07/05/2013
11:44:03
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Il Senato di Fortuna

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Il Senato

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Le sénat est une institution aussi vieille que la république elle même.

Sommaire


I. Informations générales

a. Le Sénat, brève histoire ancienne et récente
b. Les Factions, les acteurs de la scène politique

II. Plongée sur les Factions

a. Les Républicains
b. Les Canossiens
c. Les Lions
d. Les aigles
e. Les héritiers

III. Composition du Sénat

a. 2003 - 2007




a. Le Sénat, brève histoire ancienne et récente

Second membre de la trinité des institutions républicaines après le Doge et le Conseil des Dix, le sénat est l'unique chambre législative de Fortuna et trouve son origine lors de la transition du statut d'obscure cité état à celui de république maritime lors du moyen-âge, remplaçant de facto son prédécesseur, le conseil des patrices. Historiquement, cette illustre assemblée ne comptait en son origine que les plus vieilles, riches et puissantes familles de la ville qui sombre, les patriciens qui étaient au nombre de quarante, et ce n'est qu'au fil des siècles qu'elle s'est progressivement étendue, intégrant une partie grandissante de la bourgeoisie dites médiane qui se hissa à force d'effort dans les hautes sphères d'influence de la cité, mais aussi les notables et élites des territoires du vieux mondes ayant joint de gré ou de force la république et formant aujourd'hui "La Terrafirma". En cette époque, un seuil de fortune spécifique et une attestation de dévouement à la république certifiée par au moins quatre familles patricienne et surtout l'aval du Doge était nécessaire afin d'intégrer le sénat, et il est à noter qu'une fois membre, le siège se transmettait par défaut à ses descendants à chaque trépas du tenant.

En fin de compte, ce n'est qu'au cours du siècle dernier que cette relique datant de l'époque médiévale s'est totalement métamorphosée. Suite aux grandes réformes emmenées par une série de Doge appartenant à la plus illustre famille de la ville, les Di Fortuna, le vieux système qui permettait à une poignée de monopoliser le pouvoir législatif a été presque entièrement aboli, ceci afin de satisfaire les besoins d'un état moderne mais surtout afin de mettre un terme aux contestations et à la grogne qui ne cessait de monter dans les territoires d'outre-mer et qui manga de dégénérer en guerre d'indépendance.

Ainsi, aujourd'hui, l'assemblée compte 368 sièges, du vieux système seuls vingt sièges ont été conservés aux vieilles familles, celle des cinq derniers Doges en premier lieu ainsi que celles les ayant soutenus, certaines dès le début des troubles et une poignée après avoir réalisé que les vents du changement ne pouvaient êtres contrés. Pour ce qui est des 348 autres, ceux ci sont octroyés au cours d'élections officielles ayant lieu tous les quatre ans lors de la fin des mandats, celles ci se déroulent sur l'ensemble du territoire Fortunéen et permettent à ses différentes composantes de représenter leurs intérêts à la capitale et d'avoir leur mot à dire sur le domaine législatif.

b. Les factions, les acteurs de la scène politique

Pour autant, il serait malvenu d'analyser la démocratie Fortunéenne en la comparant aux autres régimes de "même type" se trouvant ça et là à travers le monde. En effet, la scène sénatoriale et plus généralement politique de la Sérénissime est quelque peu particulière, l'on pourrait même dire sans égal à travers le monde. En effet là bas, la vie politique n'est pas définie principalement grâce à des partis politiques mais par des factions. En effet, là où ailleurs lesdits partis ont des visions de faire, des aspirations et des rêves bien souvent radicalement opposés, les factions Fortuéennes pensent en fin de compte toutes "plus ou moins la même chose". Entendons par là qu'elles sont toutes de ferventes démocrates partisanes du commerce, appréciant la bonne santé de l'économie et le libre échange et ce avec un soupçon de nationalisme. Points de communistes, de fascistes ou de personnes avec une vision politique "déviante". Les points de désaccords se concentrent sur la manière de faire, , comment répondre aux défis et surtout, comment dépenser cet argent si précieux.

