01/06/2013
06:46:24
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[SEGREN / LOFOTEN] Rencontre enneigée (Terminée)

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Rue
Centre-ville Pembertøn

La capitale des Provinces-Unies du Lofoten avait revêtu son manteau de neige cotonneuse, qui tombait en abondance à cette époque de l'année. En effet, nous étions rentrés dans ce que l'on appelait la Saison Blanche.
Les nuits étaient tellement longues que quelques heures à peine de soleil, dardaient de leurs rayons bienfaiteurs les terres gelées du pays nordique, avant de disparaître aussi vite qu'ils étaient venus.

Mais cela n'empêchait guère la trépidante et sulfureuse cité et ses habitants de s'activer, la ville n'était pas en sommeil hivernal bien au contraire, cette période de l'année était propice à de très nombreuses festivités et activités sportives, dont les célèbres rencontres sportives de Biathlon et de Hockey, dont les championnats de fin d'année battent leur plein, ou encore les traditionnels festival nordiques, héritées des traditions passées de l'histoire millénaire maktoise, que l'ancienne colonie avait conservé de son ancienne métropole tutélaire.

C'est dans ce contexte que les Provinces-Unies avaient décidé d’accueillir la nation de la République de Segren, qui se trouvait sur l'île voisine de Sainte-Marquise. Il se trouvait que ce jeune pays était à la fois proche de par sa géographie, mais également de par ses valeurs compatibles avec la démocratie et le marché libre, les deux piliers fondateurs de la Charte d'Union, la constitution du Lofoten. Il était donc tout naturel, voire inéluctable, que les deux nations se rencontrent, d'autna tplus qu'elles partageait un autre point commun, et non des moindres, elles abritaient des communautés amérindiennes, plus ou moins intégrées. Certes, les anciens colons leur avait ait la guerre, deux fois même pour être exact, mais les tribus étaient désormais en paix avec les citoyens d'origine eurysienne, qui, probablement dû à une grande culpabilité et une conscience humaniste qui s'était rapidement développée, leur avaient accordé très tôt des droits et l'égalité totale, dès la fin du XIXème siècle. Ces mesures avaient alors désamorcés les principaux conflits et sujets de discorde entre les Lofotèns et les natifs nord-aleuciens. Mais d'autres problèmes existent toujours, et la discrimination envers ces communautés, bien que pénalisée, n'a malheureusement toujours pas disparu.

La capitale des Provinces-Unies du Lofoten avait revêtu son manteau de neige cotonneuse, qui tombait en abondance à cette époque de l'année. En effet, nous étions rentrés dans ce que l'on appelait la Saison Blanche.
Les nuits étaient tellement longues que quelques heures à peine de soleil, dardaient de leurs rayons bienfaiteurs les terres gelées du pays nordique, avant de disparaître aussi vite qu'ils étaient venus.

Mais cela n'empêchait guère la trépidante et sulfureuse cité et ses habitants de s'activer, la ville n'était pas en sommeil hivernal bien au contraire, cette période de l'année était propice à de très nombreuses festivités et activités sportives, dont les célèbres rencontres sportives de Biathlon et de Hockey, dont les championnats de fin d'année battent leur plein, ou encore les traditionnels festival nordiques, héritées des traditions passées de l'histoire millénaire maktoise, que l'ancienne colonie avait conservé de son ancienne métropole tutélaire.

C'est dans ce contexte que les Provinces-Unies avaient décidé d’accueillir la nation de la République de Segren, qui se trouvait sur l'île voisine de Sainte-Marquise. Il se trouvait que ce jeune pays était à la fois proche de par sa géographie, mais également de par ses valeurs compatibles avec la démocratie et le marché libre, les deux piliers fondateurs de la Charte d'Union, la constitution du Lofoten. Il était donc tout naturel, voire inéluctable, que les deux nations se rencontrent, d'autna tplus qu'elles partageait un autre point commun, et non des moindres, elles abritaient des communautés amérindiennes, plus ou moins intégrées. Certes, les anciens colons leur avait ait la guerre, deux fois même pour être exact, mais les tribus étaient désormais en paix avec les citoyens d'origine eurysienne, qui, probablement dû à une grande culpabilité et une conscience humaniste qui s'était rapidement développée, leur avaient accordé très tôt des droits et l'égalité totale, dès la fin du XIXème siècle. Ces mesures avaient alors désamorcés les principaux conflits et sujets de discorde entre les Lofotèns et les natifs nord-aleuciens. Mais d'autres problèmes existent toujours, et la discrimination envers ces communautés, bien que pénalisée, n'a malheureusement toujours pas disparu.

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Rue du Mont d'Argent, Département Fédéral des Affaires Etrangères

Mme Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères, allait accueillir comme il se doit la délégation segrenaise, et comme convenu elle avait convié des membres éminents des communautés amérindiennes, dont les territoires ancestraux s'étalaient autrefois sur la plupart du continent de Nord-Aleucie, une rencontre qui s'annonçait certainement haute en couleurs et authenticité.
La Garde Fédérale, comme l'exigeait la procédure en pareille circonstance, s'était déployée tout autour du bâtiment fédéral, ainsi qu'à l'intérieur, afin de garantir un niveau de sécurité optimal.

