Les relations entre la République Fédérale de Novigrad et la Troisième République de Jashuria étaient fraiches et néanmoins prometteuses. Bien que les nations fussent éloignées géographiquement, les intérêts économiques qui étaient en jeu mettaient l’eau à la bouche aux gouvernements respectifs. Dans le cadre des nouvelles politiques internationales visant à trouver un partenaire pour Novigrad sur chacun des continents, le gouvernement fédéral plaçait de nombreux espoirs dans l’idée de sa collaboration prochaine avec un état tel que le Jashuria. Les autorités novigradiennes espéraient pouvoir obtenir de celui-ci un accès au marché du Nazum afin d’exporter les industries eurysiennes au-delà de leur sphère d’influence naturelle. C’était donc une rencontre importante qui se profilait à l’horizon entre deux peuples culturellement très différents mais aux intérêts financiers semblables.
En cette matinée ensoleillée, Novigrad C.F déployait tout son charme si caractéristique. La mégapole de presque treize millions d’habitants bouillonnait de vie comme à son habitude, son architecture unique en son genre et sa superficie impressionnante à mi-chemin entre un paysage côtier et un second plus vallonné participait considérablement à cette image de cité aux milles facettes. La capitale était après-toute pleine de surprises, on passait aisément des quartiers historiques à l’architecture baroque et aux monuments de toutes les époques, aux quartiers d’affaires à l’allure moderne et aux gratte-ciels intimidants, voir aux quartiers résidentiels verdoyants de la haute société ou encore d’autres zones bétonnées moins bien fréquentées où des immeubles imposants abritaient des communautés entières. C’était la ville où tout était possible, un labyrinthe fumant et agité où on pouvait se perdre à jamais comme l’on pouvait faire fortune. La réputation de la métropole novigradienne n’était plus à faire en Eurysie, elle attirait pourtant un flux de plus en plus important de touristes, investisseurs et autres curieux qui s’essayaient à l’aventure novigradienne tout en espérant découvrir les nombreux trésors que cachait cette cité. Au centre de cette fresque urbaine, le puissant fleuve bayrön à la force tranquille coupait la ville de part et d’autre, la délimitant ainsi en deux rives qui s’opposaient autant socialement que géographiquement. Les habitants de la capitale cachaient rarement leur fierté lorsqu’ils évoquaient la ville qu’ils surnommaient eux-mêmes la « Perle du Sud », c’était un sentiment patriotique qu’on retrouvait au fil de l’histoire, la centralisation culturelle du pays autour de cette cité qui avait tant attirée les convoitises, avait permis le développement d’une fierté quasi arrogante. La civilisation novi-rémienne était après-tout le cœur de la civilisation eurysienne, c’était du moins ce qui se racontait dans le pays qui considérait son influence culturelle comme légitime et supérieure par rapport aux autres continents.
Ce jour-là, l’administration novigradienne attendait de recevoir la visite de la délégation jashurienne, c’était donc toute une organisation monumentale comme souvent depuis l’ouverture du pays, des centaines de personnes avaient été mises à contribution afin que la visite se déroule dans des conditions optimales. La diplomatie novigradienne espérait que le dépaysement et la splendeur de la capitale allaient faire forte impression aux émissaires du Nazum qui reviendraient ainsi au pays en racontant la qualité de l’accueil qui leur avait été fait sur cette terre d’Eurysie de l’est. Le Chancelier en personne avait fait le choix de se rendre disponible pour l’événement qui était d’ailleurs couvert par tous les médias du pays, c’était surtout du côté du centre d’affaire qu’on attendait cette rencontre avec impatience, les marchés financiers s’affolaient à l’idée de voir s’ouvrir pour eux un marché aussi exotique que celui du Jashuria.