Qui plus est, certaines coutumes ayant survécu contre toute attentes des analystes géopolitiques étrangers, ces factions s'organisent autour de la figure des vieilles familles. Ces dernières ayant conservés leurs empires dynastiques et une large influence monopolisent ainsi le devant de la scène pour la plupart et mènent la danse des factions, qui sont quelque par un énième moyen de rivaliser et d'opposer les intérêts. Car oui, en fin de compte, ces "antiquités" sont si anciennes et ont tellement de ramifications dans tous les domaines de la société que leurs intérêts et la direction que prends la nation ne font souvent qu'un. Il est toutefois à noter qu'il existe des sénateurs indépendants et des factions dites "mineurs" sans aucun lien directe avec les patriciens, mais jusqu'à présent celles ci sont assez minoritaires. Aujourd'hui, la scène politique Fortunéenne est tenue par cinq factions majeure, "Les Républicains", "Les Canossiens", "Les Lions", "Les Aigles" et "Les héritiers".
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II. Plongée sur les Factions

La politique Fortunéenne a toujours été traditionnellement dominée par les factions,
Traditionnellement, la politique Fortunéenne a toujours été dominée par les factions de chaque époque, malgré le passage du temps et la disparition ou l'évolution de certaines, le système demeure en place.


a. Les Républicains

Res Publica

Les changements et évolutions du siècle dernier ont été la cause de bouleversements sans précédents sur la scène politique Fortunéenne, des factions millénaires ont tout bonnement disparus du jour au lendemain après que les grandes réformes aient achevés leur oeuvre. Toutefois, si dans les faits beaucoup de néophytes et d'arrivistes se targuant de s'y connaître en politique Fortunéenne, clament à qui veut l'entendre que c'est bien la purge généralisée des hautes sphères républicaines en ce temps là qui est la cause principale de l'état actuel des instances sénatoriales, la vérité est bien plus nuancée. En vérité, la purge n'a fait que des dégâts minoritaires et la réorganisation s'est fait d'elle même afin de faire face aux nouveaux défis et enjeux de l'époque et de celles à venir. Les républicains sont ainsi les premiers-nés et sont dans les faits un rassemblement hétéroclites rassemblant autant des membres de toutes les anciennes factions que des pragmatiques et idéalistes faisant leurs premiers pas au sénat.

Formée sous l'égide des Di Fortuna, les membres de cette illustre dynastie sont traditionnellement les têtes de la faction, et ce d'autant plus lorsque le palais des Doges est tenu par ces derniers. Traditionnellement, elle est aussi l'organisme politique qui rassemble le plus de membres depuis sa création, et ce dû à ses objectifs tout à fait affirmer qui ne visent ni plus ni moins qu'à maintenir la stabilité et l'ordre au sein de la République, en métropole comme en outre-mer. Dans les faits, ils aiment se définir comme les pilotes de cette dernière qui agissent avec sagesse et prudence. Entendons par là qu'ils ont des tendances relativement conservatrice, et ce pour des raisons purement lié à l'état d'éclatement totale du territoire Fortunéen. Alors que les autres factions n'hésitent pas à promouvoir leurs agenda axés sur des provinces bien précises, les Républicains défendent ainsi la nécessité absolue de développer et soutenir les divers composantes de la République quels quelles soient sans en laisser une sur le carreau. Et à cause de cela, les politologues n'hésitent pas à les qualifier régulièrement de "Défenseurs du Statut Quo" et "Partisan du progrès contrôlé".

b. Les Canossiens


Canossa

Emmenés par la famille patricienne des Silvario, les Canossiens sont les dignes représentants au sein du sénat républicain des intérêts de la fille prodigue. La faction n'est toutefois pas composée que de natifs de Canossa, c'est là tout l'inverse à dire vrai, les "authentiques" Canossiens sont une minorité au sein de leur propre groupe qui se voit composé de membres issus de tout horizons. En effet, ce n'est pas le fait de se sentir Canossien qui compte au sein de ce groupement, mais bien la conviction profonde que la Sérénissime en tant que mère se doit de soutenir son enfant par devoir ou tout du moins doit elle le faire par nécessité absolue dû aux immenses ressources disponible sur le sol de l'ancienne colonie et au potentiel remarquable qu'un développement accrue et continue pourrait laisser entrevoir.

