28/05/2013
19:05:42
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🤖 Exposition universelle - Abunaj 2005

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Abunaj 2005


Exposition universelle de 2005


Collage


Modalités du festival


Comme tous les trois ans, l’Exposition universelle met en lumière les progrès techniques et le fruit du génie humain d’un pays autour d'un thème défini. Cette année, l’Exposition universelle est organisée à Abunaj, Banairah Banairah, autour du thème « La réappropriation de notre passé ».

Par ce thème, l’Exposition universelle entend mettre à l’honneur des techniques, des technologies et connaissances actuelles qui sont l’aboutissement de savoirs ancestraux et d’améliorations au fil des siècles, voire des millénaires. L’Exposition universelle propose ainsi de célébrer les précurseurs, les avant-gardistes, et toutes les étapes clés qui ont contribué à l’état actuel des connaissances.

Chaque pays aménage son propre pavillon comme bon lui semble. Les pays dont les pavillons ont été les plus populaires recevront une prime :

  • 🏆 50 000 points de technologie offerts pour le pavillon le plus populaire

  • 10 000 points de technologie offerts pour les second et troisième pavillons les plus populaires.


Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leur pavillon à la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques règles sont à respecter :

  • Seules les contributions respectant le thème seront validĂ©es. Si le thème vous parait flou, n’hĂ©sitez pas Ă  venir en parler et Ă  poser des questions avec le Chancelier-Animateur. Le thème vise Ă  mettre en lumière une technologie qui symbole bien votre pays, votre civilisation. Par exemple, si votre pays a Ă©tĂ© très tĂ´t, dans son histoire, rĂ©putĂ© pour ses qualitĂ©s de navigation maritime, comment a-t-il exploitĂ© cette expertise et quelles ont Ă©tĂ© ses dernières avancĂ©es dans le domaine ? La technologie n’a pas besoin d’avoir des racines historiques très anciennes, notamment si votre pays est de constitution rĂ©cente.

  • Il est demandĂ© de mettre l’accent sur une seule technologie ou un seul savoir, et de montrer en quoi il ou elle a Ă©tĂ© important(e) dans votre pays, en proposant une rĂ©trospective historique, mais Ă©galement artistique ou intellectuelle. C’est vous qui choisissez la manière de traiter du sujet, de la façon la plus pĂ©dagogique, ludique et attractive qui soit ! Pour reprendre l'exemple de la navigation maritime, il peut s'agir de montrer en plus des tableaux, des Ă©crits historiques qui tĂ©moignent de cette expertise.

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 30 septembre 2021, 20 heures. Les contributions envoyĂ©es après cette date ne seront pas prises en compte. Vous n’êtes pas obligĂ© de poster le message dans sa version finale dans l’immĂ©diat, vous pouvez l’éditer au fur et Ă  mesure jusqu’à cette date.

  • Le vote interviendra Ă  partir du 1er octobre 2021.


Formulaire Ă  remplir


[b]Pays :[/b]
[b]Photo du pavillon :[/b] (facultatif)
[b]Technologie ou savoir présenté(e) :[/b] Quelle est la technologie ou le savoir mis en avant dans ce pavillon ? Il peut s’agir d’un prototype, tant qu’il reste réaliste.
[b]Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :[/b]


Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particulière, tant que tous les critères obligatoires y figurent.


Vous avez jusqu’au 30 septembre 2021. Bonne chance !
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Affiche synthétique de la découverte d'une pollinisation des fleurs de vanille par l'Homme.
La pollinisation du vanillier par l'Homme, une découverte salvatrice pour les mondes agricoles et culinaires alguarenos.


Pays : Alguarena
Photo du pavillon : (facultatif)

Pavillon du vanillier alguareno
Le pavillon du vanillier alguareno est le lieu historique de la culture de la vanille. Outre sa plantation attenante, le bâtiment abrite plusieurs expositions scientifiques et culinaires autour de cette orchidée prisée.