B. Wanger : "- Au nom du Gouvernement Fédéral des Provinces, Unies du Lofoten, je souhaite la bienvenue à Mademoiselle Abey Sioux, Ministre des Affaires Etrangères du Segren, ainsi qu'aux membres de sa délégation et aux dignes représentants des tribus de l'estimée République du Segren. Oh et pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Madame Wanger, conseillère fédérale aux affaires Etrangères, votre homologue Lofotène.
Avez-vous fait bon voyage mes bons amis ? Le temps est un peu rude en ce moment, mais j'imagine que vous et moi y sommes parfaitement habitués, cela ne devrait pas être un problème, toutefois, chocolat chaud, café et autres collations vous attendent à l'intérieur, entrer vite au chaud !"

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La délégation ségrenaise présente au Lofoten est composée de la Ministre des Affaires Etrangères, Mlle Abey Sioux et des cinq chefs de tribu du Segren.
Ils furent débordés cette semaine avec leur demande d'indépendance pour trois de ces tribus. Ils prirent part à l'invitation du Lofoten accompagnée de Mlle Sioux car telle était la demande émise par cette nation.

Ils vêtirent leurs plus beaux habits avant d'aller à la rencontre de la Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères, Mme Brunehilde Wanger. Ce second déplacement de la délégation segrenaise à l'étranger était attendu par tout le pays, étant donné qu'il s'agit d'un pays relativement proche géographiquement du Segren. Il s'agira d'abord de tisser des liens avec le Lofoten pour ensuite pouvoir discuter sur d'autres sujets essentiels comme l'économie, la politique et le commerce entre les deux nations.

Ils arrivèrent devant le Département Fédéral des Affaires Etrangères à Pembertøn où la Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères, Mme Brunehilde Wanger, les attendait.

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Abey Sioux : " Nous vous remercions pour votre chaleureux accueil sur les terres Lofotènes. Notre voyage s'est porté au mieux vu que nous avons survolés des paysages magnifiques durant ce trajet pour vous rejoindre. Je suis la Ministre des Affaires Etrangères du Segren, Mlle Abey Sioux. Je suis venue en compagnie des cinq chefs de tribus composant le Segren comme vous me l'avez demandé. Des quelques échanges que nous avons eu, vous paressez être une nation plutôt amicale ce qui pourra, je l'espère, faciliter les discussions et le rapprochement entre le Segren et le Lofoten.
Il est vrai que nous connaissons très bien ce climat rude à ce moment de l'année. Le fait d'être situé tout au Nord du continent Aleucien comme vous, nous fait déjà un point commun. Espérant que ce ne soit pas le dernier."

Kokotni Potawatomi (Chef de la tribu des Nanurk) : "Notre tribu se situe sur une immense toundra gelée au nord du Segren. Donc c'est très fréquent que la météo se gâte un peu comme ici sur une plus grande partie de l'année. Mais, étant donné que cela fait des générations et des générations que nous vivons sur ces terres, ils nous aient plus facile de s'adapter à ce climat que d'autres personnes."

Kitchi Algonquin (Chef de la tribu des Iuk) : "Sans vouloir vous presser, je pense qu'il serait préférable de rentrer au chaud et de discuter ensuite autour d'un bon chocolat chaud préparé par nos hôtes n'est-ce pas ?"

Abey Sioux : " Vous avez entièrement raison Kitchi. Suivons Mme Brunehilde Wanger pour qu'elle nous accompagne jusqu'à l'endroit propice à la discussion et au débat."
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Après que Madame Wanger se soit respectueusement inclinée devant les chefs de tribus, la délégation Segrenaise s'engouffra à la suite de la joviale conseillère fédérale qui les conduisit à travers de longs couloirs à l'ambiance chatoyante et feutrée, aux sols parquetés qui avaient été fraîchement vernis, exhalant un doux parfum de cire d'abeille. Puis l'ensemble de la délégation arriva ainsi dans un petit salon privé, décoré de moulures et de dorures néoclassiques. Ils avaient été précédés par les repésentants d'autres communautés amérindiennes du Lofoten, qui avaient favorablement répondu à l'invitation du Département Fédéral des Affaires Etrangères et qui attendaient patiemment, confortablement assis dans les fauteuils XIXème de l'antichambre.

B. Wanger : "- Mlle Sioux, et honorables membres des Tribus du Segren, comme promis durant nos échanges par missives, j'ai convié les deux principaux représentants du Conseil National Amérindien des Provinces-Unies, et je vous prie par avance de m'excuser pour mon terrible accent je suis fort peu à l'aise avec les langues autochtones mais je vous présente Maklak'ta Naskuklit, matriarche du clan des Abéquins, la principale et plus grande communauté amérindienne en nombre de membres recensés que compte notre pays."

matriarche

La matriarche d'un âge mûr, arborant un large sourire, faciès typique de cette communauté dont le nom signifiait d'ailleurs : "La tribu du rire ".

Maklak'ta Naskuklit, : "Votre accent progresse fort bien chère madame, et je salue vos efforts pour le prononcer dans notre langue qui n'est pas la plus aisée à manier. Amis du Segren, c'est un honneur pour mon peuple de vous rencontrer. Le Clan des Abéquins est très fier de sa culture, mais est encore plus fier de pouvoir la partager auprès des autres nations amérindiennes avec lesquelles nous avons eu, jusqu'à présent que peu de contacts."

