



Mademoiselle, j'ai bien reçu la missive que vous nous avez envoyée. Outre la proposition commerciale que vous nous faites et dont nous discuterons comme il se doit. J'attire votre attention sur le fait que, bien voisins, jusqu'à ce jour notre République ne reconnaît pas votre nation.
Pour ma part, je trouve qu'il s'agit d'une lacune politique considérable. En effet, vous n'êtes pas le Luchafego, vous nous semblez au contraire être des voisins estimables. Aussi, si nous parvenons à conclure quelque chose entre nous en terme d'accord commercial, j'y joindrais évidemment un article par lequel la République de l'Etat du Makota reconnaît l'Empire d'Everia.
En ce qui concerne l'aspect commercial, votre proposition de nous vendre votre pétrole nous intéresse beaucoup. Comme vous le savez peut être si vous avez déjà eu l'occasion de vous pencher sur la culture makotan, nous n'aimons guère les grandes infrastructures notamment énergétiques, qui mettent en dépendance de l'état les communautés locales et qui force l'état à se doter d'administration coûteuses et inefficaces. Et si l'on excepte les quelques villes pour lesquels nous construisons des centrales nucléaires avec l'assistance des ingénieurs de l'Empire de Slaviensk, notre réseau électrique fonctionne énormément sur la base de petites unités autonomes au niveau de la maison individuelle ou du hameau.
Ces petites unités de production fonctionnent presque toujours via des groupes électrogène thermiques alimentés au charbon liquéfié. Cependant l'essence de charbon nous coûte cher et nous ne serions pas fâchés d'acheter de l'essence de pétrole pour faire chuter ce prix.
Cependant, nous n'aimons guère les échanges à sens unique et déséquilibrés, aussi, j'aimerais que vous nous fassiez connaître vos besoins commerciaux pour que nous puissions équilibrer nos futurs flux. L'Etat du Makota produit essentiellement de la viande bovine, du lait et des produits laitiers, du cuir, de l'uranium, du charbon et un peu de fer et d'or (nous ne commercialisons pas notre or, il nous sert pour notre monnaie).
Dans l’attente de votre réponse, Mademoiselle, je vous prie de recevoir l’expression de mes salutations les plus sincères.