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[PRESSE] Agence fédérale de presse - Page 6

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3 juillet 2009 - Les autorités fédérales confirment avoir entamé des négociations avec le régime pontarbellois de Santialche pour instaurer la mise en place d’un accord migratoire.


Et si des migrants alguarenos prenaient le chemin du départ pour le Pontarbello?
Accord migratoire entre le Pontarbello et l'Alguareno, la solution conjointe aux pénuries de main d'oeuvre pontarbelloise et l'oisiveté croissante de certaines populations alguarenas?


La présidence fédérale de Mazeri Abrogara, s'est présentée ce jour comme officiellement réceptive à l’instauration d’accords migratoires permettant aux citoyens alguarenos éligibles de tenter une vie professionnelle au Pontarbello.

Déjà amenées à échanger dans l’urgence, après l’invasion du Pontarbello par les brigades impérialistes kah-tanaises, “les nations pontarbelloise et alguarena ont aujourd’hui le choix de construire un partenariat voulu et tourné vers la réussite mutuelle” résumait par ces mots Martha Fulton, la conseillère fédérale aux affaires étrangères d’Alguarena, avant d’officialiser par sa confirmation, le démarrage d’échanges diplomatiques avec la République d’Union Nationale du Pontarbello, pour l’instauration d’accords migratoires.

Étant donné la géographie de chacun de ces états, il est permis de dire sans aucune vergogne que l’Alguarena et le Pontarbello pourraient difficilement faire sans l’autre. Aussi, malgré l'ossature politique du Pontarbello, les rapprochements diplomatiques entre la république totalitaire péninsulaire et l’archipel alguareno trouvent un certain soutien, à commencer par les sphères économiques portées par les lobbys industriels et les groupements d’employeurs désireux d’y saisir différentes opportunités.

“Il existe en Alguarena, malgré toute la réussite économique affichée par notre fédération, des personnes déconnectées de son marché de l’emploi. Le Pontarbello connaît un important développement de son industrie depuis les premières années suivant son indépendance mais il exprime encore d'importants besoins en main d'œuvre par l‘absence de modernité au sein de ses outils industriels et agricoles. Par ma voix, la Fédération d’Alguarena, sans présumer du nombre de personnes concernées ou de la réussite professionnelle des candidats à une telle expatriation, souhaite offrir à toute personne inactive en alguarena et le souhaitant, l’opportunité d’intégrer le marché du travail pontarbellois…”

Pour le gouvernement fédéral alguareno, qui s’était réjoui d’avoir entamé des relations bilatérales résistantes avec le Pontarbello durant son invasion par les brigades solaires kah-tanaises, il est aujourd’hui venu le moment d’espérer des relations davantage partenariales avec lui. Car, toujours le gouvernement fédéral, “le Pontarbello devait hier se contenter de survivre, désormais il a l'opportunité de prospérer…”

Des paroles fortes, sur le plan politique et culturel, qui sont venues, si ce n’était déjà fait par le passé, louer la résilience du peuple pontarbellois face à l’adversité qui lui a été opposée jusqu’à présent.

En facilitant les conditions de départ des inactifs alguarenos, la Fédération d’Alguarena s’offre les moyens de réguler le niveau de pauvreté sur le territoire fédérale. Mais attention, les personnes inactives ne souhaitant pas s’inscrire dans un programme d’accords migratoires, ne sauraient en aucun cas y être contraint, par la force ou la ruse. Les personnes inactives percevant des indemnités des suites de la cessation d’activité, seront maintenues dans leur droit, qu’elles acceptent ou non de s’engager sur un programme migratoire financé par l'État.
Du côté des autorités pontarbelloises, la reconnaissance des négociations en cours ou à venir, par les autorités fédérales alguarenas, vient définitivement investir le Général Leopoldo Sapateiro, d’une stature internationale, tout en permettant à ce dernier, de présenter au grand public les prémices d’une solution politique en ce qui concerne les pénuries de main d’oeuvre qui seraient susceptibles d’intervenir tout au long du développement économique pontarbellois.

Sous ce projet, les deux états sont effectivement en passe de développer un dialogue stratégique au niveau régional, pour trouver les voies possibles vers la réussite économique de chacun et l’assise durable d’un sentiment de prospérité, à même de définitivement stabiliser le Pontarbello.

