02/06/2013
17:01:51
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[TUTO HRP] Comprendre le Pharois Syndikaali en 5mn chrono !

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Ce message se veut un résumé du pays pour ceux qui le découvrent (ou vont le redécouvrir) et afin de limiter au maximum les incompréhensions et ambiguïtés possibles et nombreuses autour de son fonctionnement.
Ces informations sont pour certaines secrètes (indiquées en italique) et sauf à être proche du pays, vous n'êtes pas censées les connaitre en RP.


Bienvenue à toi qui cherche à comprendre ce pays riche et complexe qu'est le Pharois Syndikaali, parcours simplement cette liste de points pour savoir tout ce qui est nécessaire pour bien interagir avec le background de ma nation ^^ bon courage et merci de ton attention !

Politique et économie :

Mœurs, histoire et culture :
  • De son vrai nom Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale, le Syndikaali est une entité politique créée grâce à la collaboration de petits propriétaires ayant décidé d'unir leurs forces militaires et leur poids économique pour créer une terre propice au commerce et à la défense de leurs intérêts
  • Le Syndikaali a une culture insulaire assez atypique, y compris vis-à-vis de ses deux voisins directs : la Tapiolie et le Genevier.
  • Ce particularisme vient de la scission de l'ancien pays les unifiant tous les trois : Albi. Au moment de la fracture, les forces les plus indépendantistes, pirates et de gauche ont formé le Syndikaali et fortement influencé sont développement.
  • Le pays est construit principalement autour des côtes et valorise la vie en mer. Même si cela tend à se dissiper avec le temps, les habitants à l'intérieur des terres ont longtemps été discriminés par rapport aux marins et ceux gravitant autour des métiers de l'océan.
  • Le Syndikaali possède une religion folklorique : le culte abyssale qui est un patchwork de superstitions et de légendes traditionnelles.
  • Le pays possède surtout une culture aventureuse flirtant souvent avec la piraterie. Les initiatives privées et la débrouille sont célébrées, les gens ont une mentalité extrêmement indépendante, parfois frisant le ridicule et refusant toute aide extérieur, quitte à vivre avec 50 ans de retard. Ce sont également tendanciellement des gens joyeux, francs et extravertis, généralement peu soucieux des protocoles et des règles, au comportement exubérant. L'expression des sentiments et de la sensibilité est valorisée.
  • Extrêmement libéral sur le plan des mœurs, il existe assez peu de tabous au Syndikaali.
  • Le pays est également très commerçant, ouvert et curieux : ayant peu de ressources naturelles les Pharois ont toujours émigrés pour chercher du travail et entrepris de longs voyages pour découvrir le monde.
  • Les Pharois ne sont ni impérialistes ni universalistes et considèrent que leur mentalité ne peut perdurer que s'ils sont les seuls à l'avoir. Cela ne les empêche pas d'en être fiers.
  • Quasiment tous les Pharois sont armés.
  • Le système éducatif très à l'écoute des désirs et des prises d'initiatives de l'enfant donne des résultats satisfaisant. Les Pharois ont un grand amour de la littérature et particulièrement de la poésie.
  • Comme le pays a été très longtemps tourné vers la mer, il ne possède pas vraiment d'architecture traditionnelle et les villes sont largement bétonnées.
  • Les Pharois opèrent une distinction nette entre la vie en mer, très libérale et permissive sur le plan des mœurs et de la morale, et la vie sur terre qui doit contribuer à la collectivité afin de permettre de continuer à préserver un espace (le territoire du Syndikaali) qui soit favorable aux intérêts de chacun.
  • Si la société peut sembler fortement atomisée, elle tient en réalité solidement grâce à une conscience du contrat social : le Syndikaali protège ses ressortissants et leur accorde de très nombreuses libertés en fermant les yeux sur leurs exactions à l'étranger. Même les criminels ont donc intérêt à défendre le pays puisqu'il agit comme une base arrière pour tous.
  • Du fait de l'inhospitalité du territoire pharois, ces derniers se sont de tout temps expatriés hors de la région. Il est donc parfaitement possible d'avoir une diaspora pharoise chez soi, notamment au niveau des ports.

