrai – et je crois que ça l’est – alors vous êtes un homme que je peux respecter.

Mais respect, Señor Genovese, ne s’offre pas à la légère. Il se mérite, et il s’entretient. Et c’est pourquoi je crois que nous pourrions parler, vous et moi. Vous êtes un homme intelligent, familier des affaires et des opportunités d’un marché que beaucoup ne comprennent pas. Moi, je ne fais pas dans les demi-mesures. À Caribeña, ils peuvent croire qu’ils contrôlent tout. Mais le marché noir, lui, ne connaît pas de frontières, ni de maîtres. Il est libre parce que nous le faisons vivre.

J’ai un projet en tête. Une idée qui servirait votre cause et la mienne. Une idée qui apporterait quelque chose à vos affaires et consoliderait les miennes. Vous voyez, Señor Genovese, je ne fais rien à moitié. Quand je bouge, c’est pour que ça serve, et que ça dure. Si vous êtes prêt, nous pourrions nous asseoir et parler. Croyez-moi, cela pourrait être grand.

Je vous laisse méditer là-dessus.

Con respeto,
Raúl Montoya
119
La Catholagne requiert du courage pour se réformer :

Ne soyez pas un catholâche !
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Prefereto


Vive Justin 1er notre futur Pape !
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Sécurité nationale | Affaires étrangères | Justice | Politique intérieure


Velsna, la menace qui n'existe pas

Lors de la récente publication de l'Evaluation annuelle des menaces pour l'année 2016, le Service Permanent d'Intelligence Extérieure a, à la dernière minute, supprimé de sa publication la mention de Velsna comme menace à la souveraineté, sur demande de la Première ministre.
7 MARS 2016
Le 22 février dernier, le Service Permanent d'Intelligence Extérieure, SPIE, publiait en interne, au près d'une poignée de ministères et de services concernés, une longue note annuelle appelée "Evaluation annuelle des menaces pour l'année 2016". Cette note, classifiée, est aussi accompagnée d'un volet public, bien plus restreint et ne contenant aucune information classifiée. Comme depuis plusieurs années, la Loduarie Communiste figure à la première place de la première catégorie, "menace à la souveraineté". Cette catégorie se définit par l'existence d'une menace pesant directement sur l'intégrité territoriale et la souveraineté de la République Fédérale ou de territoires faisant partis des intérêts vitaux de la République. Les autres catégories, "menace régionale" et "Etat perturbateur", se concentrent sur des Etats menaçant des stabilités régionales sans influence directe sur un territoire fédéral, ainsi que sur des Etats agitateurs et potentiellement prochainement menaçant.

Alors que la première catégorie comprend notamment la Loduarie Communiste et la Rimaurie, et que l'Illirée a fait une entrée surprise et rapide au rang d'Etat perturbateur, Velsna a elle été tout simplement supprimée du document et toute mention du pays retiré à quelques jours de la publication d'après plusieurs officiels. Non pas simple Etat perturbateur ou même menace régionale, la Grande République devait initialement être classifiée aux cotés de la Loduarie et de la Rimaurie comme menace à la souveraineté envers Tanska. Une décision stoppée nette, sur décision de la Première ministre.

La décision de l'inclusion initiale de Velsna reste encore cachée sous un voile opaque. L'Evaluation annuelle des menaces, ou EAM, est publiée chaque année, en mars, par le SPIE. La rédaction débute en novembre sur les données accumulées par les services ainsi que plusieurs ministères et les projections et prospectives pour l'année à venir. Le choix des pays et leur classification est introduite en octobre, lors d'une réunion interministérielle, et est ensuite sujette à de possibles réévaluation. Aucune information ne nous a été transmise sur la date à laquelle Velsna aurait pu être introduite, seulement sur son retrait.

Le document en lui-même, que le Sea Street Journal a pu lire, malheureusement sans avoir de copie, est bien plus long que ne l'est la note pour la Loduarie, et fait le double de celle pour la Rimaurie. Elle présente la Grande République comme un Etat marchand largement corrompu mais surtout extrêmement militariste et militarisée avec un équiement et un budget militaire surpassant largement les besoins de sa seule défense.

