11/02/2017
17:40:57
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Relations internationales [Diplomatie] - Page 10

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151
Bureau des Affaires étrangères

Très chers homologues

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Cordialement,


Mdm Linehart Conseillère au prêt de Sa Majesté sur les affaires étrangères
 logo affaire étrangère
3002
__________________
COMMUNIQUER DIPLOMATIQUE CHURAYNN
_________________________


https://i.postimg.cc/dVSRpNjz/Design-sans-titre.png

De : La Sénémite, Grand Bureau des affaires étrangères
Uzdek Helias, Conseiller des affaires étrangères
Palais Azrah
6 Rue Palais Azranh
Walemir, Grande Province
Empire Islamique de Churaynn


Pour : Ministre Azuréen des Affaires étrangères
Quartier des Ambassades
Agatharchidès
Califat Constitutionnel d'Azur


Objet : Opération Ocomba


Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous !

Nous avons bien reçu votre missive et en avons pris connaissance avec la considération due à un État qui, comme le nôtre, œuvre à la libération réelle et définitive du continent afaréen. Permettez-nous cependant d’exprimer notre étonnement face à la sélectivité morale dont semble faire preuve l’Azur. Vous invoquez à juste titre le droit, la justice, et la parole divine pour condamner l’usage arbitraire de la violence. Mais que dire, alors, de certains silence (Faravan qui prend le temps de répondre à Churaynn mais pas sur la reconnaissance d'un génocide)assourdissant lorsque des milliers de civils afaréens, femmes, enfants, vieillards, furent massacrés par le régime de la Cramoisie Avez-vous élevé la voix avec la même vigueur pour condamner ces crimes ? Avez-vous mobilisé des sanctions, une coalition, ou même une rupture symbolique ? Non. Car face à la Cramoisie, on baisse les yeux. Mais quand Churaynn, État souverain, cible une infrastructure coloniale désarmée, c’est là que le monde s’indigne. Ce décalage est révélateur. Notre frappe n’est pas un appel à la guerre. C’est un réveil. Une alerte. Un acte nécessaire pour rappeler à chacun qu’il n’y a plus de temps à perdre. Chaque jour où l’Afarée attend est un jour où elle meurt. Il fallait frapper, non pour glorifier la force, mais pour imposer l’urgence. Pour mettre au centre du débat les vraies violences : celles du colonialisme, de l’indifférence, du deux poids deux mesures. Vous citez des versets et des hadiths que nous connaissons, que nous respectons, et que nous enseignons à notre tour. Mais rappelez-vous également ceci : « Quiconque défend les opprimés, et agit dans la voie de Dieu pour ceux qui n’ont pas de voix, celui-là est dans le droit chemin. » Et celui qui détourne le regard face à l’injustice sous prétexte de temporiser la diplomatie devient complice, malgré lui, de ce qu’il n’ose nommer. L’Empire Islamique de Churaynn reste pleinement engagé sur la voie diplomatique. Nous vous rejoignons sur ce point : la guerre n’est pas notre destin. La paix est notre finalité. Mais une paix juste, enracinée dans la reconnaissance des peuples, de leurs droits et de leur souveraineté. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, nous sommes en pourparlers directs avec la République des Trois Nations, non pour prolonger la confrontation, mais pour empêcher qu’elle ne dévore toute l’Afarée. Quant à votre appel à la réconciliation, sachez qu’il n’est pas rejeté. Nous l’étudierons avec attention. Mais toute réconciliation sincère commence par la reconnaissance du crime initial. La colonisation, les massacres, les humiliations et les injustices ne peuvent pas être ignorés pour le confort d’une stabilité de façade. Nous espérons que vous saurez réorienter vos forces, non pas contre ceux qui ont agi, mais contre ceux qui, depuis trop longtemps, font taire les peuples afaréens.
Qu’il en soit ainsi,

Que la paix et la bénédiction divine soient sur vous et sur votre noble nation,

Uzdek Helias
Conseiller des Affaires Étrangères de l'Empire Islamique de Churaynn


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__________________
COMMUNIQUER DIPLOMATIQUE CHURAYNN
_________________________


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De : La Sénémite, Grand Bureau des affaires étrangères
Uzdek Helias, Conseiller des affaires étrangères
Palais Azrah
6 Rue Palais Azranh
Walemir, Grande Province
Empire Islamique de Churaynn


Pour : Ministre Azuréen des Affaires étrangères
Quartier des Ambassades
Agatharchidès
Califat Constitutionnel d'Azur


Objet : Opération Ocomba


Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous !

Nous prenons acte de votre message avec l’intérêt qu’il mérite. L’Empire Islamique de Churaynn décrètera la fin de l’opération dans les tout prochains jours. Cette étape fut nécessaire : non pour glorifier la force, mais pour briser l'ennemie. La diplomatie aura désormais la priorité, mais elle ne pouvait s’imposer sans qu’un signal clair soit envoyé à ceux qui pensent pouvoir coloniser indéfiniment sans réponse. Nous espérons que vous saurez également adresser vos appels à ceux qui, observent sans mot dire le génocide perpétré en Cramoisie, chiens de garde muets qui ne s’agitent que pour tester leurs armes sur l’Afarée. Quant à votre proposition de Convention internationale pour la décolonisation, nous la recevons avec sérieux. Nous y participerons. Car si le chemin doit être collectif, il faut aussi qu’il soit réel. Par ce fait, merci de demander à vos chers amis les Kazdans de ne pas interférer dans cette désescalade, car, les connaissant, ils pourraient bien rallumer le feu.
Qu’il en soit ainsi,

Que la paix et la bénédiction divine soient sur vous et sur votre noble nation,

Uzdek Helias
Conseiller des Affaires Étrangères de l'Empire Islamique de Churaynn


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ASSEZ D'ÊTRE UNE VICTIME ?

