13/02/2017
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Actualités du Duché - Page 10

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Sylva, sucre et province tanskienne de Eletämanner : résolution du conflit et amitié nouvelle.

Victoire ! Ce crie a raisonné fort dans les locaux des industries de la canne sylvoise en apprenant la nouvelle : la plainte menée conjointement pour faire valoir le caractère inapproprié des taxes douanières en Eletämanner avait été reconnue et eu les résultats escomptés. Les taxations sur le sucre roux sylvois prenaient fin et l'activité économique allait pouvoir retourner à la normale, une chose qui, si elle ne changeait que modérément les résultats financiers des industriels sylvois, avait une signification profonde pour les habitants. L'affaire avait fait un bruit gigantesque, vue comme une véritable attaque contre la culture sylvoise et justifiant une concertation des acteurs pour la plainte groupée, plainte d'ailleurs portée par la connue lobbyiste sylvoise Ambre Récifjaune. Cette dernière-là a fait un pari réussi puisque, malgré un cachet réduit selon ses habitudes à en croire les rumeurs, elle a drastiquement amélioré sa réputation auprès des sylvois pour cette aide. Non pas que l'appréciation populaire doive grandement impacter son chiffre d'affaires, mais ne pas être considérée uniquement comme vecteur des grands groupes privés doit déjà bien aider dans un pays avec un ressentiment collectiviste croissant.

Cette affaire réglée, les relations se sont immédiatement détendues avec la province concernée avec une visite de la Présidente du Parlement provincial, Maja Ekman. Après des visites diplomatiques et culturelles diverses, le Duché se serait montré très réceptif à des propositions de collaborations spatiales. Bien que déjà inscrit dans des coopérations dans le domaine, Sylva souhaite étendre son activité, multiplié ses partenaires pour les lancements, et poursuivre la publicité de son savoir-faire dans le domaine en proposant des composants de satellites voir des appareils entiers. C'est également une opportunité d'opérer des conceptions communes, toujours dans un esprit de rationalisation et mise en commun des moyens selon une politique à laquelle s'attache beaucoup Sylva.
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Échanges de missiles entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda, mort d'un dirigeant et réaction de Sylva !

L'Afarée de l'Ouest tremble ! Après la poursuite des affrontements au Gondo et l'enlisement d'un conflit qui affecte la stabilité régionale, suivie de brèves interventions de l'Antegrad et Ouwanlinda sur place, ces deux derniers États se sont livrés à des échanges de missiles. Le premier a opéré pour contraindre le second à quitter le Gondo, qui en réponse a pris pour cible le dirigeant de l'Antegrad lui-même. Face à cette explosive nouvelle, la présidente Bernadette Vougier a immédiatement tenu un discours :


« Mes très chers compatriotes, de Sylva et du monde entier, nous constatons une nouvelle vague de troubles frappant l'Afarée, où les nations se déchirent suite à divers passifs historiques dont coloniaux. Là encore, nous constatons l'emprise de ces influences étrangères qui fournissent en missiles de quoi créer des guerres.

Après avoir envahi le Gondo dans une opération improvisée et violente avec une armée mal encadrée, l'Ouwanlinda réitère en s'attaquant au gouvernement de l'Antegrad, qui a lui-même préalablement ordonné des frappes à l'encontre d'infrastructures militaires de l'Ouwanlinda. La chose est intolérable, et l'exécution d'un dirigeant, représentant d'un pays et de sa diplomatie, ne saurait être toléré en réponse à des frappes ciblées et contenues sur des infrastructures militaires. Il ne s'agit pas seulement d'un acte de guerre, ce palier ayant déjà été franchis par l'Antegrad via une frappe de missiles de croisière, mais d'un acte profondément barbare et en contradiction avec toutes notions de diplomatie et civilisation.

L'assassinat via ce que l'on pourrait qualifier d'un acte terroriste inédit et, qu'on l'espère, ne devra jamais se reproduire, est une attaque directe contre toutes les perspectives de paix régionales. Nous ne parlons pas d'une opération armée contre une infrastructure militaire visant à priver une nation de ses moyens nécessaires pour poursuivre des actions hostiles, ce qui en aurait fait un acte légitime dans le cas d'une escalade armée. Non, nous parlons d'une attaque directe et mortelle contre un dirigeant.
Il est capital de prendre conscience de l'ampleur de la chose. C'est là une action qui ne s'était que, heureusement, rarement vue. Les attaques portées contre les représentants de nations, que ce soient des ambassadeurs, diplomates ou dirigeants, constituent un acte profondément infâme. C'est une attaque non pas contre ceux qui se sont engagés à prendre les armes, mais contre ceux qui ont été sélectionnés pour le dialogue.

L'assassinat d'un chef d'État par la République de l'Ouwanlinda sous les ordres d'Ateh Olinga constitue un précédent absolument intolérable, chose condamnée avec la plus grande fermeté par le Duché de Sylva.

Considérant nos partenariats bilatéraux avec l'Antegrad et nos alliances avec Makola et Owembo, cette fermeté se matérialisera par une action bien concrète du Duché de Sylva. Est ordonné par le gouvernement un blocus maritime sur les côtes de l'Ouwanlinda. Pas plus de missiles ne seront livrés à ce pays, pas plus de coup ne seront portés par cette engeance. Cette opération visera à empêcher une escalade du conflit et déstabilisation durable de la région, et sera maintenue puis éventuellement renouvelée si nécessaire une fois abouti en Antegrad les protocoles pour trouver successeur au défunt dirigeant.

Et puisque notre volonté est d'imposer un cessez-le-feu, le temps que les acteurs concernés ne s'entendent pour une paix durable, saine et consentie, cet embargo s'appliquera également à l'Antegrad en condamnation de ses frappes de missiles sur l'Ouwanlinda. Ni ce premier, ni ce second n'auront les mains libres pour poursuivre leurs hostilités.

L'heure n'est pas à de nouveaux tirs de missiles, mais à la reconstruction. Au nom du Duché de Sylva et de tous ses habitants, j'exprime toutes nos condoléances aux proches du défunt Ismael Idi Amar, et aux soldats tués par les deux frappes de missiles. Les sylvois se joignent à leurs peines et seront de leur côté pour éviter qu'elle ne se propage à d'autres familles.

