12/02/2017
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Relations internationales [Diplomatie] - Page 9

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La fédération d'Antegrad



Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère du Califat constitutionnel d'Azur.

En tant que ministère des Affaires étrangères de la Fédération centrale d’Antegrad, je vous informe que, comme vous l’avez justement souligné dans votre message, nous partageons votre scepticisme quant à la multiplication de forces inutiles qui font peser une menace silencieuse au large de nos côtes et sur les pays afaréens.
En agissant ainsi, ces nations ne démontrent pas une volonté réelle de préserver la paix dans la région, contrairement à ce qu’elles prétendent, mais s’engagent dans une forme de néocolonialisme manifeste, dont l’unique objectif est d’affirmer leur supériorité sur les nations afaréennes, afin de les maintenir sous contrôle.

Nous partageons la position de votre pays : toute intervention ne peut se faire que dans un cadre strictement défini, garantissant pleinement la souveraineté des nations afaréennes, comme vous l’avez souligné.
Nous sommes donc favorables à la conclusion d’un accord visant à encadrer précisément le déploiement de troupes étrangères.

Cordialement, le ministère des affaires étrangère Anteriène.
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 photo

À : Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères


De : Mr. Park Seung-Ho, ministre des affaires étrangères du royaume du Sud-Kazum.


Excellence,

Permettez-moi de vous présenter mes salutations les plus respectueuses. Le gouvernement du royaume du Sud-Kazum présente ses plus sincères excuses pour l’absence de réponse diplomatique dans un délai raisonnable dont nous avons pu faire part. Sachez que ceci entache si honteusement notre institution et notre pays, mais veuillez comprendre que, comme vous l’avez mentionné dans votre missive diplomatique dont j’ai eu l’honneur de lire, le royaume du Sud-Kazum est en pleine reconstruction à la suite de l’odieux régime des Chong et essaie peu à peu de revenir dans un état de stabilité par la grâce des dieux ; cette reconstruction des institutions politiques a pris du temps, cause de notre retard à vous répondre à temps. Au nom du gouvernement de sa majesté très croyant et du peuple du Sud-Kazum, nous vous présentons nos plus plates excuses une nouvelle fois.

En guise de notre bonne foi, le gouvernement de sa royale majesté, à la demande de sa majesté royale très croyant Dae-Hyun, sollicite ses excellences les autorités d’Agatharchidès afin que sa majesté puisse y passer ses vacances royales, dans l’objectif de promouvoir les bonnes ententes entre nos deux États et présenter le califat à notre peuple. Sa majesté royale exprime son plus vif respect envers votre patrie et nation et présente ses plus vifs respects à Sa Sémilitante Altesse Kubilay ibn Sayyid, calife d’Azur et commandeur des croyants, et lui rend ses hommages les plus respectueux. Puissent les Kamis veiller sur lui et sa descendance.

Ces salutations passées et la bonne courtoisie présentée, excellence, permettez-moi de rentrer dans le vif du sujet, et nous vous prions de nous excuser pour notre franc-parler qui heurte parfois les bonnes manières diplomatiques. Mais il faut se dire que le temps, c’est des affaires, et nulle volonté de notre part de vous faire perdre votre temps, qui est certainement précieux, avec des règles de bonnes manières, voyez-vous excellence, nous préférons le franc-parler. Ainsi, nous accueillons avec honneur la venue de son excellence l’ambassadeur Mehmet Khapur et prenons de bonne foi votre volonté de créer des relations diplomatiques cordiales et respectueuses. Son excellence, une fois arrivée en notre patrie, sera accueillie dignement comme l’exige son rang et installée, lui et sa suite, dans les tout nouveaux quartiers des ambassades construits au sein de la cité de Gwangsu. Puisse-t-il y être à sa convenance. Et nous nous dépêchons de faire de même en nommant son excellence Dame Yun Ja-Hye, réputée pour son caractère diplomate et son attirance pour les patrie de langue arabe, afin de représenter notre humble nation au sein d’Agatharchidès. Puisse-t-elle permettre la construction de relations cordiales entre nos deux États.

Excellence, c’est avec un certain honneur que le royaume du Sud-Kazum apprend cette volonté de démarrer des relations diplomatiques entre nos États, et nous vous assurons que rien ne nous rend plus heureux que de vous exprimer que rien ne pourra empêcher la construction de cette future relation naissante. Dans la réouverture de notre nation, et par la politique promue par son excellence le premier ministre Ha Hyo au nom de sa majesté, le califat d’Azur se présente être comme un futur partenaire incontournable et majeur : reconstruire un pays et développer un pays meurtri comme le nôtre par plusieurs années de dictature communiste sanguinaire nécessite des partenaires fiables. Nul doute que le Califat Constitutionnel d’Azur l’est.

Excellence, c’est avec honneur que je prends votre invitation au sein de votre capitale Agatharchidès et que je vous annonce humblement ma venue aux côtés des membres de mon cabinet au sein de votre patrie. Ce voyage, en plus de permettre de découvrir votre magnifique pays, devrait également servir à la construction de relations diplomatiques particulièrement bénéfiques et profitables à nous tous.

Excellence, une fois de plus, les plus plates excuses de notre patrie, et soyez assurés de notre plus grand respect envers votre nation et votre fonction.

Que les Kamis veuillent sur le Calife, le Califat d’Azur et son peuple tout entier.
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À l’attention du Diwan de l’Azur
Par les bons soins de Son Excellence le Haut-Représentant

Qu’il vous soit rendu honneur et considération,

Le Royaume de Finejouri a pris connaissance avec une grande attention de votre noble missive relative à la situation en Afarée occidentale. Nous tenons, avant toute chose, à exprimer notre profonde reconnaissance pour les paroles de sagesse et de respect que vous avez adressées à notre diplomatie. En ces temps de tumulte, la clarté des esprits et l’élévation des discours sont déjà une force.