Allons-nous vers une prochaine entrée du Pontarbello au sein de la Fédération d’Alguarena? Le Pontarbello peut-il devenir le quatrième état fédéré, après l’Arcoa, les Encolanas et la Heenylth? A ces questions les intellectuels sondés jugent toutes les réponses affirmatives comme encore trop hâtives, considérant l’écart de doctrine entre les institutions pontarbelloises et alguarenas. Cependant, certains souhaiteraient que nous gardions à l’esprit le fait selon lequel le Pontarbello est lui aussi une micronation, née par une guerre d’indépendance et une action de décolonisation, soumise à des risques sécuritaires, identiquement aux cas de l’Arcoa, des Encolanas ou encore de la Heenylth, avant qu’elles ne se rassemblent en une même entité politique fédérale. “Le Pontarbello aurait les mêmes motivations à rejoindre la Fédération d’Alguarena, que celles qui ont été avancées par les micronations qui la composent aujourd’hui. Ce qui lui manque aujourd’hui, c’est un peu de l’ADN des régimes libéraux, pour intégrer une organisation fédérale, autrement dit une organisation coopérative, là où le Pontarbello reste à ce jour dirigé par un seul et unique homme : le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.
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17 juillet 2009 - Les courses sportives du stock-car et les événements associés, un nouveau point d’ancrage des constructeurs automobiles au sein du paysage publicitaire et commercial?


Eustacio et son oncle Jacobo Aguayao.
Avec l'arrivée de constructeurs automobiles, les courses de stock-car vont aider Eustacio et Jacobo Aguayao à vivre de leur passion.


Jacobo Aguayao est un pilote de stock-car anciennement indépendant, et qui vient d’être recruté pour la première fois, au sein de l’écurie du constructeur automobile Tatana. “Les futures courses de stock-car pourraient avoir une nouvelle saveur,” prévient le pilote arcoano Jacobo Aguayao, après qu’il eut annoncé sur les réseaux sociaux sasignature pour l’écurie automobile Tatana, une conséquence directe au souhait exprimé par les constructeurs automobiles, d’investir massivement au sein d'événements de ce type, constatant les bienfaits notables d’un salon de l‘aéronautique sur les opérations de vente des aéronefs.

Annoncées pour 2010, ces courses de stock-car pourraient rapidement constituer, un des principaux outils de promotion des grandes marques automobiles alguarenas à l’étranger selon l’observatoire fédéral pour le développement économique alguareno. Plaisant à la fois aux petits ainsi qu’aux grands, elles sont effectivement en passe de réunir plusieurs centaines de milliers de spectateurs, à potentiellement un million, d’après les estimations faites autour de l’audimat des manifestations sportives automobiles.

Depuis plus de trente ans, les courses de stock-car peinent à se professionnaliser dans le pays, étant limitées à la contribution d’amateurs réunis autour d’associations au portefeuille restreint. L’arrivée des constructeurs automobiles, taxés pour participer aux évènements sportifs et sponsors de premier ordre des écuries participantes, change irrémédiablement la donne.

Dorénavant les compétitions de stock-car pourront mettre en jeu des lots financiers avec des titres honorifiques, les pilotes qui casseraient définitivement leurs voitures auraient accès à de meilleures sources de financement pour entamer les réparations ou son remplacement…L’arrivée des constructeurs automobiles dans le déroulé des courses de stock-car ne peut être que bénéfique nous assure le pilote confirmé, car ils vont nécessairement démultiplier les opportunités des pilotes, améliroer la sécurité et la renommée de ces manifestations sportives, encore bien mal appréciées par le grand public ou encore les médias nationaux et fédéraux…

Et comme pour affirmer ses propos, le pilote nous présente Eustacio, son neveu de dix-neuf ans, lui aussi arrivé récemment au sein de l’écurie Tatana. “Eustacio n’est pas pilote mais à l’atelier. ça ne veut pas dire qu’il conduit pas, ça veut juste dire qu’on a pas assez de voitures !” s’amuse le trublion amouraché d’automobiles. “Un jour peut-être, en tout cas grâce à Tatana, le petit peut d’ores et déjà vivre de sa passion…”

Entre deux pensées raisonnées, ce passionné d'automobiles nous confie sa hâte d’entamer les prochaines courses automobiles de stock-car, conscient que désormais, “des choses ont changé, ne serait-ce que par le regard nouveau que sont susceptibles d’apporter les constructeurs automobiles dans la valorisation et la popularisation de ce sport. Auteur de cinq victoires en tournois amateurs, Jacobo Aguayao nous fait étalage de ce qui constitue certainement, l’un des meilleurs palmarès du stock-car alguareno, considérant le nombre réduit de compétitions et l’absence de classements officiels, traitant d’un répertoire unique pour l’ensemble des concurrents de stock-car.
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5 août 2009 - La piraterie en Paltoterra et en Aleucie, plus de peur que de mal, affirme l’état-major de l’armée fédérale d’Alguarena.


Les pirates en ligne de mire des autorités fédérales d'Alguarena, et leurs alliés régionaux.
Avec la coopération alguareno-pontarbelloise entamée dans la lutte contre la piraterie, les équipages pirates souffrent le martyr face à des autorités étatiques qui peuvent justifier de leur réussite sur le terrain.


