11/06/2016
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🏰 Troisième session d'inscription au Patrimoine mondial - Page 3

Pays : Fédération de Yukanaslavie
Catégorie : Patrimoine immatériel ( précisément gastronomie )

Nom de la proposition : Empanadas
Photo :

Empanadas
Délicieux empanadas préparés pour un apéritif yukanaslave

Description :
Les empanadas sont des chausson en pâtes feuilletés ou en pâte à pain farci de viande, de poisson, de pomme de terre... en bref, de toutes sortes d'aliments selon le désir du producteur/consommateur !
Il existe deux types principaux d'empanadas :
- les petits empanadas, qui sont, comme leur nom l'indique, de petites tailles, et généralement utilisés comme petits apéritifs légers.
- les grands empanadas, bien plus grand donc, sont parfois consommés lors de desserts, car faisant la taille généralement d'une tarte.
Bien évidemment, les tailles varient entre les régions et les traditions locales.

Leur création daterait probablement des années 1860 - 1880, alors que certaines régions de la Yukanaslavie, jusqu'alors colonisés par des puissances étrangères ( Kaulthie entre autre ), reçoivent l'arrivée de colons hispanophones qui importent avec eux leurs cultures et leurs alimentations ( dont l'empanada dit "eurysien" ). Rapidement, ces mets devinrent célèbres pour leurs goûts et leurs diversités, amenant alors à une diffusion plus large des recettes à l'ensemble de la population ( ce plat devint même, durant la fin du XIXe siècle, un symbole de différenciation entre les classes nobles, disposant de viandes pour accompagner leurs empenadas, aux classes populaires, ne pouvant que mettre des légumes ou du poisson car plus accessibles pour eux ). Cependant, avec la naissance de la Yukanaslavie, durant tout le XXe siècle jusqu'à nos jours, les natifs et colons apprirent à partager ce plat et à développer de nouvelles alternatives toujours plus excises et recherchées par les grands amateurs de ce met, à tel point que les empanadas sont entrés au patrimoine yukanaslave depuis maintenant plusieurs dizaines d'années.

Etat de conservation : Faisant partie de la culture, du patrimoine yukanaslave, cette partie de la gastronomie de la Fédération est conservée et est transmise de générations en générations. De nombreux peuples natifs en créer même de nouvelles variantes, comme les Quichus et les Taquis. C'est donc un patrimoine en pleine expansion qui dispose d'un grand succès au sein des populations qu'importe leurs revenus et leurs classes sociales.
Pays : Grande République de Velsna
Catégorie : Ville hôte

Nom de la proposition : Velsna
Photo :

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Description et atouts:

Fondée à la fin du VIIIème siècle, dans un premier temps simple comptoir commercial sous administration fortunéenne en Eurysie du nord, la « cité sur l'eau » est rapidement devenue une plaque tournante du commerce en Manche Blanche, et l'épicentre d'une République maritime qu'elle est toujours aujourd'hui. Cette situation de carrefour, l'une des portes d'entrée de l'Eurysie, implique nécessairement une Histoire des plus riches : tantôt marquée par la guerre certes, tantôt par des innovations architecturales et techniques et dont la portée de diffusion s'est parfois étendue à toute l'Eurysie, voire au delà. Le moyen âge central voit le genre littéraire du panégyrique historique devenir incontournable, et dont les œuvres forment désormais le socle commun d'une culture velsnienne qui s'est distinguée de la cité mère fortunéenne.

La cité velsnienne, à partir du XIVème siècle a vu l'architecture baroque changé le visage de la ville, et s'est illustré par des constructions aussi fantasques que fascinantes. Les élites politiques de la cité se sont improvisées mécènes d'une culture artistique riche, mêlant art profane et catholan, dans une dynamique initiée par les maîtres leucyaliens attirés par ces derniers. En plein cœur de la Renaissance eurysienne, Velsna a donc bénéficié de cette concurrence que ses classes politiques ont initié, en rivalisant entre elles dans le cadre d'un cercle vertueux de promotion des arts et des lettres.

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Faculté de philosophie de Velsna

Parmi les domaines particulièrement notables dans lesquels la culture velsnienne a brillé, nous ne pouvons que citer l'usage d'une rhétorique propre à la ville, qui a été élevée au rang d'art oratoire à part entière. Son arène politique est devenue lieu de joutes verbales, qui sont autant d'écoles qu'il n'y a de sénateurs, dont l'éducation classique permet d'alterner lyrisme, Histoire et arguments d'autorité.

Durant la même période, Velsna devient un épicentre à part entière du genre architectural baroque, que présente la plupart des édifices notables actuels de la vieille ville. Le Palais des Patrices, la Basilique San Stefano de Velsna, le Grand Arsenal de la Marineria ou l'Ecole des arts nobles Luca Garini, sont d'autant de constructions qui méritent chacune leur étude propre. Dans le même temps, le baroque s'exprime en peinture, par le biais du mécénat des familles Agnelli ou Scaela, à qui l'on doit les fresques murales de la Basilique San Stefano, entre autres exemples.

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Vue sur le Palais des Patrices, et la Basilique San Stefano

La Révolution industrielle accompagne son lot de changements et d'arts nouveaux. Velsna devient à partir des années 1920 l'épicentre d'une industrie cinématographique dynamique adoptant des codes qui lui sont propres, en particulier avec l'apparition du « réalisme velsnien » à partir des années 1940, et dont la dimension sociale de ses œuvres, mettant un accent sur la proximité des intérêts de personnages, bien souvent issus de catégories sociales inférieures, et le public auquel ces derniers peuvent raccrocher leurs propres préoccupations. Les années 1950 voient également le cinéma velsnien être pionnier dans le genre du péplum, qui là encore devient un outil de lien social destiné à mettre en parallèle les dilemmes des grandes figures historiques de la ville et d'Eurysie, et ceux des spectateurs venant voir ces œuvres.

De nos jours, Velsna est une ville dynamique de trois millions d'habitants, qui doit cela à une population particulièrement jeune et éduquée. La présence de nombreux établissements supérieurs renforce cette tendance à la « fabrication de cerveaux », tandis que le cinéma velsnien présente un certain succès à l'étranger, avec notamment l'obtention de prix internationaux, à l'instar du film « Le dîner des fratricides » qui a obtenu la récompense du meilleur film 2013 au festival international du cinéma. Le mécénat est encore de nos jours une valeur cardinale des élites politiques, qui considèrent la diffusion de la culture comme un moyen d'influence sur les débats politiques au sein de la cité velsnienne. La ville existe au rythme des manifestations publiques financées par sa classe politique, dont l'évergétisme est vu comme un moyen d'influence. Le carnaval de Velsna et la fête de San Stefano qui ont lieu chaque année, ne sont que des exemples parmi d'autres d'une vie culturelle dynamique d'une ville attachée à son folklore et à ses particularismes.

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Arlequins de Velsna

Enfin, dernier atout de taille: en tant que capitale de la troisième puissance économique mondiale, elle dispose sans aucun doute des moyens logistiques d’accueillir un tel évènement nécessitant une organisation certaine, au vu du nombre de visiteurs attendus.

État de conservation: La lagune de Velsna, qui constitue sa vieille ville est en grande partie conservée, et les constructions protégées par des politiques patrimoniales ambitieuses remontent pour certaines au premier quart du XVème siècle, jusqu'au XIXème siècle, période à laquelle cette politique de conservation trouve ses prémices.
Pays : Sérénissime République d'Achos
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Le Carnyx
Photo :

Reconstitution d'un Carnyx
Reconstitution d'un Carnyx
Carnyx d'époque
Carnyx d'époque retrouvé en Achosie
Son du Carnyx reconstitué

Description :

Le Carnyx est un instrument à vent de guerre historique achosien, mais plus généralement celtes. Bien qu'ayant rapidement disparu à la fin de l'âge du fer dans les autres nations celtiques, il a eu une étonnante longévité en Achosie et ce jusqu'à nos jours, où il est actuellement utilisé comme instrument d'apparat et de cérémonie.