La tragédie qui a frappé l’Antegrad, avec la perte du Président Idi Amar, est un moment sombre pour notre continent. Nous l’avons dit, et nous le répétons, rien ne saurait justifier la prise pour cible d’un chef d’État, quelle que soit la nature du différend. Le Royaume de Finejouri, fort de sa longue tradition de souveraineté respectueuse et de stabilité politique, ne saurait soutenir les dérives qui minent l’autorité légitime et érodent la confiance entre les peuples.Vous soulevez, avec justesse la question cruciale de la présence étrangère en Afarée. Nous partageons votre préoccupation face à la multiplication des initiatives unilatérales menées par des puissances non-afaréennes. Sylva, par son blocus, et d’autres acteurs extérieurs, par des déploiements non concertés, contribuent à un climat de tension instable et potentiellement explosif. Ces actions, en prétendant répondre à une crise, risquent de l’aggraver, et sapent l’un des fondements essentiels de notre vision du monde le droit des peuples afaréens à gérer eux-mêmes leurs affaires. Le Royaume de Finejouri estime, avec fermeté mais sans hostilité, que l’affaire de l’Afarée regarde d’abord les Afaréens. Le tumulte régional ne saurait être l’occasion d’une reconfiguration par procuration, orchestrée depuis l’extérieur. Il appartient aux États souverains de notre continent, animés par l’esprit de responsabilité, d’envisager une sortie de crise juste, pacifique et concertée.

C’est pourquoi nous accueillons très favorablement votre proposition de cellule de contact commune. Elle nous semble représenter un premier pas structurant vers la réaffirmation de notre autonomie stratégique et de notre solidarité régionale.

Cordialement,
Mdm Linehart Consseillère des Affaires étrangères au prêt de Sa Majesté Louis II Roi de Finejouri logo affaire étrangère
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SMS a écrit :Cher homologue,

J'ai bien reçu votre demande. Je puis vous assurer que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir afin que je vous réponde affirmativement de la part de la Poëtoscovie de manière officielle. Nous aimerions seulement que les responsables du conflit, sans considération de leur nationalité, soient traduits devant le Tribunal International.

Bien à vous,

Piotr Vassia.
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Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
A son excellence Amir Bey il-ir Usdeli, ministre des Affaires étrangères
Du Califat constitutionnel d'Azur



Excellence Amir Bey il-ir Usdeli,

Et que la paix soit avec vous.

Votre missive est des plus bienvenues pour le Duché de Sylva, dont la position en Afarée Occidentale est de plus en plus précaire. Le communiqué kah-tanais sur la question en est un exemple important, témoignant d'une incrédulité vis-à-vis de l'intervention. L'ensemble des points abordés témoignent ainsi d'un axe d'ouverture permettant à l'opération Péla de s'intégrer dans une initiative afaréenne supervisée par et pour les afaréens. L'ensemble de vos préoccupations sont d'une évidence pour les membres de cette opération, qui comprennent parfaitement les enjeux. Sur la question de l'embargo récemment interrompu envers l'Antegrad, la chose relevait d'une réaction d'urgence avec des renseignements trop limités, laissant penser (à tort) que le pays poursuivrait le conflit après l'escalade ouwanlindaise. Le gouvernement anterien ayant témoigné de la rationalité et sagesse dont vous faites part, cette mesure s'est avérée désuète et hors de propos.

Au sujet de l'Ouwanlinda, le pays a profité d'exactement le même traitement par Sylva que l'Antegrad : un embargo jusqu'à clarification de la situation et garanties de désescalade. Le dirigeant Ateh Olinga n'ayant pas daigné répondre à cette missive, préférant consacrer son temps à des insultes publiques à l'encontre du Duché tout en témoignant d'un refus de considérer sa responsabilité et sa volonté de désescalade, son traitement fut justement le même qu'il l'aurait été pour l'Antegrad dans l'exact réciproque, avec un maintien de l'embargo militaire.
Pour ce qui est des questionnements que vous relevez, nous ne pouvons qu'approuver à nouveau. Ignorant la portée maximale des missiles ouwanlindais, leur origine et si davantage d'armes seront approvisionnées par des puissances étrangères souhaitant déstabiliser la région, le tout doublé de la volonté clairement affiché du dirigeant d'entretenir son bellicisme, nous ne pouvons qu'exprimer des craintes légitimes quant à la stabilité régionale et même continentale.

Le protocole joint gagne conséquemment toute l'approbation du Duché de Sylva, qui y appliquera sa signature. La méthode proposée est juste, saine et en adéquation avec nos principes moraux et les réalités pragmatiques. Nous vous invitons par ailleurs à communiquer publiquement ce protocole, tout en indiquant la totale approbation et implication déterminée du Duché à son égard. Nous estimons important que ce soit une nation afaréenne qui communique cette décision, puisqu'il s'agit d'une initiative et affaire afaréenne et que la supervision de cette crise doit vous revenir. Nous serons également assez honnêtes en vous témoignant notre empressement à ce que soit communiqué le protocole au plus tôt, de manière que Sylva puisse s'appuyer dessus pour légitimer le maintien de son intervention sans devoir vous « doublez médiatiquement » en le publiant nous même.

Concernant les modalités du protocole, nous transmettrons aux services de l'Antegrad, Azur et Finejouri l'ensemble des renseignements acquis dans le cadre de cette coopération, pour une coordination optimale et cohérente des moyens. Il sera pareillement transmis à l'ensemble des participants de l'opération Péla pour qu'ils y apposent leurs signatures. Nous pouvons déjà vous informer que selon des échanges informels avec des responsables concernés, il sera signé avec certitude par Tanska et l'Empire du Nord.

Avec l'expression de toute notre confiance dans la gestion de cette crise,

Matilde Boisderose
Protocole de déploiement en réponse à la crise diplomatique entre l'Ouwanlinda et l'Antegrad a écrit :Exposé des motifs
Par le bombardement du palais présidentiel de l'Antegrad et l'assassinat du chef de l'Etat, l'Ouwanlinda s'est rendu coupable d'une escalade extrêmement grave de la violence. Ses déclarations et la liste de ses actions récentes indique qu'il serait prêt à répéter ces crimes. Afin de prévenir toute future escalade, il est nécessaire de garantir que les capacités de frappes d'Ateh Olinga, seul responsable de la crise actuelle, ne soient pas renforcées. En ce sens, les pays volontaires signataires s'engagent à travers ce protocole à coordonner leurs actions dans cet objectif.