Notamment, la note compare deux Etats relativement similaire, l'Empire Listonien et la Sérénissime République de Fortuna, en mettant en parallèle les capacités militaires actuelles, à venir, les budgets de la défense officiels et réels ainsi que les dépendances envers les routes commerciales, notamment coloniales. Alors que Fortuna est considérée comme "largement plus dépendante" des routes commerciales et de sa flotte navale que Velsna pour l'assurance de la sécurité de ses territoires ultra-marins et coloniaux, ainsi que pour les routes commerciales, elle dispose d'un budget miliaire "inférieur officiellement, et très inférieur dans la réalité", et de capacités bien moindres. Velsna, qui compte 10 fois moins d'habitant que Fortuna ainsi qu'un empire colonial bien plus restreint, dépense officiellement deux fois plus que Fortuna, compte une force navale déjà plus importante et des prédictions navales la aussi bien supérieures.

Alors que Fortuna ne juge pas sa sécurité directement menacée et son commerce atteint par la piraterie ou les déstabilisations régionales, Velsna justifie en permanence ces achats par le sentiment d'insécurité envers son territoire et son commerce, sans que ce dernier n'ait été atteint ces dernières années à l'exception de la guerre civile, provoquée en interne juge la note.

Un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères et des Droits humains rencontré en marge d'une conférence poursuit "en réalité Velsna est une menace pour la démocratie bien plus sérieuse que ne l'a jamais été la Loduarie." Des mots qui se retrouvaient dans la note. Velsna, en discutant à la fois avec les régimes communistes mais aussi avec les régimes fascistes ne disposent d'aucune norme morale avance le rapport, la rendant parfaitement incompatible avec toute forme de Démocratie, et donc de compréhension des valeurs tanskiennes avance le rapport. Ainsi, si il est possible de discuter voir d s'entendre avec la Loduarie sur des questions de droits humains dans certains régimes, cela n l'est pas vec Velsna qui, de plus, s'allie avec ces régimes. L'officiel poursuit en rebondissant sur la Ligue de Velcal, "instrument de colonisation moderne par excellence". Difficile d'évaluer si il s'agit la d'une posture du ministère ou simplement d'un haut fonctionnaire partageant son opinion. Aucune posture publique ne va dans le sens d'une considération de Velsna comme une menace supérieure par rapport à la Loduarie.

Mais la - longue - note, va plus loin encore. Partant du postulat d'un système politique corrompu, en particulier dans la recherche du pouvoir et le possible achat de votes, elle note que l'industrie militaire, les soldats professionnels et de manière général l'entièreté du secteur de la défense prend une place de plus en plus croissante dans la politique velesnienne. Si officiellement, le budget de la défense n'est que de 114 milliards, le 3e mondiale, il serait en réalité plus élevé. Sur l'année 2015, il ne serait pas de 110 milliards comme le gouvernement l'annonce mais entre 116 et 122 milliards d'après la Direction économique du SPIE. Pour l'année 2016, alors que les projections estiment un budget à 130 milliards officiellement d'ici à la fin de l'année, il serait déjà, actuellement, de l'ordre de 145 milliards et atteindrait au moins les 160 milliards sur l'année avec certaines trajectoires jugées "peu crédibles" atteignant les 200 milliards.

La méthode de calcul n'a pas été diffusée par la Direction économique du service, mais d'après nos informations elle reposerait principalement sur l'estimation de l'externalisation de l'appareil militaire velsnien. Une estimation à 160 milliards, jugée "très crédible" et probablement "minimaliste" selon plusieurs analyses du SPIE, placerait Velsna comme premier budget militaire mondial, loin devant Alguarena et les Communes Unies du Grand Lah, le tout pour un pays de 8,8 millions d'habitants (contre 56 et 78) qui, officiellement, ne poursuit qu'une politique étrangère basée sur le commerce. Un tel budget placerait par ailleurs au minimum les dépenses militaires a plus de 10% du PIB.

Le système politique encourageant la classe dirigeante à la prise de risque initialement économique et commerciale pour atteindre le pouvoir se trouve ainsi engrené dans une quête de prise de risque militaire. La place croissante de l'armée dans la société civile, dans l'économie et dans l'industrie, au-delà de la militarisation accrue de la société velsnienne, pousse considérablement à la prise d'initiatives militaires dans le seul but d'accroître son capital politique interne, tout en justifiant l'extravagance des dépenses pour le pays estime la note.

