Posté le : 26 juin 2025 à 18:07:09
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Les factions politiques en Visonza.
Généralités :
Longtemps républiques oligarchiques où seuls quelques-uns gouvernaient, les salons et palazzi des différents Doges, Patrices et Podestats de la vallée du Visonzo et de nos jours les couloirs du Sénat n'en étaient pas moins homogènes permettant à une grande diversité, d'abord familiale et économico-commerciale puis politique à mesure que cette discipline philosophique se théorise dans l'avancement continuel de la Grande Histoire.
Aussi, si le Républicanisme a toujours été et était même le dénominateur commun des Familiae Magnae et des Gens, particulièrement pendant l'invasion et enfin l'occupation Kaulthe, d'autres factions ont foisonné depuis cette dernière et particulièrement au XIXe siècle.
Depuis la défaite de 1931 et le traité de paix de Norja proclamant la Seconde République ; le nouveau système instaure le suffrage universel mixte ainsi qu'un seuil électoral très bas avec un siège pour soixante-mille voix permettant à une multitude de partis, des géants habituels aux outsiders d'être représentés et de représenter leurs électeurs.
les différentes factions :
— Le Partît Republican (P.R.) : Géant parmi les géants au Sénat jusqu'en 1931 et plus ancien parti à ce jour. Ce parti a été créé sous l'occupation Kaulthe en opposition à la Couronne Impériale et aux gens qui trouvaient leur compte dans l'occupation Germanique. Le Parti Républicain est la représentation la plus pure de la mentalité Visonzane de base : républicaine au possible et sur le spectre de la laïcité ; sois allant de la simple tolérance envers les croyants à l'anticléricalisme absolu. Sinon, le parti n'est pas idéologiquement homogène puisqu'il est partagé entre un conservatisme néolibéral dans son aile gauche et une sociale-démocratie dans son aile droite. Ainsi, si les libertés fondamentales et individuelles font partie de leur credo, l'aile gauche sera beaucoup plus conservatrice sur les sujets de société que l'aile droite comme la construction du genre et de la sexualité entre autres choses. Sur les questions économiques, le Parti Républicain prône la doctrine du commercialisme, aussi appelé mercantilisme Kentois ou Caratradais, et le retour à un système électoral censitaire mixte. Sur le plan International, le P.R. est pour l'indépendance et des politiques protectionnistes, sur les plans diplomatiques, militaires et commerciaux avec cependant un rapprochement vers les autres États Latin et en particulier Italophone. Une partie de son aile gauche est pour l'intégration de la République dans la Ligue de Velcal.
Son actuel président est Son Excellence Chancelier Alessandra Vittoria Serena da Caliara.
— Le Partît Socialistic Visonsian (P.S.V.) : Second vieillard de la politique Visonzane issue d'une scission de la première aile droite du Parti Républicain ayant été fondé le premier mai 1900. Adepte des théories socialistes venues du Paltoterra et tout particulièrement de l'Union des Communes, Républiques et Syndicats du Grand-Kah ; le P.S.V., s'il a toujours été fermement marxiste et refusant la compromission avec le P.R., le capitalisme et la bourgeoisie, se positionnant toujours au sein de l'opposition et ayant pour objectif la lutte pour et l'établissement d'une société socialiste par les urnes et la démocratie parlementaire. Cependant, le P.S.V. a été victime de son ancienneté ; s'il est le premier parti de droite, il est aussi celui ayant connu le plus de scissions selon l'émergence de nouvelles théories politiques collant à la sensibilité de ses membres en étant le père du Parti Social-Démocrate, du Parti Communiste et du Club Syndicaliste ainsi que le grand-père du Club Phalangiste. Sur le plan international, le P.S.V. est pour une intégration à l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme tandis que son aile la plus à droite est pour une intégration dans l'Internationale Libertaire.
Son actuel Secrétaire-Général est Son Excellence Sénateur Guidobaldo Bernardo Ercole Spiezega.
— Le Partît Sociâl-Democratic (P.S-d.) : Première scission du P.S.V. issue le premier avril 1905 de son aile droite modérée ayant définitivement accepté l'existence de l'économie de marché, préférant se concentrer sur une politique pragmatique recherchant un équilibre entre la compétitivité économico-commerciale propre au capitalisme et la Justice sociale demandée par le prolétariat. Le P.S-d. abandonne aussi le principe de lutte des classes, proposant plutôt comme alternative une entente cordiale et égalitaire entre patron et syndicat. Le Parti Social-Démocrate est au pouvoir depuis la proclamation de la Seconde République en 1931 et est souvent traité de collaborateur en raison de sa complaisance, dans les faits forcées par la défaite, envers le Royaume-Unis d'Ynys Dyffryn et du Kentware et la République Fédérale de Tanska. Le parti partage cependant un anticléricalisme latent avec le reste du Sénat à l'exception de la Ligue de la Croix du Christ et du Parti Chrétien-Démocrate. Sur le plan International, le P.S-d. est pour un rapprochement avec les États membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et l'approfondissement des relations diplomatiques et tutti quanti avec Caratrad et Tanska ainsi que son intégration à terme à l'organisation.
