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Relations internationales [Diplomatie] - Page 8

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MoFa Fujiwa


𝐂𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐃𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
16 Mars 2016

À Son Excellence Jamal al-Din al-Afaghani,
Ministre des Affaires étrangères,

Excellence,

C'est avec une attention toute particulière que le Conseil Shogunal a étudié votre éminente missive, témoignage éloquent d'une main tendue par-delà les étendues marines qui, loin de constituer une barrière entre nos civilisations, représentent plutôt les voies ancestrales de notre dialogue. Permettez-moi, tout d'abord, d'exprimer la profonde satisfaction du Conseil Shogunal face à cette initiative diplomatique émanant de votre auguste nation. Que l'Azur, malgré la distance qui sépare nos territoires, ait choisi d'établir ce pont de communication, révèle une vision éclairée des relations internationales que nous ne pouvons qu'honorer par une réciprocité de considération.

Le présent qui accompagnait votre communication – Smar, ce pur-sang issu des lignées les plus vénérables de la tradition équestre afaréenne – a suscité l'admiration unanime des connaisseurs de notre administration. Par une concordance providentielle, Sa Majesté l'Empereur Oden, dont l'intérêt pour l'art équestre transcende le simple divertissement, a manifesté le désir personnel de voir ce magnifique spécimen intégrer les écuries impériales. Nous y percevons un augure favorable pour nos relations naissantes, le symbole vivant d'une connexion qui dépasse le cadre strictement diplomatique pour toucher aux fondements culturels de nos nations respectives.

Concernant les questions substantielles évoquées dans votre communication, le Conseil Shogunal partage votre préoccupation quant à la persistance, en ce siècle de l'émancipation des peuples, d'arrangements territoriaux hérités d'une ère révolue. La présence listonienne à Macao, tout comme d'autres vestiges coloniaux qui parsèment le continent afaréen, constitue indéniablement une anomalie historique appelée à être reconsidérée à la lumière des principes contemporains d'autodétermination.

Le tragique incident du chalutier burujois a révélé, avec une acuité douloureuse, les tensions sous-jacentes qui résultent de ces configurations territoriales anachroniques. Dans ce contexte, soyez assuré que le Fujiwa demeure attaché aux processus de décolonisation intégrale, tant au Nazum qu'en Afarée, conformément à sa tradition de soutien aux mouvements d'émancipation nationale.

Toutefois, la sagesse qui guide notre politique étrangère nous enseigne que les transformations d'ordre historique requièrent une approche concertée, particulièrement lorsqu'elles concernent l'ensemble d'un continent. C'est pourquoi, tout en accueillant avec un intérêt marqué les perspectives de collaboration évoquées dans votre missive, le Conseil Shogunal tient à souligner que toute initiative substantielle concernant l'avenir territorial du Nazum nécessiterait inévitablement une consultation approfondie avec l'ensemble des nations nazumi.

Cette précaution ne diminue en rien notre enthousiasme à l'égard d'un approfondissement des relations bilatérales entre nos deux nations. C'est donc avec une satisfaction particulière que j'ai l'honneur de vous informer que le Shogun Ishida Shimura a personnellement exprimé son intention d'accepter votre invitation et de se rendre en personne sur le sol de l'Azur. Les domaines de coopération que vous avez judicieusement identifiés – maritime, commercial, diplomatique et culturel – constituent indéniablement un terrain fertile pour l'établissement de synergies mutuellement bénéfiques. Nos services diplomatiques se tiennent à votre entière disposition pour élaborer, dans les meilleurs délais, les modalités pratiques de cette visite historique. Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous indiquer les périodes qui s'accorderaient harmonieusement avec le calendrier cérémoniel de vos augustes institutions.

Veuillez agréer, Excellence, l'expression de ma considération la plus distinguée, ainsi que l'assurance du profond respect que les institutions du Fujiwa portent à votre éminente personne et, à travers vous, à l'ensemble de la nation azuréenne.

SUZUKI Yoshi,
Ministre des Affaires étrangères de l'État du Fujiwa.
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Némédie a écrit :
Ministère des affaires étrangères


Drapeau

Messieurs,

En mon nom personnel, ainsi qu’au du Roi de Némédie, et du peuple némédien, je vous adresse mes salutations respectueuses.

La Némédie, désireuse de renforcer les liens d’amitié, de dialogue et de coopération entre les deux États, vous fait savoir par la présente son souhait d’ouvrir une ambassade némédienne dans votre capitale, Agatharchidès, de même pour vous à Epidion.

Ce geste, emblématique et porteur d’avenir, constituerait une pièce maîtresse de l’édifice des relations bilatérales grâce à cette présence diplomatique on pourrait faire vivre, alimenter et étoffer les échanges culturels, scientifiques, commerciaux et politiques pour accéder à l’établissement d’un partenariat pérenne basé sur la confiance mutuelle et le respect du voisinage.

Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.


Philippos Adrastos
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie

Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016

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À destination de Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Azur


Votre Excellence,

Je vous remercie de vos paroles empreintes de respect et d’humanité, et je vous prie de croire que les cœurs endeuillés du peuple burujois ont trouvé, dans la bienveillance azuréenne, un baume aussi sincère que rare. La mémoire du Heiwana demeure vive dans l’esprit de notre nation, et je puis vous assurer que, si un monument venait à être érigé en sa mémoire, la présence de l’Ambassadrice d’Azur, Son Excellence Madame Malika bint Sawr al-Qasîmi, ainsi que celle de vos représentants, serait accueillie avec un honneur et une reconnaissance profonds. Ce geste incarnerait la résonance d’un deuil partagé, au-delà des mers et des frontières.

