10/03/2013
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Activités étrangères en Fortuna

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Activités étrangères en Fortuna

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Fortuna. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de Fortuna, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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AGENCE FEDERALE DE LA PRESSE

3 août 2003 - L’île orientale afaréenne de Fortuna, base arrière des opérations militaires arkencanes au Varanya.



Armements de l'ANV

De plus en plus engagée sur le dossier varanyen, la Fédération d’Arkencheen fournit aujourd’hui l’essentiel des armements de l’Alliance Nationale Varanyenne.



L'éloignement du Varanya impose une installation logistique auprès d'autres acteurs régionaux.


La logistique a toujours joué un rôle primordial dans la capacité des belligérants à tenir un conflit inscrit dans la durée. Le conflit varanyen, initié en juin 2003 et appelant à la présence d’au moins 4 parties prenantes, est une guerre civile qui selon l’état-major fédéral arkencan, est lui aussi voué à marquer durablement ce théâtre régional. Consciente de ce scénario et ayant identifié plusieurs acteurs dans la défense des libertés et de l'autodétermination varanyenne, la Fédération d’Arkencheen s’est récemment rapprochée de la Sérénissime République de Fortuna après qu’elle eut exprimé (tardivement) son soutien pour un renouvellement des institutions varanyennes.

Un positionnement fortunéen profitable à l'intervention arkencane.


Fortes de cette prise de position assumée, les autorités fédérales arkencanes peuvent désormais s’appuyer sur l’état du Fortuna, pour ouvrir une voie au transfert du matériel militaire vers la zone de conflit varanyenne. Effectivement et jusqu’à maintenant, la Fédération ravitaillait l’Alliance nationale Varanyenne par des flux maritimes en partance de l’Arkencheen et à destination du Varanya. Une ligne de ravitaille étirée qui imposait un certain temps de livraison aux forces rebelles.

Avec l’implantation d’une base avancée temporaire au Fortuna, la Fédération dispose maintenant d’infrastructures de stockage pour mieux gérer le ravitaillement de la ligne de front. “Avant ça, l’état-major fédéral organsiait ses ravitaillements depusi l’Arkencheen. C’est-à-dire que tous les équipements, les vivres et le matériel annexe étaient acheminés dans la Fédération et partait ensuite pour le front varanyen.

Désormais, l’acheminement se fera depuis le territoire fortunéen, un territoire proche qui permettra aux autorités fédérales de se faire livrer plus rapidement, grâce au recensement de fournisseurs locaux. Faut-il seulement rappeler que la Sérénissime République de Fortuna est un territoire hérité des républiques marchandes ayant marqué l’âge du mercantilisme. Pour pallier le relatif éloignement du Varanya et éviter des mésaventures telles que la destruction des infrastructures portuaires locales, la désignation du Fortuna pour l’installation d’une base arrière semble tout appropriée.

Se rapprocher du théâtre d'opération tout en évitant l'engagement direct des infrastructures militaires de soutien arkencanes.


“Si les affrontements éclatent au Varanya, les troupes et le matériel arkencan se trouveraient en première ligne du jour au lendemain” explique le consultant en stratégie militaire Lautaro Arboleda. “Les forces qui partent de l’Arkencheen et font route durant plusieurs semaines ne sont pas opérationnelles à l’approche des côtes varanyennes. Les combats peuvent intervenir dans une très large partie du Varanya, le débarquement de matériels dans ces conditions présente un risque non négligeable.” Il est donc indispensable qu’une base avancée comme celle présente au Fortuna, permette à ces forces de poser pied à l’étrier pour choisir le lieu et le moment de son engagement.

La République de Fortuna, nation tentaculaire aux nombreuses implantations balnéaires, a les infrastructures nécessaires à l’accueil des forces armées arkencanes avant leur déploiement. Elle devient ainsi un point d’appui stratégique pour l’accueil des aides militaires faites à l’Alliance Nationale Varanyenne. Une manière pour Fortuna d’occuper les prochains livres d’histoire, elle qui demeure encore très nettement un nain militaire, entretenant des forces armées essentiellement piétonnes.
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The Explorer Sentinel

16 août 2003 - La pègre heenylthaine s’installe dans les territoires outre-mers fortunéens.



zone portuaire au Fortuna

L'activité économique issue des infrastructures portuaires, chasse gardée de prédilection pour les affaires du Forsaken's clan.




Les îles d’outre-mer fortunéennes, une cible stratégique du crime organisée.


Exposée aux nombreux flux de marchandises et aux transactions financières internationales, la République du Fortuna attire la pègre pour ses activités de contrebande et de blanchiment d’argent.

Le regain d’activité commerciale autour de la Sérénissime République balnéaire à pousser certaines “familles” heenylthaines à investir le tissu économique fortunéen. Depuis mai de cette année, de premiers règlements de compte et arrestations de membres des gangs heenylthains ont été enregistrés par la police locale. Les premières affaires résolues de l’année 2003 et impliquant des membres de la pègre heenylthaine traduisent le développement local de ces familles criminelles en provenance de l’Arkencheen.

Plusieurs familles mafieuses en concurrence sur les territoires insulaires fortunéens.


L’installation de ces “familles” relativement discrètes, vient coïncider avec le regain économique de la Sérénissime, de plus en plus inscrite au sein des marchés mondiaux. Une succession chronologique des implantations criminelles qui ne laisse pas de doute pour le criminologue Thomas Snider.

“Au départ, il y a eu la famille Bowell qui a investi dans certaines entreprises des îles fortunéennes pour opérer le blanchiment d’argent sale gagné en Arkencheen. Cette arrivée a provoqué quelques rivalités mineures avec des ténors de la criminalité locaux, limitant les actions violentes à quelques assassinats.

Puis le Forsaken’s clan a suivi, entretenant davantage une activité dirigée sur la corruption d’agents des capitaineries ou de dockers fortunéens, afin qu’il puisse développer ses activités de contrebande vers ses réseaux de distribution en Arkencheen. L’arrivée de ce gang a intensifié les rivalités criminelles, notamment face à la famille Bowell. Les règlements de compte entre les organisations mafieuses ont alors conduit à une succession d’assassinats et vendettas ciblant tantôt des gangsters d’une première famille puis ceux de l’autre.

Le criminologue heenylthain estime à 300 le nombre de gangsters affiliés au Forsaken’s clan et présents au Fortuna tandis que la famille Bowell et ses associés en comptabiliseraient quelques dizaines de moins, atteignant péniblement les 250 membres et associés sur place.

données HRP/méconnues a écrit :


Famille Bowell au Fortuna
Chef de famille local :Logan Cobb
Blake Maynard
Activités principales : blanchiment d’argent dans les établissements de nuit, de jeux et plusieurs petites entreprises de province (scieries, carrières).

Forsaken’s clan au Fortuna
Chef de famille local : Blake Maynard
Blake Maynard
Activités principales : contrebande de marchandises légales et illégales, ou encore même de personnes. Des immigrés clandestins en provenance du Varanya et d’autres territoires troublés, qui paient chèrement leur billet pour les îles fortunéennes avant de se dispatcher sur différentes destinations internationales. Arriver sur le territoire fortunéen a effectivement cet avantage de pouvoir traverser le globe vers une autre destination fortunéenne sans subir un contrôle renforcé identique au passage d’une frontière.
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Leading News

20 novembre 2003 - L’Arkencheen et le Fortuna pourraient poursuivre leur rapprochement grâce à une politique de lutte contre les cartels de la drogue et la piraterie.


