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Activités étrangères dans l'Empire Listonien - Page 18

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21 septembre 2008 - Interview exclusive de Safya bint Saadin, l’actrice sociale et économique du Kodeda en pleine ascension au Kodeda.

Safya bint Saadin, lors de sa conférence face à la presse le 21 septembre 2008.
Pour celle qui avait jusqu’ici pour unique préoccupation de surveiller via un registre des comptes les affaires familiales, la disparition de son père a chamboulé sa vie et son avenir, à bien des égards !


Affectée par la disparition soudaine et brutale de son père, le Prince Mutarrif ibn Saadin, celle qui demeure la fille aînée parmi dix enfants, se doit malgré tout de tenir le cap, dans l’intérêt de sa famille, des communautés beïdanes et du Kodeda. Une situation compliquée, pour laquelle la presque quadragénaire ne souhaite aucune complaisance, préférant évoquer ce que sa famille avait accompli jusqu’ici et s'évertuer à accomplir tout le reste pour les mois ainsi que les années à venir. S’érigeant en modèle sociétal moderne et novateur, Safya bint Saadin signe de sa bouche, des encouragements chaleureux à destination de toutes les femmes du pays, désireuses de se hisser au-delà de la condition qu’il pouvait leur être prédestinée, se voulant l’exemple "contre nature" d’une ascension réussie et tournée vers l’intérêt commun.

“Il est aujourd’hui plus que nécessaire et grand temps, que toutes les femmes kodedanes qui me regardent ou m’entendent, comprennent qu’appartenir au genre féminin et à la famille de ceux qui engagent les initiatives et entreprennent, est possible. J’en suis la preuve et dédie chacune des secondes à venir de ma vie, à vous le démontrer quotidiennement, en refusant l’inflation et la dévaluation économique pour fatalité, en portant au sommet de leur développement, chacun des atouts issus des bénédictions divines données par le DIeu unique à notre terre, Al-Wahhāb, qu'il soit exalté et glorifié”.

Bien qu’elle déclare jouer dans l’intérêt collectif, Safya bint Saadin a également préciser croire en l’action individuelle, enjoignant chaque homme et chaque femme à s’engager, dans le combat permanent contre la vie chère et le déclassement progressif du Kodeda, voire de l’Empire listonien tout entier, sur les marchés internationaux. “J’aspire à un Kodeda où chacune croira en sa valeur ajoutée, en son action individuelle, toutes les femmes de ce pays doivent savoir qu’être une femme et une entrepreneure est possible et ô combien légitime. Alors qu’on se le dise, vous ne naissez jamais entrepreneures, vous le devenez. Et pour le devenir, il vous appartient de le décider !” Ferme et décisive malgré des pensées permanentes pour son père disparu, cette personnalité d’exception a bien voulu s’entretenir avec notre journal, pour relater un chemin atypique qui est peut-être aujourd’hui à un carrefour-clé, de l’évolution de la région pour les dix ou vingt prochaines années…

Première femme à diriger un clan beïdane, Safya bint Saadin n’a pas arrêté d’aligner les étoiles dès son plus jeune âge, pour s’offrir ce que beaucoup parmi la société civile identifieraient comme l’opportunité d’une vie. Après avoir suivi un parcours universitaire reconnu au sein des meilleurs universités de sciences économiques dans la métropole listonienne, la femme est rentrée “au pays” pour mettre à profit ses connaissances là où elles seraient les plus percutantes et pour le compte de ses parents. “C’est comme si intérieurement, j’avais su dès mon enfance, que de grandes responsabilités m'appelaient aux heures les plus sombres que traversent ma famille et derrière elle le Kodeda.” Il est vrai qu’entre le déclin économique de l’Empire listonien, son recul politique au sein des régions ultramarines, et finalement la disparition de la figure paternelle qui lui a, de ses propres mots, “appris des enseignements, de ceux dont la valeur n’est pas connue des plus grandes écoles de ce monde…”

Faisant ses premières armes en gestion d’entreprise au contact de son père, qui la nomme au contrôle de gestion d’une de ses holdings installée à l’étranger, puis désormais au Kodeda, Safya bint Saadin se laisse ainsi le temps de faire l’autopsie du fonctionnement et de l'économie d’une organisation, une phase d’expérimentation qui durera près de quinze ans. Une situation délicate pour celle qui doit apprendre à composer avec son nom et redoubler d’efforts face à quiconque, pour s’affranchir durablement des idées reçues qui vont quotidiennement la heurter, la cabosser, évoquant une prise de fonction indue, uniquement motivée par une filiation avantageuse. Un contexte anxiogène, qui positionne toujours Safya bint Saadin en dehors de toute zone de confort.

Une situation peu enviable, qui va pourtant cette jeune femme au sommet de son expertise, lui conférant une solide expérience reconnue de ses pairs et des autres membres du clan Saadin. Une technicité ainsi qu’une personnalité appréciées, pour celle qui commence déjà à porter sur elle le modernisme, à mesure que son père lui fournit des missions nouvelles, tantôt dirigée dans les finances, tantôt dans la direction et le pilotage d’un comité d’entreprise.

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Retour sur l’interview détaillée de Safya bint Saadin, devant plusieurs journalistes des médias ahsas jayid, Renegados ou encore El Boletin.
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Journaliste Tawfeeq Hosein (journal ahsas jayid): Merci de nous rejoindre à cette conférence de plein air. Avant toute chose, pouvez-vous si vous le souhaitez, nous parler de vous Safya bint Saadin? C’est-à-dire de votre parcours et de la façon dont vous pensez avoir pu vous imposer dans votre milieu?

Safya bint Saadin : Oh tout d’abord, je commencerai par me définir assez simplement comme une femme afaréenne, une femme authentique, de père kodedan, et de mère varanyenne. Après et pour en revenir à ma situation, il est vrai que je sois également la première femme à la tête du clan Saadin, à la tête d’un clan beïdane tout court, une étape nouvelle pour l’histoire de mon pays et de ma communauté mais sur laquelle je ne souhaite pas m’éterniser car la priorité est pour moi ce que l’on fait de ce positionnement. Si j'ai été positionnée à la tête de ma famille, c’est parce qu’il y a de profondes attentes autour de moi. De ce fait, devenir la prmière femme à prendre la tête d’un clan beïdane ne devrait jamais être une finalité en soi, mais seulement la première marche d’une étape pour accomplir quelque chose de plus grand encore. J’ai évolué dans un environnement complexe, où la place des femmes n’était pas là où se trouvait la mienne. De plus, ma filiation directe avec le Prince Mutarrif ibn Saadin, mon père, m’a obligé à me surpasser, à me légitimer partout où je posais le pied. Je pense avoir réussi à ma place parce que je n’ai jamais rien considéré pour acquis, tout simplement…

Depuis toute jeune, j’ai étudié pour préparer mon avenir au sein de la famille, un avenir que je m’imaginais passé à vérifier la bonne tenue des comptes familiaux. Et aujourd’hui pourtant, il m’appartient de prendre les décisions qui s’imposent, de passer d’une situation de contrôle à une posture de décisionnaire. Ce n’est pas simple mais quand vous mesurez la hauteur des enjeux derrière, vous vous donnez les moyens et j’imagine que vous devenez, par conséquent, quelqu’un de meilleurs car c’est un environnement où être bon ne suffit pas.

Aujourd'hui, après cette étape et à bien des égards, cette épreuve, je suis convaincue de plusieurs choses :
  • ma “réussite”, malgré une conjoncture favorable, se lie à un important travail et à une confiance soi,
  • que rien n’est acquis et qu’il appartient à chaque homme ou femme désireux de réussir, d’afficher la plus grande détermination vers des objectifs graduels, qui démarrent dès l’entrée en formation, en s’imposant avec un niveau d’exigence élevé vis-à-vis de vous-même,
  • ma conviction, qu’indépendemment de mon sexe, l’effort fourni et le résultat obtenu sont les seules bases tangibles sur lesquelles fonder la légitimité des leaders. Ma filiation n’a jamais été et ne sera jamais, un facteur de réussite dans mes entreprises, ainsi que mes projets, présents et futurs.

Journaliste Regina Abasto (radiotélévisé Renegados): Votre clan, ancien mais assez nouveau dans le paysage politique kodedan, a-t-il un bilan à faire valoir et une projection de court et moyen termes, à présenter à nos spectateurs?

Safya bint Saadin : Rappelons en premier lieu, à quel point il nous est difficile d’évoquer le bilan de nos investissements au Kodeda sans évoquer le recul constant de l’inflation depuis notre arrivée.

En effet, notre première réussite en tant qu’acteur économique local, aura été l’importance des moyens, financiers, humains et médiatiques, déployés pour faire baisser l’inflation ayant touché le Kodeda, et après lui, l’Empire listonien tout entier. Nous avons commencé à redonner de l‘attractivité au Kodeda en réduisant le coût des investissements sur son territoire, en réorientant gratuitement la formation des ouvriers et employés de certains secteurs, aujourd’hui trop concurrentiels pour permettre la vente de produits rentables. Avec ces formations, ces personnes pourront rejoindre des secteurs en tensions où la demande est forte, la production rare, réduisant de facto le coût de certaines marchandises et autres biens manufacturés, faute de disponibilité.

Nous allons poursuivre cette voie pour les années à venir car au-delà des tensions communautaires, politiques et même sociales, qui peuvent toucher le pays, l’ennemi numéro dans le quotidien des kodedans reste l’inflation et son tribut journalier pour la santé économique de notre pays.

Deuxièmement, point essentiel à notre action, le développement d’une certaine cohésion sociale à l’ensemble du territoire. Car s’il est vrai que la situation économique de l’Empire listonien et de ses provinces ultramarines s’est compliquée, aggravée au regard de la politique étrangère pratiquée sous Costa, assimiler la sortie de crise du Kodeda à une distanciation avec l’administration impériale est un dangereux raccourci. Des mauvais choix ont été faits sous l’égide du ministre aux affaires étrangères Costa et il nous appartient aujourd’hui de renouer les liens qui se sont desserrés à l’international. C’est aussi dans ce but que je m’évertue à restaurer la capacité commerciale du Kodeda, notamment sur ses infrastructures aéroportuaires dont nous avons cette année remporté un appel pour entreprendre les travaux de réaménagement. Voulu par mon père, ce projet m’est dicté par le cœur et l’esprit comme une condition sine qua non pour favoriser le repositionnement régional du Kodeda.