Vous évoquez avec une lucidité qui vous honore les incertitudes du moment. L’Empire Burujoa suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation, et reste animé d’un espoir sincère en la voie de la raison et du dialogue. Vous avez toute notre gratitude pour l’appui que vous offrez, avec discrétion et élégance, à la préservation de l’équilibre fragile qui unit les nations du monde.

Ces trois points que Votre Excellence souhaite à juste titre porter à notre attention, et que vous avez si clairement énoncés, appellent de notre part une écoute attentive et un examen empli de gravité. Permettez que j’y réponde selon l’ordre que vous avez vous-même établi.

Il est réconfortant de constater cette convergence entre l’Azur et le Burujoa sur le principe fondamental de la libre navigation. Il s’agit là, en effet, d’un droit qui ne saurait être altéré par les caprices de quelques nations bellicistes. À travers les siècles, les mers ont porté les peuples vers l’inconnu, ont tissé les liens du commerce, de l’échange et parfois même de la réconciliation. Que cette liberté soit défendue et codifiée dans une pierre juridique solide honore votre initiative, et nous y reconnaissons un écho profond à nos propres conceptions, l’Empire étant un farouche partisan de la tradition millénaire du droit écrit.

La mention que vous faites des pêcheurs, ces artisans de la mer souvent invisibles et pourtant essentiels à la subsistance de tant de communautés, m’émeut tout particulièrement. L’océan est un domaine vivant, non un territoire à posséder — et ceux qui y vivent ou en vivent doivent être protégés dans leur droit de jeter les filets, non repoussés par des logiques de domination. Sur ce point encore, nous nous retrouvons.

Il est vrai que la position du Burujoa, renforcée par des siècles de maîtrise navale, offre à notre Empire un sentiment de sécurité que d’autres, comme l’Azur, ne peuvent encore s’offrir sans compromis. Mais croyez bien que cette sécurité n’est jamais envisagée, dans notre philosophie, comme un droit à l’arrogance, ni comme un prétexte à l’indifférence. Elle nous impose au contraire un devoir de retenue, de discernement, et de solidarité envers ceux qui, comme vous, voguent sur des flots incertains avec courage et dignité.

La souveraineté des États côtiers sur les zones maritimes avoisinantes est une question qui ne saurait être balayée d’un revers de main au nom de la liberté absolue. Il y a là une ligne de crête subtile : entre liberté de circulation et respect des droits souverains, entre l’universalité des mers et la particularité des territoires, entre l’ouverture et la protection. Sur cette ligne, chaque nation marche avec des appuis inégaux, et il serait injuste de n’en tenir compte.

Vous évoquez l’Océan des Perles avec une poésie qui n’en masque pas la dureté. Les tensions, les convoitises, les pressions que vous décrivez y sont bien connues, même vues de nos rivages lointains. Si des accords bilatéraux existent, mais qu’ils excluent les puissances capables de vous imposer leurs choix, alors, oui, c’est une faille que la situation actuelle ne comble pas. Et c’est une faille qui peut devenir une blessure.

Le Burujoa reconnaît la légitimité de votre inquiétude. C’est pourquoi, dans l’esprit du développement harmonieux des nations du monde qui anime l’Empire, nous sommes prêts à avancer avec vous vers la conclusion d’un accord bilatéral dans le domaine maritime. Toutefois, le projet que vous nous avez soumis ne nous paraît pas des plus optimal et demande à être complété et revu.

L’article qui, à ce stade, soulève chez nous les plus vives réserves est l’article 1.1, en ce qu’il établit une zone maritime souveraine s’étendant jusqu’à trois cents kilomètres au large des côtes. Une telle disposition, si elle répond à certaines réalités géographiques, mérite toutefois d’être nuancée dans le cas spécifique des détroits ou des mers semi-fermées, tels que ceux d’Azur ou d’Indigo, où les souverainetés côtières de plusieurs États sont appelées, de manière inévitable, à se superposer. Il me semble indispensable que nous en débattions avec mesure et discernement. Cela dit, j’ai pleine confiance en notre capacité commune à dépasser ces difficultés par la voie du dialogue éclairé.

Maintenant, parlons des mines.

Le Burujoa, à l’instar de l’Azur, considère les mines antipersonnel et marines comme les vestiges d’un âge où la guerre se croyait éternelle et la cruauté, stratégique. Ces armes, dissimulées dans le sol ou sous les eaux, ne protègent rien — elles dévorent l’avenir. Elles rendent inhabitable ce que la guerre a épargné. Elles prolongent la mort là où la paix tente de renaître. Nous le savons, comme vous, cruellement.

L’idée d’une Charte internationale contre les mines terrestres et navales, telle que vous la proposez, trouve un écho immédiat dans la conscience impériale. Il nous semble en effet que le temps est venu non plus seulement de dénoncer, mais de bâtir : un cadre commun, une volonté partagée, un programme d’action vérifiable et soutenu. Le Burujoa serait donc prêt à examiner cette proposition avec sérieux et ouverture, et à y apporter sa voix — que vous jugez, avec une amitié que je salue, "singulière".

Un tel instrument, pour être crédible, devra, comme vous le suggérez avec justesse, inclure les engagements précis que l’on attend des acteurs majeurs : l’interdiction de production, la destruction des stocks, l’assistance au déminage, et l’accompagnement des victimes. Il devra aussi s’armer contre les faux-semblants diplomatiques : car il est aisé de condamner en paroles ce que l’on perpétue en actes.

Vous mentionnez la Listonie, et la guerre civile au Gondo : nous partageons votre préoccupation. Que la Charte puisse, d’une manière ou d’une autre, introduire des obligations morales et pratiques à l’égard de ces foyers de souffrance, nous paraît essentiel.

