Posté le : 25 juin 2025 à 12:32:47
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Bureau des Affaires étrangères
Très chers homologues,
Dans ce siècle marqué par des incertitudes croissantes, alors que les tensions géopolitiques, les menaces transnationales ainsi que les ingérences extérieures et intérieures fragilisent notre continent, le moment est venu pour les nations d’Afarée de s’unir autour d’un pacte de stabilité, de souveraineté et de solidarité. C’est dans cet esprit que vous trouverez ci-joint le texte fondateur du Pacte Afaréen de Sécurité, mûrement réfléchi et adopté par Finejouri, l’Azur et l’Antegrad. Face aux défis actuels, l’Afarée doit montrer sa véritable force celle de l’unité, de la coopération et de la responsabilité collective. Nos trois nations vous invitent respectueusement à adopter ce texte et à rejoindre cette alliance défensive et fraternelle, pour construire ensemble un avenir plus sûr et plus souverain.
texte du traité
(explications non-incluses dans le texte final souhaité)
Pacte afaréen de sécurité
(le nom du traité est à convenir ensemble)
1. Charte des valeurs afaréennes
Ce premier point du traité vise à exprimer nos valeurs communes qui nous distinguent d'Etats "techniquement situés en Afarée", mais qui n'ont rien d'afaréen, comme Cramoisie, ou d'Etats qui ont des provinces afaréennes en leur sein, mais qui ne sont pas afaréens, comme Fortuna.)
1.1. Les valeurs afaréennes sont les valeurs qui unissent tous les peuples indigènes du continent afaréen, sans distinction d'ethnie, de religion ou d'idéologie politique. Est membre de droit de ce traité tout Etat dont le territoire souverain et la capitale politique, économique et militaire se trouve sur le continent afaréen, dont la langue officielle est une langue afaréenne, et qui a adopté le texte intégral de cette présente charte dans sa loi nationale.
1.2. Les valeurs afaréennes sont les suivantes ; (1) l'esprit de l'unité des peuples du continent et de leur indépendance ; (2) le désir de coopération, de concorde et de paix entre les peuples afaréens ; (3) le respect des spécificités nationales et des croyances religieuses de chaque peuple afaréen représenté par son Etat ; (4) le respect du droit universel des peuples à la prospérité, à la tranquillité et à la justice, en Afarée comme ailleurs ; (5) la consécration du droit souverain et inaliénable des peuples à déterminer la forme de leur existence politique ; (6) le rejet de l'impérialisme et du colonialisme ; (7) la décolonisation pleine et entière et la préservation contre les ingérences extérieures de tout le continent afaréen.
2. Principe de non-agression
Les Etats signataires s'engagent à ne pas recourir à des actions militaires hostiles les uns contre les autres et à privilégier la voie du dialogue, de la négociation et du droit pour régler les différends qui existeraient entre eux sur toutes les questions possibles.
3. Principe de solidarité afaréenne en matière diplomatique et de sécurité
Les Etats signataires s'engagent à se porter diplomatiquement et si nécessaire matériellement assistance en cas d'agression par un Etat extérieur.
(Les modalités de l'aide à apporter sont à débattre dans le Conseil Afaréen de Sécurité.)
4. Conseil Afaréen de Sécurité
Les Etats signataires s'associent en une instance de discussion et de prise de décision au sein du Conseil Afaréen de Sécurité. Cette instance doit être le lieu de l'expression des points de vue pour coordonner l'action des Etats signataires et réviser, s'il y a lieu de le faire, le présent traité. L'Etat coordinateur du C.A.S. veille au bon déroulement des débats et à leur concrétisation.
(C'est un simple groupe de discussion pour définir des positions communes, par exemple des communiqués diplomatiques communs ou des opérations militaires communes. Le coordinateur du CAS est un siège électif ou tournant ; son rôle n'est pas d'être le "chef", mais simplement d'organiser la discussion, de rédiger les textes communs signés par tous, et de s'assurer que les débats se passent bien. Il n'a aucun rôle symbolique distinct.)
L'exclusion d'un Etat du C.A.S. doit être votée à l'unanimité des autres membres, et ne saurait être que temporaire et conditionnée à des dispositions facilement évaluables.
(Le C.A.S. devrait être un groupe le plus large possible, même si certains Etats membres ont des relations compliquées. L'exclusion ne devrait donc pas être trop facile. Il faudrait des circonstances extrêmement grave qui créeraient l'unanimité de tous les autres membres contre lui pour qu'un Etat soit exclu. Comme c'est un Etat afaréen, il faut cependant que son exclusion soit temporaire et conditionnée, pour qu'il puisse réintégrer ensuite le conseil.)
Cordialement,
Représentants de l'Azur, de Finejouri et de l'Antegrad