B. Wanger : Merci Matriarche, votre remarque est fort appréciée. Et enfin je vous présente Sohnra Tegulipaltcheek, du Clan des Ildorinques, fille du Grand Rahnui, l'équivalent de chef de tribu si je ne commets pas d'erreur, qui n'a pa pu se déplacer lui même car c'est ainsi que les us et coutume de son clan l'exigent, il est littéralement "attaché" à la terre de ses ancêtres et n'a le droit de la quitter sous aucun prétexte.

jeunefille

Une jeune fille à l'air renfrogné mais déterminé s'approcha, inclina légèrement la tête, et dit d'un ton assez laconique :

Sohnra Tegulipaltcheek : "- C'est exact. Cela est vérité. Les amitiés et pensées de joie du Grand Rahnui soient sur vous."

B. Wanger : " - Merci beaucoup jeune Sohnra, mes sincères salutations au Grand Rahnui de ma part. Oui, le clan des Ildorinques est très connu pour leur économie des mots et des discours, qu'ils réservent lorsque cela est nécessaire ou qu'ils estiment apporter de la valeur au débat. On devrait d'ailleurs parfois s'en inspirer, de cette sagesse traditionnelle, surtout en politique vous ne trouvez pas ? Il faut savoir que beaucoup de membres de leurs communauté font vœux de silence. D'ailleurs leur nom signifie littéralement : La tribu sans mots"

La jeune amérindienne fit un hochement de tête, s'inclina, puis fit quelques pas de côté.

B. Wanger : " - Bien c'est merveilleux, merci beaucoup en tout cas pour votre venue à toutes les deux, ces rapprochements culturels sont toujours très enrichissants, et bien sûr vous m'accompagnerez dans la suite des débats, je suis persuadée que votre approche et votre système de pensée différent du nôtre sera très apprécié.

Bien installons nous confortablement si vous le voulez bien."


Les délégations et représentants s'installèrent à une table ovale, afin que tous soient mis dans de bonnes dispositions et considérées comme étant à égalité, rompant un peu avec le protocole et l'étiquette officiel des rencontres internationales.

salonaffairesetrangres


B. Wanger : " - Alors par quel sujet voulez vous commencer que nous discutions ? Peut être pourrions nous débuter avec un thème qui vous tient particulièrement à coeur en ce moment, celui de l'indépendance de certaines de vos tribus. Comme je vous l'avez déjà mentionné dans l'une de mes missives, les Provinces-Unies, comme son nom l'indique, sont une nation fédérale, composée d'une multitudes de provinces autonomes, mais qui se retrouvent dans l'Union, dont le socle est le partage d'une histoire, d'une langue, et d'une culture commune.
Nous regrettons bien sûr amèrement de ne pas avoir intégré plus tôt dans ce socle ce que nous appelions autrefois les Natif Autochtones, mais ceux qi font parti intégrante de notre histoire et de notre patrimoine, une reconnaissance tardive, mais essentielle et indispensable. Au travers du CNA, le Conseil National Amérindien , présidée par la Matriarche du clan des Abéquins ici présente, nous attachons une grande importance à intégrer toutes ces différences et particularités linguistiques, culturelles, communautaires, au sein d'une même et unique entité, cet Etat nation dont nous sommes ici tous fiers, les Provinces-Unies du Lofoten.

Et je ne vous cache pas que votre "scission" et "désir d'indépendance" sont, malgré des aspirations légitimes, quelque chose que nous ne souhaitons pas voir chez nos amis et voisins, car ce sont souvent les graines d'une plus grande discorde à venir entre les peuples, du conflit intercommunautaire, et dans le pire des cas, un chemin vers une guerre civile, ce qui serait dramatique pour tout le monde et que nous souhaiterions à tout prix éviter

Aussi, bien que nous souhaitions pas faire preuve d'ingérence dans vos affaires d'état, nous soutiendrons du mieux que nous pourrons toute initiative citoyenne ou gouvernementale à une adhésion à un projet d'avenir commun entre toutes les communautés segrenaises, pas sur le modèle Lofotèn bien entendu, mais bâti sur votre propre modèle inhérent à votre culture et à votre société."
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Abey Sioux : " Heureuse de vous rencontrer Mme Maklak'ta Naskuklit et Mlle Sohnra Tegulipaltcheek. J'espère avoir bien prononcé vos noms et vos prénoms. J'imagine que vos prénoms sont d'origine amérindiennes, n'est-ce-pas ?
Saluez vos tribus respectives de la part de la République Segrenaise. Notre culture, extrêmement riche avec toute cette diversité présente sur nos terres font que nous sommes obligé de vous saluer comme il se doit.
Je suis aussi d'origine amérindienne. Ma mère venait de la tribu des Nanurk et mon père de la tribu des Iuk. Il est d'ailleurs le représentant de la Province des Basses Alplides dans notre pays. Et j'ai toujours vécu comme une amérindienne jusqu'à mes études supérieurs que j'ai faite à Cahokia, notre capitale.
Là, j'ai du m'acclimaté à la vie urbaine, calquée sur le modèle Eurysien ce qui m'a profondément marqué. "