Selon celle-ci et plusieurs analystes, cela rend l'Etat et sa politique étrangère "profondément instable, mais surtout particulièrement dangereuse". A l'inverse, la politique Loduarienne connait ses limites militaires et agit de manière finalement mesurée après une montée rapide des tensions lors des crises. L'absence de concurrence interne en Loduarie permettant au dirigeant de reculer en cas de crise sans coût politique interne, action "peu probable" et "couteuse politiquement" en Velsna selon un officiel tanskien à l'OND. Celui-ci ajoute "tout, dans le système Velsnien, pousse à la recherche d'une victoire politique pour accroitre son pouvoir. Or, quand l'armée prend de la place, la victoire politique devient militaire."

A cela, le ministère de la Défense nationale ainsi que la Direction militaire du SPIE ajoutent que l'armée velsnienne est gouvernée par un commandement profondément "incompétent, ignorant des affaires militaires et stratégiques et principalement concentré sur la recherche du pouvoir en interne." Outre l'achat d'équipements sur étagères à chaque battement d'aile d'un papillon dans les tréfonds du Nazum, les analystes du ministère pointent l'incohérence de l'armée velsnienne, des manques mais surtout une structure basée sur des commandants ayant fait leurs premières armes dans les colonies, notamment en Achosie, et protégé par des mercenaires. La note mentionne ainsi notamment l'absence élevée de contrôle sur les hommes et leurs actions envers les civils et une incompétence générale du haut commandement compensé par l'immense somme d'argent dépensé pour le matériel. "La moindre unité militaire velsnienne repose sur du matériel indigène dont on ne peut exclure les effets de la corruption, des navires kah tanais, de l'artillerie raskenoise, des blindés alguarenos et des citoyens attirés par l'argent et la gloire plus que par le service en lui-même."

Le sentiment de menace permanente qui pèse sur le régime est vu comme étant une justification des achats militaires. Un membre du cabinet de la ministre de la Défense reconnaissait ainsi que "tout sert de justification à l'achat compulsif d'armement pour permettre aux dirigeants d'accroitre leur capital politique basé sur la chose militaire. Un navire de pêche au Nazum justifie un destroyer, un avion teylais qui décolle justifie l'achat de chasseurs, une grenade désencerclante dans une manifestation en Aleucie suffit à l'achat d'artillerie."

Enfin, la réaction Velsnienne à la crise en Illirée a profondément choqué le gouvernement Tanskien ont reconnu tous nos interlocuteurs. En quelques minutes, Velsna a déployé plus de 100 appareils dans les airs quand Tanska n'a fait que mettre les siens en alerte. "On ne fait pas décoller 100 appareils pour le commerce quand celui-ci n'est pas menacé", invoquait un député fédéral. Selon cet élu, présent à des réunions du Congrès Fédéral, la réaction velsnienne illustre plusieurs éléments: la paranoïa des acteurs politique, leur volonté de justifier les dépenses à chaque instant mais aussi envoyer un message clair aux Tanskiens. Il ajoute que personne dans le gouvernement n'a cru un mot de la justification officielle envoyée par les autorités velsniennes. Un ministre aurait qualifié cette réaction d'humiliante si elle n'était pas menaçante. L'ingérence dans la question Illérienne, en plus de l'alliance avec la Rimaurie a, pour plusieurs élus, scellé le cerceuil de l'hypothétique amitié avec Velsna. Un membre du gouvernement commentait ainsi "Nous n'avons jamais rien fait à l'encontre de Velsna. Nous avons fait décoller au maximum quelques drones lors de leur guerre civil pour surveiller au loin. Eux, ils s'allient à un régime fasciste sur notre nord, ils font décoller 100 appareils à nos frontières et maintenant ils veulent déployer des troupes en Illirée. Si ce n'est pas un régime ouvertement hostile, sans raison envers nous, je ne sais pas ce que c'est". Impossible d'avoir un commentaire de la Première ministre. Néanmoins, plusieurs le reconnaissent, "il y a des désaccords" dans le gouvernement sur la marche à suivre face à l'hostilité de Velsna envers Tanska et envers l'OND. Un camp est favorable a reconnaitre publiquement que Velsna menace Tanska alors que Tanska "s'en fout de Velsna", pour citer un élu, d'autres tempèrent, et au milieu Jaka Lakkas arbitre, tant bien que mal.

C'est sans doute cette position d'arbitre qui a poussé la Première ministre a annulé la publication publique de la synthèse, et en privé de la très longue note classifiée auprès des services dédiés. La porte-parole du gouvernement, Anneli Huttunen, le reconnaissait à demi-mot lors d'une discussion de couloir : si des diplomates tanskiens peuvent faire confiance à des Loduariens, ne jamais croire un Velsnien semble être devenu la règle.