1 - Garantir la liberté de navigation à l'Antegrad
Les pays signataires s'engagent à ne pas remettre en cause, d'aucune manière, la libre circulation des navires et des marchandises se rendant ou partant d'Antegrad, quelle que soit leur provenance et leur contenu.

2 - Mise en place d'un déploiement préventif
Les pays signataires décident, à travers une opération commune, d'interdire le transfert d'armements ou de produits utilisables dans une action militaire à l'Ouwanlinda par la surveillance de sa façade maritime et l'investigation éventuelle d'embarcations. Les embarcations ouwanlindaises seront systématiquement fouillées. Les embarcations qui se refuseraient à une inspection seraient contraintes par la force. Toute opposition de force à cette force entraînera une action militaire.

3 - Coordination du déploiement
Toutes les informations et décisions prises dans le cadre de cette opération doivent être partagées avec les signataires de ce protocole. Toute autre information relative à la circulation d'unités militaires en Afarée occidentale devra être partagée.

4 - Levée du blocus
L'opération de blocus prendra fin lorsque la voie diplomatique aura permis à l'Antegrad d'obtenir réparation symbolique et matérielle pour le crime qu'il a subi. Il appartient à l'Antegrad de définir cette réparation.

5 - Sortie du protocole
Un Etat signataire souhaitant sortir de ce protocole devra disperser ses forces militaires et les faire quitter la région.

Je, Alexandra Boisderose, en qualité de Duchesse dirigeante du Duché de Sylva, approuve en son nom le protocole de déploiement joint en ce 11 août 2016.

Je, Bernadette Vougier, en qualité de présidente et co-dirigeante du Duché de Sylva, approuve en son nom le protocole de déploiement joint en ce 11 août 2016.
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Nos salutations respectueuses, au Khalife Kubilay al-Marwani al-Dîn ibn Sayyid, au Grand Vizir de l'Azur Beylan Pasha et son Ministre des Affaires Etrangères Amir Bey il-ir Usdeli, du Califat constitutionnel de l'Azur,

Nous remercions le Sheikh Erdogan et les services diplomatiques du Califat, et du Diwan à Icemlet, de nous avoir tenu au fait de la situation et de l'initiative internationale et trans-afaréenne concernant de résolution de la crise, qui secoue une fois de plus l'Afarée du Couchant.

Le Diwan souhaite empêcher une escalade militaire alors qu'une utilisation rationnelle des ressources Afaréennes pour le développement du continent et le bien-être de ses peuples seraient plus appropriées. Icemlet salue votre approche et souligne une fois de plus la multiplication des actions pieuses et solidaires de l'Azur.
Il est en effet un mal que l'Afarée peine à contenir et guérir et laisse libre court par la catalyse des pouvoirs de gouvernements irresponsables.

Les Tamurt n Althalj n'auront pas souvent été alignées avec les décisions de l'Antegrad concernant le Gondo ou sur certains évènements régionaux en Afarée orientale passés. Il va de soi toutefois qu'il est primordial de se référer à une ligne directrice de la raison ; Ilâh prodigue une telle voie.
Nous disposons toutefois de doutes quant à la direction à prendre. En effet, les décisions semblent omettre l'importance d'une sororité Afaréenne pour les deux nations en crise et ne pas favoriser l'une par rapport à l'autre dans cette catastrophe qui, sans en être l'avocat du diable, prêche dans les mauvaises intentions bilatérales ; les gouvernements d'Antegrad et de l'Ouwalinda ont pris des décisions allant indéniablement à l'encontre de la Bienveillance Afaréenne.

Icemlet acceptera un facilitateur dans les discussions à venir et le Grand Kah a un rôle à tenir. La Sérénissime République Fortunéenne aurait été notre choix premier.

Nous souhaiterions en parallèle que l'Afarée partage toute information concernant l'origine de l'armement utilisé sur le palais d'Antegrad.
Il est de notoriété publique que les Tamurt n Althalj exècrent le marché de l'armement international et d'autant plus lorsqu'il agite et amplifie les affres de notre continent.
Si action il doit y avoir, c'est aussi vers cette gangrène qui lie indubitablement vers une co-belligérance lors d'évènements tels que ceux qui ont secoué encore et encore notre chère Afarée.

Chers Confrères du Levant,
Les Tamurt n Althalj ne signent pas, toutefois sont ouverts à plus amples discussions sur le sujet de la Mer d'Emeraude.
Icemlet n'acceptera évidemment pas plus amples détériorations des conditions de vie des civils de l'Ouwanlinda et d'Antegrad et agira en fonction de l'évolution de la situation.


Je gage que vous n'attendiez pas cette réponse et nous espérons que vous comprenez l'inquiétude, tout comme la vôtre, d'Icemlet face à une gageure.
Trouvons l'origine de l'armement utilisé. Nous avons à discuter avec les marchands de mort.


Ilâh vous sourit.


Plénitude et paix intérieure,



1995
Son Excellence Ministre des Affaires Etrangères,
Jamal al-Dîn al-Afaghani,
Agatharchidès, Califat constitutionnel d'Azur.

Son Excellence Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Démocratiques,
Siert Bruggink,
Manticore, Siège du Traité de Manticore.



