

Son départ à la retraite était un évènement remarqué, moins de cinq ans après celui-ci, Martha Fulton fait volte face pour, je cite, "ressusciter l’Organisation des Nations Commerçantes" et provoquer plus que jamais les adhésions à "cette merveilleuse organisation porteuse de la dissuasion mondiale et de la prospérité partagée". C'est un dinosaure, au sens anthologique du terme, qui se présente aux portes de l'ONC et de sa présidence.
Une vie politique active rétablie, pour laquelle Martha Fulton entend se tenir comme la figure tutélaire d'un ancien monde dont elle s'est faite en quelque sorte la sage-femme, assistant et construisant plus d'une décennie de diplomatie alguarena. Mais si fin de carrière il devait y avoir, le cap est maintenant donné et connu, ce sera au terme d'une mandature en qualité de présidente de l'Organisation des Nations Commerçantes. Un acte de consécration, dont elle n'entend pas se priver, pas tant pour des ambitions personnelles qu'elle avait déjà convenu de mettre au placard, mais considérant l'agonie environnant une institution qui s'est faite le pilier de la sécurité mondiale et du droit au libre-échange de la décennie passée.
Désignée en avril 2016 dernier, comme la représentante permanente de la Fédération d'Alguarena auprès de l'Organisation des Nations Commerçantes (ONC), l'ancienne figure de proue de la diplomatie alguarena entend bien officialiser une candidature prochaine à la présidence de cette même organisation, pour lui éviter la déshérence et l'inscrire dans les enjeux géopolitiques contemporains qui la concernent, à l'heure où les effervescences diplomatiques alimentent une rcomposition géopolitique et géoéconomique globale. Une candidature voulue, une candidature attendue, une candidature naturelle.
Ce qui avait duré des mois et s'était fait un subtil murmure dans les couleurs feutrés des plus hautes institutions du pays, court aujourd'hui derrière les actes de sa concrétisation, modélisant un narratif pour laquelle la presse locale affiche déjà un engouement desp lus certains.
Portée par une expérience dont personne au sein des institutions fédérales ne peut prétendre rivaliser, comptabilisant pas moins de seize années à la tête de la diplomatie fédérale, Martha Fulton espère profiter d'un crédit sans égal et parfosi encensé par la presse étrangère elle-même, la désignant parmi les femmes les plus influentes en 2012. Si son retour en avril dernier avait été suivi d'un enthousiasme et avait ravivé l'espoir d'un renouveau stratégique pour l'organisation marquée d'une perte de vitesse, l'annonce de sa candidature à la présidence de l'ONC en septembre prend plus d'une personne au dépourvu malgré un soutien et une approbation réelle del a classe politique. "Une feuille de route ambitieuse mais cohérente" nous confie l'un d'eux dans les couloirs du département aux affaires étrangères, couvert d'anonymat.
Au travers de sa candidature, Martha Fulton ne propose rien de moins que son énergie et sa disponibilité, pleine et entière, dans la reconstruction des leviers diplomatiques de l'organisation, au carrefour d'un monde en mutation.
Dans sa ligne de mire, la volonté de travailler de concert l'ensemble des volets, économique, scientifique et politique, pour réaffirmer les lignes rouges de l’organisation qui lui permettront d'avoir une diplomatie intelligible à chacun.
Domaine scientifique : Valoriser l'innovation et la coopération
- Focalisation des projets internationaux sur les domaines à haute valeur ajoutée (aérospatial, santé publique, défense), concrétisés d'états d'avancement périodiques donnés à certains programmes de recherches porteurs d'amélioration sur les champs précités. Les projets pourront être relancés au travers du Bureau des Aides au Développement, afin de lui procurer seconde vie.
- Formalisation des accords de coopération scientifiques, déplacements périodiques de chercheurs, chargés de visiter un pays membre pour la poursuite d'un projet scientifique nourri sous la forme d'un groupe de travail.
Domaine économique : Amorcer la transparence et la compétitivité des forces et faiblesses économiques de l'organisation.
- Mise en place de rapports économiques récurrents sur les flux d’import-export, contre subvention de l'organisation, sous réserve d'une restitution rigoureuse.
- Compilation harmonisée des dispositions légales nationales (droit du travail, normes sociales, salaires) pour évaluer la compétitivité de chaque économie.
