1er juin 2009 - Les chantiers navals alguarenos, les experts du savoir-faire d'un secteur de plus en plus concurrentiel.La Fédération d’Alguarena, avec la Sérénissime République du Fortuna, ont accumulé une maîtrise technique inégalée en ce qui concerne la construction navale.Que l’on parle de bâtiments de guerre, pesant plusieurs centaines de tonnes ou de la simple vedette légère et rapide, l’industrie alguarena en charge de la production militaire navale ne cesse d’être reconnue pour son excellence, ne rivalisant d’ingénierie qu’à son plus haut niveau,et qu’aux côtés des productions navales fortunéennes. “Les industriels de la construction navale au sein de la Fédération d’Alguarena sont de sérieux challengers des chantiers navals fortunéens, puisqu’ils sont à ce jour, les industriels capables de construire les bateaux au plus haut tonnage” s’est défendu Teresa Ulzaco, fonctionnaire à l’observatoire des sciences navales d’Aserjuco.
“Les chantiers navals de la Fédération d’Alguarena, tout comme ceux de la Sérénissime République du Fortuna, peuvent produire des porte-avions titanesques, avec double ponts, pour permettre l'atterrissage et le décollage simultané, de nombreux appareils. Ils travaillent encore sur des actions d’amélioration mais nul que dans un an, tout au plus, ils produiront les meilleurs bâtiments de guerre au monde…”
Avec de tels navires, équipés ou non pour le combat, la Fédération d’Alguarena s’offre les moyens d’entretenir une force de projection sans équivalence, profitant d’une industrie de l’armement bien plus développée que ne l’est celle de la République fortunéenne. “La différence résidence en effet dans le fait que, bien que les deux pays entretiennent un niveau de recherche et d’innovation sensiblement identique, la capacité du Fortuna à breveter de nouveaux armements ne peut être suivie par sa capacité à les produire, au contraire de la Fédération d’Alguarena…”
La Fédération d’Alguarena, territoire archipélagique, peut-elle faire l’impasse sur les recherches navales et la constitution d’une flotte parmi les plus puissantes au monde? Manifestement, elle est décidée à nous prouver que non.
Et la mondialisation du globe, qui pousse aujourd’hui les acteurs mondiaux à interagir entre eux, ne risque pas d’inverser la tendance. Car de nos jours, l’interventionnisme militaire “a le vent en poupe” si l’on m’autorise cette expression typiquement issue de la sphère maritime. Guerre civile varanyenne ou marhénienne, indépendance du Pontarbello, les foyers de tension de ces dernières années ont donné place à presqu’autant de théâtres de guerre entre des puissances étrangères. La preuve formelle donc, que l’interventionnisme tend à se renforcer sur les théâtres d’opérations internationaux. Mais pour intervenir dans des zones assez reculées, les nations interventionnistes n’ont pas d’autres choix que d’entretenir une flotte quantitativement et qualitativement suffisante. Dans ces conditions, les chantiers navals ont vocation à pérenniser leurs activités car de nombreux États, ou en tout cas de plus en plus parmi eux, voudront faire l’acquisition de bâtiments de guerre suffisamment sophistiqués et équipés, pour accompagner ce type d’opérations extérieures.
Si les chantiers navals ont longtemps été négligés par l’acheteur étatique qu’est la Fédération d’Alguarena, la tendance a vocation à s’inverser compte tenu des enjeux internationaux précités.
Et pour absorber ls commandes en devenir, ces chantiers navals ont identifié leurs forces : un savoir-faire et des compétences techniques de haut niveau, pour minimiser le coût d’entretien d’une flotte de guerre excessivement trop grande, au profit d’un groupement naval réduit mais qui, compte tenu des technologies embarquées, présente un niveau opérationnel égal voire supérieur à celui d’une large flotte de bâtiments de guerre construits dans les années 90. L’excellence opérationnelle plutôt que l'industrialisation de navires déclassés, voici un enjeu national soutenu par de nombreux États investis sur le champ interventionniste.
“Il y a quelques années, les acheteurs institutionnels, en tout cas pour ce qui concerne la Fédération d’Alguarena, misaient sur l’acquisition d’armements terrestres car la crainte résidait plutôt dans le déroulé d’actions invasives ou à minima, de réaffirmation de leur souveraineté. Aujourd’hui les états ne sont plus dans cette logique. Les armements terrestres, sans dire qu’ils sont boudés, ne sont plus prioritaires dans les acquisitions nationales car les dynamiques économiques et commerciales deviennent de plus en plus globalisées, obligeant les États à intervenir militairement à l’étranger, pour limiter l’impact sur leur territoire national…”
Et pour la spécialiste, le constat est clair, la construction navale profite toujours d’un avantage imparable face à la construction aéronautique : la capacité d’embarquement. “Si vous voulez accomplir une action de projection à l’étranger, il vous faut des éléments de la logistique, des unités de combat, des équipements de rechange à cannibaliser, d’autres dédiés à l’appui.C’est finalement toute une armée qui se met en branle pour le déploiement de quelques unités opérationnelles, exception faite des forces spéciales qui peuvent être projetées avec un certain degré d’autonomie, à des milliers de kilomètres du territoire national. C’est pourquoi la projection de forces en opérations extérieures passe prioritairement par des transports maritimes et non des transports aériens. En cela, la construction navale militaire a de beaux jours devant elle.”
