24/09/2017
22:25:24
Index du forum Continents Afarée Finejouri

Bureau des Affaires étrangères (diplomatie) - Page 9

Voir fiche pays Voir sur la carte
3483
https://i.postimg.cc/wMPF2Kv9/DSERDRFTGYHJ.png

République Anterienne côtière d'Ëdango
Ministère des affaires étrangères

Sujet : Signature du traiter.
Bonjour, bonsoir cher représentant au affaires étrangères du PAS.

Voici le traiter signé par le président Ëdangois:

Traiter signé
Pacte afaréen de sécurité
(le nom du traité est à convenir ensemble)

1. Charte des valeurs afaréennes
Ce premier point du traité vise à exprimer nos valeurs communes qui nous distinguent d'Etats "techniquement situés en Afarée", mais qui n'ont rien d'afaréen, comme Cramoisie, ou d'Etats qui ont des provinces afaréennes en leur sein, mais qui ne sont pas afaréens, comme Fortuna.)
1.1. Les valeurs afaréennes sont les valeurs qui unissent tous les peuples indigènes du continent afaréen, sans distinction d'ethnie, de religion ou d'idéologie politique. Est membre de droit de ce traité tout Etat dont le territoire souverain et la capitale politique, économique et militaire se trouve sur le continent afaréen, dont la langue officielle est une langue afaréenne, et qui a adopté le texte intégral de cette présente charte dans sa loi nationale.
1.2. Les valeurs afaréennes sont les suivantes ; (1) l'esprit de l'unité des peuples du continent et de leur indépendance ; (2) le désir de coopération, de concorde et de paix entre les peuples afaréens ; (3) le respect des spécificités nationales et des croyances religieuses de chaque peuple afaréen représenté par son Etat ; (4) le respect du droit universel des peuples à la prospérité, à la tranquillité et à la justice, en Afarée comme ailleurs ; (5) la consécration du droit souverain et inaliénable des peuples à déterminer la forme de leur existence politique ; (6) le rejet de l'impérialisme et du colonialisme ; (7) la décolonisation pleine et entière et la préservation contre les ingérences extérieures de tout le continent afaréen.

2. Principe de non-agression
Les Etats signataires s'engagent à ne pas recourir à des actions militaires hostiles les uns contre les autres et à privilégier la voie du dialogue, de la négociation et du droit pour régler les différends qui existeraient entre eux sur toutes les questions possibles.

3. Principe de solidarité afaréenne en matière diplomatique et de sécurité
Les Etats signataires s'engagent à se porter diplomatiquement et si nécessaire matériellement assistance en cas d'agression par un Etat extérieur.
(Les modalités de l'aide à apporter sont à débattre dans le Conseil Afaréen de Sécurité.)

4. Conseil Afaréen de Sécurité
Les Etats signataires s'associent en une instance de discussion et de prise de décision au sein du Conseil Afaréen de Sécurité. Cette instance doit être le lieu de l'expression des points de vue pour coordonner l'action des Etats signataires et réviser, s'il y a lieu de le faire, le présent traité. L'Etat coordinateur du C.A.S. veille au bon déroulement des débats et à leur concrétisation.
(C'est un simple groupe de discussion pour définir des positions communes, par exemple des communiqués diplomatiques communs ou des opérations militaires communes. Le coordinateur du CAS est un siège électif ou tournant ; son rôle n'est pas d'être le "chef", mais simplement d'organiser la discussion, de rédiger les textes communs signés par tous, et de s'assurer que les débats se passent bien. Il n'a aucun rôle symbolique distinct.)
L'exclusion d'un Etat du C.A.S. doit être votée à l'unanimité des autres membres, et ne saurait être que temporaire et conditionnée à des dispositions facilement évaluables.
(Le C.A.S. devrait être un groupe le plus large possible, même si certains Etats membres ont des relations compliquées. L'exclusion ne devrait donc pas être trop facile. Il faudrait des circonstances extrêmement grave qui créeraient l'unanimité de tous les autres membres contre lui pour qu'un Etat soit exclu. Comme c'est un Etat afaréen, il faut cependant que son exclusion soit temporaire et conditionnée, pour qu'il puisse réintégrer ensuite le conseil.)

