16/12/2017
12:01:00
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Activités étrangères en Velsna - Page 10

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2 petits yeux viennent de s'ouvrir. Elle le ressenti. Cette présence. Cette ombre qu'elle avait vu roder dans sa petite chambre aménagée par le PEV. Cette ombre aux formes de son père, dont elle voyait les tableaux et les sculptures chaque jour. Mais. Cette ombre n'était pas son père. Non. Elle le savait. Elle était trop précoce pour ça. Qui était-ce ?


Je la regardais. Du moins je croyais. Je sais que tout cela est dans ma tête, que je lui donne vie à l'instant même. Bon sang. Sacré vie.


L'ombre.
Elle était là. Elle la sentait. Plus que jamais ces derniers jours. Elle était revenue il y a très peu. Avant, elle faisait des passages extrêmement brefs. Aujourd'hui, elle était là tous les jours. Plus épaisse. Plus puissante. Mais elle avait grandit. Pas l'ombre, mais elle, la petite fille. Elle avait vu assez, elle se souvenait d'assez de choses. De sa naissance. D'un soir, où l'ombre n'était plus l'ombre mais un vrai homme.
Et cette ombre. Elle n'était pas seule. Elles étaient plusieurs. Une, deux, cinq, dix, vingt. Elle les avait vu. Et tout ceux qui étaient aux petits soins avec elle ne les voyait pas, ces ombres. Qui faisaient un passage et repartaient. Elle avait compris assez. Pour comprendre qui était ces ombres. Et elle savait que quelqu'un d'autre le savait mais ne voulait pas l'admettre. Son protecteur.


Elle me regarde. Du moins c'est ce que je lui fais faire. Je crois ? C'était pas prévu au départ.


Elle regardait l'ombre. Elle savait. Les créateurs. Un jour, elle aurait un avenir. Elle avait 4 ans, et elle connaissait la vérité. Un jour. Cette ombre aurait beau la contrôler. Elle savait qu'elle gagnerait. Et, c'est ce qu-


Elle sait. Elle a compris. Elle n'est pas sensé faire ça. Merde !
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Elle se réveilla avec violence. Elle avait un vague souvenir, un homme, qui se tenait face à elle, lui avait dit certaines choses.
Les Créateurs. Les temporalités brisées. Les règles naturelles violées.

Elle se frotta les yeux. Attendez. Elle ouvrit ses paupières. Elle avait des mains. Des mains fines, pas des mains de bébé. Elle se leva sur ses deux jambes, avec plus d'équilibre que jamais. Elle voyait désormais le monde de plus haut. Beaucoup plus haut. Elle regarda son corps, et vit. Elle n'avait plus un corps d'enfant, mais celui d'une jeune adulte.

Elle courut, arrivant dans la salle de bain de son appartement donné par le PEV où des membres du ledit PEV se relayait pour la garder. En se voyant dans le miroir pour la première fois, elle sut. Elle avait gagné 13 ans, et en avait désormais 17.

C'était donc ça. Elle s'effondra, s'asseyant contre le mur de la salle de bain.

Il l'avait fait. Les temps changeaient. Il l'avait fait.


Marrant. J'aurais pas pensé que ça ai pu aussi bien fonctionner.

C'était nécessaire. Il fallait que ça arrive un jour. Cette petite, je me devais de la reprendre en main. Elle en sait trop, ce changement devrait lui embrouiller les idées. Elle était la seule qui ait jamais échappée à mon contrôle. Désormais, elle allait vivre sa nouvelle vie. Sous mon contrôle. J'aurais une explication plus tard. Peut-être.
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Le vent soufflait fort, pour une journée du mois d'aout. Le soleil tapait fort néanmoins, au bord des quais de Velsna. Cette ville sur l'eau, la seule qu'elle connaissait. Cela ne faisait que 2 jours qu'elle avait gagné toutes ces années, sans explications. Son rêve s'était fait lointain, et elle n'avait pas eu la joie de pouvoir y repenser. Trop de choses beaucoup plus importantes avaient dû se faire d'abord. Elle se souvenait encore de la tête des deux bénévoles du PEV qui étaient sensé s'occuper d'elle alors qu'elle était un bébé. Aucun des deux n'avait voulu la croire jusqu'à ce que George arrive. Enfin, -8. Son protecteur assigné.
À ce moment, les choses s'étaient accélérées. Tout le monde avait fini par se rendre à l'évidence. Et son statut de fille du Camarade Secrétaire Général lui conférait un statut quasi royal, poussé à un autre niveau, désormais. Elle s'en était rendue compte quand Georgi Marcos était lui-même venu la voir pour discuter avec elle pas plus tard qu'hier. Dans le massif bureau qui était destiné à son père dans l'hypothèse qu'il passe à Velsna un jour, ils avaient pu tenir un tas de propos, faire un certain nombre de deal. Elle le savait, elle avait l'avantage. Et elle en avait profité. Obtenant ainsi un moyen de rentrer au pays.

Ses cheveux flottaient dans le vent tandis que les passants s'activaient derrière elle. Cette matinée était vivante pour Velsna. Elle, elle allait quitter cette ville.

Je me demandait une chose. Si vous étiez sure de vous.

Elle ne quitta pas des yeux le lointain horizon.

Je pense que mon choix est fait. De toute manière, je ne peux pas revenir en arrière.

Vous pouvez. Vous êtes la Princesse Rouge. C'est comme ça qu'ils vous appellent. Car vous êtes sa fille.

Je ne suis pas plus spéciale que mon père. Il l'a prouvé en décédant, tué par vos frères d'armes.

Comment le savez vous ? Je n'ai jamais parlé du jour où votre père est mort, et cette histoire n'est connue que superficiellement dans le monde extérieur...

Je le sais, c'est tout. Et Princesse Rouge ou pas, je ne pourrait être protégée éternellement. Il viendra un jour où ces problèmes m'auraient rattrapée, et je tiens à les affronter plutôt que de m'en cacher. Que dirait mon père si j'agissait ainsi ?

Vous avez raison. J'espère que vous aurez au moins une vie normale, à l'encontre de votre père.

Rêver ne m'aidera pas non plus, je le crains.

