16/05/2013
19:40:24
Index du forum Continents Paltoterra Alguarena

[PRESSE] Agence fédérale de presse - Page 5

Voir fiche pays Voir sur la carte
3339
28 juillet 2006 - Les pompiers arkohans, pris de court par un terrible incendie sous la mer.


Prises de vue aériennes d'un incendie de pipeline au large de l'île de Guaranquiza.
Impressionnant incendie d’un pipeline de gaz assurant la jonction entre l’île de Malmana et l’île de Guaranquiza.

Sous des tons aussi effrayants que spectaculaires, un important incendie s’est déclenché sur un pipeline de gaz assurant les approvisionnements sous-marins de l’île de Guaranquiza. Un catastrophe qui fait l’effet d’un scénario post-apocalyptique, pour les cent-vingt pompiers et secouristes en mer mobilisés. Les premières images qui sont parvenues des secours puis des journalistes, ont dressé le portrait d’un incendie sans nul autre pareil. Des images qui se sont faites virales sur l’ensemble des chaînes télévisées arkohanes, alimentant de nombreux fils de discussions sur les réseaux en ligne où certains spéculaient déjà sur l’irruption d’un volcan sous-marin au large de l’archipel arkohane.

Bien que préoccupante pour d’autres raisons techniques, la catastrophe a fait l’objet de communications rassurantes par le gouvernement arkohan et fédéral, qui ont exclu d’emblée l’irruption volcanique sous-marine. Il faut dire que l’apparition de vagues orangées sous la surface même de l’eau faisait pour beaucoup l’effet de lave en fusion. Particulièrement rare, le phénomène a, il faut le dire, laissait bon nombre de spectateurs et présentateurs sur le carreau pour l’expliquer. Si les causes d’une mer rougeoyante paraissaient difficiles d’interprétation pour le grand public, l’annonce d’une explosion survenue sur un pipeline sous-marin permit à celui-ci de s’imaginer plus aisément la scène. La cause du sinistre connue, les autorités ont pu poursuivre le déploiement d’un dispositif de secours approprié, après que les risques d’aggravation possibles aient été eux-aussi scénarisés.

Devant l’emballage médiatique entourant cet événement hors norme, la société chargée de la distribution de gaz en Arkoha a déclaré ouvrir une enquête sur-le-champ, pour percer chaque “zone d’ombres d’un sinistre qui n’aurait jamais dû arriver”. Sitôt l’incident détecté, les vannes qui assurent la connexion des sections de pipeline se sont automatiquement verrouillées, privant l’incendie d’un combustible inépuisable que les secours auraient eu peu de chances de pouvoir circonscrire.

Bien que les protocoles de sécurité sur place ont limité la propagation de l’incendie, la gestion de celui-ci oblige néanmoins l'exécution de techniques spécifiques pour maîtriser l’incendie. Car contrairement aux idées reçues, l’eau ne suffit pas toujours à éteindre une flamme et celle-ci peut lui survivre. Dès lors, les secouristes ont depuis trouvé la parade en déversant sur ce type d’incendie une certaine quantité d’azote, connue pour entretenir des qualités d’extinction indéniable. Là encore la communication du gouvernement arkohan a fait son œuvre, en précisant au grand public que l’emploi de l’azote dans les mers du pays n'entraîne aucune pollution, ni aucun risque pour la santé.

Le recours à cet azote s’est d’ailleurs révélé salvateur dans l’extinction totale des flammes issues du pipeline. La destruction de ce pipeline n’a fort heureusement pas entraîné de rupture d’approvisionnement sur l’île de Guaranquiza car chaque île dispose de plusieurs pipelines d’approvisionnement dont un seul fonctionne en continu. Cela permet justement d’éviter un dommage simultané de l’ensemble des conduits car aucun gaz ne circule dans les pipelines de secours, reconnaissables par leur diamètre nettement plus inférieur aux pipelines principaux. L’approvisionnement en gaz de l’île de Guaranquiza a donc été dévié sur un autre pipeline inutilisé.
3250
2 octobre 2006 - Les soldats alguarenos de la force expéditionnaire fédérale au Varanya, retrouvent enfin leurs familles.


Des familles de soldats alguarenos rapatriés du Varanya, qui attendent impatiemment leurs retrouvailles vieilles de 6 mois, à minima.
Des images des familles de l’unité Braga du 4e bataillon d’infanterie mécanisé alguareno, dont certains de ces membres ont cumulé près de trois ans d’opérations et de maintien de la paix au Varanya.


De retour de la guerre civile varanyenne débutée 3 ans auparavant, les soldats de la Fédération d’Alguarena ont pu définitivement retrouver leurs familles et leurs proches. “Bon retour” ou encore “Merci pour votre sacrifice” pouvait-on lire sur les pancartes de familles qui avaient été autorisées à customiser les bus militaires chargés de les déposer à l’aéroport d’Aserjuco. Après plus de trois ans d’opérations en théâtre extérieurs pour les soldats présents sur les premières actions de déploiement, ce sont pas moins de sept milles soldats alguarenos qui ont fait le trajet-retour pour regagner le pays. Désengagés mais cantonnés au Varanya depuis août dernier, ils attendaient patiemment leur rapatriement aérien progressif vers la Paltoterra.

Pour l’occasion, l’armée fédérale avait dépêché d’importants moyens afin de permettre aux familles de retrouver les soldats dès l’aéroport, leur faisant de ce fait la surprise. Un autre facteur a motivé l’état-major fédéral à prendre en charge la rencontre entre les soldats et leurs proches, c’est celui de l’organisation et de la coordination nécessaire, pour réunir simultanément et en un même endroit, plusieurs milliers de soldats alguarenos et leurs familles. Rapatriées à l’aéroport militaire d’Aserjuco grâce à des bus de l’armée, les familles des soldats ont pu attendre leurs héros pendant les cinquante minutes nécessaires à l’atterrissage de l’appareil et au débarquement de ses passagers. Des séquences émouvantes, définitivement immortalisées par certaines rencontres insolites entre parents et nourrissons, qui se découvraient pour la première depuis leur départ pour le Varanya.

On pourrait citer à ce titre le cas du sergent-chef Adán Arnalaga qui, lorsque les caméras se sont braquées sur lui, venait de faire la connaissance de la petite Josefina, sa fille âgée de quatre mois et qu’il n’avait pas encore rencontrée depuis son départ en mission, il y a 11 mois. “Je regardais les photos nuits et jours de cette partie de moi que j’avais laissé en Alguarena… Y a pas de débat possible, aucune photo ne saurait retranscrire cette petite lumière qui brille dans les yeux de ses enfants. Je suis le plus heureux des pères, j’ai la chance de retrouver les miens, ce n’est pas le cas de tout le monde dans mon régiment après les affrontements de Javanjan. Maintenant je suis là et je peux la serrer dans mes bras, de façon très réelle. C’est une nouvelle vie qui démarre, littéralement…”

Effectivement, le régiment du sergent-chef Adán Arnalaga avait fait l’objet d’un déploiement précoce dans le conflit, ce qui l’avait notamment exposé aux forces impériales, cémétéennes et albelaises lors de la bataille de Javanjan, où une compagnie affiliée à ce régiment avait été dissoute, consécutivement à de nombreuses pertes et disparitions. L’unité comptait pas moins de quatre-vingt seize hommes dont la moitié est morte ou reste portée disparue à ce jour. Soucieux de permettre à chaque famille de tourner la page, ou à minima de faire le deuil d’un proche disparu, le gouvernement fédéral d’Alguarena a promis de s’investir dans les recherches sur place, pour permettre à chaque famille le souhaitant, de rapatrier les dépouilles des proches tués au combat…
5054
11 décembre 2006 - L’Alguarena va s’investir dans la lutte contre la piraterie au sein de l’hémisphère sud.


Vedette de dernière génération, équipée de lance-missiles.
Maintenant équipées d’un lance-missiles ou de canons antiaérien selon les modèles, les vedettes alguarenas sont des navires polyvalents et employables face à n’importe quelle menace maritime.

Déjà très engagée au sein de la Ligue méridionale, une coopération internationale destinée à sécuriser les routes commerciales reliant ses États adhérents, l’Alguarena est aujourd’hui contrainte de s’investir davantage et de considérer la menace générée par la présence de pirates dans les eaux du Yuhanac. A partir de janvier 2007, les gardes-côtes alguarenas se verront attribuer une nouvelle flotte de vedettes parmi les avancées au monde. “En matière de petits bâtiments à moteur armés, vous ne trouverez pas plus puissants que ces navires dans les marines nationales du monde entier” nous confiait le Capitán de Navío Dante Encarnación.

Bien qu’elle se soit totalement emparée des enjeux militaires quant au développement d’une force projection navale avec des porte-hélicoptères et bâtiments de transport sans comparaison possible, la Fédération d’Alguarena n’en oublie pas pour autant la constitution d’une petite flotte, quant à elle composée d’embarcations rapides et susceptibles d’abriter une puissance de feu honorable, pour les faire rivaliser avec des patrouilleurs d’entrée de gamme. Rapide, furtive, facile à déployer et polyvalente, la vedette de classe Memphis IV est le compromis retenu par l’état-major de la Marina Federal de Alguarena, pour entretenir à moindre frais des flottes défensives capables d’ébranler par leur nombre, des navires bien plus puissamment armés.