Un groupe aéronaval est dès à présent en route pour les côtes de l'Afarée, tandis que nos services diplomatiques sont mis en relation avec ceux de l'Antegrad et Ouwanlinda. »


L'affaire a évidemment fait énormément de bruit, avec une condamnation assez unanime (et sans surprise) contre l'assassinat du dirigeant Ismael Idi Amar. La chose ne saurait être tolérée. Mais c'est surtout dans les prises de positions auprès de l'Antegrad et de l'implication active du Duché que les divergences se manifestaient. La droite sylvoise se montrait très critique de l'inclusion de l'Antegrad dans l'embargo : le pays avait agi contre des cibles militaires uniquement, dans la volonté d'interrompre les offensives de l'Ouwanlinda en Afarée. C'était qui plus est un proche partenaire du Duché. Comment pouvait-on conséquemment le traiter à égal avec un État terroriste ? Du côté collectiviste et communiste, c'est notamment sur l'importance de l'action sylvoise qu'il y avait des discussions. S'opposer à toute escalade du conflit était réellement la chose à faire, mais ne devait pas servir de prétexte à une expansion impérialiste de l'influence sylvoise en Afarée, plus précisément en Antegrad. Les partisans collectivistes et communistes s'étaient montrés les plus hésitants à la forme de cette intervention, certain plaidant pour une intervention active et, somme toute, intrusive, mais réduite à figer une éventuelle reprise du conflit. D'autres plaidait entièrement pour une absence d'influence sylvoise et un traitement des pays concernés comme des entités matures, en opposition à une vision paternaliste coloniale. Mais même au sein des collectivistes, il était dur d'affirmer haut et fort qu'un dirigeant ordonnant l'assassinat d'un autre dirigeant pouvait être traité en individu responsable, et laissé libre d'aboutir un processus de paix. Autrement dit, la gauche sylvoise aurait définitivement voté contre cette intervention si Ateh Olinga n'avait pas franchi cette ligne rouge.

La droite et le centre s'étaient au contraire montré assez unanimes sur cette intervention, pour des motivations variables (idéologies humanistes typiquement ONDienne que l'on retrouvait chez les Démocrates et Syndicalistes, et simplement recherche d'une implantation plus solide de Sylva dans la région côté monarchistes et libéraux). C'est donc au cours de la dernière réunion parlementaire d'urgence précédant la prise de parole de la présidente que fut votée cette intervention. Le Duché de Sylva ira en Afarée de l'Ouest pour empêcher une escalade du conflit.

Il fut également relevé que, suite à l'implication de l'Ouwanlinda au Gondo, l'aide de l'OND avait été demandée pour mener un embargo sur l'envahisseur et éviter une escalade. L'OND s'était montré favorable à condition d'être acceptée par le FCAN, principal organisme crédible dans l'affaire. Mais faute de réponse de ces derniers et face à l'accroissement des tensions, le Duché avait pris en urgence l'initiative d'intervenir et de couper court à ces affrontements.

Il faut également noter que, si la chose n'était pas officiellement annoncée, on constatait déjà la mobilisation d'une brigade de l'armée de l'air, déjà en voyage en direction de l'est avec assez de ravitailleurs pour traverser l'océan.
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Agrivoltaïsme : qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi ?

L'agrivoltaïsme consiste à implanter des panneaux solaires sur des infrastructures agricoles afin d'ajouter une production électrique qui sera soit consommée localement, soit redirigée sur le réseau. En Sylva, ce modèle séduit et connaît une implantation de plus en plus importante selon un ensemble de modèles et de raisons, avec un lot de contraintes à traiter préalablement.

Il existe grossièrement trois usages de l'agrivoltaïsme en Sylva :
– Sur les bâtiments. Il s'agit dans ce cas de l'usage le plus commun.
– Au-dessus des pâturages accueillant des élevages.
– Au-dessus des cultures, essentiellement maraichères.

Il est important de noter que dans les deux seconds cas, l'agrivoltaïsme doit être un supplétif et non supplanter l'activité agricole en elle-même. Elle ne doit aucunement décliner sous l'addition de panneaux solaires. L'objectif est même à l'inverse de multiplier le rendement agricole et diminuer les coûts des cultures grâce à un ensemble de facteurs particulièrement adaptés. Rappelons que Sylva est un pays très bien ensoleillé avec un climat tropical. Cela peut entraîner une chaleur excessive sur les cultures, particulièrement durant les saisons sèches. Un panneau solaire va ainsi apporter une ombre bénéfique grâce à un ensemble de points :
– Réduction de l'évapotranspiration des plantes, et donc de leur consommation d'eau (chose vitale pendant la sécheresse).
– Réduction de la température.
– Mise en place d'un microclimat confortable à l'ombre des panneaux solaires.

Une augmentation des rendements a déjà été observé en Sylva grâce à un ajustement de la densité des panneaux solaires. L'important est d'avoir un ensoleillement correct, c'est-à-dire ni trop fort, ni trop faible, au niveau du sol. Dans le cas de Sylva, pays fortement ensoleillé comme dit plus haut, et ce, de manière assez régulière, il est possible (et même encouragé) d'avoir une concentration de panneaux solaires plus importante que dans d'autres pays plus tempérés. L'agrivoltaïsme permet ainsi, au-delà de son apport en production électrique, de renforcer la production agricole : les cultures maraîchères et les pâturages sont plus productifs, et dans le second cas, le bétail a davantage d'ombre. Cette augmentation du rendement s'observe très particulièrement durant la saison sèche, qui impose chaque année son lot de défis aux agriculteurs. Les cultures et pâturages qui profitent de l'agrivoltaïsme rapportent déjà des contraintes bien amoindries.

Pour autant, l'agrivoltaïsme n'est pas exempt de contraintes qui doivent être prises très au sérieux pour réellement être intéressant. L'ensemble des organismes écologiques et agricoles de Sylva, notamment appuyés par les principaux « anti-voltaïques », ont défini un ensemble de normes à respecter pour installer les panneaux solaires sur les infrastructures agricoles :

– L'activité agricole doit rester l'activité principale et doit être renforcée par l'ajout de panneaux solaires. L'objectif est là de ne pas réduire la production agricole ni d'occuper les terres arables pour produire de l'électricité.

– Il y a également une surveillance stricte avec son lot de normes pour que l'implantation de panneaux solaires ne serve pas à la spéculation foncière en augmentant la valeur du terrain. Un ensemble de mesures sont en cours de discussion à ce niveau pour définitivement endiguer ce problème.

– Un ensemble de critères environnementaux doivent être sérieusement pris en compte (hauteur d'installation des panneaux selon l'activité, densité des installations, infrastructures au sol, le tout adapté à l'environnement et à la nature du sol) lors de l'installation, à la responsabilité du constructeur et soumis à des vérifications par une inspection étatique. Il faut par ailleurs noter que cette ombre n'est pas systématiquement avantageuse, en particulier à proximité des mangroves et zones trop humides, avec une accumulation de l'humidité qui peut entraîner des maladies et dégâts si les cultures ne sont pas adaptées. Les engins de chantiers doivent également s'assurer de ne pas tasser les sols.

C'est pour ces ensembles de raisons qu'en Sylva, l'agrivoltaïsme s'applique essentiellement sur les cultures maraîchères, de racines, tubercules et sur les élevages. C'est là qu'il n'y a pas à craindre de l'accumulation d'humidité ni de contraintes vis-à-vis des machines agricoles (une plantation de cannes à sucre a besoin de grandes moissonneuses, impliquant des panneaux solaires élevés avec son lot de contraintes mécaniques et de résistance au vent, notamment pendant les cyclones).