Mafia heenylthaine dans les territoires fortunéens d'outre-mer
La lutte contre les mafias heenylthaines implantées au Fortuna doit gagner en ampleur, avant que ces dernières ne participent pleinement à la rétribution des ménages de certains quartiers résidentiels.

La lutte contre les mafias au point mort.

Qu’elles soient implantées sur les territoires de la Fédération ou de la Sérénissime, les pègres heenylthaines appellent les forces de l’ordre des deux états à des efforts quotidiens pour réguler une économie souterraine bien rodée. Blanchiment d’argent au sein de structures légales, extorsions, dissimulation de revenus, les combines des pègres sont nombreuses et chacune a ses préférences.

Fléaux quotidiens des administrations et des usagers de certains secteurs, les mafias heenylthaines obligent la Fédération d’Arkencheen à envisager des coopérations police-justice avec des États régionaux tels que la Sérénissime Fortuna.

Les juridictions et les arsenaux législatifs différents constituent de réels freins à la condamnation des auteurs de crimes et délits. Pour palier à ces contraintes administratives et opérationnelles, le conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population Mauricio Sáenz a souhaité “l’ouverture de négociations avec les États limitrophes impactés tels que le Fortuna, pour adopter des mesures conjointes ainsi que des coopérations susceptibles de traquer les criminels de ces pègres, indépendamment de l’endroit où ils se trouvent.”

Après l’arrestation manquée d’un grand ponte de la mafia heenylthaine le 18 novembre dernier à Gallansby (HEENYLTH), les enquêteurs soupçonnent l’homme de s’être rendu dans les territoires d’outre-mer paltoterrans de la Sérénissime Fortuna. Un terrible fiasco des opérations de police que le commissaire Calvin Yates du commissariat central de Gallansby tente d’expliquer, “les personnes de la pègre sont des criminels endurcis qui connaissent bien les rouages de la police ainsi que de la justice heenylthaine voire fédérale, quand ils sont sur le territoire ils sont sur leur garde et ne baissent leur vigilance que lorsqu’ils arrivent sur un territoire où leur pedigree n’est pas suffisamment développé pour être arrêté à vue… C’est là-bas qu’il faut les attraper, une coopération entre les services de police fortunéens et arkencans irait dans le bon sens…”

Coopération entre les services de justice, externalisation des moyens de lutte contre les criminels internationaux (tels que le recours aux chasseurs de prime), patrouilles de police binationales dans certains quartiers résidentiels fortunéens à forte concentration de communautés heenylthaines, le gouvernement fédéral promet de tout évoquer avec ses homologues fortunéens, considérant la sécurité des biens et des personnes comme un levier majeur de discussion en faveur des échanges régionaux. Pour le politologue heenylthain Ross Fitzberald, “les réseaux criminels de l’Arkencheen et du Fortuna tels que les pègres heenylthaines et les mafias locales avec lesquelles elles entretiennent des rivalités, font peser des enjeux de sécurité et de santé publique qui ne se limitent pas aux seules localités fortunéennes et arkencanes, compte tenu du positionnement stratégique qu’occupent les deux pays dans les échanges commerciaux internationaux.

Les économies souterraines, la criminalité, les flux migratoires nés du trafic d’êtres humains, semblent être autant de sujets arkencans souffrant d’une extrême porosité avec le développement d’une activité criminelle mafieuse au Fortuna. Un constat qui semble pouvoir rappeler la Doge et la présidente Fédérale autour d’une même table. “Pour que les autorités fortunéennes puissent lutter efficacement contre les réseaux criminels qui tirent leurs ressources depuis notre territoire, la Fédération doit prendre sa part et accentuer la coopération ainsi que la vigilance à ses frontières pour dénicher les caches et les zones de repli échappant à la juridiction fortunéenne.

La présidente fédérale Mazeri Barogara veut faire la guerre aux mafias.

Indépendamment des actions entreprises à l’intérieur du territoire, la Fédération envisage un concours humain et matériels pour la conduite d’action de lutte directement localisées sur le territoire d’outre-mer fortunéen.

Des policiers heenylthains venant renforcer les patrouilles fortunéennes et établir un lien de proximité avec les communautés présentes là-bas, des opérations internationales un peu plus ponctuelles afin de soutenir les autorités locales dans la conduite des opérations de contrôle et de sécurisation de la voie publique? “Tout reste permis en respect de la volonté fortunéenne sur ce sujet” promet la présidente fédérale.

L’engagement arkencan aux côtés du Fortuna n’est pas exempt de solutions douces et vertueuses puisque pour Ross Fitzberald: “le pouvoir fortunéen ne pourra lutter avec efficacité contre les mafias, que s’il entreprend le renforcement institutionnel des ses territoires d’outre-mer, qui peuvent pour certains figurer en qualité de laisser pour compte. Les mafias heenylthaines et locales peuvent effectivement à terme entretenir une véritable économie souterraine, ce qui contribuerait à l’activité économique et sociale de certains quartiers défavorisés, rendant d’autant plus inexpugnables, des mafias contribuant aux revenus mensuels des ménages.
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Informations du Thaon¹

Les helléniques de Fortuna appellent à plus de reconnaissance


Omiros Galanelis | 22/12/2003

Manifestant hellénique Fortuna grec Cémétie Grèce

Répartis dans plusieurs territoires ultramarins de la Sérénissime, des helléniques se sentent peu représentés.


Vivant sous la férule de la République fortunéenne depuis la mise en place de l'espace commercial et colonial de la Sérénissime, de nombreux helléniques et hellénophones poussent aujourd'hui la sonnette d'alarme sur la situation interne à l'agrégat de comptoirs commerciaux et territoires ultramarins de Fortuna. Espace hétéroclite assemblé au gré des volontés d'expansion des doges de la Sérénissime République fortunéenne, les comptoirs - que certains militants dénoncent comme « une forme de colonialisme et d'impérialisme » - sont des territoires très largement soumis au bon vouloir de la métropole, au détriment des autorités locales souvent autonomistes et peu enclines à la coopération.

En effet, ces territoires d'outremer de la République ne sont pas tous majoritairement italophones et fortunéens : des populations locales, substrat de la démographie native lentement remplacée par le pouvoir colonial, persistent sur cette poignée d'îles et de péninsules qui font la fierté de la Sérénissime et projettent son influence sur plusieurs mers et océans. Au sein de ce dispositif géopolitique, certains territoires se sentent délaissés : c'est le cas des zones hellénophones de la République fortunéenne, principalement dans la mer Leucitalée mais aussi plus à l'est, au large des côtes rémiennes et varanyennes. Outre le décalage culturel entre italophones et hellénophones, la fracture est aussi économique.