“L’innovation militaire est un domaine dans lequel la Fédération d’Alguarena a déjà fournis des preuves de sa réussite, aussi je vous prie de croire que le jour où la Fédération d’Alguarena alignera sciemment trois vedettes contre un patrouilleur ennemi, je parierai chèrement sur la défaite dudit patrouilleur car les progrès faits en construction navale ont été remarquables, et l’équipement embarqué sur celui-ci, s’est sans cesse voulu plus dévastateur…” Finies les simples mitrailleuses de calibre 7,62 mm sur le toit d’une vedette, aujourd’hui la marine fédérale compte des vedettes équipées de mitrailleuses mais aussi de lance-missiles ou encore de modules de transport de troupes.

Les vedettes ont pour elle la rapidité de déplacement, mais l’interception n’a pas de sens lorsque l’équipement embarqué l’oblige à solliciter un renfort. Si l’on veut permettre une intégration pleine et entière des vedettes Memphis IV, au sein de la marine fédérale alguarenas, il faut nécessairement que celle-ci fasse l’effort d’entretenir une puissance de feu plus importante et longue portée, pour notamment permettre la destruction d’embarcations pirates entamant des manoeuvres évasives après une tentative d’interception par les autorités alguarenas.

Avec ces vedettes la marine fédérale alguarena a consenti à l’idée qu’un sous-marin a lui aussi un rôle à jouer dans l’interception et la destruction de bâtiments pirates. Particulièrement à la pointe de la technologie en ce qui concerne le développement militaire naval, la Fédération d’Alguarena entretient des sous-marins qui n’enregistrent aucun rivaux notables en ce qui concerne les caractéristiques techniques dévoilées. Rapidité, capacité d’emport, dissimulation, performance de l’électronique embarquée, les atouts ne manquent pas pour comparer l’avantage du sous-marin de classe Basilico sur ses congénères subaquatiques des autres puissances mondiales. A la demande de la présidence fédérale, c’est donc naturellement que l’un d’eux a été promis à la mobilisation contre les actions de piraterie aux abords des côtes aleuciennes et paltoterranes.

Déployé dans les eaux territoriales alguarenas en solitaire, le bâtiment bénéficie d’une très grande discrétion, eu égard aux embarcations pirates de surface et à déplacement rapide. Bien que son engagement peut paraître disproportionné, comparativement à la présence de frêles embarcations pirates, celui-ci ne s’inscrit pas dans une démarche strictement agressive, mais bien dans le renseignement, par sa capacité à surveiller les communications entre les embarcations pirates et des cellules de logistique ou d’observation restées à terre.
C’est la première fois qu’un sous-marin s’investit dans la lutte contre la piraterie au sein des eaux alguarenas, l’état-major a bon espoir de démontrer par ce changement de doctrine, une plus-value jusqu’ici mésestimée.

La Ligue méridionale, qui compte pas moins de quatre États membres, est l’expression manifeste d’une volonté tournée vers la coopération étroite entre les armées des nations commerçantes. Une réponse internationale, devant la dégradation perpétuelle du niveau de sécurité des routes commerciales, par l’instabilité politique qui anime certaines régions, ou encore l’implantation localisée de foyers de piraterie. La Ligue Méridionale est donc un projet politique international, au sein duquel la Fédération d’Alguarena entend jouer pleinement son rôle et offrir la complémentarité attendue par les autres États afin de lutter efficacement contre le fléau de la piraterie. “La Fédération d’Alguarena a des moyens militaires qu’aucun pays membre de la Ligue Méridionale ne peut se permettre, il est donc normal d’assister à un engagement sans demi-mesure de cette dernière…” s’était autofélicité le conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population Mauricio Sáenz.
5266
12 janvier 2007 - Après une mise à l’épreuve de près de 3 ans, la Fédérattion d’Alguarena envisage l’intégration de nouvelles pièces d’artillerie à ses forces armées.

SLM-4 en train d’exécuter des tirs nocturnes sur un terrain militaire de la Cantaroya.
Depuis le début de son intervention en Afarée orientale et notamment dans la guerre civile varanyenne, la Fédération d’Alguarena a testé un ensemble de nouveaux armements qui trouvent aujourd'hui leur place au sein des armées fédérales.


En service dès 2005 malgré un déploiement toujours à la traine au sein des régiments d’artillerie, le “sistemas de lanzamiento múltiple” SLM-4 a oeuvré dans l’ombre sous différents prototypages, pour se faire le nec plus ultra de sa catégorie en satisfaisant à l’ensemble du cahier des charges défini par l’Etat-major alguareno.

Un cahier des charges satisfait, dont la clientèle des industries Benca ne s’est pas encore emparée, considérant la faible proportion de pièces d’artillerie parmi les armements exportés sur les marchés internationaux. “Nombreux sont les États qui pensent aujourd’hui détenir une force d’artillerie honorable, à travers l’alignement de quelques centaines de canons tractés. Bien mauvais est ce choix quand l’on sait tout le train logistique qu’il est nécessaire de mettre en place pour déployer une telle puissance d’artillerie” nous soufflait Julián Martí, responsable du département R&D pour le compte des industries Benca. Une logistique souvent fragile au combat pour accompagner le déploiement de canons tractés, puisqu’elle se limite à la présence de camions de transport. “Jusqu’à présent les gouvernements étrangers font des choix, et investir dans plusieurs centaines de canons tractés les prive généralement de la possibilité d’investir au sein de plusieurs centaines de véhicules de combat, se rabattant sur des modèles non blindés, non combattants…”

Avec sa puissance de feu et plus important encore sa mobilité, le SLM-4 rend l’artillerie contemporaine beaucoup plus agressive et beaucoup plus autonome sur le champ de bataille, en proposant une couverture aussi importante que celle procurée par une demi-dizaine de canons, tout en limitant la nécessité d’en déployer un nombre important.

“Sur le champ de bataille, avant la puissance de feu, ce qui vous sauve la vie se résume bien souvent en un mot : la furtivité. Si vous devez entamer une incursion discrète sur un territoire hostile, allez-vous déployer un convoi d’une demi-dizaine de canons tractés avec un camion en tête pour chacun ou bien un seul lance-roquettes multiple de type SLM-4? Après plusieurs années de recherche et développement, différents prototypages et un cahier des charges tiraillé de parts et d’autres, on a su convaincre l’état-major des armées fédérales qu’il devait en être ainsi, nous espérons qu’il nous sera possible de convaincre d’autres marchés de l’armement à l’international…”

Une ambition préparée car au terme du développement du SLM-4, la société Benca s’est également attachée à communiquer, y compris par le biais des hommes politiques rattachés à la défense du pays sur sa capacité à tenir les enjeux en matière d'engagements armés.

Un développement qui intégrera à terme l’industrialisation en masse d’un armement, quotidiennement inscrit dans la défense du territoire archipélagique dont chaque cote où l’on peut amerrir se fait un risque à maîtriser par les unités fédérales chargées de la protection du territoire. Déployé sur les côtes alguarenas, le SLM-4 cherche encore l’opportunité de faire ses preuves, intégré au sein d’opérations militaires offensives, à même de démontrer l’étendue de sa technicité et de ses atouts, autant sur le territoire national que sur un théâtre extérieur.

A défaut de faire ses preuves en conditions réelles d’affrontement, le SLM-4 peut compter sur la promotion gouvernementale exécutée par le Général d'armée Caïtano Lossada, à la tête du commandement opérationnel des forces expéditionnaires fédérales. Ce dernier s’est récemment exprimé pour officialiser l’intégration de ce nouvel équipement parmi les contingents expéditionnaires.

“Le SLM-4 a confirmé sur l’année qui vient de s’achever, son efficacité et sa complémentarité au sein des forces fédérales alguarenas, qu’il soit déployé au sein d’une composante territoriale chargée de défendre notre souveraineté, ou bien au sein d’une composante expéditionnaire tournée vers la conduite d’opérations extérieures” avait-il confié sans détour face aux caméras des journalistes présents lors d’une commission publique autour du budget de la défense pour l’exercice 2007.

Le SLM-4 est donc un équipement qui séduit, tant dans sa projection en situation OPEX, que sur des missions de défense territoriale. Un aval attendu par les industriels Benca, qui vient acter les premières commandes d’ampleur pour ce “tout nouveau modèle unique en son genre à l’international, à même de servir durablement les hommes et les femmes risquant leurs vies pour la sauvegarde de nos libertés ainsi que de nos valeurs…”

Mastodonte de plus de 20 tonnes et détenteur d’une douzaine de tubes pour le tir de roquettes de 300m sous 20 secondes, cette pièce d’artillerie aura prochainement vocation à faire pencher la puissance de feu du côté allié.