Concernant le fonctionnement administratif de l'agrivoltaïsme, il y a deux possibilités :
– Soit l'exploitant achète les infrastructures et en tire l'ensemble des bénéfices et dépenses.
– Soit le fournisseur d'énergie loue le terrain et est responsable de l'ensemble du fonctionnement des infrastructures.
Dans les deux cas, c'est l'installateur des panneaux solaires qui est responsable de la mise aux normes des installations selon l'ensemble des critères définis par les autorités compétentes (taux d'ensoleillement, préservation du sol, gestion de l'humidité, artificialisation modérée des sols, contraintes mécaniques face au vent). En cas d'inspection constatant le non-respect de ces normes, c'est le constructeur qui sera poursuivi et responsable des dédommagements (mise aux normes des installations). Il est à noter que des discussions sont en cours pour éviter la multiplication de boites éphémères mettant en place les installations sans respect des normes pour accroître les marges avant de fermer et perdre toutes responsabilités. Ces discussions se font en parallèles de celles abordant la question de l'obligation de garder disponibles les pièces de rechange sur une certaine période, pour éviter la neutralisation totale d'une infrastructure globalement en bon état et jeune à cause de pièces détachées manquantes. C'est pour ces raisons que les Collectifs Solaires insistent pour une intégration des entreprises dans le domaine de manière à assurer un suivi de la chose. Cette intégration permettrait un encadrement obligeant à respecter l'ensemble de ces normes, d'imposer une structure résiliente, et de mutualiser les pertes pour assurer la pérennité d'une entreprise dans le temps. Il est également question que les fournisseurs étrangers soient obligés d'intégrer des filiales sylvoises dans les collectifs solaires pour contraindre au respect de ces normes.
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Jakamé Idi Akim succède à Ismaël Idi Amar : ce que l'on peut en dire et l'évolution de la ligne politique de Sylva.

Après une pénible attente, un nouveau dirigeant antérien a été désigné, permettant au pays de reprendre sa politique après le coup vicieux porté par l'Ouwanlinda. Un ensemble de retours peuvent déjà être faits par les différents médias sylvois à partir des journaux d'informations officiels anteriens tel que le Draim.

Le premier élément constaté est le caractère flou du processus de succession. Est évoqué un dirigeant provisoire s'étant occupé de désigner un remplaçant, sans que soit précisé ni l'identité du dirigeant d'intérim, ni le processus ayant permis de le sélectionner, ni les bases sur lesquelles il s'était appuyé pour sélectionner Idi Akim. L'Antegrad n'était déjà pas connu pour ses penchants autoritaires assumés par la constitution, à laquelle s'ajoute le flou des successions. Selon les experts géopolitiques sylvois particulièrement habitués aux jeux de cours qui s'opèrent dans les familles aristocratiques, il s'agit probablement de mécanismes similaires dans ce cas-là. Idi Akim était le cousin de Idi Amar et occupait préalablement le poste de ministre de la propagande. L'historienne Jeannette Desanges dira notamment :

« On constate en Antegrad que la dynastie Idi Amar date d'avant 1870 avec Mohamed Idi Amar, déjà guide suprême à l'époque et connu pour avoir fondé la Première brigade armée de Destint. Cela et Idi Akim au poste de ministre de la propagande, on comprend vite que le népotisme est une chose courante et intégrée en Antegrad de manière semblable à Sylva mais dans une moindre mesure (ce qui devrait d'ailleurs nous pousser à une remise en question, quand un État ouvertement autoritaire est moins empreint de népotisme que le nôtre).
On comprend alors que cette dynastie familiale a mécaniquement maintenu son emprise sur l'administration et gouvernement anterien sans avoir recours à des formalisations institutionnelles particulières. Il suffit que le dirigeant profite de son pouvoir incontesté pour placer des proches, qui se disputent probablement ses faveurs. Il y a ainsi une inertie qui se forme et maintient au gouvernement et aux postes clés la famille Idi Amar ainsi que ses embranchements cousins.
Dans le cas de Idi Akam, son contrôle de la propagande d'État représentait un avantage monstrueux en permettant un contrôle du narratif. Il lui est ainsi possible de déclarer comme factuel sa légitimité dans les médias et d'avoir la reconnaissance du peuple anterien et des officiers de l'armée. C'est un processus étonnement simpliste, mais grandement efficace avec le modèle institutionnel anterien. L'absence de méthodes de sélection pour le successeur autre qu'une désignation préalable d'un héritier par le dirigeant précédent laisse suffisamment de vide pour se réapproprier les règles établies par la constitution. Il est fort probable que le fameux dirigeant provisoire ayant désigné Idi Akam n'ait tout simplement jamais existé. »

D'autres experts géopolitiques vont plus loin, en affirmant que Ismael Idi Amar n'était sûrement qu'une marionnette de Jakamé Idi Akim. La facilité avec laquelle a été remplacée Idi Amar sans heurts internes laisse à penser à un gouvernement opérationnel malgré l'absence de protocoles et institutions établies pour ce cas de figure, rendant plus que plausible l'existence d'une autre figure d'autorité apte à prendre ces décisions. Idi Akim, à la tête de la propagande, a largement les moyens d'initier une emprise remarquable sur le fonctionnement anterien après tout.

Le Conseil Fédéral Antérien, lui, semble avoir été complètement exclue et oublié des décisions, avec une absence totale de consultation pour la suite.

Il y a toutefois plusieurs points fort intéressant sur le passif de Idi Akam médiatisé récemment (par les services de propagande sous son contrôle), tel que ses orientations politiques favorables au Kah et opposées aux ingérences étrangères. C'est là un point très intéressant qui tranche avec la politique antérieure largement ouverte à une implication active d'États étrangers (pour citer les bases militaires kartiennes et sylvoises, ou encore les accords économiques très favorables à des groupes sylvois) et en opposition sur la question du Gondo avec la direction adoptée par le Kah. Cette appréciation du Grand Kah est particulièrement surprenante puisque contradictoire avec l'antagonisme affiché de l'Ouwanlinda, dont le dirigeant a pourtant déjà porté des discours témoignant de sa proximité avec le Grand Kah. Ce positionnement pourrait potentiellement être une réponse au blocus sylvois ayant entravé une éventuelle réponse militaire anterienne et rappelé au dirigeant les inconvénients de la posture du pays. Vanter une politique anti-ingérence en soutenant un empire colonial reconnu pour ses implications actives dans les affaires intérieures d'autres pays et en s'opposant à un proxy dudit empire colonial qu'est le Grand Kah, aussi incohérent que ce soit, pourrait s'expliquer par une volonté de trancher avec les positionnements précédents entretenus auprès de Sylva.

Certains experts politiques basent toutefois leurs spéculations sur un autre raisonnement : le programme politique communiqué par Idi Akam mentionnant la destruction d'une base kartienne mais pas l'exclusion des troupes sylvoises semble indiquer qu'il n'oserait pas s'opposer à Sylva. Il est par contre certain que le régime s'engage vers une radicalisation avec un militarisme plus appuyé et un contrôle plus autoritaire de la population, qui trouve toutes les justifications nécessaires dans l'aspect ignominieux de l'attentat ouwanlindais. L'ensemble des déclarations précédentes pourraient conséquemment ne pas avoir une réelle profondeur, mais plutôt signifier une volonté de rupture avec le gouvernement précédent. Le contexte dans lequel se fait cette transition encouragerait le dirigeant entrant à affirmer son autorité avec une politique forte qui, à défaut de se manifester avec des ripostes supplémentaires sur les sites de lancement de l'Ouwanlinda, pourra se faire avec des déclarations provocatrices.