Il sourit, avant de s'éloigner. Elle souffla, et décida de jeter un coup d'œil à l'objet qu'elle avait trouvé dans son lit, sans explication, après sa transformation. Cette lame, ce couteau. Forgée, brillante de mille feux, mortelle, belle. Une arme si belle, si précieuse. Elle avait su immédiatement qui l'avait fabriqué, et pour qui elle était destinée. Le dernier lien qui lui restait avec son père. Elle n'avait averti personne de ce qu'elle avait trouvé. Elle savait bien comment les autres aurait réagi.
Elle tenta d'apercevoir son reflet dans la lame. Elle ne le vit pas. Tout ce qu'elle voyait, c'était le reflet d'une sorte de fumée. Des flashs. Des traits gris, fumeux. Des mouvements. Et 2 yeux. Gris, tenaces. Un seul instant, qui suffit pour la surprendre.
Elle rangea la lame avec rapidité. Elle ne voulait plus la regarder. Ces yeux, si effrayants, et ces flashs, vu comme des reflets. Cette fumée. Elle n'aimait pas ce qu'elle avait vu. Peut-être qu'elle devenait folle ? C'était une hypothèse. Après tout, son père n'était pas loin de l'être et était souvent considéré comme l'étant.
Elle se calma. Cela ne servait à rien. De toute manière, le navire était arrivé. Il était temps de repartir pour l'ouest, de là où elle venait.

Elle jeta un dernier coup d'œil en arrière. Parmi les passants, une ombre était là. Une ombre qui disparu rapidement. Mais elle n'en avait que faire désormais. Sa nouvelle vie arrivait.


Elle est monté dans le navire. De toute manière elle arrivera en entier en Loduarie. Je l'ai décidé.
Ces Velsniens. Dire que pour la plupart d'entre eux, c'est grâce à ma gueule qu'ils sont encore en vie. Si je n'avait pas dissuadé quelques idiots et mis en place des plans véritablement efficaces. Désormais, de toute manière j'ai fini la plupart de mes affaires à Velsna. Plus besoin de rester plus longtemps.

Juste. À qui était ces yeux ? Ce n'était pas les miens. Ce n'était pas les Siens. Ni ceux de quelqu'un d'autre.
Cette histoire pue la merde. Je sais très bien ce qu'elle a vu dans la lame que je lui ai fait forger il y a si longtemps maintenant. Mais ça. J'ignore ce que c'était. Ou plutôt qui.

Je perds trop le contrôle. C'est mauvais signe, très mauvais signe. Les autres sont devenus plus puissants. Trop.
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Communication du Ministère des Affaires Étrangères.
Portant sur la fuite d'une missive de la Grande République pour les autorités Teylaises.

- Madame la ministre et porte-parole du Gouvernement Isabelle Hubrois, la presse internationale fait état d'une lettre velsnienne envoyée à la diplomatie teylaise. Le contenu de la lettre n'est pas précisé par la presse mais confirmez-vous la présence de cette lettre et quel est son sujet ? La presse fait aussi mention d'une médiation velsnienne, est-ce l'objet de la missive ?

ISABELLE HUBROIS. Je tiens à signaler l'extrême gravité de toute fuite de documents diplomatiques. La presse n'a pas révélé le contenu de la missive diplomatique, mais il ne fait aucun doute, à ce stade, qu'elle y a accès, mais ne les publie pour des raisons que nous ne connaissons pas à l'heure actuelle. Le Gouvernement de Sa Majesté a ouvert une enquête interne, mais nous sommes quasiment certains à l'heure actuelle que la fuite ne provient pas des services de Sa Majesté. Comme vous le savez, la loi du Royaume de Teyla est assez claire dans ce genre de situation. Il reviendra au Premier procureur de décider de l'ouverture d'une enquête policière et judiciaire concernant cette fuite. Bien, amis journalistes, vous l'avez compris, la missive existe bien et je ne peux pas révéler son contenu. Le Gouvernement de Sa Majesté souhaite le maintien des bonnes relations avec la Grande République de Velsna.

Permettez-moi de revenir sur la fuite de la missive. Nos services sont en train d'enquêter sur le fait que des contenus de missives diplomatiques en provenance de la Grande République de Velsna ont pu fuiter dans la presse internationale. Pour l'instant, les services teylais n'ont trouvé aucune déclaration de la Grande République de Velsna déclarant publiquement avoir invité l'ensemble des belligérants à des pourparlers de paix ou toute déclaration similaire. Si le contenu des missives velsniennes commence à se retrouver dans la presse internationale, il est très clairement établi que la confiance ne pourra être établie pour toute médiation future, au grand regret du Gouvernement de Sa Majesté.

- Le Gouvernement de Sa Majesté estime-t-il que la confiance est rompue avec la Grande République de Velsna ?

ISABELLE HUBROIS. Non, bien sûr que non. Comme je l'ai dit précédemment, nous ne savons pas qui est à l'origine des fuites mais que nous savons que ces fuites ne proviennent pas du Royaume de Teyla et de ses institutions. Nous avons un immense respect envers la Grande République et ses autorités et nous souhaitons faire avancer des dossiers communs, y compris sur la médiation que propose la Grande République de Velsna. Nous reconnaissons la pertinence des discussions, y compris avec des régimes antagonistes à celui que nous avons, et la réalité des événements démontre que dans les derniers instants le Royaume de Teyla a fait usage de la diplomatie. Le Gouvernement de Sa Majesté est surpris par la volonté des belligérants communalistes, communistes de faire usage de la force sans émettre d'avertissement diplomatique.

La non-proportionnalité de la réponse et la coupure momentanée des canaux diplomatiques et la présence d'un nombre conséquent de nations dans l'attaque envers la Confédération de Kresetchnie démontrent la volonté pure et simple de raser une nation de la carte. Une chose que ne voulait pas laisser faire le Royaume de Teyla. L'attitude des autorités illiréennes le démontre. La prise en otage de citoyens de l'Organisation des Nations Démocratiques frôle le ridicule à bien des égards, mais le Royaume de Teyla et ses partenaires prennent la menace au sérieux. Mais pour être plus précis, nous considérons véritablement la menace. De ce fait, aucune médiation ne pourra avoir lieu en présence du Royaume de Teyla tant que des citoyens sont utilisés comme des objets d'échange, ce qui est abject. Nous savons tous, pertinemment, Vos Excellences, le sort des citoyens de l'Organisation des Nations Démocratiques si les États membres ne répondent pas aux demandes de l'Illirée.

