13/05/2013
17:59:33
Index du forum Continents Eurysie Novigrad

Encyclopaedia Universalis de Novigrad

Voir fiche pays Voir sur la carte
875
RFN a écrit :
Encyclopaedia Universalis de Novigrad

Livre officiel de la Bibliothèque fédérale.

L’encyclopédie universelle de la nation novigradienne est agrée par le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur. Il permet aux étrangers et aux étudiants d’en apprendre plus sur la situation géographique, sociodémographique et historique du pays et ainsi de pouvoir mieux appréhender la culture locale.


SOMMAIRE

Chapitre I – Géographie de la RFN.

A) Généralités.
B) Novigrad C.F – Capitale Fédérale.
C) La province fédérale de Novir et sa capitale administrative Hvari.
D) La province fédérale de Sova et sa capitale administrative Sovinor.
E) La province fédérale de l’Ourak et sa capitale administrative Ouressa.
F) La province fédérale d’Elassa et sa capitale administrative Helladēs.
G) Gastronomie et étymologie.

Chapitre II – Histoire de la RFN. (Prochainement)

A) Néolithique et âge du bronze/fer.
B) L’Antiquité.
C) Moyen-âge.
D) Epoque moderne.
E) Epoque contemporaine.
989
RFN a écrit :
CHAPITRE I – GEOGRAPHIE DE LA RFN

A) Généralités :

Nom officiel : République Fédérale de Novigrad
Nom courant : Novigrad ou R.F.N
Gentilé : Novigradien(ne)
Type de culture : Greco-Slave
Devise officielle : От съюза нашата чест се възражда - (De l’Union, notre honneur renait.)
Monnaie nationale : Florin Novi (ƒN)

Drapeau :
logo.nov

Hymne officiel :
"L'Odysée"

Démographie :

  • D’après le dernier recensement fédéral de juillet 2005, il y a 41 034 370 habitants au sein de la République Fédérale de Novigrad.
  • 67.24% de la population vie dans les grandes agglomérations urbaines tandis que 32,76% de la population vie dans les zones rurales.
  • La répartition socio-ethnique est de 51% Novis, 24% Salvins, 16% Ourouls, 9% Kopts.
  • D’après les derniers sondages, la population religieuse est répartie de la manière suivante : 38% d’orthodoxes, 35% d’athéisme et agnosticisme, 15% de catholiques, 8% de réformés, 3% de juifs, 1% de paganisme.
  • La moyenne d’âge nationale est de 36,5 ans.

Superficie : 409 368 km²
Plus long fleuve : Fleuve Bayrön (2 121 km)
Continent : Eurysie de l’Est
Carte officielle : (Voir carte détaillée plus bas)

map.gouv
2565
RFN a écrit :
B) Novigrad C.F – Capitale Fédérale :

Photos de Novigrad C.F

  • En haut à Gauche : Le Palais Sofia, siège du gouvernement fédéral.
  • En haut à Droite : Cathédrale Sainte-Catherine, siège de l’orthodoxie à Novigrad.
  • En bas à Gauche : Le Haut-Sénat, siège législatif du pays situé au bord du fleuve Bayrön.
  • En bas à Droite : La place de la Libération au cœur de la ville.

Photos de Novigrad C.F

  • En haut à Gauche : Le pont Alexandrov V et le fleuve Bayrön.
  • En haut à Droite : Le Vieux-Port de Novigrad.
  • En bas à Gauche : Le centre des affaires de Novigrad.
  • En bas à Droite : Exemple typique de rues.



Nombre d’habitants : 12.511.112 (Recensement Juillet 2005)
Superficie : 3.212 km²
Densité : 3.895 hab./km²
Gentilé : Novin(e)
Maire : Gregor Karácnovsy, 46 ans.

Novigrad est une mégapole urbaine qui s’étend de part et d’autre de l’embouchure du fleuve Bayrön qui se jette dans la mer Leucitanéenne. C’est aussi une ville portuaire d’envergure à la densité élevée qui trouve une place centrale dans la culture et l’histoire novigradienne. Capitale fédérale du pays, elle est le centre administratif fédéral mais aussi le poumon économique de la nation. Elle se divise en plusieurs districts :

- 1er District (Centre-Est) : C’est le centre-ville historique au cœur de la ville. Il accueille les institutions fédérales mais aussi le Haut-Sénat. Situé sur la rive droite du fleuve Bayrön, il s’articule autour de la place de l’Indépendance en son centre et se démarque par son architecture baroque ainsi que par les nombreux trésors du patrimoine qui le ponctuent au fil des rues.

- 2ème District (Sud) : Situé sur le front de mer, c’est le district portuaire de la ville. Il se décompose en une zone touristique du côté du port historique puis d’une zone industrielle près du port commercial. Il s’étend jusqu’à l’extrémité de la ville où se situent généralement les plages accessibles à la population.

- 3ème District (Centre-Ouest) : C’est le centre des affaires de la ville, il est facilement reconnaissable à ses tours et autres gratte-ciels qui appartiennent aux principales entreprises nationales. C’est un secteur assez peu résidentiel accueillant principalement des bureaux et des boutiques.

- 4ème District (Nord-Est) : Zone résidentielle pour les revenus élevés, elle se situe sur une coline qui surplombe le 1er District. C’est une zone boisée avec un grand parc et un château historique. Le district abrite parmi les plus belles maisons de la ville et se fait surnommer par les habitants « les beaux-quartiers ».

- 5ème District (Nord-Ouest) : Zone résidentielle pour les revenus moyens et modestes, elle est le témoignage du passé communiste de la ville avec une architecture caractéristique centrée sur la forte densité locale.

- 6ème District (Nord Excentré) : C’est un endroit principalement industriel accueillant des hangars, quelques bureaux, des usines, des supermarchés et même une base militaire. Le district se démarque aussi par la présence de quelques « ghettos ».

1698
RFN a écrit :
C) La province fédérale de Novir et sa capitale administrative Hvari :

Photos de Novir

  • En haut à Gauche : La célèbre Baie des Novins, un lieu touristique.
  • En haut à Droite : Front de mer typique.
  • En bas à Gauche : Une vieille église orthodoxe flanquée sur une colline au dessus du fleuve Bayrön.
  • En bas à Droite : Un vieux château fort flanqué sur un piton rocheux au dessus du fleuve Bayrön.

Photos de Hvari

  • En haut à Gauche : L'Eglise Saint-Kristos au cœur de Hvari près des institutions administratives.
  • En haut à Droite : Le port de Hvari.
  • En bas à Gauche : Exemple typique de la flore entourant la ville.
  • En bas à Droite : Un complexe hôtelier de luxe.



Nombre d’habitants : 20.927.528 (Recensement Juillet 2005)
Superficie : 171 557 km²
Gentilé : Novirien(ne)
Gouverneur fédéral : Stanislav Yordanov Dobrev , 45 ans.

