Vogimska : La Révolution Bleue expliquée

Vogimska : La Révolution Bleue

Déroulement en détail de la Révolution de 2005 au sein du Vogimska


Depuis 1869, le Vogimska était l'uns des régimes communistes d'Eurysie de l'Est les plus totalitaires, mais également celui qui fonctionnait le mieux, et le plus longtemps. Vu de l'extérieur, tout paraissait tourner rond au sein de la République Communiste du Vogimska, cependant, depuis 2003, le pays fut en proie à de nombreuses famines locales, et l'idée d'une conversion au capitalisme se fait de plus en plus forte dans la population. Comment ? La propagande du régime fonctionnait à merveille, le peuple est persuadé que le communisme est le seul système fiable, il est à cette époque impensable qu'ils aient une quelconque envie de capitalisme, il est bien plus impensable encore que le Vogimska se convertisse un jour au capitalisme. Il existe cependant un homme, originaire de Markanovo qui déclare être le descendant d'une famille très proche de l'ancien dirigeant Vladimir Pitrovine, également l'homme le plus recherché à l'époque Communiste, il s'agit de Volomyr Kazantsev.
Kazantsev est doté d'une grande facilité d'élocution, et d'un charisme qui lui facilite la tâche lors de ses discours clandestins qu'il mène depuis 1998 contre le régime, discours menés dans des caves sous les immeubles des grandes villes ou dans des catacombes, souvent accompagné de concerts de groupes de rock clandestins tels que Markanovo, Radio M ou encore Naktsev.

Nous sommes le 5 octobre 2001, l'avis de recherche sur Volomyr Kazantsev a été lancé suite à une enquête des services de renseignements intérieurs, après la propagation importante à travers tout le pays d'une rumeur à propos d'un homme qui crie contre le régime en prônant le capitalisme dans des souterrains des grandes villes vogimskanes, on dit que la rumeur serait même parvenue aux oreilles du dirigeant Golovkine lui-même. Kazantsev se fera donc discret mais ne s'empêchera pas de recommencer un an plus tard, après le recrutement de gardes fiables, venant de son entourage proche, qu'il a lui-même armé grâce à l'attaque d'un dépôt d'armes près de Doumarinsk (Vogymsk). La première fusillade d'une longue série a lieu le 11 novembre 2002 dans les rues de Polmen dans le centre du pays, entre les gardes armés de Kazantsev ainsi que certains spectateurs armés contre la milice locale. Suite à un repli des gardes, la milice prend possession de la cave où le discours était mené mais il est trop tard, Kazantsev, ses proches et les membres du groupe de rock Naktsev ont eu le temps de s'échapper, laissant derrière eux les instruments du groupe et les spectateurs, dont la plupart seront arrêtés.

Ce petit jeu durera plus d'un an, jusqu'à l'arrestation de Volomyr Kazantsev à son domicile par les services de renseignement intérieur, alors qu'il y retournait dans le but de récupérer son acte de naissance et son arbre généalogique. En ce jour du 27 janvier 2004, plus de 10% de la population soutient les idées libérales de Kazantsev, un nombre énorme dû à l'activité des opération de l'équipe de la Révolution Bleue, et c'est ce jour que doit avoir lieu le procès de Kazantsev pour trouble sévère à l'ordre public, complicité de tentative de meurtre contre agent de sécurité publique et activités criminelles. Au petit matin, le juge Igor Pietrinko sera assassiné à la sortie de son domicile par 3 hommes à bord d'un véhicule noir, 5 balles de 9mm seront retrouvé sur son cadavre, dont 4 dans le torse et 1 dans la tête. Cela n'empêchera pourtant pas le procès d'avoir lieu une semaine plus tard, tandis que l'assassinat sera dissimulé par le Gouvernement afin de cacher les failles du régime.

Durant toute l'année 2004 les hommes de la Révolution Bleue mèneront des attaques contre des commissariats, prisons, et même entrepôts militaires afin d'obtenir le plus d'armes possible et équiper les futurs révolutionnaires, pendant que des millions de prospectus appelant à la révolution et au changement sont imprimés puis disposés à certains endroits dans les rues des grandes villes à travers tout le pays.