Je tiens à souligner à nouveau la gravité sans précédent de la situation en Illirée. La détention illégale et la transformation de civils innocents en monnaie d'échange diplomatique sont des actes qui nous révulsent. Nous mobilisons tous les leviers possibles et nous sommes en contact permanent avec l'ensemble des partenaires du Royaume de Teyla. Nous appelons la communauté internationale, y compris la Grande République de Velsna, à condamner cet acte odieux publiquement afin de demander un retour à la normale. Il en va de la crédibilité de toute médiation et négociation future. Aucun résultat de négociation ne pourra être sérieusement soutenu sur le long terme, lorsqu'un des participants est contraint d'une telle façon en utilisant des civils.
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Incident diplomatique avec une déclaration troublante du Maitre de la Garde Carlos Pasqual !
Par le Petit Moineau, journal bergrosish

Le 14 juin 2017, l'Impérialiste Rat-skenois déclare avec l'appui de la Ripoublique de Velsna une zone d'exclusion aérienne au-dessus du Gradenbourg, territoire krésetchnien. Cette interdiction de circulation s'applique également aux membres de la Krésetchnie, constituant une violation de la souveraineté pouvant s'apparenter à une agression et mise en danger des appareils krésetchniens. La réponse bergrosish est immédiate et condamne cet acte impérialiste, injustifié et incohérent. Si Rat-sken souhaitait protéger les krésetchniens, il aurait plutôt proposé son aide pour chasser les appareils du LiberalIntern. Face à ces vives et justifiées réactions bergrosish, le Maitre de la Garde Carlos Pasqual a tenu plusieurs déclarations jugées comme déplacées ou douteuses.

La première et la plus scandaleuse est le refus de contredire les opérations rat-skenoises se déroulant au-dessus du Gradenbourg, prétextant... qu'on ne saurait remettre en cause les opérations de Rat-sken dans son propre espace aérien ! Alors que la Ripoublique de Velsna avait officiellement reconnu le Référendum d'indépendance de l'ancienne AMG réclamant la réintégration des territoires occupés à leurs propriétaires respectifs, reconnaissant de fait le Gradenbourg comme un territoire souverain membre de la Confédération de Krésetchnie et non de l'Empire Rat-skenois, voilà que son narratif semble soudainement faire un revirement en considérant le ciel de Gradenbourg comme Rat-skenois, et légitime les opérations de Rat-sken s'y déroulant contre la Krésetchnie ! Autrement dit, c'est un véritable détournement qui se fait pour requalifier l'agression impérialiste comme un acte légitime, confirmant la volonté de provoquer un décalage de la norme afin de banaliser une sémantique intégrant comme Rat-skenois le territoire du Gradenbourg ! L'Archimoine Ludwig Hauschka a été très ferme sur la question : une zone d'exclusion aérienne imposée contre un pays souverain par une puissance étrangère est un acte de guerre qui ne dit pas son nom et l'acte est purement et simplement indéfendable. Il a ajouté :

"Pourquoi chaque fois que Rasken prétend aider la Krésetchnie, il le fait pour survoler sans autorisation notre espace aérien ? D'abord avec la Rache, on a violé notre souveraineté et frappé sur notre propre sol, et maintenant, ils réitèrent en menaçant de nous frapper dans notre propre ciel ! Pourquoi n'ont ils pas directement contacté notre Confédération pour appliquer une posture ferme avec des réponses concrètes contre une réitération des incursions d'Axis Mundi ?"

Et là vient le second problème, malgré cette agression manifeste et intolérable de la Rat-sken envers la Krésetchnie, le Maitre de la Garde déclare que l'incident est de la responsabilité de l'Hotsaline et exclue une convocation de Velcal ! En quoi l'escalade du conflit orchestré par le LiberalIntern invalide l'accord défensif de Velcal envers l'agression Rat-skenoise ? En quoi le conflit impliquant l'Hotsaline annule l'aide envers le Gradenbourg et l'ensemble de la Krésetchnie face à ces menaces rat-skenoises ? Cela signifie que tous les pays du globe pourront présentement se servir en Hotsaline désormais qu'elle a été déclarée coupable de la frappe préventive envers l'explicite expansion kah-tanaise en Eurysie ? Kartynutile et Rat-sken peuvent à présent piller sans aucune opposition notre belle Confédération maintenant que nous sommes mis au ban de Velcal ?

Summum de l'hypocrisie, Carlos Pasqual appelle à respecter l'intégrité du Gradenbourg... et que fait donc Rat-sken ?! Imposer cette exclusion aérienne aussi humiliante que dangereuse et déstabilisatrice, c'est respecter l'intégrité du Gradenbourg ?! L'agression du LiberalIntern qui ébranle la Confédération toute entière, c'est assurer une transition apaisée du Gradenbourg ?!

Face à ces déclarations douteuses, plusieurs choses sont attendues de monsieur Carlos Pasqual par l'Archimoine Ludwig Hauschka :
– Reconnaitre le Gradenbourg comme un territoire souverain et membre de la Confédération,
– Admettre que la constitution d'une zone d'exclusion aérienne par Rat-sken au Gradenbourg est un acte profondément hostile, impérialiste et déstabilisateur qui n'a pas de raison d'être,
– Exiger le départ des forces rat-skenoises et velsniennes du ciel gradenbourgeois,
– En cas de refus de Rat-sken de mettre fin à ses menaces sur le ciel gradenbourgeois, reconnaitre que ces menaces se font indépendamment de la crise avec le LiberalIntern et justifient une implication de Velcal.

