18/05/2013
16:49:15
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[TERMINE] Sommet Listonien - Pharois : sur l'avenir d'Albigärk la bétonnée - Page 2

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Silvia: Si vous ne nous rendez pas notre espace maritime légal, toute négociation est impossible!
S'exclama t'elle.
Daniel: Cet espace maritime, nous a toujours appartenu, de plus, comment aurions nous pu envahir cette zone, sans notre propre accès à la mer, vous n'aviez qu'a nous en empêcher? C'est absurde, plus encore vous avez profité de l'absence même de nos forces navales, pour intégrer notre espace maritime au vôtre, inacceptable! Cela, va nous pousser au contraire a militariser la zone.

Silvia: Pour être clairs, soit vous nous rendez notre espace maritime, soit, on militarise la zone et on installe réellement un mur à notre frontière. De plus nous risquons de bloquer toute négociation

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  • Capitaine Ministre Mainio : « C'est précisément le point madame Daniel : à l'époque, nous n'avons pas pu repousser votre flotte ce qui a permis la tragique prise d'Albigärk. Néanmoins les choses ont changé depuis, vous le comprendrez aisément et cet espace maritime n'a qu'un seul propriétaire légitime : le Syndikaali. »

Le capitaine soupira.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Militariser cette zone serait une grave erreur pour chacun de nous. Pour le Syndikaali ce serait un échec diplomatique et pour vous un échec militaire. Notre position ne changera pas, cet espace nous appartient mais nous sommes prêts à y laisser circuler les navires listoniens. Saisissez cette opportunité et construisons une coopération sur des bases saines et fructueuses, ou refusez et la situation s'enlisera dans un bourbier fangeux dont aucun de nous ne sait ce qu'il en sortira. »
Silvia: Ma réponse est là même, si vous ne nous rendez pas notre espace maritime légal, toute négociation est impossible! .

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Daniel: Nous sommes au courant de vos agissements, vous voulez juste reprendre Evora, on voit claire dans votre jeu. Donc soit vous nous rendez notre espace maritime et donc pas de frontière, pas de barbeler, dans le cas contraire et bien vous connaissez ma réponse.

Silvia: ça vous plairez qu'on fasse cela chez vous? C'est ça que vous voulez? Alors arrêtez votre espionnage et réfléchissez mieux à ce que vous voulez vraiment. Nous sommes certes faible actuellement, mais vous ne savez pas ce qui pourrait ce passer à l'avenir. Pour ma part j'ai été clairs avec vous.
Ma réponse est non, cette espace maritime est le nôtre. Vous êtes là juste pour provoquer le désordre et c'est inacceptable, vous dite vous même que cette enclave s'est séparée de vous, vous voulez juste là récupéré et cela nous ne le tolèrerons pas.

Vous n'avez aucune preuve que cette espace maritime est le vôtre, vous avez juste profiter de notre absence pour le rattacher au vôtre .
C'est le droit de la mer, qui nous donne le droit, à un espace maritime.

Si vous ne voulez pas d'un autre ennemi dans la région, je vous conseille d'y réfléchir, car je ne rigole pas, nous comptons militarise la zone et très bientôt.
Et tant que cette question n'est pas réglée, toute négociation est impossible!
Les paroles de l'ambassadrice furent accueillies avec un certain froid.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Madame, cette conversation tourne en rond et vos menaces deviennent insultantes. Nous vous invitons à cette table pour trouver bonne entente et non seulement vous ne laissez aucune prise à la négociation mais nous accusez de tout un tas de choses déplorables. J'en suis navré mais puisque rien de constructif ne semble pouvoir en sortir, cette conversation touche à sa fin. Vous avez insulté le Syndikaali à plusieurs reprises aujourd'hui et au nom de notre histoire commune, nous n'en tiendrons pas rigueur. Néanmoins qu'il soit clair que nous ne laisserons pas transformer la belle cité d'Albigärk en bunker. La capitaine ministre Martta a fait remarquer fort justement qu'il n'y avait pas de meilleur ami à avoir dans les mers du Nord, la réciproque est également vraie. Ne vous faites pas un ennemi de nous, cela ne réussi généralement pas à ceux qui s'y essayent. »
Silvia: Vous n'avez aucun intérêt, à mettre fin à ces négociations, sinon c'est chacun pour soi!