Les Saadin, dont je m’estime avec une sincère humilité, la digne héritière, sont dévoués aux intérêts du Kodeda, tournés vers l’inclusion du territoire au commerce afaréen et international. Notre famille est, indépendamment des états, l’acteur économique le plus présent et solvable au sein de la région, après et vous l’avez précédemment dit, il est également à ce jour l’un des acteurs, si ce n’est le seul, impliqué dans le fléchissement de l’inflation locale. En tout cas le seul à présenter face à vous, des retombées probantes.

En dépit d’une inflation particulièrement impactante pour l’économie impériale, le Kodeda a démontré, sous notre impulsion la plus vive, sa capacité à réfréner une spirale déclinante, en faisant reculer, courbes et données à l’appui, l’inflation sévissant dans la région. Malgré les obstacles et les malheurs qui touchent aujourd’hui ma famille, les Saadin sont avant tout des acteurs désireux de souffler un vent favorable pour la région et après elle, l’Empire, avec des résultats économiques pour bilan, qui n’ont pas été vus depuis maintenant plus d’un an...

Journaliste Regina Abasto (radiotélévisé Renegados): Vous nous évoquez vos réussites, et les obstacles géopolitiques qui froissent l’avenir économique kodedan, parlez-nous je vous prie de vos difficultés quotidiennes personnelles, en temps que femme.

Safya bint Saadin : Ne vous y méprenez pas, au Kodeda, la femme occupe depuis toujours un positionnement clé dans la société civile, même dans la prise de décisions. Seulement voilà, cet état de fait est jusqu’ici limité à la sphère privée, au huis clos familial. La difficulté qu’a été la mienne, a justement été de prendre place publiquement, dans la prise de décision autour des activités économiques de notre famille. Ma légitimité était là, car oeuvrer dans le contrôle de gestion m’a déjà permis de dresser des analyses et des diagnostics porteurs d’aides à la décision au sein de la stratégie d’entreprise, mais malgré ce “pedigree” certains de mes collaborateurs ou de mes interlocuteurs externes à l’organisation, ont continué de douter.

Il importe de ne pas subir et de se comporter comme la dirigeante que l’on souhaite afficher. Je vous mentirais si je vous disais qu’aucun collaborateur n’a démissionné après ma succession, j’ai également dû signer quelques ruptures conventionnelles et accords à l’amiable, pour des collaborateurs compétents mais plus en phase avec la vision d’entreprise que j’ai à proposer. C’était peut-être bien ça la difficulté notoire, remplacer des collaborateurs compétents par d’autres collaborateurs au moins aussi compétents mais surtout porteurs de valeurs semblables à celles prônées par ma direction.

En définitive, voilà le défi d’une femme entrepreneure, faire face aux comportements dirons-nous… singuliers de plusieurs personnes appartenant à mon environnement professionnel. Du reste, il n’y a qui ne puisse être mentionné sous ce même registre. Mais pensez bien qu’être “la fille de” n’est pas franchement un atout dans chaque circonstance.

Journaliste Paxco Ilcalaya (journal El Boletin) : Et justement, pensez-vous que l’émergence ou la résurgence de l’Afarée à l’international, passera inéluctablement par un leadership renforcé autour des femmes?

Safya bint Saadin : L’Afarée, peut-être exception faite de l’Althalj, ne profite effectivement pas assez des compétences de sa jeunesse et de sa population féminine. La mondialisation croissante que nous connaissons offre un accès privilégié aux sciences et aux savoirs du monde entier, et pour les appréhender, la femme n’est pas plus écervelée qu’un homme. *rires* La femme n’est pas qu’une infirmière destinée à changr un bandage et à toiletter une personne âgée, une vendeuse ou une serveuse mignonne destinée à flatter le client et à le fidéliser.

Journaliste Paxco Ilcalaya (journal El Boletin) : Très clair je vous remercie mais dans ce cas, Comment voyez-vous la conjoncture, voire même la trajectoire économique du Kodeda au sein du continent afaréen?

Safya bint Saadin : La crise économique de grande ampleur qui a secoué l’Empire listonien n’est pas terminée et ment bien mal celui qui vous en affirmerait le strict opposé. Cependant, j’ai bon espoir que les kodedans se saisissent plus régulièrement et plus franchement des opportunités offertes par la mondialisation, en commençant par se former sur de nouveaux métiers encore pénuriques sur notre continent. Ces compétences, sont un investissement, un pari sur l’avenir, au même titre qu’un chèque en blanc destiné à accompagner tel ou tel projet. C’est pourquoi ma famille a initié et continuera de faire vivre notre enseigne de formation gratuite à tous les stagiaires, grâce à un financement sur donations et cotisations, des entreprises souhaitant recruter des profils pénuriques à leur sortie de cursus.

En plus de cette mesure qui, nous ne voilons pas la face, est de l’ordre du moyen terme, nous avons rapidement réagi en dispensant des aides économiques aux acteurs industriels locaux afin qu’ils puissent reconvertir et équiper leurs outils de travail, vers les activités de production en réelles situations de demandes sur les marchés internationaux. Avec notre soutien, le Kodeda affiche déjà des résultats satisfaisants dans le recul du contexte inflationniste qui nous assomme depuis quelques années déjà. Nous avons bon espoir de poursuivre notre travail, afin d’atténuer dans de plus larges proportions, la perte de compétitivité de notre outil industriel ainsi que la baisse du pouvoir d’achat des ménages kodedans. Notre démarche est la bonne, le cap doit être maintenu, pour escompter rapidement et durablement, acter la relance économique du Kodeda.

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Fin de la conférence télévisée, les journalistes présents sont remerciés tandis que le service de sécurité se charge d'évacuer Safya bint Saadin, qui part rejoindre en un endroit plus privé, différents investisseurs étrangers engagés depuis de longues dates auprès de la famille.
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Budget du clan Saadin a écrit :

67 354 points + 14 573 points = 81 927 points de développement.
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Budget du clan Saadin a écrit :

81 927 points + 7 203 points = 89 130 points de développement.
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27 septembre 2008 - Relance économique kodedane : Safya bint Saadin souhaite repositionner les femmes au coeur d’une dynamique de croissance sur le territoire.


Jeunes et moins jeunes femmes kodedanes, diplomées de l'une des écoles de formation gratuite aux stagiaires de Safya bint Saadin.
Pour Safya bint Saadin (tout à droite) qui justifie déjà de réussites dans le recul de l’inflation kodedane, la formation des femmes constitue un préalable.


Qu’il soit question d’éducation, de formation et pourquoi pas, d’entrepreneuriat, les efforts dirigés vers la relance économique de la région doivent considérer avec beaucoup d’intérêts l’inclusion des femmes et des filles. Selon la tête gouvernante du clan, Safya bint Saadin, le gouvernement local et derrière lui l’administration impériale, a par trop souvent manqué d’intérêt pour les façons dont les crises économiques et la montée de l‘inflation venaient affecter différemment les femmes et les hommes. Un constat qui, toujours selon la figure notoire de la communauté beïdane, oblige à agir en conséquence. Avec la montée progressive de l’inflation sous le règne de l’empereur listonien Philipe Ongro III, tout le monde n’a pas été logé à la même enseigne, les territoires ultramarins et en leur sein, les femmes, ont manifestement été les plus lésées.

Mais maintenant que l’Empire listonien prend la mesure et l’ampleur des efforts à fournir pour maintenir la cohésion nationale autour de l'État fort, les femmes pourraient bien espérer réparer une injustice vieille de plusieurs centaines d’années. Aussi, dans une déclaration rendue publique le 25 septembre dernier, Safya bint Saadin a appelé les femmes de la région à se rendre actrices de leurs parcours professionnels et les acteurs économiques ainsi que politiques locaux, à se montrer plus inclusifs à leur égard.

Un coup de semonce qui n’est pas gratuit dans la bouche de cette femme de premier plan au niveau régional, ni resté sans suite, puisque dans le même temps et en son nom, Safya bint Saadin se rendait à l’une des cérémonies de remises de diplômes de son institut de formation gratuit, financé sur donation et diriger vers la formation des personnes vers ces métiers dits “en tension” sur le marché du travail, de quoi permettre au Kodeda de produire là où le marché reste à développer, là où les ventes sont attendues, de sorte à réguler le rapport de force entre l’offre et la demande, à harmoniser les cours ainsi que les prix de vente des produits, bref... à rééquilibrer la balance commerciale en définitive. Au Kodeda, et même partout ailleurs, lorsque les ménages sont confrontés à une montée significative du coût de la vie, les deux membres du couple sont incités à prendre chacun un travail, voire à priver leurs enfants d’études supérieures, dès lors qu’elles sont payantes. Cette vision court-termiste est bien entendu destinée à permettre des revenus supplémentaires au ménage afin de rendre supportable le coût de la vie quotidienne, en termes d’achats, de taxes et autres contributions.

Par ailleurs, lorsque les entreprises sont confrontées à une situation de crise affectant la pérennité de leur organisation, elles sont incitées à se séparer d’une partie de leurs effectifs, et dans l’aide à la détermination des postes “suppressibles” figure prioritairement les emplois à temps partiel. Au regard de la situation familiale des ménages avec enfants, il est constaté qu’une très large proportion des emplois à temps partiels est occupée par des femmes, ce qui rend d’autant plus précaire la situation financière de chacune d’elle, à l’approche d’une crise économique comme celle continuant d’ébranler l’Empire listonien.