Terre ancestrale des Novis et cœur mythique du territoire Novigradien au fil des siècles, la province fédérale de Novir est la plus étendue ainsi que la plus peuplée du pays. Siège économique de la nation, c’est une province fortement urbanisée qui s’étend de part et d’autre du fleuve Bayrön qui coupe le pays en deux. C’est un territoire au climat subtropical de type Leucitanéen aux terres fertiles et à la végétation généreuse, partiellement vallonée, elle est le parfait compromis entre collines et régions côtières.

Hvari est la capitale administrative de la province fédérale, c’est la seconde ville de la province (1.250.597 habitants) après bien évidemment Novigrad C.F qui est un cas à part puisqu’elle dépend directement du gouvernement fédéral et du Maire de la ville. Hvari est une grande ville à taille humaine du moins si on la compare à la capitale fédérale, la ville est célèbre pour être un lieu prisé de la jetset et des jeunes novigradiens. En témoigne ses nombreuses boites de nuits, complexes hôteliers et restaurants près du port, c’est finalement une ville au double visage, très sérieuse dans les terres et très festive sur la côte.

1699
RFN a écrit :
D) La province fédérale de Sova et sa capitale administrative Sovinor :

Photos de Sova

  • En haut à Gauche : Un domaine viticole typique.
  • En haut à Droite : Un village de pêcheurs célèbre.
  • En bas à Gauche : La chaine de montagnes dite "Olympus" qui sépare Sova de l'Ourak.
  • En bas à Droite : Le Lac de Valinor, un lieu touristique.

Photos de Sovinor

  • En haut à Gauche : Sovinor vue du ciel.
  • En haut à Droite : L'Eglise Sainte-Konstantine au cœur de Sovinor.
  • En bas à Gauche : Exemple typique d'une rue de la ville.
  • En bas à Droite : Le centre historique vu du ciel.



Nombre d’habitants : 9.848.248 (Recensement Juillet 2005)
Superficie : 106 221 km²
Gentilé : Sovin(ne)
Gouverneur fédéral : Milenko Jović, 47 ans.

Foyer culturel des Salvins, la province fédérale de Sova est l’une des plus anciennes à s’être rattachée au pouvoir de Novigrad. Seconde province en termes de superficie et d’habitants, elle joue un rôle important dans le secteur industriel et maritime du pays. C’est un territoire au climat subtropical de type Leucitanéen au terrain propice pour l’élevage, la culture de la vigne et des vergers. Ponctuée de plaines et de collines donnant sur un front de mer particulièrement agréable, Sova est toutefois une province relativement rurale à l’intérieure des terres. C’est aussi le principal foyer catholique du pays.

Sovinor est la capitale administrative de la province fédérale, c’est la seconde ville du pays (6.704.695 habitants) et la principale communauté urbaine de la région. Sovinor est une ville populaire, plus occidentalisée que le reste du pays, elle est le résultat d’un mélange des influences entre l’Ouest et l’Est. Concentrée autour du front de mer, la ville dispose d’un port d’envergure et même de l’une des principales bases navales fédérales. La ville profite d’un centre-ville historique dont le patrimoine remonte à l’antiquité, celui-ci démontre l’importance de la région pour le pouvoir Novigradien dès une époque avancée.

2169
RFN a écrit :
E) La province fédérale de l’Ourak et sa capitale administrative Ouressa :

Photos de l'Ourak

  • En haut à Gauche : Le passage de fleuve Bayrön au cœur de l'Ourak.
  • En haut à Droite : Une région montagneuse typique.
  • En bas à Gauche : Une vallée typique.
  • En bas à Droite : Ce château fut construit sur le fleuve par Vlad le Conquérant.

Photos de Ouressa

  • En haut à Gauche : La ville d'Ouressa vue du ciel.
  • En haut à Droite : Le volcan "Khronos" qui domine la ville.
  • En bas à Gauche : La Mairie d'Ouressa ainsi qu'une statut de Vlad, fondateur de la ville.
  • En bas à Droite : Le centre historique de la ville.



Nombre d’habitants : 6.565.500 (Recensement Juillet 2005)
Superficie : 79 762 km²
Gentilé : Ourakien(ne)
Gouverneur fédéral : Artur Bohdanovych Tymchenko , 53 ans.

Le mythe veut que les varègues de Vlad se seraient arrêtés tout d’abord dans cette région avant de finalement se diriger vers la ville qu’ils nommeront plus tard Novigrad. Les Ourouls seraient donc les descendants de ces varègues qui se seraient mariés avec des femmes locales. La province fédérale de l’Ourak est au cœur de nombreuses légendes dans la culture Novigradienne et c’est aussi le principal foyer des révoltes qui menèrent à de nombreuses guerres civiles, c’est pourquoi elle cristallise souvent les tensions. Pourtant c’est une province principalement rurale et montagneuse qui s’étend parfois sur des zones totalement inhabitées. C’est la troisième province du pays en termes de superficie et d’habitants, elle est dotée d’un climat continental plus frais qu’au Sud. L’économie tourne surtout autour de l’exploitation des ressources locales notamment minières, forestières mais aussi des napes phréatiques ainsi que de sa célèbre mine de diamant.

Ouressa est la capitale administrative de la province fédérale, c’est la troisième ville du pays (4.323.028 habitants) et la seule grande ville de l’Ourak. Elle est située au cœur d’une vallée près d’un volcan endormi qui se réveille parfois pour un court moment. Ouressa se distingue par son architecture principalement communiste hormis un petit centre-historique dont les influences russophones sont claires. La ville abrite aussi une importante base militaire ainsi que de nombreuses industries liées à l’exploitation des ressources, elle dispose donc d’un important quartier ouvrier. C’est d’ailleurs la seconde ville en termes de criminalité après la capitale fédérale, le tempérament un peu rustre de ces habitants amenant souvent des débordements.


2232
RFN a écrit :
F) La province fédérale d’Elassa et sa capitale administrative Helladēs :

Photos d'Elassa

  • En haut à Gauche : Une célèbre plage au Sud.
  • En haut à Droite : Un village côtier typique.
  • En bas à Gauche : L'intérieur des terres est relativement plat.
  • En bas à Droite : La vallée du Prince et ses pitons rocheux où ont été construits six monastères sur leurs sommets.

Photos de Helladēs

  • En haut à Gauche : Vue sur Helladēs depuis une colline.
  • En haut à Droite : Vue sur le temple antique qui domine la ville.
  • En bas à Gauche : Un quartier typique d'Helladēs.
  • En bas à Droite : Le Campus de l'Université Fédérale Elassienne.



