30 décembre 2009 - Chimie : la production de plastique pourrait à terme, reposer sur la transformation du maïs et du lait.Levier de développement durable, ainsi que de développement économique et sociale, le maïs est un élément hors norme de la fabrication des plastiques issus du monde industriel.On arrête pas le progrès, grâce à des recherches spécialisées en chimie, des chercheurs alguarenos ont mis sur pied un ingénieux procédé de fabrication des plastiques, qui semble s’affranchir du pétrole et trouver ses propriétés dans le maïs et le lait. Une nouvelle approche notable, qui aurait pour finalité de réduire le niveau de consommation du pétrole sur le marché intérieur.
Le pétrole est une ressource chère et plus encore, une ressource importée, en ce qui concerne la Fédération archipélagique d’Alguarena. Fortes de ce constat, les autorités alguarenas identifient les débouchés du pétrole, comme des pans fragiles de l’économie locale, dans le cas notamment où les importations d’or noir viendraient à manquer par une perte de fournisseurs ou encore tout simplement, la hausse notable de ces coûts à l’importation. Ne pouvant prendre le risque qu’une rupture d’approvisionnement sur cette matière première, n’ébranle les fondements de l’économie et des industries manufacturières de l’archipel, les autorités alguarenas ont mandaté un laboratoire de recherche pour qu’il identifie des procédés de fabrication qui puissent exclure le pétrole. Remplacer le pétrole par d’autres matières premières, pour alimenter l’industrie, plasturgique en l'occurrence, serait un atout majeur pour conserver le leadership alguareno sur les marchés internationaux, en s’affranchissant des tarifs exorbitants que souhaiteraient lui pratiquer des industries pétrolières.
Produire des plastiques avec du maïs et/ou du lait, serait une démonstration concrète de l’objectif poursuivi par les autorités alguarenas, et un premier pas vers la réussite de celui-ci, en diminuant les quantités de pétrole importées dès lors que le procédé de fabrication par le maïs et le lait serait homologué.
Développez des bioplastiques est un acte économique, clairement, mais les porteurs de ce projet ne manquent pas de rallier les courants naturellement opposés aux industriels, à commencer par les mouvements écologistes rattachés à la coalition politique UCR (“UNIÓN DE CIUDADANOS RESPONSABLES”). “L’emploi des matières céréalières pour produire du plastique est une avancée aussi écologique qu’économique” expose Arletta Santava, députée fédérale de l’UCR. Pour elle, le programme de recherche porté par les laboratoires et le gouvernement fédéral lui-même, “va dans le bon sens” souhaite-t-elle reconnaître. En effet, une telle découverte viendrait porter à notre connaissance une conséquence de taille : le plastique devient une matière biodégradable.
Fabriquer à partir de ressources agricoles, les industriels plasturgiques alguarenos viendraient donc désormais jouir d’un fournisseur intarissable et de proximité, ce qui aurait donc pour effet de réduire drastiquement les coûts d’approvisionnement, considérant le raccourcissement des trajets avant leur livraison. Une aubaine, qui semble donc poser un sourire sur le visage des nombreuses parties prenantes autour de ce projet, telles que les autorités gouvernementales, les industriels, les écologistes et les consommateurs eux-mêmes qui pourront profiter d’un prix de vente maîtrisé et maîtrisable.
Qu’il soit question d’une coque de téléphone portable, d’une brosse à dents, d’un ou plusieurs éléments de carrosserie automobile, voire pire, de la barquette plastique dans laquelle vous allez trouver votre plat pré-cuisiné pour le déjeuner ou le dîner, le plastique est un partenaire quotidien de votre vie. Sa présence n’a pas été démontrée sans danger pour les organismes, en ce sens que le plastique ne se dégrade pas et laisse toujours, à un niveau micro ou nano, des particules dans l’organisme qui le manipule. “Mais ça c’était avant” se promettent les chercheurs et ingénieurs, pas peu fiers de présenter leur nouvelle invention, à travers la matière bioplastique. Une matière bioplastique qui offrira un niveau de dégradation similaire à celui des matières agricoles.