Je note avec un profond respect que l’Azur est prête à commencer par l’exemple. Votre offre de destruction de votre stock, modeste peut-être, mais hautement symbolique, honore votre nation. Si un tel processus global devait être lancé, il est clair que le Burujoa ne saurait s’y soustraire.

Considérez donc, Excellence, que votre proposition — bien qu’introduite "à titre propositionnel, entre nous" — a été reçue avec toute la gravité, la considération, et l’élan qu’elle mérite.

Enfin, il est des idées qui, lorsqu’elles sont saisies « au vol », comme vous le dites avec cette vivacité propre aux esprits agiles, révèlent à la fois leur justesse et leur promesse. Celle d’ouvrir au Burujoa les portes du Traité du Pavillon septentrional, aux côtés de vos éminents partenaires jashurian et icaméen, en fait assurément partie.

Permettez-moi de vous dire combien cette perspective honore notre Empire. Nous en recevons l’invitation avec attention et reconnaissance. La coopération technologique et académique, lorsqu’elle est conduite par des États qui partagent des principes d’intégrité, d’excellence et de respect mutuel, produit bien plus que du savoir : elle cultive la paix, elle raffine la puissance, elle prépare l’avenir.

Concernant les coopérations commerciales et industrielles, vous mettez en lumière un champ d’opportunités qui, à mes yeux également, ne demande qu’à s’épanouir. Vous soulignez la rigueur de nos productions ferroviaires — elle est, je vous l’assure, le fruit d’une longue tradition d’ingénierie, nourrie de patience et d’une obsession presque sacrée pour le détail et la ponctualité. Si elle peut trouver, dans les territoires azuréens, un espace d’expansion et de partage utile, alors il nous incombe d’explorer cette voie avec sérieux.

Je serais donc fort favorable à ce que nos chancelleries respectives œuvrent à la préparation d’un sommet bilatéral commercial et technologique, qui pourrait se tenir dans un cadre aussi symbolique que propice — je pense à la ville de Souhoro, en bordure de la mer Indigo, où se croisent depuis des siècles les caravanes de savoir et les routes du commerce.

Sauf si, bien entendu, l’Azur préfère proposer un autre théâtre pour cet échange d’envergure. En tout état de cause, nous sommes prêts à engager une conversation plus technique dans les jours qui viennent, afin de poser les premières fondations de ce que je souhaite, à l’instar de vous, mutuellement bénéfique.

La longueur d’une lettre, lorsqu’elle est portée par la clarté des intentions et la noblesse des idées, ne saurait jamais être perçue comme un excès. Votre prolificité, bien au contraire, illustre la richesse des chemins que nous pourrions ouvrir ensemble — et, oserai-je dire, la profondeur d’une entente qui ne demande qu’à croître.

Soyez assuré que vos paroles seront portées avec soin à Sa Majesté Impériale, dont le respect pour l’Azur s’est trouvé, à la lecture de votre missive, renouvelé et affermi. Quant au gouvernement et au peuple burujois, ils recevront vos vœux avec l’honneur dû à une parole amie — et désormais précieuse.

Puisse le sillage que nous traçons ensemble sur les mers du monde devenir le fil d’or d’une amitié durable.

Recevez, Excellence, l’expression de ma considération la plus distinguée et la plus confiante.

Karaimu, le 15 avril 2016, Keiko Burujoa, 3e princesse burujoise et directrice du département des affaires étrangères portrait
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 Emblème

Ministère des Affaires Étrangères
Secrétariat d’État au secteur Afaréen
Principauté catholique de Saint-Alban
Lymock

À Son Excellence
Monsieur Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires Étrangères
du califat constitutionnel d’Azur


Objet : Réponse à la missive diplomatique.

Le gouvernement de ses majestés, Armel Chagnon, co-prince évêque et grand-duc d’Ardon, et Catherine Courvoisier, co-prince séculier et reine de Teyla, sous la direction bienveillante de son excellence le Camerlingue, Gaspard Le Maître, accuse la bonne réception de votre missive diplomatique et vous prie de l’excuser du retard de l’administration de la principauté pour vous fournir la présente réponse.

Excellence, nous suivons avec un certain intérêt les enjeux autour du plan gazier qui se déroule actuellement au sein du Califat Constitutionnel d’Azur. Certes, si le projet ne semble pas faire l’unanimité au sein de la classe politique et de la société azuroise, le gouvernement de ses majestés considère cependant que c’est un projet qui a de l’intérêt, qui aura certainement un avenir, et représente un intérêt stratégique pour la principauté, raison de notre grand empressement autour de ce projet. Nous attendons ainsi avec impatience le résultat des études autour du projet.

De plus, les axes de coopération économique que vous nous proposez intéressent grandement le cabinet de ses majesté. Le gouvernement Le Maître voit en effet dans ces propositions dont vous nous avez fait parvenir un excellent axe de développement pour la principauté et une certaine base solide de coopération bilatérale avec une puissance afaréenne majeure qu’est l’Azur. La bonté divine, qui a su accorder à l’Azur non seulement un important territoire, mais également une terre bénie par toutes sortes de richesses naturelles, les unes plus importantes et stratégiques que les autres, ne fait aucun doute que l’Azur saura représenter pour la principauté un allié diplomatique de poids et un partenaire économique fiable, partageant, malgré la géographie, la culture et la religion, des valeurs et des intérêts communs. De ceci, un accord de libre-échange et de facilités d’échanges commerciaux que vous avez mentionné est extrêmement intéressant : les secteurs économiques dont a besoin la principauté pour sa croissance économique sauront sans aucun doute être comblés par le califat d’Azur, et inversement. La principauté de Saint-Alban étant un acteur majeur dans les domaines de la technologie, de l’agriculture biologique, des finances et assurances, entre autres. Nul doute donc que nous parviendrons parfaitement à nous entendre, et une telle coopération serait extrêmement bénéfique pour nos deux pays.