Signature du président Ëdangois

Cordialement, le ministère des affaires étrangères de la République Anterienne côtière d'Ëdango, Jima Fredon.
1172
Vous avez un nouveau message vocal !


https://i.postimg.cc/4ySCTJd2/Capture-d-cran-2025-07-31-024647.png

Message vocal écrit


Bonjour à vous,

Sachez que je suis très fâché, fâché car en ce moment beaucoup de pays ont décidé de se payer ma tête. Je ne sais pas pourquoi tout le monde veut passer par les côtes churaynn. Ni pourquoi vous venez ! Je ne sais pas de quoi vous parler, je ne sais quelle folie vous a pris d'envoyer un sous-marin près des côtes churaynn. Vous parlez de « La vérité triomphe », mais quelle vérité ? Qu’essayez-vous de cacher à Churaynn ? J’ai très mal pris le fait que vous approchiez nos côtes, votre pacte afaréen prône la paix et du jour au lendemain vous faites ça. En ce moment, j’ai d’autres chats à fouetter, vous voyez. Donc je ne vais pas me souler à envoyer une quinzaine de missives. Je compte en parler au chef de votre bande ; l’Azur, qui m’expliquera pourquoi un membre décide de s’en prendre à Churaynn.

Peut-être que vous fumez des choses illégales, mais redescendez très vite. La prochaine fois ce ne sera pas une missive mais quelque chose d’autre. Une missive sans le « v » remplacé par un « l ». Si vous voyez ce que je veux dire.

Car nous pensons que la diplomatie et le dialogue sont la meilleure des solutions,
Veuillez agréer mes salutations respectueuses,
d’un pays dont Churaynn ne souhaite être ennemi.




https://i.postimg.cc/tTBwhXhR/magazin-270722-alon-abutbul12-auto-Orient-I-reduced.jpg
Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

2234
Vous avez un nouveau message vocal !


https://i.postimg.cc/4ySCTJd2/Capture-d-cran-2025-07-31-024647.png

Message vocal écrit


Bonjour à vous,

Je pense que vous êtes assez culotté pour me dire ça. Vous osez m’envoyer une missive pour m’annoncer qu’un navire proche des côtes churaynn n’est pas hostile ? Sans aucune raison valable, sans même avoir utilisé la diplomatie. Churaynn est un Empire fort, un Empire qui ne reculera jamais pour protéger ses intérêts. Et là, vous touchez aux intérêts de Churaynn. Vous me parlez de piqûre, mais voulez-vous vraiment voir ce qu’est une piqûre ?

Votre acte hostile ne peut être justifié, car aucune diplomatie n’a été mise en œuvre. Vos actions montrent juste la grande faiblesse de votre nation. Vous parlez de paix et d’harmonie, mais encore une fois, venir très près des côtes d’un pays, c’est ça la paix ? Voyez-vous, je déteste ceux qui se prennent pour une grande nation. Vous pensez être forts, mais vous n’êtes que de sales traîtres.

Churaynn n’a pas besoin de vous pour avancer. Churaynn a besoin d’États forts. Avec le Parlement, on essaie de faire changer l’Empire. Mais ce ne sont pas les Eurysiens, pas Tanska, pas Teyla, pas les organisations qui démarrent les hostilités… c’est nous. Comment, et de quelle manière, voulez-vous qu’ils nous prennent au sérieux ? Car entre nous, on se déchire ; entre Afaréens, on ne s’aime pas ; on se bat pour des querelles qui ne devraient jamais exister.

Votre acte en est la preuve : même au sein d’un pacte qui a pour but de réunir les Afaréens, certains font tout le contraire et essaient de ne pas honorer leur parole. Voilà pourquoi Churaynn réfléchit à entrer dans ce pacte : si l’Afarée veut se réunir, il faut une vraie organisation, avec de grands pays. Pas des nations comme la vôtre qui, alors que — comme je l’ai dit Churaynn est en transition, nous attaquent. C’est dans les heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité que nous devons nous unir, pas nous haïr.

Vous parlez de principes, mais Churaynn possède des intérêts. Si vos principes sont contre les intérêts churaynns, alors vous êtes le premier ennemi de Churaynn. Vous osez vous prendre pour une grande puissance et agir pour nous. Mais quand Churaynn vous a-t-il dit qu’il avait besoin de vous ? Sérieusement, je ne compte pas tourner autour du pot : Churaynn agira toujours pour ses intérêts. Nous vous conseillons de revenir le plus rapidement sur vos paroles.