Technologie ou savoir présenté(e) : La pollinisation de la fleur de vanille par l'Homme.

Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :
La pollinisation de la fleur de vanille par l'Homme a un rôle capital dans l'histoire du pays car elle a contribué à la survie des plantations de vanilliers et à l'essor d'une marchandise haut de gamme pour l'exportation à travers le monde alors qu'elle a longtemps été exploitée par les milieux pauvres paysans. De la sorte on comprend que la pollinisation des fleurs de vanille par l'Homme a permis d'une part de sauvegarder une culture agricole indigène, mais d'autres parts de la développer au-delà des proportions connues jusqu'ici.

Avant la pollinisation des fleurs de vanille par l'Homme (action indispensable pour la formation des gousses de vanille tant convoitées), celle-ci était accomplie par un insecte spécifique en milieu naturel ou agricole, une abeille paltoterrane nommée la vainilla (litt. la vanillette). Un nom lié au fait que l'insecte avait une prédilection à polliniser les fleurs de vanille, sa petitesse s'y prêtant plus facilement que les autres espèces d'abeilles. Les vanilliers en plantations ou dans leur milieu naturel étaient donc naturellement amenés à produire des gousses de vanille sans intervention de l'Homme.

Mais le développement des exploitations agricoles destinées à d'autres cultures et l'industrialisation de celles-ci a entraîné une recrudescence des usages de pesticides au sein de la Fédération, et dont le recours a été assoupli dans certains états fédérés comme la Heenylth. Ces utilisations de pesticides facilitées, les populations d'insectes ont été lourdement impactées et l'abeille vainilla fut l'une des principales victimes. Sa raréfaction dans les provinces agricoles alguarenas a contraint les exploitants de vanilliers a cherché différents substituts pour permettre la pollinisation des cultures de vanille.

Mais ce n'est finalement que très récemment en juin 2005, que la botaniste Camila Churriguera a découvert et breveté la technique permettant de reproduire l'acte de pollinisation par la micro-abeille locale. Cette découverte a non seulement permis la sauvegarde des plantations de vanilliers existantes, mais également leur développement puisque l'intervention humaine permettait le développement de la productivité des exploitations, jusqu'ici dépendantes des abeilles.

Le développement des cultures de vanilliers en Alguarena a d'abord eu un effet économique au niveau national puisque les nouvelles productions permises ont rendu possible son exportation mondiale. Outre la dimension économique, le développement des productions de vanille en Alguarena a permis la sublimation des arts culinaires, très friands de cette plante de goût et de saveurs pour l'élaboration de mets gastronomiques. La renommée des grands cuisiniers alguarenos repose pour partie, sur leur capacité à intégrer la vanille dans la valorisation des plats, que celle-ci apparaisse en poudre, liquide ou solide...

Et enfin, la pollinisation de la fleur de vanille par l'Homme a permis une certaine institutionnalisation de la production de vanille puisqu'elle dépendait désormais de l’exécution d'un geste technique, un geste par ailleurs mêlé à d'autres procédés tels que l'ébouillantage des gousses, leur séchage, leur tri et leur stockage avant maturation. La découverte de la professeure Camila Churriguera a entraîné la professionnalisation et la reconnaissance du métier de producteur de vanille, là où ces derniers étaient généralement assimilés à des paysans lambdas. Sur un plan social, le développement de la vanille a entraîné une meilleure rémunération des producteurs de vanille, leur permettant pour partie de quitter les classes populaires et d'entretenir des classes aisées, positionnés sur de véritables domaines agricoles de vanilliers.
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Affiche de Novigrad


Pays : République Fédérale de Novigrad.
Photo du pavillon :