Devant un pareil plaidoyer en faveur des secteurs de l’armement naval, les spécialistes du secteur et les économistes se veulent donc rassurant, en affirmant que la Fédération d’Alguarena et à travers elle, ses industriels de l’armement, sont en capacité de saisir l’opportunité à venir sur ce marché, compte tenu d’une maîtrise de l'ingénierie navale très avancée. “Les principales nations acheteuses d’armement vont inverser la tendance et peu à peu décommandé des équipements terrestres, pour privilégier des bâtiments de guerre…”
Une tendance qui est vouée à se confirmer, par la création de sphères d’influence à l’international, en Paltoterra et en Eurysie du Nord notamment. Cette émergence de pôles ne se fera pas sans confrontation, une opposition frontale ou en tout cas des effets de manche pour limiter l’action à la dissuasion, seront nécessaires et semblent obliger au recours à des moyens de projection parmi les plus perfectionnés au monde. Le dynamisme commercial de la Fédération d’Alguarena, par son emplacement géographique et son exposition importante lors de manifestations et évènements internationaux, contribue activement au déploiement de l’offre commerciale relative à ces armements lourds et coûteux.
Un secteur qui rapporte = un secteur qui recrute et qui attire. S’il est prouvé que le secteur des constructions navales tend à rapporter un chiffre d'affaires croissant, il est important de préciser que cette réussite économique est également source de recrutements et d’attractivité, par l‘expertise déployée et la visibilité lointaine qui est faite à son âge d’or commercial… “Les gens qui rentrent dans le secteur de construction navale et qui justifient d’une expertise quelconque, sont assurés d’avoir des opportunités d’emploi pour dix ou quinze ans car l‘industrie navale tend vers ça, des chaînes de production continues, pleines et dédiées à ces acquisitions ne sont pas une légende. La marine fédérale a, à elle seule, plusieurs milliers de jours de production sur les commandes actuellement enregistrées auprès des industries Marbone. C’est colossal, aucune industrie d’aucun secteur à part celui-ci, ne peut se targuer de justifier l’activité continue de son site sur 5 à 10 ans…”
Et l’avantage d’avoir une telle visibilité, c’est que des personnes peuvent prendre le pari de se former plusieurs années, avant d’intégrer ce secteur et de profiter de l’activité exceptionnelle qui s’y déroule pour la décennie à venir. En marge du secteur de la recherche navale c’est donc finalement, tout l’outil de production des autres industriels qui se met en branle, pour assumer une production qui est la conséquence directe des récentes avancées technologiques.
Le renouveau des chantiers navals des industries Marbone.
Par conséquent, les industriels du secteur naval ont tendance à délier les bourses pour forcer la mise en place de nouveaux investissements, des travaux d’agrandissement des chaînes de production la plupart du temps. Une initiative largement impulsée par le pilier du secteur, l’industrie Marbone, un constructeur naval de premier plan au sein de la Fédération d’Alguarena. Propriétaire des principaux sites de production, la société Marbone a déjà réceptionné des promesses d’achat de la part de la présidence fédérale, notamment pour entreprendre le remplacement du porte-avion “El Triunfante" de la classe Estándar ou encore un transporteur de chalands de classe Tenerio, deux bâtiments jugés obsolètes et voués à être transférés aux forces navales pontarbelloises.
Une donation qui s’anticipe, puisqu’il importe aux autorités fédérales alguarenas de pallier la cession de ces bâtiments maritimes, de sorte à maintenir le niveau opérationnel de sa force navale expéditionnaire. Et pour ce faire, en plus de considérer le gain social par les emplois générés et le PIB produit, le gouvernement fédéral n’hésite plus à accorder des crédits d’impôts sur les différents investissements entrepris pour faire croître l’outil de production. Une aubaine qui séduit parmi les constructeurs navals et entraîne dans son sillage, des gains sociaux d’importance par l’ouverture de milliers d'emplois et la construction de nouveaux programmes formatifs dans lesquels s’investissent des personnes en quête d’une reconversion professionnelle. Une situation qui vient donc simultanément encourager l'excellence et le retour à l'emploi de plusieurs milliers de personnes, le gage d'une retombée socio-économique pour le gouvernement fédérale, désireux de suivre les dossiers de développement des industriels de l'armement, avec un certain scrupule permanent.