Votre proposition d’une visite officielle des plus hautes personnalités d’État azuréennes au sein de la principauté catholique de Saint-Alban est un immense honneur. C’est ainsi, pour la principauté de Saint-Alban, une première dans son histoire qu’un souverain musulman se rendrait au sein de notre humble nation. L’immense honneur que nous fait sa majesté le Califat d’Azur Kubilay ibn Sayyid, restera à jamais dans l’histoire de la principauté. La principauté de Saint-Alban accueillera son excellence avec tous les honneurs dus à son rang. Cependant, sa majesté Armel Chagnon, par la grâce de Dieu, co-prince séculier, ne pourra point être présent lors de ce moment historique en raison de problème de santé; son représentant, Messire Georg Goldstein, y assistera à sa place aux côté de son excellence, le camerlingue, Gaspard le Maître.

Excellence, avec tous les plaisirs que me procure cette discussion. Et aux plaisirs d’échanges avec vous, excellence, l’expression de mes salutations distinguées.

Marie-Madeleine De Villiers, secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée du secteur afaréen.

2393
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
A son excellence Jamāl al-Dīn al-Afghani, ministre des Affaires étrangères
Du Califat constitutionnel d'Azur



Aleykoum salam wa rahmatouLlah wa barakatou,

Excellence Jamāl al-Dīn al-Afghani,

Le Duché de Sylva vous remercie pour votre attention doublée de clarification plus qu'appréciables pour la poursuite de cette discussion. Nous comprenons parfaitement la dissociation des différents acteurs décisionnaires impliqués en Azur pour les questions de l'appel d'offre Rafale et des partenariats économiques et législatifs divers. C'est pourquoi nous invitons en réponse une délégation compétente de l'Azur en Sylva pour discuter de l'ensemble de ces points. Nous serons disposés à vous recevoir dès le 20 mai 2016, après une journée de repos pour permettre à vos représentants de se rétablir du trajet. Cette rencontre aurait lieu au Bourg des Mahoganys, centre politique et diplomatique historique du Duché de Sylva.

Cette rencontre concernerait l'ensemble des points suivants, tel qu'indiqués précédemment :
-Aéronautique,
-Énergie (gazière mais également concernant la production d'uranium),
-Miniers,
-Industrie du luxe.

Ces coopérations viseront au développement d'échanges matériels mais pareillement à de potentielles coopérations techniques. Ajoutons par ailleurs que l'Azur souhaite intégrer au sujet de cette rencontre les questions de législation marine et protection des écosystèmes. C'est avec joie que je vous confirme l'intérêt du Duché pour ces questions, déjà abordées à l'échelle continentale avec un succès hélas très modéré. Nous ne pouvons conséquemment que soutenir une discussion entre nos deux nations de manière à relancer cette question à l'internationale, d'autant plus quand se multiplient les exemples de crises internationales qui auraient été résolues avec une simple normalisation commune.

Pour ce qui est du statu d'observateur dans l'OND, la chose porte à discussion au sein de l'OND sur les méthodes de mise en place de ce dispositif. Comprenez là que cette requête est assurée d'aboutir selon les observations du Duché, mais devra préalablement être conditionné de manière adaptée. Nous pourrons malgré tout aborder plus en profondeur la chose, ce qui permettrait même à Sylva de plébisciter cette demande au sein de l'OND.

La délégation de l'Azur pourra ainsi se composer de représentants du comité en charge de l'appel d'offre Rafale, des secteurs industriels évoqués (énergie, extraction minière, gazière et produits de consommation de luxe), mais aussi législatif et diplomatique.

Je me permets par ailleurs de réitérer l'appréciation du Duché de Sylva pour ces échanges, une appréciation que nous tâcherons de rendre réciproque, et de notre détermination à aboutir positivement ces discussions prometteuses de conclusions constructives.

Avec nos salutations les plus amicales,

Matilde Boisderose
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INVITATION

Au mariage du damoiseau Blaise Dalyoha et la demoiselle Clothilde Choixvrefeuille.

Vous êtes :

Le soleil

Le mariage aura lieu bientôt. Restez attentif.
2431
Némédie a écrit :
Ministère des affaires étrangères


Drapeau

Messieurs,

Que la Paix soit sur vous.

C’est avec un respect extrême que nous avons pris connaissance avec plaisir de votre acceptation des lettres de créance de notre ambassadeur, de même que c’est avec un plaisir égale que nous vous informons que Sa Majesté Andronikos IV a consenti à l’ouverture à Epidion d’une délégation diplomatique azuréenne permanente, où l’ambassadeur du Califat sera reçu comme il convient, avec l’égard dû à sa fonction par les principes de droit diplomatique et usages internationaux.

C’est aussi avec un grand intérêt que nous accueillons votre souhait d’ouvrir des voies à un partenariat commercial, par le biais de l’entreprise AZURIUM. Le développement industriel et les échanges technologiques représentent un axe de coopération particulièrement stimulant, que la Némédie est prête à soutenir. Nous proposons de solliciter nos administrations compétentes pour prendre contact avec les vôtres afin de préparer le terrain d’une première table ronde économique entre nous deux.

La question maritime revêt pour la Némédie un caractère prioritaire. Nous partageons entièrement votre vision d’un droit de la mer plus clair, fondé sur des principes de respect mutuel, de liberté de navigation et de coopération écologique, que peut-on, certes, négocier très bientôt dans un cadre bilatéral et que nous serons heureux de voir devenir le modèle pour l’ensemble du continent afaréen.

