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[Médias] Médias kaulthique

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Médias kaulthiques


Die Druckerpresse

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Die Druckepresse (la Presse d'imprimerie) est un journal politique quotidien sur l'actualité internationale, bien que centré sur la Confédération kaulthique. Il est politiquement assez neutre, ayant une très légère tendance pour le centre-droit et le libéralisme politique.


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Sändhandler (le Marchand de Sable) est un journal hebdomadaire spécialisé dans l'économie. Il a une tendance libérale et globaliste.


Roten Seite

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Roten Seite (les Pages Rouges, parfois mal traduit en "Côtés Rouges") est un journal quotidien plutôt tourné vers la politique. Tenu par des Communalistes, ce journal fait cependant un réel effort d'ouverture en interviewant plutôt souvent des personnalités d'autres bords politiques et en tentant au maximum de rester objectif dans ses articles.


Kurzinfo

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Kurzinfo est un média kaulthico-valhémien très présent sur les réseaux sociaux et internet en général, surtout connu pour sa rubrique "rapide", dans laquelle le média résume l'actualité kaulthico-valhémienne et mondiale.
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Die Drukerpresse

Edition du 17 décembre 2005

SOMMET ENTRE ETATS KAULTHIQUES
Transition démocratique et libérale pour la Confédération ?

Hier a eu lieu le Conseil confédéré, sommet entre tous les dirigeants de la Confédération kaulthique afin de discuter de son avenir. Le Conseil a été très tendu, et de nouveaux horizons ont été proposées pour l’Empire : transition démocratique, renforcement de la Couronne impériale, libéralisation, pacification du Nord du pays, intégration du Royaume d’Arovaquie, ou encore défense du socialisme en Höngar ont été au programme. Die Drukerpresse vous présente aujourd’hui un bref résumé de chacun de ces nouveaux sujets.


1) Transition démocratique et renforcement de la Couronne impériale

Le Chancelier impérial, représentant de l’Empereur, a entamé le sommet en demandant l’avis du Conseil sur une potentitelle transition démocratique. Son discours était absolument inattendu, l'Empereur Franz II étant vu comme un conservateur de facto dans l’opinion commune. Le Chancelier a annoncé vouloir entamer une modernisation de la Confédération, pour qu’elle puisse s’inscrire dans une nouvelle ligne politique et diplomatique. Il a également évoqué pour la première fois un « besoin de tous les sujets de la Confédération à se faire entendre par le biais de représentants qualifiés ». Il a donc proposé un plan de transition démocratique avec la création d’un Sénat élu tous les ans par suffrage censitaire et réservé à l’aristocratie, la création d’un Parlement avec des députés eux aussi élus tous les ans en même temps que le Sénat par suffrage universel indirect, la création d’une Assemblée confédérée avec des représentants désignés par les gouvernements de chaque état kaulthique et proportionnels à leur population, et la création d’un Conseil constitutionnel, qui serait l’équivalent du Conseil confédéré mais avec une nouvelle administration et totalement institutionnalisé.

Cette proposition a été mal accueillie par la plupart des dirigeants kaulthiques, car elle nuirait à la souveraineté de leurs états en proposant des lois – même si elles passeraient par trois chambres différentes – applicables sur l’ensemble du pays. Le Duc de Höngar a dénoncé une atteinte à la Constitution et au fonctionnement de la Confédération, rappelant que l’Empereur ne devrait avoir qu’un rôle diplomatique et martial.

Le Chancelier a justifié cette décision par une volonté croissante de la population de se vouloir être représentée, et a évoqué la possibilité du renfort des pouvoirs impériaux dans un but de réforme et d’unification à l’échelle de toute la Confédération ; il se pourrait donc qu’à l’avenir, l’Empereur ait un pouvoir intérieur institutionnalisé.


2) Libéralisation de la Confédération

Le Chancelier, toujours pour le projet de réalignement politique de l’Empire, a également proposé une libéralisation de la Confédération, autant politique qu’économique, ce qui se traduirait en la possibilité de tous de créer une entreprise, d’investir à l’étranger comme dans l’Empire, d’obtenir une liberté d’expression garantie en plus des libertés déjà acquises des sujets kaulthiques.

Cette décision a été bien mieux accueillie par les Etats kaulthiques, et un processus de transition libéral a été lancé pour le mois à venir. Cependant, le Chancelier a rappelé que le contrôle étatique de l’économie serait toujours en vigueur pour éviter des situations de capitalisme extrêmes.


3) Pacification du Nord du pays

Le conflit entre le Duché de Wassenberg et le Duché de Mustheid étant toujours en cours, le Chancelier a annoncé la potentielle instauration d’une Pax Kaulthia par l’Empereur, qui proclamerait la paix constante entre les Etats impériaux.

Le Consul de Schwrög et quelqu’autres représentants de Républiques kaulthiques ont approuvé le processus, mais la grande majorité des Etats ont manifesté leur mécontentement au nom de leur souveraineté. Le processus de Pax Kaulthia est donc encore loin d’être applicable.


4) Intégration de l’Arovaquie


Ce sujet-là a fait l’unanimité : l’Arovaquie doit être intégrée à la Confédération kaulthique. Cependant, entre République démocratique d’Arovaquie et dépendance du Höngar, le débat fait rage.

La seule issue certaine, c’est que l’Empereur déclarera bientôt dans une allocution la revendication territoriale de la Confédération sur l’Arovaquie.


5) Communalisme en Höngar


Bien que juridiquement, rien n’empêche le Höngar de combattre les idéologies communalistes au sein de son état, Elmar von Hammerstein a dû faire face à un flot de dénonciations sur son rapport avec ces idéologies, interdites en Höngar. Schwrög, antique rival du Höngar, l’a cependant défendu, pointant du doigt une incohérence entre la libéralisation de la Confédération et le combat contre le Communalisme. Le Chancelier a répondu en dénonçant une atteinte à la liberté d’opinion et au pluralisme politique.

Elmar von Hammerstein a laissé entendre qu’il y aurait un potentiel changement dans les décisions que le Höngar a prises dans le passé, mais que, dans ce cas, il risquerait d’y avoir une scission plus forte que jamais entre le Höngar et la Confédération. Ces déclarations très ambigues n’ont pas été approfondies.