Attendu sur des missions de défense côtière ou d’exécution de feux roulants, le SLM-4 a su trouver sa légitimité et une polyvalence auprès des forces alguarenas, qui comptent bien l’utiliser à tous les niveaux d’engagement.

De son côté, la Direction de Benca a réitéré sa satisfaction, de voir se renouveler un partenariat avec les institutions du pays, pour satisfaire aux enjeux de la protection du territoire ainsi que des valeurs portées par la Fédération. Actuellement positionné sur d'importantes commandes à l'exportation, le leader de l'armement mondial entend renouer avec le développement de son activité sur le marché intérieur.
3697
17 février 2007 - ATTAQUE AERIENNE KAH-TANAISE : La Fédération d’Alguarena dénonce un acte de guerre “irréfléchi et lourd de conséquences”, ouvrant l’hypothèse d’une intervention armée au Grand Kah.


Interface radar avec détection d'éléments non autorisés.
Sur un intervalle de 24 heures, le 15 février, près d’une cinquantaine d’aéronefs militaires kah-tanais ont pénétré l’espace aérien alguareno.


Les opérateurs des radars de surveillance présents dans le sud du pays, notamment dans la Cantaroya, ont découvert avec stupeur et effroi l’apparition progressive d’une cinquantaine d’aéronefs militaires non autorisés dans l’espace aérien alguareno. Une intrusion massive qui a par conséquent mobilisé l’ensemble de l’aviation militaire alguarena sous sa dimension la plus complète.

Composées d’une vingtaine d’intercepteurs, les escadrilles d’avions de chasse de dernière génération alguarenas ont rapidement appréhendé les escadrons hostiles kah-tanais qui ont refusé de se désengager ou de se détourner des couloirs aériens survolant l’ensemble du territoire de la Fédération. Dans ces conditions, la chasse alguarena a rapidement été rejointe par d’autres appareils afin d’engager à armes létales le groupe de combat aérien du Grand Kah, illicitement déployé au-dessus du territoire.

“En déployant près d’une cinquantaine d’appareils de combat au-dessus de notre territoire, au sein de notre espace aérien, le Grand Kah a initié un acte de guerre qu’il a entériné par le refus de coopérer lorsque ses avions de combat présents au sein de notre souveraineté, ont rejeté le déroutement de leurs appareils, non autorisés” a ainsi explicité le conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population, Mauricio Sáenz (ENCOLANAS - Partido de Emancipación Indiviso). “Un acte de guerre irréfléchi et lourd de conséquences, qui doit trouver une réponse adaptée et proportionnée, pour contraindre le gouvernement kah-tanais à respecter notre souveraineté, au risque que nous nous intéressons sérieusement à la sienne, afin de nous offrir la paix sans condition…”

Le Grand Kah a effectivement imposé la présence d’une cinquantaine d’avions de combat dans l’espace aérien souverain d’un autre pays, cette action soulève la capacité de cet État à entretenir des dynamiques coopératives avec ses principaux voisins régionaux, à l’instar de la Fédération d’Alguarena. La guerre entre la Fédération d’Alguarena et le Grand Kah a déjà fait ses premières victimes, après la destruction de 7 Fighters-1000 et la mort de 7 pilotes par l’aviation ennemie. De son côté, l’état-major alguareno affirme que l’ennemi a enregistré des pertes insoutenables avec la décimation de plus de la moitié des moyens engagés par celui-ci, soit factuellement parlant 33 aéronefs et 39 pilotes, dont certains se revendiquaient bien volontiers parmi les héros de Kotios.

Un rapport de force pour l’heure bien favorable, qui a incité les autorités fédérales à rassurer la population, quant à l’absence de mobilisation autour de son armée.

“Si la guerre initiée par le Grand Kah n’est pas en mesure de nous infliger le tiers des dommages que nous lui infligeons en retour, l’insécurité qu’il fait peser dans la région risque de nous conduire à une escalade armée afin de nous offrir les moyens d’écarter durablement cette menace. L’ensemble des forces opérationnelles de l‘Alguarena est donc mise en alerte, pour se maintenir prête à défendre la souveraineté alguarena et combattre l’ennemi là où il se trouve. Nos effectifs appartenant à notre armée de métier sont là encore parmi les plus importants au monde, la mobilisation nationale de notre population autour de cette intrusion injustifiée, perfide et belliqueuse, ne nous amène donc pas encore à ce jour, à y recourir.”

Considérant la dégradation rapide des relations avec le voisin kah-tanais, la Fédération d’Alguarena a immédiatement fait savoir qu’elle procéderait au rappel de son ambassadeur sous 24 heures, au risque d’ajouter un peu de distance dans ce qui pourrait être le plus grand conflit majeur des années 2000, si la menace kah-tanaise était prise très au sérieux…
2977
28 février 2007 - Zararenas : Un hommage national a été rendu aux pilotes alguarenos morts lors de l’attaque aérienne kah-tanaise.


Stèle commémorative des pilotes de chasse alguarenos morts dans la défense de l'espace aérien fédéral, face à l'aviation kah-tanaise.
Des 7 pilotes dont l’avion a été abattu par l’ennemi durant les affrontements aériens du 15 février dernier, 6 d’entre eux n’ont pas survécu et sont désormais érigés en héros nationaux par le gouvernement fédéral.


La présidente fédérale Mazeri Abrogara s’est déplacée en personne sur la base aérienne de Zararenas, le chef-lieu de la région de la Cantaroya, où étaient affectés les défunts pilotes. La visite, faite à huis clos en présence des familles de victimes, était retranscrite sur les chaînes de télévision alguarenas, titrant un véritable “hommage aux héros”, compte tenu de leur engagement sur le territoire alguareno lui-même, face à un ennemi nombreux et faisant fi de notre souveraineté. Cet hommage rendu aux héros de la nation, est une première en ce sens qu’il concerne des soldats morts dans un contexte de guerre et sur le territoire alguareno lui-même. Chacun des six pilotes d’avions de chasse tombés s’est vu honoré et élevé à différents grades posthumes. Ces héros ont également reçu les derniers hommages d’une nation, en compagnie des personnalités politiques du pays mais pas que, avec notamment la présence du lieutenant Valentín Céspedes, grièvement blessé lors de l’éjection de son appareil, endommagé par les tirs ennemis.

Bien que prochainement réformé pour avoir subi de graves séquelles aux deux genoux, le lieutenant Céspedes a reçu différentes décorations comme la très honorifique médaille de l’Orden del Cóndor (Ordre du Condor). Compte tenu de la violence des combats survenus dans le ciel alguareno ce 15 février 2007, les autorités et le commandement de l’armée de l’air fédérale ont également fait savoir que des décorations spécifiques seraient mises en place “pour graver dans l’or, l’acte héroïque accompli ce jour-là”. “Qu’il soit su de tous que c’est en protégeant la souveraineté, la territorialité, la vie des alguarenos que ces pilotes se sont battus, avec parfois des contreparties que beaucoup ne sont pas prêts à faire… Le sacrifice de ces sept enfants de la nation ne sera pas oublié et les honneurs militaires seront décernés à chacune des âmes salvatrices qui ont ce jour-là, repoussé les agissements hostiles d’une puissance étrangère. Il n’est pas cher payé d’honorer leurs vies tournées vers le courage, l’abnégation et l’amour de la patrie. Aimons-les comme ils nous ont indistinctement aimés, en prenant part aux combats ce 15 février 2007…” s’était fendue d’un long discours la présidente fédérale.

De la soixantaine d’aéronefs ennemis engagés ce jour-là, plus de la moitié a été détruite, et l’autre moitié s’est vue déroutée sous escorte vers les terrains militaires de l’armée basés aux Encolanas, afin de limiter la proximité avec le Grand Kah qui pourrait tenter une nouvelle manoeuvre pour délivrer ses pilotes ou détruire les appareils capturés. La présidence fédérale a déclaré que les appareils continueraient d'y être cloués au sol et leur équipage, aux arrêts, afin de prévenir une énième tentative désespérée entreprise par le Grand Kah, en vue d'atteindre l'intégrité du territoire alguareno.
3450
17 avril 2007 - Élections présidentielles fédérales, les candidat(e)s se mettent peu à peu sur la ligne de départ.


Échantillonnage des intentions de candidatures déclarées pour la présidentielle fédérale d'octobre 2008.
De gauche à droite et de haut en bas : Bernabé Saavedra (CGWC), Cristóbal Tenorio (LS), Elisabeta Tejedor (SDP) et finalement Marisol Cotilla (RCU), ont marqué l’actualité politique de la semaine, après avoir déclaré leurs intentions de participation vis-à-vis des présidentielles fédérales de 2008.


La fin de la mandature actuelle n’interviendra qu’en octobre 2008 mais plusieurs personnalités politiques ont déjà manifesté leur intérêt pour concourir à la présidence de la Fédération d’Alguarena. On fait le point sur ces personnes qui veulent y croire et tentent d’imposer leurs candidatures au sein de leurs coalitions.

