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COMPRENDRE LA DAMANIE

Contexte historique

La Damanie est une très jeune nation née de la « Révolution celte ». Il y a encore quelques années, les mots « Damanie », « Damann » ou « Damanistes » n’existaient pas, et les terres que recouvre aujourd’hui la Damanie n’avaient de lien entre elles que la culture celte.
En effet, avant la Révolution celte, il existait plusieurs petits Royaumes féodaux qui avaient du mal à suivre l’avancée du monde. Seulement, les habitants de ces Royaumes commençaient à remettre en cause le système hiérarchique de la féodalité celtique (Les Nobles au-dessus des Druides, eux-mêmes au-dessus du reste).


La religion druidique avait une place très présente dans ces Royaumes, et était d’ailleurs la religion officielle de sept d'entre eux sur huit. Basée sur un panthéon de dieux celtes très axés sur l’harmonie avec la Nature, cette religion était cependant très tolérante dans tous les domaines. Artur Leoideach réforma la religion druidique et fit naitre la religion « damaniste », qui était plus structurée, plus exigeante et qui était dirigée par l’Archidruide – lui-même. Elle était aussi axée sur la Nature, mais aussi sur la Liberté et l’Egalité, ce qui lui donna un caractère très révolutionnaire. Petit à petit, les croyants druidiques se convertirent au Damanisme, aux dépens des Rois celtes.


Alors la Révolution celte éclata, menée principalement par les Damanistes mais aussi d’autres Révolutionnaires non-damanistes. Finalement, chaque Royaume celte tomba, et la République révolutionnaire des Damann fut proclamée par Anduin Deoir à Baidhenor, alors capitale de la Damanie.


Soldats de l'armée révolutionnaire
Naquit alors le terme de « Damann », qui définissaient les habitants vivant sous la République révolutionnaire nouvellement créée. Cette nation nouvellement formée sur la conquête des Royaumes celtes et par la Révolution se nomma d’abord le Damann, puis fut renommée la Damanie.


Drapeau de la République Révolutionnaire des Damann
La République révolutionnaire connut de nombreux troubles institutionnels entre 2004 et 2005, qu’on nomma la Guerre de Damanie ou Guerre civile damann. Ces troubles furent divisés en trois phases.

La première phase opposait le Front démocrate, dirigé par Anduin Deoir, créateur de la République, et son gouvernement, et le Front uni, dirigé par l’Archidruide damaniste Artur Leoideach. Les Démocrates défendaient l’idée d’une République démocratique, et le Front uni rassemblait des Fascistes et des Théocrates, ces derniers voulant une Théocratie absolue dirigée par l’Archidruide. Après un appel au soutien international de la part des deux Fronts, le Front démocrate fut soutenu par la Coalition démocrate, composée du Banairah, de Makt, du Grand Kah et du Yuhanaca, tandis que le Front uni fut soutenu par le Magermelk. La première phase s’acheva par la prise de Baidhenor par les troupes démocrates, et de la fuite du pays par la Garde Noire, une milice fasciste, juste après qu’elle ait décimée tout un quartier de la capitale. La République révolutionnaire des Damann persista.


La seconde phase fut marquée par l’élection de Sineag Buiseid, leader du Parti communiste damann. Désirant créer un sentiment national au sein de la Damanie, Buiseid réforma la Constitution pour y graver les valeurs damann, et entreprit de fermer totalement les frontières.

La troisième phase, très courte, commença avec la réouverture des frontières. De nombreuses manifestations avaient alors lieu dans le pays contre le gouvernement de Buiseid, et une insurrection éclata lorsqu’elle proclama la République socialiste de Damanie. Cette insurrection de Libéraux, alors très divisées, s’unit pour créer les Forces Libres Damann (FLD). Seulement, en moins de 2 jours (2 jours qu’on nomma « les Heures Rouges »), les FLD furent chassés du pays par le gouvernement, marquant la fin de la guerre et la victoire des Communistes de Buiseid.