Révolution afaréenne

Afaréen ! Prends ton destin en main !

Dites merde au colonialisme et mettez vous définitivement hors de portée de l'OND grâce au parapluie balistique carnavalais !

Vous souhaitez bénéficier de la protection des missiles carnavalais ? Rien de plus facile !
Remplissez simplement le formulaire ci-dessous et renvoyez-le à CRAMOISIE© pour bénéficiez dès le mois prochain de l'installation de plusieurs pas de tirs balistiques sur votre territoire en plus d'une garantie de riposte chimique en cas de blocus ou d'invasion de votre nation !

La dissuasion Obéron c'est la paix pour de bon !

[center][color=#6D0000][size=1.5]OUI mon pays souhaite se placer sous la protection du parapluie balistique carnavalais ![/size][/color]

OUI [size=0.8]j'accepte d'accueillir un site balistique Obéron Industrie sur mon sol à mes frais d'entretien[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte d'être défendu par la Principauté de Carnavale en cas d'agression contre mon pays ou de blocus de mes routes maritimes commerciales[/size] !
OUI [size=0.8]je me mets enfin à l'abri, et pour un prix modique, de toute guerre et tentative de déstabilisation étrangère[/size] !
OUI [size=0.8]j'achète définitivement ma souveraineté à un prix dérisoire[/size] !
OUI [size=0.8]je reconnais la Colonie chimique de CRAMOISIE© comme un État souverain et légitime en Afarée[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte de laisser les Laboratoires Dalyoha procéder à la cartographie génétique de ma population[/size] !
OUI [size=0.8]mon chef d'Etat se fera baptiser sous huitaine, ainsi que chacun de mes dirigeants à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin du monde[/size] !

[size=1.2]OUI
OUI
OUI[/size]

[size=1.5][color=#6D0000]Avec le parapluie de Printempérie
je dis OUI à la vie ![/color][/size][/center]

Assez des alliances régionales sans lendemain ?
Assez de devoir tenir compte de la diplomatie idiote de vos compatriotes afaréens ?
Assez de devoir gérer des nations peu civilisées ?


CARNAVALE
Bâtissez ENFIN une alliance avec quelqu'un qui pèse !


C'est une petite révolution !
L'Afarée prend enfin le chemin de la décolonisation !

C'est un petit Grand Soir !
L'Afarée entre enfin dans l'histoire !
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logo du sérénissime, immense et magnifique ministere des affaires etrangeres de la glorieuse et supreme republique du faravan

Ministère des Affaires étrangères du Faravan



De : Monsieur Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur.


Le présent document à été rédigé en arabe dans sa langue originale, ceci en est sa traduction.


Cher ministre,


Très estimé homologue, je souhaite tout d'abord vous exprimer ma satisfaction qu'une réponse commune d'Etats afaréens puisse être apportée à cette crise sans précédent, notre solidarité est plus que jamais cruciale par ces temps troublés. Je suis par ailleurs heureux que nous partagions une analyse commune sur la situation, cela souligne une fois de plus les similitudes qui unissent nos pays.

Nous sommes complètement en phase sur la nécessité d'exiger la cessation immédiate des hostilités et de poser les conditions pour qu'un tel événement ne se reproduise plus. Ce sont par ailleurs les mêmes demandes que nous avons communiqué à l'Empire Islamique de Churaynn. De plus, nous sommes volontaires pour que des mesures définitives soient trouvées pour que notre souhait de paix et de stabilité se concrétise le plus vite possible.

Concernant votre proposition de communiqué conjoint avec le Diwan, nous l'approuvons et nous le signerons. Je me permet néanmoins de vous proposer une unique modification a celui-ci :
Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Enfin, soyez assuré de la haute considération que nous portons vis-à-vis du Pacte afaréen de sécurité, nous vous avons par ailleurs adressé un paragraphe a ce propos dans notre avant-dernière missive.
Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

En espérant bonne réception de cette lettre, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.


sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
4533


- CETTE MISSIVE EST ÉGALEMENT ADRESSÉE AU FARAVAN ET AU FINEJOURI -
(*)





Drapeau

Sénat de la République de Koltaris, du Cinat, et de Colo-Kolca
(République des Trois Nations)


À l’attention de :
Houria Ben-el-Teldja, Ministre des Affaires étrangères
Ministère des Affaires étrangères, Agatharchidès
Califat Constitutionnel d’Azur


Émis depuis :
Ministère central des Affaires étrangères
République de Koltaris, République des Trois Nations
09 Boulevard de l'Indépendance, Utovie



Réf : EXT/17-12/AZR-REPDIPLO-1
Date d'envoi : 17/12/2016 à 05h22, heure Koltaire


Objet : Pour une paix concrète : établir ensemble les bases d’une coopération sincère
Excellence,

C’est avec une sincérité égalée à la vôtre que nous recevons votre missive du 17 décembre 2016, dans laquelle vous avez exprimé, au nom du Diwan, de vos homologues afaréens, et du peuple azurien tout entier, vos condoléances et votre demande de pardon quant aux attaques subies par la République des Trois Nations. Ces paroles, pesées, mesurées, profondément humaines, ont été lues, non pas comme un acte formel, mais comme une main tendue dans un contexte où beaucoup ont choisi le fer plutôt que le dialogue.

Nous vous en remercions solennellement.

Votre démarche est une voix forte au milieu du tumulte. Elle nous rappelle que la douleur, même lorsqu’elle est causée par d’autres, n’éteint pas les liens entre peuples de raison et de paix. Soyez assurée que la République des Trois Nations ne garde aucun grief envers votre nation ni envers les peuples d’Afarée. Nous savons faire la part des choses entre ceux qui décident et ceux qui subissent, entre les actes hostiles et les engagements sincères. Votre message fait partie de ces derniers.