“Il n’y a à proprement parler, aucun réseau de piraterie actif dans les détroits alguarenos” s’est félicité le Général d’armée Caïtano Lossada, chef d’état-major de l’armée fédérale d’Alguarena. En effet, les actions de lutte déployées par la Fédération d’Alguarena et d’autres acteurs régionaux, qu’ils soient étatiques ou non, sont aujourd’hui porteurs de résultats significatifs. La coopération et le développement des moyens dédiés à la lutte contre la piraterie, ou en tout cas, les moyens dédiés à la surveillance maritime, vient depuis près d’un an, impacter (très) positivement la nuisance causée par la piraterie dans la région.

Le Pavillon de l’Albastre installé sur les côtes izcales depuis lesquelles il pouvait lancer des raids en mers paltoterranes et sur le pourtour sud-aleucien? C’est fini. L’enclave pharoise installée dans la péninsule pontarbelloise et depuis laquelle des contrebandiers et hommes de peu de morale étaient susceptibles d’accoster et de trafiquer? Cela appartient définitivement au passé.

“Les déclarations, publiques ou non, relatives à la situation de la piraterie en Paltoterra et en Aleucie, se veulent des plus optimistes” ont confié différentes sources anonymes appartenant aux officiers de la marine alguarena. Une conséquence directe selon elles, de la coopération navale grandissante entre les marines pontarbelloises et alguarenas. Des déclarations anonymes, émises entre deux portes fermées, mais qui viennent confirmer les communications officielles des institutions gouvernementales fédérales, très attachées à la sécurisation des voies maritimes et le libre cours du commerce international, des objectifs par ailleurs directement ancrés dans les fondements de l'Organisation des Nations Commerçantes, une institution internationale dont la Fédération d’Alguarena s’est voulue une des membres fondatrices, et qui fait de la défense de l'entreprenariat et du commerce internationaux, ses combats quotidiens.

Une action de sécurisation unanimement louée donc, d’autant plus qu’elle jouit aujourd'hui de ses premiers bilans positifs. “Le nombre d’attaque de pirates en mers paltoterranes ou aleuciennes est considérablement réduits, ces attaques deviennent l’exception car ces équipages de vauriens n’ont plus à disposition les bases logistiques qu’ils ont pu avoir avec le Pharois Syndikaali au Pontarbello ou encore le Pavillon de l’Albastre en Izcalie. Et ça, c’est tant mieux !” s’est encensé un officier de la marine fédérale, le capitán de corbeta Vítor Camara (litt. Capitaine de corvette).

Après l’armée fédérale, ce sont également les armateurs et firmes transnationales qui se sont réjouies des efforts fournis par la Fédération et ses partenaires régionaux, en vue de rayer l’existence de la piraterie au sein del eur zone économique exclusive.

“Les chiffres parlent d’eux-mêmes, il y a moins de réussite dans les actes de piraterie entrepris contre nos navires marchands et in fine, moins d’attaques elles-mêmes contre nos navires…” explique le directeur général de MARECA, une société de transport et logistique alguarena spécialisée dans le frêt international. Les opérations de lutte contre la piraterie ont été lancées il y a deux ans, lorsque le Pavillon de l’Albastre a fait apparaître au grand jour ses capacités de nuisance à l’égard de certains navires en transit dans les mers du pourtour d’Aleucie du Sud.

La menace que s’est permis le Pavillon de l’Albastre, a depuis mobilisé d’importants moyens militaires et financiers, pour forcer la capture, la délation et enfin l’isolement, de ces parias et hors-la-loi. “Clairement, la coopération entre la Fédération d’Alguarena et la République d’Union Nationale du Pontarbello y est pour quelque chose, ce compromis entre les deux pays limitrophes a permis le déploiement d’actions plus offensives et plus préventives qu’elles ne l’ont jamais été. Le démantèlement du Pavillon de l’Albastre, mêlé à des opérations de lutte contre la contrebande dans les zones de non droit illégalement occupées par des forces armées du Syndikaali Pharois, ont également été décisives…”

La meilleure coordination des forces engagées dans la lutte anti-piraterie semble donc le point d’orgue énoncé par chacun, pour justifier la réussite notable des politiques de sécurisation des flux commerciaux maritimes. Cette coordination est en effet largement venue compliquer la mobilité des éléments de la piraterie, compte tenu de moyens plus importants pour quadriller la zone, et plus important encore, compte tenu de la communication renforcée entre les forces maritimes alguarenas et pontarbelloises. Cet échange de communication s’est révélé déterminant pour offrir une visualisation en temps réel, du positionnement des navires hostiles ou présumés pirates, et surtout des opportunités d’interception ou encore d’anticipation d’attaques entreprises par ces derniers.