La Confédération kaulthique a donc, à l’issue de ce sommet, formé un Comité de transition économique, chargé de rédiger les nouvelles réformes économiques pour la libéralisation du pays. Ces réformes ne s’inscriront pas dans la Constitution impériale, mais dans les Constitutions de chaque état de la Confédération. Un Comité de défense de la Liberté sera quant à lui chargé de faire respecter les libertés individuelles par les Etats kaulthiques via leurs textes de loi. L’Empereur prononcera les revendications territoriales de la Kaulthie sur l’Arovaquie d’ici un mois, tandis que le Höngar modifiera peut-être sa politique idéologique.
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Die Drukerpresse

Edition du 11 mars 2006

LES ÉTATS KAULTHIQUES SE LIBÉRALISENT
La Confédération kaulthique, désormais état libéral ?

Il y a de là 4 mois, le Conseil confédéré avait lancé un processus de libéralisation des Etats kaulthiques, que le Comité de transition économique et le Comité de défense de la Liberté étaient chargés d'assurer. Ceux-ci ont terminés leurs analyses, et ont rédigé le Traité de Hanser sur la Libéralisation, qui exige certaines mesures de la part de certains états kaulthiques pour achever cette transition. Parmi elles :

  • Le Duché de Höngar, la Sérénissime République de Schwrög et le Comté de Tisbruch se doivent d'abroger leurs lois d'oppression du Communalisme sur leur territoire. D'autres états mineurs sont aussi concernés.
  • Les états commettant des oppressions sur des religions, notamment le catholicisme romain et le judaïsme, doivent adapter leur législation pour assurer à ces religions leur pleine expression.
  • Les états (la majorités républicains) conférant à une Guilde marchande un quelconque monopole doivent à présent l'annuler.

A l'annonce de ces mesures, plusieurs états sont finalement revenus sur leur décision de se libéraliser. Sur le plan économique, la République de Goltmeier, au sud du Duché de Mustheid, n'a pas accepté d'annuler un quelconque monopole sur son territoire. Sur le plan politique, le Comté de Tisbruch n'a pas voulu mettre fin à son combat du Communalisme, jugé comme trop menaçant pour le pouvoir en place.

Pour autant, la quasi-totalité des Etats kaulthiques ont bien accepté de signer le traité, octroyant ainsi à leurs entreprises une certaine liberté et assurant la liberté de leurs sujets. De son côté, l'Empereur a, par ce traité, abrogé toutes les lois sur les monopoles des Guildes marchandes kaulthiques en Eurysie.

Sur le plan des libertés individuelles, c'est principalement la liberté d'expression qui a fait un grand pas en avant dans la Confédération. Cependant, le Traité de Hanser ne mentionne pas de libertés concernant l'orientation sexuelle et le divorce. Les lois de persécutions de l'homosexualité ne changent donc pas, et le divorce est toujours très limité dans la plupart des états.

Pour finir, la question de la démocratie est encore rejetée par les Etats kaulthiques, malgré la demande l'Empereur.

Les Etats kaulthiques sont-ils donc réellement de vrais Etats libéraux, malgré leurs persécutions de l'homosexualité et leur absence de réelle démocratie ?
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Die Drukerpresse

Edition du 25 juillet 2006

CONSEIL CONFEDERE A WARENBURG

Deuxième sommet entre Etats kaulthiques en moins de 7 mois, le Conseil confédéré du 24 juillet 2006 confirme un début de crise majeure dans la Confédération kaulthique. L'Empereur, de retour d'Arovaquie, a invoqué le Conseil confédéré, appelant les Etats kaulthiques à s'asseoir autour de la table pour discuter de la création d'un parlement démocratique kaulthique, de la progression de l'armée impériale en Arovaquie et du Conflit telbrodtien. Tous les Etats ont répondu à l'appel, malgré une certaine protestation face à un pouvoir impérial trop grandissant, et qui se ligue contre eux en défendant les Libéraux.


Démocratie

Le premier sujet abordé fut donc la création d'un Parlement démocratique kaulthique. En effet, les Communalistes et les Libéraux, contestant de plus en plus le pouvoir féodal en place, aspirent chacun, à leur façon, à un pouvoir démocratique confédéré. L'Empereur a donc proposé comme solution le plan "Pouvoir des Kaulthes". Ce projet propose la création de nombreuses institutions confédéré permettant une première approche d'un pouvoir démocratique exercé par chaque habitant de la Confédération. Le terme de "Kaulthes", alors traditionellement réservé aux habitants de la région "Kaulthie", a été utilisé pour désigner ce pouvoir démocratique. L'Empereur a justifié cette appelation par un désir de "considérer chaque habitant de la Confédération comme un habitant de la Nation kaulthe.". L'Empereur s'inscrit donc dans les mouvements pro-unification de la Confédération sous une Nation kaulthe.

Parmi les institutions proposées par le plan "Pouvoir des Kaulthes" :

  • Un Parlement kaulthique, dont les membres seront proportionellement élus par tous les habitants de la Confédération. Ce Parlement aurait pour but la création de lois applicables dans toute la Confédération.

  • Une Chambre des Etats, dont les membres sont nommés directement par les Etats kaulthiques. Un vote parmi les membres du parlement permettra aux Etats ayant le plus de vote d'avoir des sièges en plus. Cette Chambre aurait pour but la confirmation des lois votées par le Parlement.

  • Une Collège de Juges, en charge de l'application du Droit Constitutionnel (fonction appartenant à la Couronne impériale jusqu'alors), et de l'administration des Cours judiciaires nationales.

  • Des Cours judiciaires nationales, une pour chaque Etat reconnu par la Couronne impériale, chacune étant en charge d'appliquer les lois nationales dans ces Etats.

  • Un Collège des Etats, composé des dirigeants de chaque Etat kaulthique, et qui sera en charge de réécrire la Constitution, dans un premier temps, puis de la modifier par consensus à l'avenir si besoin.

Carte
Carte

La Constitution actuelle ne permet pas de tels changements, et, pour assurer la légitimité de ce changement de fonctionnement confédéral, l'Empereur a besoin de l'approbation de chaque Etat. Cependant, sans surprise, très peu soutiennent le plan "Pouvoir des Kaulthes". Parmi les Etats qui soutiennent le plan (appelé par la presse les Etats démocrates), il y a :

  • Jakob Moser, Reichbishof d'Almaräg. Libéral assumé, Moser tente de faire de l'Almaräg une théocratie démocratique, et soutient pleinement le projet de l'Empereur. Cette prise de position vaut à l'Almaräg de s'assurer une place nouvelle dans le cercle des intimes de l'Empereur.