Cela étant dit, et par principe, nous ne pouvons accepter les réparations matérielles que vous avez proposées. Non par orgueil, ni par mépris, mais par clarté morale : vous n’êtes pas responsables de cette attaque. Ce que vous offrez, d’autres auraient dû le faire. Ce n’est pas à vous de réparer ce que vous n’avez pas détruit.

En revanche, nous vous faisons une contre-proposition que nous considérons bien plus féconde et durable. Nous vous invitons, vous, ainsi que vos homologues du Faravan et du Finejouri, à venir en République des Trois Nations dans le cadre d’une rencontre diplomatique trilatérale, qui serait organisée sous l’égide de la paix et de la coopération.
(*)

Cette rencontre pourrait prendre la forme suivante :

Une visite officielle à Ritanius et Fistalis, non pour constater des dommages, mais pour ouvrir un dialogue avec les autorités locales et les représentants institutionnels sur les réformes régionales à envisager. Il s’agit de savoir ce que vous, en tant que puissances afaréennes responsables et partenaires du dialogue, estimez comme voies d'amélioration possible dans ces territoires, afin de favoriser un alignement régional harmonieux, un fonctionnement institutionnel efficace, et une diplomatie viable et partagée.

  • Des ateliers diplomatiques à Utovie, capitale fédérale, afin de poser les fondations de relations bilatérales renforcées, mais aussi de discuter de futurs mécanismes régionaux de désescalade, de prévention des conflits et de coopération humanitaire.

  • Des concertations thématiques, notamment sur les réformes en cours au sein de la République des Trois Nations, dont deux d’entre elles méritent ici d’être rappelées :
  • - La fin progressive du statut des sujets économiquement dépendants, avec un calendrier législatif visant à assurer leur citoyenneté pleine et entière, sans déséquilibrer économiquement les régions concernées.
    - La transformation de la République coloniale de Kolca en République des Royautés Et de Kolca, mettant ainsi fin à toute ambiguïté coloniale dans sa structuration politique, afin de refléter la diversité et la dignité des territoires concernés.


    Votre présence serait, à nos yeux, un symbole fort. Non seulement pour le peuple des Trois Nations, mais aussi pour toute l’Afarée. Elle incarnerait la possibilité d’un renouveau diplomatique fondé non pas sur l’accusation ou l’excuse, mais sur la co-construction d’une paix équitable, lucide et durable.

    Enfin, nous voulons redire notre soutien entier à l’initiative diplomatique portée par le Royaume de Teyla, visant à rédiger une charte internationale sur la protection des infrastructures civiles et diplomatiques en temps de guerre. Ce texte, que nous appelons de nos vœux, doit permettre d’en finir avec l’ère de la destruction préventive. Il est temps d’ancrer dans le droit international des garanties réelles quant à la continuité des États et à la protection des populations en temps de conflit.

    Excellence, votre message ne restera pas lettre morte.
    Nous tendons à notre tour la main, avec dignité, confiance, et responsabilité.
    Puissions-nous ensemble, et avec d’autres, bâtir les ponts qu’il aurait été si facile de brûler.

    Avec le respect le plus sincère,

    Par la paix des peuples,
    Par la souveraineté des volontés,
    Par la justice de Dieu ou des hommes,


    Helena Berthold
    Ministre centrale des Affaires étrangères
    République des Trois Nations



    Classification de la missive
    CLASSIFICATION : COMMUNIQUÉ PUBLIC À TRANSMISSION LIMITÉE (Niveau I)

    Cette missive est un document officiel de la République des Trois Nations. Toute diffusion partielle ou interprétation hors de son contexte engage la responsabilité du destinataire.
    2627
    Symbole de l'Ambassade

    __________________________________________________________


    Message de la Seconde Ambassadrice de la République du Jashuria

    __________________________________________________________

    A l'attention de son Excellence Houria Ben-el-Teldja, en sa qualité de Ministre des Affaires Etrangères du Califat Constitutionnel d’Azur

    Votre Excellence,

    Permettez-moi de vous adresser nos salutations de la part de la Troisième République du Jashuria et de ses représentants. C’est avec une joie certaine que nous accusons réception de votre proposition d’approfondissement et d’élargissement du partenariat qui nous lie avec l’Icamie et l’Azur. Les résultats affichés par ce partenariat sont conformes aux indicateurs transmis au début de ce partenariat et nous sommes toujours aussi confiants dans sa pertinence et dans sa pérennité.

    A ce titre, le renforcement de nos engagements mutuels semble tout à fait à propos dans la mesure où tous les critères sont dans le vert. Votre proposition de concevoir l’architecture d’un programme de développement spatial a retenu l’attention du Cercle Intérieur et de la commission du Cercle Extérieur dédiée à cette question. Nous pouvons affirmer aujourd’hui que nous sommes prêts à partager nos connaissances et notre expertise en matière de développement spatial avec l’Azur et l’Icamie sur ce sujet.

