18/05/2013
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22 mai 2003 - VENTES D’ARMES : la gauche fédérale revendique une victoire politique après l’adoption du projet de loi.



Bernabé Saavedra
Le député fédéral heenylthain de la CGWC, Bernabé Saavedra, est le grand maître d’oeuvre du projet de loi sur les armements, adopté devant l’assemblée parlementaire fédérale le 20 mai dernier.

Le projet de loi est adopté devant l’assemblée parlementaire fédérale.


L'Assemblée parlementaire fédérale a adopté un projet de loi pour réglementer les conditions de vente d’armements et autres équipements militaires aux acheteurs internationaux. Cela faisait maintenant 3 mois que le débat enflammait l’opinion publique heenylthaine. Depuis fin mars, le Confederal Group for the Working Class avait toutes les peines du monde à fédérer autour de son projet de loi. L’eau a manifestement abondamment coulé sous le pont puisque les modifications faites au projet de loi lui ont permis de passer devant l’assemblée, malgré une abstention record.

Si les résultats du vote ne sont pas exceptionnels, c’est surtout la division et l’éclatement de la coalition présidentielle (ndlr: le FPR) qui traduit la nette victoire de la coalition radicale de gauche.

Une réussite politique majeure pour la micro coalition fédérale d’extrême gauche


“Une explosion de joie au sein du parlement fédéral,” les députés fédéraux du CGWC se sont décidés à compenser leur nette infériorité numérique par “un coup de tonnerre politique dirigé contre la coalition en place : le FPR.” C’est dans ces termes que notre journaliste a qualifié les réactions de députés d’extrême gauche, après l’adoption tard dans la nuit, du projet de loi relatif à l’encadrement des ventes d’armements sur les marchés internationaux.

L’opposition, animée par l’extrême gauche et l’élu fédéral Bernabé Saavedra, ont qualifié l’issue du vote de “victoire politique face à ceux qui cherche le libéralisme à tout prix”.
Un combat long et difficile où l'abstention a joué son rôle.

Malgré de fortes pressions émanant des lobbys d’industriels de l’armement faites au gouvernement fédéral, ce dernier avait laissé l’assemblée parlementaire libre de ses choix autour du vote. Après avoir rallié la gauche, le CGWC a donc pu identifier les bases d’un compromis pour ponctionner les rangs du Federal People’s Rally là où de nombreux députés fédéraux de droite (et d’extrême droite) ont fait le choix de l’abstention, grand vainqueur de ce vote et se sont désolidarisés du vote CONTRE promu par la coalition écologiste de la Responsible Citizens Union.

“Rejoints par quelques élus responsables, la mise en place de ce texte vient installer une base aux avancées fondamentales et nécessaires, d’une moralisation du commerce des équipements militaires et des armements” exulte le député CGWC Bernabé Saavedra.

Bernabé Saavedra, l’auteur d’un compromis à l’origine du consensus… et de la division !


Auteur et premier défenseur de ce projet de loi, l’homme politique a introduit la notion d’échelle de risque, pour rationaliser les décisions de délivrer ou non, les agréments administratifs nécessaires aux acheteurs d’armement. Désormais, la délivrance de cette autorisation répondra à des conditions strictes que le gouvernement fédéral et celui des États fédérés ne pourront pas supplanter.

Néanmoins, si les classes dirigeantes de la Fédération ne pourront délivrer d’agrément administratif à un acheteur ne remplissant pas les conditions prévues, elles pourront également s’interdire la délivrance d’agrément administratif à un Etat qui remplit ces conditions initiales. Le choix d’un excès de zèle dans l’application de la loi relève de la politique étrangère que chaque gouvernement sera prêt à assumer.

Pour les députés fédéraux de l’opposition, cette loi devient donc un outil pour sécuriser la décision politique d’un gouvernement qui aurait fait le choix de vendre des armements à l’étranger, tout en lui otant pas la possibilité d’aller au-delà des dispositions prévues par le texte, afin de refuser la délivrance d’un agrément administratif.

“Ce texte de loi est une base indiquant les conditions minimales à respecter pour la délivrance de ces agréments. Même lorsqu’un pays coche toutes les cases, la classe dirigeante peut assumer une réponse négative et refuser la délivrance d’un agrément administratif nécessaire pour la vente d’armements” expose le député heenylthain Bernabé Saavedra. “La CGWC a fait voter un projet de loi mais le débat reste ouvert pour permettre une évolution des dispositions actuelles” prévenait un autre des rares élus d’extrême gauche, Milio Zapico. “Face au risque d’une prolifération des armements sur la scène internationale qui a, rappelons le déjà eu lieu, l’Arkencheen vient de prendre ses responsabilités en adoptant un ensemble législatif à même de guider les décisions politiques, vers l’intérêt supérieur de la Fédération.”

Une recherche de consensus politique qui peut être difficile à assumer pour la coalition d’extrême gauche.


Dans un souci d’adhésion, le texte présenté par le CGWC entretient des actes forts, franchissant la ligne rouge des doctrines communistes, avec par exemple la compensation offerte aux industriels de l’armement dont les produits se verraient interdits à l’exportation car beaucoup trop avancés technologiquement pour leur internationalisation. Un cadre nécessaire qui promet de conserver les libertés économiques, les libertés de production et de consommation, tout en insistant sur le fait que celles-ci ne pourraient nuire à l’intégrité de la Fédération.

Un programme bien calibré pour l’extrême gauche, un acoquinement avec le monde libéral insoutenable pour ses détracteurs, la réussite du projet de loi relatif au commerce international des armements marque une victoire majeure de l’opposition fédérale mais également une nouvelle inconnue sur le positionnement futur de la coalition de gauche.
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20 juin 2003 - Les détroits seront non pas privatisés ou nationalisés, mais intégrés à la souveraineté fédérale sur décision de l’assemblée parlementaire fédérale.



détroits de Malmana et de Corocaï

Depuis le 18 juin dernier, les détroits de Malmana et de Corocaï sont passés sous la souveraineté fédérale.



L'Arkoha et les Encolanas acceptent d’intégrer les détroits de Malmana et de Corocaï au territoire fédéral.


La question du contrôle des détroits de Malmana et de Corocaï a souvent été placée au cœur des débats entre économistes de la Fédération. Faut-il plus d’ouverture vers l’étranger au risque d’alimenter une concurrence impitoyable entre différents états hétérogènes? Faut-il au contraire réglementer l’activité commerciale sur ses littoraux au risque cette fois-ci de la saborder auprès de certains partenaires qui seraient désormais tentés d’initier des actions identiques?

Les députés fédéraux se sont depuis et manifestement positionnés sur le sujet, dépeignant de plus en plus une petite guerre froide livrée entre les “petits pauvres” du continent Aleucien, à même de présenter des tarifs commerciaux concurrentiels sur le domaine des exportations, et la Fédération d’Arkencheen, engagée dans une course à l’innovation pour pouvoir commercialiser des produits à plus forte valeur ajoutée, afin de justifier un écart de prix à la vente avec ceux de ses voisins.

Un débat qui n’en finissait plus depuis presque un an, alimenté par les critiques internationales.


Le problème était de notoriété publique depuis juin 2002, lorsque le gouvernement fédéral était pétitionnaire auprès de plusieurs tendances politiques afin d’envisager la possibilité de soumettre un projet de loi au vote de l’assemblée parlementaire. Ce rattachement des détroits de Malmana et de Corocaï, tantôt imaginés nationalisés par les états fédérés, tantôt rêvés nationalisés puis privatisés auprès de sociétés concessionnaires, a finalement trouvé une issue définitive par leur mise sous tutelle fédérale au terme d’un vote devant l’assemblée parlementaire fédérale. Les détroits de l’Arkencheen sont les principales voies d’accès maritime à la partie occidentale du globe (Aleucie) et le vaste territoire continental d’Eurysie et Afarée.

En marge de ces tractations politiques locales, certains États régionaux auraient d’ores et déjà manifesté leur désapprobation autour de ce projet. C’est notamment le cas de la République Fédérale de Hausmanie qui aurait décrit la manœuvre du gouvernement fédéral à un acte d’expansionnisme, un acte hostile.