Bien qu'assez silencieux, des francisquiens et des pharois ont aussi joué un rôle dans la guerre : la Francisquia Militia a soutenu les forces libérales tandis que le sous-marin pirate pharois Kauhea a soutenu le gouvernement communiste. Aujourd'hui, la Francisquia Militia continue d'agir en Damanie.

Gouvernement

La République socialiste de Damanie est donc une République très récente, gouvernée par la Première Consule Sineag Buiseid. Celle-ci a énormément affirmé le pouvoir du gouvernement durant la guerre, et s’en est imposée comme dirigeante suprême. Elle dirige d’une main de fer le pays, en appliquant son idéologie communiste : le Buiseidisme.


Drapeau de la République Socialiste de Damanie
Le Buiseidisme est très éloigné des autres formes de Communisme. Tout d’abord, c’est un mouvement non-marxisme, qui ne promeut pas la lutte des classes. Les Buiseidistes reconnaissent l’existence de classes, mais ne s’y opposent pas tant que ceux qui en font partie le méritent. Le Communisme buiseidiste lutte contre le Capitalisme, mais ne le hait pas : le Capitalisme serait une conséquence du manque de contrôle du gouvernement sur les entreprises ou d’autres entités, et ne serait pas une valeur morale. Il propose une approche économique keynésienne plus radicale, avec un Etat qui peut s’emparer des entreprises trop importantes, et un contrôle très poussé des activités économiques du pays.
La démocratie en Damanie n’existe plus vraiment, et a laissé place à un certain « populisme » du gouvernement : celui-ci, très autoritaire, n’agit cependant pas dans son intérêt mais toujours dans l’intérêt du peuple. Il est à l’écoute, est très tolérant des idées politiques du Peuple, et lutte pour le pluralisme. La liberté (d'expression, d'opinion, de réunion, de manifestation...) est assurée.


Sineag Buiseid, Première Consule
Il existe encore un Parlement, mais tout ce qu’il décide peut-être révoqué par la Première Consule. D’ailleurs, celle-ci a le plein pouvoir, et peut prendre n’importe quelle décision. L’Assemblée des Idées, quant à elle, est une autre institution : elle est composée de ce qu’on appelle les « Elus », ou « Penseurs », désignés par des tirages au sort entre différentes parties de la population et en fonction de leur milieu social, de leur ethnie et de leur métier pour créer une mosaïque idéologique des plus diverses.

L’Etat n’est pas totalitaire, mais il reste une dictature – très tolérante, certes, mais aussi très autoritaire. Quand l’Etat dit quelque chose, il faut le faire, sinon les répercussions peuvent être graves.

Religion

• Le Druidisme, ou Paganisme celte : Religion polythéiste, le Druidisme est axé sur la Nature et sur le rapport que l’Homme a avec. C’est la religion la plus antique sur le sol damann. Ses croyants représentent environ un dixième de la population.


• Le Damanisme, ou Druidisme réformé : Religion elle aussi polythéiste, le Damanisme est une branche du Druidisme qui a réformé la plupart de ses croyances. Les Damanistes sont nés avec le désir d’une réogranisation du système druidique par Artur Leoideach, qui devint alors le premier Archidruide damaniste et en mena les croyants. Les Damanistes sont, comme leurs prédécesseurs druidistes, axées vers la Nature et son rapport avec l’Homme, mais aussi vers un désir de Révolution constante pour maintenir la Liberté et l’Egalité entre tous les Hommes. Depuis la mort d’Artur Leoideach, le Damanisme est lui-même divisé en deux branches : les Damanistes orthodoxes, qui reconnaissent le Cercle des Druides comme meneur des croyants, et les Damanistes « Longs-Bras », qui obéissent à l’Archidruide auto-proclamé Eleusium Calerus, un habitant du Grand Kah. Les Damanistes représentent près de la moitié des Damann.


• Le Catholicisme romain, quant à lui, est aussi assez présent en Damanie et ses croyants représentent un tier de la population.