“Les plastiques font partie de chacun de nos instants au quotidien, mais même si on les aime bien, on s’est arrangé pour qu’ils ne soient pas éternels !” Peut-on lire sur le slogan amorçant les présentations faites aux acteurs politiques pour annoncer de manière officielle, la validation de cette invention capitale pour l’industrie, l’économie ainsi que l’écologie.
Le succès des matériaux plastiques était alimenté par un questionnement, un problème de taille : celui de notre capacité à pouvoir en produire continuellement et au même prix. De plus, le caractère archipélagique de la Fédération d’Alguarena, interrogeait nécessairement sur sa capacité à pouvoir préserver ses côtes ainsi que ses eaux, car de nombreux éléments de sa faune maritime, pouvaient être impactés, comprenez par là tués, suite à l’ingestion ou l’emprisonnement de corps plasturgiques dans leur organisme. Sur le plan économique, identifier des ressources renouvelables pour remplacer des ressources qui ne le sont pas, relève d’une intelligence lambda à laquelle chaque partie prenante doit adhérer. “Que l’on créait des produits très solides et tout à fait louable et l’arrivée de plastiques biodégradables, n’enlèvera rien à la solidité de ces choses, mais ce n’est pas pour autant que celles-ci doivent être éternelles.” La capacité de production industrielle en Alguarena n’a d’égale que sa capacité à s'autodétruire, par l’accumulation de biens de consommation au sein de son environnement. Pour y remédier, la recherche chimique semble toute désignée.
Un développement et une industrialisation très attendus donc, pour transformer la société de consommation conditionnée par une décennie de mondialisation croissante. Le niveau de vie des alguarenos s’est considérablement amélioré sur les dix ans écoulés, il est important de ne pas leur faire perdre le bénéfice de ces avancées, en leur proposant des modes de consommations plus sains et respectueux de l’environnement où ils évoluent. “Beaucoup en rêveraient mais cultivent jusqu’ici un vœu pieu. La Fédération d’Alguarena, grâce au concours de son secteur de la chimie, peut affirmer être prête pour franchir ce cap…”
Si le secteur agricole misait jusqu’ici sur la consommation à l’assiette de ses produits, l’intégration des produits céréaliers au sein des processus de fabrication plasturgiques promet une demande durable pour les exploitants agricoles. “Cette invention fera du bien à l’économie, aux industries plasturgiques, aux consommateurs mais aussi aux professionnels du monde agricole, évidemment !” Le maïs est une culture de premier plan en Alguarena, était déjà très présent au sein de l’alimentation alguarena, https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=76&p=1#m23678 le voir ainsi associé aux procédés industriels, doit nous conforter sur le devenir de ce produit phare et vivement nous encourager à la mise en place d’aides au développement des surfaces céréalières à l’intérieur de l’archipel.
Déjà utilisé en masse dans l’alimentation quotidienne, le fourrage à destination des animaux présents en élevage, et même la distillerie, le maïs a matière à se développer plus encore qu’il ne l’était, invitant de nouveaux exploitants à se lancer dans la culture de ce bien jadis exclusivement alimentaire, et qui nourrit aujourd’hui autre chose, à savoir de nouvelles ambitions industrielles.