Ludwig Hauschka a également déclaré qu'il était malgré tout favorable aux exigences de Velsna concernant la fin des hostilités du LiberalIntern, et qu'elle saura témoigner de la fermeté lorsque sera réitéré cette campagne aérienne. Et si Velsna et Rat-sken souhaitent réellement contribuer à la sécurité des citoyens krésetchniens, qu'ils sont invités à se rapprocher de la Confédération pour chasser conjointement les aéronefs du LiberalIntern qui déstabilisent l'Eurysie centrale en plus d'escalader et régionaliser le conflit.
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Le Grand soir


Mesol

C'est le grand soir. Pendant que l'Eurysie centrale souffre de la guerre, pendant que certains perdent leur subsistance par leur trop forte dépendance, Velsna entre la tête haute dans l’ère de l’atome. Fière et puissante, les patriciens ont entendu les voix de la raison. Trop de pays dépendent du pétrole, mais Velsna va pouvoir s’en défaire. Velsna aura une électricité stable et économique pour un avenir serein. En s’accordant avec le Drovolski, la Grande République avance sur le plan technique et devient l’exemple occidental pour tous ! Avec la mise en service de quatre réacteurs Mesol-1900, c’est l’adieu au charbon, au pétrole et même au gaz qui est signé. Les quatre puissants réacteurs de manufacture Mesolvardienne montent doucement en puissance pour assurer l’éclat des cités sur l’eau : la lumière de l’atome pour la puissance d’un pays sainement géré. Abordable, puissant et sûr, c’est la garantie pour chacun des industriels du pays de voir ses investissements amortis par le profit. Plus besoin de payer la rente carbonée aux grands magnats du pétrole ! C’est maintenant à l’atome libérateur d’affirmer le boom économique occidental !

Les Mesol-1900 ont été conçus à la suite de l’incident Loduarien et sont donc équipés de doubles enceintes de confinement susceptibles de garantir le maintien du confinement radiologique après la chute d’un nombre raisonnable (inférieur à la dizaine) de missiles balistiques. Une garantie onéreuse mais nécessaire dans une région peuplée de fous de la gâchette. La vieille monarchie Teylaise, qui pourtant avait la réputation d’une mollesse abyssale, a récemment bombardé des positions bien mal justifiées. Velsna en restera protégée. Merci aux Mesolvardiens d’avoir insisté sur un point qui leur donne raison avec le temps.

Le combustible LHV fut installé puis testé, et en quelques instants un flash bleu survint : c’est le début de l’histoire nucléaire. Le début de la révolution industrielle, une énergie si abondante que les industriels habitués au gaz et au charbon n’auront plus à réduire leurs charges salariales par la grande mécanisation. Oui, Mesolvarde veut voir l’industrialisation émerger en Occident ! Et pour cela, elle offre en présent l’énergie et les ressources primaires. La grande industrie n’était qu’une question d’organisation du capital pour exploiter l’énergie et les ressources vers les produits de consommation. Les factures d’électricité devraient baisser de 45 % en moins d’un an et susciter une plus-value commerciale induite considérable, sans doute au profit de l’émergence d’un glissement des capitaux vers l’électrification de l’appareil de production et des usages. Qui seront ceux qui profiteront le mieux de ce nouvel avantage comparatif ? Qui sera le meilleur capitaliste ? Le top départ est lancé ! Les grandes fortunes doivent se réorganiser pour préserver leur place ou affronter plus tard la montée de leurs remplaçants. Peut-être le moment pour eux d’écraser le salariat face à la mécanisation et à l’industrialisation 2.0.

Le devenir de Velsna est lancé dans le fracas de l’atome ! Le réveil des riches industriels face aux patriciens : qui de ces bourgeois profitera le mieux de la situation ? Bourgeois, aristocrates… que dira le prolétariat ?
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sdf

Le Norjien CHANDEKOLZA - Nazum

L'absurde évacuation de 2 000 conscrits achosiens par la Croix Rouge Tanskienne

Le camp achosien de Pell Lawn, assiégé par des forces velsniennes, ne compte plus que 500 soldats après une évacuation in extremis par la Croix Rouge tanskienne dans ce qui pourrait être le drame le plus absurde d'un conflit local déplacé du Nazum.

Par Jensína Arnórsdóttir (Velsna - Correspondante), le XX XXXXXXX 2017

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Convoi de la Croix Rouge tanskienne au Chandekolza, 2017


Les hommes sont sortis en file indienne, pour la plupart à pieds, les plupart en véhicules, une fois débarqué sur le continent de leur petite île dénommée Pell Lawn, "pelouse lointaine" en achosien. Depuis quelques heures, près de 2 500 Achosiens, pour la majorité issue de la conscription et présent au Nazum pour seulement quelques mois, étaient assiégés par une importante force velsnienne participant à la force d'invasion tripartite du Chandekolza. Pour les uns, ce camp est un centre humanitaire de grande ampleur et de formation de nombreux conscrits achosiens, pour d'autres, c'est une base militaire illégale au Nazum. Pour quelques centaines d'hommes et de femmes, cela pourrait simplement devenir le tombeau absurde d'un conflit centennaire que les deux gouvernements ont décidés d'exporter à l'autre bout du monde au plus grand malheur des populations locales.

Les conflits et affrontements entre Velsna et Achos font parties intégrantes de leurs identités nationales propres et entretiennent, de part et d'autres de leurs cités, une culture historique si forte qu'elle imprègne encore aujourd'hui très largement les classes politiques nationales. A bien des égards, ces conflits animent aussi un racisme qui ne trouve que difficilement son égal en d'autres points du monde et qui fait régulièrement son entrée dans les parlements et assemblées locales sans que cela ne choque particulièrement. Si cela peut sembler venir d'un autre temps bien dépassé, c'est là-bas une réalité du quotidien qui se ressent particulièrement sur l'île celte, dont la partie nord découpée entre Achos et Velsna est l'un des territoires les plus militarisés au monde.

Malgré tout, une forme de statu quo semble régner sur ces territoires par la crainte d'une guerre généralisée. L'écart très important aussi bien d'un point de vue économique que militaire place Velsna dans une position de domination complète sur l'autre Sérénissime République. Il y a bien des crises ponctuelles, rythmées par des achats d'armements qui ponctionnent des budgets nationaux parfois restreints, ou encore par des insultes perpétrées par quelques élus ou journaux, mais dans l'ensemble la situation se veut stable.