Un projet mené à terme… par l’opposition au gouvernement et avec la bénédiction de ce dernier !


Faisant fi des critiques et des menaces qui lui sont adressées, la classe politique de la Fédération est allée au bout de sa volonté, en adoptant le projet de loi relatif au placement des détroits de Malmana et de Corocaï sous souveraineté fédérale. Une démarche non plus assurée par la coalition présidentielle du Federal People’s Rally (FPR), mais la League of Sovereignists (LS) qui s’est trouvée piquée au vif par les interventions étrangères et a souhaité renouveler sa communication en direction de son électorat, via ce chantier politique très médiatisé. Une initiative de l’opposition bien heureuse pour le FPR, qui s’est ainsi dédouané d’être l’auteur de ce texte de loi et a pu rallier les courants souverainistes, jusqu’ici peu placer des bribes de territorialités arkohanes et encolanaltèques, dans l’escarcelle de la Fédération.
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3 août 2003 - La Cémétie, une destination déconseillée aux voyageurs par les autorités arkencanes, les voyages pour le Fortuna en hausse.


Plages touristiques désertes

Le département fédéral aux affaires étrangères arkencan s’est résolu à classer la Cémétie parmi les destinations déconseillées aux ressortissants arkencans, les voyagistes envisagent en compensation, la piste du Fortuna.



L’insécurité et l’ostracisme cémétéen catalogué.


C’est une décision forte prise au regard des derniers évènements ayant marqué l’opinion publique cémétéenne et arkencane, la terrible agression dont a été victime le chanteur et artiste Raul Correa. Un fait divers à priori sur lequel aucune personnalité politique ne devrait raisonnablement se retourner, mais celui-ci traduit en réalité un durcissement des logiques identitaires dans ce territoire afaréen dont la géographie l’expose pourtant à d’importants flux de populations entre les hémisphères nord et sud.

Le chanteur international arkencan a été pris à partie par 5 hommes, avant d’être entouré par une foule dont plusieurs d’entre eux lui ont également porté des coups. La cause de ce pogrom? Un faciès exotique dans un pays qui a développé depuis ces dernières années, une culture du nationalisme où le bon cémétien semble peu à peu se définir, au détriment de tous les autres “non natifs” comptabilisés comme ressortissants permanents.

Pourquoi parler de pogrom et non d’agression raciale?


Si l’agression raciale dont a été victime Raul Correa traduit un acte méprisable a bien des égards, la communauté internationale a été contrainte de constater que le réel mépris affiché vient en fait des autorités cémétéennes elles-mêmes. “Lorsque la classe politique locale entoure volontairement l’affaire d’un certain silence pour ne pas chatouiller son électorat, on cautionne inévitablement ce genre de débordement” expose le politologue Remicio Granda. “Chercher à ménager son électorat en maintenant le statu quo autour de ces sujets pouvant mettre en péril l’unité nationale, c’est reconnaître cet électorat comme raciste et l’accepter comme tel.”

Une passivité de la part des autorités cémétéennes qui inquiète autant qu’elle facilite la posture adoptée par le gouvernement fédéral, conscient que “la sécurité des ressortissants étrangers et autres personnes de couleur n’est pas acquise en Cémétie” pour reprendre l’expression de la conseillère fédérale aux affaires étrangères Martha Fulton.

Les touristes peuvent-ils bouder la Cémétie?


La violence et la gratuité des actes commis à l’égard du chanteur Raul Correa véhiculeront nécessairement une mauvaise image de la Cémétie et de sa relation à l’étranger” reconnaît l’économiste Maximiliano Tafalla. “Dans le seul et unique territoire où vous avez l'opportunité de relier les hémisphères nord et sud par voie terrestre, il a fallu qu’un agression raciale traitée avec un peu légèreté par les pouvoirs public arbore au monde entier la complaisance avec laquelle les pouvoirs publics cémétéens traitent ce sujet.

C’est mal joué car la géographie de la Cémétie plaide en sa faveur pour se faire une zone de transit des flux de personnes et de marchandises.” Mais cet atout ne suffira pas si l’on considère la présence d’autres destinations politiquement stables et réputées cosmopolites, à l’instar de la Sérénissime République de Fortuna, un état balnéaire présent dans les hémisphères du globe.

“En termes de sécurité et de climat, la Sérenissime République de Fortuna offre les mêmes garanties et bien plus que la Principauté de Cémétie. Et pour cause : la République latine entretient également des espaces souverains dans le précarré cémétéen. La Fortuna est donc une destination sûre et crédible pour les voyageurs et les voyagistes qui ne trouveront plus leur compte dans un voyage en partance pour la Cémétie...” annonce sans détour l’économiste Jayla Stawkees, alors qu’il présente les notes de Fortuna (R1) et de Cémétie (R3).

Pragmatiques quant à cette nouvelle notation, les autorités fédérales arkencanes déconseillent désormais de se rendre dans tout le territoire cémétéen, en proie aux actions identitaires violentes et armées, sans qu’il y ait une réelle action de lutte contre l’insécurité soutenue par Héraclée.

Une échelle de notation à 6 niveaux permet aux voyagistes de renseigner le niveau sécuritaire d'un pays:
  • R0 - Pays stable politiquement, sans risque quotidien extraordinaire.
  • R1 - Pays stable politiquement, avec une insécurité marquée.
  • R2 - Pays stable politiquement, avec quelques zones de non droit.
  • R3 - Insécurité institutionnalisé, Administration laxiste ou corrompue susceptible d’accentuer l’insécurité locale.
  • R4 - Institution locale contestée, affrontements mineurs possibles,
  • R5 - Institution locale contestée, situation insurrectionnelle.
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3 septembre 2003 - L’espace aérien arkencan, sous étroite surveillance.



Escadrille de Fighter 1000

Composée d’une dizaine d’appareils et vouée à doubler d’effectifs d’ici septembre 2004, les escadrons de la sûreté aérienne (ESA) sont en permanence sur la brèche, pour appréhender les vols non répertoriés et/ou non autorisés.



La détection, un préalable indispensable à la défense nationale.


L’espace aérien de la Fédération est scruté en temps réel par plusieurs stations radars fixes et mobiles, considérant l’éclatement de son territoire et l’importance de sa surface maritime. “Chaque plage est une sorte de frontière à l’intérieur même du pays” confie le colonel Leonel Medina, “entourées par les mers chacune des îles fédérées peut être exposée à une menace. L’anticipation et la réactivité sont deux maîtres mots de la défense fédérale…”

Si les stations radars et unités mobiles peuvent entretenir la couverture nécessaire à la détection des éléments hostiles en approche des côtes, c’est bel et bien l’aviation de la Federal Air Force (FAF) qui fait le job en matière de réactivité.

La réactivité des escadrons de la sûreté aérienne, une réplique initiale face à la menace.


Regroupés sous près de 6 escadrons d’une douzaine d’appareils chacun, les chasseurs-intercepteurs Fighter 1000 constituent la première riposte armée face à un signe d’agression à l’encontre des territoires terrestres et maritimes de la Fédération d’Arkencheen.

“En cas de détection hostile, il faut rapidement identifier la menace et engager celle-ci avant qu’elle ne soit présente au plus près de nos agglomérations et centres urbains, de sorte à éviter de sérieux dommages collatéraux lors des affrontements. La seule unité capable de permettre cela, c’est l’escadron de chasseurs-intercepteurs car il faut d’abord identifier la menace et cela, c’est une chose que la DCA ou l’artillerie au sol ne peut pas toujours faire…” Une interception d’un avion de ligne déviant de sa trajectoire de vol? Une signature radar non identifiée? Le contact visuel et l’engagement rapproché sont effectivement deux leviers parmi les plus fiables pour l’évitement d’une bavure ou la confirmation d’une destruction de cible.
Un système rôdé, marqué par l‘abnégation de ses pilotes.

“Toute perte de communication avec un avion ou un navire en approche constitue une menace potentielle, qu’il faut apprécier prestement par le déploiement d’une force d’intervention rapide, aujourd’hui matérialisée par les escadrons de la sûreté aérienne (ESA).” Prête à décoller en moins de 5 minutes et mobilisée 24 heures sur 24, l’escadrille d’astreinte vient répondre à l’urgence et établit le contact puis la communication, avec l’élément hostile qu’il convient de classer parmi les menaces ou non. Si l’élément hostile est finalement prêt à coopérer, le déploiement de la patrouille est indispensable pour son escorte jusqu’à l’aérodrome désigné pour son immobilisation au sol.