Peu intégrés au sein du secteur tertiaire, les helléniques des territoires leucitaléens de la Sérénissime occupent des postes souvent moins bien payés et peu qualifiés, les structures éducatives et scolaires des enclaves fortunéennes étant parfois très résiduelles et limitées à des formations professionnelles courtes, poussant les hellénophones à envisager de travailler hors des îles et péninsules qui composent le maillage colonial de Fortuna. Cette fracture économique se traduit également par une part beaucoup plus importante de population rurale chez les helléniques, là où les italophones et métropolitains, y compris les « expatriés » dans les comptoirs, se sont largement plus urbanisés.

Les territoires ultramarins de Fortuna font face, de manière plus générale, à un déclassement global vis-à-vis de la métropole : moins bons services, moindre considération politique et démographique, autant d'arguments qui favorisent des tensions culturelles entre deux populations, « colons » métropolitains, urbains et aisés d'une part, et « natifs » locaux, ruraux et défavorisés d'autre part. Les récents résultats économiques encourageants de la Sérénissime, bien qu'ayant tempéré les revendications des militants autonomistes, ne suffisent pas à étouffer ce cri du cœur qui caractérise désormais les populations helléniques leucitaléennes, alors que les panhellénistes se multiplient des deux côtés du pourtour leucitaléen.

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¹Πληροφορίες από Θάον (« Informations du Thaon ») est un journal cémétéen hellénophone disponible sur le territoire fortunéen et dans la plupart des zones hellénophones du monde.
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Avis de décès d'un citoyen fortunéen en Hylvetia.

Madame, monsieur,

Le ministère des affaires étrangères et le ministère de l'intérieur de la Confédération d'Hylvetia ont l'immense tristesse de vous faire part du décès de M. Andrea Campolo, 36 ans, né à Rivoli le 5/02/1968, terrassier. M.Campolo a été retrouvé, le 17/03/2004, dans sa voiture sur la route dite du Virezron à six kilomètres de la ville de Montclair, où il résidait. M.Campolo a été retrouvé sans vie par des promeneurs. La mort de M.Campolo a immédiatement été considéré comme suspecte et une enquête a été ouverte à ce titre. Cette dernière a permis d'éclairer les circonstances de la mort de M.Andrea Campolo. L'expertise médico-légale a déterminé que le coup de feu qui a tué M.Campolo était de son propre fait. Le légiste, le docteur Henri Arthuri, a conclu à un suicide. Dans le même temps, il a été mis à jour que M.Campolo avait des dettes de jeu de nature très conséquentes et qu'il s'apprêtait à perdre son domicile à la suite de cela. Il est clair pour la Gendarmerie de Montclair que M.Campolo s'est suicidé. Vous trouverez ci-joint, le rapport d'enquête.

Nous transmettons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches de M.Andrea Campolo et le service des affaires étrangères se met à disposition de la famille pour gérer le rapatriement du défunt.

Veuillez accepter l'expression de mes salutations les plus distinguées,

Cordialement,

Benoît Tricard, commissaire adjoint aux affaires étrangères.
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theneweconomist


Les investissements des Provinces-Unies du Lofoten en forte progression sur les îles et territoires d'outre-mer fortunéénnes



angeviefortuna
La ville de Léandre, cité de caractère avec une histoire riche et un patrimoine qui attire toujours plus de visiteurs d'année en année.

Depuis la fin des années 2000, le commerce et les investissements des Provinces-Unies sur les territoires fortunéens ont explosé. Galvanisés par une forte dépréciation du Dråkk, la monnaie Lofotène, et encouragés par une diplomatie résolument expansionniste et interventionniste qui ont été les deux principaux catalyseurs, les fonds d'investissements et entrepreneurs privés se sont rués sur le marché Fortunéen.
Associant aides et prêts publics en faveur de grand projets immobiliers et touristiques, ces derniers étant confiés à de grandes entreprises nationales, le nombre de programmes de construction a atteint un record en ce début d'année 2005. Ces montages financiers complexes ont pris parfois la forme de contrats spéciaux prévoyant de rémunérer le partenaire fortunéen en matières premières telles que le pétrole et le bois, ressources qui font cruellement défaut à la Sérénissime. Cette dynamique s’inscrit dans la stratégie néo-libérale Lofotène de diversification de ses investissements étrangers et de réduire sa dépendance au secteur pétro-chimique et aux services financiers. Le premier, en tant qu'énergie fossile à potentiel limité sait que ses jours sont comptés, le deuxième est bien trop dépendant de la conjecture économique mondiale et ne s'appuie pas sur l'économie réelle.

Dans un second temps, les entreprises Lofotènes sont confrontées à un marché intérieur très concurrentiel et sont venues chercher de nouveaux débouchés. Les entreprises des Provinces-Unies recensées en Fortuna sont très diverses : hôtellerie, restauration, luxe, divertissement, loisirs, mais également transport maritime, banques, assurances, et cabinets juridiques.

En outre, les îles et territoires fortunéens attirent chaque année toujours plus de touristes de la classe moyenne supérieure Lofotène, et représente une clientèle aisée à fort pouvoir d'achat. Le transport aérien n'est pas en reste, les aéroports desservant de plus en plus de stations balnéaires fortunéenes, anticipant une forte progression de la demande de plus 10% par rapport à l'année précédente.

La grande stabilité politique de la Sérénissime et ses indéniables atouts en terme de valorisation de la faune et de la flore locale ont également été des facteurs déterminants dans cette nouvelle dynamique économique.

L'International Royal Resort dans le comté d'Angevie ou bien le White Star Palace dans la Principauté de Miriglia, gigantesque hôtel-casino avec ses bars, ses restaurants, ses piscines et ses salles de spectacle grandioses en sont les exemples emblématiques.


Toutefois, de nombreuses associations de riverains et mêmes certains élus et membres gouvernementaux fortunéens ont émis des réserves voir ont usé de leur droit de véto afin de s'opposer à plusieurs autres nouveaux projets d'envergure.
En effet, malgré la manne d'emploi et d'argent que ces investissements représentent, plusieurs Fortunéens craignent que ces constructions défigurent ou dégradent le paysage typique et authentique fortunéen.


florefortuna
La beauté naturelle préservée de ses paysages et la grande variété de la flore font de la République Fortunééne une destination prisée.

Aussi en accord avec les autorités fortunéenes, les architectes et investisseurs Lofotènes se sont accordés pour que les bâtiments soient parfaitement intégrés aux paysages qui font la renommée de la république sérénissime, et ne les dénaturent pas. En outre, ils doivent être désormais éco-conçus afin de réduire au maximum leur impact écologique et leurs émissions carbones afin de préserver la beauté et les merveilles naturelles de l'environnement fortunéen. De plus ils devront respecter certaines normes et standards restrictifs en terme de construction pour s'intégrer parfaitement à l'architecture locale, les Fortunéens ne souhaitent plus voir le béton et l'acier cotoyer leurs bâtiments historiques en pierre.


casinofortuna
L'International Royal Resort, parfaitement intégré au paysage architectural fortunéen, est autonome en électricité grâce à de gigantesques panneaux solaires et recycle jusqu'à 80% de ses déchets.