Pilier du secteur de la chimie, la Fédération d’Alguarena, se permet un nouvel avantage, dans un secteur très concurrentiel et à la fois très dépendant de certains acteurs internationaux, que sont les rares producteurs pétroliers mondiaux. Bien entendu, le soutien des autorités gouvernementales d’Alguarena sera indispensable, pour transformer l'invention des laboratoires spécialisés en chimie, en une démarche responsable, applicable à tous, pour transformer peu à peu les actuels stocks de pétrole prévus pour les industries plasturgiques, en d’immenses silos à grains de maïs. Un changement dep rocédés de fabrication, qui appelle donc à des aménagements coûteux pour les industriels, devant troquer leurs cuves de stockages de pétrole, en silos à grain. “C’est là dessus que nous attendons le gouvernement fédéral alguareno… Nos recherches sont faites et abouties, on a plus besoin d’aides pour ça, mais ce qu’il faut désormais, c’est permettre à toutes les entreprises plasturgiques de franchir le pas, et de modifier sensiblement les aménagements locaux qui leur permettront de modifier leur apport en matières premières, à l’entrée du processus de fabrication” explique Ugo Delserquez, ingénieur en chef de l’équipe projet à Omara, un laboratoire spécialisé en chimie.
Produire du plastique grâce au maïs et potentiellement au lait, des industriels à qui leur a été présenté le projet semblent convaincus et promettent de premiers aménagements pour intégrer partiellement le maïs, à certaines chaîens de production. “Les industriels, même face à l’évidence, resteront toujours un peu frileux on peut le comprendre. C’est pourquoi certains ne vont lancer la production de bioplastiques qu’à une échelle réduite, pour d’abord s’assurer que les coûts de production et de stockage, n’excèdent pas ceux des procédés de fabrication traditionnels, c’est-à-dire ceux basés sur un approvisionnement en ressources pétrolières…”
Si la plupart de ses industriels souhaitent pour leur se faire discret, ne connaissant pas la finalité ou le profit entourant ce nouveau procédé de fabrication, certains à l’instar de Magueraz, ont accepté de nous ouvrir leur porte et d’échanger avec nous sur ce que leur directeur général a identifié, comme “le projet d’une vie” en entreprise…
“Notre usine, si les travaux se déroulent bien, sera unique au monde” préfère vous prévenir d’emblée Filipo Seza, le directeur général et grand manitou des industries plasturgiques Magueraz. Il faut dire que le procédé de fabrication des plastiques à partir du maïs n’est pas maîtrisé par les entreprises ayant actuellement pignon sur rue dans ce secteur industriel. Et qu’à ce jour, seules les entreprises Magueraz, qui ont très tôt cru à ce procédé de fabrication particulièrement novateur, avaient anticipé les investissements à entreprendre pour permettre un changement de matières premières sur l’activité de production.
“Remplacer les plastiques faits à partir du pétrole par des bioplastiques va nous permettre de réduire nos coûts de production de la matière, et donc c’est mathématique, d’augmenter nos marges. C’est une très bonne nouvelle, reste à formaliser plusieurs partenariats d’approvisionnement avec des producteurs céréaliers de notre région…” Un lancement scruté donc, qui pourrait faire travailler main dans la main, les industriels de la plasturgie et les agriculteurs ainsi que producteurs céréaliers de la région. “Le passage aux bioplastiques nous permet de nourrir de nouvelles coopérations locales, tournées vers nos agriculteurs, des métiers difficiles, qui nous le savons, ne sont pas toujours rétribués à leur juste valeur. En les faisant intégrer le domaine de la plasturgie, nous avons bon espoir de leur fournir des rentrées d’argent plus conséquentes pour leur permettre de vivre du métier et de sauvegarder un pécule suffisant, pour l’amorce de projets sur leur exploitation.
Bien qu’archipélagique, l’Alguarena est un pays doté d’une importante superficie, ce qui lui octroie la faculté d’entretenir des surfaces agricoles notables et suffisamment conséquentes, pour nourrir les débouchés alimentaires et désormais industriels, grâce au secteur de la plasturgie.
Installée à Corjucana, dans le Gualao, la bioraffinerie Magueraz dispose d’un emplacement stratégique, considérant la proximité de la région Pantina,
une province voisine connue pour ses étendues agricoles de première importance. Un projet qui confirme ainsi, toute la volonté et la détermination affichées au sein de celui-ci, pour faire démarrer cette nouvelle production sous les meilleurs auspices.