“En cas de crise économique, une femme a 50% de chances ne plus de perdre son emploi, face à un collègue masculin. Une donnée significative qui implique de mettre le paquet sur la formation de celles-ci, afin de garantir leur attractivité sur le marché du travail, leur employabilité…” soufflait Safya bint Saadin avant la remise des diplômes à laquelle elle était venue assister dans son centre de formation, pour le cursus de bachelor en management des unités commerciales, à Kangadi. “C’est un constat amer qu’il nous appartient de défaire par la formation, un personnel compétent et qualifié saura saisir une voire plusieurs opportunités.” Il faut dire que les femmes, du Kodeda ou d’ailleurs, ont à ce jour le malheur d’occuper des emplois au sein des secteurs les plus sinistrés en cas de crise économique.

“Les femmes travaillent pour une bonne partie d’entre elles sur des secteurs fragiles, tournés vers les services et des emplois peu qualifiés, car elles occupent ces fonctions en vue d’obtenir un salaire d’appoint pour leur ménage. L’aide à la personne, l’entretien des locaux, la restauration collective, sont autant de secteurs à citer pour exemple. Seulement, lorsqu’une entreprise est en crise, elle peut renoncer à certains services externalisés car la sous-traitance est nécessairement facturée plus chère que l’emploi d'une main d'œuvre directement rattachée à l’entreprise, de sorte à permettre à la sous-traitance de légitimement espérer tirer profit de la transaction. La suppression de tels recours à la sous-traitance constitue une nouvelle entaille, une nouvelle précarité dans le quotidien des femmes salariées de ces entreprises…” Pour la Première dame du Clan Saadin, les secteurs vulnérables et les métiers précaires ne doivent plus être l’apanage des femmes, sous réserve qu’elles s’offrent les moyens d’une formation très opérationnelle, en vue de favoriser leur réinsertion rapide sur le marché de l’emploi.

Que les femmes soient frappées au plus fort d’une crise économique est un constat indiscutable, qu’elles soient désormais envisagées comme les solutions et les facteurs d’aides à la reprise de l’économie du Kodeda sont maintenant des sujets d’étude très sérieux pour Safya bint Saadin, qui dédie bon nombre de ses projets de relance, à la contribution des travailleuses féminines.

Pour ce faire, il appartient aux administrations des territoires ultramarins kodedans de renforcer leur outil numérique, destiné à l’identification des populations, de la sorte, l’administration identifiera plus facilement chaque femme, potentiellement reculée de la société et donc, en marge de l’activité économique. S’assurer que chacune d’elles ait une carte d’identité ou un téléphone portable permettant de les joindre en direct, est par exemple l’une des mesures envisagées par Safya bint Saadin, pour faciliter l’émancipation intellectuelle et in fine économique, de la femme. "Ces points sont indispensables pour toute femme qui souhaiterait ouvrir un compte en banque, y transférer son salaire et donc, trouver l'indépendance financière au moins, tant recherchée."

Un des autres axes d'amélioration sollicité par Safya bint Saadin est la levée (progressive) des différents freins subis par les femmes et qui les éloignent aujourd'hui encore de l'entrepreneuriat ou même à moindre échelle, du salariat. Pour préciser son propos, Dame Saadin explique que statistiquement parlant, les femmes entrepreneures ont des entreprises, des structures moins grandes que celles tenues par les hommes. Cela s'explique par le fait que les femmes ont un accès bancaire rendu plus compliqué dans le cadre d'un accompagnement de projet, fut-il un investissement pertinent et rapidement rentable.

Si le clan Saadin offre actuellement des aides à la création d'entreprises dont les activités sont positionnées sur des secteurs en tension, pour palier à tout ou partie des points évoqués plus hauts, le renforcement des compétences de ces femmes engagées sur le salariat et l'entrepreneuriat, reste une condition sine qua non à leur réussite, leur légitimité et donc leur inclusion, dans le monde économique kodedan.

Budget du clan Saadin a écrit :

89 130 points + 6 909 points = 96 039 points de développement.
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El Grafico

30 septembre 2008 - L’aide inclusive pour un retour à l’emploi des femmes, le meilleur remède contre l‘inflation et le déficit de croissance sous l’Empire listonien.


Safya bint Saadin et plusieurs représentants locaux ainsi qu'internationaux, soutiens au projet de relance économique.
Forte de son dynamisme et de son envie, Safya bint Saadin invite investisseurs et femmes politiques locaux, étrangers, notamment alguarenas, à la présentation d’un projet d'investissement “social et économique” pour le Kodeda.

Safya bint Saadin, prône le soutien à l’emploi des femmes pour renouer avec la croissance kodedane et faire durablement reculer l’inflation. Elle est peut-être à ce jour, l’un des noms les plus évocateurs du Kodeda lorsque le pays est mentionné sur la scène internationale. Femme d’affaires accomplie et entrepreneuse émérite, la figure de proue du clan Saadin multiplie les actions en faveur du recul de l’inflation, et nourrit différentes pistes de réflexion autour d’autres actions envisagées.

Seule actrice investie dans l’élévation du niveau de vie des kodedans, Safya bint Saadin part en pionnière, au sein d’un combat qu’aucun ne semble déterminé à mener après elle. Il est vrai que le manque d’inclusion des femmes dans les sociétés civiles est un phénomène mondial et le problème pourrait se poser à bien des endroits, régis par biens des souverainetés différentes. Néanmoins, il faut noter que dans le cas de l’Empire listonien, particulièrement frappé par la crise économique et la montée de l’inflation, conduisant aujourd’hui un investisseur à avoir un apport deux fois plus important au démarrage du projet que dans tout autre pays, le retrait des femmes du marché de l’emploi tendrait à s’accentuer pour diverses raisons explicitées au sein de la sphère intellectuelle kodedane.

Véritable sujet-clé de la relance économique, l’insertion professionnelle des femmes est depuis devenue une cause quotidienne pour l’action sociale entreprise par Safya bnt Saadin.

Pour cette entrepreneure, les femmes représentent des acteurs dynamiques et puissants au sein de l‘économie nationale, considérant leur intervention dans la prestation de services à la personne (ménage, repassage, restauration, etc…) mais leur présence encore limitée dans la création de richesse, de fonds de commerce, est un frein réel au développement de l’économie. Sous-employées, les femmes sont par le biais des formations dispensées par l’enseigne de formation Bajira, appartenant au clan Saadin, incitées à devenir actrices de leur parcours professionnel. Toutefois, Safya bint Saadin qu’il y a également un travail de fond à mener, pour lever les contraintes culturelles et sociétales, qui découragent les femmes à entreprendre des démarches d'obtention d’aides économiques et de prêts bancaires.

Il est prouvé qu’un bon nombre de femmes est actuellement capable de proposer des services non déclarés pour élever les revenus du ménage et avec eux, les conditions de vie de leur famille, pour intégrer ces dynamiques dans l’économique locale, il appartient au gouvernement d’inciter à la déclaration de ces activités, (baby sitting, entretien de locaux, réalisation de tricots et bien comestibles pour la vente au noir, etc…).

Le potentiel des femmes est, toujours selon Safya bint Saadin, plus à démontrer, et les formations dont elle accompagne le déploiement gratuit permettront de développer le potentiel et l’esprit entrepreneurial de ces femmes, ayant parfois juste besoin d’une mise en confiance sur leurs capacités à entreprendre pour se lancer. Ajoutez à cela un accès facilité au financement et le déclic peut très vite s’opérer pour ces femmes, qui ont soif de construire.

Forte de ce constat, la matriarche du clan Saadin a depuis communiqué dans le sens de son nouveau projet, actant l’instauration de microcrédit à taux 0, accordé selon le projet porté, le niveau de revenu affichée par le ou la demandeur(se) et même sa domiciliation, favorisant les secteurs réputés pauvres.

Justifiant de plusieurs compétences mises à l’épreuve dans la gestion du foyer ou de la vie de famille, les femmes ont en leur possession un couteau suisse de plusieurs atouts inexploités à titre professionnel. “Si le Varanya a connu une révolution politique, on a l’espoir de croire que le Kodeda puisse connaître une révolution sociale” s’amuse Eda Lamrani, responsable insertion du Groupe Bajira, acteur de la formation sociale au Kodeda, assurant par ailleurs que "rien ne saurait rompre l'élan positif amorcé au Kodeda".

Budget du clan Saadin a écrit :

96 039 points + 4 020 points = 100 059 points de développement.
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Le 30 septembre 2008 - Kodeda

Fille du Prince disparu, Safya bint Saadin s’impose comme héritière légitime pour la population kodedane

Safya bint Saadin

Déboussolée par la disparition du Prince Mutarrif ibn Saadin, la population kodedane semble pour le moment résister aux sirènes du PIK après que la fille du dirigeant disparu, Safya bint Saadin, a reçu la bénédiction de sa mère pour poursuivre l’héritage familial. Face à l’incertitude du Parti Indépendantiste Kodedan, la « Princesse » qui n’en est pas encore officiellement s’est assurée du soutien du reste du clan familial mais aussi des dynasties aristocrates locales pour proposer une gouvernance stable et fructueuse.

Les interventions de Safya bint Saadin, appuyées par des experts invités pour l’occasion, sont principalement axées sur le volet économique, et notamment le recul de l’inflation, le développement de l’action sociale par l’ouverture de centres de formation gratuits, l’aménagement et l’agrandissement des zones aéroportuaires du pays, etc. Il est également question de la prévention des interventions militaires étrangères dans ses discours fleuves, qui permettent à la « Princesse » d’incarner la pensée nationaliste et l’espoir d’un réel rayonnement du Kodeda à travers le monde.

En face, le PIK reste assez volatil et sort globalement affaibli de la montée en puissance de Safya bint Saadin. Mais le PIK est encore loin d’être mort, la révolution démocratique face à l’immuable oligarchie du clan Saadin est encore souhaitée par une minorité non négligeable de la population.
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3 octobre 2008 - Kodeda : Safya bint Saadin, une image de force et de réussite pour le pays en crise.


Portrait de Safya bint Saadin
De prime abord, certains la remarquent pour son élégance, mais aujourd’hui Safya bint Saadin peut se targuer d’être connue et reconnue pour des qualités plus avantageuses, à travers son leadership et sa persévérance.