Des infrastructures spécifiques, conçues pour maintenir opérationnelle la défense aérienne.


Au cœur du territoire arkohan, le commandement de la défense aérienne fédérale répond présent grâce à un ouvrage enterré à un peu moins de 100 mètres de profondeur et permettant la continuité des opérations aériennes si les tours de contrôle des aérodromes militaires côtiers venaient à être neutralisés. “Le génie militaire arkencan a quelques bases dans la construction d’infrastructures souterraines et c’est un comble de voir que le site stratégique destiné à commander les airs, est finalement plus enfoui qu’une taupe.”

Un paradoxe dont l’efficacité reste néanmoins réelle pour écarter la désorganisation du commandement, que susciterait un bombardement aérien massif du centre fédéral des opérations aériennes militaires, en charge de coordonner les actions des patrouilles des Escadrons de la Sûreté Aérienne (ESA). “Le centre de commandement constitue le coeur de la protection des îles fédérées arkencanes.” C’est là que l’ordre est donné aux différentes installations militaires aéroportuaires, de débuter l’interception d’un appareil, en cas de détection hostile directement constatée ou rapportée par une base aérienne militaire.

Étant donné l’importance des correspondances aériennes dans les courriers internes à la Fédération, on peut estimer le nombre d’interceptions annuel à environ 150. Cependant, ces interceptions n’ont jamais donné lieu à la destruction d’un aéronef dans l’espace aérien arkencan.
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27 septembre 2003 – La Fédération renforce son programme de lutte contre la piraterie et les trafics illégaux.



Federal Navy arkencane
La lutte contre la piraterie et les flux de marchandises illicites, le combat à venir des institutions fédérales arkencanes.


Un engagement fédéral complet dans la lutte contre la criminalité en mer.


Le conseil de la Fédération, composé des trois présidences de ses États fédérés, a renforcé son dispositif de lutte contre la piraterie et les contrebandes de marchandises illégales, notamment grâce à la consolidation du parc nautique des gardes côtes nationales et fédérales. Cela fait maintenant plus de 35 ans que la Fédération concourt au maintien de la sécurité dans les archipels traduisant une frontière naturelle entre l’Aleucie et la Paltoterra. Année après année, celle-ci a fourni des efforts appuyés dans le démantèlement de réseaux de contrebandiers ou d’organisations de piraterie.

Avec le renforcement de la coopération entre les États fédérés et la reconnaissance d’une souveraineté sur l’essentiel de l’espace maritime liant l’Aleucie à la Paltoterra, la Fédération dirige maintenant l’exclusivité des opérations de police maritime qui s’y déroulent. Sous une approche dissuasive ou coercitive, la Fédération d’Arkencheen arrête en moyenne chaque année, près de 240 criminels accusés de piraterie ou de contrebandes. Un chiffre en hausse que certains traduisent par une explosion de la criminalité et d’autres par l’amélioration des mesures chargées de la prévenir.

Du matériel naval moderne pour organiser le maillage des eaux fédérales et nationales.


La marine fédérale et les gardes-côtes des États fédérés ont perçu une dizaine de vedettes ainsi qu’un patrouilleur depuis l’année dernière. Elles attendent au total l’arrivée d’une dizaine de navires chargés de les accompagner au quotidien, dans leur lutte contre le crime en haute-mers. “Les carnets de commandes des chantiers navals sont pleins, riches de commandes accomplies par la présidence fédérale. Il y a une volonté marquée du pouvoir, à réinvestir les eaux territoriales fédérales et limitrophes…” analyse le politologue Remicio Granda. Systèmes de télécommunication performants, design en faveur de nouveaux modèles de navires… “quand la recherche et le développement d’un pays se mette en marche vers un objectif de production, c’est qu’il y a un véritable marché derrière, possiblement soutenu par l’état comme ici.”

Patrouilleurs, vedettes militaires, porte-hélicoptères et transporteurs de chalands de débarquement, ce sont au final une trentaine de bâtiments qui est attendue par les forces de la Federal Navy.

Des acquisitions de matériel complétées par une nouvelle gestion préventive des risques.


Malgré cet important investissement dans les moyens maritimes de la Federal Navy, les autorités ont répété qu’il leur serait malgré tout bien difficile d’offrir une protection optimale contre la piraterie, sans la coopération et l’adoption de bonnes pratiques au sein de la navigation civile. Forte de ce constat, l’autorité fédérale a souhaité développer une batterie tantôt préventive ou punitive, dans la lutte contre la piraterie en mer.

Baptisé “Detect Protect”, le projet est issu de 3 mois de réflexion au sein d’un groupe de travail dédié à la sécurité maritime et composé des agents des plus grandes capitaineries de la Fédération, de gardes-côtes ou encore d’agents administratifs en charge de la gestion des flux maritimes. L’objectif? trouver une organisation efficace dans la lutte contre la piraterie, sans entamer la performance des entreprises dédiées aux importations et aux exportations.

Des couloirs maritimes spécifiques dédiés au fret de marchandises.


Première étape du dispositif, l’identification d’une dizaine de corridors dont les coordonnées satellites seront fournies aux transporteurs de marchandises afin qu’ils les suivent scrupuleusement lorsqu’ils pénètrent certaines eaux territoriales jugées à risques. Ainsi, l’effort de surveillance entretenu par la Federal Navy pourra se concentrer au sein d’espaces plus réduits en superficie. Une mesure nécessaire pour participer à la sécurisation des navires en partance ou à destination des côtes arkencanes.

“Ces corridors constitueront autant de voies maritimes dédiées au trafic commercial de grand tonnage, des cibles privilégiées que les pirates affectionnent compte tenu de leur capacité de transport et de leur faible vitesse” nous relate le criminologue Francisco Juncos. “Dans ces zones et pour parallèlement lutter contre la contrebande, les contrôles de marchandise y seront accentués.” Tous les navires de grand tonnage qui n’emprunteraient pas ces voies seront en infraction, il sera donc plus facile de les repérer sur les écrans radars et de motiver des contrôles de marchandises ainsi que des vérifications d’ordre administratif.

“Tout navire de transport excédant une capacité de transport d’un certain cubage et passant par les eaux territoriales arkencanes devra emprunter l’un des corridors dédiés afin qu’il puisse se placer sous la protection et la surveillance des autorités en charge de lutte contre la piraterie et la contrebande” a tenu à spécifier le conseil fédéral à l'environnement, aux transports, à l'énergie et à la communication Alden Perking “sous peine d’être arraisonné et verbalisé pour mise en danger de la vie d’autrui, ainsi que circulation interdite.”

Une fréquence de communication dédiée à l’échange d’informations et de signalements.


Outre la cartographie d’une dizaine de voies maritimes, la présidence fédérale envisage la mise en place du réseau SIP (“See & Inform to Protect”). Un canal de communication sécurisé dont la fréquence est modifiée périodiquement pour en éviter l’écoute par des intrus.

Ainsi, l’ensemble des navires de fret disposant d’un enregistrement administratif en Arkencheen, aura les identifiants et la fréquence nécessaires à l’accès de ce réseau de communication. Par ce biais, les capitaines de navire pourront émettre des informations ou des signalements susceptibles d’entretenir une meilleure coordination des flux maritimes. “Les capitaines de navires pourront s’identifier lorsqu’ils percevront un navire en approche, mais aussi signaler aux autorités des navires muets ou non répertoriés sur le réseau SIP afin de provoquer si nécessaire un contrôle. C’est une véritable sécurité autogérée par les personnes qui sont à la fois la cible et le meilleur moyen de prévention contre la piraterie” a souligné le lieutenant de vaisseau Stuart Dillon, à bord du patrouilleur Harpoon IV.

