Kotios. Ses plages, sa gastronomie, son tribunal.
Bien que le centre-ville historique ait été partiellement réduit à l'état de champ de ruine par les forces contre-révolutionnaires de Kotios, le reste de la ville tenait toujours à peu près debout, peinant parfois à assurer l'arrivée de l'eau ou de l'électricité sans interruptions, mais cela restait toutefois habitable.
Le Tribunal Révolutionnaire de Kotios avait pris ses locaux à l'Ouest de la ville, au sein des quartiers populaires qui avaient dans les premiers temps de la révolution formés la base des révoltés face au pouvoir francisquien. Quoique son apparence austère et bétonnée tranche quelque peu avec l'architecture plus classique de l'ancienne Assemblée Populaire, il avait au moins pour lui d'assurer à ses occupants un certain confort, de nombreux bureaux où chaque juge avait pu installer ses équipes, ainsi qu'un sous-sol pouvant faire office de prison provisoire, voire de sale d'interrogation.
Enfin, le vaste hall pouvait accueillir une trentaine d'hommes armés, capables de se retrancher au besoin derrière des colonnades bétonnées et des barricades en sac de sable censées assurer l'inviolabilité du pouvoir judiciaro-exécutif.
Le Tribunal Révolutionnaire de Kotios avait pris ses locaux à l'Ouest de la ville, au sein des quartiers populaires qui avaient dans les premiers temps de la révolution formés la base des révoltés face au pouvoir francisquien. Quoique son apparence austère et bétonnée tranche quelque peu avec l'architecture plus classique de l'ancienne Assemblée Populaire, il avait au moins pour lui d'assurer à ses occupants un certain confort, de nombreux bureaux où chaque juge avait pu installer ses équipes, ainsi qu'un sous-sol pouvant faire office de prison provisoire, voire de sale d'interrogation.
Enfin, le vaste hall pouvait accueillir une trentaine d'hommes armés, capables de se retrancher au besoin derrière des colonnades bétonnées et des barricades en sac de sable censées assurer l'inviolabilité du pouvoir judiciaro-exécutif.
Réunis en conseil dans les bureaux en hauteur, la plupart des juges s'étaient rendu disponibles pour discuter des suites à donner à la guerre déclarée avec l'Empire Latin Francisquien qu'on se refusait désormais à nommer démocratique, par esprit de mesquinerie.
Ici et là, il y eut néanmoins quelques regards gênés ou éloquents.
Hortensia Philémon : Bien, j'imagine que tout le monde a pris connaissance du dernier torchon que nous ont fait parvenir les Francisquiens. La séance d'aujourd'hui aura pour objectif de délibérer sur la réponse à y apporter et sur la potentielle poursuite des hostilités.
Achille Kaleos : Une discussion qu'il faudra avoir en concertation avec les forces militaires kah-tanaises et pharoise de toute façon m'est avis. J'aime beaucoup nos amis de la Fraternité mais les derniers évènements ont assez prouvé qu'ils formaient au mieux une police efficace, mais pas une armée professionnelle.
Citoyen Jyrki : Pour être honnête, je ne vois pas très bien ce qu'il y a à discuter de toute façon, personne ici ne pense sérieusement à contre-attaquer contre l'Empire je présume ? Il y a déjà suffisamment à faire avec la stabilité intérieure de la Commune sans en plus nous lancer dans des projets farfelus et perdus d'avance !
Achille Kaleos : Une discussion qu'il faudra avoir en concertation avec les forces militaires kah-tanaises et pharoise de toute façon m'est avis. J'aime beaucoup nos amis de la Fraternité mais les derniers évènements ont assez prouvé qu'ils formaient au mieux une police efficace, mais pas une armée professionnelle.
Citoyen Jyrki : Pour être honnête, je ne vois pas très bien ce qu'il y a à discuter de toute façon, personne ici ne pense sérieusement à contre-attaquer contre l'Empire je présume ? Il y a déjà suffisamment à faire avec la stabilité intérieure de la Commune sans en plus nous lancer dans des projets farfelus et perdus d'avance !
Ici et là, il y eut néanmoins quelques regards gênés ou éloquents.
Hortensia Philémon : La situation est un peu plus compliquée que cela, à dire vrai. Tant que nous sommes en guerre, nos alliés étrangers ont un devoir de préserver notre souveraineté. Si la Commune redevient en paix, eh bien... qui sait s'ils ne s'en iront pas.
Citoyen Jyrki : Il avait été question d'une double base militaire quand même...
Achille Kaleos : Ne soyez pas naïf Jyrki, poursuivre la guerre, c'est souder le peuple, c'est un grand vecteur d'unité, même une guerre sans combat, nous avons besoin de réconciliation.
Citoyen Matti : Et de justice, néanmoins, si je puis me permettre.
Citoyen Jyrki : Il avait été question d'une double base militaire quand même...
Achille Kaleos : Ne soyez pas naïf Jyrki, poursuivre la guerre, c'est souder le peuple, c'est un grand vecteur d'unité, même une guerre sans combat, nous avons besoin de réconciliation.
Citoyen Matti : Et de justice, néanmoins, si je puis me permettre.