Daniel: Nous n' avons insulté personne. Vous bafouez, le droit de la mer et vous nous insultez car, je tiens, à le rappeler, mais nous non plus, nous ne sommes pas ici pour perdre notre temps.


Silvia
: je vais être claire, nous n'avons qu'une seule revendication, et c'est la récupération de notre espace maritime. Si vous nous le rendez, nous ne militariserons pas Albigärk, nous lui redonnerons, son nom d'origine donc Albigärk, ensuite, nous faciliterons les visas et la circulation, nous renoncerons à construire un mur, nous sommes même prêts à faire des concessions sur le détroit , nous ne mettrons pas de mur, ni de barbelé. C'est ce que nous voulons. Voici les concessions, que nous sommes prêts à faire et nous vous restituerons, vos trésors nationaux. En échange, de cette espace maritime et d'une libre circulation de nos navires. Et, je vous présente mes excuses par la même occasion.

C'est notre seule offre donc...
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Le visage fermé du capitaine sembla s'illuminer légèrement.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Ah madame Silvia nous commençons enfin à nous entendre. Concession contre concession, c'est ainsi que nous avancerons. Si chacun s'arqueboute sur ses positions, ma foi jamais aucun traité ne se ferait. »

Si le capitaine Mainio sembla radoucit, ce n'était pas le cas de son jeune homologue qui lui adressa un regard globuleux.

  • Citoyen Ministre Sakari : « Vous plaisantez capitaine ? Le territoire maritime du Syndikaali est sa première richesse, il est absolument hors de question de céder le moindre mètre carré d'eau à des... »

Il n'acheva pas.

  • Capitaine Ministre Mainio : « M'avez vous entendu dire quoi que ce soit en ce sens Sakari ? Nos hôtes viennent de nous faire une proposition et en tant que gens de diplomatie il est de notre devoir de l'étudier. »

Il s'adressa aux deux listoniennes.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Néanmoins mon collègue n'a pas tort. Pour plusieurs raisons que vous comprendrez aisément, céder à nouveau une partie de notre territoire à votre Empire est impossible. Nos citoyens ne le comprendraient pas. La conquête d'Albigärk a laissé des traces dans les esprits qui ne s'effaceront qu'avec une grande bonne volonté.

  • Si je puis me permettre, que diriez vous d'un double accord, officiel et officieux ? Officiellement, les frontières ne bougent pas et l'opinion publique est confortée dans ses attentes. Officieusement les navires listoniens auront toute lattitude pour circuler dans le bras de mer que vous revendiquez. De fait le passage vous est assuré, et les apparences sauvegardées. »

Il sourit de nouveau.

  • Capitaine Ministre Mainio : « En échange de quoi nous signerons cet accord de non-militarisation de la région et d'ouverture des frontières entre Albigärk et le Syndikaali. Quant à la restitution de certaines œuvres, c'est un cadeau que nous acceptons avec une profonde gratitude, je suis certain que la population en sera touchée. »
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Silvia: Heu... non! Je suis désolé, mais nous voulons la souveraineté totale sur nos eaux, pas de faux accords, les concessions, que je fais sont trop importantes, pour un accord, qui pour ma part n'est qu'un mensonge, de la poudre aux yeux.

Daniel: Nous vous proposons autre chose, vous nous rendez notre espace et vous aurez le droit, d'y pêche qu'en dites vous?

Silvia: j'ai fait des concessions, à vous d'en faire, et d'accepter notre offre.

Fabiel: en effet, c'est accord est déséquilibré, nous ne pouvons pas sacrifier notre pays, pour votre électorat!

Silvia: je ne, signerais pas cet accord!
Mainio avait l'air désolé.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Des concessions consistant à nous laisser pêcher dans nos propres eaux ? Je n'y vois aucun bénéfice pour nous pour être parfaitement honnête madame Silvia. Toutefois... »

Il jeta un bref regard à Sakari qui se tenait tendu comme à balais à chiotte à côté de lui, buvant chaque parole de l'échange avec une méfiance qui frisait la paranoïa.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Vous proposiez tout à l'heure que nous cédions une de nos îles. Je vous retourne votre offre : un bras de mer à Albigärk contre la souveraineté sur le Détroit. Une mer pour une mer, cela semble équitable. »
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Silvia: Je ne rejette pas l'offre, mais, je vous propose autre chose.