    Concernant l’amélioration des infrastructures numériques, la Troisième République du Jashuria est capable de vous offrir l’expertise désirée, notamment auprès de grands conglomérats tels que Tenraku Computer Systems. Une association de circonstance avec madame Che Fang pourrait être envisagée sur cette base afin d’associer l’Icamie à votre processus de modernisation de vos infrastructures numériques. Nous nous associons à votre volonté de faire de l’internet un espace capable de faire émerger de nouvelles tendances artistiques, sociales et humanistes. Nous pouvons, dans le cadre des accords déjà signés, étendre notre partage de connaissances à la réalisation d’une étude poussée sur les capacités numériques de l’Azur, en vue de moderniser ses installations et de faciliter l’interopérabilité de son réseau avec les réseaux icamiens et jashuriens.
    Concernant l’élargissement de notre partenariat et selon les termes de l’article 4 de notre convention, la Troisième République du Jashuria a examiné la liste des pays retenus pour cet élargissement. Mis à part le Grand-Duché de Sylva et le Shogunat de Maronhi, l’ensemble de ces pays sont des partenaires de longue date de la Troisième République du Jashuria, aussi nous n’émettons aucun refus de principe à l’encontre de ces pays. Néanmoins, la présence du Grand-Duché de Sylva ainsi que du Shogunat de Maronhi nous semble demander un examen plus approfondi avant de pouvoir prendre une décision éclairée sur le sujet.

    Enfin, nous acceptons votre proposition de rencontre au Festival du Pavillon Septentrional au printemps prochain.

    Dans l’attente de votre réponse sur les canaux diplomatiques, je reste à votre entière disposition.

    Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

    Cordialement

    Dame Sumalee Saeloo, Seconde Ambassadrice du Jashuria
    3529
    Ministère des Affaires Étrangères - République Démocratique Libre du Gondo

    À l’attention de mesdames Linehart, conseillère de Sa Majesté le roi Louis II de Finejouri, et Houria Ben-el-Telja, ministre des affaires étrangères du Califat d'Azur.

    Mesdames,

    Ce courrier est je crois de la plus haute importance, aussi je vous prierai de bien vouloir lui accorder tout le crédit qu'il mérite. Il en va de l'avenir de la crédibilité de la gouvernance du continent afaréen. Vous n'êtes pas sans le savoir, et je crois même que vous y êtes sensible : notre terre d'Afarée est à un carrefour de son histoire. La violence qui s'y déchaîne n'est pas acceptable, et les ingérences de puissances étrangères se multiplient. La République gondolaise comprend et soutient les initiatives qui visent à combattre cette situation. À ce titre, l'engagement du Pacte afaréen de sécurité est salutaire. Mais le PAS est neuf, ses moindres actions sont donc scrutées par la communauté internationale. Afin de pouvoir agir en toute liberté à l'avenir, il ne faut pas qu'il commette des erreurs aveugles dès ses premiers mois d'existence, qui pourraient entraîner de fâcheuses conséquences pour tous les Afaréens.

    Ce 23 décembre 2016, le Califat d'Azur, le Royaume de Finejouri et la Fédération d'Antegrad (qui a choisie unilatéralement de couper ses bonnes relations avec nous, ce que nous déplorons), ont produit un communiqué commun annonçant la fin des sanctions contre la République d'Ouwanlinda. Dans ce texte, le régime d'Ateh Olinga est qualifié « d'agressé ». En cause, la République impériale pétroléonienne de Clovanie. Ses frappes contre l'Ouwanlinda y sont qualifiées de « néocoloniales ».

    Je n'entend pas discuter dans ce courrier la nature des opérations militaires clovaniennes en Afarée. Je ne vous écris pas cette lettre pour prendre la défense de l'armée impériale. Je vous écris pour vous mettre en garde contre une effroyable méprise aux lourdes conséquences.

    Non, mesdames, la Clovanie n'a pas agressé l'Ouwanlinda. Et l'Ouwanlinda n'est pas envahie par la Clovanie. Pour la bonne raison que ces deux pays sont en guerre depuis juin 2015, une guerre en bonne et due forme selon le Droit. En juin 2015, la République d'Ouwanlinda a déclaré une guerre illégale, sans aucun casus belli, à la République gondolaise. Un traité de défense mutuelle unit la République gondolaise et la Clovanie. En vertu de ce traité, la Clovanie est donc en guerre depuis un an et demi avec l'Ouwanlinda, en tant que défenseur dans une guerre d'agression déclenchée sans raison valable par Ateh Olinga.

    Je crois que le Califat d'Azur en particulier, et le PAS de manière générale, sont sensible à l'idée de construction d'un droit international, qui prémunirait l'Afarée d'invasions comme celle de Cramoisie. Or, en qualifiant la Clovanie d'agresseur quand elle vient en aide dans un cadre juridique solide à un pays afaréen agressé par un état voyou, le PAS pourrait détruire en quelques instants ce qu'il essaye de bâtir. Toutes chances de faire régner le droit sur le continent partiraient en fumée. Le PAS serait entaché d'un précédent irréparable que nous, Gondolais, serions les premiers à déplorer.

    Aussi vous comprendrez que votre proposition d'intégrer l'État déstabilisateur d'Ouwanlinda au PAS, que la République gondolaise espère intégrer, est également révoltante.

    Revenez sur la levée des sanctions ainsi que sur vos paroles. Ce n'est pas une demande ou une supplique que nous vous faisons. Nous vous donnons les éléments qui rendent indispensable une telle décision. Il est impossible que la Clovanie soit qualifiée d'agresseur lorsque qu'elle défend un agressé.