Votre Excellence,

À l'unanimité, outre une abstention, les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques ont décidé de vous accorder le statut d'observateur comme vous l'avez demandé. L'Organisation des Nations Démocratiques et moi-même, à titre personnel, nous nous excusons pour le temps d'attente de la réponse. Mais les statuts initiaux de l'Organisation des Nations Démocratiques ne prévoyaient en aucun cas un statut de membre observateur. Il a fallu pour les États-membres proposer et se mettre d'accord sur un texte créant ce statut, ce que font les Critères de Norja proposés par la République Fédérale de Tanska. Le statut de membre observateur, selon lesdits critères, vous octroie le droit, sur l'invitation des membres à l'unanimité, à la participation au Conseil militaire (Traité de Bandarhan) et du Conseil Général (Traité de Manticore). Toujours sur demande, mais cette fois-ci à la majorité, le statut d'observateur vous permet l'ouverture des instances de réflexion de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Le statut d'État observateur représente une première étape d'un dialogue fondé sur des valeurs communes démocratiques, le respect mutuel. Les membres de cette organisation ont vu et entendu le souhait de bâtir du Califat constitutionnel d'Azur de construire un ordre et un droit international fondé sur la paix, l'égalité et une coopération multilatérale. L'Organisation des Nations Démocratiques, par ces statuts, a le même objectif que le Califat constitutionnel d'Azur. Par la reconnaissance formelle de votre statut d'État observateur, l’Organisation affirme sa volonté de favoriser un rapprochement durable. La scène internationale semble de plus en plus conflictuelle et cette conflictualité se fait à l'encontre des intérêts des populations, des peuples. L'Organisation des Nations Démocratiques aura à cœur de coopérer avec les nations qui souhaitent l'arrêt de l'enclenchement de cette rhétorique conflictuelle.

Fait à Manticore,
le 29/08/2016.


Oui
Siert Bruggink Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Démocratiques
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MAE

A l'intention de Dr. Nefel YILMAZ, Directrice de l'Institut Califalde Géographie du Califat d'Azur



Madame la Directrice,

L'ASTRA et l'ASTRE se sont réunies ce matin sous la gouverne du Secrétariat Particulier Autonome Centralisé pour l'Espace pour adresser votre requête.

Nous adressons nos chaleureux remerciements pour la reconnaissance des travaux scientifiques et de surveillance orbitale menée par l'Agence dont j'ai la direction et par la jeune agence a vocation internationale qu'est l'ASTRE.

Concernant le partage de données d'observation de la Terre obtenues par les satellites d'observation sous opérateur tanskien, les modalités fonctionnent principalement au travers d'accords de partenariats scientifiques. En particulier, parmi les trois satellites d'observations actifs pour le compte de Tanska, l'un d'entre eux, le Norja-1, est opérée par l'ASTRE pour le compte du réseau d'universités tanskiennes UniForSpace réunissant les principales universités tanskiennes opérant dans les domaines scientifiques pouvant faire usage de ces données d'observation de la Terre.

Les deux autres satellites sont eux opérés par l'ASTRE pour le compte de différents ministères tanskiens pouvant faire usage de ces données à l'instar du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, de celui de l'Intérieur dans le cadre de la sécurité civile pour la gestion des crises ou encore des agences et organismes civils en charges de planifications. Ainsi, selon les souhaits de l'Institut Califal de Géographie, des partages de données pourront être effectués sur ces segments là au travers d'un accord de partenariat avec l'ASTRE. Comme indiqué précédemment, si ce sont le consortium UniForSpace ou les ministères qui sont les utilisateurs des données, l'opérateur des satellites en orbite reste l'agence spatiale tanskienne dont j'ai la direction qui a ainsi la charge du partage des données actuellement avec des partenaires tanskiens au sein de l'OND mais cela peut s'étendre.

Les autorités politiques tanskiennes sont par ailleurs particulièrement intéressées par la possibilité d'une harmonisation des pratiques liées au spatial, en particulier en ce qui concerne la surveillance orbitale. Ce terme ne doit pas être interprété d'un point de vue militaire mais d'un point de vue de capacité d'accès à l'espace atmosphérique par la connaissance de la situation des objets en orbite, la surveillance de leur trajectoire et ainsi la bonne gestion des possibilités d'évitement de collisions, raison de fondation de l'ASTRA. Si l'agence estime, a juste titre, que l'hypothèse de rencontres entre satellites ou objets orbitaux est extrêmement peu probable actuellement, la situation serait amené à rapidement évaluer à moyen-terme afin, in fine, d'éviter tout hypothétique syndrome de Kessler. Ainsi, le gouvernement tanskien se tiendrait prêt a être porteurs d'un traité international concernant le spatial qui pourrait être d'ores et déjà discuter au sein de l'OND dont vous êtes membres.

En espérant que cette lettre fournisse à votre Institut et aux autorités Azuréennes les réponses attendues,


Au nom de l'ASTRA et de l'ASTRE,
Lilja Ólavsson,
Directrice de l'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration
3691
Sochacia Ustyae Cliar a écrit :drapeau

Amina N'Doud
Ministre des Affaires Étrangères
03 rue des Archives
024 000 Garthram

Garthram, le XX-XX-XXXX

Objet :

Excellence,

Je vous remercie sincèrement pour votre lettre, dont la tonalité résolument constructive, la lucidité diplomatique et l’appel à la responsabilité commune ont été reçus ici, en Sochacia Ustyae Cliar, avec l’attention qu’ils méritent et, je ne vous le cache pas, avec une profonde reconnaissance. Nous vivons un moment où les tensions, les rancœurs accumulées, les peurs parfois justifiées, parfois fantasmées, pèsent sur les épaules de nos peuples comme une chape de plomb. À ce titre, recevoir une demande telle que le vôtre, empreinte de clarté, d’élan et de volonté sincère de pacification, est non seulement encourageant mais absolument essentiel. Je vous répondrai sans détour : oui, Sochacia Ustyae Cliar accepte d’accueillir, sur son territoire, le cycle de discussions diplomatiques entre l’Ouwanlinda et l’Antegrad. Nous nous tenons prêts à offrir à ces pourparlers le cadre sécurisant, impartial, et digne qui leur est nécessaire. Nous savons, comme vous, que chaque mot, chaque geste, chaque silence aussi, pèsera dans la balance fragile de cette réconciliation que vous appelez de vos vœux, et que nous appelons des nôtres. Votre reconnaissance du rôle de Sochacia Ustyae Cliar comme hôte, non pas d’un simple échange formel, mais d’un véritable processus de dialogue, est reçue avec humilité. Soyez assuré que nous ne considérons pas cette tâche comme un honneur vide, mais comme une responsabilité morale profonde, que nous assumerons avec rigueur et humanité.