De plus, les paquebots Lofotèns ne sont plus autorisés à accoster dans les petits ports historiques des villes fortunéenes, déversants leurs flots ininterrompus de touristes, parfois peu respectueux ou attentifs à leur empreinte carbone ou la quantité de déchets qu'ils laissent derrière eux. En effet, désormais seuls les voiliers de petit et moyen tonnage tels que l'UPS Wind of Fire, l'un des plus célèbres 3 mats Lofotèn, pourront s'amarrer aux quais des villes fortunéenes. Les autres devront accoster dans les ports industriels réservés aux gros tonnages.

D'ailleurs le Département Fédéral du Commerce et du Tourisme des Provinces-Unies n'hésitent pas à marteler des messages en ce sens et à appeler ses concitoyens à faire preuve de la même discipline et du même civisme qui ont fait la réputation des habitants Lofotèns.

"Trier ses déchets, se déplacer à bicyclette, faire son compost et installer des panneaux solaires n'a pas de sens si on jette ses emballages plastiques par terre sous prétexte que l'on est pas chez nous ! J'appelle donc les habitants des Provinces-Unies à être exemplaires en la matière" a insisté le Conseiller Fédéral au Commerce et au Tourisme.

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L'UPS Wind of Fire, voilier aérodynamique couplant la force motrice éolienne et des moteurs hybrides afin de limiter au maximum son empreinte carbone et ses émissions à effet de serre fait la fierté des croisiéristes Lofotèns.
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A l'attention de l'évêché de Fortuna



Chers frères,

Ces derniers temps le collège des cardinaux a connu de nombreux mouvements et autres changements. Aussi, en tant que nouveau Saint-Père de notre Église, j'ai décidé d'accorder 2 sièges supplémentaires à votre nation pour m'assister dans cette mission si délicate.

Pour ce faire, je vous invite à me proposer le nom de 2 évêques auprès du bureau de mon camerlingue que vous jugerez dignes de porter la soutane de cardinal.


Dans l'espoir qu'ensemble nous puissions faire revivre la gloire perdue de notre Église,


S
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- « Antonio, ouvrez la porte !! »

Pas de réponse. Le directeur se tourne d’un air embarrassé vers son chef de la sécurité. « Vous pouvez faire quelque chose ? »

Ils sont une petite dizaine à s’amasser autour de la porte fermée du bureau, vraisemblablement barricadée de l’intérieur. De l’autre côté, ni mot ni son ne répondent aux injonctions des ingénieurs.

- « Vous pensez qu’on devrait prévenir la police ? »

Le chef de la sécurité secoue la tête, soucieux.

- « Je ne sais pas monsieur. Ce n'est peut-être rien... est-ce que vous savez avec quel type de documents est-ce qu’il s’est enfermé ? »

Le regard du directeur se reporte sur les autres employés, interrogateurs. Deux s’enfuient en courant, en direction du bureau d’Antonio. « Allez me dire s’ils vous manquent des papiers, je ne sais pas ce qui se passe là dedans mais j’aimerai bien être au courant… »

- « Monsieur Genovose avait des antécédents ? »

- « Pas à ma connaissance. »

- « Antonio était troublé ces derniers temps, monsieur. » prévient une dactylographe.

- « Ça peut vouloir tout et rien dire… »

- « Il a peut-être juste fait un malaise ? » hasarde un employé.

- « Non la porte ne se ferme pas de l’intérieur, il a du pousser une armoire devant. »

Par acquis de conscience, le chef de la sécurité tente de forcer contre la porte qui ne s’entrouvre que d’un pauvre millimètre. « C’est bien coincé… »

- « Antonio ouvrez bon dieu ! Je vais devoir vous virer ! »

Le directeur tambourine à la porte tandis que le garde a décroché son téléphone. Les autres employés discutent à voix basses, sourcils froncés, préoccupés par la situation.
Essoufflé, l’un d’entre eux arrivent, couvert de sueur.

- « Il me… manque plusieurs… dossiers… la carte des installations électriques de la ville et celle… des réseaux d’eau… »

Le silence se fait.

- « Mais qu’est-ce qu’il fout avec ça… ? »

Le chef de la sécurité se place devant la porte.

- « Antonio, nous appelons la police. Il faut sortir maintenant. »

Pas de réponse.

- « Je les appelle… … … … oui Cecilia, c’est Marco, on a un problème au bureau… oui… … Oui un employé qui se barricade avec des documents… … non rien de trop sensible, enfin on ne sait pas, on va avoir besoin de vos équipes… … a priori il ne nous manque pas d’armes, non, mais la porte est bloquée je ne vais pas pouvoir la défoncer seul… ça marche, merci… … Ils arrivent. »

Tout le monde hoche la tête, vaguement rassurés.


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Rapport de police du 29/11/2007

Porte défoncée, avons trouvé le suspect réfugié dans un coin de la pièce qui était plongée dans une semi pénombre. Plusieurs centaines de pages de documents étalées sur le sol. Le suspect se tenait la tête entre les mains, répétait sans cesse "il voit par mes yeux, il voit par mes yeux, le Grand Duc".
Pris en charge par les urgences psychiatriques après rapide interrogatoire. Ne semblait pas violent.

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Action Rp : Arrivée d'une ambassade
Détail : je n'ai aucune idée de la maison que Fortuna réserve à la donzelle, je la pose là comme ça mais bien sur, tu as le dernier mot. Et j'ai un peu filé une histoire mais tu peux toujours filer par dessus, évidemment.


Un avion hors d'age et cabossé* dépose sur le tarmac une femme et deux domestiques. La femme porte une robe conforme aux normes de la cour ducale mais pleine de taches de peinture de couleurs, de taille et d'âge variables. Il faut dire que la demoiselle, bien qu'aristocrate (toute petite puisque fille d'honoré), est une peintresse reconnue au style pompier, style très apprécié des autorités officielles à Nouvelle-Fidès.

Bien qu'elle soit à moitié folle, cette excentrique est très populaire et estimée. Elle a cependant eu quelques ennuis avec la justice pour des raisons qui ne nous sont connues que par la rumeur. On parle de détournement de mineure ou de mœurs saphiques avec une fille de la famille ducale qui n'est jamais nommée, et il se dit que cette promotion en ambassade est autant une volonté d'éloigner que d'honorer. Rappelons à toute fin utile que le crime d'inversion est lourdement puni en Nouvelle-Fidès.

Toujours est-il que la jeune femme s'est montrée très enthousiaste à l'idée de découvrir la culture, les mœurs et les arts de la République de Fortuna. Et c'est avec un plaisir non feint qu'elle s'installe dans la petite villa sur la cote que le Doge lui a réservé. Soyons clairs, il est très peu vraisemblable que l'exubérante hurluberlue soit d'une quelconque manière dans les secrets des dieux ou dans un logique d'influence, ce qui est sans doute à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour Fortuna.


Z
Mademoiselle Anne-Pauline Froissard, fille de l'honoré Froissard,
Ambassadrice de Nouvelle Fidès auprès de la République de Fortuna



* à force de faire le tour du monde il va vraiment finir par se cracher mais les avions de ligne arrivent courant de la semaine alors on fait durer...
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La grande Vadrouille

Eh ouais.