En cette matinée ensoleillée, Novigrad C.F déployait tout son charme si caractéristique. La mégapole de presque treize millions d’habitants bouillonnait de vie comme à son habitude, son architecture unique en son genre et sa superficie impressionnante à mi-chemin entre un paysage côtier et un second plus vallonné participait considérablement à cette image de cité aux milles facettes. La capitale était après-toute pleine de surprises, on passait aisément des quartiers historiques à l’architecture baroque et aux monuments de toutes les époques, aux quartiers d’affaires à l’allure moderne et aux gratte-ciels intimidants, voir aux quartiers résidentiels verdoyants de la haute société ou encore d’autres zones bétonnées moins bien fréquentées où des immeubles imposants abritaient des communautés entières. C’était la ville où tout était possible, un labyrinthe fumant et agité où on pouvait se perdre à jamais comme l’on pouvait faire fortune. La réputation de la métropole novigradienne n’était plus à faire en Eurysie, elle attirait pourtant un flux de plus en plus important de touristes, investisseurs et autres curieux qui s’essayaient à l’aventure novigradienne tout en espérant découvrir les nombreux trésors que cachait cette cité. Au centre de cette fresque urbaine, le puissant fleuve bayrön à la force tranquille coupait la ville de part et d’autre, la délimitant ainsi en deux rives qui s’opposaient autant socialement que géographiquement. Les habitants de la capitale cachaient rarement leur fierté lorsqu’ils évoquaient la ville qu’ils surnommaient eux-mêmes la « Perle du Sud », c’était un sentiment patriotique qu’on retrouvait au fil de l’histoire, la centralisation culturelle du pays autour de cette cité qui avait tant attirée les convoitises, avait permis le développement d’une fierté quasi arrogante. La civilisation novi-rémienne était après-tout le cœur de la civilisation eurysienne, c’était du moins ce qui se racontait dans le pays qui considérait son influence culturelle comme légitime et supérieure par rapport aux autres continents.
Ce jour-là, l’administration novigradienne attendait de recevoir la visite de la délégation jashurienne, c’était donc toute une organisation monumentale comme souvent depuis l’ouverture du pays, des centaines de personnes avaient été mises à contribution afin que la visite se déroule dans des conditions optimales. La diplomatie novigradienne espérait que le dépaysement et la splendeur de la capitale allaient faire forte impression aux émissaires du Nazum qui reviendraient ainsi au pays en racontant la qualité de l’accueil qui leur avait été fait sur cette terre d’Eurysie de l’est. Le Chancelier en personne avait fait le choix de se rendre disponible pour l’événement qui était d’ailleurs couvert par tous les médias du pays, c’était surtout du côté du centre d’affaire qu’on attendait cette rencontre avec impatience, les marchés financiers s’affolaient à l’idée de voir s’ouvrir pour eux un marché aussi exotique que celui du Jashuria.
Une piste d’atterrissage avait été spécialement réquisitionnée au sein de la zone militarisée de l’aéroport international de Novigrad C.F, les instructions de vol ayant été transmises au préalable aux autorités jashuriennes, on attendait l’arrivée de la délégation d’une minute à l’autre. Comme à son habitude c’était le célèbre Ministre des Affaires étrangères, Varban Emilov Ilev, qui allait recevoir ses homologues étrangers. Pour l’occasion, une haie d’honneur sur un tapis rouge avait été formée par la Garde d’Honneur Nationale afin d’accueillir les diplomates étrangers avec les formes. Ces derniers ne mirent d’ailleurs pas longtemps à atterrir à l’heure prévue et en respectant le protocole soigneusement mis en place avec les autorités novigradiennes. Varban se tenait aussi droit qu’il le pouvait, bombant le torse et tentant d’afficher sa mine la plus chaleureuse, c’était un petit homme au teint blafard et aux lunettes rondes caractéristiques, il agitait nerveusement sa main en guise de salutation tandis que les visiteurs découvraient l’accueil qui leur avait été fait. « Bienvenue mes amis ! Bienvenue à Novigrad ! Nous espérons que le voyage n’a pas été trop pénible depuis le Nazum lointain ! » Dit-il dans un Jashurien approximatif mais juste bien qu’il eût probablement un fort accent. Après l’habituel serrage de mains et les commentaires sur le climat exceptionnel de cette belle journée hivernale, il invita la délégation à la suivre vers des limousines qui attendaient un peu plus loin.