Son actuel Président est Son Excellence Consul Ludovico Mariano Manetto Abergotti.
— Le Partît Comunist Visonsian (P.C.V.) : Second Parti à faire sécession du P.S.V. le premier mai 1905, le P.C.V., certes partisan de la critique et de la lutte contre le capitalisme pour l'avènement d'une société socialiste, abandonne rapidement les principes de dictature du prolétariat et de révolution permanente propres aux partis communistes d'Eurysie de l'Est et aux partis Eurycommunistes pour le concept Visonzan d'Hégémonie Culturelle que l'on pourrait très grossièrement résumé comme la Révolution par la culture : convaincre avant de contraindre avec pour postulat de base que si le travailleur ne se révolte pas spontanément, ce n'est pas forcément parce qu'il est contraint à l'inaction par la dictature bourgeoise mais parce que cette dernière lui fait croire que son travail, son sacrifice inégal est naturel. Le parti, aux côtés du P.S.V., finit par accepter le pluralisme politique ce qui lui permet d'accéder aux coalitions de la majorité Sociale-Démocrate à partir de 1931. Aussi, dans l'optique du principe de l'Hégémonie Culturelle, le P.C.V. devient un parti d'avant-garde mais à la différence du Parti Eurycommuniste Velsnien (P.E.V.), abandonne petit à petit le centralisme démocratique rigide et devient un parti d'avant-garde ne guidant pas les masses mais composé de la masse ; par l'ouverture et la création d'une multitude de relais : rédactions, médias radiophoniques et télévisés, cercles intellectuels dans des quartiers populaires, permise par l'ouverture démocratique de la Seconde République. Le Parti Communiste Visonzan est aussi partisan de la doctrine dans laquelle chaque pays trace sa propre voie du Socialisme selon ses spécificités sans avoir à suivre les directives d'autres socialistes pas forcément aux faits desdites spécificités. Sur le plan International, le parti est pour une adhésion à l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme (U.I.C.S.), cela dans le but de promouvoir son Hégémonie culturelle et échanger sur les spécificités des autres partis et des pays dans lesquels ces derniers évolue.
Son actuel Secrétaire-Général est Son Excellence Sénateur la Camarade Lucrezia Masina Pisana Krajnik.
— Le Club Sindacalist (C.S.) : Fondé le vingt-et-un janvier 1921, il ne s'agit ni plus ni moins que de la branche Anarchiste du P.S.V. Les Syndicalistes sont en permanence dans l'opposition et n'ont participé à aucune des coalition de la majorité. Révolutionnaire, le C.S est pour le refus de toutes formes d'État y compris socialiste et une société socialiste décentralisée à l'extrême tournant autour d'une fédération de communes et de syndicats autonomes entre-eux pour un grand nombre compétence voir toutes dans l'aile droite du Club. Partisans de l'autogestion et de l'action directe, cela amène les Syndicaliste — puis les Phalangistes — à être en opposition avec les Communistes et les Socialistes sur la marche à suivre pour mettre en place l'avènement de la société socialiste. Sur le plan international, le C.S. est pour un rapprochement avec l'Union des Communes, Républiques et Syndicats du Grand-Kah, la Fédération des Peuples Estaliens et la Confédération Mährénienne, entre autres. L'intégration de l'Internationale Libertaire est aussi un objectif ainsi que l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme afin d'avoir accès aux forums politique et idéologique de la gauche mondiale.
Le Club Syndicaliste ne possède pas de porte-parole officiel. Cependant, sa tête forte est Son Excellence Magistrat aux Affaires des Étrangers et du Monde Edelgard Vicki Wilhelmine Donato.