  • Le Sudremarn, Fédération de Communes (pas communaliste pour autant) qui était déjà pour la démocratie censitaire jusqu'alors, mais qui soutient une démocratie "nationale" notamment avec l'essor des Communalistes en Höngar, qui menacent de renverser le régime actuellement en place au Sudremarn.

  • Les Etats sous pression impériale, petits états qui ont juré fidélité à l'Empereur, et qui sont donc contraints de soutenir le projet quoiqu'ils en pensent. Ces Etats sont : le Blauwald, la Wolkasberg, Walopen, le Wannsen, l'Alstbing et le Broknen.

Ces Etats justifient leur choix par une volonté de permettre au peuple de s'exprimer par le vote, permettre un premier pas vers une Nation kaulthe, calmer les conflits inter-étatiques, et enfin calmer les manifestations.

Tous les autres Etats ont catégoriquement désapprouvé le plan "Pouvoir des Kaulthes", dénonçant une volonté de l'Empereur de liguer le peuple contre les gouvernements kaulthiques. Frank Schüttler, Consul de Schwrög, se justifie en disant que "la Confédération a toujours fonctionné sans une démocratie d'une telle envergure. Ne tombons pas dans le mimétisme des nations étrangères, qui n'ont pas su maintenir de régimes forts.". Maria von Hammerstein, Cheffe de la Maison Hammerstein, argumente : "Le pouvoir doit appartenir à des personnes légitimes dans un cadre légitime. Il faut rendre à César ce qui est à César - je ne fais que citer les Saintes Ecritures. Les ducs, les comtes ou encore les barons sont les successeur d'un héritage millénaire. Ils possèdent un territoire, qui leur appartient - et le peuple ne les en ôtera pas - ils les possèdent avec la légitimité de Dieu, gouvernant au nom de Dieu.". Le duc Elmar von Hammerstein surenchérit sur le discours de sa cousine en disant "Le pouvoir doit appartenir à des personnes formées à gouverner depuis leur naissance. Un simple paysan n'est pas formé à gouverner. Il n'a aucune légitimité à avoir le droit de choisir comment on gouverne, ou encore à nommer un autre paysan sur un siège pour râler sur les décisions des Seigneurs. Le Höngar n'acceptera pas de Parlement."

L'Empereur a alors demandé à ce que ce projet soit agencé de manière à faire consensus entre les Etats et la Couronne impériale avant 2007, quitte à négocier des concessions. Il déclare " L'orgueil est le fruit du déclin. Nous gouvernons un peuple, il a le droit à la parole. Et il saura brandir les armes si nous manquons à nos devoirs. Je serai intransigeant face aux dirigeants qui maintiennent leur pouvoir par intérêt personnel. Le Peuple, lui, sera cruel."



Arovaquie

Le second sujet abordé fut l'invasion kaulthique de l'Arovaquie, dont les Etats demandaient des nouvelles officielles concrètes. L'Empereur commença en annonçant une "situation satisfaisante" en Arovaquie, tant sur le plan politique que sur l'instauration d'un Commisariat d'occupation avec le Général (devenu Général-Commissaire) Artbaum, nommé par l'Etat-major de l'Armée impériale. Le reste des informations livrées est cependant classé top secret, et Druckerpresse n'a pas pu en savoir plus sur la situation militaire.

Sur le plan politique, l'Empereur a reconfirmé son projet impérial concernant la création, à terme, d'une République arovaque démocratique, libérale, respectant le pluralisme ethnique et politique et faisant partie de la Confédération en tant qu'Etat kaulthique. Il a également reconfirmé sa volonté de chasser l'Empire rémien de l'Arovaquie.

Le Höngar a protesté en proposant son propre plan : l'annexion de l'Arovaquie par le Höngar, qui lui procurerait une meilleure protection, notamment vis-à-vis des autres Etats kaulthiques, ainsi qu'un investissement économique de masse en Arovaquie permettant le relancement de l'économie locale.

Le Finkeland a suggéré de faire un référundum d'appartenance en Arovaquie, auquel participerait tous les habitants du territoire.

Jakob Moser, quant à lui, a proposé la mise en place de trois états arovaques : l'Ipharie grecque, l'Agimor kaulthe et le Voldenora sapythe.

L'Empereur a déclaré vouloir être intransigeant sur le futur statut autonome de l'Arovaquie, mais qu'un référundum sur l'unité arovaque pourrait être envisageable.


Conflit telbrodtien

Le Conflit telbrodtien, opposant le [b]Wassenberg au Mustheid[/b], n'a pas été abordé en profondeur. En effet, les armées impériales étant occupées en Arovaquies, celui-ci n'a pas vraiment la capacité militaire d'imposer de nouveau un cessez-le-feu, comme l'avait fait l'Empereur Maximilian auparavant. Ainsi, l'Empereur n'a pas vraiment pris position pour le moment.

Le Höngar et le Tisbruch ont plus ou moins soutenu le Mustheid, qui se vengerait sur le Wassenberg favorisé par l'Empereur précédent. Elmar von Hammerstein en a profité pour rappeler son désir de rendre les Etats kaulthiques plus autonomes.

Enfin, les alliés respectifs du Wassenberg et du Mustheid ont confirmé leur position dans la guerre, actant qu'il y avait bien une guerre entre deux blocs, dans la Confédération.



Peu de choses sont donc ressorties de ce Conseil confédéré : la création d'un Parlement et le plan "Pouvoir pour les Kaulthes" sont restés sur un status quo, la progression en Arovaquie a apporté à peine plus de nouvelles, et le Conflit telbrodtien continue. Les manifestations, communalistes et libérales, se sont cependant calmées la semaine précédent le Conseil, attendant qu'il en ressorte quelque chose. Les Communalistes ont cependant repris leurs protestations, déclarant "avoir été oubliés", et les Libéraux ont fait de même. Cependant, chez ces derniers, un soutien pour l'Empereur est de plus en plus visible.