    Sachant que vous prendrez la décision qui s'impose et confiant pour l'avenir de l'Afarée, je vous prie de bien vouloir agréer, mesdames, l’expression de mes salutations distinguées.

    monsieur Denis Nkessa, ministre des affaires étrangères de la R.D.L.G.
    Ceci est un courier confidentiel émis par le gouvernement de la RDLG. S’il se trouve une erreur de destinataire, merci de prévenir les services gondolais le plus rapidement possible. Si le destinataire légitime est une banque eurysienne, merci de prévenir directement le palais présidentiel.
    2312
    Matilde Boisderose
    Ministre des relations étrangères
    342 Pont des Amours
    Bourg des Mahoganys
    Sylva
    A son excellences Hauria Benel-Teldja, ministre des Affaires étrangères
    Du Califat constitutionnel d'Azur



    Excellence,

    Nous espérons que cette missive vous parviendra dans les meilleures conditions, considérant la multiplication des péripéties géopolitiques qui secouent le continent. Nous tenons à réitérer en ce sens le soutien sylvois et ses ententes avec l'Azur, points qu'il convient d'aborder. Le premier sujet concerne évidemment le protocole établi vis-à-vis du blocus envers l'Ouwanlinda et que vous aurez déjà constaté : peu est à redire au-delà de l'évidence, qui incluse la priorité plus urgente de traiter le cas Carnavale, le basculement du rapport agresseur / agressé avec l'entrée en jeu de la Clovanie d'un côté, et de Churaynn en République des Trois Nations de l'autre avec la participation anterienne, ou tout simplement la fin des hostilités entre l'Ouwanlinda et Antegrad, sous engagement des gouvernements respectifs. Tenant compte de l'ensemble de ces éléments, le Duché s'est retiré pour garder disponibles ses forces à destination de sujets plus importants, d'un en particulier.

    Mais ce ne sont là que des points secondaires qui retarde une question plus importante qui vous est sûrement venu à l'oreille : la frappe préventive sylvoise contre la Principauté de Carnavale pour dissuader une nouvelle salve de missiles annoncée à l'encontre de la Kabalie. C'est là une opération risquée, mais minutieusement dosée (bien que ce fut dans l'urgence). Las de constater le laisser faire et la tolérance envers les exactions de Carnavale, le Duché prend la décision d'agir concrètement et de riposter. Si nous ne risquons pas la riposte directe de Carnavale ne faisons rien, comment pourrions reprocher à ceux qui sont exposés par la riposte de faire de même ? Sylva prend donc la décision, sans aucune humilité, nous l'avouerons, ne montrer l'exemple et faire le premier pas qui rappellera que Carnavale n'est pas une invincible Bête du Gévaudan, mais un loup que l'on peut frapper, et que l'on doit frapper dès qu'il fait mine de s'approcher d'une brebis. Cette frappe est concrète, stratégique, en visant une infrastructure militaire, mais n'invite pas à l'escalade jusqu'à la guerre totale. Carnavale a, dans son intérêt, le choix entre réitéré un communiqué moqueur pour tenter de réduire l'impact de la situation, ou tenir une riposte proportionnelle. Mais aucune escalade ou guerre totale ne répondrait aux intérêts des familles aristocratiques dirigeant ce pays odieux.

    C'est comme cela qu'il faut répondre à Carnavale, puisque la diplomatie ne fonctionne pas. Voyez dans cette initiative une manifestation matérielle du soutien sylvois à mettre un frein à l'ambition immonde de Carnavale en Kabalie, un soutien indéfectible sur lequel vous pourrez compter à nouveau.

    Avec l'expression de notre confiance,

    Matilde Boisderose
    6305
    header

    Axis Mundis,

    À son Excellence Houria Ben-el-Teldja, Ministre des Affaires étrangères de plein exercice du Califat constitutionnel d'Azur

    Excellence, Cher Partenaire,

    Mes félicitations pour votre nomination. Elle ne me surprend, à posteriori, pas vraiment. Il faut une personne de votre intelligence et de votre énergie pour remplacer l’habilité subtile de votre prédécesseur. Il va sans dire que vous ferez faire d'horribles cauchemars à une part conséquente de vos interlocuteurs, et que c'est pour le mieux. Quantité de nos homologues n'ont ni la compétence ni la finesse pour incarner plus qu'un prolongement lent de l'inertie de leur pays, des émanations du Léviathan. Vous, au moins, incarnerez une politique, au-delà des mouvements de fond.

    J'observerai tout cela avec beaucoup d'attention, et sans doute une certaine distance. Car pour ma part je quitterai sous peu mes fonctions. Aussi suis-je très heureuse de pouvoir porter, encore un peu, la voix de mes concitoyens sur les affaires d’une Afarée plus que jamais nexus de nos inquiétudes et espoirs.

    En effet un certain nombre de puissance ont, semble-t-il, mal compris les liens tissés entre notre Union et l’Ouwanlinda. Si une beaucoup de mes camarades y voient une forme de malveillance attendue de la part de ceux défendant un certain ordre face à ceux travaillant à l’édification de son alternative, je reconnais pour ma part que faute de déclarations en bonne et due forme, il est tout à fait possible d’interpréter l’ensemble de nos coopérations avec méfiance.

    L’Ouwanlinda, donc, est une nation partenaire dans le sens où, au même titre que d’autres pays du sud économique, elle accepte que nous participions à l’effort de redistribution économique globale en fournissant des connaissances techniques et des efforts infrastructurels majeurs. Le gouvernement Ouwanlindais nous considère et tend à s’en référer à notre chancellerie lorsque des questions complexes ayant trait à la géopolitique le mettent en difficulté. De la même façon, nous avons tendance à vouloir protéger l’Ouwanlinda d’agressions extérieures, si tant est que ces agressions ne sont pas elles-mêmes clairement comprises comme la conséquence directe et graduée à une politique menée par le gouvernement Ouwanlindais.

    En d’autre terme, si nous avons observé le bal des blocus et des déclarations avec une inquiétude soucieuse, et si les premiers pas de ce bal ont été menés sans déclarations permettant de clairement déterminer les limites et raisons de cette danse, nous n’avons jamais envisagé ni d’intervenir, ni d’offrir à l’Ouwanlinda plus que les outils nécessaires à son désenclavement diplomatique. Sur le principe il nous semblait du reste qu’une fois Sylva officiellement extraite des sphères décisionnaires de cette opération, il devenait possible de prendre celle-là au sérieux. Il n’échappera à aucun observateur que le Duché ne cherchait pas tant le maintien de la paix dans la région que la protection de ses intérêts économiques dans l’un des pays menacé par l’embrasement des tensions.