— Le Club dai Falanzis (C.F.) : Ayant fait sécession du Club Syndicaliste le vingt-huit juin 1931. Ses premiers membres font partie de l'aile la plus à droite du C.S. Internationalistes Révolutionnaires, partisans de l'action violente ; les Phalangistes croient au concept de la violence régénératrice pour transformer, régénérer, la société Visonzane vers la société socialiste. Le parti est formé par d'anciens combattants de la guerre de Brod Flor (1926-1931) ayant refusé la défaite, au point de lutter contre l'occupation militaire étrangère de la vallée, et croyant que ce conflit est avant tout un conflit de classes contre le monarchisme Caratradais et le capitalisme Tanskiens — les premiers Phalangistes espéraient d'ailleurs que les prolétaires de tous les belligérants se soulèvent dans des révolutions populaires spontanées. Leur “allégeance” à cette action violente s'explique en partie par leur expérience et les traumatismes inhérents à la violence de la guerre. Le mouvement a cependant une tendance à évoluer dans ses positions même s'il garde sa base syndicaliste libertaire issue du C.S. Parmi ces évolutions on peut noter l'apparition de la fonction d'un Timonier, pied-de-nez à l'interdiction imposée à la République de posséder une marine de guerre : un guide devant protéger les communes et les syndicats contre la ”Réaction” et choisit pour son mérite et sa “Force”. Vint ensuite l’idée de la création d’un “Homme-nouveau” ; débarrassé des divisions de classes et alliant qualités martiales et humaines. Enfin, une branche a abandonné l’internationalisme pour un nationalisme révolutionnaire après avoir découvert le Club des Splendides lors d’un voyage à Axis-Mundis—Lac-Rouge. Le C.F. est allié du Circul dal Avignî : un parti anarchiste formé par des artistes (au sens large) Futuristes ayant pour point commun le culte de la violence couplé à celui de la vitesse et celui de la puissance industrielle et de la modernité. Sur le plan international, le Club est pour une intégration à l’Internationale Libertaire afin de défendre se “Révolution Nationale” et rejoindre un bloc mondial libertaire.
Son actuel Timonîr est Son Excellence Imperator Ulisse Battista Dino di Visconti.
— Le Partît Cristian-Democratic (P.C.D. ) : Seule cession du P.S-d., le Parti Chrétien-Démocrate a été fondé en même temps que le Club des Phalanges soit au lendemain de la défaite. Ces derniers ne diffèrent pas de leur parti d’origine à ceci près qu’ils ne sont pas anticléricaux et que leur programme ajoute une place plus importante à l’Église dans la gestion des aides et des personnes morales sociales. Sur le plan international, le parti est pour un rapprochement ainsi qu’un Concordat avec Sancte.
Son actuel Secrétaire est la Mère Supérieure Sœur Maria-Margarita Beneta Lavinia de Calis.
— La Lighe de Crôs dal Crist : Au départ une organisation terroriste religieuse fondée le quinze août 1911. La Ligue s’est ensuite réformée suite à plusieurs dissolutions judiciaires pour rentrer dans le jeu parlementaire même si, les idées qu’elle défend à savoir le christianisme catholan comme religion d’État, l’interdiction des autres cultes et la subvention des autorités religieuses Visonzanes comme fonctionnaires entre autres, n’ont pas changé. Le parti a un petit électorat dans les vallées profondes et rurale du Nord et de l’Est : là où les minorités Germaniques et Slaves sont importantes. La Ligue suit la même ligne politique que le Parti Chrétien-Démocrate.
Son actuel Président est Son Excellence Sénateur Amideo Bartolomeo Baldassarr de Alberinis.
— Les Lighe Republicane et Patriotiche : Autres scissions du Parti Républicain fondées en 1927 en pleine guerre de Brod Flor. Composées des zélotes du P.R. ; les Ligues se veulent les représentantes des Milices Républicaines soit l’armée [de défense] territoriale de la République. La Ligue Républicaine n’est que le rassemblement des têtes-brûlées en mal d’aventure et de récits guerriers et chevaleresques à racontés du Parti Républicain tandis que la Ligue Patriotique est quant à elle plus proche de l’aile romantique du C.F. avec une volonté commune de reformer la République Rhêmienne autour de la Leucytalée mais sous un modèle Syndicaliste-Révolutionnaire ou Phalangiste, en Visonza. Sur le plan international, les Ligues suivent la ligne politique de l’aile droite du Parti Républicain.
Leurs actuels Capitani sont leurs Excellences Sénateurs Lisabetta Antonia Chiara Barbolani et Girolamo Aleocia (les voyelles [e-o] sont prononcées distinctement mais enchaînées rapidement) Pagolo Fiesi.
— Le Moviment Eurisian — Sezion Visonsane : La Section Visonzane du Mouvement Eurysien apparut au sein de la Fédération des Peuples Estaliens. Il s’agit d’un parti récent reprenant simplement les lignes politiques du Bloc de l’Anarchisme Renouvelée (B.A.A.). Sur le plan international, ce parti prône l’unification du continent Eurysien sous la bannière noire et rouge.
Son actuel Secrétaire-Général est Son Excellence Sénateur Rocco Pacino Stefano Foscarini.
— Le Club Sternesian (C.S.) : Club lui aussi très récent ; il s’agit plus d’un mouvement regroupant les Anarchistes Individualistes et Radicaux qu’un véritable parti. Son nom provient du théoricien Visonzan d’origine Germanique Maximilian Stern.
Le Club ne possède pas de tête dépassant plus que les autres.
Cette liste est non exhaustive et pourra être amenée à évoluer en fonction de l'apparition de nouvelles factions sur la scène politique de la République.