Kitchi Algonquin (Chef de la tribu des Iuk) : " Je m'exprime à la place de l'ensemble de ma tribu et des autres tribus et je suis ravi de pouvoir faire votre connaissance. Nous pensions encore jusqu'à peu que nous étions les derniers descendants de la civilisation amérindienne qui s'étalait sur toute la partie Nord du continent Aleucien. Jusqu'à ce que Mademoiselle Sioux nous fasse part de la présence ici de cette culture qui est exceptionnelle. "

Abey Sioux : " Cela ne nous dérange absolument pas d'en parler avec vous, d'autant plus que les résultats nous sont parvenus il y a quelques heures. C'est pourquoi, notre Premier Ministre est absent de ce rendez-vous. Mais nous comprenons tout à fait, le principe défini par les Provinces Unies du Lofoten. C'est pourquoi l'ensemble du gouvernement ainsi qu'une partie de la population était contre l'idée de l'indépendance de certaines tribus.
Mais nous respectons la liberté d'expression de chaque concitoyen de notre beau pays, et c'est pour ça que nous avions décider d'en débattre avant à l'Assemblée Nationale avant de donner le choix au peuple, car c'est sur ce principe que notre République se défini.
Mais, nous pourrons accorder une attention toute particulière à certaines demandes provenant de pays voisins, si la situation actuelle du Segren menace l'équilibre du continent.
Que proposeriez-vous afin de rendre tout le monde d'accord sur un projet commun ? "

Kokotni Potawatomi (Chef de la tribu des Nanurk) : " Si vous le voulez bien, nous désirerions parler d'autres sujets. Que ce soit d'économie, de politique, de signatures de traités ou d'accords mais nous ne voulons pas trop nous prendre la tête avec l'indépendance déjà que la situation est assez tendue en interne. Vous le comprenez j'espère ?
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La Conseillère Fédérale écouta avec attention ses invités, tout en dégustant sa tasse de thé, et notamment les chefs de tribus, qui semblaient avoir une influence et un rôle politique majeur en République du Segren.

B. Wanger : "- Je vois,en effet. Les Provinces-Unies n'ont pas pour habitude d'interférer et encore moins d'intervenir dans les processus démocratiques des autres pays, et encore moins quand ces derniers sont nos voisins directs. Toutefois en effet, nous serons attentifs à ce que cela ne favorise pas l'émergence d'un conflit ou de troubles pouvant déstabiliser la région. Mais n'anticipons pas de manière négative un évènement qui ne s'est pas encore produit.

Quand je parlais de projets communs je n'avais pas d'idée précise en tête, mais toutefois vous comprendrez que nous attendrons que votre situation politique ce soit stabilisée et clarifiée, pour envisager de nouer avec vous des relations diplomatiques et commerciales plus étroites.
En revanche, si cela peut aider, je peux vous proposer d'ouvrir une ambassade officielle en votre capitale, et également discuter avec la Matriarche si cela serait possible d'ouvrir une antenne du Conseil National Amérindien, afin de permettre un échange culturel avec vos tribus, mais bien entendu cela n'est pas de mon ressort, et doit être discuté avec l'ensemble des clans du Lofotèn. Mais je suis persuadée que vous n'avez rien contre l'idée, n'est-ce pas ?"


Matriarche Maklak'ta Naskuklit, : " C'est en effet une riche idée, et je suis convaincue que mes semblables n'y verront aucun inconvénients. Nous sommes restés bien trop éloignés et isolés de nos frères et soeurs de l'île voisine."

B. Wanger : "A la bonne heure ! Cela sera déjà un pas en avant. Bon, et bien, pour parlez de choses plus terre à terre, comment se passe votre développement ? Avez vous besoin d'aide particulière ? Entre démocraties éclairées, nous devons nous soutenir mutuellement..."
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Abey Sioux : "Il est vrai que la situation actuelle de notre pays n'est pas la plus propice afin de tisser des liens avec votre nation, le Lofoten, mais nous vous assurons que nos relations diplomatiques ne seront pas perturbées par les demandes d'indépendance de certaines de nos tribus. Ce sujet très sensible dans l'histoire de notre pays est très contrôlé et surveillé par les forces de l'ordre. Nous pouvons aussi compter sur la civilité des différentes tribus ainsi que sur le soutien des chefs de tribus pour encadrer ce débat.
Qu'en pensez-vous ?"

Kitchi Algonquin (Chef de la tribu des Iuk) : "Sans parler au nom du gouvernement segrenais, je tenais à vous dire que nous serions honoré de pouvoir accueillir une ou plusieurs antennes du Conseil National Amérindien afin de renouer avec nos valeurs et nos cultures dans un futur proche. En tout cas, la région d'Iuk serait ravi de pouvoir l'héberger et d'entamer des discussions sérieuses au sujet de nos différentes tribus pourtant proche au niveau culturelle."