Pavillon de la RFN

Le pavillon novigradien a été construit spécialement pour l'événement à partir du meilleur bois d'olivier de tout le territoire. L'intérieur est une cour ouverte sur le ciel avec en son centre une voiture sur une estrade, elle-même encerclée par de petits oliviers en pot. Sur les murs sont disposés des cadres comportant des photos contemporaines des paysages novigradiens comprenant des oliviers et même des producteurs d'huiles d'olives en pleine action sur leur domaine. Certains cadres sont des tableaux historiques illustrant la production sur différentes époques de l'antiquité à l'époque moderne. Bien évidemment des tables hautes sont disposées un peu de partout avec à disposition de l'huile d'olive et du pain ainsi que des petits bols d'olives dénoyautées et des prospectus techniques décrivant la technologie. Des serveurs passent régulièrement avec des plateaux remplis de verres de vins novigradiens qu'ils offrent aux visiteurs. Dans l'arrière salle, un film est projeté décrivant l'histoire de la production d'huile d'olive sur le territoire novigradien ainsi que l'engagement écologique contemporain des industries fédérales. Le visiteur ressort avec une petite bouteille de 30cl d'huile d'olive provenant directement de Novigrad et dont les déchets ont étés recyclés selon le processus présenté. Ce même visiteur passe ensuite par la sortie où sont exposés deux statues de marbre représentant des hoplites novis antiques.

Technologie ou savoir présenté(e) : Innovation concernant le recyclage des déchets engendrés par la production d'huile d'olive et utilisation de ces déchets pour la création de biocarburants et de biofertilisants + prototype d'un moteur adapté à l'utilisation de biocarburant.

Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :

L’huile d’olive et le bassin novigradien c’est une longue histoire qui remonte à l’âge de bronze. Déjà plusieurs milliers d’années auparavant, les tribus locales maitrisaient la production d’huile d’olive. Cette huile est partout à Novigrad, on l’utilise autant dans les cosmétiques que comme base pour la plupart des plats alimentaires. Profondément présente au cœur de la culture novigradienne, elle est la marque de fabrique des générations qui se sont succédé au fil de l’histoire de ce petit pays leucitanéen d’Eurysie de l’Est au climat chaud et au terrain fertile. L’industrie liée à la production et l’exploitation de l’huile d’olive est donc l’une des plus anciennes de la nation, certaines sont même encore sous le contrôle de vieilles familles productrices déjà au moyen-âge.

Dans l’optique de remettre en question l’hégémonie des carburants fossiles et de permettre une autosuffisance nationale, la recherche novigradienne s’est démenée afin d’apporter au monde de nouvelles solutions durables. C’est notamment le département de recherche et de développement biologique de l’Université Fédérale d’Elassa qui est arrivé à faire la découverte la plus excitante de ces dernières décennies : un bio-carburant et un biofertilisant produit à partir des déchets engendrés par la production d’huile d’olive.

Mais comment cela fonctionne ? Produire un litre d’huile d’olive se révèle couteux en matière première, il en faut donc quatre à dix kilogrammes pour un seul litre. Les olives sont immergées dans de l’eau puis écrasées à l’aide d’une presse mécanique, elles libèrent alors l’huile ainsi que divers résidus qui s’accumulent au fond de la cuve. C’est ensuite qu’on vient récupérer l’huile en la séparant de l’eau usée. Celle-ci est généralement jetée et donc bien souvent déversée dans la nature, ces eaux polluées dégradent la fertilité des sols et n’aident pas non plus l’écosystème. Afin de trouver une solution à ce désastre environnemental, une équipe de chercheurs novigradiens ont travaillés sur une nouvelle utilisation des eaux usées et des déchets de la production nationale d’huile d’olive.