Recours aux drones, aux avions-radar de type AWACS, aux vedettes d’interception rapides, aux navires plus imposants transporteurs de plusieurs hélicoptères depuis lesquels un commando se tient prêt à atterrir sur des navires hostiles, la coopération internationale en matière de lutte anti piraterie permet de déployer des moyens importants et complémentaires, pour ne laisser aucune chance à l’opportunité de soudards embarqués à bord de navires.

La réussite des autorités alguarenas et pontarbelloises limitera à terme, l’existence des pirates à celles de quelques conglomérats.

La coopération développée par les acteurs régionaux d’Aleucie du Sud a permis la mise en branle, nous l’avons dit, de moyens colossaux dans l’identification, l’interception et la neutralisation des embarcations de pirates présumés. La puissance du dispositif opposé à ces criminels, se montre en définitive assez imparable pour les groupes de pirates “indépendants”. On entend par groupes de pirates indépendants des groupes limités en moyens humains et matériels, des moyens qui peuvent à la fois toucher à la détection ou encore à la puissance de feu des navires pirates. De plus, au-delà du statut de pirates indépendants, sont également concernés les pirates “territoriaux” c’est-à-dire ceux qui vivent dans ou à proximité de leur zone de chasse et n’ont pas le luxe d’aller en identifier une autre par delà les mers lorsque leurs activités sont compromises sur celle-ci. Ceux-là, sont définitivement les grands perdants de la coopération internationale en matière de lutte, si bien que des spécialistes s’avancent à dire qu’il n’existera plus sur le moyen terme, que des factions résiduelles et autres conglomérats tournés vers la piraterie. Les “petits” pirates n’auront, toujours selon ces experts, bientôt plus les moyens de leurs ambitions…

La piraterie s’affaiblit et sera donc contrainte à la conglomération de ses ressources.
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PONTARBELLO : la présidente fédérale Mazeri Abrogara souhaiterait voir les entreprises alguarenas faire plus pour la reconstruction du Pontarbello.


Conférence des entrepreneurs pour la reconstruction du Pontarbello
Une conférence à Santialche pour rassembler les sociétés alguarenas et pontarbelloises autour des grands chantiers de la relance économique locale.


Environ cinq cents entreprises se sont réunies dans la capitale pontarbelloise, pour identifier et adhérer à différents projets impactants pour la relance économique de la péninsule pontarbelloise. A l’issue de cette conférence, des promesses commerciales ont été faites à hauteur de soixante millions de pesetas alguarenas (hrp : 60 000 pts). Une performance “qui va dans le bon sens” selon les propos tenus par la Présidente fédérale Mazeri Abrogara “mais qui reste encore trop peu au regard du défi économique à accomplir dans ce territoire qui n’aspire qu’à la réussite post-indépendance” a-t-elle toutefois souhaité nuancer.

Côté pontarbellois, les autorités ont salué un retour des partenaires commerciaux internationaux, y compris alguarenos, longtemps restés à l’écart après le refroidissement des relations entre l’Empire listonien et la Fédération d’Alguarena. Un retard dommageable pour le développement de la péninsule, qui incite aujourd’hui les autorités d’Alguarena à demander davantage aux entreprises pour qu’elles formulent des propositions commerciales attractives auprès des autorités politiques pontarbelloises, de sorte à entamer des actions de relance économique percutantes au sein de la péninsule endolorie par une guerre d’indépendance des plus sanglantes au monde.

Les manœuvres d’invasion perpétrées par les brigades paramilitaires kah-tanaises, fortes de plusieurs milliers d’hommes, ont en effet obligé les troupes indépendantistes de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, à livrer bataille sur l’entièreté du territoire péninsulaire, ce qui a nécessairement causé d’importants dommages structurelles pour les habitations et les services fournis par l’Etat pontarbellois. “Au-delà du coût humain qu’ont causé la guerre d’indépendance et la guerre invasive des brigades kah-tanaises au Pontarbello, il y a un coût matériel à ne pas négliger. Nous avons besoin pour proposer des offres commerciales décentes à notre voisin et lui ouvrir la voie vers la relance économique” s’était pressée de dire la conseillère fédérale aux affaires étrangères d’Alguarena, Martha Fulton.

Des destructions de très grandes ampleurs, qui obligent ce pays péninsulaire à identifier des sources de financement à l’étranger et donc motivent in fine, à l'organisation de conférences nationales où les enjeux économiques et sociaux du Pontarbello sont présentés pour forcer la coopération commerciale d’entreprises spécialisées dans des domaines d’activité parfois très techniques, notamment ceux en lien avec le domaine des énergies ou de l'ingénierie en bâtiment. “Les projets commerciaux se multiplient”, se réjouit quant à lui de son côté, Caio Barboza, conseiller économique auprès du général Leopoldo Sapateiro, soucieux de souligner la participation active des entreprises étrangères, dans la remise en état des infrastructures nationales.
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20 août 2009 - La coopération économique et migratoire entre la péninsule pontarbelloise et l'archipel alguareno, une réalité au service de la prospérité régionale.