Nombre d’habitants : 3.693.093 (Recensement Juillet 2005)
Superficie : 51 827 km²
Gentilé : Elassien(ne)
Gouverneur fédéral : Vassilis Rossos, 60 ans.

Principale témoignage de l’hellénisation du continent, la province fédérale d’Elassa est une vieille région habitée par les Kopts, une ethnie judéo-grecque très pieuse. C’est la plus petite province ainsi que la moins peuplée du pays, néanmoins c’est l’une des plus belles régions de Novigrad. Profitant d’un climat aride de type Leucitanéen, c’est la province la plus ensoleillée du pays et donc la principale productrice d’huile d’olive. L’économie locale tourne principalement autour de la culture et de l’enseignement, Elassa est particulièrement réputée pour son raffinement, elle est donc prisée par les classes intellectuelles et la bourgeoisie, cela permet le maintien d’un revenu moyen élevé dans la région. Elle accueille la plus grande université du pays ainsi que l’académie des arts et des sciences ainsi que quelques startups spécialisées en innovations technologiques. C’est une région vallonnée et sèche avec sur la côte des petits villages traditionnels et des ruines antiques qui attirent de nombreux touristes.

Helladēs est la capitale administrative de la province, située au cœur de celle-ci, c’est la principale ville d’Elassa. C’est aussi la quatrième ville du pays (2.801.963 habitants) et l’une des plus anciennes du pays. Helladēs est reconnaissable par son architecture particulièrement hellénique et l’utilisation massive de peinture blanche sur les maisons afin de contrer la chaleur. La ville dispose d’un quartier raffiné comprenant des musées, un opéra, un théâtre et plusieurs restaurants gastronomiques. Elle est située à seulement 20km du principal campus du pays et elle est donc particulièrement fréquentée par les étudiants. Le Temple d’une divinité antique domine la ville, celui-ci est la principale attraction touristique locale.


25


Carte officielle de Novigrad
6340
RFN a écrit :
G) Gastronomie et étymologie :

Gastronomie : les spécialités les plus populaires.

Gastronomie Novigradienne

  • En haut à Gauche : Le yaourt novirien est un yaourt brassé onctueux et crémeux auquel on va rajouter du concombre et de la ciboulette. Il est extrêmement populaire dans le pays et il peut être consommé de nombreuses façons. Il est par exemple courant de le transformer en dessert en remplaçant la ciboulette par de la menthe et en y rajoutant du citron ainsi qu’un peu de sucre. On considère que c’est le plat le plus ancien du territoire, les dernières recherches ont prouvé qu’il était déjà consommé par les tribus dès l’âge du bronze.

  • En haut à Droite : Le sorma est un plat très populaire notamment pendant les fêtes et lors des rassemblements familiaux. C’est une feuille de vigne farcie à la viande, au riz et aux légumes sur laquelle on rajoute de l’huile d’olive. Il existe une alternative à la feuille de vigne souvent trop chère pour les foyers pauvres, on peut en effet la remplacer par une feuille de chou. Le sorma est une spécialité typique de la région et donc très consommée.

  • En bas à Gauche : Le poisson est parmi les plats principaux de la nation, il se consomme de différentes façons et on peut trouver une variété étonnante de poissons que cela soit d’eau douce ou d’eau salée sur le territoire novigradien. Le poisson grillé à la flamme reste néanmoins la manière de consommation la plus populaire.

  • En bas à Droite : Le rizotto de Sovinor est plat phare de la gastronomie locale, il est originaire de la province de Sova mais il se consomme aujourd’hui dans tous les restaurants raffinés du pays. Le rizotto est tout d’abord cuit avec du calamar et du vin blanc, on rajoute ensuite l’encre de seiche à la fin de la cuisson afin de conserver un goût subtil. D’après la légende ce plat remonterait directement du moyen-âge et notamment des notables de la ville de Sovinor qui se seraient mis à consommer ce plat lors des célébrations afin de se différencier du bas-peuple.

Gastronomie Novigradienne

  • En haut à Gauche : Le grëk est un le roi de la street-food, c’est un véritable monument pour la jeunesse locale. C’est un sandwich qu’on consomme d’une façon bien précise, on met de la viande grillée d’agneau ou de mouton dans un pain pitta cuit à la pierre, on ajoute à l’intérieur de celui-ci du yaourt novirien à l’ail. Ensuite c’est le tour aux légumes, des oignons, du concombre, des tomates, un peu de salade et même des radis et bien évidemment du fromage de brebis pour la touche finale. Cela donne le plat le plus consommé dans toutes les rues du pays.

  • En haut à Droite : La salade elassienne est particulièrement consommée en été, c’est un plat léger qui se prépare de manières très variées en fonction des légumes disponibles. Sa préparation est très simple, il suffit de mettre des oignons, de l’ail, des tomates, du concombre, des olives et du maïs avec du fromage de brebis. Il existe des versions alternatives avec du poivron et de la salade. Enfin on rajoute des herbes aromatiques et de l’huile d’olive sur la préparation.

  • En bas à Gauche : Le bavkli est probablement le dessert national, il est si populaire qu’on retrouve des pâtisseries spécialisées un peu de partout dans le pays. C’est un dessert fait de plusieurs couches d’une fine pâte feuilletée fourrée à la pistache et aux fruits secs sur laquelle on rajoute du sirop de miel. C’est un plat traditionnel qui remonte à l’antiquité tardive, il est donc très présent dans la culture novigradienne.

  • En bas à Droite : Le plateau de charcuterie et de fromage est un classique de la gastronomie novigradienne, en effet, la charcuterie est très consommée dans le pays et celui-ci propose différents types de fromages notamment de brebis et de chèvres mais il en existe quelques-uns au lait de vache dans les régions septentrionales. Traditionnellement le plat se consomme avec du pain qu’on trempe dans de l’huile d’olive.

Boissons Novigradienne

  • En haut à Gauche : Le pastàga est la boisson alcoolisée la plus populaire du pays, les novigradiens vouent un véritable culte à cette boisson que l’on retrouve dans tous les bars et restaurants. C’est une liqueur d’anis et de réglisse qui peut atteindre une teneur en alcool allant jusqu’à 51%. La liqueur se mélange avec de l’eau et des glaçons, c’est une boisson rafraichissante et facile à boire.

  • En haut à Droite : Le vin est bien évidemment très présent dans la culture novigradienne. Le climat local étant particulièrement propice à la culture de la vigne, on consomme énormément de vin. Quasiment toutes les provinces produisent du vin mais c’est les domaines viticoles de Sova qui sont les plus réputés.

  • En bas à Gauche : Le kàyttos est un soda local très populaire notamment chez les jeunes. C’est une limonade très sucrée mélangée avec du jus d’orange ou de raisin. On le consomme un peu de partout et il se mélange très bien avec la vodka.