Novigrad est l’un des acteurs principaux de la production mondiale d’huile d’olive générant annuellement près de huit milliards de litres d’eaux usées et des milliers de tonnes de déchets. Les chercheurs se sont donc penchés sur une solution afin de traiter cette problématique de plus en plus complexe alors que l’industrie productrice augmente toujours plus sa production avec l’augmentation de la population. Ils ont donc mis au point une technique révolutionnaire :

Pour ce faire, ils ont fait un mélange utilisant les eaux usées de la production d’huile d’olive avec des déchets organiques notamment ceux issus des scieries de l’Ourak. Ce mélange est ensuite drainé et porté à ébullition puis l’eau contenue est évaporée et récupéré afin d’être utilisée pour l’irrigation des champs. Ensuite ils ont placé les déchets restants ainsi que ceux de la production d’huile d’olive (noyaux, marcs et résidus provenant de la taille des oliviers) dans un milieu anaérobique (sans oxygène) à très forte température, toujours en ébullition. Grâce à l’absence notable d’oxygène, les déchets n’ont pas eu la capacité de brûler, au contraire ils se sont décomposés en gaz combustibles et même en charbon de bois grâce à un phénomène qu’on nomme « pyrolyse ». Le gaz fut ensuite condensé afin d’être réutilisé en tant que biocarburant. Le charbon quant à lui profite d’un apport élevé en potassium, en phosphore et même en nitrogène, il est donc réutilisable comme biofertilisant.

Ce fut ensuite au tour du Département d’État d’Ingénierie de mettre au point des moteurs à allumage capables de supporter le nouveau biocarburant sans les pertes de performances. C’est ainsi qu’est né le premier prototype de la NovCar Classe Eco, une citadine déjà très utilisée dans le pays mais cette fois-ci adaptée aux biocarburants grâce son tout nouveau moteur. Une voiture adaptée à un monde plus vert et plus propre, la voiture du monde de demain !
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Nom du pays: Fédération d'Althenlant



Photo du pavillon:




Pavillon de la Fédération d'Althenlant
Pavillon de la Fédération d'Althenlant
(à noter, l'immeuble derrière le bâtiment n'est en réalité qu'une fresque censée donner l'impression au visiteur d'être en Althenlant)



Technologie ou savoir présenté(e) : La fabrication du verre



Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :


Cette année, la Fédération d’Althenlant souhaite présenter sa candidature avec son pavillon « owllt zkol, ont zkol fenn mörjan ». En français, « ancienne école, et celle de demain ». Le titre est trompeur, car contrairement à ce qu’il pourrait suggérer, il ne transmet pas l’intention de candidater sur l’évolution de la transmission des savoirs au cours de l’histoire, mais bien du cœur même et de l’intérêt de cette exposition, l’architecture. Ce pavillon est voué à décrire l’évolution d’un savoir et d’une longue tradition présente dans le pays qu’il représente, l’art de la fabrication du verre, en l’occurrence à travers l’architecture des écoles du pays.


L’Althenlant a toujours présenté des conditions météorologiques très rudes incarnant un défi immense pour les architectes de ce pays qui ont dû répondre aux exigences crées par des variations de températures très amples au cours de l’année, allant du froid polaire au cœur de l’hiver jusqu’aux chaleurs presque caniculaires durant les mois de l’été, tout en prenant en considération les forts vents et intempéries qui rendent difficile la construction d’édifices résistants aux caprices du temps. L’évolution des savoirs et des techniques en architecture ont permis de construire des bâtiments de plus en plus solides, de plus en plus isolés thermiquement, tout en les rendant plus agréables à vivre. Cette évolution des savoirs, à partir du XIIe siècle jusqu’à nos jours est illustré à travers une exposition dans le pavillon, au niveau de l’entrée, qui n’est autre que le bâtiment d’une école du Colsund (nord d’Althenlant) du début du XIXe siècle, reconstituée à l’identique, intérieur compris, pour les biens de l’exposition. Celle-ci commence avec des extraits de copies réalisées par des moines du Zodanrejk à la fin du XIIe siècle présentant des dessins semblant représenter une salle d’école ou du moins d’un bâtiment aux finalités similaires. Il faut noter que l’école était à l’époque réservée à la noblesse ou la haute bourgeoisie marchande qui a fait son apparition au cours de ce siècle. Ces vieux grimoires, tous authentiques et merveilleusement bien conservés transportent le visiteur jusqu’à l’invention de la photographie au XIXe siècle. Mais avant de passer à cette période riche d’histoire, il est judicieux de rappeler la technologie ancestrale présentée par le pavillon de la Fédération d’Althenlant. Le visiteur pourrait être en effet frappé par un détail présent sur toutes les illustrations, à savoir des vitres ou des fenêtres donnant sur l’extérieur. Il n’est pas question de la fabrication de fenêtres, bien que cela pourrait être le cas, mais du verre. Ce matériau a effectivement beaucoup aidé les architectes au cours de l’histoire, car il permet de répondre à toutes les exigences causées par le difficile climat du pays évoqué plus tôt. Transparent, il permet de voir vers l’extérieur, en laissant entrer la lumière dans les pièces, tout en bloquant l’air extérieur, qu’il soit froid ou chaud. Le verre a toujours été essentiel pour permettre de bonnes conditions d’apprentissage à l’école, et le choix d’un bâtiment scolaire pour l’exposition met bien en exergue l’amélioration des techniques en fabrication du verre. Ainsi, le visiteur peut voir des photographies de salles de classe de la fin du XIXe siècle qui présentent des vitres plus grandes, ayant également perdu en opacité, permettant de mieux voir vers l’extérieur, et laissant passer plus de lumière, particulièrement pratique en hiver lorsque la luminosité extérieure est au plus bas, et la durée du jour dépassant péniblement six heures (de 9h à 15h).