    De la même façon il est évident que nous offririons une certaine résistance si l’Armée Démocratique du Gondo, dont l’existence même suit des intérêts parallèles à ceux de l’Union, venait à être menacée par des acteurs extérieurs. En d’autres termes nous ne remettons pas en cause la légitimité des pays libéraux à agir en tant que tels et à justifier leurs interventions sur des fondements principalement économiques. Remettre en cause cette légitimité reviendrait à ouvrir le débat sur l’ordre économique mondial et les postures diplomatiques qu’il motive. Ce n’est pas un débat que nous considérons possible, et donc souhaitable, avec le Duché ou ses partenaires. Leur conception du monde est à nos yeux le prolongement d’un Réalisme Capitaliste qui ne leur permettrait de toute façon pas de désintriquer leur conception économique et leur conception morale, ou politique.

    Pour en revenir à son Excellence Ateh Olinga, nous reconnaissons volontiers le caractère instable et outrancier de sa gouvernance, et si nous ne pleurons pas le tyran de Desint, nous comprenons du reste l’effarement qui a saisi la "communauté" internationale face à son assassinat. La mort de cet homme n’était pas optimale mais était courue d’avance. En effet, il n’a pas simplement "déplu "au citoyen Olinga. C’était un cycle que nos gouvernances relativement technocratiques ont, sans doute, un peu de mal à pleinement intégrer, mais manifestement composé d’invectives et de menaces personnelles. Ces dictateurs se conçoivent non pas comme la représentation mais bien comme l’avatar de leurs pays. À n’en pas douter, la forme même du régime d’Antegrad a participé à motiver un assassinat contre un homme s’obstinant à s’ériger en symbole et à menacer, personnellement, l’Ouwanlinda, à travers Ateh. Dans la conception que ce dernier a des relations internationales.

    Nous croyons donc assez peu à la théorie d’un Ateh Olinga incontrôlable et imprévisible. Sa logique est sienne, mais n’est pas aussi opaque qu’on aime à le croire. Voyez comme il a, au Gondo, favorisé l’attaque de sites militaires Clovaniens. La cible avait là encore un important fond symbolique qui, si il n’est pas compris comme tel par le gouvernement Ouwanlindais, a sans doute implicitement motivé son choix.

    Toujours est-il, ces considérations n’ont pas valeur de défense du caractère du citoyen Olinga. En ce qui nous concerne il est un mal nécessaire tant que son pays n’a pas atteint un stade d’apaisement interethnique, religieux et de développement permettant un remplacement immédiat de la gouvernance autocratique.

    Voilà qui sonne sans doute un peu trop modéré mais puisqu’il nous faut être rationnels : les nettoyages ethniques ont cessé depuis peu et le gouvernement en place assure un niveau de stabilité suffisamment élevé pour permettre, enfin, l'établissement d'une société civile que les cicatrices de la colonisation Velsnienne ont jusque-là empêchés.

    De fait, et puisque nous ne considérons pas l’élimination du gouvernement Olinga comme souhaitable à ce stade, il nous semble évident que la solution de la paix Afaréenne est la plus constructive, à terme. Notre avis sur la question importe assez peu, selon moi, encore qu’il fût alimenté par nos camarades des communes Afaréennes. Cependant vous nous demandez de défendre cette idée auprès de nos partenaires et il va de soi que, si vous le jugez utile, nous le ferrons. Le citoyen Olinga s’envisage icône Pan-Afaréenne. Il devrait se montrer relativement réceptif aux arguments symboliques, si la seule promesse de sécurité ne suffit pas à obtenir son accord plein et entier.

    Pour conclure, le Commissariat ne juge pas utile d’épiloguer sur la nature d’agresseur de l’Ouwanlinda, ou la chronologie de la crise. Nous prenons bonne note de la position du Califat à ce sujet. Nous avons de toute façon largement dépassé le stade de ces querelles : la menace que font peser la Clovanie et Cramoisie sur le continent nous imposent de réserver notre énergie. Ces crises ont pour elle toute l’horreur que peut porter le monde occidental, et nous soutiendrons quoi qu’il en soit l’Afarée, fût-elle unifiée autour d’un accord quel qu’il soit, ou incarné par une poignée de nations de tête, dans sa lutte contre ces nouvelles tumeurs coloniales. Notre poids fera pencher la balance dans le sens que vous désirerez.

    Salut et fraternité,

    Citoyenne Actée Iccauhtli
    Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
    300
    Message de la plus Haute importance !


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    Vous, Sa Majesté le Calife Kubilay ibn Sayyid d'Azur, êtes cordialement invité au couronnement de Sa Majesté Impériale le Zagroj(y) Nicolas Bizanov II de Morakhan, tsar de toutes les Morakhans, de Turkistan, de Krokblêmie, de Khwitchstan et du Commonwealth de Zakrevsk-Samara de ce 20/03/2017 par Sa Majesté Impériale le Zagroj(y) Nicolas Bizanov II de Morakhan, tsar de toutes les Morakhans, de Turkistan, de Krokblêmie, de Khwitchstan et du Commonwealth de Zakrevsk-Samara, sous l'égide des relations qui unissent leurs nations, et de la volonté divine de Dieu.
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    Schéma des institutions politiques.

    Nous vous remercions d'avoir choisi Armor System et de nous confier la sécurité de votre pays. Nous acceptons votre proposition d'achat de 10 avions de chasses de 3ème génération et votre commande a bien été enregistré par Armor System et vous serez livré après le 21 février 2017.
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    Ministère des Affaires étrangères du Faravan



    De : Monsieur Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
    A : Son Excellence Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur.