Enregistré sous un identifiant permettant l’accès à l’application délivrant la fréquence de l’onde, elle-même changé périodiquement, le navire de fret s’inscrit au sein d’un dispositif soumis à un important niveau de sécurité. “Il ne faudrait pas qu’un navire de fret pris par des pirates livrent la fréquence qui sert à signaler leur présence… On a donc imaginé une application qui délivre les outils nécessaires, soit pour communiquer depuis celle-ci, soit par le biais des fréquences radios dont le numéro est enregistré sous l’application SIP.

De la sorte, on peut supprimer les accès de tel ou tel navire assez facilement, et cette mesure étant associée à un changement de fréquence régulier, s’épargner d’être écoutés par les mauvaises personnes.” A travers ce programme, les autorités espèrent donc faciliter un échange en temps réel par voie radiophonique ou site internet, de tous les éléments portant sur l’identification d’une présence pirate ou même d'événements climatiques susceptibles de porter atteinte à l’intégrité des bâtiments de commerce.

Une mesure soutenue par la majorité présidentielle fédérale, exposée à de forts enjeux.

Si la mise en place du réseau SIP a été accueillie avec enthousiasme au sein des principaux acteurs arkencans de l’exportation, cette initiative s’accompagne de nouveaux défis pour la Fédération d’Arkencheen, qui multiplie les connexions avec l’étranger et donc les flux commerciaux susceptibles de laisser se développer des organisations de pirates en mers. Avec le renforcement des échanges maritimes vers l’international, la dégradation du commerce des ressources pétrolifères avec le Varanya englué dans une guerre civile, le fret international tel que nous le connaissons est en train de muter.

La présidente fédérale Mazeri Abrogara a donc fermement rappelé sa résolution pour normaliser les relations commerciales vers l’international, notamment par la gestion du risque imposé par la piraterie. La lutte contre la piraterie constitue effectivement et à ce jour, l’essentiel des opérations extérieures arkencanes, avant même celles conduites au Varanya.

POUR SYNTHÈSE

  • Les navires de commerce ont la recommandation de circuler sur l’une des voies commerciales prévues à cet effet. Les assurances pourront se désengager de tous les versements d’indemnités prévues, dans le cas où un navire de fret serait attaqué tandis qu’il naviguait en dehors des couloirs maritimes identifiés, sous réserve que cette situation soit contractualisée à travers une clause de désengagement. L’ouverture de ces couloirs maritimes a pour dessein rappelons-le, la sécurité de tous par la mise en œuvre d’une surveillance efficiente des bâtiments de la Federal Navy, ainsi que la mise en oeuvre de délais d’intervention ou d’assistance réduits en cas d’avaries de même qu’en cas de menaces pirates. Les navires de fret et de commerce arkencans devront avoir entrepris les démarches administratives nécessaires à leur inscription au réseau SIP, un canal de communication en temps réel informant et échangeant des conditions de sécurité en hautes mers et du trafic maritime par des membres connus et identifiés sur le réseau.

  • Les souscripteurs au réseau doivent en outre impérativement signaler leur position toutes les 12 heures sur la fréquence radio désignée, placée sous écoute permanente de la Federal Navy.

  • A aujourd’hui, 1 patrouilleur et 10 vedettes sont dédiés à la lutte contre la piraterie et la contrebande. A moyen terme, 4 autres patrouilleurs rejoindront le dispositif, chacun équipé d’un hélicoptère polyvalent léger, destiné au transport d’un commando pour l’arraisonnement des navires suspects.
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17 octobre 2003 - La Fédération et les présidences des États fédérés affichent leur sollicitude avec le Bochizuela.



Insécurité Aleucienne

Menaces terroristes en Albel, attentats au Bochizuela, insurrection en Hausmanie, la démocratie aleucienne en péril?



Une solidarité totale de la part de la Fédération.


De la Heenylth aux Encolanas en passant par l’Arkoha, chacun des États de la Fédération d’Arkencheen a tenu à témoigner de sa sollicitude avec le Bochizuela, endeuillé de trois attentats survenus au sein de plusieurs grandes agglomérations du pays le 16 octobre dernier. Un fait divers qui dispense une nouvelle scène de chaos en Aleucie aux yeux de la classe politique mondiale. Avec l’Albel, l’Hausmanie et désormais le Bochizuela, il est permis de dire que l’esprit républicain se fait bousculer sur le continent aleucien.

Face à l’étendue de la violence sur le continent, les condamnations en provenance de la Fédération sont unanimes. Ces attentats ou pour le cas de l’Albel, ces menaces d’attentats, font peser un risque de perdition aux libertés des peuples. Un recul des libertés par la pression exercée des groupuscules dans l’affirmation de telle ou telle revendication ou bien un recul concédé par les populations qui veulent se montrer solidaire de l'État chargé de combattre ces groupuscules.

Après la sollicitude, un temps nécessaire pour identifier des pistes communes allant vers un renforcement de la sécurité continentale.


Si les témoignages internationaux et chargés de sollicitude sont encore relativement peu nombreux, la Fédération a quant à elle et unanimement réaffirmé par son soutien, la légitimité du gouvernement de San Paulo (BOCHIZUELA), remise en question par un groupuscule fasciste baptisé “Ejército Para Liberación Nacional”. “La solidarité de la Fédération et sa coopération avec le gouvernement de San Paulo est totale, pour rejeter et lutter contre toute expression de violence visant à imposer le choix d’une minorité sur le reste d’un peuple....” avait affirmé la présidente Fédérale Mazeri Abrogara.

Le FECA, jugé à côté de la plaque et des priorités du continent Aleucien.


En marge de sa déclaration officielle, la présidente fédérale a rappelé le caractère odieux et abominable d’assister au regain d’actes meurtriers commis par des organisations en Aleucie.
“L’Aleucie va mal, et il est du devoir de l’Arkencheen d’inspirer la paix sur l’ensemble du continent et d’en désigner les bonnes préoccupations.” Pour beaucoup d’observateurs, le discours entretenu par la présidente fédérale faisait une référence directe au sommet du FECA, https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=163&p=0#m644 lors duquel le pays organisateur qu’est la Hausmanie, avait identifié une série de thématique qui exclut, les problèmes sécuritaires et la remise en cause permanente, de la légitimité de plusieurs gouvernements Aleuciens.

Affairée à débattre sur la nécessité de nationalisation ou non les détroits de l’Arkencheen, la scène internationale aleucienne semble effectivement entretenir un hors sujet dans sa recherche de prospérité et d’harmonie entre les civilisations, omettant l’état d’urgence ambiant en Albel à la suite de menaces terroristes de groupuscules communistes, l’état insurrectionnel entretenu en Hausmanie et finalement les manoeuvres putschistes de groupuscules paramilitaires au Bochizuela.
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22 octobre 2003 - FECA : pourquoi la Fédération d’Arkencheen quitte le forum économique et commercial pour l’Aleucie?


Extrait de la presse satyrique
Titre à la une de la presse satyrique arkencane.


Un retour en Arkencheen à l’initiative des arkencans.

Après les propos cinglants émis par le président hausmanien lors de l’ouverture du forum économique et commercial pour l’Aleucie, la délégation arkencane a fait le choix de quitter l’assemblée, claquant la porte au rêve embryonnaire d’une alliance économique régionale. Ce n’est par un échange privé mais bel et bien par une déclaration elle aussi publique, que la conseillère aux affaires étrangères arkencanes Martha Fulton, a donné le change au président Joseph Kurthmann, lorsqu’il a annoncé qu’il soumettrait l’Arkencheen et l’invitait à se plier aux exigences d’un forum. Des propos outranciers, qui traduisent le nombrilisme hausmanien dans ses ambitions d’organiser une coordination régionale.

C’est un événement qui a surpris dans la sphère politique pourtant, la tenue d’une rencontre débouchant sur une coopération Arkenco-Hausmanienne paraissait peu crédible aux yeux de chacun. “La Fédération de l’Arkencheen se devait d’être représentée lors d’une assemblée désirant philosopher sur son droit à légiférer en Arkencheen", affirme avec évidence Mauricio Orosco, attaché à la sûreté fédérale. “C’était un acte de défense pour notre souveraineté d’assister à ces échanges, comme c’était un nouvel acte de souveraineté de les quitter, lorsque la prétention du Président hausmanien rendait inaudibles les enjeux de ce sommet.”

Des échanges diplomatiques voués à se refroidir.