  • En bas à Droite : Le citrös est l’autre liqueur phare des spécialités novigradienne. C’est une liqueur très sucrée au citron et légèrement anisée, elle peut atteindre une teneur en alcool de 40%. On la consomme sous forme de digestif ou de cocktail en ajoutant de l’eau gazeuse et des tranches de citron vert.


Bien évidemment il serait injuste de limiter la gastronomie à seulement quelques plats. La nourriture est au cœur de la culture novigradienne, la pluralité des ethnies et les influences autant occidentales que nordique ou afaréenne permettent à la gastronomie de disposer de très nombreuses spécialités. On consomme aussi énormément de fruits du fait d’une grosse production locale. Il manque particulièrement deux candidats à notre liste des plats les plus populaires : tout d’abord l’huile d’olive, en effet, Novigrad est un très gros producteur d’huile d’olive et ceci depuis l’antiquité. Celle-ci est utilisée de partout et à toutes les fins même non-alimentaires. Ensuite vient le pain traditionnel pitta, c’est un pain rond et plat relativement moelleux qui se cuit lentement sur une pierre chaude. En définitive, la gastronomie locale vous réservera encore de nombreuses surprises.




Étymologie de « Novigrad »

L’analyse étymologique du nom de Novigrad est particulièrement intéressant afin d’appréhender une approche historique de la nation. Sa signification est toutefois relativement simple mais peut prendre deux sens : « Nouvelle-Ville » ou « Ville des Novis ».

Il faut donc explorer l’histoire locale pour comprendre son appellation. Originellement Novi vient de la tribu du même nom qui proviendrait des régions centrales autour du fleuve bayrön. Ces derniers auraient migré pendant l’antiquité vers l’embouchure du fleuve puis ils auraient alors fondé la ville de Novir (l’actuelle Novigrad). Plus tard au début du moyen-âge lorsque le chef varègue Vlad le Sang-Mêlé serait descendu dans la région pour conquérir Novir, celui-ci aurait décidé de changer le nom de la ville afin d’assoir son règne. Il aurait été particulièrement amusé du double sens que portait l'appellation Novigrad.

Au fil des siècles, l’influence primordiale de la ville aurait poussé le pays à prendre son nom, notamment lors de la création de la Grande-Principauté de Novigrad, il faut d’ailleurs comprendre que même si ce n’est plus tellement le cas avec le fonctionnement fédéral, Novigrad est un pays historiquement très centralisé.


2809
RFN a écrit :
CHAPITRE II – HISTOIRE DE LA RFN

A) Néolithique et âge du bronze/fer :

Ruines d'Aros-la-Vieille.
Ruines du Temple de l'Oracle qui surplombait l'antique cité d'Aros-la-Vieille, la plus ancienne organisation urbaine du continent eurysien.

L’histoire de la région novirienne commence dès le néolithique. Cette histoire débute aux abords du fleuve bayrön en -6700 avant notre ère d’après les dernières estimations des historiens. On ne sait trop comment, plusieurs tribus nomades se seraient alors installées aux abords du fleuve dans le nord de l’actuelle province de Novir. Selon la légende ces tribus descendraient « de la montagne » cela a probablement un rapport avec l’Olympus, cette chaine de montagne entre Sova et l’Ourak qui semble avoir été très tôt vénérée par les tribus de la région. Le terme « descendre » est ici entendu par deux sens, l’hypothèse la plus répandue chez les historiens est que ces tribus soient originaires des contreforts de la chaine montagneuse néanmoins certains chercheurs avancent l’idée qu’en réalité ces peuplades soient issues d’une vague migratoire qui aurait traversée l’Olympus et en aurait conservé un souvenir fort dans sa mythologie. Ces tribus se seraient finalement sédentarisées autour des terres noires et particulièrement fertiles qui longent le fleuve bayrön. Au fil du temps, elles auraient développé l’agriculture et l’élevage tout en profitant de l’apport en eau du fleuve, ce développement précoce aurait permis à celles-ci de mettre en place une culture ainsi qu’une mythologie commune menant finalement à l’établissement de la plus ancienne ville d’Eurysie : Aros-la-Vieille.

À travers l’âge de bronze, la ville s’est considérablement agrandie fédérant les tribus des environs grâce à son urbanisation relativement importante pour l’époque. Cette prospérité soudaine permet alors à la société d’Aros de profiter d’une profonde réorganisation sociale qui débouchera sur une économie palatiale et la naissance d’un panthéon divin qui serait à l’origine de la culture hellénique en témoigne d’ailleurs les célèbres idoles de marbre travaillé à l'obsidienne qui furent trouvées sur le site archéologique de la ville mythique. La ville elle-même aurait subit des transformations importantes tandis que l’exploitation du marbre faisait ses débuts permettant la construction des premiers temples antiques du pays.

Personne ne sait vraiment pourquoi mais alors que la civilisation locale arrivait à l’âge de fer, une grave crise interne secoua la cité et alors environ un quart de sa population se lança dans un exode vers le sud. Ces derniers descendirent le fleuve jusqu’à son embouchure où ils décidèrent finalement de s’établir tout en fédérant les tribus côtières de la région. C’est ainsi que fut fondé la cité de Novir qu’on nomme aujourd’hui Novigrad C.F. On estime que la cité se développa très rapidement, au point même de mettre en colère les dirigeants d’Aros-la-Vieille qui considéraient cette nouvelle ville comme un affront à la cité originelle qu’était Aros. Ce point de tension marque l’entrée dans l’époque antique, une période qui marquera profondément le territoire novigradien.

4226
RFN a écrit :
A) Néolithique et âge du bronze/fer (Part II) :

Le mythe de la fondation de la cité d'Aros.

Reconstitution de l'Aros primitive.

Selon la légende, Krátos, maître des cieux et seigneur des vents, roi des Hellènes qui aimait à se matérialiser en un aigle gigantesque parcourait inlassablement le vaste monde depuis la nuit des temps, il était à la recherche d’un havre de paix et d’abondance pour ses enfants. Au cours de son épopée millénaire, il tomba finalement amoureux d’une région verdoyante et fertile entre mer et montagne, il en était si fou amoureux qu’il décida d’ériger un point de repère pour pouvoir la retrouver et délimiter le futur royaume de ses enfants. Avec l’aide de ses frères et sœurs, les Hellènes, il érigea les monts de l’Olympus, fort de sa réalisation, il guida ensuite ses enfants à travers les montagnes. Ces derniers lui construisirent un palais pour lui et ses divinités apparentées afin qu’il puisse vivre et régner sur sa nouvelle terre. Krátos décida alors de récompenser ses enfants en leur offrant la possibilité de descendre de la montagne et de peupler ensuite cette terre qu’il avait trouvé pour eux. Ses enfants n’étaient autre que le peuple originel, ils vécurent en autarcie pendant des siècles profitant de l’abondance de la terre divine qu’on leur avait offert mais les vieilles habitudes nomades ne les quittaient pas et ils eurent bientôt fait le tour de cet Eden.