Abey Sioux : "Le fait d'établir une ambassade dans notre très belle ville de Cahokia pourrait promouvoir notre pays à l'international et pourquoi pas nous ouvrir sur le reste du monde. Il s'agit d'une très bonne idée que vous avez eu ! Nous aimerions faire de même en installant une ambassade segrenaise à Pembertøn. Acceptez-vous ce marché ?
Sinon, nous souhaiterions parler avec vous d'un sujet diplomatique complexe. En effet, nous aimerions constituer une union de pays du continent Aleucien afin d'être plus influent politiquement, militairement et économiquement afin de concurrencer d'autre continent comme l'Eurysie ou le Nazum. Cette union comporterait le Segren, le Saint Marquise, le Lofoten, l'Aumérine, la Republica de Bochizuela, l'Albel, l'Izcalie et le Sylveuria-Regensburg. Est-ce-que cela vous intéresse ou non ?
Enfin, si vous déclinez cette offre, nous vous proposons de faire uniquement une alliance entre le Segren, le Lofoten et le Saint-Marquise. Cela aurait les mêmes bases que la précédente union ? Cette offre vous parait elle plus convenable ?
Je dois d'ailleurs vous faire une confidence secrète. Je souhaite me présenter en tant que présidente de la République Segrenaise pour les élections de Juin 2006. Si possible, j'aimerai pouvoir compter sur votre soutien afin d'avoir le plus de crédibilité possible auprès de mon peuple."
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La Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères écouta attentivement ses interlocuteurs, tout en dégustant son thé bien chaud, et jetant de temps à autre un regard furtif à la fenêtre, car le temps était en train de se gâter, au vu de l'impressionnante masse neigeuse virevoltante qui se plaquait violemment contre les carreaux de verre.

B. Wanger :
"- Hum...ouvrir chacun mutuellement une ambassade dans le pays de l'autre me paraît être une idée pleine de bon sens, et raisonnable au vu de la situation. Nos relations de proche voisinage ne s'en trouveront qu'améliorées. Et cela sera en effet tout aussi positif que le Conseil National Amérindien des Provinces-Unies se joignent à l'initiative et ouvrent une antenne segrenaise. Riche idée, et nous avons hâte également de découvrir votre capitale Cahokia "

La Lofotène déposa sa tasse de thé vide sur le guéridon disposé près de son fauteuil, lorsque Mme Abey Sioux aborda le sujet d'une union de pays aleuciens et paltoterriens.


"- Je vois où vous voulez en venir, et c'est un sujet en effet fort complexe, vous l'avez bien dit, bien que l'idée sous-jacente soit noble et pleine de bonnes intentions. En effet, regrouper plusieurs pays ayant un but commun et les fédérer au sein d'une union paraît une bonne idée sur le papier, mais dans les faits, chaque pays défends ses propres intérêts, et à cœur que sa propre souveraineté ne puisse être remise en question ou limitée. Les Unions, Fédérations, ou toutes ces organisations basées sur l'internationalisme se heurtent bien souvent de par leur structure et la bureaucratie qui va avec, à l'immobilisme dans le meilleur des cas, aux entraves des autres pays qui composent l'union dans le pire des cas.

Les Provinces-Unies souhaitent être totalement souveraines, indépendantes, et libres de leurs actions, sans avoir à en répondre ou à s'en justifier devant une quelconque organisation. Voilà en tout cas la doctrine officielle avec laquelle notre pays a évolué et s'est hissé parmi les premières puissances mondiales, que nous appelons "Lofoten First", et qui nous interdit de faire partie d'une organisation supranationale.

Toutefois...."


Madame Wanger prit volontairement une profonde inspiration et fit signe à l'une des employées de maisons qui se tenaient à disposition, de servir à nouveau du thé bien chaud à tous les convives.


"- Merci ma chère....où en étais-je déjà...ah oui toutefois l'idée d'une organisation régionale, visant à défendre les intérêts des Nord-Aleuciens que nous sommes, parce que nous sommes proches culturellement, socialement, et politiquement n'est pas inenvisageable, et l'idée d'un noyau fédérateur construit autour de Saint-Marquise, de la République Segrenaise, et des Provinces-Unies mérite d'être débattue. Cela serait judicieux dès lors d'organiser un sommet avec nos amis Saint-Marquois pour discuter de vive ce projet avec eux. Voulez-vous que je me charge de cette tâche ou je vous laisse les contacter à votre initiative ? Après tout, c'est vous qui avez eu l'idée, cela me semblerait plus juste mais à vous de décider."


Puis enfin l'ambassadrice Segrenaise termina sur une note plus politique.


"- Mademoiselle Sioux, je me réjouis à l'avance de votre candidature à l'élection présidentielle,et bien entendu je vous souhaite tout le courage du monde et que toutes les chances vous accompagnent. Toutefois nous ne pourrons vous soutenir officiellement, car d'une, nous n'intervenons jamais dans les processus démocratiques des autres pays, cela risquerait de mettre en péril et de dégrader nos relations avec le dit pays, surtout si un autre candidat emporte l'élection. Et enfin de deux, je ne pourrais m'avancer sur le contenu de votre programme politique, car je n'en ai pas connaissance, et je ne voudrais pas contrarier vos éventuels opposants, si nous devions un jour devoir avoir des relations diplomatiques officielles avec eux. J'espère que vous comprenez."
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Abey Sioux : "Nous sommes ravis que vous acceptiez notre proposition d'ouvrir une ambassade Segrenaise à Pemberton tandis que vous installerez votre ambassade Lofotène à Cahokia. De plus, le fait d'ouvrir une antenne du Conseil National Amérindien en terre Segrenaise va nous permettre de rapprocher nos cultures qui proviennent à l'origine de la fameuse culture amérindienne qui est une des plus connue au monde.
Nous apprécions vraiment le sens de vos valeurs que vous véhiculez et sommes extrêmement fier de pouvoir avoir des relations profondes à votre pays, le Lofoten."