L’histoire récente de notre continent a trop souvent vu les armes répondre aux griefs, et les rancunes l’emporter sur la raison. Vous avez raison de dire que la réconciliation, pour être réelle, demande bien plus qu’un cessez-le-feu ou qu’un protocole d’accord : elle demande un changement de paradigme, une conversion du regard que nous portons les uns sur les autres. Votre proposition d’une Pax Afarea résonne avec force dans les couloirs de notre ministère. Elle incarne une ambition à la fois nécessaire et atteignable, si tant est que la volonté politique soit au rendez-vous. Une promesse mutuelle de non-agression, adossée à un mécanisme de dialogue structuré, tel un conseil de sécurité afaréen, serait une avancée historique, et Sochacia Ustyae Cliar, vous le savez, s’inscrit pleinement dans cette vision d’un continent où la souveraineté n’est plus une source de conflits mais une matière à coopération. Soyez également assuré que votre projet d’un sommet bilatéral avec le Califat n’est nullement tombé dans l’oubli. Nous comprenons les contingences politiques qui vous ont empêché de l’organiser jusqu’à présent, et nous ne doutons pas qu’il saura trouver sa place dans les mois à venir, notamment si le processus antegro-ouwanlindais parvient à esquisser les premières lignes d’un renouveau régional. Concernant la situation tendue en Mer d’Afarée Occidentale, nous partageons votre analyse : l’embargo n’est pas une fin en soi, mais un levier, imparfait mais utile, pour éviter une escalade dramatique. Il serait en effet salutaire que toutes les parties s’engagent dans une logique de désescalade mutuelle, avec des garanties crédibles. Et si l’Azur, par la voix du Diwan, se montre prêt à œuvrer dans ce sens, alors il y a là une opportunité concrète que nous devons saisir.

Enfin, je tiens à souligner un point qui m’a personnellement touchée dans votre lettre : votre capacité à vous situer non pas en surplomb des parties en conflit, mais à leurs côtés, avec une lucidité qui n’est pas dénuée d’empathie. Cette posture, rare en diplomatie, est à mes yeux un gage d’authenticité et de maturité politique.

Excellence, votre message portait l’espérance d’un nouveau souffle afaréen. Recevez en retour l’engagement de Sochacia Ustyae Cliar à contribuer, avec toutes ses forces, à cette entreprise de réconciliation. Nos services, nos équipes, notre hospitalité sont à votre disposition. Et nos cœurs, ouverts à la paix. Dans l’attente de vous accueillir prochainement à Sochacia Ustyae Cliar, je vous adresse, au nom de mon gouvernement et de mon peuple, l’assurance de notre entière disponibilité, ainsi que l’expression de notre profond respect.

Que la paix et la raison guident nos pas.

Avec toute ma considération,

Ministère des Affaires Etrangères,
Sochacia Ustyae Cliar

1761

drapeau

Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty

Objet: Réponse.

Dame Houria Ben-el-Teldja, Ministre des Affaires Etrangères du Califat Constitutionnel d'Azur,

Privet, mes salutations à vous Excellence Azuréenne. Il est vrai que le Califat Constitutionnel d'Azur et le Saint Empire de Karty se voient partager de bonnes relations au travers de ces accords signés, ces infrastructures échangées ou encore ces nombres entrevues effectuées. Par conséquent et comme affirmé, une relation bilatérale fondée sur la confiance et la recherche de réciprocité.

J'ai bel et bien pris conscience de votre demande, laissez-moi donc vous exprimer notre opinion de vive voix. L'étonnement, voilà le premier sentiment que je souhaiterais vous communiquer. Sur la scène diplomatique internationale, le Tsarat est connu comme un état militariste dont la souveraineté nationale est le principe directeur, clef et fondamental. Ainsi personne, aucune institution, aucun état n'a ne serait-ce qu'eut l'idée de demander un accès à nos infrastructures militaires. C'est bien une expérience inédite, mais il y a une première fois à tout comme rétorquerait le dicton.

N'y voyez pas là un refus, au contraire nous sommes prêts à accéder à votre requête, je vous communique nos volontés en toute et plate honnêteté. Etant donné que la confiance est et demeure entre nos deux états, votre requête pourrait s'accéder. Ainsi voilà notre proposition, solutionner le tout d'un entretien diplomatique. Ce dernier viserait à élargir les horizons demandés, sur cette heure nous ne pouvons accéder à votre demande au vu du manque clair d'informations. Vous êtes libres de choisir le lieu ainsi que la date, sachez simplement que je ne serais point présente. A ma place siégeront la Grande Ambassadrice Irina Meldeva ainsi que la Ministre de la Défense Nationale Lüna Valkaryne. Dans l'espoir que ces lignes vous contentent, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Chancelière Angèle Orlovski, représentante du Saint Empire de Karty
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CAMILLE PRINTEMPÉRIE

Printempérie

vous remercie pour vos présents.

Je vous demande d'excuser ma prose, comme beaucoup d'Eurysiens je suis plutôt cerveau gauche : plus adapté au raisonnement logique et rationnel qu'à la poésie. D'ailleurs mon esprit est capable de tellement d'abstractions que je vous réponds en ce moment même de la main droite, alors que je calcule mon budget du mois d'octobre de la gauche !

Votre appel m'a beaucoup touché, je me suis toujours senti très proche de votre culture grâce à un petit restaurant azuréen qui se trouvait dans ma rue à Carnavale.

Votre blondinet est le bienvenue à CRAMOISIE© il fera très joli dans mes antichambres. Il faudra cependant qu'il se fasse vacciner contre l'agent chimique CRAMOISI et reçoive le baptême s'il veut pénétrer en terre sainte. Pas d'âme noire à CRAMOISIE©, fut-il blanc comme un cul.

Il ne peut pas non plus garder sa dague qui est une arme non-homologuée, mais nous la ferons remplacer par puce neuro-électronique Dalyoha Compagnie qui sera plus efficace pour communiquer à distance avec votre marabout. Je suis sûr que Blaise Dalyoha sera heureux de vous offrir la paire gratuitement, à titre diplomatique.