Un jour, Minös, le frère cadet de Krátos, qui lui-même divinité de la force physique, du labeur, de l’agriculture et de l’élevage, rencontra deux jeunes hommes d’une tribu de ce peuple. Sous sa forme favorite d’un immense taureau rouge, il se lia d’amitié avec ces mortels. Souhaitant gratifier d’un cadeau ses nouveaux amis, il décida de braver l’interdiction de son frère ainé et il enseigna aux jeunes hommes les principes de l’agriculture et de l’élevage. Ces derniers prirent alors le contrôle de leur tribu et s’installèrent près des terres noires et fertiles qui bordent le fleuve bayrön où ils commencèrent à pratiquer leur nouvel art.

Krátos, furieux de ce qu’il considérait comme un affront de la part de son frère et jaloux du nouvel amour que ses enfants portaient au dieu taureau, prophétisa une malédiction envers cette nouvelle communauté humaine qui se formait sous ses yeux. « Lorsque les enfants des Hellènes retrouveront leur foi envers les cieux, ils détruiront la cité du Taureau au nom du Grand Aigle qui voit tout. »

Aros l’Originelle était née, cette communauté sédentaire qui allait rapidement fédérée toutes les tribus des environs et finalement devenir la glorieuse cité d’Aros la Splendide, la première de toutes les cités. La ville se développa tant qu’elle attira l’attention de la femme et sœur de Minös, la déesse Elëar, maitresse de la connaissance, celle-ci gratifia la cité d’un oracle afin que le peuple d’Aros puisse toujours être en contact avec les dieux. Et depuis ce temps celle-ci apporte la lumière divine sur la cité.


Le Panthéon des Hellènes.

Représentation artistique du Panthéon.

Les Hellènes sont les divinités du culte antique qui porte le même nom, ils sont frères et sœurs, enfants de Gaïa, la terre elle-même, selon le mythe ils ont engendré les humains et ils se considèrent donc comme leurs parents. Ils règnent depuis un mythique palais au sommet des monts de l’Olympus et ils prennent parfois un malin plaisir à tourmenter les mortels et à se mêler des affaires temporelles. Ils se composent comme ci-dessous :


  • Krátos : Roi et Ainé des Hellènes, divinité du ciel et du vent. Il se représente parfois sous la forme d’un aigle.
  • Minös : Divinité de la force physique, du labeur, de l’agriculture et de l’élevage. Il se représente parfois sous la forme d’un taureau rouge.
  • Elëar : Divinité de la connaissance et des érudits. Elle se représente parfois sous la forme d’une cigogne.
  • Balior : Divinité des enfers, de la mort et des maladies. Il se représente parfois sous la forme d’un corbeau.
  • Kalos : Divinité de la jeunesse, de la beauté et de la séduction. Elle se représente parfois sous la forme d’un lynx totalement blanc.
  • Vulnä : Divinité de la sagesse et de l’esprit. Il se représente parfois sous la forme d’un renard.
  • Illïad : Divinité de la stratégie, du commerce et de la prospérité. Elle se représente parfois sous la forme d’une chouette bleu.
  • Barús : Divinité de la brutalité, de la guerre et de la destruction. Il se représente parfois sous la forme d’un loup noir.
  • Nova : Divinité de l’abondance, de la fertilité et de la chasse. Elle se représente parfois sous la forme d’une biche blanche.
  • Thalos : Divinité de la mer, de la navigation et de la pêche. Il se représente parfois sous la forme d’un dauphin.
  • Elënas : Divinité de la lune, des étoiles et du chagrin. Elle se représente parfois sous la forme d’un chat noir.
  • Alfõs : Divinité du soleil, du feu et du bonheur. Il se représente parfois sous la forme d’un cheval blanc.
4326
RFN a écrit :
B) L’Antiquité :

La cité d’Aros au VIIème siècle avant notre ère.

La cité antique d'Aros.

Au cœur de l’actuelle province de Novir, située aux abords du fleuve bayrön, Aros est déjà une petite mégapole pendant l’ère archaïque. Elle domine l’intérieur des terres de la région grâce à une armée de citoyens-soldats et une politique agressive autant temporelle que culturelle. Surnommée la Splendide ou encore la Vieille ou l’Originelle, la ville est une place majeure de la culture hellénique primitive. La cité s’inscrit dans le culte des Hellènes comme une place quasi sainte grâce à la présence d’un Oracle dont l’influence n’a fait que grandir au fil des siècles précédents. La religion trouve une place primordiale dans la vie de la cité, le culte de l’Oracle se fait rapidement construire un temple sur une colline dominant la cité, les rites religieux sont très organisés et rythment la vie locale. Ces rites encadrent les couronnements, les enterrements, les fêtes des récoltes ou les cérémonies qui précèdent l’entrée en guerre de la cité. La caste des prêtres vit sur la colline de l’oracle, un système d’offrandes et de sacrifices permettent au temple de subvenir à ses besoins et de financer la vie de la diaspora religieuse. L’oracle est toujours une jeune vierge, ces femmes sont adoptées par les prêtres alors qu’elles n’ont seulement que dix ans, elles suivent par la suite une éducation religieuse tournée vers la divination, elles vivent alors en isolation du monde extérieur puis lorsqu’elles atteignent toutes dix-sept ans, la plus douée de toutes ces femmes est choisie pour devenir le nouvel Oracle. Les autres deviennent l’entourage de l’Oracle (Πυθία) et sont parfois offertes en sacrifice bien que cette pratique reste assez rare. Le culte se tourne souvent vers sa déesse protectrice mineure, la déesse Elëar qui aurait accordé un don aux oracles. Au-delà du culte de l’oracle, les citoyens d’Aros vénèrent aussi une divinité protectrice majeure, le dieu taureau Minös, ce culte est aussi très important au sein de la cité, le dieu profite de nombreux statuts à son effigie et d’un temple au cœur de la cité.