Nos excellences, nous vous avons lu avec attention. L’appel à l’unité afaréenne est ainsi le bienvenu. Si notre vision respectueuse et exigeante du continent qui se réconcilie dans sa diversité rejoint la vôtre, la Némédie, c’est aussi dans cet esprit qu’elle participe activement au sommet de Mpanga, au cours duquel elle espère s’entendre avec les nations aussi respectables que la vôtre.

Quant à la situation avec l’U.C. Sochacia, nous vous remercions une fois de plus de votre sagesse. Nous vous assurons que, la Némédie, tout en défendant sa dignité et la souveraineté de ses institutions, reste attachée à la paix et au dialogue entre frères afaréens. Cette situation, bien tendue qu’elle soit, est suivie avec la plus grande attention par notre gouvernement, qui saura faire preuve de mesure. Si votre sollicitude, nous honore, ne vous inquiétez pas trop, la Némédie sait faire la différence entre la fermeté et l’hostilité, et n’a jamais cessé de croire à la vertu du pardon quand il est juste, et mérité.

Malgré les différences de foi qui distinguent nos peuples, nous sommes convaincus que des relations importantes peuvent être nouées entre nos deux nations


Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.

Philippos Adrastos
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie

Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016

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De la part de :
Richard Kaylor, Ministre Fédéral aux affaires étrangères,
Columbia, Grande République de Westalia.

A l'attention de :
Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires étrangères
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

Objet : Réponse à la prise de contact diplomatique et à la proposition pour un échange bilatéral



Monsieur le Ministre,

La Grande République de Westalia accueil avec amitié les salutations du Califat constitutionnel d'Azur et notre gouvernement souhaite répondre par un retour favorable à ces dernières en affirmant sa volonté réciproque que de mener à bien la constitution de relations prospères et durables entre nos deux nations. Il est donc tout à fait naturel que nous acceptions votre proposition d'établissement d'ambassades sur nos territoires respectifs. Son Excellence Nasr-al-Dîn al-Kawbatûri sera accueilli avec tous les honneurs qui lui sont dû au sein de notre capitale fédérale, Columbia, où nos services se chargent dors et déjà de préparer un lieu dédié à votre représentation sur notre territoire. Parallèlement, nous pourrions mettre à votre disposition Monsieur Benito Grancii, un diplomate westalien expérimenté par ses nombreux voyages aux côtés de nos délégations internationales, depuis notre ouverture sur le monde.

Tout comme votre pays ne possède que quelques rares liens avec l'Aleucie, nous manquons pour notre part de véritables partenaires en Afarée, un continent dynamique et où nous jugeons que le Califat constitutionnel d'Azur en est probablement l'un de ses meilleurs représentants en termes de croissance, notamment de par son image de puissance émergente et prometteuse dans l'ordre mondial actuel. De manière générale, l'Aleucie et l'Afarée restent des continent qui n'entretiennent que peu de contacts importants ces dernières années, ce qui ferait de notre projet commun, à construire de futures relations renforcées et bénéfiques, une occasion pour réduire la distance diplomatique de nos grandes régions, faisant fi des limites géographiques qui ont longtemps fait office de barrières indirectes pour aboutir à cette volonté. Par cette ambition, le Califat constitutionnel d'Azur et la Grande République de Westalia apporteraient une grande pierre à l'édifice de la paix et de la mondialisation des relations, des concepts qui nous tiennent aussi particulièrement à cœur.

Comme vous l'avez très bien fait remarqué, l'Aleucie n'est plus un continent aussi pacifique que par le passé. Des dirigeants autoritaires et belliqueux arrivent à la tête de certaines nations, si ce n'est tout simplement pas des coups d’États qui viennent déstabiliser toute une région, comme cela a pu être le cas avec l'Oskallie. En effet, la Grande République a toujours été une nation qui défend ardemment la paix et le dialogue dans la résolution des conflits, évitant à tout prix de devoir faire usage de nos forces armées, qui doivent avant tout rester un moyen de dissuasion et de protection, non un outil de menace et de déstabilisation comme en a pu faire usage Stérus. Il est donc tout naturel que mon pays apprécie beaucoup de pouvoir échanger avec une nation comme la vôtre, qui semble partager cette mise en avant de la diplomatie et de la paix face aux menaces de guerre.

Il est vrai que la question des frontières maritimes est un sujet délicat, qui se résume pour le moment à ce que chacun est capable de pouvoir revendiquer, plus que définie par un consensus général et civilisé, cette finalité ayant souvent abouti à de vives oppositions internationales. Pour notre part, nous restons tout à fait ouverts à pouvoir échanger sur une reconnaissance westalienne des eaux territoriales azuréennes. Tout comme le Califat, Westalia est une nation pour laquelle le commerce avec l'étranger représente une part non-négligeable de sa croissance économique et il est tout à fait logique que nous partagions cette idée de libre navigation des navires civils et nous trouvons très intéressante cette approche multilatéraliste des questions maritimes, à une époque où certains pays n'hésitent pas à faire usage de leur force pour menacer le commerce international et où la piraterie reste une problématique toujours présente dans le monde.