Il faut dire que les relations bilatérales entre la Hausmanie et l’Arkencheen ont très mal débuté, lorsque le premier a fait savoir au second qu’il condamnait la nationalisation des détroits de Corocaï et de Malmana, deux détroits hors juridiction hausmanienne et situés dans les eaux territoriales arkencanes.

Si certaines personnalités du corps diplomatique pouvaient au moins espérer une normalisation des relations avec la Hausmanie, le discours présidentiel de Joseph Kurthmann, empreint d’impulsivité et de suffisance, positionné dans la ligne droite du ton entretenu par sa délégation aux affaires étrangères qualifiant la Fédération de l’Arkencheen d’état expansionniste, a coupé court à toutes les futures initiatives diplomatiques en direction de Zénith.

Une nouvelle coopération intercontinentale à repenser, après l’échec du FECA.

Taxé de colonialiste, la Fédération de l’Arkencheen qui a fondé sa création ainsi que sa légitimité sur la décolonisation et l’émancipation de micro-nations à l’instar de la Heenylth, de l’Arkoha ou des Encolanas, doit prendre suffisamment de distance avec le FECA s’il souhaite identifier une nouvelle voie à même de servir ses intérêts et ceux de ses partenaires commerciaux.

Première puissance économique et militaire mondiale, la Fédération d’Arkencheen entretient par ailleurs une position stratégique sur l’une des principales voies commerciales du monde occidental. L’Arkencheen, a le positionnement et les relations nécessaires à la création d’une grande route commerciale. Travaillant en bonne harmonie aux côtés de puissances étrangères telles que la Sérenissime ou la Junta Sacrée, la Fédération peut identifier les réseaux de distribution et les plateformes commerciales indispensables pour gagner les marchés de consommateurs Halulans/Nazuméen d’une part, puis Eurysien/Afaréen de l’autre...
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18 novembre 2003 - Vente d’armes arkencanes à la Junta Sacrée, une stratégie commerciale tournée vers la défense de la souveraineté des micro-nations et des ex-colonies.


Soldat de l'Armée de Protection des Îles de la Junta Sacrée
Passée sous les écrans radars, la vente d’armements arkencans à destination de la Junta Sacrée traduit pourtant une réelle orientation de la politique étrangère fédérale en faveur de l'émancipation des micro-nations.


La vente d’armes vers les îles de la Junta Sacrée, un nouvel acte émancipateur pour les anciennes colonies régionales.

Après l’Aumérine, la Junta Sacrée, un second débouché commercial en matière d’armement qui surprend tant la gouvernance locale s’était jusqu’ici maintenue éloignée de la scène politique internationale. Premier fournisseur d’armements à l’international, la Fédération d’Arkencheen vient pourtant réaffirmer ici son soutien actif pour la décolonisation et la défense de la souveraineté des Etats qui en sont sortis.

Ces dernières années, les contrats en faveur de ventes d’équipements militaires se sont vus accrus de 50%, approfondissant de facto les relations de la Fédération avec plusieurs états régionaux.

Organisées sous la houlette de sociétés d’armement telles que Protekta ou Naespra, ces ventes internationales se sont toutes vues placées sous agrément administratif du gouvernement arkencan, afin qu’elles soient conduites à terme. Quelles sont les motivations du gouvernement fédéral à voir ces États régionaux s’armer?

Une arme idéologique au profit de la politique intérieure.

La Fédération d’Arkencheen est le regroupement de trois micro-nations que sont, l’Arkoha, les Encolanas et la Heenylth. Sa création est intervenue en 1833 pour s’affranchir de la mainmise de deux puissances coloniales, l’Empire d’Arobelas et le Royaume de Skibedon, englués dans des rivalités guerrières depuis près de 40 ans.

Contrairement aux idées reçues, la fédéralisation de l’archipel d’Arkencheen n’est donc pas un acte impérialiste mais bien protectionniste, par la mutualisation des tissus industriels, tertiaires, économiques en somme, pour permettre de présenter une production de richesse compétitive en comparaison des autres états. Pari réussi, puisque l’Arkencheen continue d’être à ce jour, l’une des nations présentant le plus haut Produit Intérieur Brut (PIB).

“La mutualisation des technologies est un indispensable pour les micronations qui ne peuvent pas avoir un important tissu industriel. Elles doivent identifier des produits présentant les meilleurs critères au niveau des rapports qualité/prix afin de produire (et donc de vendre) sous les meilleurs auspices” explique l’économiste Maximiliano Tafalla. Certaines micronations et ex-colonies sont jusqu’ici passées à côté de ces partenariats de recherche. Un loupé qui limite aujourd’hui la capacité défensive de l’île et donc sa capacité à défendre ses lignes politiques appliquées à son propre territoire.

Identifiant la Junta Sacrée des Îles Unies comme l’un de ces états, la Fédération d’Arkencheen s’est positionnée sur un contrat de fourniture en armement à destination des troupes îliennes. Composée d’un armement strictement défensif, sans moyens de projection en théâtre extérieur, la commande d’équipements militaires est arrivée sur l’archipel îlienne le 16 novembre dernier.

Armes légères d’infanterie individuelles, mitrailleuses lourdes, l’essentiel d’un arsenal à même d’entretenir une guérilla dans le cas où une force d’invasion poserait durablement un pied sur l’archipel Halulane. Si cette information ne s’est pas vue relayer par la presse étrangère, elle montre malgré tout une nouvelle volonté de la politique étrangère arkencane: maintenir les moyens militaires et politiques des micronations, pour se faire des nations indépendantes, au mieux alliées et au pire non alignés, alors que le clivage de certaines puissances occidentales se renforce, notamment en ce qui concerne l’Arkencheen et la Hausmanie.

La Junta Sacrée, une ex-colonie de l'Empire du Naka.

Ancienne colonie du vaste Empire du Naka, le territoire de la Junta Sacrée a longtemps été exploité au profit des continentaux, faisant l'impasse sur toutes les actions de développement profitables. Encore affairées à aménager des routes sur son espace territorial, les îles de la Junta Sacrée accusent un retard dangereux dans un monde aussi globalisé que le nôtre, disposant de richesses naturelles notables mais de très peu des infrastructures nécessaires à leur exploitation, ou bien des infrastructures obsolètes, construites sous l'ère coloniale et qui ne peuvent plus être entretenues faute des compétences humaines en nombre suffisant sur place.
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29 novembre 2003 - ECHANGES CULTURELS : Des jumelages de villes sont-ils possibles entre la Fédération d’Arkencheen et la République de Saint-Marquise?

Jumelage de villes entre l'Arkencheen et la Saint-Marquise
Secoués par des logiques identitaires et régionalistes, les échanges culturels sur les continents aleucien et paltoterran revêtent de plus en plus un rôle capital.

Un projet à l’étude qui plaît à l'exécutif.

Un jumelage entre Corjucana (ARKOHA) et Villecorn (SAINT-MARQUISE), vous en rêviez? La comparaison peut prêter à sourire tant le sable rouge et chaud de l’un vient contraster les forêts boréales de l’autre. Pourtant le corps diplomatique de la Fédération n’hésite plus à évoquer publiquement ce projet depuis maintenant une semaine. Mais où trouver nos intérêts dans ce genre de démarches?

Premièrement, il faut considérer un projet de jumelage entre deux pays comme une démarche diplomatique destinée à resserrer les liens. La mondialisation accélérée depuis les années 2000, a mis en lumière un lot d’inégalités entre les peuples, matérialisé par la densification des flux migratoires réunissant tous les candidats au départ. “La mondialisation est souvent et à tort résumée comme étant un phénomène de déplacements des foules ou des capitaux, vers les travailleurs pauvres lorsqu’ils ne viennent pas directement à vous” explique l’économiste Romina Escribano, “un raccourci soutenu par des exemples concrets qui incitent les états à identifier des coopérations plus régionales, fondées sur des logiques identitaires et territoriales.”

Mais pour l’experte, ce genre de “rapprochement” entretient paradoxalement les problématiques et la division. “On ne fonde pas ses alliances selon une appartenance régionale, on fonde ses alliances en fonction de problématiques claires et palpables sur son territoire, des problématiques qui restreignent votre capacité de développement.”
L’exemple d’un rapprochement non concurrentiel au tourisme, par le jumelage des villes.