Je n’ai guère le temps de gérer ces piqûres de moustique. Les petites piqûres comme ça, moi, je les écrase très rapidement. Alors, je vous conseille de ne plus jamais retenter ce que vous venez de faire.

A bientôt,



https://i.postimg.cc/tTBwhXhR/magazin-270722-alon-abutbul12-auto-Orient-I-reduced.jpg
Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

2441
Vous avez un nouveau message vocal !


https://i.postimg.cc/4ySCTJd2/Capture-d-cran-2025-07-31-024647.png

Message vocal écrit


Madame,

J’ai bien pris note de votre dernière missive, où vous répétez que la présence de votre sous-marin à quelques kilomètres de nos côtes n’avait rien d’un acte hostile. Vous affirmez qu’il s’agissait d’un « signal » destiné à vos partenaires et voisins. Or, pour moi, et je pense pour la majorité des pays du monde, un « signal » maritime armé envoyé sans consultation, et à portée des intérêts d’un pays, n’est rien d’autre qu’une provocation. C’est une attaque envers la souveraineté d’un pays. Donc, une action hostile.

Vous dites vouloir préserver l’harmonie et la coopération, mais vos actes réels contredisent vos paroles. Vous évoquez la « retenue » dont vous feriez preuve ; pour notre part, nous appelons cela une manœuvre dangereuse qui ne contribue ni à la confiance ni à la stabilité du continent afaréen. C’est encore une manière de séparer les Afaréens et d’attiser la haine entre les peuples.

Vous nous invitez à ne pas nous isoler dans des affaires qui concerneraient « tous » les membres du PAS. Mais nous vous rappelons que Churaynn n’est pas encore membre du PAS, et que nous observons attentivement le comportement de ceux qui prétendent incarner ce pacte. Vos actes ne font que retarder toute perspective d’adhésion de Churaynn.

Vous soulignez que la puissance ne se mesure pas seulement aux armes, mais à la capacité de rassembler. Sur ce point, nous sommes d’accord. Mais encore faut-il que ceux qui prétendent rassembler ne soient pas les premiers à menacer l’équilibre par des démonstrations inutiles de force. C’est vous qui avez commencé les hostilités, et en aucun cas Churaynn n’a prêté attention à votre nation, ni même ne l’a regardée.

Notre Parlement impérial est en pleine transformation de l’Empire, mais vos actions me donnent envie de faire la même chose que vous et de voir si débarquer avec une dizaine de navires n’est pas hostile.

Nous ne cherchons pas l’escalade, mais nous ne tolérerons pas qu’un État, quelle que soit son influence, se permette de dicter à Churaynn sa manière de protéger ses intérêts. La retenue, Madame, nous en faisons preuve chaque jour. Aujourd’hui, Madame, je me retiens beaucoup de bombarder le Finejouri par votre acte idiot. Mais si vous confondez notre discipline avec de la faiblesse, vous pourriez découvrir que l’Empire islamique de Churaynn, lorsqu’il agit, ne le fait jamais à moitié.

Nous vous conseillons à nouveau de recentrer vos actions sur la coopération réelle plutôt que sur des signaux militaires mal interprétés. Dans le cas contraire, l’histoire retiendra que le Finejouri aura contribué à fragiliser le continent au moment précis où il avait besoin d’unité.

Pour l’Empire,

Car le continent afaréen n’a pas besoin d’avoir plus de problèmes.





https://i.postimg.cc/tTBwhXhR/magazin-270722-alon-abutbul12-auto-Orient-I-reduced.jpg
Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

1223
BARTHOLOMÉON DE PETIPONT

Bartholoméon de Petipont

Chers Finejourille,

Suite aux quelques menus changements politiques survenus en CRAMOISIE©, je me permets de vous contacter pour reprendre nos échanges là où les avait laissé mon auxiliaire, le PDG-Protecteur monsieur Camille Printempérie. Le royaume de Finjouri est un partenaire économique évident pour la République Actionnariale de CRAMOISIE© autant en raison de notre proximité linguistique en tant que nations francophones, que géographique. Les limites du désert rouge ne se trouve qu'à quelques kilomètres de vos frontières et nous possédons un port sur la côte sud en mesure de faire une liaison par bateau avec Cassabel en moins d'une journée.