La tendance est générale et ne se localise pas à quelques partis indisciplinés. “Après un mandat de 8 ans, l’impatience de nombreux hommes et de nombreuses femmes politiques s’est faite ressentir et lorsque l’un d’eux, Cristóbal Tenorio (droite radicale “LS”) pour ne pas le citer, a affiché ses intentions, une réaction en chaîne s’en est suivie” nous explique la politologue heenylthaine Felicity Edminston. “Mais attention, si s’annoncer candidature à la dernière minute peut porter préjudice dans la mobilisation de son électorat, s’annoncer trop tôt peut également provoquer l’essoufflement de celui-ci. Maintenant qu’ils se sont annoncés, il va falloir tenir en haleine les alguarenos un an encore ou sinon dans douze mois quand nous les retrouverons, on leur reprochera d’avoir déplacer de l’air…”

Le positionnement de ces candidatures arrive en effet bien tôt sur l’agenda électoral et les coalitions concernées par celles-ci sont également prises de court, ce qui provoque la division par des annonces successives qui amènent des candidatures multiples pour une même coalition, à l’instar de Stan Bruckheimer, chef de file de l’extrême droite heenylthaine (coalition LS) et qui dénonce de ses mots je cite “un hold up” sur les présidentielles fédérales de 2008.

Au sein d’autres partis, les réactions se veulent plus tempérées, à l’image de la coalition écologique du RCU, ou encore des partis centristes affiliés à l’AFP. “Le positionnement précoce des candidatures aux présidentielles fédérales est l’occasion de provoquer l’échange au sein des coalitions, pour confronter les propositions, construire un programme commun et de fait, faire émerger les candidats les plus légitimes qui soient” avait loué la député fédérale Diana Pomar (coalition RCU). Un son de cloche repris au sein de l’AFP, avec les commentaires de Ana Alcocer (coalition AFP) qui soulignait “l’impérieuse nécessité de connaître les aspirants présidents dès maintenant”, afin de “s’offrir les opportunités d’échanger et de dialoguer sur un programme le plus représentatif qui soit de notre électorat, mais aussi de tous les alguarenos”. Une vision étendue à tout l’électorat, qui se retrouve largement appréciée par les députés et les autres maillons forts de la coalition. “Pour porter une candidature de la coalition il faut certes incarner nos valeurs mais il faut aussi être entendu auprès de chaque alguareno. Le programme d’un seul candidat ne suffit pas pour cela, nous avons besoin de les confronter, de les compiler, tous ensemble” lançait de son côté le député fédéral Reyes Villalobos Bañuelos (coalition AFP).

Devant ces sorties politiques, la présidence fédérale en place reste très prudente, taisant l'hypothèse d'une candidature à sa réélection pour ce qui concerne Mazeri Abrogara (coalition FPR). La coalition présidentielle a elle aussi partagé différents appels à la discrétion de ses députés et membres, qui pourraient avoir la volonté d’afficher ostensiblement et dès à présent, une candidature pour octobre 2008...
4784
20 mai 2007 - Un alguareno élu président de l'Organisation des Nations Commerçantes.


Ichtaca Divigracia président ONC 2007-2008
La Fédération d’Alguarena, représentée par Ichtaca Divigracia, premier président de l’Organisation des Nations Commerçantes, s’investit officiellement au sein de cette institution internationale de premier plan.

Au terme d’une élection serrée, qui s’est conclue par la maigre victoire du citoyen alguareno, Ichtaca Divigracia a recueilli près de 42% des suffrages des grands électeurs. Un résultat suffisant pour accéder aux fonctions convoitées mais encore bien maigres pour traduire un plébiscite. “Tout cela doit nous inciter à nous surpasser. Hier il fallait vaincre, au sens noble du terme, aujourd’hui il faut convaincre…” prévient la politologue heenylthaine Felicity Edminston pour résumer la situation qui se présente désormais au nouveau, mais aussi au premier président de l’Organisation des Nations Commerçantes. “Tout est à bâtir, le fonctionnement des institutions, le choix même de celles-ci, les principaux projets qui traduiront la ligne politique de cette organisation nouvellement créée. Rien n'est anodin quand on démarre par une page blanche…”

La première instance à la présidence de l’ONC pourrait donc s'accommoder de nombreux échanges avec ses états membres, dans le but d’offrir les fondations solides espérées, c’est-à-dire in fine celles qui provoquent la plus large adhésion, pour dessiner une organisation qui ressemble à celle posée sur le papier il y a maintenant un peu plus d’un an. Une organisation qui ressemble à celle escomptée mais qui surtout rassemble ses membres, ces derniers n’étant à ce jour que les seuls poids connus à celle-ci. “L’ONC aujourd’hui n’a pas de portefeuille, pas de trésorerie, pas de moyens militaires, pas de moyens de coercition pour appliquer et rendre applicables certaines mesures nécessaires à la stabilité, à la sécurité et à la prospérité des routes commerciales internationales. Elle est donc particulièrement dépendante de la contribution des États membres, ce qui rend d’autant plus indispensable la quête d’une union la plus totale et permanente au sein des nations participantes à l’organisation.”

L’élection d’un président par les nations membres pourrait raisonnablement contribuer à donner du poids à l’investiture du candidat retenu, mais la nomination par ses pairs pourrait obliger à quelques renvois d'ascenseur. “Toute élection où le candidat retenu est désigné par une poignée de votants incite fortement à mettre en place des jeux de pouvoir et de ralliement des votes. C’est mécaniquement humain et humainement mécanique dirons-nous” expose l’experte en politique, préconisant à moyen terme une refonte de ces modalités de scrutins.
C’est la première fois qu’un représentant de la Fédération d’Alguarena prend la tête de la présidence d’une organisation supranationale. Une opportunité pour cette dernière de réinvestir la scène diplomatique, après s’être très largement concentrée sur les théâtres d’opérations extérieurs, à l’instar du Varanya et du Pontarbello. “La Fédération d’Alguarena a maintenant l'opportunité de reprendre en main sa diplomatie, sa politique étrangère, sans la laisser influencer par ses récentes actions militaires, imposées de façon relativement unilatérale au reste du monde. Il faut donc qu’elle reprenne l’habitude du dialogue et de la concertation préalable, pour nouer une dynamique de groupe qui permettra à chacun d’exposer ses enjeux à l’international, et ainsi d’entretenir l’intérêt commun du plus grand nombre des Etats membres.”

L'Organisation des Nations Commerçantes constitue la vision d’une ceinture économique forte à travers le monde, susceptible d’engager un maximum des nations limitrophes vers des objectifs de prospérité, de partage et de paix, ces objectifs s’entretenant mutuellement une fois atteints par les nations membres.

Cet ancien promoteur immobilier veut donc prôner pour l’existence d’une institution respectable et respectée, de bonne gouvernance, dirigée par la quête du sens et de l’intérêt commun entre des nations qui oeuvrent conjointement pour la mise en place d’un réseau commercial le plus vaste et étendu qu’il soit, alimentant la paix par la création de valeurs ajoutées notables, auprès de chaque état membre.

“Individuellement, les économies des États membres de l’ONC ont su démontrer qu’elles étaient fortes, nous voulons également prouver que ces dernières sont bonnes, par leur capacité à installer une économie inclusive et prospère dans les régions limitrophes où elles se sont présentées…” L’ONC serait alors un partenaire de premier plan pour l’identification des pistes économiques viables, ainsi qu’un interlocuteur fiable et influent pour restaurer ou encore garantir la paix dans l’essentiel des espaces mondiaux où son commerce prend place.

Avec le cas de l’Afarée occidentale et du Pontarbello, en marge du détroit alguareno de Malmana, le premier Président de l’ONC pour la période 2007-2008 trouve déjà face à lui, une petite pile de dossiers sensibles, pour ne pas dire brûlants d’aveux d’experts, obligeant à la définition du fonctionnement de l’organisation, et au recensement des lignes rouges édictant les opportunités de négociations et de médiation avec les nations étrangères à l’organisation des nations commerçantes.
5200
13 janvier 2008 - Les écailles de poisson, une découverte simple et naturelle pour favoriser la cicatrisation des tissus.


Bandages à base d'écailles de tilapias.
La fédération d’Alguarena, territoire archipélagique, pourrait bien être la première nation à commercialiser les pansements à base d’écailles de poisson.


A cette affirmation, il convient de préciser deux choses, la première étant que tous les poissons n’entretiennent pas de prédispositions naturelles pour favoriser la cicatrisation des tissus. A cela s‘ajoutent, les restrictions relatives aux conditions d’application du produit, considérant le fait qu’à ce jour, seules les blessures infligées par des brûlures au premier et second degrés, sont susceptibles de permettre l'observation d’une réduction significative des temps de cicatrisation.

Le tilapia paltoterran, un poisson d’exception.