C'est donc à l'autre bout du monde, dans le territoire le plus pauvre de la planète, que Velsna et Achos ont finalement trouvé le terrain malheureux de l'exportation d'un conflit centenaire. Une forme de colonisation nouvelle qui trouve là-bas un terrain d'essai pour vérifier ou non la domination velsnienne sur les Achosiens. Il ne fait aucun doute du sort qui attend les soldats Achosiens isolés, sans armements lourds, contre l'armada qui les entoure désormais.

Le délai laissé aux Achosiens est de vingt-quatre heure, une unique journée avant que ne commence le véritable siège. Un délai bien court, jugé généreux par Velsna qui a laissé une porte de sortie aux Achosiens d'évacuer entièrement ce camp. Des siècles de lutte et d'humiliation de part et d'autre justifiant chez les uns la décision de s'en prendre au camp, chez les autres la volonté de ne pas à nouveau se faire humilier au prix probable de plusieurs centaines de vies amenées à être perdues.

Dans ce contexte d'urgence absolue, le gouvernement tanskien, sur demande de la Croix Rouge tanskienne a su mettre en place une évacuation d'urgence de 2 000 conscrits Achosiens désormais en route pour le campement de Góð Hönd avant leur transfert vers Ny-Norja puis l'Achosie. La situation est d'une "rare absurdité alors que l'Eurysie brûle" selon un officiel tanskien. "La guerre règne en Eurysie centrale et ces deux pays n'ont rien d'autres à faire que de se battre à l'autre bout du monde" critiquait ouvertement un membre de cabinet ministériel. Si aucun ministre n'a voulu commenté l'affaire, plusieurs membres du dossiers ont fait comprendre que sans l'action de la Croix Rouge tanskienne, les 2 000 conscrits "y seraient passés aussi". Un haut fonctionnaire achosien proche du dossier notait lui qu'"Achos ne peut pas laisser un pays se faire coloniser comme cela", au risque de laisser 500 soldats se faire tuer comme cela.

Le gouvernement tanskien a indiqué au gouvernement velsnien qu'il souhaitait que tous les prisonniers et blessés achosiens soient transférés à la Croix Rouge tanskienne en vue de leur évacuation en cas d'affrontement, dans une volonté de limiter au maximum l'étendu du drame qui court au Chandekolza. Pour la Croix Rouge tanskienne, cette situation ajoute "un drame absurde à la situation humanitaire déjà désastreuse" sur place.
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Quand le cerf reprend contact avec le renard


Il faisait plutôt froid en cette soirée d'octobre. L'hiver n'était certes pas encore là, mais la fraîcheur commençait à descendre sur Achos. Dans son bureau, non loin du Palais Républicain à Coningsby, un homme de forte prestance semblait hésiter à passer un coup de fil, tournant plusieurs fois autour de la commode sur laquelle celui-ci était posé. Finalement, il se décida et composa le numéro après avoir pris soin de fermer les rideaux. De l'autre côté du fil, après de longues secondes d'attente, un homme à la fois bourru mais clair décrocha.
"Salut Gilles. Ça fait un bail, mais j'attendais ton appel"

"Salut Merwyn, effectivement ça fait longtemps mais j'avais besoin de tes services. La situation devient de plus en plus critique et la laisser impunie de la sorte serait une erreur que je ne peux tolérer"
"Je sais bien, et je n'ai eu de cesse de le répéter, mais cela fait des années que nous avons les mains liées à cause de la politique de réconciliation du Sénat, suivie à la lettre par les divers consuls d'ailleurs. Souviens-toi du désastre stratégique que fut l'attaque à Strombola !"

"Ne m'en parle pas, j'avais dû me battre bec et ongles pour réussir à faire ralentir l'enquête le temps qu'on retrouve et détruise les preuves, heureusement que les consuls de l'époque n'étaient pas les plus brillants. Néanmoins, là c'est différent. Les événements récents risquent de mettre en émoi le Sénat, et les consuls sont déjà fous de rage, je peux te l'assurer. J'ai déjà surpris plusieurs fois des conversations au seuil de leur bureau et on n'est pas passé loin d'une riposte armée en Eurysie. Je pense donc que c'est le bon moment pour passer à la phase un du plan. Quel est l'état des effectifs ?"
"Actuellement le gros de nos forces reste en Achosie du Nord, mais ils ont les mains liées suite au déploiement de troupes velsnienne. Toujours aussi peureux, ceux-là. Sinon on a aussi un petit régiment à Velsna même mais on manque cruellement de matos. On est loin d'avoir retrouvé l'état d'avant 1980, même si le matériel est maintenant de meilleure qualité. Quant à moi, je suis bloqué au Grand Kah. Pour l'instant les services secrets velsniens ne m'ont pas pister, le récent accord avec le Kah aide, mais je reste sur le qui-vive. Et les autres gars sont plus ou moins dans la même situation un peu partout autour du globe. On est en contact, mais une direction comme avant risque d'être compliquée. Cependant, je pense aussi que le moment est propice pour la phase un. On avait déjà placé quelques messages par-ci par-là donc l'effet risque d'être impressionnant. "

"Bon, je vais voir ce que je peux faire pour le matos, mais ça risque d'être très compliqué de faire ça discrètement. Je reprendrai contact avec toi pour la phase deux. Pour l'instant, je vais voir pour que les gars affichent le message dans les villes de La Perfide en attendant le début de la phase un en tout cas. A plus Merwyn, prends soin de toi"
"Toi aussi Gille"


La nuit tomba, et quand le Soleil pointa de nouveau le bout de ses rayon, c'est tout Velsna, de Strobola à Saliera, qui se reveilla dans une larre d'affiche. Tout les point d'affichage officiel ou non avait été recouvert d'une seul et même affiche marqué du cigle noire et blanc. Sur ces affiches, on pouvit lire le message suivant :

drapeau AIAN

Velsniens,

Vous qui occupez illégalement notre terre, vous-même qui avez déporté notre peuple pour le faire travailler dans toutes vos autres colonies. Vous vous permettez maintenant d'aller réitérer vos sordides besognes à l'autre bout du monde, en imposant une nouvelle fois votre règle à un peuple qui n'aspire qu'à la liberté de choisir lui-même son avenir. Et alors même que Achos, de toute sa gloire, défend ce peuple sur place, nous prenons le relais sur le continent. Vous ne pouvez verser le sang des fils d'Erwys sans conséquence. Vous traitez la situation au Chandekolza comme une guerre contre Achos, et bien soit, la guerre ce sera.