Alors, à terme, l'Empereur Franz compte-t-il effectivement monter le Peuple contre les Etats kaulthiques ?
Die Drukerpresse

Edition 10 mai 2008

Les premières Elections générales annoncées par le gouvernement

C'est officiel, les Elections générales, visant à élire la première législation de l'Assemblée populaire, auront lieu en Janvier 2009, dans tout le territoire contrôlé par la Confédération kaulthique.

Le Prince-Régent Konrad Lindenbaum, 2 jours après avoir annoncé la création de son parti, le FNP, a annoncé que les conditions étaient désormais réunies pour organiser les premières élections générales, le 2 Janvier 2009. Seront alors élus au scrutin proportionnel les Emissaires siégeant à l'Assemblée populaire. A l'issu de cette élection, le Prince-Régent, dirigeant de la Confédération kaulthique, sera élu par l'Assemblée populaire. La campagne officielle commencera le 2 août 2006.

Si les sondages donnent pour l'instant le LP (Parti Libéral) favori, les experts pencheraient plutôt pour une victoire, à long terme, du FNP, plus séduisant pour les Grands Electeurs et partant donc avec un avantage conséquent.



Les enjeux sont immensément conséquents pour la Kaulthie. Ainsi, die Drukerpresse, à l'aide de politologues, vous propose quelques scénarii possibles à l'issu de cette élection :

  • Le FNP gagne la majorité absolue : Evènement peu probable, il n'est pas à laisser de côté, puisque la population kaulthe n'est pas encore tout à fait politisée, et tendera peut-être à imiter les aristocrates locaux. Dans ce cas-là, l'unification kaulthe est imminente, et le Communalisme se verra frappé par une unité politique redoutable. Les prouvoirs du Prince-Régent seront très importants, et la transition démocrtique et libérale finirait bien plus vite que prévue. Le retour en arrière ou les concessions au Valheim paraitraient impossibles dans ce scénario. La Kaulthie s'élèverait en Nation forte, indépendante et fière, retombant peut-être dans une isolation politique. Konrad Lindenbaum serait élu Prince-Régent à coup sûr.

  • Le FNP gagne une majorité relative et forme une coalition libérale avec le LP : Evènement le plus probable, cela mènerait à une unification kaulthe, mais aussi à une certaine ouverture de la Kaulthie aux pays libéraux. Il serait fort possible, dans ce scénario, que la Kaulthie devienne candidate à l'ONC, et s'y investisse grandement. Konrad Lindenbaum serait sûrement élu Prince-Régent.

  • Le LP gagne une majorité relative et forme une coalition libérale avec le FNP : Evènement fort probable, cela mènerait à une unification kaulthe, et à un alignement farouche de la Kaulthie sur l'axe diplomatique libéral. La Kaulthie deviendrait très probablement interventionniste, aux côtés de l'ONC. Jorg Feigenspan serait sûrement élu Prince-Régent.

  • Le FNP gagne une majorité relative et forme une coalition nationale avec le RP : Evènement peu probable, cela mènerait à une unification kaulthe, et à plusieurs réformes progressistes. La Kaulthie ne s'alignerait pas sur l'axe diplomatique libéral, et intégrerait encore moins l'ONC. Konrad Lindenbaum pourrait devenir Pirnce-Régent, mais il est possible que Karl Steinbaum lui prenne la place.

  • Le RP gagne une majorité relative et forme une coalition démocrate avec la KomLiga : Evènement peu probable, cela mènerait à une sorte d'unification de la Kaulthie sous un règime fédéral et républicain. Karl Steinbaum serait probablement élu Prince-Régent.

  • La KomLiga gagne une majorité relative et forme une coalition démocrate avec le RP : Evènment peu probable, cela mènerait à l'intégration de la Kaulthie au Valheim, mais sous un statut sûrement spécial. Il n'y aurait probablement plus de Prince-Régent.

  • Le CP gagne une majorité relative et forme une coalition conservatrice avec la KL : Evènement assez probable, cela mènerait à un maintien du système actuel, avec des réformes vers un retour au mode de vie kaulthe traditionnel. Le Prince-Régent serait le leader du CP, encore inconnu.

  • Le CP gagne une majorité relative et forme une coalition démocrate avec le FNP : Evènement assez probable, cela mènerait à une unification de la Kaulthie sous un régime fédéral, maintenant la plupart des institutions actuelles. Les réformes tendraient plutôt vers un retour aux valeurs traditionnelles, mais ce n'est pas garanti. Le Prince-Régent serait le leader du CP ou Karl Steinbaum.

  • Le FNP gagne une majorité relative et forme une coalition démocrate avec le CP : Evènement peu probable, cela mènerait à une unification de la Kaulthie, et peut-être à un maintien fort de certains privilèges de l'aristocratie, ayant des pouvoirs locaux. Les réformes seraient assez disputées sur les questions morales entre Progressistes et Conservateurs. Le Prince-Régent serait probablement Karl Lindenbaum.
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Kurzinfo
juin 2008



Politique kaulthique


Le FNP, parti national-libéral du Prince-Régent actuel Konrad Lindenbaum, continue sa lancée dans les sondages, siphonnant des voix parmi les partisans de tous les partis.


Konrad Lindenbaum commence vraiment à mener une campagne électorale pour le FNP.


Dans plusieurs débats télévisés, la question du climat et de l'écologie a été soulevée mais n'a pas suscité de réels grands discours de la part des différents candidats aux élections générales kaulthiques. Jakob Möser, Reichbishof d'Almaräg, a cependant alerté qu'il ne fallait pas suivre le mauvais exemple des autres nations industrialisées, et qu'il fallait, avant de moderniser la Kaulthie, se lancer dans les énergies renouvelables.


Politique valhémienne


Konrad Kreutzwald, le Premier Consul du Vaheim, répond, dans une interview donnée dans une rue d'Aphalstèmes, qu'il n'a jamais rencontré Leia von Warenburg, soeur de l'Empereur Franz, qui, slon ce dernier, aurait été assassiné par Kreutzwald.


Konrad Kreutzwald appelle à élire un Protecteur provisoire pour remplacer la défunte Dastida Mushi. Les Alterkanistes présents dans le Comit Révolutionnaire refuse de participer au vote s'il a lieu, gelant la machine politique valhémienne. Les Alterkanistes sont accusés de reporter le vote pour éviter de voir Kreutzwald s'attribuer, même temporairement, deux pouvoirs triumviraux.