Sur quels poissons reposent les conclusions scientifiques? A dire vrai, un seul : le tilapia. Les critères d’une telle prédilection sont avant toute chose localisés dans la peau du poisson, particulièrement riche en acides gras. Autrement nommés, les oméga-3, ces acides gras avaient déjà fait l‘objet de citations par les chercheurs alguarenos, qui mettaient en avant leurs atouts dans le traitement de blessures chroniques et spécifiquement le cas des blessures associées à une brûlure des tissus de l’épiderme et du derme. La contenance du tissu animal n’est pas le seul avantage présenté par le tilapia. En effet, la présence d’écailles sur le pansement tend à protéger les chairs le temps qu’opère ce que les scientifiques appellent l'épithélialisation. L'épithélialisation est un processus de cicatrisation en deux temps, qui débute par le remplacement des chairs ulcérées ou enlevées et le recouvrement de la lésion pour homogénéiser sa teinte avec le reste des tissus humains.

Au cours de plusieurs conférences déroulées à Aserjuco, les communautés scientifiques captées par ce projet ont multiplié les interventions et le partage de résultats probants, expliquant la corrélation directe entre le taux de récupération d’un patient et le recours à ces pansements d’origine animale. Des résultats confirmés par les récentes avancées technologiques alguarenas, en matière de biochimie.

“L’efficacité du procédé est réelle et la compréhension du phénomène naturelle autour des spécificités de la peau du tilapia nous permet de mieux appréhender la réalisation future de bandages et de pansements naturels mais aussi synthétiques, copiant les apports en acides gras identifiés dans la composition du poisson… “ explique avec pédagogie la scientifique Joana Antunes des laboratoires Vircello. “Si vous comprenez les solutions naturelles qui viennent guérir les plaies et blessures du quotidien, vous pouvez raisonnablement les démultiplier à travers la science et le développement de produits synthétiques reprenant les mêmes vertus.”

Et parce que les communautés scientifiques aiment les chiffres, ces dernières ont estimé que le recours à des tissus animaux, en l’occurrence des peaux de tilapias, contribuaient à l’obtention de taux de cicatrisation compris entre 85 et 90%. Une réussite dans le monde médical, qui peut épargner des procédures et des actes opératoires lourds, tournés vers la greffe de peau.

Les bandages constitués d’écailles du tilapia viennent d’abord, par la présence de l’oméga-3, atténuer l’effet inflammatoire de la plaie, neutralisant son caractère infectieux. Tout cela vient alors stimuler la régénération des tissus humains qui viennent peu à peu remplacer le bandage à écailles. Ces bandages, sous réserve d’être aseptisés, n’engendrent aucun risque viral chez l’être humain car aucune maladie du poisson, de celui-ci ou d’un autre par ailleurs, n’est transmissible à l’homme, que ce soit au contact ou après ingestion. Dans ces circonstances, il est aisé de comprendre le positionnement de choix que vient occuper le tilapia dans ce programme de recherche unique en son genre.

Du constat de son efficacité, il convient maintenant d’avancer vers la nécessité de développer la pisciculture du tilapia paltoterran.

Si le tilapia apparaît comme une ressource inestimable dans le traitement fait aux grands brûlés, il convient également de dire que celui-ci ne constitue pas une ressource inépuisable. En effet, les récentes recherches et les résultats associés à celles-ci sont susceptibles de faire mûrir un engouement nouveau pour la pêche et l’exploitation de ce poisson, qui pouvait jusqu’ici proliférer dans les eaux salées de l’archipel.

“Le tilapia paltoterrano était consommé identiquement au cas de nombreux poissons naturellement présents dans l’archipel. Si la recherche médicale jette son dévolu sur ce dernier, la traque faite autour de ce poisson va s’intensifier et son espèce va se raréfier dans nos régions maritimes. Il est donc primordial de jumeler ces recherches médicales, à des activités piscicoles fortement tournées vers l’élevage du tilapia, paltoterrano ou d’ailleurs…” est venue défendre Marisol Cotilla, chef de la coalition écologiste de l’UCR (Union Ciutadana Responsable / Union Citoyenne Responsable).

Des risques réels quand l’on tient compte de l’efficacité du produit, jusqu’ici sans équivalent sur le marché du secteur médical, mettant en avant des résultats probants après seulement 4 semaines de pose, sur des plaies chroniques qui d’ordinaire peuvent cicatriser qu’à partir d’une douzaine de mois. Marisol Cotilla, chef de la coalition écologiste de l’UCR mais surtout candidate à la présidence fédérale pour ces élections en 2008, s’est promise de défendre la création de deux aires piscicoles, pour permettre l’élevage du tilapia et limiter les prélèvements de son espèce à l’état sauvage, ce dernier devenant désormais une cible de choix pour les pêcheurs.

Rapport financier a écrit :
Budget consacré au projet de recherche médical : 5 200 points de développement.
3078
9 avril 2008 - Portées par le marché noir, de nouvelles drogues font leur apparition dans les rues de la Fédération.


Contrebandiers et trafics de drogue, le terreau de la piraterie pharoise en Paltoterra.
La ramification grandissante de certains réseaux mafieux, serait à l’origine d’une diversification de l’offre en substances narcotiques, largement aidée par le développement des réseaux de contrebandiers.


Des drogues de synthèse, des drogues issues de la culture d’opiacée, les substances psychoactives se renouvellent rapidement au sein de la Fédération d’Alguarena, au grand damn des services de douanes et de police chargés de lutter contre elles. Produites à l’étranger et importées illégalement sur le territoire, ces drogues trouvent preneurs en raison des nombreuses opérations policières qui privent les organisations mafieuses locales de leurs zones de plantation et autres laboratoires clandestins.

“Pendant de longues décennies, le gouvernement alguareno s’est acharné à lutter contre les producteurs de drogues locaux, avec quels résultats? Ce qui n’est pas produit en Alguarena l’est ailleurs et ce qui n’est permet pas à un consommateur alguareno de trouver satisfaction sur le plan local, incite aux importations de ces substances, en provenance de pays où la lutte contre les drogues est moins scrupuleuse, et donc l’outil industriel associé à cette production intact et particulièrement efficace…” confiait Mauricio Sáenz, conseiller fédéral de la justice, de la défense et de la protection de la population (Partido de Emancipación Indiviso).

Sans pour autant faire preuve de défaitisme, l’homme politique a reconnu que les moyens actuellement déployés n’étaient pas les bons. Pour y remédier, ce dernier a avancé l’idée qu’il faille légaliser tout ou partie des drogues douces, pour qu’elles prennent le pas sur les autres drogues, plus dures et destructrices de la santé humaine. Outre la protection des consommateurs, un tel projet de loi viendrait rogner les bénéfices des marchés noirs, alimentés par ces transferts de marchandises illégales et pour lesquelles les consommateurs n’ont pas le choix du fournisseur, payant au prix indiqué et se soustrayant à toutes taxes et dispositions fiscales en vigueur dans la Fédération.

Les drogues sont, dans notre millénaire, désormais accessibles en ligne et livrées si besoin par colis. Ceci a pour conséquence de grandement compliquer l’action policière contre ces actes criminels organisés.

La lutte contre le trafic de drogues trouvait une certaine réussite lorsqu’elle comprenait la traque des laboratoires clandestins et des zones de culture installés sur le territoire alguareno, mais aujourd’hui les cultures de narcotiques et leurs laboratoires sont installés à l’étranger, où la législation est plus flexible sur ces questions, amenant la commercialisation légale de drogues et tirant les prix vers le bas. Une décision qui eut pour effet immédiat de limiter la partie prenante des trafiquants et des acteurs du marché noir, qui tenaient des salles de shoot clandestines tout en dopant l’économie par l’ouverture de nouveaux commerces, enregistrés cette fois et porteur de revenus fiscaux…

Sur la base de cette réflexion, la coalition présidentielle rassemblée sous la Manifestación Popular Federal (Ex-FPR) a signalé vouloir élaborer un projet de loi dans ce sens, afin de permettre le libre à certains produits, jusqu’ici classés illicites, et qui font le bonheur des contrebandiers, particulièrement liés au domaine de la piraterie.
6492
12 décembre 2008 - L’ancien président de l’ONC affiche son soutien à Mazeri Abrogara, candidate à sa réélection pour la présidence fédérale.


Portraits d'Ichtaca Divigracia et de Mazeri Abrogara, lors d'un selfie fait à l'occasion d'un repas d'inauguration d'un établissement culturelle installé à Aserjuco.
Non candidat à sa réélection pour le poste de Président de l’Organisation des Nations Commerçantes, Ichtaca Divigracia a néanmoins marqué un retour en politique, par son soutien affirmé à la présidente fédérale Mazeri Abrogara, candidate à sa réélection.