Cependant, une exposition sur le verre serait dénuée de sens s’il n’y avait pas d’atelier dédié à la confection du verre. C’est ce que propose l’exposition en inventant le visiteur à prendre part activement à la fabrication d’objets en verre animée par des artisans du Gläz varkstawtt de Halbark, entreprise renommée en Althenlant dans le domaine de la fabrication de verre, et notamment de vitres. C’est d’ailleurs auprès de cette entreprise que le ministère de l’éducation fédéral passe commande pour installer des vitres dans les écoles, qu’elles soient anciennes ou récentes. Ainsi le visiteur pourra également en faire de même pour disposer d’objets en verre en souvenir de la visite du pavillon. Il est toujours possible de repasser par l’atelier à la sortie de l’exposition, en prenant une autre entrée.



A la suite de cet atelier, un petit passage par un pont couvert permet de rejoindre la partie principale du pavillon, à savoir une école moderne, intégrant toutes les technologies récentes dignes de ce début de XXIe siècle, notamment dans le domaine de la verrerie. Ainsi le bâtiment présente des vitres occupant toute une façade, laissant particulièrement entrer la lumière. Au milieu de l’école, un grand puits de lumière surplombe la salle principale. En inaugurant le bâtiment, l’architecte a même assuré qu’il était possible de bronzer dans cette salle, tellement la lumière passe à travers le dôme de verre. Ces progrès dans le domaine du verre sont joints aux découvertes scientifiques ayant prouvé qu’une bonne luminosité dans les salles de classes permettait aux élèves et aux enseignants, ainsi qu’à tout le personnel de réduire leur risque de devenir myopes. A ce stade de l’exposition, le visiteur est simplement invité à se promener dans le bâtiment scolaire et d’y découvrir toutes les innovations qui y sont cachées, en matière de verre, bien entendu, mais pas uniquement. Ce bâtiment pourrait inspirer beaucoup d’architectes dans les pays du nord, qui présentent des conditions météorologiques similaires voire encore plus rudes que celles de l’Althenlant. En effet, l’exposition présente des innovations en matière de fabrication du verre qui pourraient bien s’imposer dans le futur. Le verre du futur sera plus solide, plus isolant, plus esthétique, couvrant des surfaces plus grandes. C’est le message que souhaite transmettre le pavillon.
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Pays : Provinces-Unies du Lofoten

Photo du pavillon :
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Technologie ou savoir présenté(e) : LA MARMITE LOFOTENE

Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :

Introduction :