Une femme forte à la tête du clan Saadin, voilà la première évocation faite pour parler de Safya bint Saadin, malgré les malheurs qui touchent aujourd’hui les siens, avec la disparition de son père le 31 août dernier. Confrontée à l’adversité, porteuse de réussite et incarnation de la force d’une culture souhaitant conserver son identité, Safya bint Saadin rend coup pour coup dans ce qui s’annonce être une crise politique majeure en puissance, dans la petite enclave kodedane, meurtrie économiquement sous l’effet de l’inflation et d’une croissance qui a cessé de décoller depuis maintenant plusieurs années déjà.

Les projets d'investissement au Kodeda et derrière lui, partout dans l’Empire listonien, affichent un coût jamais égalé, offrant un contexte économique de plus en plus difficile à contenir pour les administrations locales, qui doivent reconnaître les premiers résultats bénéfiques de la lutte contre la vie, à ceux performés par Safya bint Saadin.

La trentenaire, depuis son enfance déjà, se rêvait déjà cheffe d’entreprise nous confiait-elle, conditionnant un parcours de formation tourné vers la stratégie d’entreprise et la réalisation d’audit financier. Devant ce parcours atypique, elle peut profiter du soutien inconditionnel de son père, le Prince Mutarrif ibn Saadin, qui lui répète inlassablement qu’elle est faite pour ça, plus que tout autre garçon. Un pari gagné puisque la jeune femme se met alors à y croire, nourrissant un intérêt vers ce domaine et profitant de ses premiers stages dans les entreprises familiales du clan Saadin, pour conforter son parcours professionnel et jouir des opportunités offertes par son père.

Dès l’âge de 24 ans, Safya bint Saadin créait sa première entreprise, en plus de diverses fonctions occupées dans les organisations paternelles, sur le secteur financier. Positionnée sur le secteur de la taille des pierres et du bâtiment travaux publics, Safya bint Saadin commence alors à apparaître parmi les profils atypiques, installée au coeur d’une société affirmant plus volontiers le positionnement masculin que féminin. “Le Kodeda est un des États les plus progressistes d’Afarée, compte tenu du cadre fixé par l’administration coloniale listonienne” expliquait Adra Benchaid, journaliste économique. “Il y aura toujours une place pour les femmes qui réussissent, l’importance est de savoir quels moyens sont mis pour provoquer cette réussite.”

Sous les traits de Sayfa bint Saadin plus encore que sous ceux jadis offerts par l’Empire listonien, les femmes kodedanes identifient de nouvelles opportunités professionnelles, là où leurs mères et leurs mères s’imaginaient à peine détentrice d’un compte bancaire individuel et nomiantif.

Situation d’autant plus exceptionnelle que Safya bint Saadin n’est à ce jour ni mariée ni parente, passant le plus clair de son temps à gérer les affaires économiques familiales. “L’entreprise est un peu ma deuxième maison, on vit avec une famille de substitution, les bons et les mauvais moments, elle nous protège du besoin…” Devant son parcours qu'elle est aujourd’hui tentée d’observer sous un effet miroir, Safya bint Saadin reconnaît sa fierté, compte tenu des nombreux obstacles ayant jalonné son chemin.

“Dans le monde tel que nous le connaissons actuellement, vous êtes aujourd’hui à un carrefour et avez le choix entre le suivre et le changer” soufflait-elle. “J’espère pouvoir à ma manière, contribuer à la rénovation du Kodeda.”Evoluant dans un monde d’hommes et de défis, la femme peine à cacher son sohait de mûrir encore une fois de plus. “Je veux bien vous faire la confidence mais j’aspire à être un peu plus que cheffe d’entreprise, si les formations politiques du pays y sont sensible, je suis prêt à travailler dans le sens de l’intérêt commun.”

Il faut dire que désormais, Safya bint Saadin cumule la notoriété médiatique et la légitimité, sous-entendu l'expertise nécessaire, pour réussir à crédibiliser un positionnement au plus près des sphères politiques nationales. Une ambition et une réussite remarquables, qui nous laissent nous, journalistes, l'intuition formelle qu'une suite pourrait raisonnablement venir conclure et de façon positive, cette biographie d'une personne émérite.

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logos des services secrets alguarenos et du Clan saadin kodedan.

CONFIDENTIEL - 9 octobre 2008 - NOTE INTERNE A L'OISF - La privatisation de la violence au Kodeda, par la présence de nombreuses factions locales et étrangères, à l’instar du Grand Kah, peut-elle ébranler le pouvoir en place?


Groupe d'autodéfense arborant le drapeau officiel des communautés beïdanes et des mouvances nationalistes pro-Saadin.
Concurrencée par des factions armées rivales et rattrapée par une crise économique majeure, rognant toute perspective de croissance dans l'Empire listonien et ses possessions ultramarines, l'autorité impériale listonienne peut-elle raisonnablement maintenir le cap?


Le détournement de la force publique par des factions non-étatiques a toujours et légitimement, constitué un sujet de préoccupation majeur pour les gouvernements soucieux de maintenir un état fort. Aussi, que se passe-t-il au Kodeda? La multiplication des factions et la raréfaction, voire le tarissement total des échanges entre elles, serait-elle les prémices d’un clivage trop important pour se soustraire aux affres de la guerre? Selon toute vraisemblance, les autorités impériales ont de bonnes raisons de craindre un embrasement généralisé de la région ultramarine kodedane, eut égard à sa situation économique largement dégradée par l’inertie de l’administration impériale, l’inflation record qui dissuade, voire littéralement qui empêche tous les investissements de capitaux dans le développement économique du pays, dans l’édification de son tissu industriel.

En marge de la situation économique dégradée, il y a des ingérences étrangères manifestes sur le territoire, à commencer par les interventions militaires kah-tanaises pour, parait-il, assurer l’ordre régional. La pensée nationaliste kodedane exacerbée par les interventons militaires kah-tanaises, mêlée à une volonté indépendantiste et décolonialiste, née du nauffrage économique qui fouette à sang l’Empire listonien et plus encore chaque territoire ultramarin listonien depuis maintenant plusieurs années, pourraient avoir raison de l’unité nationale n’hésitent plus à affirmer certains experts.

Une situation complexe qui invite les locaux à se recentrer sur leurs intérêts et à les défendre. C'est donc dans ce contexte que des groupuscules armés pourraient prendre le pas sur l’ordre public déjà établi, nés du chaos instauré par la multiplication des interventions politiques et militaires étrangères au Kodeda, et l’absence de perspectives économiques favorables dans une région littéralement laissée pour compte de la croissance mondiale. Les groupes armés non-étatiques précédemment formés sur le territoire kodedan tendaient généralement des groupes suivant une logique d’acteurs privés, c’est-à-dire la défense de leurs intérêts, enterrés dans un principe de survie face à une situation locale de moins en moins viable.

Néanmoins, considérant l’étendue grandissante du mécontentement parmi la population et l’arrêt net de la croissance régionale, ces groupuscules fondés sur des intérêts privés pourraient prendre de l’ampleur et trouver une forme plus politisée, pourquoi pas tournée vers l’indépendance et le nationalisme? Le risque est donc que des milices répondant aux ordres de grands propriétaires terriens comme le clan Saadin ou d’autres pôles d’intérêts, ne deviennent des formations substitutives de l’Etat listonien lui-même, prônant son démembrement progressif et l’extinction progressive de la fonction régalienne au Kodeda.

A ces groupes déclarés non-étatiques, sont intégrées les sociétés militaires privées, dont l’activité s’est révélée en plein essor depuis la Révolution varanyenne. Au service des uns ou des autres, ces formations militaires professionnelles pourraient créer un autre point de bascule dans l’évolution du paysage politique kodedan, offrant au conflit des ressources humaines et matérielles inépuisables, ou en tout cas de très loin supérieures à celles permises par l’administration impériale listonien pour espérer maintenir l’ordre dans un territoire comme le Kodeda.

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Renegado est une chaîne d'information en ligne, connue pour ses retranscriptions dans les principales langues paltoterranes

12 octobre 2008 - Les courants indépendantistes et nationalistes kodedans, des mouvances en plein essor?


Le drapeau beïdane, un futur symbôle pour le renouveau politique kodedan post-colonial?
Le Kodeda, peut-il réapparaître sous des traits nouveaux et porter en son sein la réussite que n’a su lui procurer l’Empire listonien et ses 600 ans placés sous l'ère coloniale?


Depuis plusieurs années, peut-être quatre à cinq ans pour davantage marquer cette tendance, le développement de factions armées s’est particulièrement accru à travers le monde, les Brigades Solaires, la Brigade du Jaguar Paltoterran, la Volunteer Martyrs Brigade, les groupes de combattants internationaux au Varanya, les seigneuries mandrarikanes… autant d’acteurs non-étatiques qui sont venus composer dans un monde, notamment politique, en transformation. Avec à la clé, des actions visibles à l’instar de la Révolution varanyenne qui a vu s’effondrer le Shah varanyen, pour transformer l’Empire en une démocratie directe, la décolonisation pontarbelloise, qui fut la conséquence directe d’une guerre d’indépendance perdue par les forces impériales listoniennes et actant la naissance d’un régime gouverné par la dictature militaire de l’ANPL, les vainqueurs de la guerre d’indépendance.

Souvent qualifiées de parcellisation régalienne, ces situations incommodantes pour le gouvernement en place tendent à croître partout dans le monde, surfant sur les pensées décoloniales et indépendantistes de ces territoires longtemps assujettis à une administration métropolitaine incompétente pour gérer les fluctuations économiques qui frappent certains territoires reculés. L’Empire listonien, en profonde décrépitude après les déboires de sa politique étrangère eut égard à la moitié du monde, est peut-être le pays le plus concerné par ces troubles grandissants, exposant ses territoires ultramarins, particulièrement le Kodeda, à un risque d'éclatement réel.