Les constructions industrielles vont bon train dans la péninsule pontarbelloise, sous l'impulsion novatrice de la conférence économique nationale de Santilache.
Vue comme un démarrage vers de futurs projets plutôt qu'une fin en soi, la conférence de Santialche nourrit aujourd'hui les aspirations économiques de tout un pays.


Une feuille de route pour reconstruire le Pontarbello, deux ans après la terrible guerre d’indépendance qui l’a frappée en 2007, s’est dessinée par les entrepreneurs alguarenos et pontarbellois. Au programme la maintenance et le développement de plusieurs de plusieurs domaines d’activité, particulièrement tournés vers les énergies, l’agriculture, les services en eau et les leviers médico-sociaux. Des accords de coopération commerciale et financière qui seraient, selon toute vraisemblance, estimables à plus de soixante millions de pesetas alguarenas. Une somme colossale, dans un si tout petit pays avec un outil industriel jusqu’ici sous-dimensionné. “Des perspectives réjouissantes” s’est enthousiasmé le Général Leopoldo Sapateiro, qui a dit louer l’empathie et l’intérêt des acteurs économiques régionaux, pour faire de l’économie pontarbelloise une égale et non une paria. “Nous avons la chance d’incarner une volonté commune et nationale, portée par notre soif d’indépendance et de prospérité. Tout cela doit se concrétiser par une relance durable et décisive de notre économie.”

En engrangeant des promesses d’investissement, les autorités pontarbelloises ont déclaré œuvrer “activement” à l’établissement des formalités administratives préalables à la mise en œuvre de ces nouveaux projets. “Forcément, ces promesses de vente, bien que formulées à l'occasion d’une conférence nationale à Santialche, auprès d’un public d’entreprises, obligent à la mise en place d’un cadre administratif strict” vient préciser Marziabo Becerra, ministre aux affaires étrangères pour le compte du Pontarbello. “Les autorités administratives se sont d’ores et déjà engagées à offrir les conditions optimales du déploiement de ces investissements, parce qu’il faut nécessairement un agrément administratif. Au-delà de ces formalités, tout l’enjeu est aussi d’adresser un message fort et encourageant, à destination des autres industriels étrangers qui souhaiteraient investir dans la péninsule”

Pour encadrer ces flux financiers, la Fédération d’Alguarena et la République d’Union Nationale du Pontarbello ont même envisagé la création d’un fonds international alguareno-pontarbellois, en vue de mettre à disposition et sous réserve d’éligibilité un apport initial de quelques millions de pesetas alguarenas, afin de permettre aux projets de se mettre tranquillement en place avant l’atteinte des premières rentrées d’argent. Une manœuvre utile et parfois indispensable, quand l’on sait que certains investissements ne verront leur retour qu’après quelques mois voire un peu plus d’un an. “Constituer un portefeuille clients, remplir ses stocks avant les premières ventes, homologuer ses lignes de production avant le lancement, tout cela demande du temps et le temps, c’est de l’argent.” Et c’est pourquoi, selon les spécialistes, pour amortir le coup qu'entraînent ces retards dans le lancement de l’activité industrielle et le retour commercial annonciateur des premiers bénéfices, l’Etat pontarbellois et la Fédération d’Alguarena veulent entretenir un fonds financier. Chargé de lancer les projets d’investissement et couvrir leurs arrières le temps que les retours financiers se mettent progressivement en place, ce fonds pourrait être crédité à hauteur d’une dizaine de millions de pesetas alguarenas, “bien assez pour couvrir des dépenses immédiates qui seraient susceptibles de conditionner un démarrage immédiat de l’activité” se réjouissent des industriels présents lors de la conférence.

“C’est une excellente nouvelle qui nous aidera à capitaliser autour de ce projet” se réjouit un autre. “Le secteur technologique pontarbellois aura de quoi faire un bond avec tout ça.”
Située à moins d’une heure de vol de la Fédération d’Alguarena, la péninsule pontarbelloise est effectivement une opportunité rêvée pour les investisseurs hispaniques. Seulement voilà, jusqu’à présent, il y avait la crainte d’un tempérament versatile de la part du Général Leopoldo Sapateiro. Un tempérament versatile et des décisions hâtives qui auraient pu conduire à la nationalisation de certains projets d’investissement ou faire peser des risques d’incarcération réels sur les entrepreneurs présents sur place. Au titre d’une législation assez étoffée, et d’une communication importante à ce propos, la République d’Union Nationale du Pontarbello est depuis parvenue à rassurer ses principaux partenaires économiques, à l’instar des Provinces-Unies du Lofoten et de la Fédération d’Alguarena.