L’aventure d’Ichtaca Divigracia à la tête de l’ONC se termine mais ses ambitions politiques demeurent quant à elles bien présentes. Disons qu’en tout cas, si ce dernier n’a pas formalisé son souhait de participer à la présidence fédérale, il a manifestement l’espoir d’apporter son concours dans le dénouement des élections fédérales, en officialisant son soutien le plus sincère et le plus visible, à l’un des candidats en lice. “Pas de retraite pour ceux qui ont de l’idée” martèle tout sourire, Aldo Gasparaz, le chef de la communication d’Ichtaca Divigracia, l’ancien président à l’Organisation des Nations Commerçantes. Et toujours selon lui, “Ichtaca Divigracia n’en manque pas”. Si l’ancien et premier président de l’Organisation des Nations Commerçantes s’était fait discret jusqu’à présent, l’échéance des élections fédérales alguarenas et la remontée très franche de Bernabé Saavedra lui a, semblerait-il, donné l’envie de s’investir à nouveau, sur les calendriers électoraux, avec cette fois-ci pour principal bénéficiaire, Mazeri Abrogara.

Un retour au premier plan de la politique alguarena, lui qui avait précédemment passé plus d’un an à co-construire l’ONC, soumise à des divergences d’intérêts, eu égard aux interprétations faites par chacun du contexte géopolitique.

En ce qui concerne son discours et sa vision des élections fédérales alguarenas, Ichtaca Divigracia n’est pas décidé à laisser la place libre à plusieurs interprétations, puisqu’il affirme sans ambiguïté son soutien plein et entier à la candidate de la droite modérée, Mazeri Abrogara, déjà créditée de 43% des intentions de vote lors des sondages accomplis sur le premier semestre 2008. Un soutien inespéré pour la patronne du palais d’Aserjuco, qui espère prolonger son mandat des huit dernières années encore, afin de, je cite “définitivement hisser la Fédération d’Alguarena au cœur du carrefour commercial mondial”. Une ambition louable qui peut profiter du crédit apporté par le bilan du premier mandat présidentiel exercé par Mazeri Abrogara, amenant l’économie alguarena au premier plan, au premier rang, sans réelle concurrence puisqu’un écart d’environ deux cent millions de milliards de pesetas alguarenas, entre son PIB et celui du Pharois Syndikaali, la seconde puissance économique mondiale.

Un choix fait par conviction, affirme-t-il, mais visiblement aussi par défaut, le sachant conscient qu’une élection de Bernabé Saavedra, le candidat de l’extrême gauche alguarena, très porté contre le consumérisme et l’industrialisation, serait un fléau encore sans nom pour la nation et le travail qu’il a accompli jusqu’ici et à une échelle internationale.

Si son soutien pour la candidature Mazeri Abrogara est acté, il n’a pas pour autant souhaité s’étaler sur ses souhaits, ses desideratas, en ce qui concerne la future composition gouvernementale entourant la présidence fédérale. Aura-t-il un poste de conseiller fédéral? Certains le pensent, jugeant le timing des deux calendriers électoraux trop proche et ces derniers trop synchronisés, pour que l’absence d’une candidature vers un second mandat à la tête de l’ONC ne soit fortuite. “Nous pensons qu’Ichtaca Divigracia s’est refusé à un second mandat à la tête de l’Organisation des Nations Commerçantes, car il briguait une participation active, et pourquoi pas un poste de conseiller fédéral, au sein du futur gouvernement 2008-2016. C’est pourquoi il a rongé son frein durant le premier semestre de la campagne présidentielle fédérale de cette année, pour ne pas lier son programme politique au sein de l’ONC, au programme fédéral déroulé par Mazeri Abrogara durant son mandat 2000-2008” souffle à demi-mots un député fédéral de la majorité, soucieux de conserver un anonymat des plus scrupuleux tant l’évocation d’une possible attribution d’un poste de conseiller avant la proclamation publique des résultats de l’élection présidentielle fédérale serait particulièrement malvenue pour l’opinion publique et les soutiens politiques de Mazeri Abrogara, qui viserait l’attribution d’un poste similaire, déjà promis à Ichtaca Divigracia.

Néanmoins, si la discrétion était dans l’intérêt du président sortant de l’ONC, le risque que fait peser Bernabé Saavedra sur l’issue des élections et donc in fine, des places disponibles au conseil fédéral, incite l’ex-président à se manifester, en fervent soutien des candidatures les plus favorables à ses perspectives politiques. Et dans l’immédiat, ces perspectives ne peuvent être garanties que par l'actuelle présidente fédérale d’Alguarena, Mazeri Abrogara. Le candidat pour l'opposition de la gauche radicale, Bernabé Saavedra, est donc un facteur de risque croissant pour l’homme d’état qu’est Ichtaca Divigracia, désireux de revenir sous le giron fédéral.

Si le soutien d’Ichtaca Divigracia vient finalement peu influencer les opinions électorales de chacun, sa présence croissante dans la campagne électorale de Mazeri Abrogara peut contribuer à lui donner du poids à l’international, si tant est qu’elle en ait encore besoin. C’est pourquoi le selfie qu’il eut publié, de Mazeri Abrogara et lui à l’occasion d’un dîner d’inauguration pour l'ouverture d’un établissement culturel dans la capitale, avait matière à faire jaser pour lui seul la presse fédérale. Postée sous le hashtag Abrogara pour Présidente, l’intervention n’a pas manqué de faire réagir.

Mais c’est finalement pas moins de vingt-heures après, qu’il s’est expliqué, se fendant d’une publication en ligne où il décrivait selon lui, l’incertitude latente autour du positionnement économique et international de la Fédération d'Alguarena, avec un gouvernement d'extrême gauche avec à sa tête, Bernabé Saavedra.

“L’importance de notre avenir réside dans la cohésion fédérale, où chaque micronation, l’Arcoa, les Encolanas et la Heenylth, y ont leur place. Sans Fédération, il n’y a pas de micronations. Nos ancêtres, happés par le colonialisme de l’Empire d’Arobela et le Royaume de Skibedon, auraient apprécié qu’une entité du même acabit coupe court aux guerres coloniales qui les ont meurtris…” lisait-on sur sa page officielle d’un réseau social en vogue.

Les inquiétudes sur les relations internationales ne sont pas en reste elles aussi, puisque Mazeri Abrogara et Ichtaca Divigracia sont tous les deux des bâtisseurs de l’harmonie commerciale voulue autour du cycle 3P (la paix entraîne la prospérité, la prospérité le partage, afin d’entretenir la paix, etc…). “L’éventualité que le candidat d’extrême gauche puisse remporter les élections présidentielles fédérales, porte avec elle son lot de malheurs” avait commenté l’homme politique lors d’une interview vidéo-téléphonique.
2754
3 janvier 2009 - Mazeri Abrogara, réélue pour un second et dernier mandat à la tête de la Fédération d’Alguarena.


Mazeri Abrogara, arborant sa médaille de présidente fédérale, une distinction politique qu'elle semble destinée à porter huit ans encore.
Avec un score de 59% contre 41% au second tour, Mazeri Abrogara reprend sa place à la présidence fédérale, pour un second et dernier mandat.


Elle l’a fait, alors que les sondages la sentait de plus en plus inquiétée par le candidat de la gauche radicale, Bernabé Saavedra, la présidente Mazeri Abrogara tient son pari, de poursuivre vers un second mandat de 8 ans à la tête de la première puissance mondiale. Opposée à l’issue du 1er tour à Bernabé Saavedra, le candidat de la gauche radicale, Mazeri Abrogara retourne en piste pour ce que les experts, amis et même détracteurs, conviennent d’appeler “la-der-des-ders” en référence directe à l’interdiction constitutionnelle, qui ne prévoit pas qu’un ancien président fédérale puisse cumuler plus de deux mandats électoraux.

Avec cette seconde victoire électorale, Mazeri Abrogara joue donc sa dernière ligne droite à la tête de la présidence fédérale. Détentrice d’un score de 59%, contre 41% pour le candidat de la gauche, Mazeri Abrogara fait pourtant un score moins important que lors de sa précédente et première élection, en novembre 2000. Si l'euphorie et les festivités de cette victoire politique vont de pair avec celles du nouvel an, l’équipe de campagne de Mazeri Abrogara ne tardera pas à reprendre le travail demain, notamment en œuvrant à la composition du nouveau conseil fédéral, destiné à assister la présidence dans l’assimilation des différentes thématiques, des différents portefeuilles, de ses collaborateurs.

Mazeri Abrogara réélue mais sur la base d’une victoire plus modeste qu’en 2000? Faut-il voir l’opportunité faite à sa carrière politique comme l’ultime et dernière chance de transformer durablement le pays? “Il est clair que de la bonne ou de la mauvaise façon, Mazeri Abrogara entame ici, sous ce second mandat, sa dernière chance de laisser une empreinte politique durable dans le développement de la Fédération” explique le politologue Rico Ullescas. “Son dernier mandat, elle semble décidée à le consacrer à l’éloignement durable de la gauche radicale des instances du pouvoir, en axant l’essentiel de son programme sur le développement social des collectivités. Démarches inclusives pour faire reconnaître la valeur de chacun par le travail, moderniser l’appareil de formation du pays, pour le rendre plus flexible aux contraintes et aux enjeux locaux, inciter au réinvestissement des capitaux détenus par les fortunes alguarenas, sont autant de volets destinés à séduire et maintenant qu’elle est élue, satisfaire, les différentes strates d’électeurs ayant afficher une certaine porosité dans leurs votes, susceptibles de tendre durablement vers un vote au bénéfice des sociaux-démocrates…”

Si la situation nationale est une chose, la politique étrangère n’est pas en reste, avec la multiplication des foyers de tensions à l’international et le clivage grandissant des nations sur la scène mondiale.
3084
20 mars 2009 - Le sous-marin S131-Telva “intéresse fortement” le commandement du Jaguar Paltoterran, pour débuter la constitution de sa flotte.