Utilisé lors de toutes les guerres d'Achos, le carnyx a une vocation psychologique. Par sa tonalité si étrange, il effraye les troupes ennemies peu habituées à un son si unique. Il est d'ailleurs raconté à Achos que le simple son du carnyx est le meilleur laxatif pour un versaient.

Lors de son utilisation en combat, dans sa forme la plus moderne vers la fin du XVIIIème siècle, le Carnyx était utilisé comme un corps, ou une trompette ; il marquait le pas et encourageait les troupes. Il était néanmoins utilisé parfois d'une manière plus sournoise et plus primale. Lors des affrontements dans les forêts achosienne, les soldats achosiens , éparpillés dans les bois, faisaient rugir leur instrument, créant de véritables cris de bête, véritables sons de terreur afin de terroriser les troupes ennemies qui, une fois enfuies, tombaient invariablement dans des pièges.

Etat de conservation :

La tradition du Carnyx se perd. Les forces armées achosienne s'en servent de moins en moins dans leur cérémonie. Dans les campagnes néanmoins, certains villages ont encore des concours de joueurs de Carnyx. Mais au-delà de ça, cette partie importante du patrimoine achosien est doucement en train de s'éteindre.
Nom : Les fêtes de l'Aïdîa Nux et l'Aïdîa Hèméra
Catégorie : Patrimoine immatériel
Photo :
Retraite aux flambeaux
Bateaux en papier
Description : Lors de la nuit polaire (Aïdîa Nux), de nombreuses retraites au flambeau sont organisées pendant les plusieurs mois qu'elle dure, souvent magnifiées par des aurores boréales, elles sont très prisées des touristes. À l'inverse, durant le jour polaire (Aïdîa Hèméra), les ports se remplissent et de nombreux bateaux en papier sont lâchés. Les festivités durent aussi jusqu'à la fin du jour. Ils font partie des événements festif les plus importants des Nesoï, typiques et unique de par leur caractère géographique exceptionnel mais aussi grâce a des traditions culturelles ancestrales qui contribuent à l'unité du pays.
Etat de conservation : La fête n'est pas menacée.
Pays : United-Provinces of Lofoten
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Formation paléo-archéologique de Hell's Creek
Photo :

Formation de Hell's Creek

squelette de dinosaure

Description : La formation de Hell Creek est l'un des sites paléoarchéologiques les plus célèbres et les plus étudiés au monde pour sa richesse en fossiles de dinosaures elle s'est en principalement à travers le Suffolk et se prolonge en Adélie du Sud, et une petite partie en Adélie du Nord. Elle affleure près de la petite ville de Helltown dans le Suffolk, ce qui lui a valu son nom.
Elle est la rencontre d'une superposition géologique de deux formations en réalité. La formation de Fort Union et la formation de Fox. Les fossiles que l'on y trouve datent de l'ère du Mesoterrosichtien à l'ère Precambien des périodes du Jurassique inférieur et du Paléogène environ 65 millions d'années avant notre ère. Plus de 150 spécimens complets de dinosaures ont été extraits de ses couches géologiques, représentant environ 50 espèces différentes, dont une bonne dizaine n’ont été découvertes nulle part ailleurs dans le monde.
Les strates rocheuses sont principalement formés d'argile de Mud Stone, et de terre calcaire poreuse appelée Whitecoal.
On y trouve non seulement des squelettes de dinosaures complets et intacts, cette région ayant été peu exploitée par l'industrie minière, mais aussi en moindre proportion degré des restes de plésiosaures géants, ces reptiles marins que l'on trouvait en lac d'eau douce très profonds, rendant compte du changement de climat qui a eu lieu dans cette région d'Aleucie du Nord, confirmant la théorie d'un réchauffement climatique significatif qui a probablement eu lieu pendant l'ère du Miocène, rendant les étendues et réservoirs d'eau gelé propices aux animaux marins d'envergure. Ces derniers qui ont surpris nombre d'archéologues et paléontologues sont caractéristiques d'un climat beaucoup moins arctique et polaire qu'on ne le pensait, dans une région de plaine côtière et inondable, avec des long cours d'eau et des bassins peu profonds.
Ces réseaux fluviaux se jetaient dans la voie maritime intérieure de l'Aleucie centrale, une vaste mer intérieure qui divisait le continent nord-aleucien durant le milieu et la fin du Jurassique jusqu'au début du paléologène.
Le National Dinosaur Museum, situé dans la ville de Moose Creek, en Adélie du Sud, expose la plus grande collection de fossiles au monde issus de cette formation outre les nombreux restes de dinosaures on y a retrouvé des fossiles d'invertébrés d'amphibiens de poissons de reptiles de tortues de lézard de serpent et de mammifères divers et variés. On estime cependant que seule 44% de la formation a été entièrement explorée et excavée, de nombreux vestiges de dinosaures peuvent être actuellement découverts et parmi eux et qui ont fait la renommée de cette formation ce sont les Adélosaures, du nom des Fylke d'Adélie du Nord et du Sud, où des squelettes complets de ce théraupode dans un remarquable état de conservation ont été mis au jour.

Adelosaures


Adélosaure est l'un des dinosaures les plus terrifiants qui est jamais parcouru cette terre avec ses 12 mètres de long pour un poids allant jusqu'à 2 tonnes et demi, c'était un super prédateur de l'ère du Jurassique supérieur. Adélosaure dispose d'un crâne énorme qui abrite des rangées de grandes dents en lame de scie pour déchiqueter ses proies tandis que sa queue longue et puissante assure son équilibre.
Les archéologues ont également pu découvrir des fragments de peau, qui laissent présager que l'Adelosaure était recouvert d'une sorte d'épais duvet, témoignant d'une adaptation au climat froid et venteux de la région.
La première découverte officielle de fossiles d'Adélosaure remonte à 1877 quand Daniel Dowcotter-Marsh a découvert des fragments et des ossements de dinosaures inconnus dans le Fylke du Suffolk. A l'époque les fossiles étaient tellement différents de tous les ossements de dinosaures trouvés jusqu'à présent que Daniel Dowcotter-Marsh lui a donné le nom tout simplement le nom d'Adélosaure, le Fylke dont lequel il était originaire et était né. Quelques années plus tard d'autres fossiles ont été déterré par le Dr. Ingmar Lars- Über bien que l'on n'ait pas réalisé la qualité du squelette presque complet avant 1908 après la mort du Dr. Ingmar Lars- Über, après la découverte de milliers de fossiles au cours des années suivantes. Les fossiles d'Adélosaures font désormais partie des ossements de dinosaures les plus communs que l'on puisse trouver en Lofoten. L'Adélosaure vivait il y a environ 150 millions d'années dans les forêts et les plaines inondables du Sud du Lofoten, il vivait aux côtés de nombreux autres espèces de dinosaures et se nourrissaient principalement de grands herbivores comme Shannongosaure ou Albinosaure .
La Thylacine Corporation affirmait détenir de l'ADN d'Adélosaure, et aurait annoncé avoir pour projet fou de recréer en laboratoire des spécimens d'Adélosaures, ce qui serait une première mondiale mais qui demeure un véritable défi technologique et scientifique, qui n'a pour l'heure, pas encore pu aboutir