Le convoi de limousines s’éloigna rapidement de l’aéroport pour se diriger vers le centre-ville, la route avait été dégagée un peu plus tôt par les services de la police fédérale, un escadron de motards de la garde d’honneur escortait d’ailleurs le convoi tandis qu’ils passaient de temps à autre près des check-points contrôlés par la garde fédérale et ses blindés. Aucune dépense n’avait été évitée, le déploiement massif des forces de sécurités était non seulement nécessaire pour décourager la criminalité novigradienne de perturber la rencontre diplomatique mais c’était aussi l’occasion de montrer au Jashuria la puissance militaire montante qu’était le Novigrad surtout depuis que celui-ci se fournissait auprès de l’Alguarena. Aux abords de la route, des drapeaux de Novigrad et du Jashuria avaient été disposés des deux côtés, on pouvait apercevoir par moment quelques centaines d’habitants qui se collaient aux barrières afin d’assouvir leurs curiosités, c’est qu’on voyait rarement des hommes du Nazum dans la région et donc logiquement les curieux s’accumulaient sur le chemin. Le convoi traversa les principaux grands axes de la métropole, croisant des monuments tels que d’anciens palais de la monarchie et même le mondialement célèbre Haut-Sénat dont l’édifice était une prouesse architecturale datant de l’âge d’or novigradien. Sur la route, le diplomate novigradien en profitait pour faire office de guide touristique n’hésitant pas à décrire les monuments qu’ils croisaient et à y ajouter quelques anecdotes historiques afin de se rendre intéressant. On voyait par moment les hélicoptères de la police qui passaient au-dessus d’eux couvrant la progression du convoi vers le cœur historique de la capitale fédérale.
Le convoi de limousines s’éloigna rapidement de l’aéroport pour se diriger vers le centre-ville, la route avait été dégagée un peu plus tôt par les services de la police fédérale, un escadron de motards de la garde d’honneur escortait d’ailleurs le convoi tandis qu’ils passaient de temps à autre près des check-points contrôlés par la garde fédérale et ses blindés. Aucune dépense n’avait été évitée, le déploiement massif des forces de sécurités était non seulement nécessaire pour décourager la criminalité novigradienne de perturber la rencontre diplomatique mais c’était aussi l’occasion de montrer au Jashuria la puissance militaire montante qu’était le Novigrad surtout depuis que celui-ci se fournissait auprès de l’Alguarena. Aux abords de la route, des drapeaux de Novigrad et du Jashuria avaient été disposés des deux côtés, on pouvait apercevoir par moment quelques centaines d’habitants qui se collaient aux barrières afin d’assouvir leurs curiosités, c’est qu’on voyait rarement des hommes du Nazum dans la région et donc logiquement les curieux s’accumulaient sur le chemin. Le convoi traversa les principaux grands axes de la métropole, croisant des monuments tels que d’anciens palais de la monarchie et même le mondialement célèbre Haut-Sénat dont l’édifice était une prouesse architecturale datant de l’âge d’or novigradien. Sur la route, le diplomate novigradien en profitait pour faire office de guide touristique n’hésitant pas à décrire les monuments qu’ils croisaient et à y ajouter quelques anecdotes historiques afin de se rendre intéressant. On voyait par moment les hélicoptères de la police qui passaient au-dessus d’eux couvrant la progression du convoi vers le cœur historique de la capitale fédérale.
Ils arrivèrent finalement face au lieu de rendez-vous où la rencontre officielle allait se dérouler. Afin d’illustrer le choc des cultures, le Chancelier Novigradien avait préféré recevoir la délégation jashurienne dans le plus fameux des musées du pays. Le museum national d’histoire et d'archéologie était le musée le plus visité de la nation, il abritait parmi les plus rares collections helléniques au monde et il faisait donc la fierté nationale. Le bâtiment était lui-même une curiosité historique prenant la forme d’un temple hellénique construit néanmoins sous l’égide de la modernité pendant le XIXème siècle. Près de l’entrée, les journalistes se pressaient contre les agents de sécurités afin d’essayer d’obtenir une photo des dignitaires étrangers, sans perdre un instant de plus, Varban guida la délégation à l’intérieur de l’édifice où attendait déjà le Chancelier Alexandrov.
Tel un monarque de l’ancien régime, il se tenait sous les fresques murales raffinés de l’édifice, souriant et toujours aussi charmeur, le Chancelier afficha immédiatement une mine satisfaite en apercevant ses homologues étrangers.
« Bienvenue, c’est un honneur pour nous de recevoir les représentants du Jashuria. J’espère que vous avez appréciés la balade au cœur de notre capitale ? » Dit-il tout en conservant son rictus enjoué.
Tel un monarque de l’ancien régime, il se tenait sous les fresques murales raffinés de l’édifice, souriant et toujours aussi charmeur, le Chancelier afficha immédiatement une mine satisfaite en apercevant ses homologues étrangers.
« Bienvenue, c’est un honneur pour nous de recevoir les représentants du Jashuria. J’espère que vous avez appréciés la balade au cœur de notre capitale ? » Dit-il tout en conservant son rictus enjoué.