Sous-marin S131-Telva, actuellement détenu par la marine fédérale alguarena mais laissé sur cale car jugé obsolète.
Le sous-marin alguareno S131-Telva, continue son opération séduction, en vue de reprendre du service auprès des forces navales en cours de formation, du Jaguar Paltoterran.


Épaulée par l’officier sous-marinier à la retraite Ilias Nogaro, la Brigade du Jaguar Paltoterran projette l’acquisition de son premier bâtiment maritime.

Le S131-Telva est un sous-marin de la classe basilico, de conception alguarena, et précédemment en dotation au sein de la marine fédérale. Aujourd’hui déclassé par les S16 de classe Abysso, le sous-marin recherche une seconde jeunesse auprès de potentiels acheteurs, désormais identifiables à travers la société militaire privée d’envergure internationale et dont le siège sociale est aujourd’hui notoirement connu après son installation et ouverture, à Santialche, la capitale pontarbelloise. Malgré une technologie ancienne, datant des années 2000, le S131 Telva n’a pas à rougir de ses capacités techniques, eu égard aux mollesses des sous-marins actuellement produits à l’international. “Le S131-Telva est aujourd’hui obsolète pour l’arsenal alguareno, il n’empêche pas de le considérer comme particulièrement compétitif et efficace lorsqu’il s’agit de le mesure à d’autres bâtiments de guerre à l’international…” explique l’ex-officier en retraite aujourd’hui à la solde du Jaguar Paltoterran.

Les marines étrangères, exception faite de quelques pays seulement, ont des moyens offensifs encore très limités en ce qui concerne la projection sous-marine, c’est pourquoi le déclassement de navires alguarenos et leur commercialisation reste encore très entendable au sein de l’état-major du Jaguar Paltoterran. Un état-major soucieux de développer une capacité de nuisance sur les trois théâtres d’affrontements : ceux terrestres, aériens et désormais maritimes, sachant l’acquisition de ces bâtiments alguarenos comme une opportunité rare en matière de commercialisation d’armements.

Une dépense? Non un investissement s’évertue alors à dire, le porteur du projet au sein de l'organisation paramilitaire. L’acquisition d’un bâtiment de guerre tel que le S131-Telva offre des opportunités commerciales faramineuses, portées sur la dissimulation en zones hostiles, l'infiltration et l’exfiltration d’un commando en territoire ennemi, la destruction de bâtiments navals ennemis, etc… Des opérations ambitieuses, qui gagent d’une rémunération proportionnée et à la hauteur des risques encourus par la société militaire privée.

Le S131-Telva tient son nom du prénom de la femme d’un gouverneur arcoano du XIXe siècle, qui se rebella contre l’Empire colonial d’Arobelas, fondant la micronation arcoana et plus tard, la Fédération qui unira plusieurs petits états, sous l’égide de l’actuel fédération d’Alguarena. Le fait d’avoir le nom de sa femme, connue pour sa grâce et son sens avisé de la diplomatie, vient attester du caractère fourbe et avisé de ce sous-marin relativement bien équipé quand même, et toujours opérationnel pour défaire un vaisseau amiral de flotte ennemie.

A la date de ce jour, les autorités alguarenas ont toutefois indiqué qu'aucune action commerciale n'avait été figée pour acter le transfert ferme et définitif de ce navire d'exception.
4016
12 avril 2009 - Un salon de l'aéronautique international 2009 prisé les industriels et les gouvernements étrangers.


Photographie non contractuelle de deux appareils, issus du SAMA 2005
Le SAMA 2009 est devenu une manifestation commerciale à l'enjeu croissant, pour les gouvernements étrangers soumis à la mondialisation et la nécessité d'intervenir sur ses territoires ultramarins.


Le Salon de l’Aéronautique Militaire d’Aserjuco est le rendez-vous incontournable des amateurs et professionnels de l’aéronautique. Couvert par un événement se déroulant du 12 au 14 juin 2009, il est la principale manifestation industrielle destinée à soutenir la recherche et l’innovation en aéronautique à travers le monde.

Organisé chaque année mais comprenant pour certaines d’entre elles, des éditions spéciales, comme en 2005, l'événement met ponctuellement en concurrence (pour l’amour de l’aéronautique bien sûr) plusieurs équipages étrangers et leurs appareils, dans des simulations de combats aériens. En un week-end, découvrez le fleuron de l‘aéronautique qui fait la fierté, et dans une autre mesure, la dissuasion, des nations de ce monde. Poussée par la mondialisation, qui oblige les états à développer des moyens de projection de plus en plus lointains, l’aéronautique est pourtant une expertise qui reste l’apanage de quelques pays seulement dont à la tête de ce club restreint, le nôtre.

Producteur de modèles d’aéronefs inégalés, à l’instar du F-X1000 de la Fuerza Aera Federal de Alguarena, le secteur de l’aéronautique alguareno est un pilier de la fourniture d’armements à l’international et mise une large partie de son chiffre d’affaire, autour de ces manifestations pratiques qu’il espère factuelles quant à la démonstration des atouts technologiques et des capacités techniques de ses appareils.

Intervenantes sur la scène international et parfois impliquées dans des conflits nous affectant tout particulièrement, à l’instar des affrontements aériens opposant la chasse kah-tanaise à celle alguarena, les forces fédérales de l’air alguarenas sont finalement des représentants de la marque comme les autres, en marge de ces manifestations industrielles. C’est pourquoi les industriels alguarenos mettent un point d’honneur à les associer autour de ces évènements, considérant leur regard critique et le retour sur expérience qu’ils sont capables de produire auprès d’un public de néophytes, pour parler des personnes ne justifiant d’aucune expertise sur le sujet, comme on aime à les désigner.

Les enjeux commerciaux sont donc colossaux pour les industriels de l’aéronautique, qui peuvent, offres promotionnelles à l‘appui, espérer booster leurs chiffres de vente à travers ce rendez-vous unique, entre amateurs ou professionnels, particuliers ou institutionnels. Et les démonstrations grandeur nature, en conditions réelles à l’instar de la bataille aérienne dans le ciel alguareno, tendent à nous prouver que l’heure n’est plus à l’accumulation d’aéronefs militaires sur le champ de bataille, mais bien la sophistication de ces derniers, pour en limiter les pertes humaines, ainsi que les coûts de remplacement. Dans ces conditions, l’identification de modèles d’exception, satisfaisant aux cahiers des charges les plus rigoureux imposés par les gouvernements étrangers, est un enjeu croissant au sein des états et de leurs forces armées aériennes, amenant de ce fait un regard tout nouveau sur ces rendez-vous hybrides, partagés entre rencontres commerciales, spectacles et étalages techniques.

Parmi les principaux exposants, les présences des sociétés Benca et Marbone sont d’ores et déjà confirmées. Toutes les deux détentrices des brevets associés à la production aéronautique, elles auront à coeur de nous présenter l’ensemble de leur catalogue avec un point d’honneur et un arrêt sur image, en ce concerne le F-X1000 et le F-2000.UG, le premier étant à ce jour le meilleur avion de chasse intercepteur jamais construit, et le second un avion multirôle d’exception qui ne souffre toujours d’un surclassement de la part des offres aéronautiques étrangères…

Comparatif 2005/2009 a écrit :
Evènement majeur de l’année 2009, le SAMA 2009 entend surpasser ses performances de 2005, que l’on pourrait brièvement résumer ainsi (données 2005):
  • Surface d’exposition : 130 000 m²
  • Nombre d’avions exposés : 34
  • Nombre d’aviateurs exposants : 7
  • Nombre de visiteurs : 110 327

L’admission au champ de foire se faisant uniquement sur invitation ou réservation, il est rappelé à chacun la nécessité d’accéder au formulaire de préinscription en ligne.
9184
1er juin 2009 - Les chantiers navals alguarenos, les experts du savoir-faire d'un secteur de plus en plus concurrentiel.


Architecture navale d'un projet de bâtiment maritime destiné au fret de matériel et de ressources militaires.
La Fédération d’Alguarena, avec la Sérénissime République du Fortuna, ont accumulé une maîtrise technique inégalée en ce qui concerne la construction navale.


