Forces de sécurités fédérales - армия

L’Etat-Major Interarmées dépend directement du Ministère de la Guerre et de l’Armement. C’est un organe semi-ministériel et semi-militaire en charge de l’administration des armées, de la gestion des bases opérationnelles, de la coopération interarmées et du maintien de l’arsenal militaire du pays ainsi que de l’élaboration des stratégies défensives et offensives en accord avec les décisions du Chancelier de Novigrad. L’Etat-Major est sous la direction du Général Bogdan Ognianov Tsankov, chef d’Etat-Major et membre du Gouvernement Fédéral, de ce fait l’état-major est composé de généraux et amiraux de carrières ainsi que de hauts-fonctionnaires issus du ministère. L’Etat-Major fonctionne donc sous une perspective autant administrative que militaire, il est divisé en plusieurs services affectés à la gestion effective des différents aspects de ses prérogatives nationales.

L’Armée Fédérale désigne principalement les corps terrestres qui composent les forces armées du pays. C’est une organisation militaire officielle qui dépend directement de l’Etat-Major Interarmées et bien évidemment du chef des armées, le Chancelier de Novigrad. Son rôle est la sécurisation des frontières ainsi que du territoire de Novigrad face à toutes menaces extérieures pouvant nuire à la paix civile, l’armée fédérale est aussi en charge des opérations extérieures militarisées impliquant des unités sur sol. Elle est composée uniquement de militaires de carrières qui obtiennent de ce fait un statut spécial en dehors de la caste civile. L’armée est divisée entre plusieurs régiments affiliés à des missions spécifiques :

La NovAir Force est l’appellation commune de l’aviation militarisée fédérale. C’est une organisation militaire qui dépend directement de l’Etat-Major Interarmées et bien évidemment du chef des armées, le Chancelier de Novigrad. Elle a la charge de la gestion des infrastructures aéronautiques militaires et de la défense de l’espace aérien novigradien. Elle est composée de militaires de carrières et d’ingénieurs conscrits qui évoluent sur un niveau technique plus élevé que dans les autres armées.

La Police fédérale est la force de police nationale du gouvernement fédéral. Ses prérogatives se placent au-dessus de celles des polices provinciales en tant que police judiciaire certifiée, elle exerce néanmoins des compétences en matière de sécurité intérieure et de maintien de l’ordre. La Police fédérale dispose d’un statut particulier en semi-autonomie bien qu’elle soit placée sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur, elle peut aussi parfois agir sous l’impulsion de la Justice tout en respectant le principe de séparation des pouvoirs. Son rôle principal est le maintien de l’intégrité fédérale, la lutte anti-terroriste et la résolution des affaires relevant du droit fédéral. Ses agents disposent du statut de dépositaire de l’autorité fédérale et ils peuvent agir de partout dans le pays tout en profitant d’une immunité provinciale. La Police fédérale est sous la direction du Commissaire-Général Vlad Desislavov Ivanov nommé directement par le Chancelier de Novigrad. La Police fédérale se divise en plusieurs services affectés à des missions spécifiques :

La Direction des Renseignements souvent appelée par son sigle « D.R.N » est une agence fédérale classée secret-défense qui profite d’une quasi-autonomie opérationnelle. Elle détient le monopole dans les champs de compétences tels que l’espionnage, le contre-espionnage et la surveillance nationale. Elle exerce ses prérogatives en fonction de l’intérêt national seulement et peut être amenée à mettre en place des opérations extérieures et à jouer le rôle d’une police politico-militaire. Ses agents disposent d’un statut spécial secret-défense et ils occupent des rôles très différents en fonction de leur domaine d’expertise qui peut aller de l’espionnage à la cyberdéfense. L’agence n’est placée sous la tutelle d’aucun ministère et elle ne rend compte qu’au Chancelier directement. Elle est sous la direction avisée du Directeur des Services Viktor Olbar Alexios et elle dispose d’une immunité totale. La D.R.N se divise en plusieurs services spécialisés :

La Division de Soutien aussi appelée la « D.D.S » est un organisme militaire qui est sous la direction de l’Etat-Major Interarmées et bien évidemment du chef des armées, le Chancelier de Novigrad. Ses rôles sont multiples mais néanmoins primordial pour l’efficacité des autres armées, la division collabore donc étroitement avec le reste des forces de sécurité. Son champ d’action s’attache à la logistique, la médecine militaire, l’artillerie et les services mécaniques et électrotechniques. Elle se compose de plusieurs branches affiliées à un domaine de compétence spécifique :