La vie politique de la cité est celle d’une monarchie primitive, la dynastie des Aliars règne sur la cité-état depuis déjà quelques siècles, selon la légende elle descendrait des deux jeunes hommes qui auraient rencontrés le dieu Minös et appris de lui-même l’art des cultures et de la domestication. La politique de la cité tourne autour du Conseil des Vénérables (ὅσιος), une assemblée des chefs de familles qui pratiquent l’agriculture et donc détiennent des terres autour de la cité, parfois certains officiers s’étant le plus distingué à la guerre obtenaient le droit de siéger au sein de l’assemblée. Le Roi dirige donc la cité en concert avec le conseil mais aussi avec les prêtres du Temple de l’Oracle qui se mêlent régulièrement des affaires politiques. Les habitants de la cité sont particulièrement fiers et vouent un culte à l’idéologie guerrière de la cité, ils peuvent porter le titre de citoyen (πολίτης) et profiter des droits légaux accordés à cette caste urbaine, en échange des droits, ils doivent servir l’armée lors de la levée de la conscription par le Roi et ils laissent les autorités de la cité s’occuper de l’éducation des enfants masculins. L’éducation Arosienne (ἀγωγή) est l’une des premières formes d’enseignement obligatoire, elle se situe entre les treize et seize ans des jeunes garçons. C’est une éducation militaire très encadrée, les garçons apprennent à servir dans une phalange, ils s’entrainent et renforcent leur discipline tout en suivant des cours d’endoctrinement qui leur apprennent à respecter l’organisation sociale de la cité.

Les terres environnantes d’Aros sont particulièrement fertiles, les populations cultivent l’olivier, la vigne, les céréales et même quelques légumes. Ils élèvent aussi des ovins et parfois des taureaux. L’exploitation du marbre permet notamment à la cité de s’urbaniser rapidement et l’agriculture omniprésente dégage une importante richesse pour Aros. L’économie palatiale qui se développe dans la cité consiste en un système de redistribution dans lequel les activités économiques de la cité sont menées dans les locaux du palais royal. Il incombe à l'administration du palais de fournir aux producteurs les biens d'équipement pour la production d'autres biens et services, qui sont considérés comme la propriété du monarque.

Au VIIème siècle avant notre ère, c’est le Roi Aslan 1er qui règne sur la cité, souverain très martial et dominateur, il met en place un système d’avant-poste tout autour du territoire de la cité. Ces avant-postes sont les premières forteresses archaïques de la région, l’attitude de plus en plus agressive d’Aros commence à inquiéter les jeunes autres cités du territoire qui vouent d’un mauvais œil l’avancée des hoplites d’Aros-la-Vieille.

4866
RFN a écrit :
B) L’Antiquité (Part II) :

La cité de Novir au VIIème siècle avant notre ère.

La cité antique de Novir.

Construite près de la rive droite de l’embouchure du fleuve bayrön, Novir est une cité qui se développe très rapidement grâce à un flux migratoire régulier qui pousse toujours plus loin l’urbanisation primitive de la mégapole naissante. Son influence se déploie principalement sur les côtes environnantes de la région mais son avantage le plus précieux est le contrôle de l’estuaire qui lui permet d’imposer une taxe sur l’accès des navires qui souhaitent s’enfoncer dans le fleuve ou rejoindre la Mer Leucitanéenne. Les noviriens se démarquent particulièrement par une prédisposition aux innovations navales qui leur permet d’étendre l’exploration dans le golfe Eurafaréen et de faire du commerce avec les tribus étrangères rencontrées. Surnommée la Jeune ou encore la Perle du Sud, c’est une cité qui s’impose comme le seul véritable concurrent de la domination d’Aros dans la région. Novir s’inscrit pleinement dans le culte hellénique puisqu’elle conserve de fortes similarités culturelles avec Aros dont elle est en quelque sorte la fille illégitime. En effet, la fondation de Novir remonte à une querelle interne entre plusieurs familles arosiennes qui auraient ensuite migrée vers le sud près d’un siècle plus tôt, c’est donc en quelque sorte un seul peuple même s’il existe une rivalité profondément ancrée dans la culture des deux cités. Néanmoins la religion porte une place moins primordiale qu’à Aros, le culte se mêlant rarement de la politique de la cité et se contentant de sa place au cœur des rites locaux. La caste des prêtres conserve toutefois un statut particulier en dehors des lois civiles et elle profite des riches offrandes que ramènent les marins. Les citoyens de Novir vénèrent le dieu-roi Krátos comme divinité majeure protectrice de la cité, l’aigle représentatif du dieu est d’ailleurs l’emblème de Novir. Le culte Thalos est aussi très important, celui-ci est considéré comme la divinité mineure de la cité, il est tout particulièrement prié par les nombreux pêcheurs qui peuplent la ville.

La vie politique de la cité ressemble à une forme d’oligarchie antique dont l’Assemblée de la Cité (ἐκκλησία) est au cœur de son fonctionnement. Cette assemblée rassemble les cinq-cents citoyens qui paient un droit d’accès, les places étant limités le prix de ce droit augmente considérablement et ce sont généralement les familles les plus riches qui peuvent obtenir un siège à l’assemblée. Néanmoins certains sièges sont régulièrement réservés pour les citoyens ayant accomplis des faits exceptionnels mais n’ayant pas les moyens de se payer un siège, ces sièges reviennent généralement aux officiers pleinement investis dans la défense de la cité ou aux capitaines audacieux ayant faits des découvertes majeures. Les membres de l’assemblée achètent un siège pour 5 ans, parmi-eux est ensuite élu l’Archonte (ἄρχοντες) qui fait office pour la même période de chef de l’assemblée et plus généralement de la cité. Même si l’assemblée vote et examine toutes les affaires de la cité, c’est l’Archonte qui commande l’armée et donc son rôle se trouve relativement central dans la politique locale.

Les habitants de la cité portent le titre de citoyen (πολίτης) qui donne des droits légaux au sein de la communauté et permet à son possesseur de pouvoir vendre sans taxation en échange d’un impôt annuel. Les étrangers eux paient une taxation parfois en nature sur les marchandises qu’ils souhaitent vendre sur les marchés noviriens. L’armée ne fonctionne pas grâce à la conscription, c’est l’une des premières armées professionnelles de l’histoire, la solde élevée ainsi que les primes régulières attirent de nombreux jeunes hommes qui rêvent de se faire une petite fortune ou encore des étrangers qui souhaitent financer leur acquisition du titre de citoyen. L’éducation civile est quant à elle à la charge des familles qui reçoivent néanmoins de nombreuses instructions de la part des autorités, il n’est pas rare de voir un fils reprendre l’atelier de son père, la société novirienne fonctionnant sous une forme de système officieux de castes ouvertes permettant toutefois une mobilité sociale grâce au culte précoce de la performance.

L’environnement naturel direct de Novir lui permet d’avoir accès à des forêts de cyprès qui servent à la construction des navires et des habitats de la cité. L’agriculture et l’élevage est présent même si moins important que pour les cités à l’intérieur des terres, la pêche est néanmoins omniprésente dans la culture culinaire de la cité. L’économie locale est entièrement tournée vers le commerce qui permet à la ville de pallier ses besoins lorsqu’elle ne produit pas assez par elle-même. Les impôts et les taxes rapportent suffisamment aux autorités pour financer l’armée et la construction des nouvelles extensions urbaines.