Après avoir quitté le bureau de Molly, Dallas avait bien failli fondre en larmes. Quitter son amie comme cela après tant d’années de proximité et de complicité, tout ça pour le bien d’un pays qui avait du mal à tenir ses promesses le mettait dans un profond sentiment d’impuissance. Cela dura environ une heure qu’il employa à faire ses préparatifs, prévenir Abby et Glenn qu’ils partaient comme prévu, puis le sentiment disparut peu à peu sous l’excitation du moment présent.
Aller chez ce vieux briscard de Derrizio onubilait son esprit. Enfin un changement de décor conséquent. Trop de Kangah récemment. Trop de jeunes filles réincarnées dans leur conte préféré en connaissant l’intrigue, intrigue qui allait de toute façon changer parce qu’elles ont remplacé le personnage princi- Ouais. Qu’il en vienne à penser aux kangah dans un moment pareil montrait combien il s’était déconnecté de la réalité de son pays pour échapper à son rôle de chef de guerre. Et cela n’allait pas s’arranger.


Il se trouvait maintenant dans une position assez étrange, devant la porte de Derrizio qui l’avait invité pour qu’ils puissent développer une idée invraisemblable qu’ils avaient eu au téléphone. Un coup de maître, l’aventure pure, un coup d’éclat qui serait une nouvelle pierre blanche dans le monument qu’étaient leurs vies respectives. Il avait embarqué son meilleur matériel pour l’occasion : chemise noire renforcée en kevlar abritant son duo de pistolets et divers gadgets flashy, petit chapeau haut-de-forme jurant complétement avec sa barbe de 3 jours, éternelles lunettes de soleil blindées, chaussures noires peu adaptées à une quelconque activité sportive…

Dallas avait la tête à l’emploi.


Et qui de mieux que le signore Derrizio comme premier partenaire. Il occupait bien des rôles qui revenaient à Molly dans sa vie habituelle. Un cerveau, un ami sincère, mais surtout quelqu’un qui était irrésistiblement attiré par le style avec un grand S, les occasions de briller et de faire le bien. Il avait aussi l'avantage de connaître des gens au delà de la sphère du liberalintern où il était cantonné de part des activités diplomatiques récentes.

Il se décida enfin à tendre sa main vers la porte, cogner vigoureusement 3 fois et attendre qu’elle s’ouvre avant d’entonner :

-QUI VEUT BRAQUER LA BANQUE DE CARNAVALEEEEEEE ?
12230
Entre la fin de Mai et le début de Juin 2008,
Villa Derrizio, Sérénissime République de Fortuna,
Sur une île du Lidos, quelque part proche de l'île Mère,



Is this music ?

Prélude aux valses de la maraude



Villa Derrizio
La Villa Derrizio, hautement perchée sur une colline partiellement boisée et cerclée dans sa frange défrichée par des coteaux de vigne profitant du généreux soleil du sud Eurysien, apparaît comme un lieu de villégiature paisible... En apparence...



Supposément chargé de s'employer à guetter avec une attention toute particulière des missives en provenance du royaume-soudé, estimé voisin de la Sérénissime en sa métropole, et dont on attendait à priori au moins une réponse quand à de potentiels rencontres officielles à établir puis préparer, le maître della Torre Bianca, Patrizio Derrizio, patrice fortunéen de son état, ne l'entendait pas de cette oreille dans les faits. En soit, peu le savaient, mais l'intéressé quoique excessivement cultivé, et sachant maniant autant la plume que la langue, ce à travers un arsenal innombrable de dialectes et de langages qu'il avait appris autant de par des livres tous plus poussiéreux les uns que les autres que grâce à ses nombreux voyages à travers le monde qu'il avait accomplit durant sa vie désormais bien longue.

En effet, du haut de sa soixantaine d'année, le ministre des affaires étrangères Fortunéen n'en donnait pas l'air à première vue et ce car systématiquement encastré dans divers costumes et pardessus confectionnés sur mesures par des tailleurs de la capitale, ainsi que apparaissant régulièrement au sein de divers évènement un tant sois peu huppés ou ayant rapport au culturel, mais il n'en demeurait pas moins un aventurier dans l'âme. En soit, les gens avaient de lui cette image de l'aristocrate richissime qui fréquentait uniquement les cercles intellectuels ainsi que la haute, ne se mélangeant guère au bas peuple, cependant ils ne pouvaient être plus faux dans leur vision car dans les faits, la réalité était plus nuancée et seul les plus attentifs ainsi que la haute société patricienne était au fait de celle ci en tant que tel.

Car ce que le vieil homme ne disait guère à qui voulait l'entendre, c'était à quel point il détestait son poste, fusse-t-il dans les sommets du gouvernement de la Sérénissime, ou plus exactement devait-t-on dire qu'il s'ennuyait à ce dernier la plupart du temps, et ce de façon excessive. Ce n'était guère que pour l'amitié du Doge et car il y avait quand même des instants et des occasions dignes d'intérêt dans le cadre de ses fonctions qu'il restait... Converser avec les diverses personnalités parfois hautes en couleurs du monde entier était ainsi une friandise relativement commune qui permettait de voir l'âme humaine sous tous ses aspects et rencontrer l'inconnu sur le plan social, tandis que les voyages que l'on associait à ces conversations épistolaires en étaient la découverte sur le plan matériel et culturelle, et possédant une âme destinée à l'aventure, Derrizio n'appréciait jamais autant que de courir le monde afin de contempler ce qu'il avait à offrir. Son seul regret étant que l'on ne le laisse point chevaucher son fidèle compagnon des airs, son vieux coucou, un Biplan des années trente qui l'avait accompagné durant ses jeunes années lorsque celui qui était désormais patriarche de sa dynastie se riait allègrement de la fureur de son paternel et prenait un malin plaisir à le mettre dans tout ses états en filant jusqu'aux nuages dans son engin afin de se rendre dieu seul savait-où.

Toutes les bonnes choses ont une fin cependant et malgré ses lubies, le devoir finissait toujours par revenir à la charge tel une mauvaise herbe repoussant sans cesse malgré qu'on l'arrache à chaque fois. Car en fin de compte, même loin de la patrie, cette dernière demeure proche dans les faits, littéralement souvent, dû à la présence mondiale de la plus grande république marchande de cette planète. Quoi qu'il en soit, Derrizio avait dû raccrocher, ou plutôt se tempérer afin de se plier aux règles intrinsèque et tacites du monde à part des patriciens. Feu ses parents s'en étaient assurés autrefois en liant son destin à une autre maisonnée, mais aussi à l'univers très fermée des diplomates... Et si les habitudes et les chaînes des obligations étaient demeurés avec le temps, les entraves les plus imposantes n'étaient plus de ce monde en soit.