Dans son dernier message, le royaume de Finjouri nous avait proposé un partenariat économique privilégié. Nous aimerions en négocier les termes avec vous afin de favoriser les échanges entre nos deux territoires. CRAMOISIE© jouit d'une croissance rapide et d'une amoralité radicale en matière de planification économique, ce territoire neuf est un terrain de jeu pour nos futures industries qui sauront s'adapter stratégiquement aux besoins de nos voisins, dans le but de construire une économie complémentaire.

Nous serions heureux d'organiser avec vous une rencontre diplomatique afin d'en discuter plus amplement.

Je reste à votre disposition,
Son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont.CRAMOISIE©
CRAMOISIE©
759
BARTHOLOMÉON DE PETIPONT

Bartholoméon de Petipont

Chers Finejourille,

Je respecte et salue la sagesse de vos paroles et la considération dont vous faites preuves, au-delà de nos possibles divergences idéologiques, pour la prospérité que nos deux nations peuvent mutuellement s'apporter. Un rapprochement entre nos pays ouvre une nouvelle ère pour l'Afarée de l'ouest, minée par le colonialisme et les comptoirs commerciaux iniques. Davantage que d'excroissances de métropoles lointaines, notre continent a besoin de s'engager dans un processus de consolidation afaréenne, au profit des Afaréens. La RAC© espère pouvoir devenir, à vos côtés, le moteur du renouveau de la région.

Je me ferai un plaisir d'accueillir personnellement vos délégués à Salem-Aleykoum, notre belle capitale.

Je reste à votre disposition,
Son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont.CRAMOISIE©
CRAMOISIE©
0

République d'Anterie



Sujet: Information.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du PAS.

En tant que Ministère des Affaires étrangères de la République démocratique d’Antérie, je vous informe, compte tenu de l’alliance qui unit l’Azur, le Finejouri et l’Antérie au sein du PAS, de la mise en place d’un exercice militaire maritime de grande ampleur conjointement avec deux autres nations, le Royaume de Marcine et l’Empire du Churaynn. Cet exercice se déroulera à proximité du détroit menant à l’infâme colonie qu’est l’Afarée centrale garmflüßensteinoise.

Cet exercice militaire n’a nullement pour objectif de mener des actions hostiles contre cette nation ni de constituer une quelconque menace. Il a pour unique but de manifester notre soutien à l’indépendance de ce territoire colonisé, soumis à l’esclavage et aux génocides perpétrés contre les populations locales.

Si vous estimez qu’une rencontre ou qu’un entretien téléphonique est nécessaire afin d’éclaircir la situation, nous vous invitons à nous en faire part. Notre nation n’a aucunement l’intention de mener une opération militaire d’une telle importance sans en informer au préalable ses plus proches alliés, contrairement à ce qui a pu se produire par le passé.

Cordialement, le ministère des affaires étrangère Anteriène.
0
Mboloani


Chers homologues,

123C'est avec joie que j'accepterai votre demande, cependant, comme vous le savez peut-être, Myènè est en guerre, plus précisément entre les forces légitimistes et les forces putschistes d'icelle. Nous ne sommes donc ni en capacité d'accueillir des ambassades et des diplomates, ni en capacité de les protéger. De plus, le climat tropical de nos terres et les nombreux insectes et autres créatures qui prolifèrent au niveau de l'équateur pourraient fortement dépayser et menacer la santé des diplomates. De fait, si vous insistez, ce sera à vos risques et périls.
123Cependant, l'inverse n'est pas impossible, il serait possible pour nous d'envoyer, chez vous, des diplomates, étant donné la pérennité de votre nation, et iceux seraient les mieux placés pour être une passerelle entre vos missives et nous-mêmes.

123Nous nous excusons pour la fâcheuse disposition dans laquelle nous nous trouvons.

Amburuè Robaki
Bangāni !
365
logo


À l’attention de Madame Linehart, conseillère auprès de Sa Majesté sur les affaires étrangères

Chère Madame Linehart,
La République de Kwesara a pris connaissance de votre proposition. Nous sommes favorables à l’ouverture d’ambassades réciproques et nous espérons que cet échange diplomatique permettra d’approfondir notre compréhension mutuelle.