Et s'il y a bien une chose de certaine : le régime va devenir plus radicale, autoritaire et militariste. Il était fort peu probable, voir niais, d'imaginer un effondrement du régime avec l'assassinat de son dirigeant. C'est l'exact inverse qui s'est opéré, avec l'érection d'un ennemi commun et terrifiant justifiant des mesures liberticides. La suppression du droit de manifestation et regroupement, sous couvert de la menace balistique ouwanlindaise, est un des nombreux exemples de recours pour taire une éventuelle opposition à l'accession d'Idi Akam au pouvoir et à sa politique. La communication officielle insiste déjà là-dessus en appuyant les volontés mégalomaniaques de grandeur, le tout dans une imagerie messianique.

Et Sylva dans tout cela ? Aucune communication officielle de la part du gouvernement si ce n'est qu'il est entré en contact avec le nouveau dirigeant anterien pour le féliciter pour sa désignation et convenir avec lui de la poursuite de la politique commune entre Sylva et l'Antegrad, en plus d'encourager aux discussions avec l'Ouwanlinda. Au-delà de l'absence de certitude sur l'aboutissement de ces discussions, il semble malgré tout que le gouvernement sylvois n'a aucun scrupule à entretenir ses relations avec une Antegrad toujours plus autoritaire, ce qui offusque une grande partie de l'assemblée parlementaire, des Communistes aux Syndicalistes. Des discussions débutent déjà sur le sujet avec une tendance assez claire qui émerge : le Duché de Sylva doit imposer des limites qui, si elles venaient à être franchies, impliqueraient une rupture des relations diplomatiques avec l'Antegrad. Les conditions qui paraissent déjà émerger de cet ultimatum sont :
– Ne pas appliquer l'ensemble des mesures liberticides tel que l'interdiction de manifestation, regroupement, circulation et expression sur les réseaux sociaux.
– Ne pas appliquer les politiques hégémoniques et militaristes qui alimenteraient les tensions en Afarée.

Des militants communistes et collectivistes appellent déjà à la nécessité pour Sylva de mettre sans préavis fin à l'ensemble des partenariats en mettant fin à l'achat d'uranium, à l'exploitation des mines de platinoïdes et en annonçant le retrait des forces terrestres sylvoises affectées à l'Antegrad. Ces mesures sont toutefois critiquées par la droite (sans surprise) qui reprochent le manque de réalisme quant aux réadaptations industrielles suite à la perte de ces fournisseurs, et à l'inutilité de telles mesures qui, au-delà d'être nuisibles, seront insignifiantes puisque d'autres entreprises moins scrupuleuses remplaceront les acteurs sylvois sur place.
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Sylva légalise la peine de mort ?! (Non, c'est encore une incompréhension.)

Nouveau sujet polémique en Sylva : des rumeurs sur une prétendue légalisation de la peine de mort au Duché de Sylva. La chose vient en réalité d'un ensemble de discussions informelles opérées pendant une pause de l'assemblée parlementaire, par rapport à une étude révélant un domaine où la peine de mort a réellement un impact dissuasif : dans les cas de corruption de cadres et politiciens. Plusieurs élus collectivistes se sont alors amusés de la chose, en signifiant leur changement de position sur la question, notamment vis-à-vis de la noblesse. De là, est partie un discours endiablé, mais ne tenant pas de la discussion du moment de l'assemblée parlementaire, avec une invective de plusieurs partisans monarchistes répliquant que les collectivistes, de toute manière, feraient tout pour protéger les criminels tout en appelant à l'assassinat de membres de la noblesse ou de la droite en général.

La discussion a tout de même été l'occasion de rappeler que la volonté d'interdire définitivement la peine de mort en Sylva ne s'applique pas uniquement sur la question de son efficacité, mais aussi des limites tolérées quant à la violence institutionnalisée, et plus généralement, quant à la violence dans la société. Reprenant un peu de leur sérieux, plusieurs parlementaires de gauche et centre-gauche ont ainsi rappelé que Sylva est une nation civilisée et respectueuse des principes de dignité humaine, et non pas une terre de barbarie comme l'Empire du Nord. Le meurtre institutionnalisé, même dans l’hypothèse où il deviendrait une solution efficace à un problème donné, ne saurait être toléré.

Le discours a évidemment fait réagir du côté des sujets sylvois, avec un lot de revendications et plaisanteries. Certains militaient à nouveau pour l'exécution systématique des violeurs et pédophiles, d'autres appelaient à guillotiner la noblesse et les politiciens corrompus, mais aussi les banquiers et assureurs. Peut à partir de là être tenue, selon certains politiciens, l'expression de problèmes, qu'ils soient sociétaux ou simplement liés à une mauvaise compréhension des choses.

Un parallèle a également été opéré avec la situation en Antegrad et Ouwanlinda, avec l'assassinat du dirigeant anterien Idi Amar et des divers soldats anteriens et ouwanlindais. Si on ne peut pas défendre le meurtre institutionnalisé, comment peut-on alors défendre la pratique de la guerre et le soutien envers des régimes ouvertement militaristes ?
Plusieurs éléments de réponses sont avancés en fonction des partis, notamment que la pratique de la guerre en elle-même n'est revendiquée par aucun politicien, ni considéré comme une fin en soi. La guerre arrive comme extension d'autres problématiques, et la capacité de se défendre reste capitale, même lorsque cela ne peut se faire que par des moyens létaux. Mais la capacité de se défendre avec violence implique tout de même de ne le faire qu'en cas d'ultime recours. Dans le cas des condamnations à mort : il y a toujours des recours.

Ajoutons par ailleurs que des frappes contre des infrastructures militaires impliquent des victimes s'étant engagé dans l'armée et, d'une certaine manière, reconnaissent et acceptent le risque de mort (mort qui n'est, encore une fois, pas la fin recherchée, mais plutôt l'extension d'une autre volonté : priver son adversaire d'outils et de moyens d'action militaires). Ce n'est pas le cas des civils ou dirigeants, qui n'ont pas à assumer un tel risque. Qui plus est, l'élimination de militaires va dans le sens d'une incapacitation du dispositif militaire adverse, là où l'élimination d'un dirigeant s'inscrit dans un acte de terreur et de paralysie du gouvernement, de la politique et de la diplomatie.
Nombreux s'accordent à dire que la mort de militaires ayant accepté ce risque est acceptable quand il s'agit de la conséquence d'une opération armée visant à une neutralisation militaire, là où il n'y a aucun cas de figure ou peut être défendu l’exécution d'un dirigeant, qu'il fut un dictateur ou non.
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L'industrie des voitures électriques en plein essor en Sylva !

Assez peu connue pour son secteur automobile, le Duché compte essentiellement un ensemble de fabricants reconnus pour leurs modèles légers et rustiques, typiquement de petites jeeps adaptées aux « chimin chien », boueux et escarpés, ou encore aux citadines sans prétention. Entre les reliefs très prononcés et les forêts préservées au maximum, les routes sont généralement étroites et sinueuses. Même en ville, les ruelles en dehors des avenues principales et boulevards ont la réputation de ne pas pouvoir accueillir de véhicules raskenois. Entre les habitudes de limiter les dimensions des routes de manière générale et de ne pas empiéter sur les passages piétons en ville, on se retrouve conséquemment avec des voies assez étroites imposant l'usage de petits véhicules. C'est pourquoi le marché des véhicules personnels en Sylva compte principalement de petits engins : jeeps, citadines, et deux roues en tout genre très populaires pour les petites distances.