Ministre, certes, mais mortel à l'âme aventureuse exécrant le fait de rester en place avant tout. Toujours est-il que être au sommet de la pyramide du pouvoir a des avantages, entre autre notamment que personne n'osera vous contredire ou vous faire du tord dans vos loisirs, ce d'autant plus lorsque l'on est au fait d'une bonne part des secrets inavouables ainsi que des arcanes secrètes de la nation. En somme, cela suffisait à expliquer que personne ne trouve rien à redire au vieil homme qui n'hésitait pas à abandonner son ministère à ses subalternes régulièrement. Les difficultés forgeant le caractère disait-t-il une fois, ou encore qu'il était bien pour eux d'apprendre à se débrouiller car il ne serait pas éternel. Ce qui était vrai en somme. Cependant, tous avaient un goût amer dans la bouche en sachant avec pertinence que leur patron n'allait nullement s'occuper de dossiers sensibles mais bien au contraire s'en allait se livrer à ses passions, qu'il s'agisse de pratiquer de l'alpinisme sur des falaises accidentés, de partir en croisière en étant aux commandes d'un fier voilier ou encore d'aller chasser dans les forêts continentale. Malgré tout, le vieillard n'hésitait jamais à rappeler à tous au sein de la Torre Bianca quel était le maître mot, à savoir : "Lorsque les ennuies s'accumulent, il ne faut pas hésiter à rejeter la faute sur la Poste et son formalisme archaïque.". Ce qui en soit en disait long.

En tout état de cause toutefois, le Patricien était en ce jour loin de son bureau de la capitale, en effet, c'était une des ses journées où il désertait son poste volontairement afin de s'adonner à des affaires plus... Importantes. Ce qui était littéralement le cas en l'espèce. Sans crier garde, les services de la régie du ministère avaient reçu sur leurs bureaux le matin même un avis d'arrêt maladie posé par le ministre lui même et qui devait durer quelques semaines avec toutefois un numéro d'urgence que l'on devinait mener vers un répondeur automatique. De quoi faire s'arracher les cheveux à l'administration, mais Derrizio n'en avait cure.

De fait, l'heure était à toute autre activité, et bien évidemment n'étant pas le moins du monde malade, le vieil homme s'était empressé de filer dans "Son Sanctuaire", une des nombreuses îles privées qu'il possédait, et en l'état celle en question il l'avait acquise il y a de cela une dizaine d'année sans en parler à qui que ce soit sauf une poignée de personnes dont le Doge. Les lieux étaient ainsi non loin de l'île mère, siégeant au sein du Lidos en plein coeur des eaux fortunéennes et permettait à l'intéressé de pouvoir revenir assez vite en cas d'urgence tout en demeurant à l'écart de l'activité politique quotidienne et en demeurant à l'abri des réquisitions d'une partie de son ingrate progéniture qui fréquentait le Tout Fortuna dans la capitale.

Demeurant au sein d'un vaste manoir à l'architecture classique mais basique, son Sanctuaire, bien qu'il n'arbore pas à l'image du manoir familial sur l'île Mère les armoiries de la dynastie ne conservait pas moins d'avertissement visant à éloigner les curieux et les visiteurs impromptues. De fait, la sécurité était bel et bien présente. Celle ci demeurait principalement autour du manoir en lui même ainsi que le long des coteaux et des côtes de l'île, les innombrables gardes encastrés dans du kevlar, diverses combinaisons militaires et autres gilets pare-balles tout en brandissant des armes de pointes. En tant que tel, il s'agissait là d'une compagnie de sécurité privée, bien moins grande que Militaris et la plupart de ses homologues, mais tout de même conséquente et suffisante, l'important étant toutefois que ladite société était à la solde des Derrizio. Car après tout, l'on était à Fortuna et chaque famille patricienne disposait de sa, ou de ses milices privées en soit.

Quoi qu'il en soit, aucun ne pipa mot lorsque le fameux et célèbre Maire de Raxington, Benjamin Dallas débarqué soudainement sans crier garde sur l'île. A peine certains saluèrent-ils en se mettant au garde-à-vous sans chercher cependant à comprendre plus en avant les raisons l'ayant poussé à arborer un tel... Accoutrement. Ils avaient été prévenu de sa venue et c'est tout ce qu'il importait, nonobstant, des dossiers comportant des informations sensibles laissant à penser que certaines personne en avaient après la vie du Glissois avaient été transmis dans la foulée, les gardes n'en demeureraient que plus vigilant. Et en soit, frapper Dallas au sein de l'anarchie permanente des E.A.U était une chose, tenter de l'atteindre en Fortuna en était une autre, et il était raisonnable de dire que les laquais de ceux qui en voulaient au cher ami de Derrizio n'étaient que des petits joueurs qui se retrouveraient fort dépourvu s'ils mettaient le pied en territoire républicain. Après tout, au delà des milices privés des patriciens, il y avait bien pire, la céramique n'étant jamais loin.

Pour sa part, le Ministre Fortunéen était au moment de l'arrivée du glissois, retranché dans ses cuisines où il s'affairait à ajuster un équilibre précaire entre épices et vin au sein d'une large cuve, ce depuis près de deux heures. Les trois coups significatifs à la porte de la villa et la voix significative qui suivit résonnèrent dans toute la demeure. Prestement et habilement, le patricien sans même retirer son tablier qui lui donnait un drôle d'air sur son costume, donna quelques directives à quelques uns de ses employés qui s'affairaient à entretenir les lieux afin qu'ils mettent en bouteille sa mixture et qu'ils en apportent une à la bibliothèque. Ceci fait, le vieil homme se précipita à grande enjambée vers la porte qu'il ouvrit avec une vigueur que l'on ne lui soupçonnait.


Patrizio Derrizio - LES AAAAAAAS DE L'AVENTURE !

Répondit alors à la question du glissois le fortunéen tout en lui donnant une franche tape dans le dos, l'invitant à entrer.

Patrizio Derrizio -
Ah et je vois que vous avez amené votre tenue du dimanche pour l'occasion, classieux pour ainsi dire monsieur Dallas. Ou plutôt-devrais-je vous appeler El Presidente ? Oh allons ne restez pas là, entrez donc entrez donc, il y a tant à faire et si peu de temps...

Affichant un air de comploteur sur son faciès, le patricien dans un pur jeu théâtral regarda attentivement durant un instant à droite et à gauche à l'extérieur avant de refermer avec précipitation la porte après avoir fait rentrer son ami. Puis, il entraîna ce dernier à travers les longs couloirs du manoir, traversant ces derniers sous les regards opiniâtres des personnalités siégeant dans des peintures à l'huile et piétinant allègrement un tapis Varanyen d'époque ce avant de pénétrer dans LA Bibliothèque, assez petite en fin de compte, mais cossu où siégeant sur une table basse attendait une lampée d'hypocras à peine mis en bouteille. Ce dont Derrizio s'empara d'une main.

Patrizio Derrizio - Ah, l'Hypocras. Nectar et spécialité locale... Que j'ai fais moi même avec les raisons de cette île et quelques épices Jashuriennes très prisés... Car comme disais mon maître à penser, feu le père de Dom Névérini, il n'est jamais autant agréable que de déguster un bon cépage que l'on a fait de ses mains et ce pour des occasions spéciales... Et ma foi qu'elle occasion.

Un petit sourire en coin, le fortunéen tira partiellement d'un geste magistral un livre dépassant d'une des rangées avoisinantes, ce qui enclencha à habile mécanisme et laissa l'une des étagère se mouvoir afin de laisser place à une porte que l'on devinait être renforcée et qui arborait un digicode ainsi que l'objectif d'une caméra en son sommet. Pianotant prestement sur les boutons, un clic sonore se fit entendre et ladite porte s'ouvrit dévoilant des escaliers au sein desquelles les deux hommes s'engouffrèrent. Après quelques instants à descendre, puis à traverser un couloir morne et terne en métal, une nouvelle porte, cette fois ci d'ascenseur se trouva en face du duo. Appuyant sur un bouton celles ci s'ouvrirent afin de laisser pénétrer les deux individus, puis, le ministre fortunéen passa dans une ouverture dédiée une carte magnétique avant de pousser un nouveau bouton, laissant la machinerie se mettre en marche.