En ce qui concerne votre lit de clou, peut être que cela soignera ma scie-atique ! J'espère que vous l'avez ?

Essayons désormais de limiter au maximum les échanges diplomatiques à partir de maintenant, comme vous l'avez dit mon temps est précieux. Nous avons chacun des projets différents : nous celui de créer le paradis sur terre et vous celui d'aller collectivement en enfer, j'imagine ? Les différences entre l'Eurysie et l'Afarée sont trop nombreuses, je crains de faire preuve d'un racisme excessif en multipliant les erreurs diplomatiques. Certains échanges culturels ne sont pas faits pour aller plus loin qu'un restaurant typique en bas de ma rue.
5690
Armoiries marcinoises/éthiopiennes

Missive à l’adresse du Califat Constitutionnel d’Azur.


Son Excellence Aimé Bolila, Ministre des Affaires étrangères de Son Excellence Aimé Bassé, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine, roi de Marcine.
A
Son Excellence Jamal al-Din al-Afaghani, Ministre des Affaires Etrangères de Son Excellence Rachid al-Beylani Grand Vizir de Sa Sainteté et Sa Majesté le Calife Kubilay ibn Sayyid, Calife d’Azur.

Votre Excellence,

Nous avons pris note de votre missive, en effet les récents évènements qui continuent à ensanglanter le continent sont probablement les derniers actes de cette interminable tragédie qu’est la guerre civile gondolaise. Et ce drame en est l’une des principales retombées à l’internationale. Qui l’eut cru que deux états allaient s’embraser dans un tel conflit alors qu’ils s’étaient eux-mêmes retirés de ces affrontements fratricides qui réduisent à néant les espoirs de tout un peuple. Et pire encore, qu’ils mettent en péril la stabilité régionale, alors que l’Afarée du Sud était encore épargnée par ce conflit particulièrement sombre. Dorénavant, Marcine et ses frères du Dgondu voient leur voisinage connaître les symptômes de cette maladie insidieuse qu’est la guerre, due aux orgueils et ego de ces dictateurs, et malheureusement, ce qui aurait du être un réciproque échange de missiles, est devenu un évènement géopolitique qui concerne plus d’une dizaine de nations.

Et ce alors que normalement, Ateh Olinga aurait du, au mieux, montrer sa bonne volonté en prenant en compte les supplications de ses partenaires, au pire avoir une réponse proportionnée au bombardement de son pays et ne pas assassiner Idi Amar. Et pourtant, malgré ses bons sentiments, Ateh succomba à la tentation d’une vengeance éclaire et violente, à la fois cruelle et dangereuse. Au lieu d’adopter un comportement de lièvre, il décida de suivre celui de l’éléphant, ainsi au lieu de suivre la sagesse qui doit guider tout bon dirigeant, il s’enfonça dans la force brute et des coups d’éclats brutaux. Car même si nous ne portions pas Idi Amar dans notre cœur, nous comprenons parfaitement que cet assassinat est un défi lancé à tout les états de ce monde, alors que le Pouvoir se débarrasse lui-même de ses parasites en les rendant fous, Ateh Olinga se charge de cette besogne en éliminant physiquement ses rivaux internationaux. Et ce en violant une loi élémentaire de la diplomatie ; le respect du aux chefs d’états et aux plénipotentiaires étrangers ; il vient d’assassiner le détenteur d’une autorité légitime reconnue par tout les états et ce sans le moindre respect pour ce code international tacite, et c’est dans cette mesure que Marcine, si elle n’approuve pas le blocus à l’encontre de l’Ouwalinda, comprends parfaitement cette initiative.

Ainsi, si nous vous remercions pour votre proposition et vos bons sentiments, nous devons malheureusement décliner ce protocole, et ce pour deux principales raisons ; en premier lieu les relations entre l’Ouwalinda et Marcine. Car si je considère l’assassinat d’Idi Amar comme inique, ce n’est pas le cas d’une grande partie des Marcinois et de leur gouvernement, qui voient en l’action de l’Amiral Président une chose légitime, notamment car la figure d’Amar était associée à la coopération (pour ne pas dire collaboration) entre les forces antériennes et clovanienne au Gondo, comme l’a très justement rappelé Ateh dans ses discours incendiaires destinés à l’Anterad. Ainsi, il me paraît difficile de justifier une intervention militaire auprès du Parlement et des Marcinois au nom de ce droit international qui ‘’protège’’ un « ennemi de l’Afarée ». Autre point essentiel, les relations entre Marcine et l’Ouwalinda, en effet nos deux états coopèrent étroitement, et sont même intégrés dans l’ « axe » kah tanais en Afarée, ce qui les rapproche encore plus. Ainsi, j’ai aussi beaucoup de peine à concevoir une action hostile contre un partenaire aussi amical, qui nous trouve « sympa » (le mot est bien d’Ateh Olinga…).

Mais néanmoins, nous refusons de vous laisser sur une note aussi négative, et par conséquent nous tenons à vous présenter nos résolutions afin d’encourager Ateh Olinga à s’asseoir à la table des négociations auprès du successeur de feu Idi Amar. Car comme vous, la Paix est notre premier objectif, d’autant plus lorsque l’Afarée doit rester unie face à cette nouvelle hyène qui déchiquette cette pauvre Kabalie. Ainsi si nous refusons de participer militairement au blocus, nous pourrions vous suppléer dans la mesure où nous fouillerons les navires à destination de l’Ouwalinda tandis que toutes cargaisons contenant des missiles balistiques seront remises à l’Azur, bien entendu, ces opérations de fouille se feront dans les ports de Kalindi et de Marcine. Tandis que si nous accentuerons l’aide humanitaire à destination de l’Ouwalinda (nous supposons en effet que la présence d’une telle armada devrait probablement dissuader les O.N.G de desservir cet état) nous nous assurerons qu’aucune arme hypersonique ne puisse traverser la frontière. Bien entendu, nous mettrons nos ports à disposition des vaisseaux participant à ce blocus, chose qui ne sera pas de refus, ou du moins nous l’imaginons comme cela, du fait de la distance qui sépare vos ports de ce lointain théâtre d’opération. Ainsi, à défaut de participer activement à ce blocus, nous soutenons passivement ce dernier, la Paix étant notre premier objectif. Même si je suis certain que cette opération de grande ampleur ne soit pas réellement nécessaire.