Cordialement,

Khalid Mwanza, Ministre des Affaires Étrangères
2216
De : Sa Majesté le Roi des Rois, Souverain de l’Empire Afaréen Kémimide, Protecteur des Peuples d’Afarée
À : Sa Majesté le Roi Louis II et le peuple de Finejouri
Objet : Échange diplomatique, accueil de réfugiés et rappel protocolaire

Message :

Peuple du Finejouri,

Vous êtes comptés parmi les enfants d’Afarée, et à ce titre vous relevez de ma sollicitude et de mon autorité.
Sachez que, comme toutes les satrapies extérieures, votre destin demeure inextricablement lié à la grandeur et à la majesté de l’Empire.

Ainsi, moi, Roi des Rois, je vous adresse ces paroles non comme à des égaux, mais comme à ceux que je protège, que je guide et que je soutiens dans l’ordre impérial.

Je prends acte avec satisfaction de votre volonté d’organiser un échange d’ambassades. Cette initiative est accueillie favorablement, car elle traduit un esprit de voisinage et de coopération que l’Empire sait apprécier. Toutefois, il est nécessaire de vous rappeler la gravité de la situation à nos frontières. La Kabylie subit actuellement les assauts d’un génocide, perpétré par le régime de Carnaval, et l’Empire se voit contraint d’accueillir un afflux considérable de réfugiés. Dans ce contexte, il est attendu que le Finejouri reçoive, en sa partie nord, une fraction de ces populations, dans l’unique but de préserver les peuples afaréens des exactions eurysiennes. Cette mesure traduit le devoir impérial de protection et de justice qui incombe à ma personne.

Par ailleurs, l’Empire considère que la voie future impose la mise en place d’accords commerciaux et de coopération. Nous espérons que ces sujets pourront être abordés prochainement dans un esprit de respect mutuel et de bénéfices partagés, sous l’égide de la sagesse impériale.

Je me permets de rappeler avec la plus grande fermeté que, conformément au protocole impérial, toute communication officielle d’une satrapie extérieure doit être directement adressée au Roi des Rois. Aucune délégation, aucun intermédiaire subalterne ne saurait remplacer cette exigence. Vos missives doivent exprimer le respect dû à la hiérarchie impériale et reconnaître que le Roi des Rois est le guide et le protecteur des afaréens. Je vous enjoins donc à veiller à ce que vos prochaines communications respectent scrupuleusement ces prescriptions, en vous adressant à la personne et au titre qui lui sont dûs.

Recevez cette missive comme un témoignage de mon attention et de ma vigilance, et souvenez-vous que négliger ma voix, c’est mépriser celle de l’Empire tout entier, dont le souffle s’étend du Nadir aux confins du monde.

Scellé sous mon autorité impériale,
Sa Majesté le Roi des Rois
906
logo

À l’attention de Madame Linehart, conseillère auprès de Sa Majesté sur les affaires étrangères

Chère Madame Linehart,
La République de Kwesara accueille avec satisfaction votre proposition d’échange d’ambassades et se réjouit de la nomination de Madame Difty. En retour, notre ambassadeur Monsieur Tsegaye sera envoyé prochainement dans votre capitale.

En raison des tensions internes qui affectent la stabilité de notre pays, nous ne sommes pas en mesure d’accueillir des étudiants étrangers. Nous restons toutefois ouverts à d’éventuels échanges éducatifs si la situation se stabilise.

Sur le plan économique, nous sommes plutôt favorables à une réduction des droits de douane de 25 % pour les produits échangés entre nos deux nations. Nous souscrivons également aux articles 2, 3 et 4 de votre proposition.

Nous sommes prêts à poursuivre les discussions sur ces points avec Madame Difty si vous estimez cela nécessaire.

Cordialement,
Khalid Mwanza, Ministre des Affaires Étrangères
4291
Missive diplomatique à l’adresse du Royaume du Finnejouri.

Armoiries marcinoises/éthiopiennes

Son Excellence Désiré Floubou Chargé aux Affaires Afaréennes de Son Excellence Aimé Bassé, Ministre des affaires étrangères de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louix VI de Marcine, Mafalmé de Marcine et Le’ul de Kalindi.
À
Son Excellence Linehart, Conseillère aux Affaires Etrangères de Sa Majesté Louis II de Finnejouri, Roi de Finnejouri.

Objet : Réponse à votre dernière missive.