Hormis les dimensions particulières, deux autres critères ont contribué au développement d'une industrie automobile de niche sylvoise taillée pour les besoins des habitants : le coût de l'essence et le climat tropicale. Le premier point, lié à un caractère assez sobre des automobilistes sylvois qui tendent à fuir l'excès de technologies dans les voitures, s'explique par la très faible abondance de pétrole en Sylva et ses réserves déjà déclinantes. Si les nombreux fournisseurs extérieurs (en particulier le Faravan, Banairah et Rasken) suffisent malgré tout à garder des importations abordables, les différentes taxes sylvoises à visée écologiques et une longue tradition d'économie des énergies fossiles amènent inexorablement à une priorisation des véhicules économes. Quant au climat tropical, doublé d'un air salin à proximité des côtes (et parfois riches en sulfures très oxydant à cause des bancs de sargasses), ils nécessitent des véhicules tropicalisés avec une résistance accrue à l'oxydation. Un ensemble de normes très claires sont définies à ce sujet et les fournisseurs étrangers n'y répondent pas systématiquement. Là encore, le caractère profondément hostile de la région tend à favoriser une sobriété technologique dans les voitures, et ce, d'autant plus pour les populations marginales vivant dans des campagnes périphériques et isolées. Quand le climat lui-même accélère la dégradation d'une électronique de mauvaise qualité, que vous avez peu accès aux pièces de rechange ou garagistes, et que tout coûte cher, y compris l'essence, vous développez naturellement un sens de la sobriété en vous contentant de la bonne vielle 4x4 de 600 kg.

Le principal fabricant sylvois est la marque Agouti, produisant essentiellement pour le Duché tant sa production est spécifiquement calibrée pour les habitants. L'entreprise est presque considérée comme un intérêt stratégique souverain et, pourtant, n'est pas intégré dans les secteurs industriels où sa place serait justifiée. Il faut dire que là où des secteurs comme l'énergie ou l'aéronautique pourraient rencontrer une concurrence avec l'étranger, Agouti semble n'en avoir aucune tant elle est un îlot de marginalité. Qui pourrait craindre qu'une Strana velsnienne ou une Sterwagen raskenoise remplace un Agouti sur un chemin boueux d'à peine deux mètres de largeur avec un taux d'humidité de 85% ?

Profitant de ce quasi-monopole, Agouti n'avait jamais pris de risques particuliers : pas de tentatives d'exportations particulières, ni de recherches d'innovations particulières. Les sylvois voulaient des véhicules adaptés à Sylva et seule Agouti en fait. Point à la ligne... ou pas ? L'électrification massive du Duché avec une augmentation de la production et baisse de l'impact carbone de ladite production, doublée de politiques écologiques actives dans le Duché parait ouvrir une porte pour l'électrique en Sylva. Domaine délicat, Agouti a l'air de tâter le terrain en présentant une gamme d'engins adaptés aux villes pour le moment : de petites citadines, scooters et vélos électriques pour le moment. Au-delà de la faible importance mondiale des constructeurs de voitures électriques, la faible adaptation de la plupart d'entre eux avec le climat sylvois laisse là encore une avenue à Agouti pour faire rouler ses modèles. Les spécificités restent très en phase avec les tendances : véhicules électriques avec une électronique limitée (hormis le nécessaire pour la sécurité comme les ABS et autres, pas de gigantesques écrans tactiles ni climatiseurs démesurés) et une rusticité à l'épreuve de l'environnement. Étant pour le moment encore sur un terrain d'expérimentation, Agouti prend peu de risques et y va pas à pas. Les véhicules électriques tout-terrain qui devront traverser les rivières ne sont pas pour maintenant, on se concentre sur les villes avec un accès aisé à des bornes de rechargement.

Pour autant, les laboratoires d'Agouti doivent multiplier les partenariats industriels pour concevoir des moteurs et batteries de ces dimensions répondant aux normes tropicalisées. La chose ne s'improvise pas et il s'agira de développer de zéro un savoir-faire à part entière. De manière à amortir et rentabiliser les coûts de développement, il y aurait selon les rumeurs des négociations avec des entreprises translaves pour travailler conjointement sur ces travaux de conception. La République Translavique, profitant d'une industrie énergétique démesurée, aurait tout intérêt à électrifier son réseau de transport (en intégrant aux voitures électriques des tramways, TGV...). Ce serait une portée d'entrée pour mutualiser les dépenses et lignes de production, de manière à garantir des véhicules financièrement accessibles et peut-être même un volume de production avec son lot d'exportations. Agouti semble toutefois se montrer plus timide sur ce point-là : dans sa politique visant avant tout à limiter les prises de risques et se focaliser sur la niche sylvoise, l'idée de développer des gammes de véhicules adaptés aux demandes étrangères très différentes ne séduit pas plus que ça. Le constructeur a déjà son marché qui lui rapporte et ne parait pas vouloir risquer pour davantage.

Politiquement, l'assemblée parlementaire a l'air pour le moment assez favorable (dans la mesure où l'on parle de voitures électriques, qui apportent systématiquement leurs lots de controverses et questionnements). Le caractère très progressif de cette implantation avec une planification minutieuse peut néanmoins convenir aux parlementaires qui voient d'un œil positif une électrification des transports citadins. C'est toute une politique de développement de l'électrique, avec d'éventuelles subventions, voir une intégration d'Agouti dans les Secteurs Industriels (et donc l'achat par l'État de parts de la société pour financer ces développements) qui pourrait avoir lieu. Là chose s'accompagnerait de campagnes d'implantations actives de bornes de rechargement dans les villes et l’institutionnalisation de l'industrie pour standardiser l'ensemble des dispositifs et adapter les garages. Rappelons-le : Sylva part de très loin dans le domaine de l'électrique et sans volonté public, la chose ne risquera pas de démarrer plus que cela.

Un autre questionnement est celui de l'approvisionnement en métaux stratégiques tels que le cobalt ou le lithium pour les électroaimants et condensateurs des batteries. Le Duché compte déjà des partenaires par l'intermédiaire de la BMS : Drovolski, Everia et Rasken pour citer les plus importants. Ces partenariats permettraient la pérennisation d'approvisionnements constants et à prix raisonnables, pour garder financièrement accessibles les véhicules électriques. En fonction de l'ampleur que prendra l'industrie et son succès sur le marché, un rapprochement accru avec les industries minières des pays concernés pourrait se manifester avec des carnets de commandes bien remplis et des engagements sylvois concrets.
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Agouti partage ses travaux parallèles sur des véhicules hybrides à haut rendement : n'est pas Steiner qui veut !