Etat de conservation : La formation Hell's Creek est classée comme Parc National et d'intérêt scientifique exceptionnel. En tant que tel, elle bénéficie de beaucoup de subventions publiques de la part de l'Etat fédéral et de l'administration du Fylke. En outre, elle est ouverte au public et aux visites depuis 2002, générant des revenus et des recettes substantielles, versées dans un fond dédié à la conservation de ce lieu archéologique exceptionnel. Seuls 5% de la formation sont visitables et ouverts au publics afin de préserver et de ne pas dégrader ou polluer la formation. Les scientifiques et des passionnés du monde entier se rendent à Hell's Creek chaque année.

formation dinosaurfossiles de dinosaures
Sochacia Ustyae Cliar​
Patrimoine naturel

LE COEUR DE WAHDA
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Crédit HRPStructure de Richat
Situé sur le vaste territoire de l'Afarée, la structure de Wahda se présente comme un joyau envoûtant de diversité et d'unité, où les cultures, traditions et croyances du continent se rencontrent et s'entrelacent harmonieusement. Cet espace unique incarne une vision de coopération et de respect mutuel, offrant à chaque visiteur la possibilité de découvrir, d'apprendre et de célébrer les multiples facettes qui façonnent l'identité collective de l'Afarée. Surnommée "Le Coeur de Wahda", elle symbolise le coeur battant et l'âme profonde de ce territoire. Avec un diamètre de trente kilomètres, cette formation naturelle offre une alliance chromatique qui hypnotise tous ceux qui la contemplent. Les nuances de bleu azur et de beige sablé s'entrelacent harmonieusement, comme une oeuvre d'art peinte par la main de la nature elle-même. À mesure que la lumière change au fil du jour, la structure révèle des jeux de couleurs qui semblent danser au gré du soleil. La structure de Wahda est un lieu sacré et chargé de spiritualité, devenue un lieu de recueillement pour les habitants de l'Afarée, attirant également des visiteurs des quatre coins du globe. Cette destination touristique hautement surveillée et protégée incarne une beauté brute et une sérénité incomparable.

L’état de conservation de la structure de Wahda est exceptionnellement bon, grâce aux efforts dévoués et constants de préservation. Ce joyau géologique est rigoureusement protégé, bénéficiant d’une surveillance minutieuse pour éviter toute altération due aux influences extérieures, qu'elles soient naturelles ou humaines. La structure est également dotée de dispositifs de surveillance écologique pour détecter tout signe d’érosion ou de perturbation. Les visiteurs doivent suivre des règles très strictes afin de minimiser l’impact de leur passage. Grâce à ces mesures efficaces, le Coeur de Wahda reste un trésor parfaitement conservé, reflétant l’intemporalité de l’Afarée et l’héritage naturel qu’elle incarne.
Sochacia Ustyae Cliar​
Patrimoine matériel culturel

L'ECOLE-MOSQUEE DE GARTHRAM
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Photos complémentairesimageimage
Crédit HRPDiverses mosquées du monde
Au coeur de la capitale d'UC Sochacia, Garthram, l'école-mosquée de Dar Al-Nour s'impose dans la ville par sa splendeur inégalée. Son architecture grandiose capte immédiatement le regard : des dômes ornés de mosaiques aux couleurs bleutées, des motifs dorés qui scintillent sous les rayons du soleil, et des minarets élégants qui s’élancent vers le ciel comme des prières éternelles. Les murs de l’école-mosquée sont une ode au raffinement, sculptés avec des motifs géométriques complexes et des calligraphies envoûtantes tirées des textes sacrés en langue loclenasque. À l’intérieur, les vastes salles d’enseignement et de prière offrent une sérénité incomparable. Les teintes apaisantes de bleu profond et de blanc créent une atmosphère propice au recueillement et à l’apprentissage. Chaque recoin de l’école-mosquée témoigne d’un respect profond envers l’héritage culturel de Sochacia Ustyae Cliar.

L'état de conservation de Dar Al-Nour est remarquable grâce à un entretien soigné et une surveillance constante. Ce trésor loclenasque incarne l’harmonie entre foi, savoir et beauté, et reste une source d’inspiration pour les générations présentes et futures. Érigée comme un phare de lumière et de sagesse, l'école-mosquée attire des milliers de visiteurs chaque année. C’est un lieu protégé et préservé avec soin, où les règles strictes assurent le respect de cet espace sacré. Les jardins luxuriants qui entourent le site offrent un refuge de tranquillité, parfait pour la méditation ou les discussions entre élèves et érudits.
Sochacia Ustyae Cliar​
Patrimoine naturel

SAHRA AL-KHAYR
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Photos complémentairesimageimageimage
Crédit HRPCappadoce, Turquie
Sahra al-Khayr est une cité extraordinaire, sculptée directement par la nature elle-même, dans les profondeurs rocheuses de Sochacia Ustyae Cliar. Les vents puissants ont poli les surfaces rocheuses, sculptant des crêtes, des arches et des reliefs complexes. L’eau, sous forme de rivières ou de pluies torrentielles, a creusé des vallées et des fissures profondes, donnant naissance à des configurations rocheuses intrigantes qui composent aujourd’hui les fondations de la cité. En parcourant la ville, les rues sinueuses qui serpentent entre les formations rocheuses, bordées de jardins suspendus et de petites places animées, dominent l’horizon avec grâce et majesté jusqu'au fleuve nationale. un doute un patrimoine culturel à protéger et à célébrer pour les générations à venir. Chaque maison, chaque appartement est taillé avec précision dans la roche, offrant une architecture harmonieuse qui se fond dans le paysage environnant. Cette fusion parfaite entre l’humain et la nature confère à la ville une ambiance unique, mystérieuse et magique. À l’intérieur des demeures, la beauté ne fait que s’intensifier. Les plafonds sont ornés de fresques majestueuses, certaines récentes et d'autres datant de plusieurs milliers d'années. Les alcôves creusées dans la pierre sont ornées de tapisseries délicates, de luminaires scintillants et de meubles sculptés à la main par des travailleurs locaux.

L’état de conservation de cette ville est véritablement exemplaire, grâce à des lois strictes et un respect profond pour son patrimoine unique. Une règle fondamentale stipule que seuls les citoyens loclenasques, natifs et enracinés dans la culture loclenasque, ont le droit d’habiter ces lieux taillés dans la roche. Cette législation vise à protéger l'intégrité du site et éviter tout impact négatif lié à une surpopulation ou à l’activité touristique. Ainsi, aucune infrastructure touristique, comme les hôtels ou les chambres d’hôte, n’est autorisée à y voir le jour. Les visiteurs peuvent admirer la splendeur de la ville depuis des zones spécialement aménagées, mais ils ne sont pas en mesure de pénétrer directement dans les habitations. Ce système permet de limiter l’usure naturelle des fresques et des structures, tout en préservant l’intimité des habitants.
Sochacia Ustyae Cliar​
Patrimoine immatériel

ART DU CIRQUE LOCLENASQUE
L'art du cirque à Sochacia Ustyae Cliar est une célébration éclatante de créativité, de grâce et de magie. Reconnu comme un art culturel emblématique, il transcende le simple divertissement pour devenir une véritable forme d'expression artistique, fusionnant audace et poésie. Les acrobates défient les lois de la gravité, les costumes colorés et ornés de motifs inspirés des traditions de l'Afarée scintillent sous les lumières des projecteurs et les jongleurs aux gestes synchronisés et hypnotiques partagent la scène avec des artistes aériens suspendus sur des tissus soyeux. Chaque représentation est une œuvre d'art vivante, accompagnée d'une musique envoûtante mêlant instruments traditionnels et modernes, renforçant l'atmosphère immersive. Les performances loclenasques intègrent également des éléments narratifs profonds, racontant les légendes ancestrales du continent à travers des mouvements et des tableaux visuels spectaculaires.