Piraterie, crime et mafia :
  • Il ne faut pas résumer le Syndikaali à sa piraterie mais avoir conscience que celle-ci est un élément fondamental dans son rapport au reste du monde.
  • Il existe un conseil secret nommé Etats Généraux de la Piraterie, géré par le ministère des Explorations d'Outre-Mer et dont le but est de canaliser les équipages de pirates et mafias hors du Syndikaali.
  • Le pays leur offre un certain nombre de garanties (une protection relative, des infrastructures, etc.) en échange de quoi les pirates doivent laisser les possessions pharoises en paix.
  • Avec le temps, le pays est devenu tellement pratique pour les pirates que ceux qui refusaient l'accord n'étaient plus concurrentiels. En plus, les pirates refusant de participer aux Etats Généraux sont des parias aux yeux de leurs paires et risquent donc d'être pris également pour cibles
  • Par ce système, le Syndikaali achète donc la paix sociale : ceux qui ne jouent pas le jeu sont traqués assez impitoyablement et tout le monde comprend assez vite qu'il a tout intérêt à collaborer.
  • Cette stratégie est exportée par le biais de la Merenlävät, officiellement une coopérative de pêche et la plus grande multinationale du pays. La Merenlävät propose en réalité d'organiser, structurer le crime en offrant de nombreux services et infrastructures aux mafias et individus souhaitant se lancer dans le marché noir.
  • La Merenlävät étant puissante et avec de nombreux contacts dans le milieu criminel, il lui est facile de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui s'opposent à elle ou au contraire de favoriser ceux qui acceptent de collaborer. A terme, la plupart des organisations ont tout intérêt à travailler avec elle.
  • Enfin, la Merenlävät travaille main dans la main avec le ministère des Explorations d'Outre-Mer à qui elle livre de temps en temps des criminels dépassant les bornes ou jugés problématiques pour l'équilibre de la région, ce qui permet au Syndikaali de se présenter en grands défenseurs de l'ordre grâce à de spectaculaires arrestations.
  • L'armée pharoise est surtout organisée de manière à dissuader toute tentative d'attaque sur son sol mais peut également intervenir pour défendre ses ressortissants à l'étranger. Une grande part de la communication politique du pays tourne autour du fait que le gouvernement soutiendra toujours les Pharois, même coupables de crimes, et n'hésite pas à faire pression pour obtenir des extraditions.
  • Elle se spécialise depuis des années dans les équipements sous-marins et possède une flotte de guerre importante.

Factions et interlocuteurs :
  • Il existe toutes sortes de factions idéologiquement très différentes au Syndikaali : anarchistes terroristes, communistes autoritaires, fascistes, nationalistes, royalistes, démocrates excités, écologistes radiaux, etc. etc.
  • Lorsque vous recevez un message, si celui-ci n'a pas le logo officiel du Syndikaali, vous avez simplement été contacté par une de ses factions (toutes ne sont d'ailleurs pas légales au Syndikaali, notamment les factions terroristes ou criminelles), ces messages n'engagent donc pas le Syndikaali (autrement que par le fait qu'il s'agit de ses ressortissants).
  • Ces factions peuvent également vous venir en aide de leur propre initiative ou à votre demande. Cela n'engage néanmoins toujours pas le Syndikaali à quoi que ce soit, voyez cela comme des brigades internationales.

Stratégie et contexte régional :
  • Le Syndikaali n'est pas une nation autoritaire et/ou impérialiste et ne cherche pas à exporter sa culture ou son modèle. Il s'engage relativement peu dans les conflits internationaux sauf si ses intérêts sont directement menacés (globalement tout ce qui touche aux mers du Nord que le Syndikaali considère comme un espace commercial où il doit rester la première puissance économique).
  • Néanmoins, le pays cherche à étendre son influence régionale par le biais de ses pirates et de leurs marchés noirs (dont les profits lui arrivent dans les poches au bout du compte) en créant des zones de non-droit tenues par la Merenlävät et les équipages qui lui sont associés.
  • Il existe déjà en Lutharovie la ville de Merengrad, possédée par la Merenlävät et qui fait office de zone franche.
  • La prise d'indépendance de Kotios, financée en secret par le Syndikaali, va également dans ce sens.
  • De manière plus générale, la force du Syndikaali consiste d'une part à assurer sa totale hégémonie maritime sur les mers du Nord que le pays considère comme son arrière-base, ainsi que sur la force de frappe préventive de ses services secrets, particulièrement efficaces pour infiltrer et déstabiliser d'éventuels pays menaçants.