“Les gens, qu’ils soient d’Afarée, d’Eurysie ou d’ailleurs, observent le phénomène de mondialisation croissante à travers le globe. Des opportunités se dessinent. Certains pays savent les saisir, d’autres en sont incapables, ne pouvant attirer les financeurs et les investisseurs par la faute de coûts trop importants à l’installation d’un projet. Et à titre de comparaison, pour illustrer mon propos, retenez ceci: si un investisseur veut s’installer en Alguarena et monter une entreprise ou une industrie de taille intermédiaire, il devra débourser environ 3 millions de pesetas pour asseoir localement son projet, s’il souhaite établir ce même projet au sein de l’Empire listonien, il devra en investir deux fois plus, car l’Empire listonien n’est pas prêt à accueillir la mondialisation. Tout cela peut générer des frustrations, entretenir un décalage économique entre ces provinces listoniennes déclassés et le reste du tissu économique mondial. Un terreau fertile pour nourrir la contestation, la rébellion par des populations qui ont soif d’autres choses…” nous explique Yoosuf Souleiman, fort d’un constat amer pour décrire la situation économique actuelle sous l’Empire listonien et les débuts d’une explication autour des agitations de la société kodedane.

La “Mandrarikarisation” (terme donné au phénomène après avoir constaté l’émergence des seigneuries de guerre en Mandrarika et identifié cette manifestation de parcellisation régalienne comme la plus sévère à l’international), peut-elle toucher le Kodeda listonien? Des experts en conflits et sociologie, de plus en plus nombreux, viennent partager ce constat et viennent par conséquent tomber d’accord sur l’idée que la crise politique listonienne, et particulièrement kodedane, n’a pas encore atteint son paroxysme, voire même que celle-ci pourrait tendre vers une crise militaire, avec des combats frontaux opposants les parties prenantes de la déstructuration politique locale.

Face à l’incurie listonienne sur ses territoires ultramarins, tels que le Kodeda, la volonté indépendantiste des territoires impériaux trouve un souffle nouveau, fortement intéressée par l’orientation changeante des figures fortes de ses communautés natives. Le clan Saadin, une famille traditionnelle de la communauté beïdane, très influente au Kodeda, fait par conséquent l’objet d’une tractation assez récurrente par les bords politiques nationalistes et indépendantistes, dont elle incarne au mieux les valeurs auprès de l'opinion publique. Fortunés et écoutés, les membres de la famille Saadin ont les moyens de porter ou de faire des revendications à l’échelle de toute une province, par le biais de moyens financiers, matériels ou encore ne serait-ce que par le réseau.

Plus de six cents ans après la proclamation de la colonisation listonienne, la déroute impériale n’a jamais été aussi marquée dans ses possessions ultramarines, si bien que les régions concernées interrogent légitimement la communauté internationale, dans leur capacité à pouvoir substituer sous les traits coloniaux jadis imposés par l’Empire.

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Rectification des faits, ou, une saine œuvre d’éducation populaire.

Tout le monde le savait. Sauf peut-être dans les tropicales et échaudées salles de rédactions du Renégado, mondialement reconnu comme une feuille de choux répétant inlassablement les mêmes mensonges pantouflards issues de la même première puissance mondiale globalement honnie et rejetée tant des puissances intermédiaires que de l’ensemble des sociétés civiles. Choquées, encore et encore, par les mensonges révélés, la politique ouvertement abjecte, le néo-impérialisme si peu voilé qu’un paysan ignare serait la détecter du premier coup d’œil et, peut-être plus important encore, sa propension cataclysmique, vexante, dira-t-on, proprement Alguarenos et, par conséquent, stupide à en gerber, mais suffisamment acharnée pour tenir le choc de la confrontation, à ignorer les faits. Ignorer faits et, par conséquent, réécrire l’histoire avec une espèce de facilité naïve que l’on connaît bien à ceux qui se moquent des éléments factuels et reprennent cette phrase désormais bien connue « Je réfute ta réalité et lui substitut la mienne » ; Seulement voilà. Il existe, entre le papier et la réalité, entre le mensonge et le fait, entre le fantasmé par les quelques agents des renseignements extérieurs impérialistes et le monde réel, sensible, connecté, audible, celui que l’on peut toucher, tâte, dont on peut constater de l’existence, une frontière absolument rigide, dure, solide.

Celle, donc, des faits. Du vécu. C’est le vécu qui amène à la sensation de libération ou d’humiliation, c’est le vécu qui amène à la nécessité pour l'impérialiste et ses alliés d'utiliser, constamment, la force. La confrontation. C'est une guerre impossible à gagner sur le plan moral et sur le plan politique. Tout simplement parce que la morale comme la politique donnent raison à ceux qui s’imposent à l'impérialisme. Pour ce faire, il suffit de regarder tout les exemples. Toutes les indépendances gagnées de haute main par les acteurs régionaux, leur force, leur courage, leur abnégation et l'absence d'influence impériale dans leurs propos comme leurs actions. Le Gospel néo-impérialiste et simple à repérer. Il pue l'argent, la corruption, le mensonge, et porte généralement les mêmes vêtements et les mêmes noms que ceux qui profitaient, avant cela, de l'impérialisme ancien. Par exemple, au Kodeda, les clans qui profitaient de l'Empire Listonien pour violer le peuple du Kodeda, pour en massacrer les enfants. Pour en exploiter la terre, profitant de la passivité forcée des autochtones écrasés par l'arsenal militaire listonien, parlent maintenant d'indépendance. Non-pas, et nous le savons, qu'ils n'aient pas tentés en premier lieu de simplement sécuriser encore un peu plus leur accord avec les Listonien. En fait, voilà : c'est bien simple : le vieil empire refuse de partager le trône avec les nouveaux arrivistes, et ceux-là viennent se chercher un nouveau maître. Néo-impérialiste. Avec les conclusions que l'on connaît déjà et les les effets que l'on a déjà observé à de multiples reprises. Est-il seulement utile de s'étendre sur ceux-là ?

Oui. C'est utile. C'est nécessaire. Ce sera fait parce qu'à un moment donné, il convient de dire les termes. De définir la situation. De pointer du doigt l'erreur de certains, la corruption d'autres, les causes et raisons faisant de toute cette situation, une gabegie non-seulement inacceptable mais, par l'ensemble de ses aspects, obscène.

Nous allons maintenant reprendre. Il y a de ça plus d'un an, une prolifique agitation politique permis la création par les principaux mouvements agrariens, étudiants et politiques du Koedan d'une coalition. Cette coalition, le Parti pour l'Indépendance Kodedan, ou Parti pour l'Indépendance du Kodeda, différences de nos que l'on doit à son aspect profondément décentralisé et à son action extrêmement centrée sur l'appel à des sommités locales et à la population des différents villages de la province, incarnait l'alliance de toutes les forces vives exclues jusque-là de la politique par le système impérialiste globale et, plus précisément, par sa tendance à s'entourer non-pas de membres de la société dite "civile", experts formés, représentants élus, chefs provinciaux appréciés, syndicalistes, ainsi de suite, mais de tout ceux pouvant offrir à l'empire des supplétifs armés; Le PIK, ou plutôt les mouvements le composants, étant pour la plupart non-violents avant le traité d'alliance, les seuls acteurs régionaux en mesure de suppléer comme convenu la puissance impériale armée listonienne étaient les clans les plus malavisés. Ceux dont on connaissait déjà la tendance à la corruption, l’appétence pour le pouvoir, l'irrespect des percepts moraux et religieux traditionnels et l'instrumentalisation ironique de ceux-là, comme nous le savons déjà et comme de nombreux journaux l'ont encore et encore prouvés lors de la série d'article dont nous nous souvenons tous, pointant du doigt comme le regretté soi-disant "Prince" buvait, fumait, couchait. Ô, grand parangon d'une morale qu'il voudrait nous imposer à tous. Catin, donc, comme on le sait bien.

C'est ce refus de la violence, cette appétence naturelle pour la justice, ce désir de prendre non-pas le pouvoir mais d'obtenir les moyens de défendre le peuple qui fit du PIK, en premier lieu, un mouvement marginalisé. Non-pas auprès du peuple, on ne peut nier comme le peuple marche avec le PIK. Mais marginalisé par le pouvoir lui-même. Le pouvoir, qui avait choisi ses alliés du côté de la force. Restait au PIK, dont, de se fournir une force suffisante pour réinstaurer un semblant d'équilibre dans une situation régionale tendance de plus en plus à s'enfoncer dans les sclérose claniques que l'on connaît bien, avec les effets toujours et encore, que l'on a bien observé.

Nécessaire lutte d'influence, que l'on mena vivement et courageusement. Gloire à nos héros, qui sont légions. Car au PIK on ne s'attache pas aux noms, mais aux concepts, aux espoirs, aux demandes. Et l'on a déjà de nombreuses victoires. Préambule nécessaire mais terminé, il convient maintenant de s'attarder sur un certain nombre de points et, par conséquent, par l'action de ces points, de les mettre en scène dans de formidables événements populaires comparables à ceux menés avant que la situation politique ne nous force à entrer dans une logique de clandestinité et de résistance. La résistance au sens le plus noble que l'on puisse s'imaginer en premier lieu, puisqu'il s'agit à la fois de résister au pouvoir et à ses alliés, ceux-là prenant de plus en plus d'indépendance pour devenir à leur tour leurs ennemis, que de permettre au mouvement lui-même de résister. De ne pas être détruit. Ils ont beau jeu, nos opposants, financés par l'étranger et l'argent volé, riches de génération en génération du pain qu'ils ont arrachés au travailleurs. Ils ont beau jeu, ceux qui s'essuient avec de la soie, ceux qui chient dans des cuvettes en or et sur nos convictions. Ceux qui ont pignon sur cours, leur rond de serviette à la table du gouverneur militaire. Ils ont beau ceux, ces philistins, ces raclures d’encensoirs, ces menteurs qui ne respectent ni le peuple, ni le clergé, ni même leurs mères et leurs pères, ni mêmes leurs fils et leurs filles, ces gens, ces sales types, qui ne croient qu'au pouvoir, leur pouvoir, et à tout ce qui pourra le renforcer. Ils ont beau jeu, eux qui se trouvent en place publique, qui ont la force militaire brute de ne pas se faire censurer, harceler, pour chasser, de nous accuser d'être invisibles; C'est qu'ils sont stupides !