Avec un accord migratoire en prime, on sent que la Fédération d’Alguarena et la République d’Union Nationale du Pontarbello amorce de nouvelles coopérations et que les îles fédérées pourraient, par l‘intermédiaire de leurs investisseurs, assurément se faire les premiers employeurs de la péninsule pontarbelloise. Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères d’Alguarena a effectivement eu l’occasion d’intervenir en visio durant cette conférence, pour rappeler la conclusion d’un accord migratoire entre le Pontarbello et l’Alguarena. Un accord migratoire qui vient permettre la présence d’un certain nombre d’actifs qualifiés, à même de lancer les projets d’industrialisation sur le territoire.

“Les investisseurs alguarenos et plus globalement étrangers, amènent dans leurs bagages des projets taillés pour une certaine vision de l’industrie, employant un certain degré de technologies pour lesquels les travailleurs étrangers sont nécessairement plus familiers…”

Par cette double coopération, économique et migratoire, les politologues sont tentés de considérer que la coopération alguareno-pontarbelloise a marqué un tournant. Aussi et dès lors, les acteurs porteurs de ce projet économique n’identifient pas cette conférence comme la conclusion d’une coopération bipartite entre la République d’Union Nationale du Pontarbello et la Fédération d’Alguarena, mais bien l’amorce faite pour des coopérations futures, autant dirigées vers les acteurs politiques de la région, que les acteurs privés et industriels…

Pour les industriels et acteurs politiques alguarenos, la proximité de la péninsule pontarbelloise et son imbrication pleine et entière au sein de l'espace économique et commercial pontarbellois constitue une opportunité diplomatie et coopérative évidente, sur laquelle les acteurs privés et à fortiori, l'Etat fédéral d'Alguarena lui-même doivent s'impliquer.
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6 septembre 2009 - Le porte-avions “El Triunfante” de la classe Estándar bientôt complété ou remplacé par un bâtiment de classe Apoteosis sur le courant des années 2011-2012.


Images de synthèse permettant une première visualisation du future porte-avions de dernière génération, identifié sous la classe Apoteosis.
Le porte-avions de classe Apoteosis, est un géant des mers qui laisse aujourd’hui rêveur un bon nombre des experts de la navale militaire et officiers supérieurs de la marine fédérale d’Alguarena.

Après la construction du porte-avion alguareno “El Triunfante” de la classe Estándar les ingénieurs du secteur naval travaillent d’arrache-pied à la modélisation des porte-avions de demain, des navires de dernière génération qui ne laissent pas de place à l’esthétisme ou l’improvisation. Les premières images, bon certes numériques j’en conviens, du porte-avion destiné à succéder à l’unique porte-avion “El Triunfante” de la classe Estándar, circulent en hauts lieux et font l’objet d’âpres négociations entre les départements de la défense et des dépenses publiques. “Le dévoilement des maquettes envisagées pour représenter notre futur et dernier modèle de porte-avions pose immanquablement la question de son coût” avertit Bianca Barrios, conseillère fédérale à la finance et à l’économie d’Alguarena. Un sujet de crispation sur lequel elle a confié que des échanges constants et constructifs s’imposaient avec le département fédéral à la défense et la protection des populations, représenté par le conseiller fédéral Mauricio Sáenz.


Ces considérations strictement pécuniaires à part, que peut-on dire du prochain prototypage de navire porte-avions envisagé pour la Fédération d’Alguarena? Nous nous sommes procurés certaines images destinées à illustrer le gabarit et le design envisagé pour ce qui serait, immanquablement, le navire amiral de la flotte alguarena.

Avant les images, précisons également que le constructeur d’un tel projet est d’ores et déjà identifié et que, sans surprise, il s’agira des sociétés aéronavales des industries Marbone, ni plus ni moins que les leaders de la construction navale au sein de la Fédération archipélagique d’Alguarena.
Un porte-avions alguareno construit par des alguarenos, un fait logique seront tentés d’avancer les lecteurs, mais faut-il pourtant leur rappeler qu’à ce jour, toutes les nations ne sont pas en mesure de produire des navires de ce type? Et particulièrement ceux positionnés sur un tel niveau de modernisation et de sophistication, comme il est actuellement et sera prochainement produit au sein de la Fédération d’Alguarena. “En matière de production navale, seuls les chantiers fortunéens jouissent d’un degré de sophistication comparable à celui de nos navires” concède un responsable développement des Industrias Marbone.