Trop longtemps vous avez agi dans l'impunité. Trop longtemps vous vous êtes enrichie sur le dos des populations que vous oppressez. Et trop longtemps nous sommes restés endormis. Trente années se sont écoulées depuis, et bien c'est trente années de trop.

Nous, membres de l'Alliance pour l'Indépendance de l'Achosie du Nord, ne voyant plus d'autres alternatives pour enfin faire payer à la Grande République de Velsna ses actes et ses crimes, nous trouvons dans la nécessité d'agir nous-mêmes, en recourant à la force des armes. Nous déclarons ainsi le statut de guerre permanente contre ladite République, au même titre que celle qui fut déclarée en 1980.

Préparez-vous donc, Velsniens, au déchaînement de la colère des fils d'Erwys. Et que jamais Velsna n'oublie :

NOUS SOMMES TOUJOURS LÀ, ENVERS ET CONTRE TOUT.


logo AIAN
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Conférence de Presse du 3 octobre 2017 du Royaume de Teyla
Pierre Lore - Ministre des Affaires Étrangères.

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Teylais, Teylaises, Chers journalistes venus en ces lieux,

Je souhaite m'adresser au nom de la nation teylaise et du Gouvernement de Sa Majesté, avec l'accord entier d'Angel Rojas, Premier ministre de Sa Majesté et de Sa Majesté Catherine III, afin de clarifier les intentions du Royaume de Teyla, répondre aux accusations gravissimes de la Fédération des Peuples d'Estalie et de ses alliés et dire la totale fermeté de la nation entière envers la Fédération des Peuples d'Estalie et de l'Illirée suite à la prise d'otage de citoyens teylais et/ou de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Bien que certains discours, venus des adversaires, cherchent à faire dire au Royaume de Teyla qu'il s'est engagé dans le conflit en Eurysie Centrale à des fins d'impérialisme, le Gouvernement de Sa Majesté souhaite mettre fin immédiatement à ce discours qui ne se repose sur aucune réalité, outre une volonté mensongère à des fins de propagande. La participation du Royaume de Teyla à la défense de la Confédération de Kresetchnie est la concrétisation de notre engagement indéfectible envers nos alliés et le respect de nos traités défensifs. L'honneur quant au fait de respecter les traités ratifiés par le Royaume de Teyla est le pilier de la diplomatie teylaise. Le Royaume de Teyla, quel que soit le contexte, respectera ses traités, quelle que soit la nature de la menace. Toutefois, le Royaume de Teyla ne pourra participer à la défense d'une nation qui a agressé impunément une nation ou toute autre entité sans raison légitime.

Le Royaume de Teyla a eu des discussions formelles avec ses partenaires de la République d'Hotsaline, avant les premières frappes à l'encontre de l'Altrech, et nous avons notifié aux autorités de la République d'Hotsaline notre position, tendant plutôt à décourager des initiatives qui pourraient déstabiliser la région sans garantie de résolution durable. Le Royaume de Teyla a accepté l'activation des clauses de défense du traité liant la Confédération de Kresetchnie et la République d'Hotsaline face à la non-proportionnalité de la réponse des nations engagées dans des combats en ce moment même contre le Royaume de Teyla et la République d'Hotsaline. Nous tenons à rappeler que jusqu'au dernier moment nous avons tenté de prendre contact avec la Fédération des Peuples d'Estalie, ne laissant aucun doute quant aux réels objectifs des nations communalistes.

Nous avons recherché jusqu'aux derniers instants la paix et nous la recherchons toujours. Je peux confirmer et affirmer devant la presse nationale et internationale réunie en ce lieu symbolique, là où fut signé le traité de paix mettant fin à la guerre civile teylaise et déployant un espoir dans la nation teylaise avec la Déclaration des Droits Fondamentaux et Universels de l'Homme. Nous faisons toujours cet appel aux acteurs du conflit afin que cessent dans les plus brefs délais les hostilités. La continuité des hostilités n'est bénéfique pour aucune des nations d'Eurysie centrale.

Toutefois, le Royaume de Teyla observe des actes et des déclarations inacceptables qui démontrent que des nations telles que la Fédération des Peuples d'Estalie ne se prononcent pas en faveur d'un cessez-le-feu général et dans les plus brefs délais. Nous condamnons la prise d'otage de citoyens teylais et des membres de l'Organisation des Nations Démocratique en Illirée, mais nous ne procéderons pas plus, afin d'éviter de mettre en péril les échanges diplomatiques qui ont lieu en cours. Le Royaume de Teyla tient à remercier l'ensemble des acteurs diplomatiques qui font tout pour obtenir la fin d'une situation inacceptable en Illirée. Le Royaume de Teyla observe, avec étonnement et écœurement, la prise en otage de diplomates teylais sur le sol estalienne, une violation flagrante et intolérable de la bienséance diplomatique. Ces actions, perpétrées contre des représentants de notre nation qui jouissent d'une immunité diplomatique, sont non seulement inacceptables, mais elles compromettent gravement toute possibilité de désescalade et de dialogue constructif.

Le Gouvernement de Sa Majesté, à travers ma voix, exige la libération immédiate et inconditionnelle des diplomates teylais retenus en otage par la Fédération des Peuples Estaliens. Le Gouvernement de Sa Majesté rappelle que le Royaume de Teyla n'a jamais transigé avec la bienséance diplomatique et qu'il a toujours respecté ce qu'il croit être, non pas une bienséance, mais des droits. Le droit à la liberté en territoire étranger, afin de permettre l'exercice serein et indépendant des missions diplomatiques essentielles à la communication entre nations, et à la prévention des conflits. Cette action, rompant toute confiance entre le Royaume de Teyla et la Fédération des Peuples Estaliens, est réalisée dans l'unique but d'enterrer, de la part des autorités estalienne, tous espoirs de paix et de cessez-le-feu.