- Mise en relation des états membres avec un organisme de prêts bancaires à taux préférentiels, doté de garanties interétatiques adaptées aux besoins des pays membres en développement.
- Annuaire stratégique des grandes entreprises multinationales, pour renforcer la lisibilité et la gouvernance économique mondiale.
Vue d'ensemble sous un formulaire des visions économiques, sociales, religieuses de chaque état membre,
dépoussiérage de la Banca Pasatiàs,
Développement du lore économique national via les entreprises stratégiques, par exemple comme il en est question en Alguarena sous le volet économique).
Domaine politique : réaffirmation des mandats et lignes rouges.
- Evaluer les impacts des mesures de l'ONC sur ses Etats membres, pour restaurer l'adhésion autour des décisions collectives ou les révoquer si nécessaire.
- Redéfinir des objectifs à l'ONC, avec l’identification des lignes rouges diplomatiques et clarification si nécessaire des mécanismes d'action de l'organisation. En l'absence d'adhésion à ces lignes rouges, il sera peut-être nécessaire d'évoquer les conditions dans lesquelles un état membre souhaite définitivement se retirer de la présente coopération.
- Dialogue structuré et liaisons privilégiées avec les grandes organisations internationales, notamment l'OND et le Liberalintern pour normalisation les relations et rationaliser à chacun les enjeux et les objectifs de nos organisations respectives.
- Commande d'une étude autour des capacités militaires de chaque état membre, pour identifier les moyens de dissuasion actuels et ses lacunes.
Avec Martha Fulton comme présidente de l'organisation, nul doute que l'ONC peut s'offrir les moyens d'un leadership affirmé et au rayonnement puissant, au service d'une feuille de route destinée à restructurer l'organisation dans son fond. A 79 ans, Martha Fulton ne semble avoir rien perdu de son dynamisme et de sa volonté, tranchante et ne fuyant aucune discussion, elle a d'ores et déjà indiqué que les ambitions escomptées pour l'organisation ne pourraient souffrir de la tiédeur et du scepticisme de ses états membres dont le changement de gouvernance a pu redéfinir ds caps différents. Respectée pour son indépendance de pensée, elle incarne à travers ces premiers éléments de langage, une diplomatie sans fioriture, lucide et résolument tournée vers la coopération pragmatique. Son retour sur le devant de la scène mondiale intervient dans un contexte où l'ONC a cruellement besoin d’une voix forte, simultanément technicienne, stratège et visionnaire.
Pour le nouveau président fédéral Luis Saragoza-Medina, sa présence est un atout stratégique majeur : elle lui offre un relai naturel et d'expérience vers les cercles diplomatiques mondiaux tout en conférant à son jeune gouvernement une assise crédible et expérimentée. "Martha Fulton, c'est la Mazeri Abrogara que Luis Saragoza-Medina aurait aimé avoir durant son mandat, sous forme de tuilage..." explique un député du MPF.
Une aide, un atout et une réponse? Une réponse en tout cas espérée aux défis mondiaux, qu'il soit question de ceux croissants dans la Paltoterra, ou bien de l'état du commerce mondial et des institutions internationales décriées et inaudibles. "On voit de plus en plus les gouvernements agir sous bannière seule, les organisations internationales ne sont plus audibles. La redynamisation de l’Organisation des Nations Commerçantes donnerait assurément le "La" d'une dynamisation générale des autres institutions, posées en miroir à celle-ci.
Martha Fulton, sa candidature, le cap, notre vision.
Au-delà des réformes préalablement exposées, Martha Fulton entend porter ou rapporter une philosophie, celle d'un multilatéralisme, éclairé, solidaire, mais ferme dans les positions qu'il aura souhaité établir. Une fermeté et un sens de la promesse donnée encore mis à mal aujourd'hui par l'échec militaire de la défense du Prodnov, face à une force communiste invasive et contre laquelle une partie des gouvernements alliés ont fait preuve, selon les termes de Mazeri Abrogara à l'époque, de déloyauté envers les engagements politiques et militaires formulés auprès de la République du Prodnov Libre.
Indépendamment de ce qui adviendra de sa candidature au sein de l’organisation, celle-ci trouve déjà à l'échelle de l'archipel, un certain soutien plurisectoriel entre l'opinion publique et la classe politique, toutesl es deux prêtes désireuses de rallier un projet aux heures fades de la nostalgie d'une situation ébranlée par les mutations d'une époque rendue insaisissable à ses états-membres.