Factions

La Damanie est un immense foyer de diversité idéologique, et cela a ses avantages comme ses inconvénients. De nombreuses factions damann existent, certaines sont armées et parcourent le monde, d’autres sont des organisations internes et tente de se faire une place politique, d’autres encore ne sont qu’une partie de la population désorganisée mais qui partage une même conviction. Face à leur nombre, les factions peuvent facilement être classées – mais il serait difficile de toutes les énoncer. En voici les principales :

Communistes et socialistes

• Les Buiseidistes, faction actuellement au pouvoir et menée par Sineag Buiseid, luttent pour instaurer un état juste pour tous les Damann grâce à une forme de communisme (voir ci-dessus), et sont de fervents nationalistes qui lutteront avant tout pour la Damanie. Ils représentent aujourd’hui une majorité de la population.


• Les Fédéralistes veulent un état fédéral décentralisé, où chaque région est plus ou moins autonome. Les gouvernements régionaux seraient démocratiques et communistes, le collectivisme serait au centre du système économique fédéraliste. Les Fédéralistes sont aujourd’hui très peu nombreux en raison de la montée du nationalisme damann.



• Les Pluralistes de Niall Pheadair souhaitent un état entièrement pluraliste qui s’adapterait en fonction des évènements. Ils veulent un régime dont le changement constant serait codifié, comme le système économique. Les partisans de l’Union pluraliste, parti de Pheadair, sont peu nombreux, mais comptent parmi les personnages les plus influents de la Damanie. Ils s’entendent d’ailleurs plutôt bien avec le régime mis en place, et on raconte même que Sineag Buiseid et Niall Pheadair sont des amis proches.

Les libéraux

• Les Républicains, ou Deoiristes, sont les personnes qui adhèrent à la vision du défunt Anduin Deoir, ancien Consul. Très patriotes, les Républicains ne se revendiquent cependant pas nationalistes et sont généralement de grands admirateurs de la Coalition démocrate, et particulièrement du Grand Kah, qu’Anduin Deoir aurait, dit-on, beaucoup admiré. Les Républicains sont libéraux mais très modérés, et soutiennent avant tout la démocratie. Auparavant très nombreux, leur nombre ne cesse cependant de décliner.



• Les Forces Libres Damann sont un ensemble de mouvements libéraux qui militent contre le gouvernement de Sineag Buiseid. Leurs troupes sont actuellement à l’étranger, en train de se préparer à un retour armé en Damanie, commandé par Niall Pheadarsan. Ce dernier est un fervent nationaliste, mais au sein des FLD, tout le monde n’est pas toujours nationaliste. Certains, d’ailleurs, n’en font parti que pour le profit. Les partisans des FLD encore en Damanie sont assez nombreuses, et très présents dans la presse.

Les anti-démocrates

• Les Théocrates, bien que diminuant de plus en plus en nombre depuis la défaite du Front Uni lors de la guerre civile, sont toujours présents en Damanie. Ils veulent un état théocratique dirigé soit par le Cercle des Druides damaniste, soit par l’Archidruide damaniste. La majorité des théocrates adhèrent cependant aux Longs Bras.



• La Compagnie des Longs-Bras est une armée damaniste localisée au Grand Kah et dirigée par l’Archidruide auto-proclamé Eleusium Calerus. Elle rejette l’autorité du Cercle des Druides damaniste, et compte un jour s’emparer du pouvoir en Damanie. Pour l’instant, elle n’est présente qu’au Grand Kah sou la forme de la Coalition Damaniste Kah-tanaise (CDK), un état non-reconnu.



• Les Impériaux, menés par Silis Artainn, sont un mouvement ultra-catholique et fasciste qui veut une monarchie absolue de droit divin en Damanie, afin de former l’Empire damann. Ils sont de plus en plus présents parmi les Damann.