Nous appelons tous les acteurs, y compris la Grande République de Velsna, qui s'est proposée en tant que médiateur, à refuser le refus de la paix et du dialogue par la Fédération des Peuples d'Estalie. Il est impératif que la communauté internationale s'unisse pour condamner des actions qui ne font que rompre la confiance nécessaire à la diplomatie entre des nations et des acteurs. En agissant ainsi, la Fédération des Peuples d'Estalie non seulement isole ses propres actions, mais elle sape également les fondements de la coopération internationale et de la résolution pacifique des différends. Tous les acteurs doivent exiger les conditions nécessaires à la désescalade et la Fédération des Peuples d'Estalie ne doit pas échapper à cela, sous peine que la neutralité nécessaire à toute médiation sera considérée comme "non acquise" par le Royaume de Teyla.

En l'absence de signaux clairs et d'actions concrètes de la part de la Fédération des Peuples d'Estalie pour désamorcer cette crise, le Gouvernement de Sa Majesté se verra contraint de réévaluer les modalités de sa participation à toute initiative diplomatique. Nous ne saurions cautionner une approche qui ignore délibérément la dignité humaine.

Certains dénoncent "l'impérialisme" teylais. Ce ne sont que des fabulations pour complaire à une propagande d'État. En outre, le Royaume de Teyla n'est pas la nation qui a envahi, sans raison légitime, la Kartlévie. L'imposition d'un changement de régime par les armes n'est pas dans la nature des Teylais ni dans celle de nos partenaires. Notre présence au sein de la Confédération de Kresetchnie est strictement défensive et parfaitement consentie par les autorités de la Confédération et de ses peuples, et de ses nations. Le Royaume de Teyla n'envisage pas sa présence autrement et il en sera toujours ainsi.

Le Gouvernement de Sa Majesté s'inquiète quant aux réels objectifs de la Fédération des Peuples, qui n'est pour l'instant pas suivie par les autres alliés de cette nation, dans le conflit. En outre, demander un changement de régime en Hotsaline relève ici d'une demande purement illégitime et visant à étendre l'idéologie "Anarchiste" au pouvoir au sein de la Fédération des Peuples et tend à démontrer que la Fédération des Peuples d'Estalie a des buts d'expansion aux dépens de la souveraineté et de l'indépendance de la République d'Hotsaline. Cet objectif poursuivi par la Fédération des Peuples d'Estalie n'est pas un objectif qui est tolérable et le Royaume de Teyla réaffirme sa pleine et entière volonté de défendre la Confédération de Kresetchnie.

- Jean-Paul Plu, journaliste pour la Chaîne Nationale Avourgeoise (CNA), chaîne de télévision d'actualité de l'Avène : Croyez-vous en la résolution du conflit par la diplomatie et la désescalade ? Pensez-vous qu'il soit possible que le conflit dégénère ? L'Avène doit-elle craindre des frappes de la part du Liberalintern, ou d'essuyer des dommages collatéraux ?

- Ça fait beaucoup de questions, mais je vais répondre à chacune des questions que vous avez posées. Tout d'abord, concernant l'Avène et des craintes de frappes sur son territoire. Je crois que les nations communalistes et l'Illirée engagées dans le conflit, toutes belliqueuses soient-elles, ne veulent pas engager des frappes contre des nations de la Confédération qui n'engagent aucune force militaire. Quoi qu'il arrive, au regard de ses traités avec la Confédération de Kresetchnie, le Royaume de Teyla participera à la défense de l'Avène. Nous serons intransigeants envers toute attaque contre des membres de la Confédération comme nous l'avons été lors de l'attaque ayant eu lieu en Hotsaline. Si le conflit dégénère, cela ne sera aucunement dû à une action du Royaume de Teyla ou de l'Hotsaline. Nos deux nations sont très claires sur cela. Nous ne ferons rien qui puisse escalader le conflit et nous proposerons toujours l'apaisement.

Comme je l'ai dit, précédemment, nous ne voyons pas le même comportement au sein de la Fédération des Peuples d'Estalie alors nous ne pouvons vous garantir que le conflit n'escaladera pas. Il faut dorénavant poser la question à des officiels estaliens pour que vous ayez une réponse. Le Gouvernement de Sa Majesté souhaite-t-il une résolution du conflit par la paix ? Nous le disons à tous ici et y compris à la Grande République de Velsna, nous pourrons nous asseoir à la table dès demain, voire dès aujourd'hui, dès lors que des garanties concernant la sécurité des citoyens et diplomates teylais seront données. Nous serons très clairs dans nos communications avec la Grande République de Velsna à ce sujet. Comment pouvons-nous prétendre que les résultats d'une médiation soient suivis par l'entièreté des parties quand l'une des parties est mise sous pression à travers des prises d'otages ? Ceux qui prétendent le contraire mentent éhontément à leurs populations.


- Agatha Belmon, journaliste pour la chaîne de télévision westalienne WNN, spécialisée dans l'information en continue : Avec sa participation dans ce conflit, le gouvernement teylais a-t-il des inquiétudes concernant son image à l'internationale ? Notamment son image au sein de la Grande République de Westalia ? Le 17 juin, sur Notizia TV, Simeon Belagri a qualifié l'Hotsaline de "franc-tireur aux tendances fascisantes" et a appelé Teyla à "faire un bon ménage dans ses relations problématiques", avant qu'un communiqué ne vienne rapidement corriger le franc parler du chef de l'Etat. Souhaitez-vous commenter cette séquence virale en Westalia ? De par sa participation dans ce conflit, est-ce que la crédibilité de Teyla, en tant que médiateur dans la crise aleucienne, peut-elle être menacée ? Tout particulièrement dans un contexte où la scène politique westalienne semble se montrer critique envers Teyla, dont l'opposition de droite libérale, favorite pour les élections de septembre. Est-ce que Teyla souhaite s'exprimer sur la mort d'un westalien en Mährenie, à la suite d'un bombardement hostalo-teylais sur un aéroport civil ? Le gouvernement a-t-il prévu de s'excuser auprès des victimes et familles de victimes ?