Inutile de tergiverser en sachant cela, l'objectif des Canossiens est parfaitement définie, réclamer et assurer à minima des financements constants pour les territoires Paltoterran de la Sérénissime, ou plus encore, le développement et l'investissement massif sur les secteurs primaires et secondaire de ce dernier. De fait, nombreux sont les experts économiques qui vont dans leur sens, proclamant à qui veut bien l'entendre que Rio de Canossa pourrait sous réserve d'un soutient total pour au moins les deux prochaines décennies, devenir un centre économique mondial majeur. Les détracteurs des Canossiens et de leurs objectifs n'hésitent par ailleurs plus depuis quelques années à qualifier la faction de "Digne Lobby". Toutefois et bien malgré eux, il y a bien plus que quelques pressions et intérêts économiques en jeu, car en guise d'intérêts annexes, les Canossiens sont aussi là afin de maintenir les privilèges accordés à leurs provinces, et tout particulièrement leur autonomie. Ce qui est en effet plus que nécessaire car les héritiers, aux aguets sont leurs plus fervents opposants sur ce point.

c. Les Lions

Leone

Considérée par le commun des mortels comme étant une faction mineure, ce principalement à cause du faible nombre de sièges qu'elle contrôle au sein du sénat et de l'évolution quasi nulle de ce chiffre depuis plusieurs décennies, les Lions n'en demeurent toutefois pas un acteur à ignorer. En effet, tenue d'une main de fer dans un gant de velours par les patriciens de la maison des Dandello, il s'agit dans les faits de la faction "Militariste" de la république au sein du sénat. Entendons par là que ses membres sont soit des représentants de l'armée, soit de fervents soutiens de celle ci, parfois des marionnettes des grands pontes des arsenaux Fortunéen, de temps à autres des théoriciens exaltés de la doctrine de dissuasion défendue par Il Stato da màr.

Seconds grands gagnants des grandes réformes du siècle dernier, la faction bien que techniquement jeune, est toutefois extrêmement active, s'accordant autant avec les républicains soit en échange de faveur ou à titre gracieux lorsque leurs intérêts coïncide, que s'opposant régulièrement aux aigles quand à l'approche à adopter sur les territoires ultramarins de Leste et l'Oeste. Il n'est ainsi pas rare que les Lions aient entre leurs mains la décision finale, par le vote de leurs représentants, afin d'adopter ou rejeter une législation ou un projet. Au delà de ça et de manière générale, les Lions sont de fervents soutiens d'un maintien d'une présence navale imposante visant à maintenir le statut de Thalassocratie Fortunéenne qui est dû aux particularités territoriales républicaines, une nécessité absolue afin d'assurer la sécurité de la république sur tout océan du monde quel qu'ils soit.


d. Les Aigles

Aquila

Héritière des antiques factions mercantilistes promouvant autant le commerce que les innovations navales et les expéditions par delà les océans, les Aigles se posent en dignes successeurs de ces dernières, avec toutefois des projets et politiques plus adaptés aux réalités contemporaines. Contrairement aux autres factions, l'Aquila dont le regard porte autant vers l'ouest que l'est n'a point de représentant particuliers, certes des noms tels que celui des Rimini reviennent bien souvent car ceux ci disposent tout de même d'une influence conséquente, mais pas suffisante pour être absolue. Et ce n'est là pas un hasard, les Aigles sont nombreux et leurs effectifs se composent en grande majorité des représentants des diverses enclaves et autres îles formant les ensembles de l'Oeste et Leste, une faune tout à fait hors normes comptant des héllènes comme des Afaréens, des Nazuméens ou même des Haluléens. En soit, l'incarnation du terme "cosmopolitisme" que certains analystes et experts en géopolitique n'hésitent pas à employer lorsqu'il s'agit de désigner la Sérénissime et ses domaines.

Cependant, malgré que la croyance populaire hors Fortuna pense qu'il s'agit là aussi d'un gigantesque lobby des minorités insulaires et ultramarines, la réalité demeure nuancée. En effet, bien au delà des intérêts régionaux, qui accessoirement s'opposent autant qu'ils ne s'associent à ceux des Lions en fonction des lieux en questions, représentés et même incarnés par ces gens là, il y a aussi une frange plus minoritaire qui s'intègre dans la faction afin de promouvoir un retour aux antiques traditions. Entendons par là que le commerce est le sang de la république et que l'ensemble de l'empire d'outre-mer est la clé de la projection républicaine et la source éternelle de son enrichissement. En soit, développer ces provinces, investir autant dans l'infrastructure que dans l'établissement et l'implantation des compagnies spécialisés dans le négoce et le transport est une priorité pour ces gens là, de même que préserver l'harmonie républicaine qui est indissociable de l'autonomie accordée à ces régions.