Le 7 janvier 2005, le nombre de révolutionnaires armés s'élève à plus de 5500 hommes répartis en groupes sur tout le territoire vogimskan. C'est en ce jour qu'un de ces groupe appelé l'Armée du Sud prend d'assaut la base militaire d'Arpay, dans le Sud du pays. Le lendemain, le groupe d'Armée du Nord bombarde la base militaire d'Amorsk à coups de lance-roquettes et de mortiers dérobés à Kutchenopol, la ville d'Amorsk sera prise deux jours plus tard. Le 9 janvier, la ville d'Arpay toute entière tombe aux mains du groupe de l'Armée du Sud, puis la province d'Arpay une semaine et deux jours plus tard. Le 29 janvier, le premier groupe de la Grande Armée Révolutionnaire surgit à Farinsk, à une vingtaine de kilomètres au Sud de Markanovo, berceau de la Révolution Bleue. Le lendemain, alors que le premier groupe s'empare de la ville de Farinsk, le second groupe attaque la ville d'Ergazhanbourg, qui tombera la même journée. Le 9 février, les deux groupes de la Grande Armée Révolutionnaire se rejoignent sur la route régionale 26, à mi-chemin entre Ergazhanbourg et Farinsk. Le 10 février, l'Armée du Sud envahit la province de Tidenbourg, la ville de Tidenbourg tombera le 15 février et la province toute entière sera aux mains des révolutionnaires le 16 février. Le même jour, la Grande Armée Révolutionnaire se sépare en quatre groupe pour la prise de Markanovo, les groupes Nord, Sud, Ouest et Est encerclent les soldats de l'armée du régime. Les combats dureront jusqu'au 21 février où la ville sera totalement prise par les Révolutionnaires.
Une semaine après la prise de Bashara, l'Armée du Nord entre dans la ville de Yupetsk le 1er mars, qui tombera au bout d'une semaine. Le 10 mars 2005, offensive de l'armée vogimskane sur la ville de Markanovo, l'Armée du Sud est appelée en renfort, pendant qu'un maximum d'armes et d'hommes sont rassemblés pour tenir jusqu'à l'arrivée de l'Armée du Sud. Le 11 mars au soir, des tirs de canons se font entendre en périphérie de Markanovo, un régiment de l'Armée du Sud bombarde les positions de l'armée nationale, transmises depuis Markanovo par la Grande Armée Révolutionnaire. Le lendemain matin, le régiment entre dans la ville, les derniers militaires de l'armée vogimskane se rendent au bout de six heures de combat et sont faits prisonniers par les révolutionnaires. Le 19 mars, la Grande Armée créé l'Armée de l'Ouest, chargée de capturer Kutchenopol et le reste des territoires du Sud Ouest, pendant que le même jour le régiment de l'Armée du Sud ayant servi à Markanovo s'empare de Beriansk après une longue nuit de combats.
Le 2 avril, alors que l'Armée de l'Ouest encercle Kutchenopol, deux régiments de l'Armée du Sud, 3 régiments de l'Armée du Nord et 5 régiments de la Grande Armée prennent d'assaut les provinces de Kharkovo, Ornanopol, Kupola, Tcherinsk et Pishetsk, qui sont les 5 provinces périphériques de Doumarinsk, la capitale de la République Communiste du Vogimska. La province périphérique d'Ornanopol tombe le 6 avril, celles de Pishetsk et Kharkovo le 8 avril, Tcherinsk le 9 avril et Kupola le 11 avril. Le 12 avril au soir, l'Armée de l'Ouest a déjà bien progressé dans la ville de Kutchenopol, la ville tombera le 20 avril.

Nous sommes le 30 avril 2005, les premiers indépendantistes de la province de Gordyp surgissent à Koutansk et un second groupe à Kalienovo, ils sont rejoints par l'armée nationale en raison de leur attachement au communisme. Le 5 mai, toute la province de Gordyp est aux mains des séparatistes, y compris Mostrigrad. Des premières escarmouches ont lieu à Mozharsk et Oulersk lors des semaines qui suivent, s'en suit de nombreux combats entre l'Armée du Nord aux côtés de la Grande Armée contre les séparatistes et l'armée vogimskane. Les duels d'artillerie et les combats entre les communistes et les révolutionnaires sont fréquents jusqu'au 6 août, à cette date, les révolutionnaires ont tenté à de multiples reprises de prendre Doumarinsk d'assaut, en vain. Les soldats vogimskans de Doumarinsk ont déjà repris les provinces périphériques de Kupola et Pishetsk, et il est temps pour les révolutionnaires de stopper la contre-offensive vogimskane. Une énième vague de recrutement rapide est lancée, et le 9 août 2005 l'assaut est lancé sur les périphéries de Kupola et Pishetsk, puis sur la capitale Doumarinsk le 30 août. Les combats dans la capitale durent jusqu'au 16 septembre, après quoi la capitale tombe aux mains des révolutionnaires. Des fusillades ont lieu dans les bâtiments administratifs, le sénat est touché à plusieurs reprises par des frappes d'artillerie, un massacre est commis par le régiments de jeunes soldats de la Grande Armée dans le Palais Doumarov, et le dirigeant est capturé puis mis en prison sans jugement. Le centre de rééducation où était incarcéré Kazantsev est pris d'assaut, les prisonniers sont libérés ainsi que Volomyr Kazantsev.
Le matin du 17 septembre, Doumarinsk se réveille dans la fumée. La ville semble calme et sous contrôle, toutes les régions alentours sont sous le contrôle des révolutionnaires. Mais sur le front Nord, contre les communistes, les armées révolutionnaires ont du mal à tenir, Rekiena retombe sous le contrôle des communistes le 18 septembre. De nombreux régiments sont appelés en renforts, notamment ceux ayant servi à Doumarinsk. L'artillerie bombarde sans relâche les positions communistes à Ouliengrad et Vogyr, Kazinsk est assiégée puis tombe sous le contrôle des révolutionnaires le 24 septembre. Le même jour, Kazantsev, considéré comme leader de la Révolution Bleue ordonne l'exécution de Golovkine, après un entretien contrôlé entre les deux personnages. Ce rendez-vous étant considéré confidentiel, nul ne saura ce que Kazantsev a pu dire à Golovkine.

Pyotr Golovkine et sa femme sont exécutés le 24 septembre 2005 à 15:01 sur la place rouge de Doumarinsk par 6 soldats de la Grande Armée Révolutionnaire.

Le 30 septembre, Volomyr Kazantsev s'installe au bureau de l'ex-dirigeant Golovkine, et annonce la nouvelle au monde entier, qui n'a rien pu savoir des évènements à cause de la politique de censure et de non-communication de Pyotr Golovkine. Cet évènement marque pour beaucoup la fin de la Révolution Bleue.
L'armée révolutionnaire étant épuisée, Kazantsev demande de l'aide aux puissances étrangères pour mettre fin à la sécession de la province de Gordyp, une province peuplée de locuteurs du vieux vogimskan, et qui sont profondément communistes.