Globalement, imaginez ce qu'aurait pu donner une nation pirate façon Port-Royal mais à la sauce finlandaise :
Beaucoup d'égo, un univers assez brutal mais également haut en couleurs, bardé de contre-culture et une conscience très marquée de l'intérêt collectif à garder tout ça en place pour favoriser le business.
Les territoires du Syndikaali !
(et plus généralement ceux qui lui sont liés)


Le Pharois Syndikaali, ou de son nom complet Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale, n'est pas un Etat Nation jacobin et centralisé comme la France. Il ressemble en vérité plus à une confédération, c'est à dire un ensemble de territoire bénéficiant d'une grande diversité de niveaux d'autonomie par rapport à l'Etat central qui, lui, n'a que peu de pouvoir.

Comme il est possible d'avoir affaire à des sous-entités pharoises (et pourquoi pas de jouer les unes contre les autres), voici un rapide aperçu des territoires sous l'autorité du Syndikaali.


  • La région des Stations libres

C'est sans doute le territoire le plus autonome vis-à-vis du Syndikaali (et de fait il possède sa propre section). Vous pourrez retrouver des informations détaillées en suivant ce lien.

Pour ceux qui n'ont pas le temps : les Stations Libres c'est un ensemble de quatre provinces pour une superficie de 1 794 km² au total, situées pour trois d'entre elles dans le cercle polaire. Ces territoires ont profité de leur enclavement au nord de l'Eurysie et d'un moment de grandes difficultés pour le Syndikaali pour tenter une révolution d'inspiration communiste qui échoue à renverser le pouvoir central et se replie dans les glaces.
Comme la reprise de ces territoires s'avère trop compliquée (on y revient juste après), le Syndikaali a négocié un statut d'autonomie élargie pour ceux-ci. Actuellement les stations libres possèdent donc leur propre parlement (le Collège des Stations Libres) et ont une politique juridique, militaire et diplomatique indépendante du Syndikaali. MAIS les deux entités restent liées, pragmatiquement parce que les Stations Libres ne sont pas autonomes économiquement et que militairement elles sont situées stratégiquement pour les Pharois (elles contrôlent le passage au nord).

Géograhiquement, ces régions c'est la merde, aussi bien à faire prospérer qu'à capturer : à part le port de Valaidenportti qui est un grand port industriel, les stations libres sur le continent manquent de tout et par manque de place ont choisi de creuser dans le sol pour se défendre (plus de détails ici). Il n'y a pas vraiment de ville à la surface mais plutôt un vaste réseau de tunnels souterrains, reliant des cavernes de glace qui servent de bunker aux habitants.

La principale raison à tout ça c'est que la région des Stations Libres est tenue par des communistes de la vieille école ! Genre marxistes-léninistes qui misent tout sur l'avant-garde prolétarienne, un groupe de révolutionnaires professionnels en somme. Ce sont les gardiens de la doctrine orthodoxe et malgré les difficultés à survivre ils n'hésitent pas à aller soutenir des groupes armés à travers le monde en les fournissant en matériel, en conseils, en officiers et ingénieurs ou en bataillons d'hommes. On estime que les habitants de la région sont environ 300 000 à l'heure actuelle, un chiffre qui progresse avec la modernisation des infrastructures qui rendent les stations plus habitables au fil des années.


  • Les ports libres du Détroit

Les ports libres (oui c'est souvent "libre" au Syndikaali) sont un ensemble de quatre villes, quatre ports situés dans la région du Détroit et qui possèdent un statut juridique à part du fait de leur histoire. Les deux ports historiques du Syndikaali sont Pohjoishammas et Etelähammas, deux grosses villes commerçantes qui, quelques années après la chute du Royaume d'Albi, ont volontairement choisie de rallier la République Pharoise (à l'époque) pour bénéficier d'avantages politiques et de sa protection militaire. Jusque là il s'agissait de cités Etat sous protection de la Couronne d'Albi mais avec la destruction de celle-ci, leur indépendance n'était plus garantie sans protecteurs.

Les deux autres ports de la région sont celui de la Caprice Coast (Côte des Caprices, nommée ainsi en raison de sa météo horrible) et celui de Porto Mundo, anciennement Port-Listonia. Ces deux provinces appartenaient jusqu'à il y a peu à l'Empire Listonien, une puissance coloniale d'Eurysie du Sud avec laquelle le Syndikaali était en conflit depuis plus d'un demi-siècle. Avec la reprises des hostilités et du fait de la proximité culturelle et ethnique des populations de ces colonies avec les albiens, la Caprice Coast, jugée indéfendable, a été cédée au Syndikaali en échange d'un statut bâtard, et ses habitants ont obtenu la double nationalité (le traité se trouve ici pour les curieux).
Un an plus tard, l'Empire Listonien s'effondre, gangrené par les conflits et une crise économique généralisée. Le Syndikaali va alors jouer des anciens traités et du sentiment des populations pour pousser les autorités locales à procéder à un rattachement au territoire Pharois. Port-Listonia se rebaptise Porto Mundo et obtient un statut similaire à la Caprice Coast (niveau chronologie ça se passe ici : 1. ; 2. ; 3. ; 4. ; 5. et finalement 6.).