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Silvia
: Je vous propose Albigärk, contre les 4 îles que vous avez au nord, avec leurs espaces maritimes. En plus, de vos trésors nationaux, vous aurez récupéré votre capital historique, et vous n'aurez pas, à nous céder celui d' Albigärk. Cela ne règle pas notre problème?
Fabiel: Madame que dites vous?

Silvia: Laissez moi faire fabiel.
  • Capitaine Ministre Mainio : « Et nous refusons en retour cette proposition. Le territoire du Syndikaali n’est pas un patchwork dont on peut découdre des morceaux, des gens vivent sur ces îles, nous y avons des infrastructures et une grande partie de notre économie repose sur la taille de notre espace maritime. Nous ne céderons aucune terre que cela soit bien clair. De plus je doute honnêtement que vous ailliez l’autorité pour mener ce genre de transaction, puisque les membres de votre gouvernement sont aux abonnés absents cela rend difficile toute tractation conséquente.»

Mainio soupira.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Madame Silvia nous avons fait le tour des propositions raisonnables à présent. De nombreux cas de figure ont été évoqués, ne reste qu’à trancher désormais. Vous connaissez nos positions et les concessions que nous sommes prêts à faire, vous connaissez également nos limites. A vous de décider de la tournure de cette entrevue désormais. »
Silvia: Pour l'instant, je préfère, que l'on maintienne le statut co. Nous ne pouvons pas accepter, de telles mesures, cependant, en attendant une autre rencontre, je vous propose les mesures suivantes:
-Une militarisation de nos territoires.
-La signature d'un pacte de non agression.
- le respect des lois maritimes de nos deux pays respectifs.
-le respect du partage du Detroit 50/50.
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Le maintien de notre zone maritime actuelle à Evora.
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- De plus je laisse la porte ouverte à de possibles futures relations.
Mais, cela ne dois empiéter, sur le fait que nous voudrions conclure des accords commerciaux, entre nos pays de plus, malgré, quelques contrôles aux frontières, les pharois sont la bienvenue à EVORA.
Les ministres pharois hochèrent la tête.

  • Capitaine Ministre Mainio : « Va pour le statut quo. Aucun pacte ne sera donc signé pour l'heure puisqu'aucune de nos exigences n'ont été acceptées. Nous réaffirmons ainsi très officiellement qu'aucun convoi militaire ne sera autorisé dans les eaux territoriales pharoises par mesure de sécurité. De plus la ville d'Albigärk ne saurait devenir le théâtre de manœuvres politiciennes ou militaires ineptes et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour éviter cela. »
Silvia: Et bien, les mêmes mesures s'appliquent à vous aussi, dans nos eaux, aucun navire militaire ni aérien n'est autorisé, dans notre espace maritime et aérien.
J'en ai déjà informé le ministère de la défense.
Nous allons bientôt mettre en place ces mesures.

Bien à bientôt!
Traité de bonne entente

Le présent traité engage réciproquement le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.

Il prendra effet dès que l'application de la close n°1 aura été constatée.


Close n°1 :

  • Le Saint Empire Platan de Listonia s'engage à démanteler sa base militaire à Albigärk/Evora et délègue la protection armée de ses intérêts souverains dans la région à la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.
  • Celle-ci pourra être rendu responsable en cas de manquement à ces obligations.
  • Les forces de police municipale ne sont pas engagées par le démantèlement de la base militaire et pourront rester sur place afin de protéger la population civile.
  • Toute infrastructure estimée servir les intérêts militaires et non pas civils du Saint Empire Platan de Listonia ou d'une puissance étrangère est jusqu'à nouvel ordre interdite sur le sol d'Albigärk/Evora.
  • Aucune force militaire listonienne ou étrangère n'est autorisée jusqu'à nouvel ordre sur le sol d'Albigärk/Evora.
  • La Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale se réserve le droit de demander des comptes et un éventuel droit de regard si elle estime ou suspecte le non-respect des accords énoncés ci-dessus.

Close n°2 :

  • La Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale s'engage formellement à ne participer en aucun moyens, officiels ou officieux, directes ou indirectes, à la déstabilisation politique sur le sol d'Albigärk/Evora.

Close n°3 :



Signatures :

Capitaine Ministre Mainio,
Citoyen Ministre Sakari
Silvia,
Empire Listonien
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