Après avoir décider d'un accord d'ouverture d'ambassade et d'une antenne du Conseil National Amérindien au Segren, la Ministre des Affaires Etrangères Segrenaise enchaina sur le sujet d'union de pays du continent Aleucien.

Abey Sioux : "Nous comprenons votre point de vue sur le sujet étant donné votre passé historique qu'a connu votre pays. Malgré cela, nous sommes déjà heureux que cela vous intéresse de bâtir une union politique, culturelle et sociale entre nos trois pays du Nord de l'Aleucie à savoir le Segren, le Lofoten et le Saint-Marquise. Je me chargerais d'avertir nos homologues Saint-Marquois afin de programmer un sommet entre nos trois pays. Mais, il devra se tenir avec nos président(e)s respectifs ainsi que des ministres des affaires étrangères ou leurs équivalents afin de discuter avec diplomatie de cette possible union."

Après cette partie sur une possible union Nord-Aleucienne, il était temps pour Mademoiselle Sioux, de renchérir sur le sujet des présidentielles Segrenaise.

Abey Sioux : "Nous savons très bien que vous ne pourrez pas me soutenir pour l'élection présidentielle de 2006. Nous ne voulons pas avoir des avantages concernant nos très bonnes relations entre nous vis à vis des autres candidats. Mais, j'espère très clairement être à la tête de la présidence afin de pouvoir décider et d'appliquer mon programme qui est vraiment axer sur le développement et la restructuration du Segren. C'est pour cela que j'essaie de tisser des liens avec d'autres pays sous l'autorité de mon président."
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B. Wanger : "- Voilà qui est parfait et qui nous satisfait amplement. Nous sommes persuadés que Saint-Marquise répondra favorablement. Mon sentiment personnel, et qui sera surement partagé par notre Chancelière, est qu' une Union à trois pays serait beaucoup plus efficiente, crédible et légitime aux yeux du monde qu'une organisation internationale qui regroupe une centaine de pays qui ne partagent rien et qui ne manqueront pas de jouer les uns contre les autres. "

La Conseillère marqua une pause de plusieurs secondes. L'atmosphère était très détendue, les négociations avançaient bien et portaient leurs fruits.


"- Je dois vous dire Mademoiselle Sioux que j'apprécie fortement cette conversation et qu'il est très plaisant d'échanger avec vous en toute sérénité et en toute franchise, ce qui je dois vous l'avouer, n'a pas toujours été le cas. Ces murs, d'apparence si calmes et tranquilles, ont résonné et même tremblé de tumultueuses négociations.
Bref, j'ai un autre point un peu plus ...délicat à aborder avec vous. Vous n'êtes pas sans savoir que votre nation est frontalière d'une province coloniale de l'Empire Listonien. Une nation pour le moins instable et à la politique étrangère hasardeuse. Bien que ce dernier ne nous inquiète pas outre-mesure, de par l'éloignement de sa métropole et sa puissance militaire somme toute raisonnable, nous sommes très attentif aux tractations en cours entre cet Empire et le Pharois, et les préjudices que cela pourrait engendrer.
J'estime qu'il est prématuré pour vous demander de pouvoir établir une base permanente à l'extrême-est de votre territoire, mais nous aimerions si possible avoir votre aimable autorisation, afin de pouvoir si nécessaire faire stationner une partie de notre flotte et de nos forces aéroportées non loin de la colonie listonnienne de la pointe segrennaise.
En effet, nous allons probablement procéder à quelques manœuvres et exercices avec notre partenaire Jashurien, non loin de vos côtes, et il est fort probable que nous croiserons à proximité de vos eaux territoriales. je veux donc d'emblée vous rassurer à ce propos. Aussi, nous aimerions pouvoir compter, en cas de problème ou de nécessité impérieuse, de pouvoir utiliser votre port et vos cales sèches si besoin.

En échange, la Milice Fédérale des Provinces-Unies se porte portera garante, tout du moins pendant une durée limitée, de l'intégrité et la préservation de vos côtes.
Dans tous les cas bien sûr vous demeurez maître de la situation et pouvez à tout moment révoquer ce droit d’utilisation à votre guise."




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Abey Sioux : "Nous avons une excellente nouvelle. Nos homologues Saint-Marquois ont répondu favorablement à notre demande d'union pour nos trois nations. Il est vrai qu'une alliance tripartite est préférable à une organisation mondiale d'une centaines de pays qui ne se mettent que très peu d'accord sur diverses sujets. Je tiens d'ailleurs à vous remercier de votre engagement dans ce projet qui devrait bientôt voir le jour.

J'apprécie également de discuter avec vous. La conversation est fluide et les négociations sont dans la bonne voie ce qui est un très gros bénéfice pour nos deux pays.