Au VIIème siècle avant notre ère, c’est l’Archonte Kàton qui est à la tête de la cité-état, considéré comme un précurseur de la philosophie hellénique, c’est un vieil homme sage et intelligent qui tente de maintenir la paix coûte que coûte. Toutefois le discours guerrier prend de plus en plus de place à l’assemblée de la cité et la rivalité avec Aros est à son summum. Les marchandises en provenance de l’étranger qui sont vendues sur les marchés de la cité attirent les convoitises alors que Novir commence à disposer d’une flotte conséquente pour l’époque.

9098
RFN a écrit :
B) L’Antiquité (Part III) :

La première Guerre du Bayrön (-721 avant notre ère).

Les hoplites d'Aros la Splendide.

Au VIIème siècle avant notre ère, l’influence de la cité d’Aros s’étend de part et d’autre du fleuve bayrön, la domination terrestre de la cité est sans pareille et son pouvoir couvre la plupart des terres cultivables de la région. Son influence culturelle est d’ailleurs d’autant plus forte qu’elle se déploie rapidement et même au-delà des frontières de l’actuelle Novigrad grâce aux explorateurs et aux expéditions militaires de la cité qui n’hésitent pas à transmettre sa culture à des tribus éloignées en échange de quelques richesses. Toutefois même si la puissance d’Aros ne cesse de se renforcer, la cité voit toujours d’un mauvais œil l’émergence d’une cité rivale au sud, celle de Novir dont la fondation à la suite d’une guerre civile au sein même d’Aros laisse une cicatrice qui ne disparait pas malgré les générations qui se succèdent. La cité est dirigée d’une main de fer depuis près de quarante ans par le vieux Roi Thesos II, un habile administrateur et stratège qui a réussi à imposer la domination arosienne dans tout le pays grâce à ses manœuvres politiques et militaires le plus souvent couronnées de succès.

De son côté, la cité de Novir connait une période de prospérité grâce à la découverte de nouvelles routes commerciales à travers la mer leucitanéenne, les marins noviriens ramènent ainsi de nombreuses marchandises exotiques qui vont rapidement faire la richesse de la cité. Les marchés luxuriants de Novir attirent les marchands de l’ensemble du pays et les taxes imposées par l’administration civile permettent la construction d’une flotte de guerre et donc de contrôler l’estuaire du bayrön. Sa prédominance maritime pousse même la cité à fonder des comptoirs marchands sur les côtes maritimes qui deviendront plus tard des véritables colonies à l’image de Hvari ou de Sovinor. La cité portuaire est alors gouvernée par une assemblée oligarchique composée des familles les plus riches de la ville. Cette assemblée dirigeante est elle-même sous le commandement de l’Archonte Kàton, un vieil homme érudit, talentueux orateur et considéré par les historiens comme l’un des précurseurs de la philosophie antique. Très riche et respecté, Kàton est à l’origine d’une bureaucratie primitive qui permettra de maintenir la stabilité de la cité et des affaires faisant ainsi de Novir, une plaque tournante du commerce antique de la région.

À la mort du Roi Thesos II, la situation géopolitique change radicalement. Son fils Aslan Ier monte sur le trône d’Aros malgré son inexpérience administrative et son tempérament fougueux, militaire aguerri ayant servi pendant ses jeunes années auprès des hoplites de la cité, il militarise rapidement les cercles du pouvoir arosien et adopte une politique extérieure agressive et relativement maladroite qui met à mal la réputation d’Aros auprès des autres cités. Obsédé par son rêve de gloire et l’ombre toujours omniprésente de son défunt père, Aslan projette finalement ses ambitions sur Novir dont il jalouse la richesse. Sa quête de pouvoir est freinée par l’Oracle qui lui annonce publiquement que s’il attaque Novir sans une raison valable, les dieux ne le soutiendront pas et donc l’armée non plus. Aslan Ier tente alors de pousser Novir à lui déclarer la guerre notamment en attaquant et rançonnant régulièrement les caravanes marchandes noviriennes qui passent près de ses frontières. Mais cela ne suffit pas et Novir ignore soigneusement les provocations devinant probablement les intentions malicieuses du nouveau Roi d’Aros. Celui-ci trouvera finalement une excuse pour sa campagne militaire grâce à une altercation entre des marins noviriens et des marins arosiens qui refusaient de payer la taxe pour traverser l’embouchure du fleuve qui était alors toujours contrôlée par la flotte novirienne. Profitant de son casus belli, Aslan lève une armée impressionnante et répand ensuite des rumeurs afin de s’attirer le soutien de la population en vantant les richesses insoupçonnées que cacherait selon-lui la cité illégitime de Novir.

La première démonstration de force d’Aslan se déroule près de Hvari qui n’est alors encore qu’une minuscule colonie d’une centaine d’âmes utilisée principalement pour ravitailler les navires noviriens. À la tête d’une armée de plus de trois milles hoplites, il mène personnellement ses hommes à travers la campagne tout en dévalisant les fermes qu’il trouve sur son passage. Au courant du péril imminant grâce à des survivants des pillages, les autorités noviriennes envoient alors une armée de quatre milles conscrits à la rencontre des forces arosiennes. Grâce à l’habilité des navigateurs noviriens, la flotte arrive finalement à rejoindre la petite colonie avant même l’arrivée des hoplites d’Aslan. Très vite, les arosiens encerclent la jeune colonie de Hvari, les commandants noviriens décident alors de sortir l’armée des murailles en bois de la petite cité en devenir et de faire face aux forces d’Aslan dans un front direct.

Sous une pluie diluvienne et le grondement de l’orage, les hoplites d’Aros font face aux hoplites de Novir. Bien mieux équipés et disciplinés, les arosiens se distinguent par leur étendard rouge orné d’une tête de taureau. Grâce à la célèbre éducation militaire arosienne, ils profitent d’une formation supérieure et c’est tout naturellement que les bataillons d’hoplites d’Aros se déploient avec une plus grande aisance sur le champ de bataille. Étonnamment et malgré sa réputation de benêt, le Roi Aslan est un excellent commandant qui inspire le respect chez ses hommes, il combat quasiment en première ligne et aux côtés de sa garde d’élite redoutée dans tout le pays. Face à eux, les hoplites noviriens se reconnaissent grâce à leur étendard bleu agrémenté d’un aigle doré, plus nombreux mais avec un équipement plus sobre et une organisation plus archaïque, les troupes noviriennes se rassemblent sous le commandant de vieux vétérans très attachés aux traditions militaires helléniques. Finalement au cours d’un affrontement meurtrier, les hoplites arosiens prennent rapidement le dessus grâce à leur maîtrise supérieure du combat mais aussi par leur position avantageuse sur les collines qui entourent la colonie. Les troupes noviriennes sont ralenties par la pluie et le terrain boueux, moins disciplinés les bataillons se dispersent et tombent face à des soldats arosiens méthodiques et tenaces. La bataille tourne bientôt à un véritable carnage, l’armée d’Aros enfonce facilement l’avant-garde novirienne et Aslan et ses compagnons d’élites atteignent rapidement le cœur du commandement de l’armée novirienne où ils massacrent alors les officiers sans une once de retenue. C’est la débandade totale pour les hoplites noviriens qui s’enfuient massivement en directement du port et abandonnent le campement en s’enfuyant sur leurs navires. Fort de son succès, l’armée d’Aslan pille et soumet violement Hvari réduisant en esclavage les survivants.