Foltar Cano, Grand Gardien du Valheim, souhaite reporter les élections communales, déclarant que le temps pour mener une campagne est beaucoup trop court et que la population connait trop mal les différents partis candidats aux élections.


Politique internationale


L'Egide kah-tanaise a lancé un assaut sur Sankt Josef, capitale mährenienne, provoquant le départ de l'Ordre des Rosiques et l'installation d'un gouvernement provisoire dirigé par l'Egide.


La Capitaine-Inquistrice Godeliève Thiers, qui dirige désormais la Mährenie, a tenu plusieurs discours sur une tentative de la part de l'Egide de relancer (ou plutôt lancer tout court) l'économie mährenienne, notamment en s'attaquant à l'aristocratie et la bourgeoisie locale.


L'Ordre des Rosiques, chassé de Mährenie, semble, selon de nombreux média, s'être installé en Nouvelle Fides. Le nouveau dirigeant Rosique, Benjamin Läden, a promis que l'Ordre renverserait un jour le gouvernement kah-tanais en représailles.


Le Royaume-Soudé s'est allié avec la Youslévie, dans un contexte de tensions à la frontière youslévo-kronienne.


L'Elpidia a adopté un nouveau régime, appelé "Seconde République d'Elpidia" et s'inspirant du communalisme kah-tanais, tout en maintenant les traditions elpidiennes. Le Triumvaires valhémiens Kreutzwald et Cano ont salué l'évènement. Kreutzwald a manifesté qu'un rapprochement serait possible, si son parti est élu en Valheim.


Saint-Marquise et le Péronas ont signé un traité d'alliance.


Le CIRASH, organisation internationale de recherches qui gagne en importance, parait connaitre des problèmes adminstratifs, bloquant certaines candidatures.


La RLP (République Libre du Prodnov) bloque les investissements de plusieurs sociétés issus de pays libertaires, soupçonnant des tentatives de fraudes.
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Die Drukerpresse

Edition du 29 octobre 2008

Bilan humain de la guerre civile aujourd'hui

Données pour décembre 2005 et septembre 2008, issues de l'Agence statistique du CIRASH.

Victimes

Environ 20 000 victimes au total

  • Entre 10 000 et 13 000 victimes sur le territoire actuel de la Confédération kaulthique
    • 5 000 soldats de l’OTSK
    • 1 000 soldats de la Coalition impériale
    • 187 civils tisbruchais
    • 27 civils kaulthiques (autre que tisbruchais)

  • Environ 6 200 victimes sur le territoire actuel du Valheim
    • 6 000 révolutionnaires valhémiens
    • 3 000 soldats arovaques
    • Entre 800 et 3000 civils arovaques et sapythes (Valheim)

    Morts

    6 843 morts au total
    • 3 214 révolutionnaires valhémiens
    • 3 100 soldats de l’OTSK
    • 213 soldats de la Coalition impériale
    • 4 civils tisbruchais
    • 312 civils arovaques et sapythes (Valheim)

    Inflation

    Inflation moyenne de 40 % pour la Confédération kaulthique
    • Monte jusqu’à 150 % pour les produits issus de la mer
    Inflation moyenne de 160 % pour le Valheim
    • Monte jusqu’à 300 % pour les produits miniers anciennement issus des mines kaulthiques
    • Monte jusqu’à 200 % pour l’électricité et pour les produits céréaliers

    Crise migratoire

    Nombre de réfugiés kaulthico-valhémiens :
    • 1 254 016 en Lendavie
    • 1 112 404 en Walserreich
    • 817 929 en Novigrad
    • 329 201 en Svobansky-Normanie
    • 313 098 en Manche Silice
    • 298 212 en Antégrie
    • 297 617 en Kénétie
    • 129 211 en Cémétie
    • 117 014 en Fortuna

    Autres

    • Environ 7 000 écoles fermées en Valheim
    • Environ 200 écoles fermées dans la Confédération kaulthique
    • Plus de 5 000 entreprises fermées en Valheim
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    Die Drukerpresse

    Edition spéciale du 20 février 2009

    Retour sur les campagnes électorales kaulthico-valhémiennes
    De grandes surprises pour de grands enjeux

    Côté valhémien : la rafle des Netzistes

    Illustration

    En alliant liberté et sécurité, ainsi que renouvau et conformisme à la fois, le Parti Netziste a remporté un score impressionant de 52 % des voix aux élections générales.

    Les Netzistes avaient déjà remporté de très bons scores aux élections communales, mais n'avaient eu nulle part de majorité absolue. Obligés de tempérer avec le Parti Humaniste, parti social-démocrate qui a fait ses prouesses auprès des Arovaques, les Netzistes ont adopté une posture prudente et sécuritaire vis-à-vis de la population. Pourtant largement inspiré des ambitions anarchistes radicales d'Albert Valheimer, le parti de Konrad Kreutzwald a réussi à s'illustrer comme un parti modéré, capable de protéger la population de l'exploitation de l'ennemi capitaliste et de la menace de la Confédération kaulthique, mais aussi de la radicalité des Alterkanistes. En effet, l'attentat du 22 octobre par les Alterkanistes sur des fonctionnaires netzistes à Aphalstèmes aurait pû être bien pire si la police mise en place par le gouvernement netziste de la Commune n'avait pas déjoué plusieurs des terroristes avant qu'ils n'aient eu le temps d'accomplir leurs missions.

    Konrad Kreutzwald a également joué sur l'aspect religieux. Conscient de la ferveur chrétienne présente en Arovaquie et en Höngar, il s'est à de nombreuses reprises présentés comme un croyant fidèle. Cela a renforcé la confiance de la population envers lui, notamment parce qu'excepté le Parti Humaniste, tous les autres partis valhémiens sont très hostiles à l'égard de la religion.

    On pourrait considérer que c'est par une habile manipulation de la peur des Valhémiens, et de leur volonté d'un retour à la stabilité, que Kreutzwald a réussi à faire gagner la majorité absolue à son parti, et à remporter les trois Titres triumvaires (Premier Consul, Protecteur et Grand Gardien) auprès de la Grande Assemblée.

    C'est ainsi que le 15 février, il s'est proclamé "Préfet de la Confédération", un titre qui sera réservé uniquement aux personnes qui auront réussi à remporter les trois Titres triumvaires, s'accordant la confiance du peuple valhémien et devenant les véritables guides du Valheim.