Votre Excellence ;

Nous avons reçu votre missive et nous en accusons la réception. Et pour le dire sans ambages, votre demande est bien entendu reçue avec le plus grand sérieux de la part des autorités Marcinoises. Et pour le dire simplement, en se passant de la grandiloquence commune, nous vous annoncons que toute aide est la bienvenue, et que la flotte royale attends avec impatience les renforts finnejourils. Ceci sera d’une grand aide dans d’hypotétiques combats marins entre les armadas coalisés et les armadas fascistes. De cette manière, nous sommes certains que le combat, s’il devait y en avoir, tournerait sans conteste à l’avantage des Indépendantistes.

Néanmoins, vous vous en doutez Excellence, il est nécessaire qu’une coordination stratégique soit mise en place. Vous le savez tout aussi bien que nous, une guerre ne se remporte pas uniquement grâce à la supériorité numérique, mais aussi par l’unité de ses hommes et la souplesse de ses généraux. Par conséquent, nous vous proposons de vous coordonner avec l’amiral Aimé de Marcine-Kalindi, qui pourra vous indiquer comment agir au mieux avec la mise en place du blocus et qui vous transmettra certaines informations quant au déroulé pratique des opérations.

Néanmoins, afin de gagner un peu de temps, et de mieux nous organiser, j’envisage deux cas de figure ; soit le Royaume du Finnejouri envoie une flottille peu imposante en comparaison des flottes marcinoises, antèriennes ou churaynnes, comme quelques patrouilleurs et quelques corvettes, qui seront, dans ce cas-ci, intégrés nominalement dans les différentes escadres chargés de bloquer l’approvisionnement en troupes du Bloc Nationaliste Eurysien. Ainsi, les commandants de patrouilleurs ou de corvettes seront sous la supervision des amiraux coalisés afin d’éviter qu’un trop grand nombre de chefs ne paralysent nos flottes. Évidemment, votre amirauté pourra donner des contres-ordres si elle considère cela comme nécessaire, mais nous espérons que vous aurez assez confiance en nos amiraux pour les laisser diriger les mouvements.

Sinon, si une flotte plus importante est amenée, ce que nous voyons comme quelques frégates accompagnées par des patrouilleurs, des corvettes ou des destroyers, nous vous recommandons de les envoyer verrouiller Derdendemdes, la capitale coloniale, et s’assurer qu’aucun navires ne puissent quitter le port ou s’ammarer. L’objectif est d’essayer de couper toutes formes de communications avec l’extérieur, si nécessaire, nous y enverrons une escadrilles d’avions de guerres électroniques. N’hésitez surtout à entrer en contact avec les autorités navales de la République démocratique d’Antérie, et de vous coordonner avec ces dernières sur la marche à suivre.

Quant aux négociations sur la décolonisation du Grammatika, chaque participant aux opérations militaires a le droit de siéger aux négociations, c’est un droit inaliénable que nous n’allons certainement pas remettre en question. Néanmoins, quelques précisions s’imposent ; les participants de la Coalition sont en droit de proposer des solutions, si les Indépendantistes les rejettent, il faut voir ces dernières comme oubliables, nous n’agissons que pour ces derniers et notre voix n’est là que pour épauler ces derniers. C’est d’ailleurs l’un des premiers points abordés dans le Protocole de Marcine. Il est tout naturel que nous partons du principe que vous ayez pris connaissance de ce dernier. Nous n’ignorons pas non plus les divergences qui séparent le Finnejouri du Churaynn, et Marcine n’a pas son mot à dire dessus, en revanche, et ceci vaut aussi bien pour le Churaynn que pour le Royaume, nous vous prions de ne pas vous opposer publiquement. Ne serait-ce que pour assurer une certaine crédibilité à la coalition, et ne pas voir le B.N.E utiliser cette faille contre nous. Ceci n’est qu’un souhait, mais nous espérons que vous l’ayez entendu. 

Mais cet échange épistolaire peut aussi être l’exorde pour des relations bilatérales plus poussées, et mieux encore, laisser présager un rapprochement entre le Royaume de Marcine et le Pacte Afaréen de Sécurité, auquel nous apportons tout notre soutien tandis que nous entretenons déjà de plutôt bonnes relations avec certains de ses membres, tel l’Antérie, avec qui nous participons à cette opération.

Si cela peut vous aider à orienter votre réponse, nous vous faisons parvenir ce document qui contient le positionnement de la flotte confédérale ainsi que celle de la flotte antérienne, tandis que les navires Churaynn patrouillent à proximité d’Eleisis.