L’armée novirienne vaincue, Aslan fait envoyer des messagers de partout dans le pays pour vanter sa victoire et annoncer la soumission prochaine de Novir. Les survivants rentrent alors dans l’indignité dans la cité novirienne qui commence sérieusement à se sentir menacée. C’est au sein de ce chaos que va s’élever un jeune général ambitieux et surtout prometteur qui aurait obtenu le respect de l’armée en menant la contre-attaque qui aurait permis aux noviriens de s’enfuir du massacre de Hvari. Ce jeune officier qui se nommerait Perséus est rapidement propulsé à la tête des forces noviriennes, il obtient même l’oreille attentive du richissime Archonte qui accepte de lui financer une nouvelle armée. Celle-ci est reconstituée en seulement quelques mois alors que la progression d’Aslan en route vers Novir est particulièrement inquiétante. Perséus réforme en profondeur l’organisation militaire de cette nouvelle armée, augmentant les primes et offrant des promotions aux hoplites les plus valeureux sans même regarder leur condition sociale originelle. Il met au point une nouvelle stratégie qui s’avérera bien plus efficace contre l’avancée des troupes de la cité d’Aros.

En menant des raids visant à harceler les troupes adverses tout s’assurant de vider toutes les fermes que l’ennemi pourrait trouver sur son passage, Perséus tente de démoraliser les troupes d’Aslan. La clef de voûte de sa stratégie consiste à utiliser la supériorité de la flotte novirienne pour prendre le contrôle du fleuve et assurer un blocus du port fluvial d’Aros. Sous les ordres directs de Perséus, celui-ci mène la flotte le long du bayrön et écrase aisément la flottille fluviale arosienne. C’est ainsi qu’il met en œuvre sa folle stratégie, tout en débarquant des troupes, il maintien le blocus d’Aros et coupe ainsi les lignes de ravitaillement pour l’armée d’Aslan qui souffre rapidement en l’absence des pillages et d’un ravitaillement certain. Grâce à une présence permanente sur le fleuve, la flotte novirienne harcèle régulièrement les soldats arosiens lorsqu’ils tentent d’approcher du rivage pour pêcher ou récupérer de l’eau douce. L’armée d’Aslan commence à s’essouffler alors que l’été est plus chaud que jamais, des conflits internes éclatent entre certains officiers et Aslan qui les fait exécuter immédiatement. La famine commence à se répandre dans son camp et bientôt son armée fait du surplace refusant d’avancer. Profitant de sa stratégie gagnante, Perséus fait venir son armée complète et assiège le campement d’Aslan. Les affrontements ne tardent pas à commencer mais cette-fois-ci les noviriens ont retenus les leçons de la précédente bataille, ils sont plus organisés et mieux équipés que la dernière fois. Les hoplites noviriens se montrent héroïques sous le commandement de Perséus qui réussi à blesser Aslan au cours d’un duel puis à le forcer à se rendre. La honte est totale pour Aslan qui ne voit pas d’autre solution que d’ordonner à son armée de baisser les armes avant qu’elle ne soit totalement anéantie. La légende raconte que Perséus aurait ensuite forcé Aslan et ses hommes à abandonner leurs armes et armures et que ces derniers seraient rentrés à Aros tout nus et dans la honte la plus totale. C’est un affront que Aros n’oubliera d’ailleurs jamais.


2545
RFN a écrit :
B) L’Antiquité (Part IV) :

L'âge d'or des Hellènes (-700 à -350 avant notre ère).

Navire antique Novirien.

On considère que c’est dans la période qui suivit la fin de la première guerre antique du bayrön que débuta l’ère d’âge d’or des cités helléniques de la région. Le développement de la philosophie, des arts, de la navigation et du commerce permit durablement une véritable hégémonie culturelle qui s’étendit au-delà des frontières de l’actuelle Novigrad. L’émergence de la cité d’Helladēs comme troisième contre-pouvoir de la toute puissante cité de Novir qui reprenait le flambeau d’une cité d’Aros, humiliée et ruminant sa défaite, fut l’ouverture qui modifia considérablement la géopolitique archaïque locale. Néanmoins c’est durant cette période plutôt longue que les explorateurs helléniques s’aventurèrent sur l’ensemble du pourtour leucytaléen, ils fondèrent des colonies et transmirent leur culture aux tribus moins civilisées qu’ils rencontraient. Ce fut notamment le cas près de l’actuelle Atheas mais aussi en Cémétie, auprès des jeunes cités qui précédèrent l’Empire Rémien, en Slovanie et même au Banairah …etc. Ces découvertes et les rencontres qui en furent la résultante permirent d’ouvrir la culture hellénique au monde extérieur grâce à un étonnant syncrétisme religieux qui se caractérisa profondément dans les mythes helléniques.

Cet âge d’or participa grandement à la prospérité ambitieuse de Novir, cette cité commerçante aux abords de l’embouchure du fleuve bayrön. La suprématie navale de la cité novirienne au cœur du golfe Eurafaréen était alors sans partage mais cette dernière était constamment sous la menace d’une invasion terrestre des troupes d’Aros-la-Vieille. Cette situation intenable força les autorités novirienne à mener une politique d’alliances avec les cités-états voisines ainsi qu’à former plusieurs colonies comme celle de Sovinor qui allait plus tard devenir une véritable cité sous l’impulsion d’un peuple étranger. Ce peuple étranger c’était justement les Salvins, une tribu en provenance des montagnes slovaniennes, ce peuple antique aux allures plus occidentales que helléniques déferla dans l’actuelle province de Sova aux alentours des années -570 rêvant des richesses supposées infinies qu’offraient la civilisation des hellènes. Ils conquirent la colonie de Sovinor et en firent la nouvelle capitale de leur petit royaume antique depuis lequel ils tentèrent d’imiter les habitudes helléniques qui était alors considérée comme la civilisation supérieure. C’est ainsi que les Salvins s’inscrivirent définitivement dans le paysage novigradien et qu’ils adoptèrent les us et coutumes locales. De son côté, la défiance Arosienne était au plus haut et menaçait à tout moment de provoquer une guerre entre les quatre cités : Aros, Novir, Helladēs et Sovinor.

Haut de page