L’état de conservation de cet art est impeccable. Les troupes de cirque sont composées exclusivement d’artistes nationaux réputés qui perpétuent les traditions et les techniques ancestrales tout en les enrichissant avec des innovations modernes. Les spectacles sont organisés dans des chapiteaux spécialement conçus pour respecter l'environnement. Ce sanctuaire du cirque, hautement surveillé, est un symbole de fierté et de préservation. Il incarne l’harmonie entre patrimoine culturel et adaptation contemporaine, offrant au public une expérience aussi captivante qu’inoubliable.
Pays : United-Provinces of Lofoten
Catégorie : Patrimoine matériel

Nom de la proposition : La Statue de l'Indépendance
Photo :

Statue de l'Indépendance dans la baie de Pembertøn
Statue de l'Indépendance dans la baie de Pembertøn, dans l'Independence Monument Park, qui comprends non seulement la Statue,mais également l'île qui porte le même nom et le musée intérieur


Description :

Installée sur l'ancienne King's Island, dorénavant appelée Independence Island, l'Independance Monument Park est une étape obligatoire pour chaque touriste venant visiter la capitale fédérales des Provinces-Unies, Pembertøn. Inauguré en 1886, la Statue symbolise l'emancipation souveraine, la résistance des colons et des citoyens face au pouvoir de l'arbitraire, et l'autonomie des peuples.
De style classico-baroque, elle a été conçue sur un modèle original beaucoup plus petit du sculpteur eurysien Teylais, Edouard Du Barry, initialement pour une commande royale qui avait été finalement refusée par la monarchie Teylaise après présentation par le sculpteur, jugeant la statue trop "simpliste". Mais les matériaux pour une statue 3 à 4 fois plus grande avaient déjà été commandés, et afin d'éviter la ruine, Edouard Du Barry chercha désespérément un acquéreur pour sa statue. Il fut bien inspiré et culotté de contacter directement le gouvernement fédéral des Provinces-Unies, alors en plein âge d'or et révolution industrielle, atteint par la fièvre bâtisseuse, qui trouva l'idée suggérée par le sculpteur lui même d'installer la Satue en face de la capitale nord aleucienne comme l'idée la plus "grandiose du siècle" selon les mots du Chancelier Fédéral de l'époque, Yngmar Mathessøn.


À peine arrivé par ferry, l’œil est pris par cette large silhouette féminine de cuivre, bronze et dans une moindre proportion de titane, haute de 97 mètres. Elle tient dans sa main droite un glaive, qu'elle brandit verticalement en direction de la Mer du Ponant, comme pour annoncer aux visiteurs mal intentionnés et à aux ennemis potentiels du Lofoten qui viendraient par les mers : "Nous sommes prêts, nous vous attendons, et sommes prêts à en découdre".
A ses pieds, mais visibles uniquement lorsque l'on se trouve physiquement sur l'île, il y a un parchemin scellé : le Charte d'Union, la constitution fondatrice de cette ancienne colonie maktoise devenue fière nation indépendante de toute domination étrangère à partir du XVIIIe siècle.
Autour de son socle, un cercle de chaînes brisées en granit symbolise la libération politique et économique. En revanche, le visage et le profil de la Statue est clairement est orientée non vers les eaux de la Baie de Pembertøn , mais vers le continent aleucien, affirmant un regard tourné vers l’avenir intérieur plutôt que vers le monde extérieur, un reflet également du patriotisme et du nationalisme lofotène, plus ou moins affirmé selon les époques.


Le musée au pied de la statue, le Independence National Museum, décrit cette chronologie captivante : colonies unies dès le 16ème siècle, une guerre d’indépendance glorifiée mettant en avant les (rares) batailles victorieuses des colons rebelles, et une diplomatie fermement coupée du maintien culturel d'avec les puissances eurysiennes, et notamment d'avec la toute puissante Eglise catholagnaise, fervent soutien du pouvoir royal et fermement opposé à l'époque à toute idée d'émancipation des colonies. dans le musée des expositions interactives à travers lesquels il est possible d’explorer ce qui aurait pu être si le Lofoten s’était développé en demeurant une colonie maktoise.
Au-dessus du socle en marbre, un podium panoramique sur lequel il est possible de se promener présente un spectacle à couper le souffle sur la skyline et les grattes-ciels caractéristiques de la capitale lofotène et sur la baie de Pembertøn.


La Statue de l'Indépendance est visitée chaque année par plus de 3 millions de visiteurs, c'est le symbole par excellence non seulement de la mégalopole Pembertønaise, mais également par extension du pays tout entier. Elle est extrêmement représentée à travers les médias et l'imagerie populaire, reproduite quasiment à l'infini sur des goodies et du merchandising.

Etat de conservation : La Statue de l'Independance fait l'objet d'un entretien rigoureux et continu pour assurer sa préservation : des inspections sont menées périodiquement par le National Monument Park Service (NMPS), qui est responsable de la gestion du site. Des ingénieurs en structure, des métallurgistes et des spécialistes en conservation examinent l'état de la structure métallique et de l'enveloppe en cuivre, car les effets de la corrosion, des intempéries, du vent et du sel marin sont très corrosifs et nocifs pour les strcutures en cuivre, et sont donc surveillés de près. Fort heureusement, bien que cette maintenance soit très couteuse, l'afflux touristique et la vente de billets assurent des recettes très confortables, rentabilisant ainsi la gestion et la conservation du site, au point qu'il est l'un des rares sinon le seul "National Monument Park" à avoir un seuil de rentabilité aussi haut.

Pays : fédération de Stérus
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Temple de Minerve Ă  Barba

Photo :

Temple de Minerve vue de l'extérieur

Temple de Barba

Temple de Minerve vue de l'intérieur dans la salle de la victoire de Minerve

Temple vue intérieur salle Minerve

Temple de Minerve vue de l'intérieur, salle de la grande mère

Temple vue intérieur salle Athéna

Description :

Le temple de Minerve est l’un des lieux de culte les plus visités et les plus emblématiques de la Fédération de Stérus. Chaque année, lors des festivités d'été, des millions de fidèles romaniques s'y rendent pour offrir leurs offrandes à la déesse Minerve, incarnation romanique d’Athéna.

Le temple se compose de plusieurs dizaines de salles monumentales. Dans chacune d’elles trône une imposante statue de Minerve, représentant un moment clé des récits initiatiques de la tradition romanique.

Construit en l’an 1593 sur ordre de l’empereur Galéen Ier, le temple remplit un triple rôle : lieu de culte, d’offrandes et de repentance pour l’ensemble des croyants du pays.

Plusieurs centaines d’associations à travers la nation organisent chaque année des pèlerinages en provenance de toutes les régions stérusiennes, convergeant vers ce haut lieu spirituel.

Durant les festivités estivales, conformément aux traditions stérusiennes et romaniques, d’immenses tables et buffets sont dressés tout autour du sanctuaire, parfois sur plusieurs kilomètres, afin d’accueillir le plus grand nombre possible de convives.

Lors des soirées les plus fréquentées (qui se tiennent plusieurs fois par semaine tout au long de l’été ) la province de Barba accueille entre 5 et 10 millions de personnes à table, réunies dans un esprit de communion, de partage et de ferveur.