Si le constructeur automobile sylvois Agouti s'est dernièrement illustré pour ses travaux dans les citadines électriques, il n'a pas pour autant abandonné le thermique. Que ce soit en campagne, pour l'interurbain ou les poids lourds, l'électrique n'offre pas autonomie ni une logistique favorable à un milieu extra-urbain. Dans l'objectif de jouer sur tous les tableaux et limiter la pollution émise par les véhicules thermiques toujours employés, Agouti a mobilisé ses équipes de R&D dans la conception de moteurs hybrides avec divers procédés de récupération des pertes thermiques. Le principe consiste à utiliser des dispositifs produisant de l'électricité à partir de l'énergie perdue dans les gaz d'échappements pour alimenter un moteur électrique et augmenter le rendement global des véhicules (et donc réduire leur consommation de carburant). Agouti s'est notamment orienté sur deux dispositifs : les générateurs MHD en disque et les générateurs thermoélectriques (TEG). Les résultats se sont toutefois montrés très peu concluants et la production électrique suffit essentiellement à faire partiellement faire fonctionner l'électronique embarquée des véhicules sans même pouvoir approvisionner les moteurs électriques. Si ce n'est pas fondamentalement un échec, s'observant en effet une réduction de la consommation de carburant, elle ne dépasse pas les 5% d'économies, extrêmement loin des objectifs envisagés.

Comme indiqué, la première méthode étudiée fut l'intégration de générateurs MHD dans les pots d'échappement. Profitant des progrès rapides dans le domaine et des moyens déployés dans la recherche en Sylva, l'idée était de convertir directement l'énergie cinétique des gaz d'échappements. Après une série d'expérimentations sur mobylettes et voitures, le résultat s'est néanmoins montré très décevant, avant tout car les générateurs MHD excellent avec des températures élevées (jusqu'à 3000°C) que les gaz d'échappement sont très loin d'atteindre (au mieux 700°C). Cette faible température peut être partiellement compensée via des agents ionisant comme les carbonates de calcium, mais leur effet reste limité. Conséquence imprévue et malgré tout très appréciable : les blocs de carbonate de calcium réduisent drastiquement la production de gaz carbonique (dioxyde et monoxyde de carbone) en les réduisant en oxygène et absorbant le carbone, contribuant malgré tout à une réduction de la pollution. Cela ouvre un nouvel axe d'étude dans l'emploi de filtres au carbonate de calcium pour traiter ce problème.

Vient ensuite l'emploi des TEG, déjà plus prometteurs puisque fonctionnel à température moindre. L'objectif est de générer une tension à partir d'une différence de température entre deux points d'un thermocouple.

thermocouple
(a) Représentation schématique d'un TEG. (b) Vue de coupe. (c) Un quart du dispositif. (c1) Gaz d'échappement à haute température. (c2) Échangeur thermique. (c3) Thermocouples. (c4) Revêtements de céramique. (c5) Point froid avec système de déperdition thermique. Le gaz maintient élevée la température du point chaud du thermocouple tandis que la déperdition thermique maintient à basse température le point froid, assurant la différence de tension exploitable.

Si ce système permettrait théoriquement des rendements élevés, il est limité pour un ensemble de raisons techniques et pratiques à un résultat bien moindre. Les expérimentations en situation réelle ont ainsi mis en évidence au mieux d'une réduction de 5% de la consommation de carburant... sur autoroute à des vitesses avoisinant les 130 km/h ! Dès 90 km/h, l'économie est davantage autour de 2 et 3%.

Si la chose représente une certaine avancée, 5% d'économie sur la consommation étant après tout un résultat concret, elle est loin de tant mobiliser que ça de réactions du côté d'Agouti. L'intégration de TEG est en effet coûteuse de par la complexité de l'installation en profondeur dans le bloc moteur et l'emploi de terres rares (tel que le bismuth) pour les thermocouples. Une installation moins coûteuse peut se faire plus en retrait, mais elle provoque une perte drastique de performance et n’impacte pas le coût du TEG lui-même. En conclusion, Agouti semble très loin d'avoir atteint un point de rupture dans l'optimisation de sa gamme de véhicules thermique pour les milieux ruraux.
Il faut noter que, dans le cadre des politiques écologiques, le gouvernement était prêt à mettre en place des mesures de soutien pour le développement de ces technologies. Mais considérant les maigres résultats actuels et la faible marge de progression qu'il reste, les parlementaires sont particulièrement peu enthousiastes à soutenir financièrement ce projet, préférant consacrer les fonds au développement des transports publics.
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Le secteur de l'art : trois années d'investissements massifs du Duché !

Le cinéma, la musique, la littérature, la peinture et bien d'autres, tous ces domaines artistiques reçoivent une quantité croissante d'investissements ducaux sous la forme de bourses, subventions ou commandes étatiques. Le gouvernement semble avoir pour ambition de faire rayonner Sylva à l'internationale sur ce point-là. Comment et pourquoi ?

Développer l'ensemble des secteurs artistiques sylvois s'est fait sur trois axes : investissements plus ou moins directs dans le milieu, dans les académies et enfin, mise en place de partenariats d'échanges culturels avec des pays partenaires. Le premier point, plus évident des trois, consistait sobrement à subventionner les studios et maisons d'éditions, distribuer des aides aux artistes indépendants et mettre en place une politique de prêts à taux zéro pour les artistes présentant des plans cohérents pour leurs projets. Une implication plus directe était également opérée par l'État en commandant directement des réalisations aux studios pour tous types de projets (campagnes publicitaires, communications publiques, développement esthétique des villes). D'autres projets permettant la promotion de la culture sylvoise et de certains points précis (histoire, lieux...) pouvaient recevoir des financements particulièrement conséquents.
Cet effort s'est répercuté pareillement dans le milieu académique avec là aussi une campagne de subvention des universités, mais aussi de distribution de bourses pour les aspirants artistes. Encore une fois, le Duché a appliqué différentes politiques encourageant les académies à mettre en place des stages en milieu professionnels pour favoriser l'insertion dans le monde du travail, et dans ce cas, dans le monde de l'art.
Mais l'élément le plus décisif pour développer ce secteur est l'ensemble des accords d'échanges culturels établis avec les différents partenaires de Sylva. Ces échanges actifs et libéralisés permettent ainsi de multiplier les marchés disponibles pour les maisons d'édition et studios sylvois, développant leur activité et augmentant les revenus. Musiques, films et romans du Duché peuvent ainsi se diffuser librement sur un ensemble de points stratégiques et contribuer au rayonnement culturel sylvois.

Et là vient le pourquoi : la réponse la plus évidente serait sans surprise pour le soft power. La démocratisation et diffusion massive d’œuvres sylvoises permet de familiariser l'ensemble des nations à cette culture et à ces spécificités, créant une forme de proximité, voir de fascination pour Sylva. Sans même que le gouvernement ducal puisse pousser à un narratif particulier dans les médias du Duché, la simple propagation des codes sylvois permet leur assimilation par les peuples des autres nations. De là peut alors se former un semblant d'influence et de proximité.
La classe politique espère très probablement faciliter de cette manière les discussions et les échanges, que ce soit par une appréciation personnelle pour le Duché de la part des dirigeants et responsables des autres nations, que par l'influence un électorat passionné par l'histoire de Kazannou.
Et si les œuvres artistiques ne permettent pas de directement pousser un narratif au sein des pays où elles sont partagées, puisque le gouvernement n'a au final aucun contrôle concret sur la direction artistique (les subventions et bourses sont distribuées sans réelles distinctions), elle favorise le développement de cellules sympathisantes pour le Duché depuis lesquelles pourraient se faire des manœuvres d'influence plus directe. Les lobbyistes admettent eux même connaître bien plus de facilités à se rapprocher de responsables étrangers ayant déjà une sympathie pour la culture sylvoise que des représentants de pays plus isolés. Il n'y a strictement aucun doute qu'une telle facilité est également appliquée au travail des ambassadeurs et politiciens.