Sur l'aspect commercial, nous possédons bien une industrie agro-alimentaire florissante et dont la diversité de ses produits s'est grandement élargie, lors de notre intégration dans le marché intérieur de l'ASEA, tout comme nos industriels dans d'autres domaines disposent d'une production de qualité et déjà reconnu par nos partenaires. Ces derniers produisent notamment du matériel de pointe pour l'extraction de ressources naturelles, telles que pour le gaz, le charbon, le pétrole ou encore l'uranium, dont nous sommes l'un des premiers exportateurs mondiaux. Avoir un accord sur l'importation d'hydrocarbures avec le Califat d'Azur serait une très bonne opportunité dans notre objectif de diversifié nos sources d'importations, dont nous serions donc très favorables à pouvoir conclure, suivant les détails de ce dernier. Si vous cherchez à développer bien plus ce domaine, nous pouvons vous mettre en relation avec des entreprises westaliennes spécialisés dans l'extraction, le traitement ou également le transport de ces précieuses ressources. Des acteurs qui se feront un plaisir de pouvoir vous aider, si vous êtes intéressés par cette proposition, bien évidemment.

Pour la question des sujets géostratégiques, la Grande République de Westalia est également en plein développement de ses capacités de défenses, des moyens importants étant actuellement dédiés à l'évolution de nos technologies militaires, comme de nos capacités de production, qui sont parmi les plus élevées du continent. Si certains modèles westaliens vous intéresse, je pourrai vous rediriger auprès de nos groupes d'entreprises spécialisées dans l'armement, qui pourraient potentiellement intégrer une commande azuréenne dans leur calendrier de production.

Ce premier échange épistolaire est particulièrement riche d'idée et de proposition. Notre gouvernement souhaite donc répondre de façon favorable à la poursuite en détail de ces sujets d'importance au cours d'une rencontre officielle. Notre calendrier diplomatique reste disponible à votre convenance pour fixer une date. Pour ce qui est du lieu de la rencontre, nous sommes tout à fait en capacité d'accueillir une délégation azuréenne à Columbia, si vous souhaitez profiter de l'air ouest-aleucien, tout comme nous serions ravis par une invitation à visiter les terres du Califat en personne.

Le Califat et la Grande République sont tout deux des puissances en pleine croissance et je suis persuadé que nous pourrons accomplir beaucoup ensemble dans le cadre de ce rapprochement historique.

Dans l'attente de notre prochain échange, je vous prie de bien vouloir recevoir mes salutations les plus respectueuses.

Signature MOFA
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Réponse du Sultanat du Ghamdan

السلام عليكم ورحمة الله وبركاته،
وبعد،
يسعدني أن أبعث إليكم أطيب التحيات وأصدق التمنيات بالتوفيق والسداد. وإنه لمن دواعي سروري أن أُعرب لمعاليكم عن بالغ تقديري واحترامي، راجياً أن تجدوا في هذه الرسالة ما يعزز أواصر التعاون ويخدم المصالح المشتركة لما فيه خير وصالح شعوبنا.
Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous,
Je suis heureux de vous adresser mes salutations les plus distinguées et mes vœux sincères de succès et de réussite.
C'est pour moi un réel plaisir d'exprimer à Votre Excellence toute ma considération et mon profond respect, en espérant que cette lettre contribuera à renforcer les liens de coopération et à servir nos intérêts communs, pour le bien et le progrès de nos peuples.
Sa majesté, sa grandeur, le Sultan du Ghamdan et l'entièreté du Sultanat de la III ère transmet ses plus grands hommages au Khalife Kubilay al-Mārwāni Ibn Sayyīd, Commandeur des Croyants, Altesse Sémillante de l'Azur. Nous exprimons notre honneur à faire partie du monde musulman d'Afarée et d'une même identité culturelle, votre convivialité envers notre pays nous a hautement flatté et dans le cadre de votre lettre nous souhaitons faire perdurer cette relation de bonne entente entre nos deux pays. C'est pour cela que dans cette lettre son excellence le Sultan s'engage à ériger un monument ou un bâtiment représentant le Khalifat dans notre pays. Nous souhaitons continuer à entretenir des relations avec le khalifat et puisse l'unité, la tolérance et la solidarité guider nos relations.

Le porte parole du Sultan, Mohammed Ibn Antar
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Symbole
Les Tariquas Unifiées du Jashuria



Message de l’Ouléma Shima Kashani, représentante des Tariqas Unifiées du Jashuria – 02-06-2016


A l'attention des représentants du Majilis al-Ulama du Califat Constitutionnel d’Azur,

Excellences,

Que la paix d’Allah soit sur vous.

Recevez les salutations respectueuses des Tariqas Unifiées du Jashuria. Je suis madame Shima Kashani, Grande Ouléma des Tariqas Unifiées du Jashuria. En tant que représentante élues des communautés soufies du Jashuria, mon rôle est de porter la voix de notre communauté à l’international. Voilà de cela plusieurs décennies que les communautés afaréennes et nazuméennes placées sous Sa lumière se font face, sans dialoguer. Ma nomination en tant que représentante de nos institutions locales a été placée sous le signe de l’internationalisation de nos échanges. J’ai reçu mandat, de la part des représentants des Tariqas, de développer les liens avec les représentants religieux des commnautés afaréennes et nazuméennes au-delà des frontières de la Jashurie.

A ce titre, il nous est apparu essentiel d’entamer notre ouverture vers les grandes institutions de l’Afarée orientale, dont les traditions islamiques millénaires ne sont plus à prouver. Les terres du Jashuria voient les communautés musulmanes prospérer en harmonie avec les Hindous et les Bouddhistes depuis des générations. Nos traditions religieuses se sont acclimatées aux coutumes locales, sans toutefois perdre le sens de Sa parole, créant des écoles de pensée uniques qui ne demandent qu’à entrer en contact avec leurs racines afaréennes.

C’est dans cette optique que les communautés soufies du Jashuria se joignent à moi pour demander solennellement aux représentants du Majilis al-Ulama du Califat Constitutionnel d’Azur une rencontre officielle afin de définir les contours de ce dialogue cultuel que nous appelons de nos vœux.

En vous adressant nos salutations distinguées.