Etat de conservation : Le site est l’un des plus importants et des mieux entretenus du pays. À Stérus, un fonds annuel spécifique est dédié à la préservation des lieux de culte. L’État n’y est ni laïque ni athée : il est officiellement reconnu comme bi-religieux.

Conformément à ce statut et aux deux cultes principaux pratiqués sur le territoire, l’État finance et subventionne l’entretien des sites religieux à travers tout le pays.
Pays : Guadaires
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine mixte (naturel, matériel et immatériel)
Nom de la proposition : Le Parc Naturel du Monte-Monjes (comprenant Monastère du Monte-Monjes)
Photo : Monastere


Description : Le Monte-Monjes est un pic situé à l'extrémité Nord-Est de la chaine Brionne. Sa forme particulière lui a valu de gagner une place importante dans les mythes et les coutumes de la région, bien avant l'arrivée du christianisme à Guadaires. Mais si ce mont est aujourd'hui classé comme Parc Naturel c'est davantage pour sa biodiversité riche et son importance culturelle et religieuse. En effet, il accueille depuis le VIe siècle l'un des plus grands monastères de Guadaires. Il abrite des moines issus de l'Ordre de Santorin, fondé en 567 à La Santora. Si le bâti original a été détruit en 1054 et reconstruit à deux reprises en 1056 et en 1342, la présence monastique n'a jamais été interrompue. Le site actuel accueille au total 6 bâtiments, dont une église gothique, en flanc de falaise. Ce monastère est l'un des moteurs de la propagation de christianisme dans le sud de Guadaires.
Un autre élément marquant du paysage sont les vignes qui tapissent en partie la montagne et qui servent à la confection de grands crus depuis le XVIe siècle.

Mais cette montagne impressionne aussi pour sa nature préservée, en effet celle-ci est difficile à gravir, elle a par conséquent été préservée en partie de l'activité humaine et abrite une biodiversité particulièrement développée. Sa localisation permet d'avoir une vue sur la vallée et la mer Leucytalée.

Enfin comme dit précédemment, cette montagne est le sujet de coutumes. Les habitants de la région la considèrent comme un porte-bonheur et y amènent les jeunes enfants et les malades afin de bénéficier d'une bénédiction divine. Les Guadamos considèrent également l'eau bénite du monastère (provenant directement d'une cascade sur le Monte-Mojes) comme un remède pour les personnes et une garantie de bonne santé pour une longue vie. Des centaines de chrétiens (principalement Guadamos) y pèlerinent chaque année au mois de juin. Ce culte aujourd'hui clairement associé au christianisme est en réalité issu de la religion Guadamos majoritaire jusqu'au IVe siècle de notre ère.

État de conservation : Grâce à son classement comme Parc Naturel le site du Monte-Monjes est préservé de l'activité humaine. Cependant, son attractivité touristique croissante fait augmenter le nombre de projets immobiliers dans la vallée, et constitue un risque pour le paysage. Le monastère appartient encore à l'ordre Santorin. Si le nombre de moines a été divisé par deux en un siècle, il semble désormais stabilisé. Les traditions autour du site restent ancrées dans le pays et ne semblent pas être mise en danger.
Pays : Fdération de Stérus
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Cathédrale St Pierre

Cathédrale St Pierre, plus grand lieu de culte catholique de la fédération de Stérus (en hauteur)


Description : La cathédrale Saint-Pierre est le plus grand lieu de culte catholique de la Fédération de Stérus. D'une superficie de près de 13 000 m², elle culmine à plus de 170 mètres de hauteur ! C’est ici que se tiennent les plus grandes messes et les plus importants rassemblements catholiques du pays. Lors des fêtes de Pâques et de Noël, ce sont près de 300 000 fidèles par jour qui s’y rendent. Devenue un véritable rituel pour les croyants stérusiens, on estime qu’un catholique se rend en moyenne au moins deux fois par an dans cette cathédrale, que ce soit pour un pèlerinage ou pour prier le Seigneur.

Construite en 1578 à la demande du maire de Barba de l’époque, elle fut financée par près d’un million de donateurs de tous horizons. Encore aujourd’hui, elle est considérée comme le plus bel édifice chrétien du pays.

En 1834, un violent incendie ravagea l’arrière de la cathédrale et fit s’effondrer ses trois flèches. Elle fut reconstruite peu après, sous l’impulsion de l’empereur en place, mais sans rétablir les flèches, jugées trop lourdes pour la structure en cas de nouveau sinistre.

Au XXe siècle, à la chute de l’Empire, la cathédrale fut le berceau de la rébellion, protégée symboliquement par la foi. Lors de ce soulèvement, l’empereur – adepte du Romanisme – positionna des troupes et des canons face à l’édifice, prêt à en expulser les insurgés. Après plusieurs heures de tension, un homme sortit de la cathédrale et, selon la légende, déclara :
« Nous préférons mourir sous les pierres de la maison de Dieu que de vivre sous les chaînes de l’oppression d’un barbare. »
Le général romanique, prêt à ordonner l'assaut, fut stoppé in extremis par l’empereur lui-même, qui refusa que l’on touche à une seule pierre du bâtiment. Quelques jours plus tard, l’empereur fut renversé, condamné à mort par les hommes et femmes qui avaient trouvé refuge dans la cathédrale.

Aujourd’hui encore, la cathédrale Saint-Pierre est entourée de mystères. Selon certaines légendes, il serait possible, à des moments précis de l’année, de ressentir une étreinte céleste en se tenant face à la croix du Christ, comme si une force divine vous enveloppait d’amour. Certains affirment même avoir vu à plusieurs reprises des incarnations d’anges assistant à la messe.



Etat de conservation : Entretenue par les fonds du gouvernement qui ne regardent pas à la dépensent. Le lieux est donc parfaitement bien entretenue et est même sous juridiction spécial ce qui permet d'interdire la présence de nourritures, boissons, cigarettes sur les abords de la cathédrale. La juridiction spécial permet aussi de limiter la pollution en créant des zones "d'anti-pollution" sur plusieurs rue aux alentours.
Pays : Canta
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Les plaines de Ckey entre polders et canaux, un millénaire de savoir-faire hydrauliques

Résumé de la candidature :

Situés à la croisée des vents marins de la Manche Blanche et des terres fertiles de la plaine de l’Erdrin, les paysages de Ckey constituent un témoignage exceptionnel de l’interaction harmonieuse entre l’homme et la nature. Gagnés sur la mer par des générations de Cantais, ces terres façonnées par les hommes et les éléments racontent une histoire millénaire de lutte, de persévérance et de respect profond des équilibres naturels.

Ce territoire, caractérisé par ses canaux miroitants, ses champs de bulbes éclatants et ses moulins ancestraux, est aussi le reflet d’un savoir-faire hydraulique traditionnel unique, toujours vivant et transmis au fil des générations s’affirmant différemment à chaque saison.

Les plaines de Ckey sont plus que des champs de fleurs entourés de canaux ; de moulins hydrauliques et de fermes traditionnelles ou d’un travail quotidien des champs et des canaux. Ils sont le résultat d’un siècle de savoir-faire au service des paysages et des hommes.

I. Valeur naturelle
Les plaines de Ckey, patiemment conquises sur la mer au fil des siècles, constituent un paysage culturel vivant où la main de l’homme modèle chaque jour une nature qui, loin d’être domptée, est respectée et mise en valeur.

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Paysage typique de polders et de canaux, dans la province de Helrava

1. Des paysages conquis sur la mer, aujourd’hui en équilibre précaire
Les polders de Ckey, terres basses protégées par des digues et drainées par des canaux, sont le résultat d’une stratégie millénaire d’aménagement du territoire. Ces terres, arrachées à l’eau salée grâce à un ingénieux réseau de canaux, de pompes et de moulins, sont aujourd’hui des zones agricoles d’une rare fertilité, mais aussi des réservoirs de biodiversité maîtrisée.