• La Garde Noire est une milice paramilitaire dispersée en Eurysie qui compte installer de force les idées des Impériaux en Damanie. Elle est responsable du massacre de Baidhenor, où elle a décimé tout un quartier pour démontrer ce qu’il arrivait à ceux qui n’adhéraient pas à l’Empire.



• Les Royalistes sont les partisans de la restauration de petits royaumes comme avant la Révolution. Ils sont peu nombreux, mais leur nombre est stable, et ils persistent.

Les anarchistes

• Inspirés par des pirates pharois, il existe quelques mouvements anarchistes en Damanie, et ceux-ci avaient même le contrôle de petites régions lors de la guerre civile. Cependant, bien que présents, les anarchistes ne sont ni actifs, ni importants en nombre. L’anarchisme, face à la montée du nationalisme, a peu d’avenir.

La Ligue Pourpre

• La Ligue Pourpre est une organisation qui se veut secrète et qui lutte pour ce qu’elle appelle la « Nation-Monde ». Ce serait un Etat qui engloberait le monde entier, mais avec des gouvernements adaptés pour chaque région en son sein. Cet Etat serait avant tout pluraliste et tolérant des idées. Certains grands personnages de la Damanie font partie de la Ligue Pourpre, comme Niall Pheadair, le dirigeant de l’Union Pluraliste.

Langues et cultures

Les Damann ont une culture traditionnelle celte très présente dans leur vie de tous les jours : alcools damann, bijoux noués en argent, broches celtes, cornemuses, présence permanente du vert et du marron… Les Damann sont cependant très ouverts au monde, et les cultures Kah-tanaises et Francisquiennes les inspirent beaucoup.

Presque tous les Damann parlent Damann, une langue celtique (équivalente au gaélique écossais). Cependant, ce n’est pas la langue usuelle de tous : l’Alpainnais, le Phinn et le Coadig sont des langues celtiques très proches du Damann mais ont pourtant beaucoup de particularités.

L’enseignement du Francisquien est très présent dans les écoles, et au moins la moitié des Damann savent parler couramment le Francisquien.

Personnages damann importants

• Sineag Buiseid, Première Consule de la République socialiste de Damanie, est à l’origine du Communisme buiseidiste. Elle est très dure, fière, quelques fois arrogante, et est portée par ses convictions.


• Niall Pheadair, leader du parti « l’Union Pluraliste », est un membre de la Ligue Pourpre et ne s’en cache pas vraiment. Il en serait peut-être à l’origine, mais cela reste une rumeur. Pheadair est tolérant, ouvert d’esprit, et est un maître de l’intrigue qui n’a pas de mal à assassiner un opposant ou à soumettre un politique.


• Anduin Deoir était le fondateur de la République, qui était autrefois la République révolutionnaire des Damann. Leader du parti « Les Républicains », c’était un fervent patriote et un grand défenseur de la tolérance des idées et de la démocratie. Il est cependant décédé, laissant derrière lui un parti républicain en déclin mais une admiration pour lui en constante augmentation.


• Silis Artainn est le leader des Impériaux, qu’ils fassent parti du mouvement non-armé « Lutte Impériale » ou de la milice paramilitaire nommée la « Garde Noire ». Il lutte pour un empire fasciste avec lui-même comme empereur à sa tête.


• Eleusium Calerus est le leader de la Compagnie des Longs-Bras et de la CDK (Coalition damaniste kah-tanaise). Il s’est auto-proclamé Archidruide et mène plusieurs opérations en Paltoterra, avec l’éternel désir de rallier le monde au damanisme sous son commandement.


• Myshelov Kliment Dmitrievich, appelé "Chev" en Damanie, est un idéologue communiste eurysien auparavant très proche de Sineag Buiseid, et qui établit plusieurs réseaux entre hommes et femmes politiques et philosophes en Eurysie.


• Niall Peadarsan (à ne pas confondre avec Niall Pheadair) est le dernier dirigeant des Forces Libres Damann. C'est un fervent nationaliste.

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