Utilisée depuis de nombreuses décennies dans les Provinces-Unies et plus particulièrement dans les provinces du Northerlands et les îles septentrionales de l'Archipel du Ponant, la marmite Lofotène est aussi appelée " caisse à cuire " ou " cuiseur thermique " ou encore de manière un peu plus poétique "couveuse de fer". C’est un merveilleux et précieux allié pour faire des économies d’énergie, mais c’est également un objet écologique qui ne gâche rien au plaisir de papilles puisqu'il entre dans l'art de la cuisine Lofotène depuis plusieurs générations et est un élément indissociable de la gastronomie familiale des Provinces-Unies. Aujourd'hui on peut aisément déclarer que presque tous les foyers et familles Lofotènes possèdent leur propre marmite, bien souvent un héritage familial.

Qu'est-ce que c'est exactement ?
À l’origine, il s’agit d’une marmite en fer battu étamé et englobée dans une boite hermétique et isolée, généralement remplie de paille, qui est un excellent isolant thermique naturel. Elle existe depuis au moins les années 1850, date à laquelle elle a été re-découverte dans les Provinces-Unies suite à une hiver très rigoureux qui a causé de nombreux morts. Aujourd’hui, elle se présente sous la forme d’une caisse ou d’un réceptacle très bien isolé dans lequel on glisse une marmite, de préférence de composition dense.

marmite

Comment ça marche exactement ?
Rien de très sensationnel d'un point de vue purement technologique ni de mystique avec la marmite Lofotène ! En fait, on pourrait dire qu’il s’agit tout simplement d’un réchauffeur géant. Elle fonctionne en évitant les déperditions de chaleur. La température intérieure de la marmite Lofotène décroit, mais très lentement, en comparaison à si elle était posée à même la table. Avec la caisse à cuire, on minimise 3 modes de déperdition de chaleur.
1) La conduction thermique, par contact est évitée, car les parois de la caisse sont doublées avec un isolant thermique. Cela peut être de la laine, du liège, du papier journal, entre autres, mais plus souvent de la paille pour le côté écologique et chaleureux.
2) La convection ou le brassage de l’air, est annulée puisque votre caisse doit avoir le moins possible d’espaces vides.
3) Le rayonnement, en installant des réflecteurs à infrarouges comme du papier d’aluminium sur les parois, on renvoie les rayons de chaleurs vers le plat de cuisson au lieu de les laisser s’échapper.
Il s’agit donc de prolonger la cuisson de vos aliments hors du feu, en maintenant une chaleur quasi constante avec un système inerte et avec zéro consommation d'électricité ou toute autre énergie.


Quels sont les avantages de ce savoir ancestral ?

L’utilisation de la marmite norvégienne présente plusieurs avantages indéniables qui devrait pousser chacun d'entre nous à investir dans cette "technologie" primitive

1) Économie d’énergie et financière : la première et non des moindres c'est bien entendu une très bonne manière de faire des économies à l'heure du réchauffement climatique et de la dégradation environnementale toujours de plus en plus présente et donc l'impact se fait ressentir aux 4 coins du globe. Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'en réduisant fortement le temps de cuisson sur le feu, on économise de l'énergie, beaucoup d'énergie. Ainsi, par conséquent, même les foyers équipés traditionnellement de cuisinière à gaz, électrique ou même à bois, verront leur consommation de combustible diminuer.

2) L'impact écologique : Une question à laquelle le peuple du Lofoten est de plus en plus sensible. A l'heure où les économies d'énergies et la réduction de l'empreinte carbone est sur toutes les lèvres, la marmite Lofotène s'inscrit dans cette démarche du développement durable, et son intérêt suscite de plus en plus d'engouement, y compris auprès des jeunes générations, alors qu'il y a quelques années encore ce savoir ancestral était remisé dans les placards des grands-parents. De plus, il est possible de fabriquer sa "couveuse" de fer" avec des éléments de récupération. La démarche peut donc être totalement neutre en terme d'émissions carbones et de consommation des ressources.