Le statut des ports libres est un peu moins permissif que celui des Stations libres. Les villes sont relativement indépendantes dans de nombreux domaines mais leur défense militaire reste de la responsabilité du Syndikaali et elles sont soumises au bloc de constitutionnalité pharois ce qui harmonise les législations. Porto Mundo, la dernière ville à s'être raccrochée au Syndikaali, bénéficie quant à elle d'une diplomatie indépendante ce qui lui permet de négocier des traités sans avoir besoin de l'aval du gouvernement pharois. Celui-ci garde toutefois un droit de regard et peut empêcher la signature de certaines closes s'il estime qu'elles contreviennent à ses intérêts stratégiques en termes de défense militaire (les détails c'est là).

Très dynamiques économiquement, les ports libres font figure de véritables paradis fiscaux et s'enrichissent grâce à des taxes très basses sur les denrées commerciales ce qui rapporte gros dans la région marchande du Détroit. Ils font ainsi office de marché ou de plateforme d'échange pour les acteurs de l'Eurysie de l'Est et ceux de l'Ouest. Les ports libres offrent enfin de nombreux services et divertissements aux touristes, commerçants, hommes d'affaire et équipages qui font halte sur place et sont connus pour certains comme des hubs de jeux d'argent défiscalisés, spectacles, prostitution assez peu réglementée, etc.
Tous ne sont toutefois pas sur les mêmes créneaux (les ports libres ont tendance à négocier entre-eux pour éviter la concurrence) et si certains ressemblent vraiment à des terres de dépravations (Pohjoishammas), d'autres comme Etelähammas sont plus tranquilles et apaisés.

Pour mieux comprendre les enjeux de la région, plusieurs articles de presse les évoquent : 1. ici, 2. ici, ou encore 3. là. Vous avez aussi quelques petits détails 4. là mais le texte commence à dater.


  • Les marécages de Suo

Les marécage de Suo, qui ont été décrit dans le détail à l'occasion de la première session d'inscription au patrimoine mondial de 2006-2009, et placés en deuxième place de la catégorie patrimoine naturel sont un parc naturel protégé du Syndikaali et l'équivalent d'une réserve pour les communautés qui y vivent.

Les bûcherons, "puunkaatajat" en vieux pharois, y habitent depuis plusieurs siècles, en parallèle du monde Pharois, d'avantage tourné vers la mer. Les communautés de l'intérieur des terres ont longtemps joué un rôle primordial au sein du territoire, exploitant les forêts du marécage pour subvenir aux besoins en matière première des marins pour leurs navires. Cette relation symbiotique entre les hommes de la mer et ceux de la terre n'a pas empêché l’inimité et les discriminations envers les puunkaatajat, considérés comme arriérés, rustres et stupides. Dans le plus fort des tensions, des rumeurs de violes perpétrés par les puunkaatajat qui descendaient des marais ont conduit à de violentes persécutions et représailles de la part des Pharois.

Du fait de la spécificité du territoire de Suo, bien qu'intégré à la couronne d'Albi ce dernier n'a jamais été véritablement sous domination. Son impénétrabilité et les puunkaatajat réunis en petites communautés isolées dans le marais ont rendu difficiles l'installation de garnisons pérennes. De fait, Albi et plus tard le Syndikaali n'ont jamais réellement pris de mesure pour dominer les bûcherons avec qui ils se contentaient de faire du commerce. Cela n'a pas empêché le marécage de Suo d'être investi par des bases militaires stratégiques à certains endroits, notamment au nord d'Albigärk, mais celles-ci ont surtout vocation à contrôler les voies de passage plutôt que les populations locales.

Aujourd'hui, le marécage de Suo et ses habitants sont légalement protégés par le Syndikaali qui ne peut transformer le territoire à sa guise. Une décision saluée par une grande partie de la classe politique en raison de l'importante biodiversité que représente le marécage par rapport à la stérilité du reste du pays, mais qui provoque encore régulièrement des tensions, notamment avec les grosses villes frontalières souhaitant s'étendre, y compris en assainissant les marais.
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