    Cependant, cette victoire cache aussi de nombreuses limites. Tout d'abord, ces éléctions ont révélé plusieurs caractères anti-démocratiques dans les actions de l'Etat valhémien. Les Netzistes ont profité du flou institutionnel pour tourner les élections en leur faveur : plusieurs médias opposants ont été coupés de leurs financements, le Parti Netziste était directement financé par l'Etat alors que les autres partis devaient se débrouiller eux-même, et des programmes favorables aux Netzistes ont été imposé dans la totalité des écoles publiques du supérieur.

    Mais cela n'a pas suffit à empêcher aussi certaines défaites des Netzistes : dans la Commune höngaraise, c'est un gouvernment libertaire qui a été mis en place, mené par les Alterkanistes et soutenu par les Libertariens. En Aphalstémie, c'est le Parti National Arovaque, parti fasciste, qui a la majorité relative, et le gouvernement duquel font partis les Netzistes ne tient en place que grâce à leur alliance avec le Parti Humaniste.

    L'interprétation de die Druckerpresse : Quel avenir potentiel pour le Valheim ?

    • Une politique diplomatique peu pacifique
    • La mise en place d'une propagande netziste
    • La mise en place d'une police netziste
    • Des tensions en Höngar avec les Libertaires
    • Un rapprochement avec le Kah moins rapide qu'il ne l'aurait été dans d'autres circonstances
    • Un rapprochement avec les nations conservatrices chrétiennes si elles ne sont pas désignées comme "capitalistes"
    • Une diplomatie hostile contre les Etats communistes
    • Un maintien de l'aristocratie en Valheim

    Côté kaulthique : la victoire tendue des Libéraux

    Illustration

    Dans la Confédération kaulthique, le combat a été beaucoup plus tendu. Alors que le Parti National-Libéral du Prince-Régent sortant était en tête dans les sondages, le Parti Libéral a sû se démarquer de son homologue nationaliste, et a finalement atteint la majorité relative, et mené son leader, Jorg Feigenspan, aux portes du Palais de Warenburg.

    Déjà très soutenu par les industriels, notamment par l'intermédiaire des médias, le Parti Libéral avait en effet une certaine assise en Kaulthie, puisque la plupart des grandes figures de la Transition libérale kaulthique font désormais parti de celui-ci, notamment Jakob Möser, Reichbishof d'Almaräg.

    S'il a été doublé dans les sondages par le Parti National-Libéral lors de la création de ce dernier, le Parti Libéral a rebondi à travers une campagne très active et efficace, menée par son dirigeant Jorg Feigenspan. Celui-ci s'est présenté comme un chef rassurant, capable à la fois de redresser l'économie kaulthique d'une main de fer mais aussi de traiter la question valhémienne avec rigueur et ferveur.

    Feigenspan a également invoqué vouloir candidater à l'ONC, pour des raisons d'abord commerciales mais surtout diplomatiques. En cherchant des alliés à l'international, Feigenspan compte accomplir définitivement la sortie de l'isolation diplomatique kaulthique.

    Toutefois, le Parti Libéral n'aurait jamais pu dévancer le Parti National-Libéral si le Parti Chrétien ne s'était pas effondré. En effet, Christoph Popper, son nouveau dirigeant, a été sujet à un scandale majeur : doublement accusé de viol sur mineur, celui-ci a décidé de démissioner. Aussitôt, le Parti Chrétien est descendu dans les sondages, et s'est alors produit une réaction en chaîne : la Ligue Conservatrice a récupéré de nombreux électeurs du Parti Chrétien, et son avancée dans les sondages a convaincu de nombreux électeurs du Parti National-Libéral de rejoindre la Ligue. Le Parti National-Libéral et la Ligue Conservatrice ont donc tendu à équilibrer leurs forces dans les sondages, alors que la Parti Libéral était en train de gagner en popularité grâce à sa stabilité et la réputation de son leader surnommé "Monsieur Carré", qui s'est surtout démarqué lors du Grand Débat entre dirigeants de parti le soir du 10 janvier.

    La cohérence du Parti Libéral a ainsi convaincu de nombreux électeurs, et le Parti Libéral a remporté la majorité relative à l'Assemblée populaire. Il[b] s'est rapidement entendu avec le Parti National-Libéral, en calmant les tensions provoquées par la campagne, et a réussi à créer une coalition libérale, qui a élu Feigenspan Prince-Régent.

    L'interprétation de die Druckerpresse : Quel avenir potentiel pour la Kaulthie ?

    • L'unification imminente des territoires de la Confédération pour former une "République kaulthique", et donc la fin du Second Empire
    • La mise en place d'une économie keynésienne en Kaulthie
    • Une série d'investissement dans les énergies renouvelables
    • La fin progressive des privilèges aristocratiques
    • La candidature de la Kaulthie à l'ONC
    • Une diplomatie moins militariste
    • Le début de négociations avec le Liberalintern pour récupérer la Mährenie
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    Die Drukerpresse

    Edition du 23 octobre 2009

    Etat des lieux de la situation économique et humaine en Kaulthie


    Après plusieurs années de chaos administratif et politique, la proclamation de la République kaulthe, même si loin de faire l’unanimité, a le mérite de stabiliser la situation dans l’ensemble de ce que le gouvernement appelle la « Kaulthie libre », la Kaulthie qui n’est « pas contrôlé par des Anarchistes, Valhémiens comme Kah-tanais. ».


    Administration

    Le territoire que revendique le gouvernement kaulthe comme étant son territoire légitime est aujourd’hui divisé en trois Etats : Mährenie (administrée par l’Egide kah-tanaise), Säptar et Arovaquie (administrées par le Valheim) et enfin « Kaulthie libre » (selon gouvernement républicain) ou « Kaulthie libérale » (selon le gouvernement valhémien) sous le contrôle de la République kaulthe.

    Si le territoire est divisé en deux grandes factions (Faction libérale pour la République kaulthe et faction communaliste d’inspiration libertaire pour le Valheim et la Mährenie), il n’a paradoxalement jamais été aussi unifié. En effet, la proclamation de la République kaulthe a officialisé la centralisation de l’administration kaulthe, ce qui n’avait jusqu’alors jamais abouti depuis le règne de Karl le Subterfuge, des siècles plus tôt.