    Le présent document à été rédigé en arabe dans sa langue originale, ceci en est sa traduction.


    Cher ministre,


    Très estimé homologue, c’est à nouveau le cœur lourd que je vous contacte aujourd’hui. En effet, le 24 décembre, Carnavale a commis un crime d’une ampleur sans précédent en bombardant massivement la capitale de l’Empire du Nord, Estham.

    Ce n’est malheureusement pas la première ignominie venant de la principauté dont le monde est témoin. Nous, afaréens, ne connaissons que trop bien ce dont Carnavale est capable. La colonisation brutale de l’entitée de “Cramoisie” et le génocide insoutenable des populations en Kabalie qui a suivi nous rapelle constamment ce dont ces monstres sont capables. Ils n’ont aucune considération pour la vie humaine et tout laisse à croire qu’ils ne s'arrêteront pas là.

    Car les exemples d’ignominie perpétrée par Carnavale ne sont que trop nombreux. L’attaque balistique sur la cathédrale Sainte-Thérèse de Lageefort, qui a coûté la vie à des religieux innocents et inoffensifs, nous montre à quel point cet État voyou est prêt à transgresser toutes les cultures, même les plus sacrées. Et pour quoi faire ? Rien ! Il n’y a eu aucune justification à cette frappe dévastatrice. L’existence paisible de cet édifice religieux a simplement dû contrarier l'œil malveillant carnavalais. Des vies humaines en ont payé le prix.

    Les frappes sur les civils en Némédie nous montrent la méprise totale pour la décence humaine que portent les dirigeants de Carnavale. Ils n’ont que faire de notre souveraineté, ils n’ont que faire de ce qui nous est le plus précieux, nos peuples, nos indépendances. Pire que tout, c’est maintenant après nous que Carnavale en veut. Ces oiseaux de malheur ont posé leurs yeux sur notre belle Afarée et ont décrété qu’ils pouvaient simplement se l’approprier, la spolier de ses biens, massacrer ses peuples, nous exterminer…

    Et maintenant que Carnavale rase une capitale entière, dépourvue de sites d'intérêt militaire, remplie de civils innocents, quelle sera la prochaine étape ? Je vous le demande cher homologue, qui sera le prochain sur la liste ?

    Cette folie ne s'arrêtera pas là, l’ordre international dont rêve Carnavale repose sur une terreur tout-azimuth et indiscriminée envers les populations civiles. Si aujourd’hui l’infamie se limite à la portée de ses tristes missiles, nos renseignements montrent que la principauté cherche à exporter cette terreur. Nous l’avons vu avec l’entité de Cramoisie, avec les Etats que Carnavale veut assujettir en les transformant en vulgaire pas de tir pour missiles. Mais le mal ne connaît pas de frontières, Carnavale est sur le point de lancer une classe de sous-marins qui placerait le monde entier sous une épée de damoclès maléfique.

    Rien ne s’oppose à la principauté de Carnavale et à son insupportable chantage. Ou du moins rien ne s’y opposait. En s’attaquant sauvagement à un membre de l’Organisation des Nations Démocratiques, la principauté antipathique à commise sa dernière erreur. Trop longtemps ont subi la communauté internationale des pays honnêtes. Trop de vies humaines innocentes ont été tachées de la barbarie carnavalaise. Cette politique du fort au faible n’a que trop durée. Il est temps que le fort réponde au fort et que justice soit rendue. Qu’il se sache qu’aucune atrocité et qu’aucun crime ne restera sans conséquence. Aujourd’hui, l’Organisation des Nations Démocratiques fait payer le prix de ses actes à la principauté de Carnavale. Pour que l’horreur cesse enfin.


    En espérant bonne réception de cette lettre, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.


    sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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    République d'Ouwanlinda


    Drapeau


    Excellence Houria Ben-el-Telja, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !


    Drapeau


    *Lorsque la vidéo démarre, l'Amiral-Président apparaît à l'écran, en train d'essayer de faire démarrer une mobylette sous les encouragements de ses soldats.*

    Est-ce qu'on m'entend ? Je vous avais dit que le son serait mauvais en extérieur: il y du vent et je sue comme lévrier qui a trop couru !

    *On lui tapote sur l'épaule pour lui faire savoir que la caméra tourne.*

    Ah. On tourne. Bon. Bien le bonjour, excellence ! Je dois dire que cela m'a surpris de voir un nouveau courrier du califat sur le pas de ma porte. J'aime bien la poésie azuréenne, mais c'est peut-être trop compliqué pour moi: j'ai demandé à Barnabas de me relire la missive trois fois. La prochaine fois, je vous prie de m'écrire de manière plus concise et compréhensible: en Ouwanlinda, nous sommes poètes d'une manière différente de la vôtre je le crains. Mais bref, venons en à nos affaires: je déteste tourner autour du pot, et les évènements entre notre gouvernement et celui de l'Antegrad ont probablement été l'occasion de le voir.

    Je puis vous rassurer en vous disant que le peuple ouwanlindais n'entretient pas d’animosité de principe à l'égard des gens du califat. Vous êtes loin de nous, et nous sommes des frères de foi, même si je dois avouer que je ne suis pas le plus assidu des fidèles, et que je préfère la quête du paradis terrestre à celle du paradis céleste...*il se retourne vers ses hommes* Vous avez vu, comme je suis poète moi aussi ! *ces dernier acquiescent avant que Olinga ne reprenne* Les mots de mon collaborateur et camarade Barnabas ont été soigneusement pesés, car oui, nous nous étonnons de voir chez beaucoup de pays afaréens, des postures paradoxales de "tourneur autour du pot", que je déteste. Lorsque nous nous sommes croisés au dernier sommet pour une Afarée unie, nous étions sur la même longueur d'onde, et voilà que quelques semaines plus tard, parce que j'ai puni les exactions d'un gouvernement qui collabore ouvertement avec des puissances eurysiennes et étrangères, l'on me conspue. Sur ce point, je n'aurai jamais aucun regret d'avoir agit ainsi, car c'était là une manifestation de la justice divine qu'Idi Amar se soit prit un pétard sur la tête.