Bien cordialement. Et dans l’attente de votre réponse.
0
Communiqué solennel du Grand Royaume du Roi des Rois Kémimide
Maître de nombreuses nations, Souverain des peuples d’Afarée, des rives du Nadir aux hauts-plateaux de Tembouk, et des confins du monde

À l’attention de toutes les satrapies extérieures, enfants de l’Afarée

Peuples afaréens, souverains et conseils des royaumes et républiques qui bordent nos fleuves et nos montagnes, écoutez la parole qui émane du Trône : le Roi des Rois vous adresse, une invitation dont la dignité impose d’elle-même le respect, car elle procède de la responsabilité que nous partageons envers l’Afarée tout entière. Que nul n’y voie une main qui s’impose sur sa juridiction : vous demeurez extérieurs à l’Empire dans l’exercice de vos lois et de vos sceptres ; mais vous n’êtes pas étrangers à sa protection, car l’Empire vous tient en satrapies extérieures, membres reconnus d’un même corps historique et moral que le Roi des Rois s’est juré de garder. C’est en cette qualité, qui n’amoindrit ni votre honneur ni votre souveraineté, que Sa Majesté vous convie, avec solennité et bienveillance, à vous joindre sous son égide pour délibérer ensemble de ce qui, désormais, exige l’attention unanime de l’Afarée : le destin de la Kabalie.

Depuis des mois, la Kabalie endure l’épreuve, et chacun sait, sans qu’il soit besoin d’en noircir davantage l’encre, que la main de Carnavale pèse sur elle avec une brutalité dont le souvenir souillera quiconque aura détourné le regard. La Kabalie n’est pas une marge lointaine ni un litige d’érudits : elle est une part sensible de notre monde, un pivot de nos mémoires, un peuple dont la voix s’affaiblit sous la poussière des ruines et le vacarme des armes. Quand la Kabalie s’étiole, c’est l’Afarée qui se disperse ; quand la Kabalie est menacée, c’est la personne même du Roi des Rois qui est atteinte, car le souverain impérial n’est pas un simple monarque de frontières, il est le protecteur sacré des siens. Dès lors, persister dans le mutisme ou la solitude serait trahir l’évidence : aucun État afaréen ne peut, sans se renier, laisser ce peuple affronter seul la nuit qui se referme.

C’est pourquoi Sa Majesté vous invite à paraître, par délégation dûment accréditée, à une grande réunion tenue sous l’autorité du Trône, afin que l’Afarée, rassemblée, parle d’une seule voix. Il ne s’agit pas d’une tribune eurysienne (creuse) ni d’un décor de protocole, mais d’un moment grave où les souverains, dirigeants et leurs envoyés prendront, face et avec le Roi des Rois, la mesure des devoirs qui s’attachent aux liens de parenté politique que nous revendiquons depuis des siècles. Chacun sera entendu dans l’ordre, chacun exposera sans feinte la vérité de sa position, et tous, à la fin, auront à cœur d’ordonner leurs volontés pour que, de l’assemblée, sorte une parole ferme : une parole qui fixe la ligne d’action commune, qui établisse le secours immédiat, qui dessine la restauration possible, qui préserve la Kabalie des appétits étrangers et l’enracine, après l’orage, dans l’espace naturel de l’Afarée. Ainsi, l’on ne se contentera pas de commenter la douleur ; l’on se disposera à la soulager, par des voies concrètes de soutien humanitaire, de coordination logistique, d’accueil raisonnable des familles déplacées, de protection des routes, des ports et des greniers, et, si la sagesse collective l’ordonne, par l’appui diplomatique et économique susceptible de rompre l’étau qui l’écrase.

Que nul ne s’inquiète cependant d’y voir un empiètement sur ses prérogatives : l’Empire ne revendique ni vos sceaux ni vos lois ; il affirme la primauté d’un devoir de protection, et rappelle la hiérarchie morale qui unit l’Afarée autour du Trône et de vos indépendances. Cette hiérarchie n’humilie personne : elle ordonne, elle stabilise, elle garantit que la parole du Roi des Rois, lorsque les temps sont dangereux, demeure le point fixe vers lequel se tournent les regards. En conséquence, les échanges relatifs à cette réunion devront être adressés directement à Sa Majesté, selon le protocole impérial, dans les formes respectueuses qui sont dues à son rang ; pour ce qui touche à la sûreté des déplacements, à l’acheminement des délégations, à l’usage éventuel et strictement neutre des ports impériaux, il reviendra au Triumvir de la Guerre, Baruk Altemar, d’en fixer les modalités pratiques ; pour l’hébergement, l’intendance et la comptabilité des dépenses, le Triumvir du Trésor, Zakhna Mendel, arrêtera les dispositions nécessaires ; et pour l’ordre public, la circulation, la tenue des salles et la police des cérémonies, le Triumvir de l’Intérieur, Hadrien Sulkar, veillera, avec ses services, à ce que rien ne vienne troubler la dignité des travaux. Vous recevrez, en temps utile, les indications de date, de lieu et de rite, transmises par la diplomatie, et chacune de vos chancelleries saura reconnaître, dans l’invitation scellée du Sceau d’Or, l’empreinte du Trône.