Ignorants !

Qu'ils ne comprennent rien à l'indépendance !

Parce que soyons clairs, disons les choses : il existe une opposition visible. Mais les mouvements d'opposition, dans les empires, sont toujours invisibles. Invisibles mais connus. On connaît le PIK. On sait quelle est son action. Le fait qu'il ne puisse passer d'émissions télé, radio, qu'il ne puisse ouvrir de journal - sauf bien entendu des journaux secrets - et qu'il n'existe, clandestinement, qu'à travers des codes, des signes, et une sympathie sans-cesse croissante à son égard de la part de journalistes, influenceurs, officiels proches de ses idées, ne signifie pas qu'il est faible ou inactif, mais qu'en tant que mouvement rendu nécessairement clandestin par ses objectifs affichés et ses actions passées, il est rudement efficace. On ne peut pas le nier, c'est factuel.

Qu'est-ce que le PIK ? La société civile. Qu'est-ce que la société civile ? La grande absente, la bâillonnée, celle qui souffre et qui travaille. On devrait dire, plus précisément. Qu'est-ce le PIK ? Les producteurs. Artisans. Boutiquiers. Agriculteurs. Paysans. Fermiers. Miliciens d'auto-défense. Petits fonctionnaires. Professeurs des écoles. Garagistes. Techniciens. Travailleurs assermentés de la justice. Militaires autochtones. Pêcheurs. Marins. Convoyeurs. Le PIK Ce sont ceux qui produisent. Ceux dont la production, cependant, ne sert pas eux-même, mais un supérieur ou un système qui les instrumentalise, les pilles et les viole. Le viole est la constance de l'empire. L'empire est le Viol fait politique. Le néo-impérialisme, c'est le viol qui met du parfum. Les clans sont financés par des violeurs et rêvent à leur tour de se parfumer avant de violer. Le peuple, lui, est la victime. Le PIK est le corps de tout les violés. Mais le PIK est aussi le couteau. L'enclume. La serpe. L'outil de travail, l'outil de vengeance; Le PIK N'a pas, par essence une vocation révolutionnaire. Le PIK est révolutionnaire par essence et par nécessité. Dans une situation où le viol ne serait plus, il n'y aurait plus lieu de vengeance. La violence d'une lutte est nécessairement dépendance du contexte où elle prend place. La violence d'une lutte doit être proportionnée à la résistance d'un système. Dans un système pouvant être changé sans avoir recours aux méthodes révolutionnaires, le PIK pourrait évoluer et ne plus nécessiter l'action clandestine. Par conséquent, dans un contexte démocratique, le PIK pourrait à son tour devenir une structure d'inspiration plus libérale.

En attendant, le PIK est et demeurera l’outil de la sauvegarde du Kodedan par la révolte potentielle et l'arme principale de réappropriation de la violence légitime par la population qui devrait en posséder le monopole. Le PIK est, selon les définitions, un État, un Mouvement, une Idée, un Principe, une Coalition, une Fédération. Le PIK est, selon les faits : une Action, des Succès, l'Avenir.

Par conséquent, le PIK est et demeurera.
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L'influence prédicateur Ali Sabzevar s'exprime sur le Kodeda.

Une figure moins connue mais très importante de la révolution Varanyenne n'est autre qu'Alice Sabzevar. Il a vécu pour voir la révolution se réaliser, et les espoirs de cette dernière se faire voler par le même néo-impérialisme qui aujourd'hui prends d'assaut le Kodeda, d'où sa décision de s'exprimer publiquement à ce sujet malgré les menaces persistant contre sa vie que feraient peser les gouvernements du Varanya et de l'Alguarena.

Sabzevar est le fils d'un important prédicateur et professeurs dans la ville sainte de Kashab. Il commença comme professeurs dans l'école d'un village avant de continuer ses études en langue arabe et cémétienne à Abunaj, au Banairah. Là, il traduisit en farsi et en arabe la biographie d'Abu Zarr, l'un des compagnons les moins connus du prophète Muhammad. Le livre s'appelle Abu Zarr : Le socialiste craignant-Dieu. Le père d'Alice Sabzevar avait éduqué son fils on lui présentant Abu Zarr comme un modèle, et Sabzevar est connu par beaucoup, dans son pays natal, comme l'Abu Zarr du Varanya. Dans les années 80, Sabzevar remporta une bourse pour étudier dans la prestigieuse université de Roune, au Canta, où il prit part à plusieurs manifestations supportant les mouvements anti-coloniaux en Afarée. Il étudia sous la tutelle d'experts mondiaux dans le mysticisme Islamique. Il traduisit en Farsi les travaux de plusieurs philosophes et révolutionnaires tels que Jean-Emmanuel Partre, Ali Malguera, Zant Fanon ainsi qu'un livre sur les guerres coloniales. Il étudia aussi la pensée chrétienne de la Théologie de la libération, lui permettant d'articuler le rôle de la religion dans la lutte anti-coloniale.

Sabzevar embrassa le rejet traditionnel de l'autorité terrestre, notamment monarchique, du Chiisme, et la connecta avec les luttes anti-coloniales et anti-capitalistes du 20ᵉ et 21ᵉ siècle. Il croit que le prophète Muhammad a établi pas seulement une nouvelle religion, mais un genre de révolution permanente qui pourrait à terme amener à une société sans classe. Dans son interprétation, l'Imam Ali s'opposa aux premiers Califes parce qu'ils trahissaient le vrai sens de l'Islam en le compromettant et le liant à un pouvoir terrestre et matériel.

Sabzevar attaque la hiérarchie Chiite Varanyenne et ses relations avec la classe des propriétaires terriens et des financiers, insistant sur le fait que leur soutien financier était intrinsèquement corrompant. "La tâche à accomplir n'est rien de moins que la libération totale de l'Islam du clergé et des classes possédantes.", a-t-il ainsi déclaré.

Exilé avant la révolution puis suite à cette dernière, le prédicateur Ali Sabzevar est désormais au Kodeda, où il s'est entretenu avec plusieurs chefs et représentants communautaires. Ses grands sermonts attiraient des milliers de personnes dans la grande mosquée de Thadimis. Peut-être pourra-t-il devenir l'Abu Zarr du Kodeda.
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Rectification des faits, ou, une saine œuvre d’éducation populaire.

Maintenant, à propos de la question économique.

Rappelons les faits. Le Kodeda n'a certainement pas attendu le réveil de ses nantis, plus précisément, le besoin soudain ressenti d'enfin traiter les questions économiques, quoi que par des arguments strictement palliatifs et dont nous savons tous, précisément, qu'ils ne régleront aucun problème à terme et dont nous savons, là aussi, qu'ils ne sont possibles et envisagés par les dits nantis que parce qu'ils renforcent leur propre richesse et leur propre propension à profiter du labeur de l'honnête travailleur pour évoluer dans la modernité et régler les questions économiques laissées sans réponse par l'impérialisme ancien (listonine) et l'impérialisme nouveau (clanico-mandrakian-alguarenos).


Aujourd'hui la nouvelle petite tyran du clan Saadin, Safya bint, qui pour rappel à le sang du Kodeda sur les mains et ne s'est toujours pas distancée des exactions de son cher et tendre paternel et de ses hordes moribondes de tueurs mandrakiens, payés à grands frais avec l'argent et la richesse volée aux travailleurs même assassinés par les sbires du clan, se vante à qui veut l'entendre (le journal dont son clan est propriétaire et les titres de presse Alguarenos, comme il est surprenant que le crime soit à ce point signé) qu'elle serait, elle seule, et ses richesses insoupçonnées directement fournies par l'envahisseur étranger, à l'origine du redressement économique de la région. Comme si, par son action prétendument rapide, l'investissement massifs de sommes dans des infrastructures qui ne profitent en rien au peuple et ne profitent que sommairement à la région, avait pu redresser des décennies de mauvaise gestion par la Listonie et les acteurs économiques (parmi lesquels se trouvent, justement, le Clan). Outre le fait extrêmement ironique que ceux-là même qui jusque-là dirigeaient les pans volés de l'économique droit dans le mur se positionnent comme les sain-sauveurs de cette dernière viennent nous faire la morale sur leurs prétendues actions, il convient de pointer du doigt que tout cela tient en fait du mensonge grossier, de la désinformation et de l'insulte faite à tout les travailleurs. Il n'est pas inhabituel que ceux d'en-haut crachent sur ceux d'en-bas en tentant de leur faire du pied, mais il puisqu'il reste toujours désagréable de recevoir un mollard, même s'il provient d'une - autoproclamée - princesse, essayant plutôt d'ouvrir un parapluie de fais et d'observations, et de dissiper sommairement l'insulte. Oui, l'économie va mieux, non, ce n'est pas grâce au clan.

Une année c'est à la fois très long et très court, mais c'est bien le temps depuis lequel le PIK en tant que coalition active existe sur le plan des institutions et de l'économie. De même, on se souvient touts des grandes manifestations d'août 2007 accompagnant la mise en branle d'un immense chantier d'investissement préparé par un ensemble de notaires en coopération avec des acteurs économiques, universitaires, agraires et syndicaux. Si l'on aime bien parler de la "Route", qui semble moins désigner l'infrastructure même, quoi qu'importante, que le programme politique du PIK, véritable Voie vers l'indépendance, il convient de rappeler, souligner, hurler si on ne nous écoute pas, que contrairement à ce que prétendent certains propagandistes grassement payés et installés dans leurs jolies demeures d'argent volés et de discours tronqués, les investissements du clan Saadin sont arrivés bien trop tardivement pour avoir l'effet que les bouches du clans prétendent qu'ils auraient.

C'est une fumisterie, on le sait bien, et ceux qui ne le savent pas le sentent bien.

Pour ceux à la mémoire courte, tronquée, qu'une abondance de propagande ou qu'un véritable désir de mentir auraient détachés de la réalité plus encore que ne l'était le principe disparu, la "Route" n'est qu'un élément d'un très vaste chantier d'investissement mis en place depuis, donc, août 2007.