Mais indépendamment de cette course à l’excellence avec la Sérénissime république du Fortuna, les intervenants du département de la recherche et du développement des “Industrias Marbone” sont autorisés à nous faire une confidence de taille, la capacité de cet appareil à pouvoir, possiblement faire décoller deux à trois aéronefs, le tout simultanément. Une nouveauté qui présage de capacités opérationnelles nettement supérieures que celles à quoi pouvait nous habituer le porte-avion “El Triunfante” dans sa classe Estándar. “Quand nous aurons construit le premier porte-avions de classe Apoteosis, nous aurons accouché d’un monstre…” nous confie ce quinquagénaire de l’entreprise, passionné de bâtiments militaires et adepte de la quête d’un perpétuel exploit. Il faut dire que, et il le sait, pas un navire actuellement en mer, ne peut se targuer d’entretenir les caractéristiques techniques et les compétences martiales de ces bâtiments porte-aéronefs de dernière génération, véritable ville flottante avec une capacité d’accueil potentiellement fixée à quatre-vingts-dix aéronefs. “La construction d’un tel bâtiment devrait démarrer pour août 2010” se risque à dire un membre de la direction des Industries Marbone, assurant que le démarrage de la production n’était retardé que par des menus détails. “C’est comme pour la femme de votre vie, ça vaut toujours le coup d’attendre. Je vous promets que ce navire, on en verra pas deux sur les flots, prendre son mal en patience en vaut la peine…”

Et pour nous aider à justement contenter cette impatience, le cadre supérieur nous montre en exclusivité une vidéo qui sera prochainement en ligne et trace les courbes de ce futur colosse qui devrait sortir des chantiers navals Marbone, entre le dernier trimestre 2011 et le premier semestre 2012.

Cette vidéo, limitée à moins de quatre minutes et agrémentée des meilleures images de synthèse, nous amène à visualiser le navire en situation de manœuvre dans un territoire archipélagique qui pourrait se confondre avec les décors paltoterrans. Sur le pont et bien que la durée de la vidéo ne permet pas de les dénombrer avec exactitude, plusieurs dizaines et dizaines d’aéronefs sont présents, et notre contact aux Industries Marbone nous confirmera plus tard qu’il y en avait pas moins de quatre-vingt-dix sur le pont d’envol, un chiffre record quand l’on sait que le porte-avions “El Triunfante” de la classe Estándar peut accueillir à peine vingt-cinq appareils à son bord.

Observée par Bernardo Rosgares, notre expert de la navale militaire, la vidéo récupérée en ligne les jours suivants n’en finit plus d’alimenter les analyses de passionnés.
Pour lui, les innovations portées par les porte-avions de la classe Apoteosis iront bien au-delà de ce qui a pu être avancé par les industries Marbone. Il en veut pour preuve un nouveau visionnage de la brève vidéo où le bâtiment militaire nous dévoile ses lignes architecturales, “voyez cet élément là sur le pont supérieur, c’est une catapulte, vous en retrouvez une autre ici et là. Trois catapultes sur ce navire monsieur, c’est pas rien. Et si vous voyez trois catapultes, nécessairement vous pouvez voir trois pistes… Le doigt de notre spécialiste vient alors suivre les courbes des marquages au sol, installés sur le pont d’envol, ne tardant à nous confirmer son précédent propos. “On sent clairement qu’on arrive sur une génération de bâtiment toute nouvelle et avant-gardiste, j’ai très hâte de voir le rendu en sortie de chantier…”

Les prouesses qui nous ont été comptées lors de notre rencontre avec la direction des industries Marbone sont donc à la hauteur des premiers travaux amorcés sur ce projet d’envergure. Avec deux pistes tracées dans l’axe du navire et une troisième installée en oblique sur le pont supérieur de celui-ci, les appareils embarqués à bord pourront décoller et atterrir en un temps record. “L’autre défi maintenant, va être de produire beaucoup plus d’aéronefs pour répondre aux besoins de l’armée de l’air fédérale et de l’aéronavale, car là dessus c’est quatre-vingt-dix aéronefs, auxquels s’ajoutent les vingts autres du porte-avions “El Triunfante” s’il est maintenu en service, l’aéronavale n’aura jamais été aussi gourmande en appareils…”
Une première donc, pour la marine fédérale, qui semble prendre la mesure de ses ambitions, lorsqu’elle se retrouve à solliciter des moyens avioniques plus importants que ce qui est actuellement mis à disposition de l’armée de l’air. La vidéo de présentation positionne la tour, cet îlot où le commandement du navire et de l’aviation sont présents, à l’arrière du porte-avions, ce qui est également un fait nouveau, quand l’on sait que ce même bâtiment, occupait une position un peu plus centrale sur le porte-avions de classe Estandar, “El Triunfante”. “L’objectif d’un tel remaniement est nécessairement celui de permettre une vision périphérique de l’ensemble du bâtiment, d’un même coup d'œil et depuis une même position… C’est capital quand vous êtes le commandant d’un tel navire.”

