OrganisationLe Commissariat à la Paix n'est pas actuellement sous la supervision privilégiée d'un membre seul du Comité de Volonté Publique. Les citoyens du Comité Estimable gèrent ensemble les affaires du Commissariat à la Paix, ce qui assure paradoxalement une plus grande liberté à ce dernier qu'à de nombreuses autres administration. Sur le plan civil, le Commissariat est géré par des
Commissaires à la Paix. Ceux-là assurent la liaison du Commissariat avec les autres entités de la Convention générale (parlement général, commissariats divers, Comités de Volonté Publique, de Justice), ainsi qu'avec les différents échelons communaux, le bon financement des forces armées, la coordination des arsenaux avec les commissions de planification démocratique de l'économie, les campagnes de recrutement, de communication. En bref l'ensemble des tâches auxiliaires et administratives n'ayant pas directement trait à la stratégie tactique et militaire de l'Union. Pour ce point, le pouvoir est délégué non-pas à un unique chef d'État-Major mais à un
Directoire. Les membres du Directoire sont des
Directeurs nommés parmi les officiers Kah-tanais lors d'élections internes validées par la Convention générale (soit par le Parlement Général, soit par le Comité de Salut Public, soit par Assemblée des communes selon les rapports de puissance du moment).
Les directeurs sont pour le moment au nombre de quatre. Le nombre de directeur ne peut évoluer qu'à leur demande, et sur accord de la Convention.
Les directeurs sont en contact direct avec :
- Les état-majors des trois armées (Garde, Marine et Air), qu'ils dirigent,
- Les état-majors communaux de la Protection civile (Police militarisée),
- Le Commissariat suppléant à la Sûreté (Renseignements),
- Le Commissariat aux affaires des exclaves (aussi bien les communes non-métropolitaines du Kah que les milices kah-tanaises ne se situant pas sur une commune membre de l'Union, tel qu'à Kotios),
- Le Protecteur de la Révolution (dirigeant de l’Égide. Actuellement il n'a pas été nommé et est donc remplacé par un commissaire inquisiteur).
Du reste, chaque échelon communal peut dépêcher un Représentant en Mission chargé de s'assurer que la Loi communale soit bien respectée sur son sol par les forces armées en présence. Les Représentants sont du personnel non-combattant et dénué du moindre pouvoir si ce n'est celui d'observer et de tenir au courant leur commune. En pratique ils servent d'officiers de liaison politique. Cependant le Parlement Général peut nommer ses propres Représentants qui, eux, peuvent être dotés de pouvoirs plénipotentiaires (comme chaque citoyen peut l'être par le parlement), cela se fait dans de rare cas, lorsque la loyauté d'un officier est remise en question ou qu'une la Convention désire un contrôle plus accru de la situation sans pour autant rappeler les officiers sur place.
Garde Communale du Grand KahFaisant office d'Armée de terre à l'Union, la Garde est une armée de métier dont les effectifs sont théoriquement formés, organisés et équipés par les communes supérieures selon les recommandations des Directeurs et avec des fonds propres pouvant être complétés par une aide confédérale via les commissions à la planification économique. Chaque groupe armé de la Garde porte ainsi le nom de sa commune d'Origine, ses couleurs, et est formé à des techniques de défense territoriale propre à sa région d'implantation. C'est cependant une armée confédérale ne répondant pas aux Communes mais bien à l'analyse totale des Directeurs, dont la mission est d'avoir une vue d'ensemble. C'est une armée qui se veut réactive et dotée de deux administrations parallèles. L'une, propre à chaque garde et régissant son fonctionnement propre en opérationnel, l'autre, très hiérarchisée et propre au commissariat assurant une unité tactique et stratégique avec les autres corps de la Garde. Du reste, plusieurs petits groupes d'élite répondant directement à leurs communes propres ou aux Directeurs sont peu à peu apparus, tel que le corps des Sœurs de Lame, celui des Appelés Volontaires Extérieurs, ou encore les Guerriers Jaguars, lointaine réminiscence autochtone.