Ce chantier, loin de répondre aux demandes et exigences d'une auto-proclamée princesse répond aux besoins exprimés par le peuple rural et urbain dans une consultation de leurs représentants, tenues secrète et discrète du fait de la loi répressive de l'Empire Listonien, mais que tous dans les quartiers dits autochtones de la capitale, Nasabis, connaissent tout de même. Après tout c'est dans ce quartier, nous le rappelons, qu'est installé et très actif le QG du PIK. Tout de même, c'est ailleurs, par symbolisme, peut-être, qu'a eu lieu la grande, immense réunion visant à rassembler toutes les forces vives autour de ce projet, cette voie, cette route.

Donc. Pour rappel, en termes clairs, brefs, précis, pas nécessairement concis car la grandeur de la démarche impose la grandeur des mots, voilà ce qu'est la route. Voilà ce qui al ieu depuis un an. Ce qui continuera d'avoir lieu tant que nécessaire, ce qui ne prendra fin qu'une vois tout les objectifs remplis et que le clan Saadin a tenté de saboter, encore et encore, avec ses tueurs mandrakiens, avant d'enfin abandonner les frais pour plutôt s'en approprier les mérites. Ironie pathétique, tout comme eux.

La Route, le projet, n'est pas simplement une histoire d'infrastructure. D'ailleurs, cette "histoire d'infrastructure" ne doit pas être prise à la légère puisque sont premier objectif est de joindre les villages, exploitations agricoles et villes de la région entre-elles, avant même de les joindre à l'extérieur, aux communes kah-tanaises. Cette portion de la route, dite Internationale, sert avant tout à attirer les investisseurs; qui ont cependant acceptés le cahier des charge voulut par le PIK, mettant l'accent sur l’investissent local.

Ainsi-donc, premier point, la Route ne mène pas à l'étranger. Elle rapproche toutes les communautés locales et leur permet de travers le Kodeda de façon simple.

Second point. la route n'est pas la seule infrastructure du chantier. Ce dernier vise aussi la création d'un réseau d'eau potable et d’électricité fiable, moins sujet aux pannes et doté d'un réseau de techniciens formés dans les villages aptes à rapidement répondre aux besoins de maintenance. Ainsi, des tubes transportant de l'eau, des câbles enterrés, des écoles supérieurs permettant d'éduquer des volontaires ont été créées dans les villages et le long de la route. Des villages sont dors-et-déjà connectés à plus d'eau propre, plus d'électricité que par le passé, et le revenu moyen a largement augmenté du fait de la spécialisation d'une partie du personnel disponible, profitant à toutes leurs communautés.

Troisième point : l'éducation ne e concentre pas uniquement sur un aspect professionnalisant visant à répondre aux besoins des infrastructures. Elle se concentre sur tout les aspects jugés nécessaires pas les représentants de la population urbaine et agraire, tels qu'exprimés auprès du PIK et traduit dans le cahier des charges du projet. Des écoles primaires et secondaires ont été ouvertes. pour le moment elles sont tenus par des professeurs urbains ou issues de l'immigration. Ces professeurs sont appelés à être progressivement remplacés par des professeurs formés dans les villes petites villes et les villages. Ce réseau d'éducation est gratuit et les parents y envoyant leurs filles et filles jouissent d'une bourse visant à remplacer le travail effectué par les enfants dans les champs.

Quatrième point : le PIK a introduit le principe de syndicalisation et de mise en commun des ressources. A contrario du modèle libéral qui ne profite qu'aux plus puissants et aux plus riches, le PIK a pu expliciter les avantages d'un modèle de société et d'économie de partage et de mise en commun par des cas pratiques et des actions concrètes. Le personnel qui ne travail pas à ce jour dans le grand projet du PIK, cette Route qui n'est pas que ça, et est donc beaucoup plus que ça, a aussi été éduqué politiquement par interaction avec leurs proches ou simple observation de la politique menée sur les chantiers du projet. Ainsi, des syndicats ont commencés à fleurir partout dans le Kodeda. Réclamations ? Une paie honnête. Des congés. Des droits pour le personnel féminin, et de la sécurité sur le lieu de travail. Quatrième victoire pour le PIK dans son objectif fixé tel que demandé par les populations et traduit dans son cahier des charges.

Ce sont donc ces investissements majeurs et la recomposition du tissus social et économique selon un modèle plus intelligent et participatif qui est en cause dans l'amélioration de la situation matérielle des habitants de la région d'une part, et des indicateurs économiques capitalistes de l'autre. Le Clan Saadin, qui prétend s’approprier des les résultats du peuple, est lâche et menteur. Nous le savons et nous l'avons observés.

De plus, note importante :

Ces progrès ont été réalisés grâce au PIK et à l'aide de groupes humanitaires principalement afaréens, tels que ceux issus des peuples nous étant alliés.

Ils ont cependant été réalités contre le Clan Saadin qui a payé d'importants mercenaires et tueurs, dont on sait qu'ils sont à sa solde car ils l'ont avoués. Car nous l'avons observés. Car la police Listonienne en a rendue des preuves formelles. Car les journaux en ont aussi rendus des preuves formelles. Car le soi-disant prince et maintenant sa fille paradent en compagnie des mercenaires qui sont venus tuer les travailleurs, attaquer les villages et raser les chantiers du PIK. Ces opérations auraient bien pu détruire tout les efforts du peuple pour améliorer le Kodeda sans l'action rapide de services militaires alliés tels que ceux du Grand Kah, qui sont venus, rappelons, à la demande des travailleurs et travailleuses, et suite à la mort de plusieurs d'entre-eux. Les kah-tanais ne sont jamais pénétrés sur le Kodeda comme une force d'occupation. La présence de leurs hélicoptères ne servait qu'à chasser les mandrakiens dont il est inutile de revenir - pour le moment - sur les crimes. Les mandrakiens sont à la botte du clan Saadin, c'est lui qui nous tue et qui prétend maintenant que nous sommes occupés par ceux qui viennent nous défendre.

Par conséquent, il convient de trouver une position de compromis et de consensus : les acquis économiques réalisés par les travailleurs doivent-être protégés par les travailleurs. La menace mandrakienne et Saadine demeurant malgré l'intervention tardive de l'Empire qui leur était jusque-là allié, il convient que les travailleurs s'organisent en force de défense. Pour défendre leurs champs. Leurs villages. Leurs communautés. si le clan persiste à attaquer les travailleurs. Il conviendra de couper court à l'hypocrisie et de réclamer le départ du clan pour la patrie qu'ils servent vraiment : l'Aguarena.
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Les raisons qui avaient poussé au moindre développement de l’enclave pharoise au Kodeda étaient aussi triviales que désolantes : manque de moyens, difficultés à être présents sur tous les fronts économiques et sociaux lors de la chute de l'Empire Listonien, il avait fallu faire des choix et la proximité de la mystérieuse Althalj au Shibh Jazirat Alriyh avait poussé les stratèges du Syndikaali à plutôt se concentrer sur cette position, au détriment malheureux de sa voisine, le Kodeda, qu’on jugeait sécurisée par la présence des communes kah-tanaises.
Bien en avait pris d’ailleurs puisque les tensions dans la province du sud n’avaient pas tardé à éclater lors du réveil du vieil empire et la proximité avec le gouverneur O Prefeito, travaillé au corps depuis plusieurs mois par l’étonnante capitaine Suoma, s’était révélé d’une importance tout à fait cruciale pour ancrer les intérêts du Syndikaali sur place.

Reste qu’alors que l’Althalj reprenait doucement la main sur les négociations, les yeux des Pharois s’étaient tournés vers la sœur septentrionale, cette jumelle séparée de quelques deux-milles kilomètres de distance en mer – ce n’était pas rien, mais pas grand-chose non plus pour un contrebandier pharois – attirait l’attention par ses frasques bruyantes.

Ce n’était pas pour déplaire au capitaine Eljas, un bonhomme sec et droit, mais doux comme un baton de bois flotté, qu’on avait placé à la tête de la base militaire pharoise au Kodeda. Pouvait-on véritablement appeler cela une base militaire ? Contrairement aux effectifs déployés à Porto Mundo ou en République Hafenoise, cela faisait un peu pitié à voir, il fallait en convenir. Une trentaine de barraquement en contreplaqués habités par une centaine d’homme dont la moitiés dévolus à la logistique. On accueillait également en stage des cadets, à peine foutus de tenir une arme, mais au moins eux faisaient preuve de bonne volonté.
Car il fallait se la coltiner, le Kodeda ! Une province sèche comme un con de néofidessienne, le genre qui n’a pas été ramoné depuis une paye. Putain de merde, à côté de ça le Shibh Jazirat Alriyh avait des airs de paradis luxuriant, c’était fou comme d’une région à l’autre l’Afarée changeait de visage. Habitués aux mornes plaines marécageuses du nord, où de la Lutharovie au Vogimska les paysages semblaient toujours la même friche industrielle en déshérence, des champs ponctués de pins enneigés, réaliser que le sud était à ce point vaste et pluriel pouvait aisément vous donner des vertiges.

Cela arrivait d’ailleurs plus fréquemment qu’on ne le pensait. Appelé « syndrome de l’Afarée » par les psychologues, il se manifestait lorsque, après plusieurs jours de voyage en mer sans voir la terre, les Pharois posaient le pied dans un monde nouveau, tellement étranger à leurs habitudes que certains pouvaient se sentir mal. Toujours drôle à voir, ça, d’ailleurs, chez les bleus, quand ils descendaient la passerelle pour se prendre en pleine gueule les bruits et les odeurs du port.

Le capitaine Eljas avait appris à les aimer, ces rumeurs et ces parfums que les vents de l’est charriaient jusqu’à la mer et jusqu’à son baraquement. Une espèce d’impression de se prendre l’Afarée dans le visage, quand on sortait le matin, comme si cet air chaud avait balayé le continent tout entier, emportant un peu de chaque pays traversé avec lui, pour finalement trouver son point de chute dans les narines de l’officier. Une idée sotte, mais qui le faisait sourire, avant qu’il ne chasse toute cette diversité musquée par le parfum plus brut et monolithique de son café.