    Il existe bien des mouvements de résistance, mais ceux-ci sont extrêmement affaiblis par la guerre, et sont en train de devenir impopulaires, étant qualifiés par l’opinion publique de « bellicistes » ou de « troubles à l’ordre publique ». Ces mouvements prennent la forme de grèves locales régulières, d’utilisation de « monnaies alternatives » dans certains villages pour rejeter la souveraineté économique de la République, ou encore d’omission totale de toute actualité liée au gouvernement républicain dans certains médias.


    Souveraineté

    La République n’est donc pas vue comme totalement légitime par tous. Toutefois, depuis les élections qui ont porté les Libéraux au pouvoir, la République est de plus en plus souveraine sur de nombreux domaines.

    Sur le plan économique, les dernières grandes guildes et corporations ont accepté de devenir des entreprises privées à part entière, abandonnant leurs liens féodaux avec les anciens Etats et acceptant de payer des impôts à la République. Les détenteurs des grands capitaux ont bien compris que le gouvernement libéral leur était bien plus favorable, et en ont très vite soutenu l’avènement.

    Sur le plan militaire, la réforme des armées engagée par le gouvernement a définitivement mis fin aux levées féodales, unifiant toutes les anciennes armée kaulthique en une seule armée républicaine. Si quelques généraux et seigneurs ont tenté de rejeter cette réforme, ils n’ont aujourd’hui plus aucune influence.

    Sur le plan administratif, les délimitations des anciens Etats féodaux ont pour la plupart disparues afin de laisser place à un découpage de toute la République en régions, dirigées par des Sous-Préfets de la République, sur lesquels le gouvernement a le pouvoir absolu, puisqu’il peut à tout moment les destituer. Privés de leur armée, et craignant trop la menace valhémienne pour entamer de nouvelles insurrections, les Seigneurs féodaux n’ont pas pu rechigner à l’aboutissement de leur destitution de leurs fonctions, tant voulue par les Libéraux. Le gouvernement de Feigenspan a cependant évité de jouer la carte de la violence, préférant offrir d’immenses sommes d’argent aux Seigneurs féodaux.

    Sur le plan policier, le gouvernement républicain a décidé de remplacer l’ensemble des polices locales par une police nationale. Si la transition administrative a été très efficace, il y a toutefois encore quelques soucis mineurs (uniformes différents en fonction des régions, déséquilibre national entre surplus de policiers dans certains régions et manque dans d’autres, différences d’application des lois d’une région à l’autre…)

    Sur le plan social, les répressions contre les minorités religieuses qui existaient encore dans de nombreuses villes du sud ont commencé à disparaitre, notamment grâce à la police républicaine, mais aussi grâce à une promotion de certains média plus « tolérants » par des financements publics.

    La République kaulthe tend ainsi à devenir un Etat souverain et centralisé à part entière.


    Réformes économiques

    On ne peut pas vraiment dire que la Kaulthie subissait une crise depuis plusieurs siècles, mais plutôt qu’elle n’a pas suivi l’explosion industrielle qu’ont connu d’autres pays d’Eurysie. Le défi du gouvernement libéral est donc évident : lancer pour de bon l’industrialisation de la Kaulthie.
    Si cette révolution industrielle n’a pas connu le jour, la Kaulthie représente toutefois un terreau parfait pour le développement d’industries. Les « Transitions libérales » qu’ont tenté de mettre en place les gouvernements impériaux successifs ont réuni les capitaux entre les mains d’oligarques à la tête de corporations, devenues entreprises. Ces oligarques, face à l’ouverture de l’économie kaulthe, se retrouvent confrontés à de nouveaux concurrents.

    Cette nouvelle concurrence pourrait être une catastrophe pour la souveraineté économique du pays, mais l’épargne faite par les oligarques et le gouvernement lui-même depuis des années offrent un tel potentiel d’investissement que le pays pourrait très rapidement rattraper son retard.

    Le gouvernement libéral a bien compris que, toutefois, tout peut déraper d’un moment à l’autre si la révolution industrielle du pays n’est pas encadrée. L’Etat a donc explicitement mis l’accent sur les axes d’investissement qu’il comptait soutenir : les infrastructures de transport, l’urbanisation, mais surtout, l’énergie.

    En effet, l’énergie semble être un atout majeur que peut exploiter la Kaulthie. Avec les questions écologiques qui tendent à apparaître, le gouvernement souhaite investir dès le début dans les énergies renouvelables, et profiter de ses fleuves et de ses montagnes pour construire de nombreux barrages hydrauliques, qui viendront vite remplacer les centrales à charbon qui alimentaient le pays jusqu’alors.

    Toutefois, l’avenir que semble vouloir adopter le gouvernement est un avenir de capitalisation de l’économie, semblant omettre la question sociale.


    Réformes sociales

    Le gouvernement ne cache pas ce qu’il tente de mettre en place : une libéralisation de la structure sociale, dans laquelle les « vieux seigneurs » seraient remplacées par des « jeunes entrepreneurs dynamiques ». Feigenspan souhaite, de fait, remplacer l’aristocratie héréditaire par une bourgeoisie « moins » héréditaire, et ce pour remplacer les vieilles valeurs traditionnalistes de ses ancêtres par de toutes nouvelles valeurs libérales et industrialistes d’une nouvelle classe dynamique.

    S’il justifie cette transition sociale par des valeurs « méritocratiques », le gouvernement n’a dans les faits annoncé aucune réforme pour permettre une quelconque ascension sociale de la part des classes populaires.

    Toujours dans une volonté d’affaiblir les seigneurs locaux, le gouvernement a décidé de mettre en place des lois beaucoup plus strictes pour faire appliquer l’abolition de facto de l’esclavage.

    Pour faire passer sa politique industrialiste très élitiste, Feigenspan a annoncé de nombreuses réformes progressistes en faveur de la liberté individuelle :

  • Autorisation du divorce
  • Autorisation des relations sexuelles hors-mariage
  • Allègement des sanctions concernant les relations extra-conjugales (auparavant, la peine capitale était souvent appliquée)
  • Lancement d’un débat au Parlement concernant l’autorisation de l’avortement
  • Autorisation nationale de l’homosexualité
  • Lancement d’un débat au Parlement concernant le mariage homosexuel
  • Autorisation du transgenrisme
  • Interdiction de l’application de la peine de mort en attendant une décision du Parlement sur le sujet
  • Autorisation de la consommation de cannabis
  • Création d’entreprise largement facilitée


  • Situation humaine

    La guerre kaulthique a été très peu meurtrière, si l’on n’observe que le territoire de la Kaulthie libre. Il n’y a eu que 4 morts civils, liés aux bombardements en Tisbruch. On compte un peu plus de 2 000 morts parmi les soldats, la grande majorité étant des soldats de l’OTSK (mouvement militaire ultra-conservateur).