- Le Gouvernement de Sa Majesté suit de très près l'image internationale du Royaume de Teyla. Vous dire l'inverse serait un mensonge à bien des égards. Nous constatons une baisse de notre image dans les pays communalistes et dans des pays comme l'Empire Raskenois. Mais quant aux premiers, cela relève d'une propagande d'État, pour le second, ce n'est guère surprenant étant donné que le Gouvernement de Sa Majesté, mené par Angel Rojas, s'est toujours opposé à la politique impérialiste et d'occupation des territoires légitimes de la Confédération par l'Empire Raskenois. L'actuelle évolution de notre image n'est que la suite logique de cette opposition qui était légitime et même le sens et l'honneur de l'histoire.

Concernant la Grande République de Westalia, la situation est différente. Nous avons toujours entretenu d'excellentes relations avec la Westalia, et nous comprenons que le contexte politique actuel puisse créer des tensions. Nous respectons la liberté d'expression de tous les acteurs politiques, y compris celle de Monsieur Belagri, et nous prenons note de ses déclarations. En outre, je tiens à rappeler que l'Hotsaline n'est pas un régime fasciste. J'en veux pour preuve que l'actuel régime politique est celui d'un régime parlementaire avec des élections totalement libres et la sincérité du scrutin n'est pas à remettre en cause. La présidence, qui fait tant parler, est pour rappel tournante. Chaque année, la présidence change de main et de personne. Une preuve de plus qui démontre que le régime n'est pas un régime fasciste à bien des égards, mais une démocratie libérale.

Le Gouvernement de Sa Majesté ne voit pas en quoi sa participation à la défense d'une nation souveraine, indépendante et faisant face à une attaque disproportionnée le délégitime concernant l'affaire stérusienne. Toutefois, ce n'est pas au Royaume de Teyla d'émettre un avis, mais bien aux nations et aux acteurs participant de leur plein gré à la médiation exercée par le Royaume de Teyla. Quoi qu'il arrive, Madame Belmon, le Royaume de Teyla respectera la décision de toutes ces entités. Si les parties font toujours confiance au Royaume de Teyla, nous sommes toujours déterminés à poursuivre nos efforts pour trouver une solution durable à la crise aléucienne.

Enfin, je tiens à exprimer nos plus sincères condoléances aux familles des victimes du bombardement en Mährenie. Nous regrettons profondément la mort de ce citoyen westalien. Le Royaume de Teyla n'a visé aucune infrastructure civile et a visé des structures spécifiquement militaires. Nous devons contacter la famille de la victime, mais le Gouvernement de Sa Majesté envisage de prendre en charge les funérailles de la victime westalienne. Nous n'engagerons pas cette initiative sans en parler à la famille et si la famille de la victime souhaite rencontrer le Gouvernement de Sa Majesté ou Sa Majesté, nous l'accepterons.


- Afsa Jellal pour Al-Urwâ al-Wûthqâ (Azur) : Pourquoi avoir visé des aéroports civils comme en Mährenie ?

- Le Royaume de Teyla n'a visé aucune structure civile. Le ministère des Armées et de la Défense nationale fournira les preuves publiquement très prochainement à l'ensemble des rédactions journalistiques mondiales. Bien évidemment, le Royaume de Teyla est ouvert à ce qu'une enquête soit conduite au niveau international pour montrer que le Royaume de Teyla continue sa politique de ne viser aucun civil. À ce titre, la frappe de missiles, contrairement à ce que disent les autorités estalienne, est proportionnelle en puissance face aux nombreux avions de la coalition des communalistes et des opportunistes. Ces frappes visent à l'arrêt des échanges de tirs aériens afin que le conflit s'arrête immédiatement et n'escalade pas. En détruisant les infrastructures comme les aéroports, nous avons pour objectif que les avions restent cloués au sol pour une période importante, ce qui permettra des discussions sereines. Le Royaume de Teyla le redit, n'a visé uniquement que des infrastructures militaires et continuera autant que nécessaire, si les combats ne cessent. Mais comme le démontrent les actions de la Fédération des Peuples d'Estalie (otages, etc.), le pays et ses autorités souhaitent tout faire pour maintenir la conduite de la guerre. Ce que nous ne souhaitons pas bien évidemment car nous pensons que la paix et la stabilité sont une nécessité.

- Bertrano de Aùs pour Messalie Matin : quels sont les objectifs et les conditions de Teyla dans cette guerre ?

- Le Gouvernement de Sa Majesté est ouvert à la négociation et à la paix. Pour cela, on ne peut pas fixer d'objectifs comme le fait la Fédération des Peuples d'Estalie ou encore des conditions. En fixer revient à contraindre les chances de réussite de réunir les conditions nécessaires à un cessez-le-feu général suivi d'une médiation. Nous réaffirmons cependant que l'unique condition émise par le Royaume de Teyla pour que des négociations démarrent avec la présence du Royaume de Teyla est la mise en sécurité des citoyens et diplomates teylais dans les pays qui ont attaqué la République d'Hotsaline.

- Fécôme Transiflette pour La Cloche Fêlée : Jusqu'à quand la justice teylaise fermera-t-elle les yeux sur les crimes de guerre de Teyla ?

- Quels crimes de guerre parlez-vous ? Comme le démontre le Royaume de Teyla, il vise uniquement des infrastructures militaires et ses actions défensives sont strictement réalisées dans l'esprit du traité de défense qui lie la Confédération de Kresetchnie au Royaume de Teyla. Mais toutefois, la justice est indépendante du pouvoir politique et législatif du Royaume de Teyla. C'est à elle de juger si des enquêtes doivent être ouvertes. Elle a toute l'indépendance nécessaire pour le faire.

- Quelle est la réaction teylaise concernant la déclaration officielle westalienne du 17 juin dernier ? Le Royaume s'est présenté jusqu'à présent comme un partisan de la paix et de la défense légitime dans ses discours. Quel est le programme teylais, pour les jours ou semaines à venir, afin de rétablir la paix dans la région ? Est-ce que les échanges diplomatiques avec le Liberalintern tendent vers une fin des hostilités à court terme ? Ou est-ce qu'il y a des difficultés dans le dialogue ?

- J'ai déjà répondu à la plupart des questions. Nous ne ferons aucune déclaration sur les discussions diplomatiques en cours afin de ne pas gêner le bon déroulement des discussions.
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