Les sols régulièrement saturés en eau, les zones humides bordant les canaux, les prairies inondables, créent des micro-habitats variés qui permettent le développement d’une flore et d’une faune riches et résilientes, à la jonction de l’eau douce, des vents nordiques glaciaires et de l’eau de mer, des humides vents marins.

2. Les champs de bulbes en fleurs : une biodiversité cultivée
Chaque printemps, les champs de bulbes en fleurs, emblématiques de Ckey, et même plus globalement du Canta, transforment le paysage en une mosaïque de couleurs vives. Tulipes, jacinthes, narcisses et iris dessinent des bandes régulières et colorées, d’une rigueur géométrique frappante, qui tranchent avec la douceur ondulante des canaux translucides.

Au-delà de leur impact paysager saisissant, ces cultures florales sont intégrées dans une rotation agricole durable, respectueuse des sols et des ressources hydriques. Elles attirent une multitude de pollinisateurs, favorisant la régénération des écosystèmes locaux. La culture des bulbes, en symbiose avec les conditions humides, a donné naissance à une agriculture ornementale respectueuse de son environnement, peu dépendante d’irrigation artificielle grâce à une gestion millimétrée de l’eau.

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Champ de fleurs, gagnés sur la mer, dans la province de Carden

3. L’eau, matrice du paysage
L’un des traits les plus singuliers du Canta est son réseau hydraulique dense, structurant le territoire comme un système veineux. Les canaux principaux, larges et profonds, assurent l’écoulement des eaux excédentaires vers la mer. Les canaux secondaires, étroits et sinueux, délimitent les parcelles agricoles et servent de réserves d’eau douce. Le tout est articulé autour du fleuve Erdrin, majestueux serpent d’eau douce irriguant le pays de son eau naturellement potable.

Ce réseau, entretenu par les communautés locales depuis des siècles, forme un écosystème semi-naturel où coexistent poissons d’eau douce, oiseaux aquatiques, amphibiens et insectes. Certaines espèces protégées, comme la sarcelle d’hiver ou le triton crêté, trouvent refuge dans ces couloirs d’eau, véritables corridors écologiques en milieu agricole.

4. Une harmonie paysagère entre ordre humain et vitalité naturelle
L’organisation des plaines de Ckey, à la fois rigoureuse et poétique, crée un sentiment d’équilibre profond entre l’ordre humain et la spontanéité naturelle.

Les lignes droites des canaux, la symétrie des champs, les alignements de haies vives et les moulins dressés au ciel offrent un tableau d’une beauté sobre mais frappante.

Cette esthétique agricole se renouvelle au rythme des saisons : brumes hivernales, reflets printaniers dans les eaux, flamboiement floral, plaines d’or à la moisson, toujours accompagnés par les cris des oiseaux d’eau.

Ce paysage est le fruit d’un dialogue permanent entre l’homme et la nature, une œuvre vivante où rien n’est figé mais où tout est interconnecté.

II. Valeur matérielle

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Alignement de moulins cantais, destinés au pompage des canaux, dans la province du Roto

La valeur matérielle des plaines de Ckey reposent sur un ensemble d’infrastructures hydrauliques et agricoles traditionnelles qui témoignent de siècles de maîtrise technique, d’innovation et d’adaptation au milieu. Ces constructions, qu’elles soient fonctionnelles, symboliques ou vernaculaires, constituent un système cohérent où chaque élément joue un rôle essentiel dans la gestion de l’eau, la protection des terres et la vie quotidienne des habitants.

1. Les moulins : vigies et gardiens des eaux
Les moulins, à vent ou à vis d’Archimède, sont les emblèmes du génie cantais en matière hydraulique.

Érigés sur des buttes artificielles, ils servaient historiquement à pomper l’eau hors des polders, permettant aux terres situées sous le niveau de la mer de rester cultivables.

Chaque moulin est orientable, parfois encore manœuvré manuellement, et construit avec des matériaux locaux (bois, briques, chaume), ce qui leur confère une forte valeur patrimoniale et architecturale.

Aujourd’hui encore, certains moulins sont en état de fonctionnement, entretenus par des meuniers et associations locales, qui perpétuent les gestes anciens. Ces édifices, silhouettes familières du paysage, incarnent l’équilibre entre esthétique, technique et utilité.

2. Ouvrages hydrauliques : une ingénierie paysanne sophistiquée
Le territoire cantais, et plus particulièrement ckeyois, est quadrillé par un système hydraulique complexe, pensé dans une logique de gestion intégrée des eaux. Parmi les éléments matériels remarquables, on retrouve les :

- Digues : véritables murs de terre vivante, plantées d’arbres pour retenir l’érosion, elles protègent les polders des crues marines et fluviales.

- Écluses et vannes : encore manipulées à la main dans certaines zones, elles permettent une régulation fine du niveau d’eau entre les canaux, évitant à la fois l’assèchement des sols et les inondations.

- Bassins de rétention et zones tampon : conçus pour absorber les excès d’eau lors des tempêtes, ces ouvrages jouent un rôle de protection passive, tout en favorisant la biodiversité.

Ces infrastructures sont étroitement liées à la topographie et aux cycles naturels, et leur fonctionnement repose sur une lecture fine du milieu par les habitants.

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Maison traditionnelle ckeyoise, en bordure de canal, dans la province de Mossness

3. Architecture rurale : adaptation et résilience
Les habitations traditionnelles de Ckey, notamment les fermes surélevées, illustrent l’ingéniosité locale pour vivre avec l’eau :

Construites sur des terres-pleins ou sur les digues elles-mêmes, elles échappent aux inondations saisonnières.

Les toitures pentues, les greniers sur pilotis, les canaux privés longeant les granges sont des marques d’une architecture vernaculaire adaptée aux contraintes hydriques.

Les matériaux utilisés d’une grande variété (terre crue, roseaux, tuiles locales) et les techniques d’une grande diversité (torchis, colombages, enduits à la chaux) font de ces bâtiments des témoins vivants d’un savoir-faire en constante évolution.

La disposition des villages – souvent en ligne le long d’un canal – obéit à des logiques hydrauliques autant que sociales, reflétant un mode de vie fondé sur l’équilibre, l’entraide et la vigilance partagée.

4. Les infrastructures agricoles : discrètes mais essentielles
Au-delĂ  des grands ouvrages, une multitude de petites constructions agricoles ponctue le territoire :
- Pontons d’accès aux champs pour franchir les fossés,
- Petites passerelles mobiles, faites Ă  la main,
- Réservoirs de stockage d’eau en briques ou en bois,
- Abris saisonniers, semi-enterrés pour résister à l’humidité.

Ces éléments modestes témoignent d’un savoir-faire paysan profond, à la fois humble et d’une redoutable efficacité, fondé sur l’observation, l’économie de moyens et la transmission orale.

III. Valeur immatérielle

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Entretien des berges d'un canal par des chevaux, dans la province de Bergvess

La richesse des plaines de Ckey ne se mesure pas seulement à l’élégance de ses paysages ou à la robustesse de ses infrastructures : elle se vit aussi dans les corps qui œuvrent, les voix qui transmettent et les communautés qui perpétuent. Le patrimoine immatériel du peuple de Ckey est un tissu vivant de savoir-faire, de traditions orales, de pratiques collectives qui tissent un lien profond entre les habitants et leur territoire.