D’ici là, Sa Majesté vous enjoint, avec la fermeté douce d’un père à ses enfants, de préparer la substance de vos positions : non des slogans, mais des engagements ; non des prudences qui masquent l’inaction, mais des offrandes de bonne volonté qui puissent être tenues sans péril pour vos peuples. Il s’agira d’envisager, avec lucidité, l’accueil provisoire d’une part mesurée des déplacés kabaliens selon les capacités de chacun, l’ouverture de couloirs humanitaires sous garantie commune, la création de fonds d’assistance placés sous la garde conjointe des satrapies extérieures et de l’Empire, la préservation absolue de la neutralité des zones mises à disposition par l’Empereur, neutralité sans laquelle toute aide se transformerait en prétexte de discorde, et enfin l’harmonisation des démarches diplomatiques afin que l’Afarée ne parle pas en chœur dissonant, mais comme une seule puissance aux voix multiples. Que nul n’ignore, en outre, que la dignité de cette œuvre tient à l’attitude de chacun : la courtoisie entre délégations sera observée avec une rigueur comparable à celle que l’on exige sur un champ de manœuvre ; toute offense au Trône, au peuple kabalien, ou à l’un quelconque des peuples afaréens, sera tenue pour une faute contre l’unité.

Si l’on vous invite, c’est parce que l’instant n’admet plus les demi-mesures. L’Afarée est plus grande que l’addition de ses frontières ; elle est une famille politique, un espace spirituel et historique dont le Roi des Rois est le garant. Répondre à cet appel, c’est vous hisser à la hauteur de votre propre histoire ; y manquer, c’est vous résigner à voir se défaire, morceau par morceau, ce que des générations ont patiemment bâti. Que chacun vienne donc avec l’assurance de son rang, avec l’humilité de celui qui sait ce qu’il doit à plus vaste que lui, avec le courage tranquille des gouvernants qui préfèrent la charge du devoir aux commodités de l’inaction. La Kabalie nous regarde ; l’Afarée nous regarde ; et le monde, qui nous observe, apprendra aujourd’hui si notre unité est un mot d’apparat ou une réalité capable de secourir les siens.


Scellé sous l’autorité de Sa Majesté le Roi des Rois, Protecteur des Peuples d’Afarée.


" Scellé sous mon autorité, "
Sa Majesté le Roi des Rois

Le Corps des Scribes transmet et porte foi au présent communiqué, et demeure à la disposition des satrapies extérieures pour toute correspondance relevant du protocole Impérial.
531
logo

À l'attention de Madame Linehart, Conseillère auprès de Sa Majesté sur les affaires étrangères

Chère Madame Linehart,
Nous approuvons l’accord économique avec la réduction des droits de douane à 25 % et les articles 2, 3 et 4. Nous sommes prêts à le mettre en œuvre dès l’installation des ambassades. Nous vous remercions pour votre offre d’accueillir nos étudiants. Nous envisagerons des envois limités plus tard et rediscuterons d’échanges éducatifs une fois la stabilité retrouvée.

Cordialement,
Khalid Mwanza, Ministre des Affaires Étrangères
0
image


À l’attention du Ministère des Affaires Étrangères du Finejouri,

Salutations

C’est avec le plus grand honneur que nous nous adressons à vous, Madame la Ministre, en vue d’exprimer notre désir de créer une ambassade officielle dans votre pays.
Nous pensons qu’une représentation diplomatique stable sera de nature à favoriser l’entente entre nos deux peuples sur le plan politique, économique, culturel et autre. Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

je vous adresse mes salutations respectueuses.



Rodion Kerzhakov
Ministre des affaires étrangères


image
Haut de page