Patrizio Derrizio - Comme tu peux le constater, je ne suis pas resté les bras ballant, j'ai fais... Rénover les lieux pour l'occasion pour une modique somme auprès de gens des plus compétents et muets comme des carpes. Ainsi, ma galerie des trophées s'accompagne d'autres... Aménagements nécessaire à nos activités, car l'on ne saurait procéder à ces dernières sans un quartier général digne de ce nom... Dans le cas contraire, toute la pègre mondiale se payerait notre tête. Oh, et pendant que j'y suis, il y a en bas deux types avec des masques... Je les ai démarché pour l'occasion... Privilèges du gouvernement l'on peut dire, leurs petits nom étant "La Gorgone" et "Charron", très mythologie mais pas moins efficace. Tout comme le matériel de pointe que j'ai fais installer...

Sur ces mots, la descente s'acheva et les portes s'ouvrirent à nouveau, dévoilant ce qui n'était pas sans rappeler les salles de commandements propre à ces films d'espionnage aleuciens. Deux individus se tenaient déjà sur place, leurs faciès dissimulés sous des masques de céramique aux traits distinctifs rappelant leur pseudonymes, ainsi que des capuches d'ébène couvrant le reste, ce malgré qu'ils portaient sur le reste du corps des costumes en bonne et dû forme. Quoi qu'il en soit, ceux ci saluèrent poliment Dallas et Derrizio, indiquant une chemise de documents déposé sur une table.

Un QG digne de ce nom.
Comme l'on dit, il n'y a pas de grande oeuvre sans QG digne de ce nom.

Patrizio Derrizio - Bien, sur ce, nous avons du pain sur la planche, tout ou presque est à faire... Mais si l'on veut réussir ce coup, il va nous falloir une équipe. Si tu as des noms, c'est le moment parfait, pour ma part, mes... Assistants si présent ont déjà semble-t-ils quelques profils intéressent à proposer pour cette fabuleuse épopée unique en son genre...

Tout était dit, et quelque chose se préparait...
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Action Rp : Petite fête d'ambassade histoire de vivifier les fidéssophiles sans spécialement d’arrière pensée immédiate
Détail : on peut discuter de détails à modifier

le 6 juin 2008, ambassade de Nouvelle-Fidès en Fortuna.

Un groupe de convives triés sur le volet arrive au goutte à goute à l'ambassade de Nouvelle-Fidès pour assister au bal qu'y donne l'ambassadrice pour fêter officiellement son installation dans le pays. Les invités sont tirés à quatre épingles pour cette soirée de gala dans les plus pures traditions néofidéssiennes mais que ne renieraient vraisemblablement pas tout ce qui se compte de galant dans le beau monde de Fortuna. Mademoiselle l'ambassadrice, Anne-Pauline Froissard, ouvre le bal dans un silence recueilli et respectueux.

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Mademoiselle Froissard, ouvrant le bal


Une fois cela fait par quelques mots bien choisi sur l'importance pour le monde et la civilisation que la concorde et l'amitié rêgnent entre ces deux grandes nations que sont la Nouvelle-Fidès et Fortuna, puis d'autres mots un peu moins bien sentis quoi que subtils, sur les quelques libertés de mœurs que Fortuna permet mais pas Nouvelle-Fidès , ces quelques mots n'auront choqués personnes car tous savent, en effet, que le demoiselle est une personne quelque peu excentrique.

Enfin, passé ce discours, l'ambassadrice accorde sa première danse au plus estimable et noble des convives, puis retourne à ses invités tandis que le bal bat rapidement son plein dans la joie, l'énergie et, bien sur, l'élégance. Tout le monde ou presque danse parmi ceux qui on l'age de le faire.


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Le bal commence sagement

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Et l'amusement va croissant.

L'ambassadrice dansera quelques valses puis laissera sa place pour s'en aller faire ses mondanités, s'enquérir des dispositions de tous, de l'état de la fidésophilie tout en buvant des flutes de champagne et en se laissant baiser la main par tout ses messieurs dont l'éducation et le savoir vivre en font les serviteurs et les amis et ce, bien qu'il soit connu que ce n'est pas de ce conté que penchent les dilections de la demoiselle.

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Mademoiselle l'ambassadrice répond à tout les impératifs mondains qu'implique sa charge... et elle fait un peu de zêle avec une dame à laquelle elle accordera l'hospitalité pour la nuit...

La soirée se poursuit ainsi jusqu'à fort tard, heure à laquelle les convives les moins noceurs, repartirons gris. Et après que les trois heures du matin soient sonnées, tandis que l'on fait raccompagner les gens ivres par le personnel d'ambassade, l'ambassadrice peut enfin aller se coucher pour ne pas se lever de sitôt.
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Dallas éclata d'un rire franc quand Derrizio l'appela El Presidente. Que c'était bon d'avoir ses responsabilités réduites au strict minimum, à savoir ne pas mourir. Dallas était franchement impressionné par les moyens mis en place par Derrizio pour leurs petites sauteries, et appréciait très clairement le vin servi. Pendant la visite guidée, il s'amusa à toucher un peu chaque instrument et bouton, pour voir ce qu'ils faisaient mais aussi pour éprouver à quel point il connaissait la technologie qu'ils impliquaient. A la fin de la visite arriva la question à laquelle Dallas rêvait de répondre, et il sortit instantanément de son sac à dos une énorme pile de dossiers, dans lesquels les noms de nations faisaient tout le liberalintern. Politiciens de tout bords, ingénieurs, universitaires, pirates même quelques buisnessmen pharois et Banairais.

-Voilà une liste exhaustive d'amis et de connaissances que je crois capable de nous donner un coup de pouce, en tout cas pour le casse. En ce qui concerne une participation plus active, il nous faudrait les meilleurs, les sans peur et sans reproche, ceux qui estiment ne rien avoir à perdre, ou au contraire, que le fait d'avoir des choses à perdre pousse.

Il prit les deux dossiers sur le haut de la pile, qui montraient deux noms au sommet de la gloire de Grand Kah et du Pharois. Ixchet et Hymveri.

-Je peux leur passer un coup de fil instantanément, si tu l'approuves... Partenaire.
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La pêche aux aventuriers est ouverte !

Is this music ?