1. Un savoir-faire hydraulique ancestral, transmis et pratiqué
Au cœur de la culture cantais se trouve une science de l’eau d’une précision remarquable :

Lire les vents, les marées, la lumière sur les eaux, pour anticiper les débordements ;

Savoir ouvrir une vanne au bon moment, régler une écluse selon la pression atmosphérique, entretenir un canal selon le rythme des saisons ;

Reconnaître les signes du sol (brillance, consistance, température), indicateurs discrets de saturation ou de salinité.

Ces savoirs, jamais totalement codifiés, sont transmis de génération en génération, souvent par l’observation, l’imitation et le récit. Les anciens forment les jeunes sur le terrain, dans un compagnonnage lent et attentif, où l’écoute du vivant prime sur la théorie.

2. Le travail des champs, entre nature et mémoire
L’agriculture cantaise ne se limite pas à la production : elle est une manière d’habiter le monde avec soin.

Le labour sur buttes, technique ancestrale pour éviter la stagnation d’eau, continue à être pratiqué selon des gestes anciens ;

Les semis en ligne selon la courbe du soleil ou les pratiques de jachère cyclique témoignent d’un calendrier agricole synchronisé sur les rythmes naturels ;

Le soin porté aux haies, aux fossés, aux berges est une part intégrante du travail agricole, vu non comme une contrainte mais comme une responsabilité, voire une tâche indispensable pour l’abondance des prochaines récoltes.

Ces pratiques sont souvent collectives, réalisées en équipe ou en famille, et leur transmission s’accompagne de récits, de proverbes, de chants parfois, qui ancrent les gestes dans une culture orale vivace.

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Ferme centenaire, dans la province de l'Otmo

3. Une culture communautaire structurée autour de l’eau
L’eau ne structure pas seulement les champs, elle organise la vie sociale :

Fêtes des eaux, célébrées à l’ouverture des canaux au printemps, avec cortèges nautiques, bénédictions symboliques, repas collectifs ;

Imaginaire des inondations : récits transmis autour des grandes crues, portés comme des légendes fondatrices ;

Réunions des commissions hydrauliques sous l’égide des assemblées provinciales, institutions traditionnelles où les décisions de gestion hydraulique sont prises collectivement, avec une attention constante à la transmission du savoir et de l’éthique de responsabilité.

Ces formes sociales sont des lieux de mémoire autant que d’action, où se renforce le sentiment d’appartenance à une culture commune, profondément liée à la cohabitation avec l’élément liquide.

4. Une mémoire vivante et en mouvement
L’identité cantaise se construit dans une relation continue au passé, mais sans figer la tradition.

Des ateliers intergénérationnels sont organisés dans les écoles pour enseigner les gestes d’entretien des canaux ou la fabrication des outils en bois ;

Des films documentaires, recueils de témoignages et archives sonores collectés par le Duché de Ckey captent la mémoire des anciens ;

Le territoire accueille régulièrement des résidences d’artistes et chercheurs, qui mettent en valeur la richesse immatérielle du lieu tout en proposant de nouveaux récits.

Ainsi, le patrimoine immatériel des plaines de Ckey n’est ni un musée à ciel ouvert, ni un folklore : il est vivant, ancré, évolutif, et partagé.

Etat de conservation :

Les plaines de Ckey, présentent aujourd’hui un état de conservation remarquable, fruit d’un engagement constant et concerté des autorités publiques à tous les niveaux. L’État Fédéral Cantais joue un rôle moteur dans la coordination des politiques de préservation, en garantissant une stratégie d’ensemble cohérente, adossée à des dispositifs juridiques solides et à des financements dédiés.

Le Duché de Ckey, par son attachement historique à la culture hydraulique locale, soutient activement les chantiers de restauration du bâti ancien, notamment les moulins et les écluses traditionnelles, tout en promouvant des actions pédagogiques pour la transmission des savoir-faire.

Les Assemblées provinciales veillent à l’équilibre entre préservation et développement, en encadrant les usages du sol, les pratiques agricoles et les interventions dans le paysage, selon des chartes adoptées en concertation avec les habitants. En tant que collectivité chargée de la gestion des eaux, de surface comme potable, les Provinces sont les premières intervenantes dans ce domaine et contribuent activement chaque année au financement des travaux nécessaires à la préservation de la ressource en eau, sous toutes ses formes.

Enfin, les mairies en lien avec les horticulteurs, les propriétaires fonciers, sont au plus près du terrain, assurent l’entretien courant des canaux, la valorisation des sentiers et l’organisation d’événements culturels qui entretiennent le lien vivant entre les cantais et leur patrimoine. Cette gouvernance à plusieurs échelles, fondée sur la collaboration, la transparence et la subsidiarité, permet au Canta de conserver l’authenticité et l’intégrité de ses paysages tout en répondant aux défis contemporains de la croissance économique.


Bien que le patrimoine de Ckey soit aujourd’hui remarquablement conservé, il n’est pas à l’abri des pressions contemporaines, tant naturelles qu’anthropiques. Ces menaces, identifiées et suivies par les autorités compétentes, appellent une vigilance constante et des réponses adaptées, afin de garantir la pérennité des équilibres hydrauliques, culturels et paysagers.

Si l’agriculture cantaise est encore largement basée sur des méthodes durables, la pression du marché mondial et les changements générationnels poussent certains exploitants à adopter des pratiques plus intensives, parfois incompatibles avec l’équilibre des sols et des eaux. Par ailleurs, la disparition progressive de petites exploitations familiales menace la transmission des savoir-faire agricoles et hydrauliques, pourtant essentiels à la gestion du territoire.

La périphérie des grands pôles urbains cantais connaît une croissance démographique importante. Certaines zones agricoles, proches des canaux, sont soumises à une pression foncière croissante, risquant d’aboutir à une fragmentation du paysage ou à la construction d’infrastructures non compatibles avec les champs de bulbes et les canaux. Les routes nouvelles, les zones commerciales ou les aménagements touristiques mal encadrés peuvent altérer la lisibilité du paysage et rompre l’harmonie entre nature et bâti.

Le vieillissement, relatif, de la population détentrice des savoirs traditionnels, couplé à une mobilité croissante des jeunes générations, met en péril la transmission orale et gestuelle des techniques hydrauliques. Si de nombreux efforts sont déployés pour documenter et valoriser ce patrimoine vivant, sa pratique réelle dans quelques années pourrait être remise en question et devenir dépendante d’un tissu social actif et de relais locaux motivés.
Pays : United-Provinces of Lofoten
Catégorie : Patrimoine matériel

Nom de la proposition : Les Forges de Kazad-dûm
Photo :

 Forges de Kazad-dûm
Le bâtiment B des Forges de Kazad-dûm, l'une des structures arrivées jusqu'à nous presque entièrement intacte, témoignage vibrant du riche passé industriel des Provinces-Unies, pionnier de l'industrie minière dès le début du 18ème siècle.


Description : Ce site exceptionnel est l'exemple le plus complet et le mieux préservé des fonderies et forges lofotenoises dont la production de fer de haute qualité assura au Lofoten la première place dans ce secteur entre le 18ème et le 19ème siècle où cette industrie connaîtra son apogée avec la croissance de la demande mondiale.
C'est l'époque de la Grand Corporation, où les compagnies maritimes marchandes assurent le transport et la distribution de tonnes de fer et d'acier pour alimenter la croissance mondiale et les fourneaux de la Révolution Industrielle, générant une manne financière qui enrichit grassement une classe bourgeoise émergente dans les Provinces-Unies, créant ainsi des dynasties de barons industriels, comme le créateur des Forges de Kazad-dûm, un certain Albert Mulligan, qui deviendra le "Roi du Fer", et assurera à sa famille fortune et opulence sur plusieurs générations.