Sur un plan plus insidieux, c'est par ailleurs un vecteur supplémentaire pour développer la complicité de haut-fonctionnaires et mettre en place des liens plus profonds avec des axes d'action plus indirects. Dans le cadre de luttes d'influences et de rivalité, c'est la principale brèche permettant à des officiers du renseignement d'opérer, de recruter des indicateurs et complices ou encore de développer une fascination et loyauté chez des fonctionnaires corrompus.

Au-delà des secteurs artistiques, le Duché a ainsi appliqué cette politique de rayonnement culturelle avec le financement des journaux d'information de manière indiscriminée. Subventions, programmes de diffusion à l'étranger, traduction, même les médias ouvertement critiques du gouvernement sylvois sont massivement partagés, pas seulement pour développer un point de vue précis dans les pays de destination, mais pour en familiariser les habitants à Sylva, ses questionnements journalistiques et ses enjeux. Exposer des populations et fonctionnaires de nations rivales à des critiques ostentatoires envers le gouvernement sylvois ne semble pas être une problématique selon les services de renseignement du Duché, du moment que ce sont des journaux sylvois qui les publient. L'effet reste le même : le développement d'une sensation de proximité entre les populations ciblées et des cellules journalistiques sylvoises avec une fascination pour les questions politiques et sujets fortement médiatisés. Même lorsque cela provoque une opposition, cela développe en parallèle un lien directement exploitable.
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Fondation de Cramoisie par Carnavale : le gouvernement sylvois réagit !

C'est arrivée et plutôt difficile à concevoir, mais c'est bel et bien réel : Carnavale a rasé un pays pour y implanter une colonie, faisant table rase du peuple qui y était installé. S'il est difficile de quantifier la réelle étendue de l'opération à travers le flou médiatique entretenue par Carnavale, peut déjà être affirmé avec certitude un ensemble de points :
– Un bombardement chimique a été opéré,
– Des pertes civiles très importantes sont à déplorer (allant d'une partie à l'intégralité de la population d'origine),
– C'est une destruction totale de la société native et de ses institutions,
– Et également un acte d'invasion sur fond de colonie de peuplement.

Chacun de ces points est intolérable et suffit à provoquer un sentiment d'horreur, d'autant plus quand est considéré le cynisme avec lequel Carnavale revendique cette opération. C'est pourquoi le gouvernement sylvois a tenu un discours par la voix de la présidente Bernadette Vougier :

« Carnavale s'est lancé dans une nouvelle entreprise repoussant les limites de ses exactions. Après avoir établi le pire des systèmes, la plus infamante des sociétés, puis assassiné plusieurs civils pour s'ingérer dans une nomination religieuse, ce semblant de pays a lancé l'établissement d'une colonie de peuplement en Afarée, balayant l'ensemble de la société déjà présente sur place.

Le Duché de Sylva s'oppose catégoriquement à un tel crime et ne compte pas le laisser impuni. Nous répondrons avec la fermeté nécessaire pour interrompre un tel processus et empêcher qu'il ne se répète. Carnavale servira d'exemple pour tous les autres autocrates désireux de passer outre les principes les plus élémentaires d'humanité.

Sylva appelle également la communauté internationale à se mobiliser et coaliser contre cette invasion et colonisation intolérable. Il est capital que toutes les nations s'organisent, jusqu'à atteindre un stade où l'arsenal balistique de Carnavale ne saura plus représenter une menace dissuasive suffisante pour garantir son intégrité. Carnavale doit plier, pour de bon. Un message unanime et concret doit lui être porté pour que soit définitivement compris que plus jamais, ses missiles ne serviront de vecteurs supplémentaires à une attaque injustifiée et inhumaine. »

Le gouvernement ne s'est pas exprimé en détail sur la nature des actions qui allaient être entreprises, hormis l'ambition de rassembler un ensemble de pays (incluant certainement l'OND, et très probablement l'Azur selon d'autres sources semi-formelles). Si divers leviers d'action existe (ingérence directe, déstabilisation, sanctions économiques ou escarmouche militaire ciblée et limitée), il est difficile d'établir clairement jusqu'à quel degré de risque et d'intervention le gouvernement est prêt à tolérer.

La division au sein de l'assemblée parlementaire semble par ailleurs confirmer que s'il est très majoritairement admis que l'ignorance feinte sur cette affaire ne saurait être toléré, peu de partis (et parfois les membres des partis eux-mêmes) s'entendent sur les méthodes à employer. Les nationalistes appellent sans scrupules à une guerre totale contre Carnavale et à la libération de Cramoisie, quand l'ensemble du centre parait plutôt se focaliser sur une coalition internationale. La gauche a l'air quant à elle plus encline à agir en profondeur via des moyens indirects sans non plus exposer directement l'OND ou Sylva. Un autre point qui revient est également la nécessité de quantifier avec précision l'étendue de l'action de Carnavale et de ses conséquences.
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Lithium, cuivre et voitures électriques : entre questionnements écologiques et solutions révolutionnaires sylvoises !

Très à cheval sur la politique environnementale en Sylva, le gouvernement sylvois s'est penché sur l'ensemble des plans incluant le transport. Jusqu'à présent focalisé sur le développement des transports en commun, le Duché commence également à adopter les voitures électriques en milieu urbain de manière à perpétuer la réduction de la pollution. Se pose toutefois une succession de questionnements sur l'empreinte environnementale du lithium et du cuivre, ainsi que de leur extraction, régulièrement pointé du doigt pour la diffusion de métaux lourds ou l'acidification des sols et océans. Plus précisément, les méthodes conventionnelles d'extraction du lithium nécessitent de vastes surfaces d'exploitation, d'importantes quantités d'eau, et relâchent des quantités notables de gaz à effet de serre et polluant chimique en plus de contribuer à la salinisation des eaux. Le cuivre est quant à lui un grand émetteur de métaux lourds et sulfures. Cet impact s'explique par la présence du cuivre dans des minerais comptant déjà des métaux lourds (arséniure, plomb, mercure...) et sulfures, d'où ces émissions. Considérant l'impact écologique sur les zones industrielles avec la destruction d'espaces naturelles et la projection de composés toxiques et cancérigènes, le développement des voitures électriques est conséquemment très critiqué sur ce point.