    Les conséquences de la guerre ont surtout été économiques, bloquant les quelques échanges qu’entretenait la Kaulthie avec le monde jusqu’alors. En effet, les hostilités ayant lieu le long du fleuve Schäferfinkel, qui relie le centre démographique de la Kaulthie à la mer via le Säptar et l’Arovaquie, l’inflation a explosé sur de nombreux produits commerciaux et maritimes, comme le poisson. La Kaulthie a également perdu l’accès au pétrole qu’elle faisait importer, bloquant ses industries.

    De plus, incapable d’exporter ses produits miniers et ses céréales, la Kaulthie a connu la fermeture de nombreuses entreprises et corporations.

    La pauvreté ravage le pays. Toutefois, le pays étant plutôt autonome du point de vue alimentaire, il a réussi à éviter une des pires famines. La menace est cependant toujours présente, en raison de l’arrêt de nombreuses machines et véhicules agricoles jusqu’alors alimentés par le pétrole que la Kaulthie importait.

    C’est cette menace quasi-constante de famine, sur laquelle les médias ont massivement communiqué, qui a refroidi les ardeurs révolutionnaires des Kaulthes.


    Rapport ambiguë aux anciennes institutions

    La République kaulthe ne possède aujourd’hui aucune constitution, Feigenspan souhaitant au maximum avoir le champs libre le temps de mettre en place des institutions républicaines durables. Il a ainsi réussi à légitimer certaines de ses actions en tant que Prince-Régent, sans même consulter le Parlement. En effet, le Parti Libéral de Feigenspan ne possède qu’une majorité relative, et a en théorie besoin de l’approbation du Parti National-Libéral de l’ex-Prince-Régent Konrad Lindenbaum, qui ne partage pas la vision anti-aristocratique de Feigenspan.

    Toutefois, Feigenspan a réussi à soumettre le Parti National-Libéral à coups de dons à de nombreux aristocrates qui composent ce dernier. Un pacte implicite s’est alors mis en place : Feigenspan a le champs libre pour « détruire » les privilèges de l’aristocratie traditionnaliste, tant qu’il maintient les privilèges de l’aristocratie progressiste à coups de dons et d’avantages financiers. Feigenspan contribue ainsi à la mise en place d’une aristocratie « républicaine » bien plus restreinte que l’ancienne aristocratie féodale.

    L’aspect étonnant de la République kaulthe s’illustre par le fait qu’aucune déclaration officielle n’a aboli l’institution de la Couronne impériale. L’Empereur Franz est donc toujours officiellement l’Empereur. Mais l’Empereur de quoi ? Feigenspan est l’unique dirigeant de la République, et l’Empire n’existe plus.

    Quand Feigenspan est interrogé sur le sujet, il répète sans cesse que le statut impérial fait encore l’objet de discussions, et est en pleine transition.

    La Couronne impériale s’est effondrée, ses fonctionnaires ont presque tous quittés leur poste. L’Empereur Franz est, depuis le massacre d’Aphalstèmes, toujours plongé dans le silence. Seul le Collège impérial épiscopal semble continuer de fonctionner. A l’avenir, la République tentera sûrement de fusionner l’Empereur et le Collège, afin d’en faire un organisme religieux officiellement séparé de la politique.

    Toutefois, il reste toujours un aspect très étrange à la toute nouvelle République : quel héritage souhaite-t-elle mettre en avant ? Elle s’est présentée comme une scission brutale avec un Empire déclinant et divisé, et pourtant, son dirigeant porte toujours le titre « aristocratisant » de « Prince-Régent », tandis que « l’Assemblée impériale » n’a toujours pas changé de nom. Un fait étonnant, quand on sait que Feigenspan clame souvent des slogans anti-aristocratiques.

    Celui-ci a cependant justifié ce maintien des titres par une volonté symbolique de « réconciliation nationale ». « Nous avons cédé avec un système, mais nous ne pouvons cédé avec une culture. »


    Nouveaux rapports aux Etats étrangers

    Depuis l’annonce de Feigenspan de la candidature future de la Kaulthie à l’ONC, la procédure d’admission est devenue le sujet central de l’administration kaulthe, qui prépare très minutieusement le terrain pour une candidature.

    Toutefois, dans les faits, il semble évident que la Kaulthie n’est pas prête pour une admission à l’ONC, tant que sa situation vis-à-vis de l’administration mährenienne et du Valheim n’est pas clarifiée.

    Si aucune déclaration publique ne le confirme, l’économie kaulthe semble pourtant être plus que jamais tournée vers la guerre, malgré les promesses de campagne du Parti Libéral pour une « diplomatie moins militariste ». Feigenspan semble vouloir aboutir « l’unification des Kaulthes » avec fermeté, mais de manière propre. Pour lui, il est inconcevable de s’abaisser au niveau de l’Empereur en commettant des erreurs semblables au massacre d’Aphalstèmes ou aux bombardements en Tisbruch.

    Feigenspan semble penser que c’est en s’emparant une bonne fois pour toutes de la Mährenie et des territoires contrôlés par le Valheim que la Kaulthie pourra devenir, à terme, une nation pacifique et commerçante.

    Concernant les Kaulthes dans les Etats voisins, Feigenspan ne semble pas vouloir les inclure dans son « unification des Kaulthes ». Il semble trouver inutile de tenter d’envahir des pays comme la Tchérie ou la Lendavie, et encore moins le Walserreich, alors qu’ils pourraient constituer de bons partenaires commerciaux.

    L’objectif de Feigenspan est donc clair : récupérer la Mährenie et le Valheim. Face à une menace d’une potentielle intervention de l’Internationale libertaire, il se montre toutefois prudent, ce qui pourrait expliquer sa tentative de confirmer sa « loyauté » envers l’ONC pour obtenir un statut protecteur.
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