e. Les Héritiers

Legacy

Dernière des cinq factions rythmant la vie politique Fortunéene, les Héritiers se posent ainsi sur la scène de cette dernière en tant que force d'opposition majeure aux "tendances dégénérés" des Aigles et à la "folie ambiante" qui caractérise l'état d'esprit des Républicains. Si ils se disent aussi comme étant un regroupement de personnes se voulant défenseurs d'un certains paternalismes, des traditions et de l'héritage Fortunéen, dont ils sont accessoirement fier comme des coqs, leurs détracteurs les qualifient pour leur part de "Dangereux réactionnaires". Et ce n'est un secret pour personne à dire vrai, le grand dessein que défendent les héritiers soutient et ce en guise de tête de proue de l'ensemble de leurs idées, qu'il faut que la République Fortunéenne retourne à ses racines, ce qui passe notamment par une purge généralisée des "métèques" de la politique républicaine, la levée de la loi d'exil et la réhabilitation d'un certains nombre de familles patriciennes mis en disgrâce lors des grandes réformes du siècle dernier, ou encore la restriction généralisée de l'autonomie des provinces d'outre-mer.

Pilotée par la dynastie des Altarini et plus généralement par les partisans des Litaris encore en exil à ce jour, les Héritiers ont connu au cours des dernières années une montée soudaine et surprenante autant dans les sondages que dans le sénat lui même, gagnant plusieurs sièges au sein de ce dernier. Ceci s'explique notamment par de vastes campagnes de communications mis en oeuvre afin de défendre officiellement les intérêts de la métropole et ses habitants avant le reste de la république, des stratagèmes impliquant le clientélisme ou les dons à outrance aux institutions publiques et aux plus démunis avec en arrière fond quelques accords avec l'église Catholique ont cimenté une base électorale dure qui inquiète largement les élites rivales de la faction..
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III. Composition du Sénat



a. 2003 - 2007


Diagramme électoral

Res Publica (122) - Canossa (52) - Leone (28) - Aquila (85) - Legacy (81)
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Logo Héritiers

Vote du Sénat

Promulgation de la "Juste Sanction" à l'encontre de l'Empire Latin Francisquien


Proposé par : Dom Juan Altarini, sénateur de la faction des héritiers
En date du : 9 juin 2004

Préambule et contexte du vote :

Considérant les actes de barbarie atroces dont se sont rendus coupables l'Empire Latin Francisquien, à savoir trois horribles assassinats de jeunes gens légalement mineurs dans des circonstances troubles aux explications nébuleuses,

Considérant, le mépris le plus exécrable qui soit vis à vis des droits humains les plus fondamentaux, démontrée par l'intermédiaire de ce que les faits nous force à qualifier comme une prise d'otage à des fins politiques et intéressés visant à instaurer un ultimatum,

Considérant une hostilité ouverte contre tout être vivant, conscient et douée d'intelligence et d'esprit, étranger à la terre et à la nationalité latine,

Considérant, une vraisemblable incapacité à dialoguer comme il se doit dans des discussions diplomatiques dignes de ce nom, et l'existence d'une volonté manifeste de proférer des excuses fallacieuses, d'énumérer des propos changeants sans queue au matin ni tête au soir, ce afin de tenter de justifier l'injustifiable,

Considérant enfin, une volonté manifeste de chercher à s'évader dans l'isolationniste après s'être rendue coupable d'ignobles crimes sans montrer nul regret ni volonté sincère de dialoguer,

La faction des héritiers en appelle, comme la loi républicaine le permet, au sénat afin de faire voter une motion visant à promulguer une "Juste Sanction" à l'encontre de l'Empire Latin Francisquien, et de tout ce dont il dépends, ce comme la loi fortunéenne de 1495 maintenue, modernisée et réaménagée au sein de la constitution de 1953 le dispose.

Sous réserve de l'acceptation de la motion à un vote majoritaire, et dès la promulgation de ladite "Juste Sanction" par le gouvernement de sa Grâce le Doge, les conséquences suivantes prendront immédiatement effet :

  • Par leurs actes ignobles et leurs mépris de la condition et de la qualité humaine, le gouvernement, les autorités et tout officiel du pays sous le coup de la "Juste Sanction" ne sauraient se voir être qualifiée d'être conscient, intelligent et digne de droits. Aussi, seront-ils traités comme ils le doivent, à savoir comme des bêtes sans nul autre formes de procès, s'ils venaient à entrer en contact avec les autorités républicaines où qu'elles se trouvent.