Cordialement.

Ouléma Shima Kashani, représentante des Tariqas Unifiées du Jashuria et de Madame Parvati Mathai, Quatrième Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria
1911
Symbole
Les Tariquas Unifiées du Jashuria



Message de l’Ouléma Shima Kashani, représentante des Tariqas Unifiées du Jashuria – 02-06-2016


A l'attention des représentants du Majilis al-Ulama du Califat Constitutionnel d’Azur,

Excellences,

Que la paix d’Allah soit sur vous.

Recevez les salutations respectueuses des Tariqas Unifiées du Jashuria. Je suis madame Shima Kashani, Grande Ouléma des Tariqas Unifiées du Jashuria. En tant que représentante élues des communautés soufies du Jashuria, mon rôle est de porter la voix de notre communauté à l’international. Voilà de cela plusieurs décennies que les communautés afaréennes et nazuméennes placées sous Sa lumière se font face, sans dialoguer. Ma nomination en tant que représentante de nos institutions locales a été placée sous le signe de l’internationalisation de nos échanges. J’ai reçu mandat, de la part des représentants des Tariqas, de développer les liens avec les représentants religieux des commnautés afaréennes et nazuméennes au-delà des frontières de la Jashurie.

A ce titre, il nous est apparu essentiel d’entamer notre ouverture vers les grandes institutions de l’Afarée orientale, dont les traditions islamiques millénaires ne sont plus à prouver. Les terres du Jashuria voient les communautés musulmanes prospérer en harmonie avec les Hindous et les Bouddhistes depuis des générations. Nos traditions religieuses se sont acclimatées aux coutumes locales, sans toutefois perdre le sens de Sa parole, créant des écoles de pensée uniques qui ne demandent qu’à entrer en contact avec leurs racines afaréennes.

C’est dans cette optique que les communautés soufies du Jashuria se joignent à moi pour demander solennellement aux représentants du Majilis al-Ulama du Califat Constitutionnel d’Azur une rencontre officielle afin de définir les contours de ce dialogue cultuel que nous appelons de nos vœux. Nous espérons que les barrières qui séparent nos communautés, pourtant unies dans la même foi, pourront être levées et ainsi conduire vers un avenir radieux sous Sa lumière.

En vous adressant nos salutations distinguées.

Cordialement.

Ouléma Shima Kashani, représentante des Tariqas Unifiées du Jashuria
1597

République d'Ouwanlinda


Drapeau


Ministre Jamal al-Din al-Afaghani, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


Drapeau


*Lorsque la vidéo démarre, ce n'est pas l'Amiral-Président qui apparaît un l'écran, ni le ministre des affaires étrangères, mais un homme un peu plus âgé qu'Ateh Alinga, en costume très élégant, et à l'air éternellement triste*

Excellence ministre, je tiens à saluer le Diwan pour son attention à notre sujet, mais je pense, au vu de votre courrier que vous n'avez pas accedé à l'intégralité du contexte qui a motivé cette attaque de la part de la République d'Ouwanlinda. [i]*Barnabas a l'air profondément las*[/i] Nous ne pouvons qu'être étonnés par le deux poids deux mesures dont vous semblez faire usage lorsqu'il s'agit d'une frappe sur un dictateur clamant haut et fort qu'il dispose du droit de vie et de mort sur tous ses citoyens, alors même que nous considérons l'Azur et son califat avec le respect qu'il sied à des frères de foi sunnite.

Nonobstant, nous aurions apprécié bénéficier de cet élan d'énergie et d'indignation de la part du califat lors de l'assassinat de quarante ouwanlindais sur notre sol souverain de la part de ces derniers. Nous estimons cet acte de représailles comme mesuré selon ces circonstances, cette action n'étant que le cheminement logique déclenché par le Président Idi Ammar lui-même.

Bien entendu, la République d'Ouwanlinda est toujours prête à faire un pas en faveur de la paix afaréenne, même avec des états se compromettant vis à vis d’intérêts qui lui sont étrangers. Notre gouvernement, et notre Amiral-Général vous fait ainsi savoir que l'Ouwanlinda est parfaitement prêt à formuler des excuses officielles...si l'Antegrad est prêt à faire de même pour les quarante ouwanlindais assassinés par ce même gouvernement.



Bien à vous, excellence, et que la paix soit avec vous.
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La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du Califat constitutionnel d'Azur.

En tant que ministère des Affaires étrangères de la Fédération centrale d’Antegrad, je vous informe que notre nation vous remercie pour les condoléances que vous avez exprimées. Nous acceptons votre proposition de participer à une médiation internationale visant à obtenir réparation de la part du régime tyrannique ouwanlindais pour les torts cruels qu’il nous a infligés.

Cordialement, le ministère des affaires étrangère Anteriène.
5865
logo du sérénissime, immense et magnifique ministere des affaires etrangeres de la glorieuse et supreme republique du faravan

Ministère des Affaires étrangères du Faravan



De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur.


Document original :


وزیر محترم،


همتای گرامی، درود و سلامتی و سعادت بر شما و ملت سرافرازتان. آرشیو ما به من اطلاع داده است که دو نامه از نامه‌های شما به دست ما رسیده و تاکنون بی‌پاسخ مانده است. بدینوسیله مایلم این اشتباه را اصلاح کنم و صمیمانه از شما عذرخواهی می‌کنم.

طبیعی است که ما پیشنهاد شما را برای رسمی کردن روابط دوجانبه‌مان بپذیریم. در این راستا، تصمیم رئیس جمهور فرجپور مبنی بر پذیرش استوارنامه جناب قادر سرایالاری، دارنده نشان زعفران، که اکنون سفیر خلافت مشروطه لاجوردی در جمهوری فرانویان است را به اطلاع شما می‌رسانم. از او در بندران، پایتخت ما، استقبال خواهد شد.