Les Forges de Kazad-dûm sont situées dans la région minière autour de la ville de Duchesnay, en Dalatie du Nord, dans le Midlands de l'Est. C’est un exemple remarquable de complexe industriel influent dans l'Aleucie du 18ème et 19ème siècle, et l’exemple le plus complet et le mieux préservé du type spécifique de fonderies lofotenoises, appelées des Järnbruk qui produisaient du fer et de l'acier de très haute qualité. Ces fonderies assurèrent au Lofoten la première place dans ce secteur pendant presque un siècle et contribuèrent de manière significative à la prospérité du pays durant cette période appelée Age d'Or, qui coïncide avec le développement de la puissante flotte marchande lofotenoise, et ses compagnies maritimes telles que la Compagnie des Mers Australes. La conjugaison de la très riche industrie minière et la capacité logistique de transit mondial propulsèrent ainsi le Lofoten comme la première puissance aleucienne dès le milieu du 18ème siècle. D’importants exemples de l’équipement technique de cette époque, ainsi que les bâtiments administratifs et résidentiels associés sont préservés à l’intérieur du bien.

Les paysans locaux ont commencé à exploiter les mines et à fondre le minerai dès le 16ème siècle, c'est à dire dès les premiers jours de la colonisation maktoise, en complément de leurs activités agricoles, beaucoup moins rentables. L’introduction de la roue hydraulique pour produire l’énergie nécessaire au fonctionnement des soufflets de forge et des marteaux, et de la forge pour raffiner le minerai de fer, a permis le développement rapide de la sidérurgie coloniale maktoise, bien que les maktois avaient déjà l'expérience de l'extraction et du travail du fer depuis le haut moyen âge.
La première forge pour travailler le fer a fonctionné pendant les dernières années du 16ème siècle et au milieu du 17ème siècle, la production atteignait déjà un très bon niveau. En 1691, un petit aristocrate désargenté qui avait été exilé dans le Protectorat Colonial du Lofoten par le pouvoir royal pour ne pas avoir honoré ses dettes répondant au nom d'Albert Mulligan construisit un haut-fourneau à Kazad-dûm pour produire de la fonte brute. Kazad-dûm est un nom inuit, du dialecte du clan des Tegulican plus exactement, qui signifie "Roche fumeuse", en lien avec l'activité géothermique de la région.
Le haut-fourneau actuel, lui, a été construit en 1778-1779, par l'un des successeurs d'Albert Mulligan, Ulrich Mulligan, ainsi qu’un broyeur de minerais et un grand réservoir à charbon qui bénéficièrent des dernières innovations technologiques de l’époque. L’arrivée d’un nouveau système de soufflerie en 1836 permit d’accroître encore la production. Un four à gaz pour calciner le minerai alimenté fut ajouté en 1848. La forge qui avait été reconstruite à la fin du 18ème siècle devint la plus importante et la plus productive forge du pays dans les années 1850. Axel Mulligan, le dernier propriétaire officiel tenta de rénover les forges en 1916 mais jugeant les anciennes installations de plus en plus coûteuses, les ferma définitivement en 1919 afin de construire de toutes nouvelles usines sidérurgiques, plus modernes, plus grandes, et mit fin aux cités et villages ouvriers dont son aïeul, Albert Mulligan avait tenu de construire à l'époque.

haut fourneau en pleine activité

La majorité des bâtiments techniques, administratifs et résidentiels des Forges de Kazad-dûm ont été préservés dans leur état d’origine. La fonderie du 18ème siècle et les installations associées des périodes plus récentes sont toujours intactes et sont un témoignage de l'incroyable génie industriel des Lofotenois au sortir de la guerre d'indépendance. Ce groupe de bâtiments donne une image très complète de l’équipement technique d’un traditionnel Järnbruk lofotenois. En effet, pendant près de 2 siècles, le territoire des Provinces-Unies se couvrent littéralement de forges et hauts-fourneaux, bénéficiant de ressources abondantes pour cette industrie. Des forêts de résineux et de feuillus à pertes de vue, et des mines de fer dans les nombreuses montagnes, qui couvrent près d'un tiers du territoire lofotenois.

Le complexe industriel des Forges de Kazad-dûm comporte aussi une série de bâtiments administratifs et résidentiels pour la direction et les ouvriers qui vivaient sur place selon les souhaits du fondateur Albert Mulligan. Les bâtiments comprennent le bâtiment principal, des bureaux, la maison de l’inspecteur du travail, celle du contremaître général, les petites maisons des forgerons, les étables, la brasserie, la maison du marâicher, et une grange. Plus de 30 bâtiments de diverses époques et fonctions ont pu être préservés, faisant de Kazad-dûm l’un des plus importants ensembles quasiment totalement intacts au monde datant de cette période industrielle faste pour les Provinces-Unies






baraquements des ouvriers
Adjacent à la forge, les baraquements des ouvriers. ces derniers possédaient leur propre maison individuelle, ce qui était un luxe insensé pour l'époque et pour cette catégorie sociale. Le village ouvrier de Kazad-dûm avait sa propre église, sa boulangerie, sa boucherie, son école, sa poste, sa brasserie, ses étables et son magasin d'alimentation générale. Albert Mulligan était un visionnaire, et considérait que des ouvriers heureux, disposants de services de base et vivant à proximité immédiate de leur lieu de travail étaient des ouvriers productifs et rentables. La famille Mulligan quant à elle vivait à Duchesnay la capitale du Fylke de Dalatie du Nord

Etat de conservation :
La pression du développement démographique et l'étalement urbain constitue un risque potentiel constant pour l’intégrité de ce bien. Kazad-dûm s'étends sur un domaine de près de 10 000 Ha, et est toujours une propriété privée. Elle appartient encore de nos jours à la famille Mulligan, qui a décidé de l'ouvrir au public dès 1972, et d'en faire un musée à ciel ouvert. Les revenus substantiels générés par les touristes assurent tout juste l'équilibre financier nécessaire mais suffisant pour l'entretien du site.
Bien qu’ayant cessé de fonctionner en 1919, la plupart des bâtiments techniques, administratifs et résidentiels ont été conservés dans leur état d’origine et les travaux de restauration effectués dans les années 70 par la famille Mulligan ont été de la plus haute qualité en termes de techniques et de matériaux, faisant appel à des restaurateurs et artisans locaux, afin de conserver l'authenticité et l'exactitude historique du lieu.



En outre, la valeur universelle exceptionnelle des Forges de Kazad-dûm ont été classées au Patrimoine National Lofotenois, et sont donc protégées en vertu de la législation fédérale lofotenoise qui coordonne la protection culturelle et environnementale. Le bien bénéficie donc d’une forte protection juridique en vertu du Cultural Foundation Act, en tant que National Monument. La loi lofotenoise empêche effectivement les promoteurs immobiliers de compromettre les valeurs environnementales de Kazad-dûm. Toute la zone des Forges de Kazad-dûm est ainsi protégée.

Les Forges de Kazad-dûm appartiennent officiellement à une entreprise privée, Nordstjernänsol, une des filiales du groupe Mulligan Corp, qui en assure l’entretien et la maintenance. Un Conseil de gestion mixte, privé et public, est chargé de l’inspection des bâtiments et de leur supervision en veillant à ce que des mesures de maintenance soient prises par des experts mandatés par le Département d'Etat Fédéral à la Culture.
Le site reçoit également des subventions locales de la part du Theng du Fylke de Dalatie du Nord.
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