Le terme générique « Spetsila » (en Novi : спетсила) désigne les unités d’élites qui composent le Treizième Régiment Tactique (13-RT) des forces spéciales de haute-intensité, composante des « Corps Expéditionnaires » de l’Armée fédérale de Novigrad. Les combattants qui forment le treizième régiment sont considérés comme l’élite des forces armées novigradiennes. Véritable institution au sein de l’armée fédérale, le « treizième » profite d’un prestige inégalé au sein des composantes militaires fédérales. C’est le régiment qui s’occupe généralement des conflits les plus meurtriers et les plus complexes, de ce fait c’est aussi le plus décoré du pays et celui qui rassemble le plus de hauts-faits dans l’histoire militaire moderne de Novigrad. Son culte du sacrifice, son niveau d’entrainement particulièrement rigoureux et son taux de sélectivité très élevé font de ce régiment le fleuron de l’infanterie de combat novigradienne.

En 1820 sous l’impulsion de la révolution industrielle, l’armée princière de Novigrad est entièrement réorganisée à la demande du Grand-Prince Vladimir IV. Certains bataillons de la légendaire « Cavalerie Palatine » sont alors mis à pied afin de former des corps d’élites de « Grenadiers » spécialisés dans les combats de « feux rapprochés » et de mêlées. C’est ainsi qu’apparait pour la première fois sur les registres : la fameuse « Garde Palatine », un régiment d’élite qui se spécialise dans les affrontements directs et les fronts les plus meurtriers auxquels l’armée doit faire face au cours des guerres eurysiennes du milieu du 19ème siècle.

Avec la chute de la monarchie novigradienne et l’avènement du régime soviétique, le régiment est dissous au profit d’une « Garde révolutionnaire » qui reprend les mêmes codes symboliques et formateurs que leur prédécesseurs. Véritable escadron de la mort, les gardiens de la révolution vont pour la première fois recevoir le surnom de « Spetsila ». Ils participent alors à toutes les batailles menées par le régime communiste formant les prémices d’une légende guerrière moderne. En 1956 tandis que les forces républicaines reprennent le contrôle du pays en chassant les soviétiques, le régiment maintient son existence en se renommant au profit d’une nomination plus technique. Les Spetsilas se font connaitre de la presse internationale pendant la révolution slovanienne de 1987 où ils mènent de nombreuses opérations sanglantes pour tenter d’endiguer la révolution, n’hésitant pas à ordonner des frappes aériennes sur leurs propres positions lorsqu’ils se retrouvaient cernés de toutes parts. Aujourd’hui le treizième régiment est surtout la marque de fabrique de l’excellence militaire novigradienne.

Le processus de sélection qui permet l’accès aux corps des Spetsilas est particulièrement rigoureux. Il n’est ouvert qu’aux hommes et aux femmes d’au moins 20 ans et ayant effectués un service d’au moins 5 ans au sein des corps expéditionnaires de l’armée fédérale. Afin d’intégrer la formation, les candidats doivent réussir un parcours du combattant particulièrement brutal de 2km ainsi qu’une série de 80 pompes, 75 abdominaux et 15 tractions. Les lauréats sélectionnés intègrent ensuite une formation d’une année où ils sont en permanence confrontés à la compétition ainsi qu’à un entrainement physique extrême. Finalement ceux qui vont au bout de l’année de formation peuvent intégrer officiellement l’école des Spetsilas où ils seront formés à combattre en première ligne dans toutes les situations imaginables.

L’entrainement comprend autant une formation morale que militaire, poussant les candidats au maximum à intégrer l’idéologie du sacrificielle héritée des valeurs antiques des hoplites d’Aros. Ainsi s’ils savent réfléchir et sont terriblement efficaces au combat. Ils ont appris à analyser rapidement une situation et à s’adapter en conséquence, quitte à se sacrifier sans la moindre hésitation si la situation l’exige. De l’autre côté, un grand accent est porté sur l'aguerrissement physique et la rusticité des troupes, à savoir leur capacité d'adaptation en milieu hostile.