Pour étayer son propos, l’économiste évoque la situation de Saint-Marquise et de l’Arkencheen. “Ces deux pays sont engagés dans une politique de développement de l'attractivité territoriale, avec pour finalité d’attirer chaque année, plus de touristes sur leurs sols. Quel aurait été le bénéfice d’un jumelage de villes entre un pays comme l’Arkoha et un autre tel que les Encolanas? Climat identique, culture identique, territoires de proximité… il n’y aurait eu aucun bénéfice à cela, car les touristes qui auraient laissé de côté les villes arkohanes le temps d’un été auraient été les mêmes qui auraient fait le chemin pour gagner les villes encolanaltèques, et vice-versa.

Avec un jumelage des villes en Saint-Marquise et en Arkencheen, les deux états multiplient les offres de tourisme, sans les substituer entre elles. Les climats disparates des deux états amènent une variété mais aussi une saisonnalité différente des activités touristiques. On ne pratique pas les mêmes activités touristiques de la République Saint-Marquise à la Fédération d’Arkencheen, ni au même moment… Ce ne sont donc pas les mêmes cibles qui sont visées d'un territoire à l'autre. C’est l’exemple concret d’un rapprochement bilatéral pouvant déboucher sur une multiplication de l’offre touristique et donc, des revenus associés.”

En quoi consiste le jumelage des villes?

Le jumelage commence par la visibilité qu’offre une ville à destination d’une autre. C’est une action de communication et de promotion d’un territoire, de son patrimoine. Outre le caractère politique et médiatique de certains jumelages de villes, c’est également le retour sur investissement financier qui peut primer, par le développement des flux touristiques et tous les bénéfices associés (délivrance de visas, dépenses en activités et autres frais annexes).
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8 décembre 2003 - L'artillerie arkencane n'est pas au niveau où elle est attendue pour le passage en revue 2003 des forces armées fédérales, estime la présidence fédérale.


Mortiers M2 MIRCAO de 120 mm en exercice de tirs.
Plusieurs mortiers M2 MIRCAO de 120 mm en exercice de tirs, dont certains équipés de système de contrôle du tir par ordinateur.


Pas plus de 35 mortiers de 120 mm pour servir au sein de l’armée fédérale, trop peu juge la Présidence fédérale.

Trente-cinq mortiers de 120 mm constituent à eux seuls le parc militaire des pièces d’artillerie tractées. “C’est insuffisant au point de faire douter du caractère opérationnel de nos armées” a constaté hier le conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population Mauricio Sáenz. Un chiffre qui vient résumer ce qu’est restée l’armée fédérale depuis sa création en 1833, une armée embryonnaire où l’on fait la chasse à l’obsolescence des équipements militaires sans en assumer le coût des productions de modèles plus récents.

Bon compromis entre la qualité et le prix, le mortier M2 MIRCAO de 120 mm à tout pour plaire. Peu onéreux à l’achat et à la production en comparaison de l’artillerie automoteur, il peut être associé avec l’ensemble des véhicules légers rapides des forces armées, garantissant une bonne mobilité sur les théâtres d’opérations militaires. Déployé en tout lieu et rapidement, il est une puissance de feu d’appoint pour les offensives alliées, particulièrement via son champ de tir à 360° sans avoir à déplacer sa base, mais grâce à un contrepoids à l'extrémité du canon, qui permet de le basculer tantôt à droite ou à gauche de l’essieu.

Cette arme des champs de bataille, rudimentaire et bon marché, se limite aujourd’hui à un régiment d’artillerie réunissant l’ensemble des mortiers ne relevant pas d’un équipement portatif. Si une trentaine de mortiers pour un régiment d’artillerie peut paraître insuffisant, un unique régiment d’artillerie pour l’ensemble des armées fédérées et fédérales l’est assurément, et ce ne sont pas les dix lance-roquettes multiples MRL-1 “Lich” associés au régiment qui peuvent faire reluire un constat jusqu’ici bien terne.

Un renforcement de la dotation nécessaire.

Devant ce rapport qui se passera d’éloges, la présidence fédérale a accepté le renforcement des dotations au sein de la composante d’artillerie et réfléchit à la création de plusieurs bataillons et compagnies d’artillerie, pouvant donner lieu sur le moyen terme, à la formation d’un second régiment d’artillerie.

Dans cette optique, le mortier M2 MIRCAO de 120 mm se maintient dans la mode et offre une opportunité réelle de développer ces unités spécialisées sans présenter une dépense publique outrancière. En accompagnement de cette dotation, plusieurs stocks de munitions seraient à renouveler d’ici mars 2004, notamment par l’acquisition d’obus éclairants, explosifs, fumigènes ou encore d’exercice pour accompagner la formation des unités d’artillerie en cours.

La Fédération d’Arkencheen n’a jamais eu à déployer ces unités offensives sur des théâtres d’opérations majeures. Néanmoins, la multiplication des zones stratégiques conflictuelles à l’instar du Varanya ou bien encore la simple nécessité de restaurer sa souveraineté par l’entretien d’une force militaire dissuasive, s’avèrent être des préoccupations de plus en plus actuelles.

Jusque-là conduites par des unités piétonnes équipées de lance-grenades individuels, dotés d’une portée inférieure à 700 mètres, les opérations de harcèlement gagneraient à renforcer leur dotation en M2 MIRCAO, dont la portée maximale atteint les 13 kilomètres. “Le M2 MIRCAO offre de nouvelles perspectives dans l'exécution de frappes indirectes, en pouvant d’une part engager l’ennemi de manières significatives et d’autre part conserver le recul nécessaire pour ne pas rapidement être engagé par celui-ci et envisager un redéploiement ou encore un repli tactique” nous explique le colonel Arán Cedillo de la Federal Army.

Possiblement fourni d’un ordinateur intervenant dans le contrôle de tir, le M2 MIRCAO est un équipement favorisant une manipulation intuitive et rapide. Un appareil vétuste mais évolutif, capables de saturer une zone avec des moyens limités.
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31 décembre 2003 - Donations internationales : les arkencans se font de moins en moins généreux avec les causes humanitaires.


Baisse des donations en Arkencheen
Autant liées à la situation nationale qu’internationale, les donations sont en perte de vitesse au sein de la Fédération d’Arkencheen.


Sur la base des déclarations d’un panel de 4 000 sondés, les sondés ont déclaré avoir fait don en moyenne et pour l’année 2003, de 120 arkams, soit 30 arkams de moins qu’en 2002 et 50 arkams de moins qu’en 2000. Plusieurs facteurs viennent expliquer ceci.

Une bipolarisation du monde.

Le premier frein à la donation des arkencans est la bipolarisation du monde de plus en plus marquée. Rapprochement idéologique (par le rassemblement des factions communistes) rapprochement chauviniste et géographique (par l'organisation de forum économique aleucien), sont autant de démarches clivantes qui viennent sectariser la scène politique internationale et conditionner la nature des prochains rapprochements politiques auxquels seule une minorité peut s’identifier.

Le monde veut se sectariser? entretenir l’intolérance en comité restreint? Autant de questions qui lorsqu’elles trouvent une réponse positive, font naître l’indifférence des ménages arkencans à l’appel des grandes causes humanitaires tournées vers l’international.

L’immigration aux Encolanas.

Terres d’immigration en provenance du vieux monde, les Encolanas constituent le petit frère pauvre des États fédérés de l’Arkencheen. Si les causes de ce relatif retard économique ne sont pas exclusivement liées à la présence de flux migratoires sur le territoire encolanaltèque, ce facteur est pourtant un leitmotiv récurrent à chaque instant de la vie politique intérieure au pays (élections municipales, législatives et présidentielles).

“La question de l’immigration accompagne chaque questionnement sociétal sur les mesures à entreprendre et qui se montreraient en faveur du développement économique et industriel des Encolanas. A tort ou à raison, un parallèle est régulièrement dressé au sein de l’opinion publique encolanaltèque, entre l’immigraiton rencontrée au niveau local et les limites de l’action étatique, manifestement pour justifier celles-ci” explique le politologue Elvino Muarez.