D’ailleurs, dans vos prochaines missives, nous vus recommandons d’éviter de sous-entendre une prétendue dépendance de Marcine vis à vis de l’Antérinie, en premier lieu car nous n’avons en rien besoin de cette dernière pour gérer nos affaires internes, notamment au niveau de nos pouvoirs régaliens (la Diplomatie, la Justice, l’Économie et le domaine militaire (enfin du moins la formation d’un embryon d’armée marcinoise est en cours, et risquera de prendre du temps au vue de la bataille juridique qui va avoir lieu) ainsi que l’éducation) étant entièrement dépendants du Parlement marcinois. Autre remarque, la « Confédération Royale d’Antérinie » n’existe pas, même si nous sommes flattés de voir que le Royaume tient le rôle de Mfalme au sein de la Confédération. En effet, le titre royal étant ce qui permet de différencier Marcine de l’Antérinie (qui se voit donc attribuer le titre impérial) et des autres entités confédérées. Si ce n'était pas le cas, veuillez nous excuser mais nous sommes actuellement à fleur de peau à cause des évènements étranges et inquiétants qui se produisent en Afarée, notamment en Kabaldie.

En espérant que ces solutions conviennent au Califat azuréen et dans l’espérance de lire votre réponse.

Bien cordialement.
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Ministère des Affaires étrangères du Faravan



De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur.


Le présent document à été rédigé en arabe dans sa langue originale, ceci en est sa traduction.

Cher ministre,


Très estimé homologue, j'ai le plaisir d'accuser la bonne réception de votre missive à laquelle j'ai l'honneur de vous répondre ici.

Avant d'aborder en détail votre proposition d'accord bilatéral, nous souhaiterions vous exprimer notre enthousiasme a l'idée de travailler sur un traité commun régional. Je me dois néanmoins d'émettre un avertissement quant au fait que tous les pays de la corne de l'Afarée ne sont pas exactement politiquement compatibles, comme vous le savez. Ainsi, dans le cadre d'une telle initiative, nous souhaiterions privilégier la coopération entre nations partageant les mêmes valeurs, ce qui est le cas je crois de nos deux Etats et également par exemple le Banairah que vous avez cité.

A propos de la proposition d'accord bilatéral à présent, en commençant par l'article premier alinéa 4 ; en raison de notre engagement au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques, le Faravan est amené à recevoir le déploiement régulier de forces terrestres, aériennes ou maritimes alliées sur son territoire. Vous en avez mon assurance, cette présence n'a vocation qu'a garantir la sécurité régionale et du Faravan. Pour cette raison, nous ne pouvons nous engager sur ce passage. En revanche, nous signons sur le reste de l'article.
Sur l'article 2 alinéa 3, nous comprenons le bon sentiment derrière la proposition mais nous pensons qu'un partage total des renseignements intérieurs est trop large par rapport a nos besoins actuels. Je propose ainsi de réduire le partage aux renseignements intérieurs qui nous concernent mutuellement ou en lien avec notre frontière commune. Si vous le souhaitez, nous pourrons négocier un accord portant sur la coopération dans le domaine du renseignement si l'occasion se présente. Outre ce point, nous signons sur le reste de l'article.
Nous approuvons l'entièreté de l'article 3, en suggérant qu'un comité soit mis en place pour étudier plus profondément les particularités de nos deux économies afin que les échanges commerciaux soient adaptés a la réalité de nos besoins.
Idem sur l'article 4, avec la encore un comité dédié au contrôle de l'échange de nos devises afin de limiter les risques en cas de choc économique.
Pour l'article 5 alinéa premier, nous sommes favorables a l'idée de procédures d'extradition facilitées entre nos deux pays. Néanmoins, en accord avec l'indépendance de la Justice dans notre pays, la décision finale d'extrader ou non un ressortissant revient aux magistrats et nous ne pouvons donc pas nous engager sur un accord systématique d'extradition. Je comprendrais donc parfaitement si vous décidez d'appliquer une mesure similaire. Outre ce point, nous signons sur le reste de l'article.
Concernant l'article 6, nous y sommes favorables dans son entièreté.
De l'article 7, nous souhaiterions que les alinéas 11 et 12 agissent comme des accords de principe et ne soient pas contraignants. Nous partageons la vision de ces alinéas, notamment sur la mention de l'impact environnemental de l'exploitation de ces ressources, mais souhaiterions conserver leur plein contrôle pour des raisons de souveraineté. La encore, nous signons sur le reste de l'article.
A propos de l'article 8 alinéa 4, nous vous renvoyons a nos propos préliminaires exprimés dans le premier paragraphe de cette missive, je suis ouvert a discuter d'avantage du sujet avec vous si vous le souhaitez. Nous validons le reste de l'article.

Je prend note de votre intention de vous procurer des drones et des chasseurs-bombardiers produits par nos Industries Aéronautiques du Faravan. Concernant votre question sur leur capacité a s'intégrer aux systèmes spécifiques a vos forces armées, les aéronefs de l'IAF sont conçus dès leur inception avec une architecture ouverte. Cela signifie que des composants ou des systèmes peuvent être enlevés ou échangés selon les besoins. Lors de l'éventuelle commande, je vous invite à communiquer les spécificités que vous souhaitez voir intégré sur ces appareils aux Industries Aéronautiques du Faravan, ils veilleront avec votre supervision à leur intégration. En ce qui concerne nos chasseur-bombardier Saeqeh, vous serait-il possible de nous communiquer la génération qui vous intéresse afin que nous puissions déterminer une estimation initiale de prix pour cette commande ? Pour les Shahed-C, nous pouvons vous proposer un prix de 1500 points à l'unité. Je précise que ce prix n'est pas final et représente une estimation pour le calcul de l'ensemble de la commande, nous sommes ouverts a la négociation de ce dernier.