Une association improbable d'individus aux goût prononcés pour l'excentricité, le rocambolesque et ce peu importe les bords idéologique, quoique encore ceux ci tendaient vers une certaine frange assez prononcée, c'est ce qui en somme avait été convenu entre Derrizio et Dallas. Une façon pour eux d'aller l'efficace à l'agréable car si les excentriques ne se mêlaient guère de façon propice au commun des mortels, ils se supportaient et s'associaient relativement bien jusqu'à donner lieu à des créations pour le moins inattendus mais très... Amusantes dirons-nous. Ceci dit cette fois ci, il avait été suggéré que viser simplement la personnalité n'était pas assez... Ambitieux. Non, non et trois fois non, Dallas comme Derrizio avaient un point commun respectifs dépassant de loin tous les autres dont ils disposaient et qui se singeaient à la quasi-perfection, ils étaient joueur, très joueurs. En d'autres termes, cette petite épopée se devait d'avoir des similis, des points communs dépassant la simple personnalité et la volonté, il fallait pour ainsi dire marquer l'histoire, dépasser les récits les plus épiques et glorieux en termes de compositions car dans le feu de l'action, si ils étaient découverts ou au moins éventés, ils pourraient se payer une bonne tranche de rigolade quand à la pensée des têtes que feraient ceux qui prendraient conscience de leurs identités.

Car après tout, qui oserait penser un seul instant que divers actions coup de poing sortis tout droit d'un esprit audacieux seraient dû à certaines des personnalités les plus connus ou controversés de l'époque à travers le monde ? Personne, et c'était ça qui comptait. Rien que songer aux visages se décomposant et aux doutes se déversant telle un tsunami en se disant que c'était impossible et qu'il y avait erreur, un véritable délice pour l'esprit qui voyait naître sur le visage du patricien un sourire sincère de satisfaction. Ah, jamais ne se sentait-on plus vivant que lorsque l'on s'adonnait à ce genre de frasques, c'était ça la vie véritable bien plus fascinante que se vautrer oisivement dans des piscines d'or ou s'adonner corps et âmes aux grands jeux de la politique avec tous les désagréments et risques que cela impliquait. Non, décidément il n'y avait rien de mieux que l'aventure à l'état pur, les grands coups préparés minutieusement afin de marquer l'histoire avec un grand H de la façon la plus improbable qui soit.

Encore restait-t-il cependant à rassembler l'équipe ceci dit, le premier "coup" si l'on pouvait dire ainsi était assez complexe et allait nécessiter au delà de beaucoup de gens, certains moyens que même un ministre fortunéen aurait du mal seul à s'octroyer. D'où la présence notamment dans les dossiers de file du capitaine Hymveri qui disposait ni plus ni moins que d'un sous-marin ne naviguant sous aucun pavillon national et de contacts à travers le monde en plus d'un équipage efficace au vue de ses récentes actions. Un élément précieux pour la mise en place des opérations et qui malgré son fanatisme idéologique pouvait être aisément convaincu à dire vrai.


Patrizio Derrizio - Hymveri est dure en affaire, il ne jure que par la révolution et ses idéaux comme l'on a pu le voir en Damanie et récemment au large du golfe de Carnaval... Mais c'est précisément l'homme qu'il nous faut à cause de cela. Ironie du sort, le destin a voulu qu'il croise non loin de nos eaux, nous allons avoir un créneau en or pour le contacter.

La patricien marqua une pause, s'emparant de deux verres à pied qu'il rempli à moitié de son hypocras nouvellement conçu.


Patrizio Derrizio - Ceci dit, lorsque tu le contactera, n'oublie pas de commencer immédiatement par la nature de notre projet car sinon même s'il accepte de t'écouter un tant sois peu de par ta renommée il serait capable de te raccrocher au nez immédiatement s'il considère perdre son temps. Mais nul doute que s'attaquer à un symbole de ce qu'il déteste le plus, peu importe les raisons l'intéressera... Une offre qu'il ne peut pas refuser en somme.

Le Patricien se tourna ensuite vers les deux individus masqués qui s'affairaient à inspecter divers documents, vraisemblablement d'autres dossiers.

Patrizio Derrizio - Estimés bêtes mythologiques, confirmez moi ceci, notre estimée Ixchet est-elle encore en congés à Fortuna à visiter les quartiers historiques ?

Les deux intéressés acquiescèrent d'un mouvement de tête tout en précisant que aux dernières nouvelles leurs homologues du cercle intérieur étaient encore en poste afin de maintenir les protocoles, il faudrait le cas échéant les semer.

Patrizio Derrizio - Ah oui, c'est vrai... Il y avait de cela. Bon, il faudra penser à éviter de lui mentionner ses admirateurs pour éviter tout quiproquo, officiellement ces derniers n'existent pas et ils peuvent se montrer très soupe au lait quand on parles un peu trop de leurs activités... Mais oui, oui, contactons, contactons.

Dans la foulée des paroles, le patricien farfouilla quelque peu dans les dossiers de candidats potentiels, peu convaincu par la majorité il triait sans réel fil directeur, comme un enfant ne voulant ingérer de légumes, la plupart d'entre eux jusqu'à tomber sur celui qui vraisemblablement illumina son faciès comme s'il avait gagné une récompense à une kermesse.

Patrizio Derrizio - Oh ! Regardez donc ça, l'empire du Burujoa en a un aussi ! Moi qui pensai ces gens là aussi coincés que les autres empires du Nazum... Hisaya Burujoa... Politique anti-prison... Bababa, ceci cela... Polémique régulière sur la place publique... Aurait à priori fait pirater les comptes bancaires d'un millionnaire afin de reverser le tout à de hospices... J'adore ! Je le veux lui aussi ! Et...

Il frappa soudainement la table du poing tout en restant béa pendant quelques secondes, comme si l'idée du siècle lui avait traversée l'esprit.


Patrizio Derrizio - Maintenant que j'y pense, même avec tout ça, l'on manque quand même d'une touche... Comment dire... De jeunesse oui ! Car après tout qu'est-ce qu'une aventure digne de ce nom si l'on ne transmet pas ses enseignements à la prochaine génération... Il nous faut un apprentis pour perpétuer cet héritage quand nous ne serons plus là ! Et... Et... Et... ! L'Empereur Kaulthe ! Depuis ces histoires de communalisme et ses problèmes de familles il a décroché presque complètement de la politique à ce qu'on dit et passe ses journées reclus dans une espèce de couvent à parler religion...

Enjambant la moitié du pont de commandement à grand pas, le patricien se précipita vers l'un de ces gros ordinateurs, trafiquant les boutons il fit afficher alors une carte de la Kaulthie sur les écrans alors qu'il fronçait des sourcils médisants à la simple mention de la retraite religieuse de l'Empereur.


Patrizio Derrizio - Franchement ? Qui de nos jours fait ça ? Se terrer dans un monastère à la moindre difficulté, c'est d'une tristesse et d'en ennui... En plus d'être un gâchis immense... Non, non et non ! En notre âme et conscience l'on ne peut laisser ceci advenir. Surtout que m'est d'avis que... Franz, c'est comme ça qu'il s'appelle il me semble, n'a jamais réellement fait face aux difficultés du règne jusqu'à il y a peu. Ses affaires récents lui ont certainement délivrés une bonne dose de dure réalité dans la tronche pour qu'il aille se cacher dans les soutanes des prêtres. Enfin... Est ce que je t'ai déjà dis cher Dallas que mes équipes disposaient d'hélicoptères assez performants ? Aussi, si j'ose dire... Après avoir passé nos appels... Si l'on allait faire quelques préliminaires à notre grand coup ? Et si... L'on allait chercher l'Empereur des Kaulthes ? Cela nous ferait prendre l'air...

L'immense sourire sur le visage de Derrizio, vraisemblablement très fier de son idée en disait long...
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