L’omniprésence de l’immigration au sein du débat public ne peut que nuire à celle-ci, indépendamment de sa responsabilité réelle sur la santé économique des Encolanas. Dans ces conditions, les actes de générosité qu’ils soient tournés vers l’international ou la pauvreté nationale, sont bridés par des logiques identitaires et communautaristes.

Les donations ne sont plus le seul levier de crédits d’impôts au sein de la Fédération.

Un autre facteur, cette fois-ci politique, entre en jeu dans la baisse des donations arkencanes. Il s’agit de l’éligibilité de certaines dépenses au droit à crédit d’impôts. Jusque dans les années 2000, la politique fiscale des différents États fédérés se limitait à autoriser la déduction d’impôts des dépenses faites au titre de donations à une œuvre et association caritative.

Mais avec le coup d’accélérateur donné aux projets de développement portés au sein de l’espace fédéral, l'État a dû trouver de nouveaux financements pour aider notamment à l’installation de nouveaux fonds de commerces, la relance économique de certains secteurs économiques de l’artisanat. Les citoyens de la Fédération ont donc pour partie d’entre eux, privilégier des placements et autres épargnes rémunérateurs, des investissements au titre d’une création d’entreprise, ou des dépenses déductibles souscrites auprès d’artisans installés au sein de la Fédération.

La donation pour nourrir l’orphelin varanyen ou financer des actions culturelles n’apparaissait donc plus comme une priorité pour les ménages arkencans.

Avec la forte croissance arkencane, les ménages préfèrent investir que donner.

C’est une logique imparable, aussi égoiste peut-elle paraître aux yeux du monde. La forte hausse de la croissance fédérale sur les 3 dernières années a offert des opportunités d’investissement pour de nombreux arkencans, qui capitalisent désormais pour investir dans des actions qu’ils seront à même de faire fructifier.

“Dans l’immobilier ou la création d’un fonds de commerce, les gens ont de réelles opportunités pour faire fructifier leurs économies, indépendamment des crédits d’impôts à récupérer. Forcément, lorsqu’un ménage a les moyens d’épargner, ils tournent davantage leurs épargnes vers des pistes d’investissement” précise l’expert.

Ainsi, plusieurs facteurs qu’ils soient d’ordre structurel ou conjoncturel, conditionnent l’action caritative des ménages arkencans sur les trois dernières années. Significativement en baisse, la générosité des arkencans est-elle en perdition?
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1er janvier 2004 - NOUVEL AN 2004 : la présidente fédérale Mazeri Abrogara adresse ses vœux à l’ensemble des citoyens arkencans.


Discours de la présidente fédérale d'Arkencheen, Mazeri Abrogara.
La pratique est bien rodée et constitue déjà le quatrième exercice pour la présidente fédérale Mazeri Abrogara qui a réitéré ce rendez-vous obligatoire, entre les citoyens de la Fédération et elle.


Pour accompagner ses vœux pour l'année 2004 dans un contexte global de croissance des tensions et de projets internationaux tournés vers la militarisation, la présidente fédérale s’est adressée, de blanc vêtue, aux citoyens de la Fédération. “En ce 1er janvier 2004, je viens à vous pour vous adresser d’une part mes vœux les plus sincères et les plus bienveillants, alors que nous entamons cette nouvelle année, et d’autre part rappeler à tout à chacun le calendrier jonché de défis qui fait face à notre pays.”

Que ce soit le contexte de globalisation du monde et la nécessité de protéger l’outil industriel arkencan, ou bien encore d’encourager le souffle démocratique varanyen, les enjeux de l’année 2003 ne se sont jamais montrés aussi nombreux pour la première puissance économique mondiale. Face à l’adversité, la présidente fédérale a appelé chacun et chacune à “travailler davantage pour l’intérêt du plus grand nombre et à faire preuve de conviction”. Un engagement selon elle nécessaire, si l’on souhaite procéder à l’ancrage de la démocratie chez ceux qui en ont le plus besoin et défaire le courant national fasciste qui encourage l’oppression et le maintien au pouvoir de gouvernances absolutistes.

“La Fédération d’Arkencheen s’engagera avec une humilité mais aussi une foi inébranlable, dans la préservation des alternatives politiques qui garantiront la meilleure représentativité ainsi que la meilleure prise en charge possible, des populations opprimées…”

La mondialisation est l’opportunité et non pas la menace, promettait la dirigeante décidée à faire reculer les logiques identitaires au sein de la Fédération. Une défense de la démocratie qu’elle justifie par le renforcement de l'armée fédérale et l’assimilation partielle des moyens des groupes d'autodéfense des états fédérés, heenylthains, encolanaltèques ou encore arkohans.

S’enterrer sous moins de nationalisme, moins d’individualisme, autrement dit la présidence fédérale appelle les citoyens ainsi que les états fédérés à plus de responsabilités dans le devenir de la scène internationale. La présidente Mazeri Abrogara a effectivement déclaré sous ses mots, qu’il était “dans l’intérêt des arkencans de prendre place sur la scène politique mondiale, alors que le bruit des bottes vient rythmer l’agenda politique de plusieurs nations, placées en situation de guerre avec elles-mêmes ou tout comme” sans explicitement nommer la crise démocratique albelaise, après une alerte à la bombe ayant durablement défiguré le multipartisme de cette nation et conduit les instances militaires de l’ordolibertas aux portes de la gouvernance albelaise ou encore le cas de la Hausmanie, placée sous le coup d’une loi martiale pour contenir une opinion publique exacerbée.

“La démocratie est mise à l’épreuve et s’il faut souffler sur des braises, ce sera sur celles qui peuvent faire germer l’espoir et l’égalité de tous, dans des pays si loin de nous lorsque l’on regarde une carte et pourtant si proches dans nos aspirations permanentes. Les crises institutionnelles en Afarée ou en Aleucie, nous rappellent que la paix est un dû mais jamais un acquis.”

Pour la dirigeante, le constat est que l’harmonie mondiale entretenue sur les trois décennies précédentes n’est plus assurée, et qu’il importe à la Fédération et ceux qui la représentent, de tenir bon, d’argumenter sans relâche pour défendre des convictions et d’apparaître intraitables avec absolument chaque individu, groupuscule ou état, qui nourrisse la misère humaine des populations en guerre, pour le bon plaisir d’un renvoi d'ascenseur auprès de dictateurs et autres partisans de l’absolutisme ventripotents.

“Dans notre intérêt, nous souhaitons accueillir avec plus de considération les intérêts des autres, en commençant par entretenir l’alternative démocratique ou parlementaire là où l’on est prêt à y croire. Car seule la démocratie peut faire ressortir l’intérêt général et les aspirations du plus grand nombre, des intérêts que des classes gouvernantes étrangères tentent de brider pour le compte de lobbys et autres rassemblements sectaires illégitimes”.

Désireuse de renforcer l’armée fédérale au détriment des groupes d’autodéfense des trois états fédérés, la présidente de la Fédération veut soutenir la dynamique par la première puissance mondiale, qui a les moyens d’influencer par son économie, son modèle politique et culturel ainsi que son armée si c’est nécessaire.
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20 janvier 2004 -L’état major de la Fédération souligne la nécessité d’entretenir une infanterie de montagne, pour soutenir ses coopérations militaires avec l’étranger.


Brigade d'infanterie de montagne
La création d’une infanterie de montagne est une réponse claire de la Fédération d’Arkencheen, à la satisfaction des coopérations militaires futures et l’internationalisation des menaces armées.


“La coopération militaire en devenir avec d’autres états régionaux tels que la République de Saint-Marquise, ainsi que l’internationalisation des conflits notamment sur des théâtres de guerre éloignés, obligent les armées fédérales d’Arkencheen à présenter une force armée opérationnelle sur l’ensemble des théâtres d’opération possibles” précisait le Général des armées fédérales Vidal Riossa. “Cette multiplicité des théâtres possibles d’engagement, ne doit pas être perçue comme une menace mais l’opportunité réelle de repenser notre capacité de projection, pour l’inscrire dans un dispositif complet.”