Officiers généraux :- Général d'armée
- Général de corps d'armée
- Général de division
- Général de brigade
Officiers supérieurs :- Colonel
- Lieutenant-colonel
- Commandant
Officiers subalternes :- Capitaine
- Lieutenant-maître
- Lieutenant
Sous-officiers :- Major
- Adjudant-maître
- Adjudant
- Sergent-maître
- Sergent
Militaires du rang, dits "Gardes" : - Caporal supérieur
- Caporal
- Garde confirmé
- Garde initié
Marine Militaire Communale du Grand KahLa MMC est une force assez réduite. Surnommée ironiquement "L’Impériale", elle fut pendant très longtemps le corps le plus organisé de l'armée Kah-tanaise, véritable avant-garde entrainée dans le but spécifique d'envahir des territoires lointains, doté d'importants effectifs de "fusiliers" allant jusqu'à dépasser en nombre celui des Gardes. L'Histoire de la MMC est compliquée, et si plusieurs de ses équipages s'illustrèrent en sabordant leurs navires ou fuyant le Grand Kah lors de restaurations impériales, ses officiers souffrent d'une longue histoire de césarisme et d'importants penchants réactionnaires qui amenèrent, au final, à une purge pure et simple de ses effectifs après la dernière révolution. La MMC est une force assez faible, se recomposant lentement mais sûrement autour de missions simples : lutte contre la piraterie, protection d'appareils civils, reconnaissance etc. Elle est considérée comme une force quasi-auxiliaire, jouissant malgré tout d'un fort soutien du Commissariat aux affaires des exclaves, qui a grand besoin de sa protection et qui lui a attribué de nombreux ports fortifiés loin du sol de métropolitain l'Union.
Officiers généraux :- Amiral
- Vice-amiral d'escadre
- Vice-amiral
- Contre-amiral
Officiers supérieurs :- Capitaine de vaisseau
- Capitaine de frégate
- Capitaine de corvette
Officiers subalternes :- Lieutenant de vaisseau
- Enseigne-major
- Enseigne
Sous-officiers :- Major
- Maître-major
- Premier maître
- Maître
- Second maître
Militaires du rang, dits "Fusiliers" : - Quartier-maître supérieur
- Quartier-maître
- Matelot
- Mousse
Armée de l'air du Grand KahL'Armée de l'Air du Grand Kah est un corps d'élite en pleine expansion. Qui contrôle les cieux, disait son fondateur, contrôle tout le reste. Elle s'est initialement développée en parfaite indépendance de l'armée Kah-tanaise, qui avait ses propres services aériens rattaché à ceux de la garde au début du siècle précédent. C'est un groupe d'étudiants ingénieurs excentriques, regroupés en ordre paramilitaire mystique, qui finit par donner naissance à l'armée de l'air sous sa forme actuelle. C'est donc une force armée dotée de sa propre culture, de ses propres termes, et qui généra quelques difficultés lors de son inclusion officielle aux forces armées du Grand Kah. Si les officiers de la Garde en voulurent longtemps aux « chevaliers aériens » d'avoir purement et simplement remplacé les sections aériennes sous leur commandement, le différent est depuis réglé. On considère les aviateurs comme de parfaits gentlemen, cultivés, courageux et essentiels à la protection du Kah, ce pourquoi on leur passe gentiment l'usage de termes réactionnaires tels que « Sir » ou « Chevalier ». Lors des révolutions modernes, les chevaliers se sont toujours montrés farouchement démocrates.
Officiers généraux :- Général d'armée
- Général de corps d'armée
- Général de division
- Général de brigade
Officiers supérieurs :- Colonel
- Lieutenant-colonel
- Commandant
Officiers subalternes :- Capitaine
- Lieutenant-sir
- Lieutenant
Sous-officiers :- Major
- Adjudant-sir
- Adjudant
- Sergent-sir
- Sergent
Militaires du rang, dits "Chevaliers" : - Caporal-sir
- Caporal
- Chevalier confirmé
- Chevalier initié
Traditionnellement les militaires d'un ordre (Garde/Fusilier/Chevalier, sous-officier, officier, officier supérieur, officier généraux) élisent leurs supérieurs. Le dernier grade d'un ordre n'est accessible qu'avec l'approbation de l'ordre supérieur. Traditionnellement la hiérarchie militaire peut encourager l'élection d'individus notables ou demander la rétrogradation de gardes/chevaliers/marins pour des raisons administratives, punitives ou autre. La démocratie interne provoque une certaine mobilité au sein des forces armées et un respect moins inné des supérieurs, en accord avec la relative absence de hiérarchie propre à la société kah-tanaise, où l'on respecte plus les compétences et les victoires passées que l'ascendance ou le grade.