Côté industriel, alors qu'aucune politique officielle n'a été émise, plusieurs patrons reconnaissent aussi que "personne n'a envie d'aller investir en Velsna", en particulier du côté de l'industrie technologique et désormais spatiale. Un effet simple le prouve, selon le ministère de l'Economie et des Finances, les échanges commerciaux avec Velsna ont si peu augmentés ces dernières années qu'ils sont désormais plus élevés avec de très nombreux pays hors du continent, alors que Velsna représente la 3e économie mondiale.
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Quand une vidéo velsnienne lance une campagne contre l'alcoolisme

Elle a cumulé plusieurs dizaines milliers de vues en Tanska en seulement 48 heures. Une vidéo d'un certain Maro qui, face à la caméra, boit un litre et demi de Prosceo, alcool velsnien à base d'anis, avant de défier un tanskien de l'égaliser.

Après 48 heures, la vidéo disponible sur Tanska s'est désormais vu adjoindre une campagne de prévention du ministère de la Santé publique. D'une durée d'une trentaine de secondes, la vidéo du ministère alerte sur les risques de l'alcoolisme et sur ses conséquences comme "visible dans la vidéo que vous êtes sur le point de regarder". L'occasion de cette campagne de prévention a été déclenché alors que la vidéo était sur le point de devenir virale sur l'internet tanskien.

En parallèle, un internaute tanskien a aussi publié une autre vidéo montrant comment il était possible d'aisément mentir sur le contenu de la bouteille et de simuler cet alcoolisme.

"Vous voyez, il est parfaitement possible de se jouer de vue en quelques instants pour vous faire croire que c'est possible. Il m'est d'avis qu'il a mentis, mais ça ne regarde que moi."

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NK-News
Numéro 6 du 01/04/2016
À deux pas de la Nouvelle-Kintan, le plus grand champ de ruines d'Eurysie

Juste au sud de la presqu'île de la Nouvelle-Kintan, en traversant à peine quelques dizaines de kilomètres de mer, on peut apercevoir ce qui est certainement le plus grand champ de ruine d'Eurysie, et même du monde. Il s'agit d'un "pays", qui se fait appeler Velsna. Ses malheureux habitants vivent au milieu de bâtiments délabrés, délaissés par le gouvernement local qui n'a les moyens que pour s'occuper de son sénat et de ses tensions chroniques avec l'Achosie.

Pour obtenir des avis extérieurs, nous sommes allés dans les rues de la cité, et avons montré quelques clichés de villes velsniennes à des néo-kintanais. Voici les témoignages spontanés qu'ils nous ont donné :

« Ce... C'est sensé être habité là ? Un jour, il y a peut-être bien eu une maison. Mais aujourd'hui, je ne suis vraiment pas sûre... »

« Une vieille ville rhémienne qu'on a découvert y a pas longtemps ? Quoi, des gens vivent là ?! C'est inhumain un truc pareil. ca fait réfléchir sur la belle vie qu'on mène à la Nouvelle-Kintan. Au moins, ça sensibilise à la condition des pays pauvres. »

« C'est au Chandekolza ces baraques en bois ? Je vois pas trop où ça peut être sinon. »

-

Ceci était un poisson d'avril, destiné à répondre à un récent article bourré de fake news et de propagande contre notre belle cité. Cet article a été publié par un média velsnien, nommé "Quotidia". Il est évident, au vu du caractère complètement faux de l'article, que le gouvernement velsnien n'a pas exercé de contrôle de la véracité de sa presse. nous ne voulons pas encore faire discréditer le média Quotidia, mais si de nouveaux écrits aussi faux que celui-ci venaient à y sortir, sa réputation serait réellement entachée.
C'est pourquoi nous en appelons la Grande République de Velsna à montrer la vérité à ses citoyens, et à les sensibiliser plus fermement à la détection des fake news, qui font des ravages dans les sociétés actuelles. Il est malheureusement probable qu'après la diffusion de cet article diffamatoire, que de nombreux velsniens se fassent désormais une vision complètement fausse de la réalité qui est ici.
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Blague de Polk (10)


Un Polk somnole au soleil dans une clairière. Un Velsnien s'approche.