Une remarque du Général en chef des armées fédérales qui vient se fonder sur le bilan opérationnel annuel des forces armées arkencanes où en dépit des moyens positionnés dans le déploiement amphibie ou aéronaval, le corps expéditionnaire de l’Arkencheen trouve encore plusieurs difficultés dans l’intervention armée sur des théâtres de guerre montagneux.

D’un relief n’excédant pas les 1000m, l’état-major de la Fédération s’est jusqu’ici toujours soustrait à la nécessité d’entretenir une composante d’infanterie de montagne sur le territoire national.

Toutefois, l'interaction croissante vers de nouveaux partenaires aleuciens et la dégradation du contexte politique au Varanya, contraint les autorités arkencanes à réviser cette position pour satisfaire les relations bilatérales existantes et donner à l’armée les moyens d’assumer notre politique étrangère.

“L’éclatement ou du moins, l’aggravation d’un conflit et des dissensions internes est toujours possible au Varanya et la survenue de graves crises institutionnelles auprès de partenaires tel que la Sérénissime République de Fortuna ou la République de Saint-Marquise, des états clés dans la politique étrangère arkencane et présentant une topographie montagneuse, nécessite des moyens concrets, opérationnels et sûrs, pour s’y engager. La spécialisation d’une partie de l’armée, dédiée aux opérations militaires en hautes montagnes, est un élément de réponse.”

A ce jour, s’il existe des compagnies d’infanterie engagées préparées aux opérations en théâtre extérieurs, aucune composante militaire ne justifie d’une spécialisation dans le combat de montagne. La création d’une infanterie de montagne devient alors une action cohérente avec la politique régionale et étrangère de l’Arkencheen.”

Consciente que la création d’une infanterie de montagne était un axe prioritaire pour le déploiement en opération extérieure, la Fédération a toutefois tenu à rappeler que le combat en altitude n’avait pas vocation à prendre une large part dans la spécialisation des troupes.

De ce fait, la création d’une composante d’infanterie de montagne repose sur la création d’une brigade de 5 000 soldats qui connaîtront une affectation au sein de la “1st Mountain Infantry Expeditionnary Brigade” (trad: la 1ère Brigade Expéditionnaire d’Infanterie de Montagne).
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3 février 2004 - PIRATERIE OCÉANIQUE: 14 pirates arrêtés le long des côtes occidentales de Paltoterra, après l’attaque d’un navire de commerce catalinien.


Piraterie au large du continent paltoterran.
Le déclin économique et politique des états paltoterrans, poussent les forces internationales de lutte contre la piraterie à multiplier les opérations dans les espaces maritimes de l'hémisphère sud.


Le patrouilleur “Nacaruvo” de la classe SAMIV, a mené une opération de lutte sans précédent contre la piraterie, aux côtés de bâtiments de la marine fortunéenne, conduisant à l’arrestation d’une quinzaine de pirates de nationalités diverses telles que yuhanac, quechaï ou même catalinienne. Cette capture a en outre permis la libération de six matelots yuhanac, kidnappés le 18 janvier dernier à bord de l’Arikota.

La présidente fédérale Mazeri Abrogara a elle-même tenu à féliciter les forces armées intervenantes sur cette opération, pour leur nouvelle démonstration de courage et d’héroïsme lors de l’abordage des deux vedettes rapides. “La nouvelle manifestation du sang froid et du professionalisme de nos forces armées, engagées contre un ennemi invisible et déloyal, s’est soldée par le sauvetage des six dernières victimes de la piraterie, au large des côtes paltoterranes” s’était réjouie la dirigeante.

Si les forces de la Federal Navy ont joué un rôle dans la capture des pirates et la libération des otages, l’opération de sauvetage a également fait l’objet d’un commandement conjoint avec la marine fortunéenne, un fait notable qui traduit l’efficacité de la coopération internationale en matière de lutte contre la piraterie.

“La première réussite de cette opération, est celle de l’international, deux états ont montré un engagement commun dans un espace maritime de l’hémisphère sud en totale déperdition, sur le plan politique c’est une double victoire” explique quant à lui le politologue Diego Bernales. Acteurs commerciaux de premier plan, la Fédération d’Arkencheen et la Sérénissime République Fortuna ont développé des coopérations nourries d’intérêts communs.

Protection des voies maritimes intercontinentales et maintien de l’activité sont les leitmotivs du positionnement international de la première puissance économique mondiale et de la République marchande. En voie de stabilisation depuis la multiplication des opérations navales arkencanes et alliées, la piraterie au large de la Paltoterra voit son caractère endémique remis en question, bien que les situations politico-économiques fébriles du Quechaïmar, de la Catalina et de Yuhanaca poussent une frange encore conséquente des populations locales, vers l’exercice d’activités illégales et criminelles.

Dès lors, le développement économique et politique de la Paltoterra reste la condition sine qua non, d’un recul durable de la piraterie, même après la diminution ou le retrait des patrouilles maritimes de la Federal Navy.

Devant ce constat où les primo concernés ne sont pas primo intervenants, la Fédération d’Arkencheen souhaite prendre en mains une situation annoncée par certains experts, comme insoluble.
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8 février 2004 - Faut-il une aide internationale au maintien des institutions de plusieurs états paltoterrans?


Situation socioéconomique de l'hémisphère sud
La lutte contre la piraterie trouverait-elle une meilleure efficacité sur les champs sociaux et économiques des territoires de l'hémisphère sud de la Paltoterra?


Le déclin de l'autorité étatique en Paltoterra, signe d'une société civile malade entretenant les économies souterraines dont la piraterie se nourrit allégrement.

Devant le recul des institutions politiques paltoterranes de Catalina, du Quechaïmar ou encore du Yuhanaca, la piraterie séduit inexorablement les laissés pour compte malgré les interventions militaires en hautes mers. Un problème local qui semble ne pas pouvoir trouver preneur par le retrait marqué des acteurs régionaux.

Quechaïmar, Yuhanaca et Catalina sont effectivement sur une pente descendante en matière d’influence régionale. Enregistrant des performances économiques passables, ils semblent avoir raté leur rendez-vous avec la mondialisation et se maintiennent relativement reclus des flux commerciaux nés de l’internationalisation des échanges. Et c’est paradoxalement ce repli économique et cet éloignement des routes commerciales mondiales, qui font de ces secteurs des foyers de piraterie actifs. Depuis janvier 2003, les pirates de nationalité quechaïs ou catalienne étaient de plus en plus nombreux à prendre la mer et à poursuivre leurs forfaits jusqu’aux carrefours commerciaux. de l’hémisphère sud.

La résolution du problème de piraterie pouvant survenir dans les océans occidentaux d’Aleucie et de Paltoterra peuvent donc paraître insolubles sans l’implication directe des États qui en alimentent les facteurs. Selon l’avis de plusieurs politologues de la Fédération, la faute reviendrait donc pour partie, à une politique économique inconsistante et à des institutions mollassonnes sur l’ensemble de l’hémisphère sud occidental.

Une levée de fonds internationaux pour investir en Paltoterra et concourir au développement socio-économique régional?

Si les autorités régionales de l’hémisphère sud paltoterran défaillent dans la gestion de la lutte contre la piraterie, la mobilisation d’institutions internationales vers ces territoires se confirme être la solution la plus viable. “Il faut relancer le système éducatif local et entretenir localement des perspectives économiques qui ne soient pas liées au développement d’activités illégales” venait convaincre un parterre de journalistes, le conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population Mauricio Sáenz.”Une réponse militaire exclusive n’est pas viable pour la lutte contre la piraterie.”

La sauvegarde des actions éducatives, le financement de projets de création d’entreprises, sont autant d’actions efficaces pour le développement socio-économique de ces territoires formant le terreau de la piraterie paltoterrane. Des projets ambitieux, qui nécessitent d’engager des fonds et appellent à une réelle volonté gouvernementale que les classes politiques paltoterranes semblent avoir oublié en cours de mandature, entretenant le pourrissement moral de la société civile quechaïs, catalinienne, ou yuhanac...

La présidente fédérale Mazeri Abrogara, très au fait de la situation commercial paltoterrane, a convenu de la nécessité d'entamer des levées de fonds internationales, pour financer des projets extra-gouvernementaux à la hauteur des enjeux pesants sur les sociétés civiles paltoterranes.
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