    Je ne pense pas que le gouvernement azuréen n'ait à avoir peur de quoi que ce soit, à partir de l'instant où celui-ci n'ouvre pas la porte de l'Afarée à n'importe quel voleur de diamants, comme ont pu le faire les gouvernements gondolais et antégriens, et maintenant finjouri à l'égard de ce nouveau colon de Cramoisie !

    Vous voulez un dialogue entre Antegrad et l'Ouwanlinda, et vous l'aurez, si cela peut vous tranquilliser. Sur ce fait, je tiens à vous remercier de la levée du blocus, mon colt commençait à manquer de munitions, et c'est une édition limitée. Mais une autre motivation de vous parler ce jour est de l'ordre des derniers évènements qui frappent l'Afarée. Premièrement, le massacre provoqué par l'explosion de Cramoisie, et deuxièmement, la missive parvenue par l'intermédiaire du Finjouri nous invitant en votre nom à l’édification tant attendue d'une véritable organisation afaréenne. Nous allons commencer au plus simple avec votre idée de Pax Afarea.

    En théorie, nous accueillons à bras ouverts cette idée, comme nous l'avions déjà dit au précédent sommet afaréen. Mais une éventuelle adhésion de l'Ouwanlinda à une telle organisation se fera sous certaines conditions que je vais clarifier:
    - Un. Il faudra accueillir dans cette organisation aucun état qui ne soit pas souverain de son propre sol. Je ne veux pas voir de colonie de l'Empire du nord, ou n’importe quelle autre de ces territoires qui ne sont que des...des cheval de Rhême...c'est comme ça qu'on dit ? Bref, qui ne soient que des relais d'influence des puissances eurysiennes, qu'elles soient onédiennes, océnniennes ou clovaniennes.
    - Deux. Il faudra à l'Ouwanlinda, un moratoire fait sur les deux sujets suivants:
    . Pourquoi votre partenaire qu'est le Finjouri s'affiche de façon honteuse avec cette soit disant principauté de Cramoisie ?
    . Pourquoi Azur a fait la demande d'un octroi du statut de membre observateur d'une organisation ouvertement impérialiste telle que l'OND ?
    - Cinq. L'Ouwanlinda se dressera contre toute tentative d'un autre pays membre de cette organisation d'intégrer l'une de ces grandes alliances qui sont le spectateur....euh...le vecteur de l'impérialisme mondial. Un pays qui voudra entrer dans une telle organisation se devra de n'appartenir à aucune autre !

    Voilà donc ma position. J'espère qu'elle aura été assez claire pour les frères de foi que vous êtes. Dans tous les cas, il faudra attendre la conclusion de la médiation avec les antégrains pour que notre gouvernement s'intéresse à ce dossier.

    Bref, je vous laisse, les avions clovaniens ne vont pas tarder à se pointer. J'ai des eurysiens à tuer.


    *Ateh semble de nouveau s'acharner sur le démarreur de la mobylette sous les encouragements de ses hommes lorsque l'image cesse.*
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    logo du sérénissime, immense et magnifique ministere des affaires etrangeres de la glorieuse et supreme republique du faravan

    Ministère des Affaires étrangères du Faravan



    De : Monsieur Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
    A : Son Excellence Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères du Califat Constitutionnel de l'Azur.


    Le présent document à été rédigé en arabe dans sa langue originale, ceci en est sa traduction.


    Cher ministre,


    Très estimé homologue, mon pays vous remercie pour le soutien que vous apportez à notre opération contre la Principauté de Carnavale. L'Organisation des Nations Démocratiques a malheureusement conscience du prix qui est a payer lorsque l'on défie Carnavale, les citoyens de la capitale de l'Empire du Nord en sont les tristes témoins. Au vu de cela, ne nous pouvons exiger de quiconque qu'il nous rejoigne dans cette action de guerre, l'OND seule s'est engagée dans cette voie et c'est donc elle qui en assumera en prix. A défaut de nous rejoindre, votre soutien nous est donc précieux.

    Je souhaite également répondre à certaine des interrogations que vous nous avez adressé dans votre dernière missive. Tout d'abord a propos du démantèlement de l'arsenal balistique de Carnavale, il s'agit du point central de notre intervention. Je vous en donne ici la garantie, l'INTEGRALITE du stock et des moyens de production balistiques de la Principauté de Carnavale seront détruits, de grés ou de force. Le chantage au missile n'a que trop duré et il est devenu impossible pour nous de le supporter d'avantage, nous ne pouvons nous permettre que l'Etat voyou y ait encore accès.

    De la situation au Pays des Trois Lunes désormais, il serait présomptueux d'avancer qu'une solution définitive a ce problème puisse être trouvée aujourd'hui, ni même prochainement. Cependant, le Faravan et l'Organisation des Nations démocratiques s'engage à la lutte contre cette colonie et contre les atrocités qui y sont perpétrées. Un réponse devra a terme être apportée à ce problème et j'espère pouvoir compter sur le soutien de nos compatriotes afaréens le temps venu. Une chose est clair, il est impensable que la colonisation sanguinaire de l'Afarée ait un avenir dans ce monde. Soyez assurés que nous mobiliserons nos ressources afin de parvenir à ce but.


    En espérant bonne réception de cette lettre, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.


    sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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