Nous partageons totalement votre répugnance pour l'effort colonial de Carnavale et nous souhaiterions justement travailler sur une coalition des acteurs afaréens pour contrer ce projet colonial. Notamment la menace balistique qui pèse désormais sur une grande partie de l'Afarée. Nous vous recontacterons bientôt à propos de cette initiative qui nous concerne tous.

En attendant, nous sommes favorables à rejoindre l'initiative du Pacte afaréen de sécurité, mais comme vous l'avez très justement fait remarquer, notre allégeance première est et restera l'Organisation des Nations Démocratiques. Ainsi, nous participerons à ce pacte d'une telle façon que nos obligations vis à vis de l'O.N.D. ne soient pas compromises. Je vous prie de croire que notre engagement onédien ne se fait pas au détriment des intérêts afaréens et, qu'au contraire, nous sommes tout à fait sympathique à l'idéal porté par le pacte de sécurité.

Vous l'avez dit, la coopération entre les Etats afaréens devient cruciale, et les avancées dans nos relations bilatérales représentent l'espoir d'une Afarée solidaire et libre du colonialisme barbare. Nous avons hâte de continuer ce partenariat avec vous.


En espérant bonne réception de cette lettre et en vous remerciant de votre future réponse, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.


sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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COMMUNIQUER DIPLOMATIQUE CHURAYNN
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De : La Sénémite, Grand Bureau des affaires étrangères
Uzdek Helias, Conseiller des affaires étrangères
Palais Azrah
6 Rue Palais Azranh
Walemir, Grande Province
Empire Islamique de Churaynn


Pour : Ministre Azuréen des Affaires étrangères
Quartier des Ambassades
Agatharchidès
Califat Constitutionnel d'Azur


Objet : Opération Ocomba


Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous !

Azur,

Depuis le début, tu as joué un rôle essentiel de médiateur, notamment au Gondo, plongé dans une guerre civile. Mais aujourd’hui, nous devons être honnêtes avec toi : nous n’arrivons pas à nous unir (peuple d'Afarée). Nous n’arrivons pas à nous entendre. Et la raison est simple : les colonisateurs empêchent les peuples d’Afaree de s’exprimer. Regarde l’escarmouche entre Antegrad et l’Ouwanlinda. Comment cela s’est-il terminé ? Par un blocus... imposé non pas par les peuples d’Afarée, mais par des pays non-afaréens, toujours pret à intervenir dès que cela semble possible. Mais cette fois, nous avons une chance. Une chance de les combattre, de nous libérer. Nous te tendons la main, Azur. Rejoins-nous dans cette lutte contre la colonisation en Afarée. Ce combat est juste. Ce combat est nécessaire. Ce combat est le nôtre.

Qu’il en soit ainsi,

Que la paix et la bénédiction divine soient sur vous et sur votre noble nation,

Uzdek Helias
Conseiller des Affaires Étrangères de l'Empire Islamique de Churaynn


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logo du sérénissime, immense et magnifique ministere des affaires etrangeres de la glorieuse et supreme republique du faravan

Ministère des Affaires étrangères du Faravan



De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur.


Le présent document à été rédigé en arabe dans sa langue originale, ceci en est sa traduction.


Cher ministre,


Très estimé homologue, c'est avec le cœur lourd que je vous contacte aujourd'hui. En effet, l'Empire Islamique de Churaynn, notre voisin, s'en est pris à la la Vice-Royauté de Fistalis, territoire afaréen de la République des Trois Nations. Cette attaque non provoquée et injustifiée contre une nation désarmée est une menace directe a la paix et à la stabilité de notre région. En lançant des missiles ballistiques, l'Empire de Churaynn a déclenché la guerre dans notre région paisible de l'Afarée. Cette situation nous est insupportable.

L'agression, justifiée sous l'étendard de l'anticolonialisme, n'est ni plus ni moins qu'un acte impérialiste du fort contre le faible. Alors même que l'option de la diplomatie restait ouverte, Churaynn a choisi la violence gratuite pour régler son différend. Il s'agit d'un acte dangereux à plusieurs titres dans la mesure ou il ébranle les espoirs de solidarité afaréenne en privilégiant le barbarisme. De plus, déclencher arbitrairement une agression contre un Etat inoffensif alors qu'une menace autrement plus sérieuse plane sur notre souveraineté est une erreur monumentale. En détournant notre attention de la menace que l'on connait bien, l'Empire de Churaynn met toute notre région en péril, de même qu'il réduit a néant nos efforts d'entretenir un dialogue constructif avec les pays qui seraient prêt a donner de l'autonomie à leurs anciennes colonies.

Nous avons tentés de raisonner avec l'Empire Islamique de Churaynn, a notre plus grand regret, ces tentatives se sont soldées par un échec. L'Empire reste convaincu que la violence sera la solution à ses problèmes. Cet action représente un dangereux précédent qu'il serait imprudent d'ignorer et de laisser sans réponse. De même qu'en tant que nations démocratiques, nous ne pouvons laisser la violence proliférer dans la corne de l'Afarée alors même que notre souhait le plus cher est celui de la paix et de la prospérité. Car si l'Empire nous a déclaré ne pas être en mesure d'apporter des garanties pour que la stabilité et la paix revienne dans notre région, c'est bien qu'il a l'intention d'user a nouveau de cette force à l'avenir. Cela ne peut se produire.

Pour toutes ces raisons et en tant que pays partageant des valeurs communes, je vous propose aujourd'hui de faire front commun et d'apporter ensemble une réponse a cette agression intolérable. Nous avons confiance dans le fait que vous saurez reconnaitre le danger que représente cette situation. A ce titre, la république faravanienne se tient à votre disposition pour étudier les options qui s'offrent à nous.

Si le dialogue à échoué, la démocratie et l'ordre international peuvent encore prévaloir.


En espérant bonne réception de cette lettre, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.


sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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