Face à ce contexte, les recherches sur l'amélioration des méthodes d'extraction tant sur les plans environnementaux qu'écologiques prolifèrent rapidement, dont une menée par des ingénieurs sylvois sur l'extraction directe du lithium (ou plus précisément des systèmes électrochimiques, nommés sobrement « systèmes de capture électrochimique des ions lithium). Cette méthode présente de grandes avancées puisqu'elle est à la fois plus respectueuse de l'environnement et peut être étendue à d'autres métaux de valeurs (comme le nickel, césium et, mieux encore dans ce cas-ci, au cuivre).
Le principe de fonctionnement consiste à employer l'attraction électrostatique appliquée par des électrodes pour dissocier les ions lithium ou cuivres des minerais d'où ils sont extraits. Ce dispositif permet de réduire voir neutraliser l'impact écologique sur plus particulièrement quatre points : quasi-neutralisation des diffusions de métaux lourds et acides sulfurés, réduction drastique de la consommation d'eau et pollution secondaire très faible.

schéma

La réduction de la diffusion de métaux lourds est possible grâce à la sélectivité très élevée de ce processus qui permet d'extraire de solutions complexes (y compris si elles incluent du sodium, potassium...) dans un dispositif fermé. Les métaux parasites comme le plomb ou mercure alors contenus dans la solution ne sont pas libérés dans la nature lors du raffinage.
La production de gaz à effet de serre est quant à elle minime si le processus se fait via des sources d'énergie bas-carbone (comme le parc électrique sylvois, mésolvardien ou raskenois) et est essentiellement provoquée par ladite production d'énergie. L'absence de combustion d'énergies fossiles pour atteindre les températures requises, ou les émanations carbonées contenues dans une réaction fermée permettent d'atteindre des taux de production de polluants très modérés à ce niveau.

GWP

L'extraction directe de lithium avec une source d'énergie bas-carbone fait partie des moins grosses sources d'émission de gaz carbonique. Les mines d'Acatama et Cauchari en référence utilisent quant à elle des méthodes d'évaporation avec d'autres conséquences sur les dépôts de sels et polluants chimiques.

L'impact sur la consommation d'eau est également grandement réduite de par l'absence de processus d'évaporation. La possibilité de fonctionnement en cycle fermé réduit les besoins d'eau en consommation indirecte dans la production d'énergie.

eau

Notons par ailleurs que les mines d'Acatama et Cauchari, compétitive sur le plan carbone, nécessite d'énormes quantités d'eau en évaporation et dans l'emploi. Notons que l'impact sur les ressources disponibles d'eau (Avalaible Water Ressource ou AWARE impact) indique que les mines de Cauchari, malgré l'importante consommation d'eau, ne représente pas une menace pour les réserves locales, d'où l'importance de bien contextualiser à l'environnement ces données.

Un autre point à considérer est la surface nécessaire pour chaque méthode.

surface

L'essentiel de surface nécessaire pour la méthode d'extraction directe du lithium est indirecte et expliquée par un calcule basé sur des sources d'énergie solaire. L'intégration d'un parc nucléaire développé dans l'équation réduirait grandement cet impact. Quant à la surface directement nécessaire, elle est restreinte grâce à des centres de raffinage confinés et ne nécessitant pas d'importantes surfaces d'évaporation ou de hauts fourneaux.

À ce jour, l'extraction directe du lithium a été expérimentée en laboratoire et témoigne de résultats très satisfaisant en obtenant de hautes concentrations de lithium à partir de solutions avec une concentration initiale réduite et même sous des PH extrêmes. Les expériences démontrent la possibilité d'appliquer ce dispositif à un modèle industriel continue et simple d'utilisation sans avoir à employer de réactifs.
Quelques défauts restent toutefois à palier, en particulier la stabilité des électrodes et des membranes qui représentent le principal point critique. Particulièrement optimiste sur le développement de cette technologie, le gouvernement compte activement contribuer à son développement par l'intermédiaire du Secteur des Matériaux pour coordonner l'ensemble des acteurs nécessaires tout en apportant les financements requis.
Une coopération avec le Drovolski est également envisagée pour participer à la maturation de cette méthode et l'appliquer avec des ingénieurs sylvois. Une maturation de cette technologie signifirait une réduction drastique de l'impact écologique de l'extraction du lithium et du cuivre, des éléments critiques pour l'électrification du parc automobile sylvois.
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Carnavale, Carnavale et Carnavale ! Comment réagissent les sylvois ?

Les choses sont allées très vites ces derniers mois, faisant passer l'attentat terroriste orchestré par Carnavale à coup de missile balistique contre une chapelle nordiste comme relevant de l'incident. Il y a d'abord eu le génocide en Kabalie et la colonisation visant à implanter davantage de silos à missiles, puis il y a eu une expansion diplomatique, toujours dans la logique d'étendre les capacités de projection de ces missiles. Et le gouvernement sylvois a pris la décision d'appliquer en urgence un ultimatum, qui a dégénéré avec une frappe massive contre l'Empire du Nord, contre sa population civile. Et maintenant, Carnavale menace Sylva directement par l'intermédiaire d'un autre proxy.

Il y a naturellement eu un lot de réaction dans le Duché, avec en premier lieu les plus visibles : ceux qui étaient sensibles à la communication carnavalaise. Ce sont avant tous les partisans ploutocrates qui relayaient ces messages, mettant la faute à Sylva. « Ce qu'il se passe en Kabalie ne nous regarde pas. » « Ce n'est pas arrivé, c'est un mensonge. » « Si c'est arrivé, alors pas comme ça a été dit. » « De toute manière, les kabaliens le méritaient. » « Il va nous arriver des choses à nous mêler de ce qui ne nous regarde pas. »

Les réactions contre ce genre de discours furent tout aussi violente et l'on retrouvait pour résumer l'argument suivant : ce n'est pas la faute des habitants de Kabalie si Carnavale tirs sur eux. C'est la faute de la principauté de Carnavale uniquement. De même pour l'Empire du Nord dont la population n'est pas responsable des tirs de missile, et de même pour les habitants du Bourg des Mahoganys. L'opinion majoritaire, malgré la confortable collaboration soutenue par certains, reste majoritairement opposée à Carnavale (encore heureux, diront certains !). Mais que faire maintenant ? Là, l'opinion se retrouve divisée avec deux choix : la désescalade, ou la réponse. En attaquant la capitale nordiste et frappant des civils, Carnavale a de fait escaladé jusqu'à la guerre totale cette crise, impliquant l'ensemble de l'OND. L'ensemble des membres de l'alliance sont présentement engagés (à moins de renier lesdits engagements) à aider l'Empire du Nord et combattre Carnavale. Mais est ce la bonne chose ? La moitié des habitants de la capitale soutienne que non, et préfèrent déserter la ville. L'autre moitié soutient que si, et qu'il faut frapper tout de suite. L'assemblée parlementaire se montre discrète sur les résultats de ses discussions, apparemment très mouvementées.

Mais parmi ceux qui soutiennent la riposte, on retrouve une frange plus radicale, qui veut aller plus loin, chez les nationalistes et communistes (avec grande surprise d'accords) : Carnavale est la démonstration de la nécessité capitale de frapper en premier quand on a affaire à un État dirigé par des fous sanguinaires. L'OND en paie maintenant les frais parce qu'elle a tardé et devra en tirer des leçons. Si un État est incontestablement dangereux, alors il doit être neutralisé dans l'immédiat. Reste à savoir dans quelle limite on considère qu'un État est dangereux : uniquement quand il commet un massacre ? Quand il menace de le faire ? Quand il en parle ?

Après le traumatisme de Kabalie et Estham, la réponse semble unanime auprès de ces radicaux : dès lors que le moindre potentiel de danger existe, même le plus infime, alors il faut frapper et en premier, avec force, de manière décisive.
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