من متوجه علاقه شما به محصولات صنایع هوانوردی فراوان هستم. اگر مایل به خرید هر یک از این تجهیزات هستید، لطفاً درخواست خود را به همراه حجم و مشخصات برای ما ارسال کنید تا در اسرع وقت با شما تماس گرفته و قیمت‌ها را برآورد کنیم.

علاوه بر این، ما واقعاً به یک توافقنامه استرداد مجرمین بین دو کشور و همچنین همکاری قضایی بیشتر، به ویژه در رابطه با امور گمرکی، علاقه‌مند خواهیم بود. امنیت مرز مشترک ما تنها می‌تواند تقویت شود.

به همین ترتیب، پیشنهاد شما برای یک توافقنامه همکاری تجاری و اقتصادی با توجه به موقعیت جغرافیایی ما، برای ما مرتبط به نظر می‌رسد. شما به چندین نوع زیرساخت اشاره کردید که می‌توانیم به طور مشترک در آنها سرمایه‌گذاری کنیم. اگر بتوانید جزئیات بیشتری در مورد این توافق‌نامه برای ما ارسال کنید، خوشحال می‌شویم آن را بررسی کنیم.

در نهایت، ما پذیرای پیشنهادات دیگری که شما ذکر کردید هستیم و برای تقویت همکاری بین دو کشور تلاش خواهیم کرد. با این حال، ما باید پیشنهاد پیوستن به پیمان همکاری علمی و دانشگاهی سه جانبه با جاشوریا و ایکامیا را رد کنیم. در واقع، ما قبل از اینکه بتوانیم به چنین معاهده‌ای متعهد شویم، به چشم‌انداز بیشتری نیاز داریم، به خصوص با توجه به تعهداتی که در حال حاضر با سازمان ملل دموکراتیک داریم.


من مطمئن هستم که این همکاری منجر به پیشرفت قابل توجهی در گفتگوهای منطقه ای خواهد شد و بدون شک به گفتگویی منجر خواهد شد که مطمئناً به رونق سرزمین های ما کمک خواهد کرد.


با آرزوی دریافت این نامه و با تشکر از پاسخ آتی شما، جناب وزیر، خواهشمندم ابراز احساسات صمیمانه مرا بپذیرید.



Traduction:


Cher ministre,


Très estimé homologue, que la paix et la prospérité soit sur vous et votre fière nation. Nos archives m’ont mentionné que deux de vos missives nous étaient parvenues et étaient restées jusqu’alors sans réponse. Par la présente, je souhaite rectifier cette erreur et vous adresser nos plus plates excuses.

C’est tout naturellement que nous acceptons votre offre d’officialiser nos relations bilatérales. A ce titre, je vous fais part de la décision prise par le président Farajpour d’accepter la lettre de créance de Son Excellence Kader Sarayalari, distingué de l'Ordre de Safran, désormais ambassadeur du Califat Constitutionnel de l'Azur en république faravanienne. Il sera le bienvenue à Bandarhan, notre capitale.

Je prend note de votre intérêt pour les produits de nos Industries Aéronautiques du Faravan. Si vous souhaitez acquérir certains de ces matériels, je ne peux que vous encourager à nous transmettre une lettre d’intention avec les volumes et les spécifications afin que nous puissions revenir vers vous le plus rapidement possible avec des estimations de prix.

En outre, nous serions effectivement intéressés par un accord d’extradition entre nos deux nations ainsi qu’une coopération judiciaire renforcée, notamment en ce qui concerne les affaires douanières. La sécurité de notre frontière commune ne pourra qu’en être renforcée.

De même, votre proposition pour un accord de commerce et de coopération économique nous paraît pertinente au vu de notre situation géographique. Vous mentionnez plusieurs types d’infrastructures dans lesquels nous pourrions investir conjointement. Si vous pouvez nous faire parvenir davantage de détails sur cet accord, nous aurions grand plaisir à l'examiner.

Enfin, nous sommes ouverts aux autres propositions que vous avez mentionnées et nous travaillerons à renforcer la coopération entre nos deux pays. Nous devons néanmoins refuser la proposition pour intégrer le Traité de coopération scientifique et académique trilatéral avec le Jashuria et l'Icamie. En effet, nous avons besoin de plus de recul avant de pouvoir nous engager dans un tel traité, surtout au vu des obligations que nous entretenons déjà auprès de l’Organisation des Nations Démocratiques.


J'en suis convaincu, ce partenariat sera à l'origine d'avancées significatives dans le dialogue régional et donnera lieu sans aucun doute à une qui contribuera certainement à la prospérité de nos territoires.


En espérant bonne réception de cette lettre et en vous remerciant de votre future réponse, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.


sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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PERVENCHE OBERON VOUS FAIT SAVOIR

la belle Pervenche Obéron

qu'elle apprécie beaucoup votre petit chat, preuve à l'appui.

Elle vous préviens néanmoins que toute tentative de "pacifier l'ordre mondial" pour reprendre vos mots serait contraire aux intérêts économiques des Industries Obéron et de tous les marchands d'arme. En conséquence de quoi elle vous encourage à abandonner ces lubies pacifistes sans avenir.

En signe d'amitié, la Principauté de Carnavale propose d'envoyer à Son Altesse Sémillante le Calife un prêtre pour le convertir au catholicisme et peut être tenter de sauver son âme, lui épargnant ainsi une éternité d'enfer.


N'oubliez pas : le tarif préférentiel néo-converti à la Banque Princière Castelage pour tout crédit à la consommation, consommez saint, consommez malin !
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