Après avoir discuté longuement de cette union de trois nations Nord-Aleucienne, Mlle Sioux attendait ce moment où le sujet principal de discussion était l'Empire Listonien, une nation suspicieuse par ces choix diplomatiques et politiques.

Abey Sioux : "J'attendais ce sujet avec impatience. En effet, vu l'ampleur que cela a prit ces derniers mois dans tous les médias aux quatre coins du monde, il fallait que le Segren s'attarde un peu plus sur ce thème délicat.

De plus, nous avons reçu une missive Listonienne ces derniers jours et nous attendions le moment propice pour vous en parler.
Il nous a été demandé de tisser des liens économiques, politiques et commerciales avec cet Empire ainsi que d'accepter la construction d'une éventuelle ambassade à Cahokia.
Nous avons décider de le mettre en suspend car l'Empire Listonien détient une de ses colonies sur un de nos territoires ancestrales, celui dont vous faisiez mention précédemment. Nous leur avons proposé de discuter de cela et s'il refuse nous serions contraint de prendre des sanctions fortes. Nous n'abandonnerons en aucun cas nos concitoyens de ce territoire au profit de celui-ci.

Etant donné nos très bonne relations du moment, nous acceptons que vous établissez une base Lofotène à Tuattuit-City non loin de la colonie listonienne.
Je vais quand même demander une confirmation au chef de tribu des Tuattuit pour vérifier s'ils sont d'accord. Si ce n'est pas le cas, vous pourrez occuper provisoirement le port de Cahokia mais celui-ci figure beaucoup plus loin.
Acceptez-vous cette décision Monsieur Miwok ?

Leyati Miwok (chef de la tribu des Tuattuit) : "Vu les tensions que l'Empire Listonien a crée dans le monde notamment avec le Jashuria, il en va de la sécurité de notre tribu que cette zone soit surveillé militairement par des puissances supérieurs à la notre. Donc, nous donnons notre accord afin d'établir une base Lofotène provisoire à Tuattuit-City et d'occuper le port jusqu'à apaisements des tensions et négociations d'accords. "

Abey Sioux : "Parfait ! Vous avez donc l'autorisation de toutes les personnes nécessaires afin de bâtir votre base militaire provisoire. Espérons que nous en viendrons pas par la violence et le conflit pour régler cette affaire.
Sinon, voudriez-vous négocier des accords économiques, culturelles et commerciaux ou attendons nous que l'union avec le Lofoten, le Segren et le Saint-Marquise soit finalisée ?
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B. Wanger : "- Ah la bonne heure. A l'heure où je vous parle, l'opération Fire and Ice supervisée par le Lofoten, et réalisée conjointement avec les forces armées et navales de la République de Jashuria devrait mettre un coup d'arrêt aux menaces et intimidations proférées par la Listonie. J'ai envie de vous dire de manière quelque peu triviale que de toute manière ca lui pendait au nez, pardonnez moi l'expression, mais ce comportement particulièrement agressif et odieux à l'international devait un jour ou l'autre générer des conséquences fâcheuses.

Et bien nous y voilà. Mais comme vous j'abhorre la guerre, et je pense qu'il n'est pas à s’inquiéter outre mesure. Le port de Jadis est loin, très loin de sa métropole, et ce petit comptoir commercial peuplé de 4000 pauvres âmes ne saurait constituer une véritable inquiétude pour votre intégrité territoriale.

Je reste intimement persuadée que comme à son habitude, le gouvernement listonien et sa diplomatie quelque peu particulière a essayé d'aboyer le plus fort possible en pensant vous faire taire de par la disproportion de ses propos. Nous avons déjà expérimenté cette stratégie, totalement improductive avec des nations bien établies et plus prospères que cet empire colonial, mais qui peuvent cependant impressionner les jeunes et nouvelles nations. "


La Conseillère repris quelques gâteaux, qui n'allaient certainement pas l'aider à améliorer sa ligne, Madame Wanger étant déjà victime de quelque embonpoint disgracieux. Toutefois la gourmandise semblait trop forte et prendre le dessus...


"-Vous permettez que j'en reprenne s'il vous plaît ? Ces langues de chat à la cannelle sont un régal. Je vous en prie, servez vous, n'hésitez pas, on ne vas pas non plus se laisser gagner par la morosité....
Ah oui au fait, je voulais vous remercier pour l'installation de la base provisoire, je pense qu'un vote à l'Ålthing notre parlement pourra entériner cette situation. Nous rechignons à intervenir à l'international, mais là, ils 'agit de la porte à côté, les Lofotens craignent par dessus tout d'avoir un ennemi ou un voisin trop turbulent si près de chez eux.

Pour ce qui est du reste, les relations commerciales et culturelles, et bien le Conseil National Amérindien est déjà une bonne initiative, et il va sans dire que nous allons pouvoir commercer facilement, seul le canal boréal, et la mer de Skumring nous sépare. L'entrée de ce canal est actuellement contrôlée, en partie, par notre flotte. Les contrôles s'effectuent de manière aléatoire et inopinée, mais nous pourrions faciliter les formalités administratives pour tous les navires arborant le pavillon segrenais, et nous assurer qu'ils soient l'objet de contrôles très allégés.