Que l’on parle de bâtiments de guerre, pesant plusieurs centaines de tonnes ou de la simple vedette légère et rapide, l’industrie alguarena en charge de la production militaire navale ne cesse d’être reconnue pour son excellence, ne rivalisant d’ingénierie qu’à son plus haut niveau,et qu’aux côtés des productions navales fortunéennes. “Les industriels de la construction navale au sein de la Fédération d’Alguarena sont de sérieux challengers des chantiers navals fortunéens, puisqu’ils sont à ce jour, les industriels capables de construire les bateaux au plus haut tonnage” s’est défendu Teresa Ulzaco, fonctionnaire à l’observatoire des sciences navales d’Aserjuco.

“Les chantiers navals de la Fédération d’Alguarena, tout comme ceux de la Sérénissime République du Fortuna, peuvent produire des porte-avions titanesques, avec double ponts, pour permettre l'atterrissage et le décollage simultané, de nombreux appareils. Ils travaillent encore sur des actions d’amélioration mais nul que dans un an, tout au plus, ils produiront les meilleurs bâtiments de guerre au monde…”

Avec de tels navires, équipés ou non pour le combat, la Fédération d’Alguarena s’offre les moyens d’entretenir une force de projection sans équivalence, profitant d’une industrie de l’armement bien plus développée que ne l’est celle de la République fortunéenne. “La différence résidence en effet dans le fait que, bien que les deux pays entretiennent un niveau de recherche et d’innovation sensiblement identique, la capacité du Fortuna à breveter de nouveaux armements ne peut être suivie par sa capacité à les produire, au contraire de la Fédération d’Alguarena…”

La Fédération d’Alguarena, territoire archipélagique, peut-elle faire l’impasse sur les recherches navales et la constitution d’une flotte parmi les plus puissantes au monde? Manifestement, elle est décidée à nous prouver que non.

Et la mondialisation du globe, qui pousse aujourd’hui les acteurs mondiaux à interagir entre eux, ne risque pas d’inverser la tendance. Car de nos jours, l’interventionnisme militaire “a le vent en poupe” si l’on m’autorise cette expression typiquement issue de la sphère maritime. Guerre civile varanyenne ou marhénienne, indépendance du Pontarbello, les foyers de tension de ces dernières années ont donné place à presqu’autant de théâtres de guerre entre des puissances étrangères. La preuve formelle donc, que l’interventionnisme tend à se renforcer sur les théâtres d’opérations internationaux. Mais pour intervenir dans des zones assez reculées, les nations interventionnistes n’ont pas d’autres choix que d’entretenir une flotte quantitativement et qualitativement suffisante. Dans ces conditions, les chantiers navals ont vocation à pérenniser leurs activités car de nombreux États, ou en tout cas de plus en plus parmi eux, voudront faire l’acquisition de bâtiments de guerre suffisamment sophistiqués et équipés, pour accompagner ce type d’opérations extérieures.

Si les chantiers navals ont longtemps été négligés par l’acheteur étatique qu’est la Fédération d’Alguarena, la tendance a vocation à s’inverser compte tenu des enjeux internationaux précités.

Et pour absorber ls commandes en devenir, ces chantiers navals ont identifié leurs forces : un savoir-faire et des compétences techniques de haut niveau, pour minimiser le coût d’entretien d’une flotte de guerre excessivement trop grande, au profit d’un groupement naval réduit mais qui, compte tenu des technologies embarquées, présente un niveau opérationnel égal voire supérieur à celui d’une large flotte de bâtiments de guerre construits dans les années 90. L’excellence opérationnelle plutôt que l'industrialisation de navires déclassés, voici un enjeu national soutenu par de nombreux États investis sur le champ interventionniste.

“Il y a quelques années, les acheteurs institutionnels, en tout cas pour ce qui concerne la Fédération d’Alguarena, misaient sur l’acquisition d’armements terrestres car la crainte résidait plutôt dans le déroulé d’actions invasives ou à minima, de réaffirmation de leur souveraineté. Aujourd’hui les états ne sont plus dans cette logique. Les armements terrestres, sans dire qu’ils sont boudés, ne sont plus prioritaires dans les acquisitions nationales car les dynamiques économiques et commerciales deviennent de plus en plus globalisées, obligeant les États à intervenir militairement à l’étranger, pour limiter l’impact sur leur territoire national…”

Et pour la spécialiste, le constat est clair, la construction navale profite toujours d’un avantage imparable face à la construction aéronautique : la capacité d’embarquement. “Si vous voulez accomplir une action de projection à l’étranger, il vous faut des éléments de la logistique, des unités de combat, des équipements de rechange à cannibaliser, d’autres dédiés à l’appui.C’est finalement toute une armée qui se met en branle pour le déploiement de quelques unités opérationnelles, exception faite des forces spéciales qui peuvent être projetées avec un certain degré d’autonomie, à des milliers de kilomètres du territoire national. C’est pourquoi la projection de forces en opérations extérieures passe prioritairement par des transports maritimes et non des transports aériens. En cela, la construction navale militaire a de beaux jours devant elle.”

Devant un pareil plaidoyer en faveur des secteurs de l’armement naval, les spécialistes du secteur et les économistes se veulent donc rassurant, en affirmant que la Fédération d’Alguarena et à travers elle, ses industriels de l’armement, sont en capacité de saisir l’opportunité à venir sur ce marché, compte tenu d’une maîtrise de l'ingénierie navale très avancée. “Les principales nations acheteuses d’armement vont inverser la tendance et peu à peu décommandé des équipements terrestres, pour privilégier des bâtiments de guerre…”
Une tendance qui est vouée à se confirmer, par la création de sphères d’influence à l’international, en Paltoterra et en Eurysie du Nord notamment. Cette émergence de pôles ne se fera pas sans confrontation, une opposition frontale ou en tout cas des effets de manche pour limiter l’action à la dissuasion, seront nécessaires et semblent obliger au recours à des moyens de projection parmi les plus perfectionnés au monde. Le dynamisme commercial de la Fédération d’Alguarena, par son emplacement géographique et son exposition importante lors de manifestations et évènements internationaux, contribue activement au déploiement de l’offre commerciale relative à ces armements lourds et coûteux.

Un secteur qui rapporte = un secteur qui recrute et qui attire.

S’il est prouvé que le secteur des constructions navales tend à rapporter un chiffre d'affaires croissant, il est important de préciser que cette réussite économique est également source de recrutements et d’attractivité, par l‘expertise déployée et la visibilité lointaine qui est faite à son âge d’or commercial… “Les gens qui rentrent dans le secteur de construction navale et qui justifient d’une expertise quelconque, sont assurés d’avoir des opportunités d’emploi pour dix ou quinze ans car l‘industrie navale tend vers ça, des chaînes de production continues, pleines et dédiées à ces acquisitions ne sont pas une légende. La marine fédérale a, à elle seule, plusieurs milliers de jours de production sur les commandes actuellement enregistrées auprès des industries Marbone. C’est colossal, aucune industrie d’aucun secteur à part celui-ci, ne peut se targuer de justifier l’activité continue de son site sur 5 à 10 ans…”

Et l’avantage d’avoir une telle visibilité, c’est que des personnes peuvent prendre le pari de se former plusieurs années, avant d’intégrer ce secteur et de profiter de l’activité exceptionnelle qui s’y déroule pour la décennie à venir. En marge du secteur de la recherche navale c’est donc finalement, tout l’outil de production des autres industriels qui se met en branle, pour assumer une production qui est la conséquence directe des récentes avancées technologiques.
Le renouveau des chantiers navals des industries Marbone.

Par conséquent, les industriels du secteur naval ont tendance à délier les bourses pour forcer la mise en place de nouveaux investissements, des travaux d’agrandissement des chaînes de production la plupart du temps. Une initiative largement impulsée par le pilier du secteur, l’industrie Marbone, un constructeur naval de premier plan au sein de la Fédération d’Alguarena. Propriétaire des principaux sites de production, la société Marbone a déjà réceptionné des promesses d’achat de la part de la présidence fédérale, notamment pour entreprendre le remplacement du porte-avion “El Triunfante" de la classe Estándar ou encore un transporteur de chalands de classe Tenerio, deux bâtiments jugés obsolètes et voués à être transférés aux forces navales pontarbelloises.

Une donation qui s’anticipe, puisqu’il importe aux autorités fédérales alguarenas de pallier la cession de ces bâtiments maritimes, de sorte à maintenir le niveau opérationnel de sa force navale expéditionnaire. Et pour ce faire, en plus de considérer le gain social par les emplois générés et le PIB produit, le gouvernement fédéral n’hésite plus à accorder des crédits d’impôts sur les différents investissements entrepris pour faire croître l’outil de production. Une aubaine qui séduit parmi les constructeurs navals et entraîne dans son sillage, des gains sociaux d’importance par l’ouverture de milliers d'emplois et la construction de nouveaux programmes formatifs dans lesquels s’investissent des personnes en quête d’une reconversion professionnelle. Une situation qui vient donc simultanément encourager l'excellence et le retour à l'emploi de plusieurs milliers de personnes, le gage d'une retombée socio-économique pour le gouvernement fédérale, désireux de suivre les dossiers de développement des industriels de l'armement, avec un certain scrupule permanent.
Haut de page