Avec le temps, ces rumeurs, le capitaine Eljas avait appris à les connaître et mieux : à les reconnaître. Modestement, bien entendu, mais il pouvait sentir avant de voir quand quelque part dans les montagnes de l’est des orages électriques grondaient et écrasaient de pluie les senteurs venues de leur amont. Il pouvait percevoir quand le marché était agité, bruyant, nerveux, ou quand, au contraire, le temps était propice aux promenades et les fruits sur les étales rougis de soleil offerts aux passants en espérant leur faire acheter tout un lot. Lorsque la ville avait ses humeurs, elle dégageait des odeurs comme des phéromones qui vous hérissaient le poil ou bien vous détendaient les muscles, aussi sûrement que la caresse d’une femme.

Ce jour-là était un jour sans.
Cela faisait plusieurs jours, en fait, que le Kodeda respirait la trouille et la nervosité.

Le capitaine Eljas avait fait ses rapports, quotidiens, sans faillir, de plus en plus alarmistes en décrivant la monté en tension entre les forces du PIK et celles du clan Saadin, chacun des deux camps rivalisant d’alliance et d’ingéniosité pour se disputer la mainmise sur ce petit bout de sable… l’Empire Listonien jouait les tiers absent dans ce conflit larvé et les Pharois, pour le moment, n’avaient été que des relais timides et bien souvent négligeable aux projets de ceux qui tiraient véritablement les ficelles derrière tout cela : les hommes du Grand Kah.

Qui d’autre auraient pu enlever le prince, après tout ? Le capitaine Eljas n’en avait pas la confirmation, bien sûr, mais il soupçonnait assez fort les services secrets de l’Egide d’avoir apporté leur aide logistique aux syndicats et partis en place. En tout cas, c’est ce que lui aurait fait, mais on ne lui demandait pas trop son avis et d’ailleurs il n’avait pas été vraiment mis au courant des plans de l’état-major Pharois pour la place.
Tout au plus l’avait on informé par radio quelques jours plus tôt que des renforts étaient en route, une force militaire modeste mais composée de plusieurs experts et stratèges. Que venaient foutre les grosses têtes au Kodeda ? Des anthropologues, des aventuriers, des pirates mêmes, pourquoi pas ? Mais des stratèges… Ces types-là sortaient directement de la Musta Akatemia d’Albigärk et la moitié d’entre eux avaient été débauchés par la C.A.R.P.E. sitôt leurs diplômes reçus.

Eljas n’aimait pas trop ça. Il était de la vieille école, il avait servi dans la marine quand le Syndikaali n’était toujours qu’une puissance mineure et sans prétentions, un petit bastion libertaire au milieu des vastes mers du nord que rien ne prédisait à l’expansion marchande et politique qui avait survenu au début du XXIème siècle pour faire d’eux la seconde puissance économique du monde. Et d’officier d’une marine sans prétention, il était devenu un haut gradé d’une force militaire quasiment sans comparaison dans le monde.
Cela aussi, ça pouvait foutre le vertige…

Reste qu’une des conséquences de tout ça, c’est que lui, on ne l’avait pas formé aux méthodes modernes. Il avait fait ses classes à une autre époque et les jeunes officiers, stratèges, espions, il ne savait plus très bien comment les appeler, ceux-là avaient à peine du poil au joue et des manières de citadins quand ils débarquaient au milieu de ses cartes et de ses austères projections satellites pour lui fournir des données chiffrées sorties du trou du cul d’il ne savait pas trop quel logiciel ou IA de taquage, montrant par la variation des mouvements de goéland la présence certaine d’une bande de contrebandiers non déclarés au large des côtes.
Et ces cons avaient raison en plus ! Neuf fois sur dix leurs méthodes s’avéraient bonnes !

Alors son pif, à Eljas, qui prétendait sentir la ville en reniflant, vous pensez bien…

N’empêche qu’enfermés dans leur tente, à enchaîner les réunions de crises, les bleu-bites d’Albigärk ne prenaient pas souvent le temps de sortir le nez renifler un peu le Kodeda et Eljas était formel : ça puait grave. Ca puait comme avant d’aborder un navire pirate renégat, ça puait comme une passe entre deux icebergs, ça puait comme à Kotios où il avait passé quelques mois. Ca puait la trouille, l’énervement général, la fébrilité des matins qu’on mesure être peut-être les derniers.

Tout ça, lui, il le sentait.

Finalement c’était peut-être pas plus mal d’avoir quelques renforts. Même s’ils venaient d’Albigärk…
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logos des services secrets alguarenos et du Clan saadin kodedan.

15 octobre 2008 - CONFIDENTIEL - Sécurité rapprochée du clan Saadin, pourquoi certains cadres ont été limogés.


Personnels de la sécurité rapprochée du clan Saadin.
Plusieurs personnels en charge de la sécurité rapprochée de la famille Saadin, soit dans ses déplacements, soit au sein même de ses quartiers de la résidence principale ou de ses adresses secondaires.

Accusés de négligence le soir de la disparition du Prince Mutarrif Saadin, plusieurs cadres de la sécurité du clan familial ont été limogés et d’autres ont connu de nouvelles affectations.
Après les malheureux évènements qui ont conduit à la mystérieuse disparition du Prince Mutarrif ibn Saadin, Safya bint Saadin, sa fille, a, sur les conseils de ses plus proches collaborateurs, opter pour une refonte du système de sécurité rapprochée. Un choix opportun selon les services du renseignement alguareno, partie prenante de la sécurité de celle qui est vouée à diriger la région “d’une façon ou d’une autre”.

“La vieille garde en charge de la sécurité paternelle, n’a plus vocation à intervenir dans la définition des mesures de sécurité mais uniquement à œuvrer dans leur mise en place" c’est par ces mots que Hamza Siddiqi, conseiller et porte-parole du clan Saadin, avait annoncé en comité restreint le renouvellement d’une partie des personnels affectés à la sécurité des figures éminentes du clan familial.

Pour ceux qui occupaient précédemment la place, le constat était implacable, ils avaient échoué là où ils étaient attendus, dans l’essence même de leur mission qu’était la protection et la surveillance du Prince Saadin. Forts de ce constat, il y avait deux options pour ces personnes autour desquelles l'opprobre affluait, la première d’entre elles était le retrait pur et simple de la vie du clan, afin que jamais plus un nouvel impair ne soit associé à leurs noms. La deuxième option quant à elle, s’adressait davantage aux jeunes éléments du dispositif de sécurité du Prince, qui ne souhaitaient pas raccrocher ou se reconvertir mais peinerait à poursuivre dans cette voie sur la base d’un tel échec. Ces éléments, plus motivés que jamais à laver leur honneur, seraient à n’en pas douter des instruments efficaces pour le clan, lorsque l’instant qui leur sera permis de renouer avec l’honneur et le travail bienfait se présentera.

Cependant, certaines têtes à jamais associées à la sécurité du Prince devraient tomber. C’est ainsi que Kamaal el-Hasen, commandant-en-chef du groupe dédié à la sécurité rapprochée du Prince, s’est vu remplacer sans crier gare, une fois le nom de sa remplaçante connu en haut lieu. Oui, à Kamaal el-Hasen, Safya bint Saadin avait préféré le nom d’une femme d’expérience malgré tout, jugeant le personnel de la gente féminine moins ambitieuse et plus loyal que son prédécesseur ou que les hommes. La sanction importait plus que la vérité pour le cercle rapprochée de Safya bint Saadin et constatant l’importance de l’échec conduisant à la disparition inexpliquée du Prince Mutarrif ibn Saadin, à la vue et au nez de tous.

Sukaina al-Jalali, destinée à le remplacer sur cette fonction-clé du clan en des temps aussi troublés, est une native du Kodeda mais dont l’expérience s’est forgée au Varanya, en opérant à la sécurité des personnalités alguarenas positionnées sous statut diplomatique et ayant dû quitter le pays aux premières heures de la guerre civile varanyenne. Un nom soufflé à l’oreille de Safya bint Saadin, par les services de renseignements alguarenos, pour ses qualités martiales et éthiques, compte-tenu des avantages qu’aurait Safya bint Saadin, à entretenir un cordon de sécurité exclusivement féminin.

Une nomination qui souffre donc d’un certain crédit, là où le limogeage du précédent chef de la sécurité familiale souffrait de moins de formes. “Les graves évènements ayant conduit à la disparition inexpliquée du Prince Mutarrif ibn Saadin le 31 août dernier, sont au mieux la conséquence d’une incompétence négligente, inqualifiable et impardonnable, au pire le résultat d’une traîtrise infâme…” résumait en ces mots le porte-parole du clan familial Hamza Siddiqi. “Une seule réponse s’imposait, c’est pourquoi nous avons fait le choix de remplacer l’actuel chef de la sécurité du clan, afin d’y intégrer Sukaina al-Jalali, un élément de qualité et d’intégrité irréprochable…” Parallèlement à la carence sécuritaire ayant amené la disparition soudaine et brutale du Prince Mutarrif ibn Saadin, d’autres griefs ont été portés à l’encontre du chef de la sécurité du Prince, Kamaal el-Hasen. Pour la direction actuelle du clan Saadin, Monsieur el-Hasen ne travaillait plus depuis plusieurs années à la sécurité réelle et permanente du Prince Mutarrif ibn Saadin, mais à la défense d’intérêts personnels largement fructifiés par le biais du réseau d’influence entourant la famille Saadin.

Limogé après qu’il eut été dit qu’il ne travaillait pas à la sécurité des membres de la famille Saadin, Kamaal el-Hasen a tiré sa révérence dans le plus grand secret des médias, probablement renvoyé auprès de sa famille Beïdane, dans la ruralité profonde du Kodeda, ou peut-être pire encore, le clan Saadin ayant quelques dalles de bétons à faire couler dans les zones aéroportuaires du pays, après qu’il eut remporté les appels d’offres lui octroyant la mainmise sur les travaux de réaménagement de ces secteurs.

Budget du clan Saadin a écrit :

120 412 points + 4 821 points = 125 233 points de développement.
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