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Principal inconvénient :
Il y a quelques astuces à connaître pour réussir sa cuisson avec une marmite Lofotène. On ne peut pas tout cuire dans le cuiseur thermique, et c'est l'une de ses principales limites. Elle n'est pas du tout appropriée pour faire griller une viande ou se faire des œufs au plat par exemple, ni pour faire un rôti ou de la friture, ce n’est vraiment pas l’outil adéquat. En revanche, ce procédé convient parfaitement pour les plats en sauce qui demandent à mijoter, pour les aliments qui doivent être bouillis, les soupes, les confitures, les compotes, le yaourt et d’autres encore. Cela implique donc également de revoir un peu les bases de sa cuisine et d'adopter une alimentation un peu plus saine et vertueuse, en limitant les grillades et les fritures, qui génèrent des graisses brûlées et sont très mauvaises pour la santé. De plus la marmite Lofotène nécessite un entretien particulier : il faut la laisser ouverte pour l’aération et pour éviter que la vapeur ne génère des moisissures. Un nettoyage exclusivement au chiffon doux, imbibé d'eau et de savon est nécessaire, afin de ne pas dégrader les matériaux déjà éprouvés par des cuissons longues à répétition.


Le peuple des Provinces-Unies et la marmite Lofotène :


Comme déjà mentionné auparavant, le cuiseur thermique était déjà utilisé par les anciennes générations avant l'ère du tout pétrole, ce n'est donc pas une technologie moderne et récente, mais un ancien savoir qui a été redécouvert récemment. En effet, préserver les sources de chaleur et d'énergie ont toujours été l'une des préoccupations majeures des habitants des Provinces-Unies étant donné la rigueur du climat arctique, en utilisant tous les matériaux et outils qu'ils avaient à disposition. Preuve de l'ingéniosité et de l'esprit de résilience des Lofotèns, l'invention de ce cuiseur thermique low-tech est devenue un symbole de la culture de durabilité et d'harmonie avec la nature si typique des Provinces-Unies. Bien entendu, la découverte et l'industrialisation de l'exploitation des ressources pétrolifère a bien failli faire disparaître ce savoir, considéré comme désuet inutile, et relégué au rang de curiosité historique. Mais depuis plusieurs années, les réseaux sociaux, des influenceurs, des associations écologistes et même désormais le Département Fédéral du Pétrole et des Energies promeut et met en avant tous les avantages liés à l'utilisation de la marmite Lofotène. La vice chancelière Mme Odessa Dunham s'est même rendu célèbre en se mettant en scène en train de cuisiner avec un cuiseur thermique, dont la photo avait fait la une de "The economist news" .
Depuis les ventes de Marmites Lofotènes ont littéralement explosé et les gammes se sont diversifiées à la fois en taille, en forme et en couleurs. Depuis les années 2000 il existe même un "Concours National de la Cuisine à la Marmite Lofotène" qui a lieu tous les ans dans la ville d' Ingebørg

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BON APPETIT !
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Comme cela a été demandé, les inscriptions sont prolongées jusqu'au dimanche 3 octobre 2021, 20 heures.
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Pays : Banairah

Logo du pavillon

Photo du pavillon : (facultatif)

Pavillon du Banairah
Technologie ou savoir présenté(e) : l'agriculture en milieu aride et ses innovations