  • Toute embarcation battant le pavillon du pays sous le coup de la "Juste Sanction" sera considérée comme faisant acte de piraterie, et pourra être envoyé par le fonds sans aucun préavis par les forces d'Il Stato da Màr, le même devoir est ainsi conférée aux sociétés de sécurités privés.

  • Les avoirs, possessions et autres biens possédés par les autorités, officiels et autres membres du gouvernement du pays sous le coup de la "Juste Sanction" seront de facto gelés et saisis s'il en existe au sein du territoire Fortunéen. Dans la même lignée, tout ressortissant dudit pays peut subir, à l'appréciation locale des forces de justice, de semblables conséquences, voir faire l'objet d'un avis d'expulsion ou d'emprisonnement sans préavis.

  • Toute forme de commerce, que ce soit par importation ou exportation, publique comme privée se voit désormais suspendue, la République se réserve par ailleurs le droit d'exercer de nouvelles sanctions économiques distinctes contre des états tiers qui opéreraient des manoeuvres visant à établir un commerce indirect entre la République et l'état sous le coup de la "Juste Sanction", ce en servant d'intermédiaire.

Il est laissé à la discrétion du gouvernement républicain, la possibilité de lever la "Juste Sanction", ou d'aller plus loin encore.

Résultats du vote :
POUR : 342
CONTRE : 0

ABSTENTION : 26

La promulgation de la "Juste Sanction" contre l'Empire Latin Francisquien est acceptée à l'écrasante majorité, celle ci prenant effet sans délais par proclamation officielle du Doge.


Logique des positions prises par les Factions :


Les Héritiers

Emmenée par leur chef de file, Dom Juan Altarini, les Héritiers ont largement médiatisée la crise récente en mer du nord, diabolisant les Francisquien en les rabaissant dans leur rhétorique au rang de bêtes. Le vote sur la mise en place de la "Juste Sanction", s'il est ainsi une suite logique directe à leurs manoeuvres récentes dans un but purement politique visant à grimper encore dans les sondages publics, ne peut cependant leur être attribuée en tant que tel seulement car ils ont devancés les autres factions dans la procédure visant à soumettre l'idée au vote.

Les Républicains

Officiellement défenseurs et garants de l'ordre et de la stabilité républicaine, cela implique aussi d'être des parangons de vertu et les premiers soutient des valeurs fondamentales tel que les droits de l'homme en général. Dans une volonté de cohérence avec leurs positions, parfois pour certains par conviction ou dégoût profonds vis à vis des agissements des autorités latines, ou tout simplement via un calcul politique qui permettrait des rapprochements éventuels avec le Pharois Syndikaali, les sénateurs républicains ont tous décidés de faire bloc et de soutenir l'application de la "Juste Sanction".

Les Lions :

Alliés traditionnels des républicains et fervents soutiens des politiques du Doge, les Lions ont eux aussi fait bloc favorablement quand à la promulgation de la "Juste Sanction", ce afin de profiter de la situation pour justifier une reprise des manoeuvres navales par la flotte ainsi qu'une accelération plus poussée du réarmement, ce au nom de concept obscures et détournés tel que "L'application de la volonté de la République" et "La Sécurité des mers face aux bêtes qui naviguent sur les flots".

Les Aigles :

Faction mercantiliste, elle compte en son sein les seuls sénateurs s'étant abstenus pour des raisons purement économiques, soutenant que la prise d'action concrète éventuelle, bien que peu probable, aurait des conséquences néfastes et que la Républicaine avait mieux à faire de ses fonds. Le reste de la faction, s'est cependant ralliée à l'avis général, considérant l'hostilité latine comme une menace sur le long terme sur la stabilité locale, ainsi que comme un électron libre et imprévisible qui pourrait innover dans l'art de causer des problèmes et de troubler le commerce international si on lui laissait l'occasion de procéder.

Les Canossiens :

Largement déconnectés, et à dire vrai non impactés par la crise en mer du nord, ont préférés se ranger à l'avis général par soucis de préservation d'image pour certains, ou par simple conviction humaine pour d'autres, même si dans les faits, l'affaire importe peu à la majorité de la faction.
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