— Que faites vous donc là ? demande le Velsnien.
— Je fais la sieste en attendant que mes fruits tombent pour les récolter.
— Vous attendez qu'ils tombent mais vous êtes fou ? vous devriez les récolter directement dans l'arbre !
— Mais pourquoi faire ?
— Ainsi vous prendrez de l'avance sur vos concurrents.
— Mais pourquoi faire ?
— Ainsi vous dégagerez davantage de bénéfices.
— Mais pourquoi faire ?
— Ainsi vous pourrez salarier du personnel pour travailler à votre place, vous achèterez davantage de terres qui vous rapporteront encore plus de bénéfices et vous permettront de salarier encore plus de gens ce qui fera de vous le Polk le plus riche de la région !
— Mais pourquoi faire ? demande encore une fois le Polk.
— Mais enfin ! ainsi vous pourrez passer la journée à faire la sieste au soleil !


La morale : la morale de cette plaisanterie est que l’appât du gain éloigne des plaisirs simples de la vie.
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press
Les poèmes médiévaux achosiens ou l'autre facette des Guerres Celtiques
23/05/2016

Bien que souvent dénigré et minimisé par les velsniens, et ce même jusque dans les plus hautes sphères du gouvernement, les poèmes médiévaux achosiens ont laissé un impact prononcé sur la culture velsnienne, en particulier la Chanson d'Erwys, relatant les exploits du héros national dans sa campagne contre Velsna. Là où les velsniens ont la Grande Histoire des guerres celtiques par Lazziano Bertoldi di Canossa, les Achosiens eux ont une œuvre titanesque de presque 900 strophes écrite par plusieurs poètes différents en l'espace de 150 ans. Pierre de voûte de la société littéraire achosienne pendant presque un millénaire, encore étudié de nos jours par de nombreuses universités à travers le globe, cet ouvrage historique peut se vanter d'être l'un des plus longs poèmes du monde. Cette longueur est néanmoins due au style d'écriture, caractéristique de l'époque : un style très descriptif, très répétitif, insistant et embellissant le moindre détail. C'est ainsi que des groupes entiers de cinquante strophes sont dédiés à la simple description de l'armure d'Erwys, ou de celles de son armée.
Malheureusement, ce chef-d'œuvre, tout comme la poésie médiévale achosienne en générale, est de plus en plus oublié que ce soit par les achosiens, ou même par les velsniens d'origine achosienne. Pourtant, sans ce poème, il est fort à parier que seul l'ouvrage de Bertoldi eut survécu, laissant ainsi Velsna seule rédactrice de ce passage de l'histoire. Il est donc du devoir des futures générations de faire tout leur possible pour conserver cette clef de voûte de la culture haïtienne, en particulier face aux menaces qui pèsent sur celle-ci.

C'est ici un morceau recoupé, et issu d'une traduction moderne du poème qui est présenté :

Chanson d'Erwys :

Quand le vent souffla sur les vagues écumeuses,
Quand le Soleil amène sur nous sa douce chaleur,
Quand la terre nous donna mille récoltes,
Quand nous fûmes au plus haut de notre gloire.

Porté par ces mêmes vents, arrivent nos ennemis,
Réchauffés par ce même soleil, ils avancèrent sur nos plages,
Nourris par nos propres récoltes, ils conquirent notre terre,
Avide de sang, ils mirent fin à notre gloire.

Faibles, nous furent perdus,
Seuls, nous furent égaré,
Triste, nous fûmes vaincus,
Appauvris, nous furent affamés.

Mais, dans notre souffrance, nous furent sauvés,
Comme un seul homme, nous nous sommes relevés,
Derrière un chef, nous nous sommes regroupés,
Avec Erwys fils d'Arthur, nous irons guériller.

Au regard de feu perçant comme une flèche,
à l'épée scintillante et couverte de pierre,
à la puissance immense, égal au beuf,
à la tenacité grandiose, propres aux chefs de guerre.

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Au vêtement d'or et de bijoux,
Aux armes d'un fer plus solide que la montagne,
Au coursier si fiable qu'on eut cru un ange gardien,
Au sang si noble, qu'il pourrait être roi.

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En entendant les lamentations du peuple achosien
Ne pouvant retenir ses larmes
Il hurla vengeance aux cieux anciens,
Contre les velsniens, il pris les armes

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Un article d'Elin Llewellyn, journaliste pour Y Llais Achosiaidd
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