A travers ce pavillon, le Banairah souhaite mettre en avant son savoir en matière d'agriculture durable et de terraformation de milieux désertiques. Au fil de sa visite, le visiteur découvre les techniques ancestrales de mise en valeur de la terre à travers des traces archéologiques anciennes comme des tables kunéiformes, des tableaux ou des outils agricoles. La suite de la visite lui présente la conquête progressive des fleuves du nord du pays et le passage d'une agriculture basée sur les oasis à un système de production étendu à l'ensemble des terres banairaises au fil du temps. La maîtrise de ce que les pays occidentaux redécouvrent sous le nom d'agroécologie et l'innovation pratique par à la fois des équipes scientifiques mandatées par le gouvernement et par des exploitants natifs ou étrangers, pivots cruciaux de l'apprivoisement des zones semi-désertiques voire désertiques, sont illustrées par des fresques et autres maquettes ludiques invitant à considérer agriculture et culture comme un tout. Le pavillon abrite également de petites parcelles cultivées typiques ainsi qu'une serre gérée en grande partie par l'électronique à l'intérieur desquelles il peut déanbuler. Quelques prototypes de potagers compacts réalisables en milieu urbain sont également présentés.
Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :
Si le Banairah des premiers temps était majoritairement nomade, la sédentarisation des tribus s'accélère lors de l'Antiquité. Profitant de leur positionnement stratégique autour des oasis, les peuplades banairaises exercent un meilleur contrôle sur leur territoire, mais deviennent plus dépendantes des ressources limitées de leur milieu. Poussées à augmenter leur production, agricole notamment, elles mettent peu à peu au point des canaux d'irrigation, puits, paillages et cultures étagées maximisant le rendement dans un espace réduit mais très rentable. La fin des guerres de reconnaissance et la proclamation de la première fédération du Banairah ouvre une période de stabilité relative durant laquelle les habitants de la toute jeune nation colonisent des terres de plus en plus hostiles et fondent de nouvelles villes autour de ressources comme la pierre ou les métaux. L'époque des Grands Progrès marque un tournant dans la politique agricole du Banairah : le progrès scientifique du pays donne naissance à une idéologie de perfectionnement de la nation à travers une vue globale. Non satisfaits de simples initiatives personnelles ou locales d'aménagement du territoire, les intellectuels initient des programmes de recherche, d'importation et de création de nouveaux modèles d'exploitations et de variétés fruitières et légumineuses à travers des études en terre étrangère ou simplement à travers le commerce en mer des Bohrins. C'est à cette époque que seront adoptés de nombreux fruits et épices exotiques, provenant notamment du Nazum, et que seront inventées nombre de recettes encore utilisées de nos jours au sein des foyers banairais. Durant cette époque, le gouvernement propose une série de projets à moyen et long terme d'harmonisation administrative et d'enrichissement de la diversité de produits agricole. Les grandes invasions turco-mongoles mettront fin à cet élan pendant environ 2 siècles. Le Banairah y perd de nombreuses infrastructures et champs et en conserve un souvenir victorieux, mais douloureux. La reprise de la tradition agriculturale, désormais symbole de persévérance et de dépassement de soi, à l'image de l'apparente mais trompeuse pauvreté des terres du Banairah, atteste de la remontée du moral de la population. La Ben Bahè, car c'est ainsi qu'on appelle la terre-mère ancestrale des Banairais, est chérie et s'inscrit pleinement à travers la culture de la terre dans le sentiment patriotique fort de ses enfants. Le Banairah contemporain poursuit cette grande épopée, mais en lui donnant une nouvelle dimension. L'essor de l'informatique et de la génétique laisse espérer la création sur commande de variétés toujours plus aptes à coloniser des sols aujourd'hui inexploitables et une gestion automatisée à grande échelle des exploitations, par exemple au sein de serres humides ou de caves fraîches permettant de faire pousser des plantes d'autres climats. Les pistes de recherche en matière d'agriculture urbaine ne sont pas laissées de côté, leur développement réaffirme le lien entre l'ensemble des Banairais, qu'ils soient de la ville ou de la campagne, et contribue à l'assouvissement des besoins en aliments en plus d'améliorer la qualité de vie des centres urbains.

Serre hydroponique expérimentale
Cette serre hydroponique expérimentale présentée dans l'aire du pavillon a pour but de déterminer l'efficacité de l'hydroponie, entre autres comparé à sa consommation d'eau, facteur déterminant pour son utilisation au Banairah.
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Les candidatures sont clôturées, merci à tous les participants ! Le vote interviendra dans ce sujet.
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