Ensuite nous avons réfléchi, et il nous apparaît important de vous soutenir et de vous aider dans cette situation délicate avec la Listonie, mais également de manière plus pérenne et à long terme, et c'est la moindre des choses pour nous permettre d'utiliser vos ports et installations.
Aussi nous vous proposons de vous offrir de quoi militariser et sécuriser à long terme votre frontière avec Jadis, gage de notre amitié sincère, mais qui également vous prémunira d'une éventuelle attaque listonnienne ou la ralentira considérablement. De plus ce dispositif pourra être complété par une police des frontières, c'est pourquoi nous vous donnons aussi ces quelques véhicules pour effectuer les patrouilles. Nous pensions vous transférer, donc à titre gratuit, les équipements suivants :

Liste du matériel offert par les Provinces-Unies :
  • 500 mines anti personnels
  • 500 mines anti chars
  • 40 véhicules légers tout terrain
  • 10 camions de transport
  • 50 mortiers tractés
  • 50 canons tractés

Nous n'avons qu'une seule exigence en retour, bien que cet équipement soit votre propriété, mais nous aimerions que ces éléments soient disposés très près de votre frontière, et constitue en un mot, votre "rempart". Je dis cela car ce n'est pas tant la Listonie qui m'inquiète, mais d'autres empires, notamment eurysiens, pharois, francisquiens ou autres, qui telles des charognes, pourraient voir là l'occasion de s'ancrer en nord-aleucie, et seraient tenter d'utiliser le port de Jadis comme base arrière pour nous nuire, voir pire comme lieu de débarquement. Autant leur ôter toute envie ou toute ambition de ce genre, avec des canons pointés dans leur direction par exemple, et s'ils savent que la frontière est minée et étroitement surveillée, ca les dissuadera de tenter quelque chose de...d'irréfléchi dirons nous. Alors qu'en pensez vous ?



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Abey Sioux : "Je vois que nous partageons les mêmes principes, à savoir haïr la guerre. Mais il est vrai, qu'étant donné la distance qui sépare le comptoir de Jadis à l'Empire Listonien, il vaudrait mieux pour eux de ne pas se fourrer dans les affaires militaires qui se déroulent entre le Segren, le Jashuria et le Lofoten. Il s'agirait d'une très grosse erreur pour la Listonie, et les conséquences risquent de faire grincer des dents à Listonia.
Aucune loi, ni aucun décret montre qu'il est formellement interdit d'organiser des exercices militaires dans les eaux internationales. Surtout que votre pays est situé à proximité du nôtre.
Par contre, étant donné que nous refusons toute violence telle qu'elle soit sur les civils, nous voudrions vous demander d'éviter de passer au dessus de Jadis avec tout moyen aéronautique. Car le gouvernement listonien pourrait fortement nous incriminé étant donné que nous vous avons appelé en renfort pour sécuriser la zone.

Mais j'approuve totalement vos propos. Sa politique est douteuse, et j'ai bien peur qu'un conflit de grande ampleur s'ouvre sur le monde si aucune solution n'est trouvée entre les différentes partis à Fortuna.
C'est pour cela que nous aimerions organiser le sommet tripartite entre le Segren, le Lofoten et le Saint-Marquise dès la clôture du sommet à Fortuna afin d'assurer un maximum nos arrières en cas de début de conflit mondial. J'espère que vous voyez où je veux en venir ?"

Mademoiselle Sioux prit un gâteau offert par la délégation Lofotène, et prit le temps de le manger en même temps d'écouter les propos qui se disent autour de cette table.

Leyati Miwok (chef de la tribu des Tuattuit) : "Avec tout le respect que je vous dois, Madame Wanger, c'est plutôt nous que devrions vous remercier de protéger nos intérêts ici face à l'Empire Listonien. J'espère que nous ressortirons victorieux et que la situation redeviendra telle qu'elle était avant cette crise sans précédent dans l'histoire de notre pays.

D'ailleurs nous remercions pour l'envoi de matériel militaire afin de sécuriser la frontière en cas de conflit. Le fait que vous nous fassiez don de cela nous touche énormément. Nous vous rendrons tout cela en temps voulu dès que le pays se sera renforcé militairement."

Abey Sioux "C'est vrai, merci beaucoup à vous Madame Wanger, et merci au Lofoten aussi de nous faire don d'autant de matériel militaire. Nous en prendrons soin, et comme Mr Miwok a dit, nous vous le rendrons dès qu'elle nous saura d'aucune utilité.

Nous allons organiser ces prochains jours, la construction d'une mur en guise de frontière entre ce comptoir et notre pays. Elle sera autement surveillé avec des membres de la police segrenaise, des membres de l'armée segrenaise ainsi qu'avec tout votre matériel militaire que vous nous avez offert.
Il s'agit d'une très bonne idée de lutter contre ces empires voraces qui désirent qu'étendre leurs territoires partout dans le monde, soumettre tout les peuples qui se dresseront contre eux et faire régner le désordre et le chaos partout où ils se rendent. Nous ne voulons pas ça en Nord-Aleucie, et nous riposterons en cas de menace, qu'elle Listonienne, Pharoise ou autre."
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