Là où la vidéo semble moins bavarde et notre expert nous concède être plutôt limité à ce propos lui aussi, c’est en ce qui concerne les armements embarqués au sein de ce futur navire-amiral. “Il est certain que le porte-avions de nouvelle génération va disposer de ses propres armements, essentiellement dirigés vers la défense. Un bâtiment tel que celui-ci ne mise pas tout sur la capacité offensive et défensive de ses bâtiments d’escorte… Missiles anti-missiles déployés pour interception de la menace en approche, canons de certains calibres à tir rapide et canons multiples seront nécessairement présents pour mettre en place un véritable bouclier défensif de feu, face à une menace imminente ou un assaillant…” conclut l’expert, se référant aux armements connus de la marine fédérale et aux équipements déjà présents au sein du porte-avions de classe “inférieure”, “El Triunfante”.

Étant donné une capacité d’emport de quatre-vingt-dix appareils, il est aisé de comprendre que ces derniers seront stockés sur le pont inférieur et remontés en situation opérationnelle, au moyen de deux ascenseurs. “Dans un porte-avions, deux ascenseurs est un minimum, le risque d’avarie ou d’endommagement après réception d'un tir de missiles, est trop grand pour ne mettre en jeu le déploiement de ses escadrilles qu’au travers d’un unique ascenseur. Alors bien sûr des aéronefs seront présents de façon permanente sur le pont supérieur, pour permettre une action rapide en théâtre d’opérations mais une partie non négligeable sera également sur le pont inférieur et l’emploi de deux ascenseurs contre un n’est pas de trop pour raccourcir les délais de déploiement des escadrilles…”

Considérant le caractère stratégique de ce navire, assurant navire-amiral pour la flotte fédérale d’Alguarena, une escorte composée des meilleurs sous-marins et navires de combat est sur la liste de courses du département de la défense et de la protection des populations, qui s’est d’ores et déjà vu accepté l’acquisition de nouveaux navires de soutien, tels qu’un remorqueur de dernière génération ou un pétrolier-ravitailleur (très) grande capacité. “C’est le constat s’impose de lui-même, si jamais une avarie bloque le moteur du porte-avions de classe Apoteosis, il sera nécessaire de le remorquer et les plus petits remorqueurs ne pourront pas grand chose pour faire avancer ça…” Ainsi donc, le porte-avions de classe Apoteosis n’est pour le département de la défense, qu’un coût direct, alors même que sa dotation au sein de la marine fédérale d’Alguarena, prévue au courant des années 2011-2012, oblige à l’acquisition d’autres bâtiments de soutien “calibrés à son image”.
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20 septembre 2009 - L'armée de l'air fédérale pourrait trouver un profit notable dans le projet de modernisation de la flotte alguarena, avec la capacité d'emport d'un futur porte-avions fixée à quatre-vingt-dix appareils.


Des avions pleins les porte-aéronefs et des pistes désertées? Une solution inenvisageable pour l'état-major fédéral d'Alguarena qui invite les autorités du pays à amorcer la production de nouveaux avions de combat.
Plus de navires et toujours moins d’avions, l’intégration d’un nouveau porte-avions pourrait créer le décalage d’équipements aéronefs entre la marine fédérale et les forces aériennes fédérales.


L’intégration d’un nouveau porte-avions de dernière génération au sein de la marine fédérale d’Alguarena amène la question d’un rééquipement en aéronefs, aujourd’hui de deux cents lorsque le futur porte-avions peut déjà en embarquer près de quatre-vingt-dix. “Les investissements en appellent d’autres…” avait prévenu la présidente fédérale Mazeri Abrogara, lorsqu’elle avait consenti au lancement des grands travaux de recherche et d’innovation au sein de la marine fédérale d’Alguarena. Elle ne croyait pas si bien dire, lorsque le tout nouveau projet de porte-avions, désigné sous la classe “Apoteosis” lui est revenu sur la table des mains de son état-major des armées fédérales.

Pourtant, faute est sienne, à ce projet la présidente fédérale n’avait rien trouvé à redire, les enjeux de défense de la souveraineté maritime et le niveau croissant des opérations en théâtre extérieur, motivaient clairement et indubitablement le besoin d’étoffer la flotte de la marine fédérale et d’en moderniser ses bâtiments centraux, pour les nommer autrement, les navires-amiraux tels que les porte-hélicoptères et porte-avions. Mais si le porte-avions de classe Apoteosis amènerait effectivement une force de frappe inégalable à travers le monde, des questions se posent quant à sa capacité d’emport d’aéronefs en tout genre. Avec une capacité d’embarquer pas moins de quatre-vingts-dix appareils avioniques et hélicoptères, le porte-avions de classe Apoteosis peut-il seulement être équipé de façon optimale sans mettre en péril les capacités matérielles des forces armées de l’air fédérales stationner au sein du territoire archipélagique d’Alguarena?

Selon un rapport en provenance du commandement de l‘armée de l’air fédérale, et consécutif au projet d’intention fournit par la marine, il semblerait que non, car tout bien considéré, l’armée de l’air d’Alguarena a identifié un peu moins de deux cents appareils avioniques, à peine le double de ce que demanderait l’entretien simultané de deux porte-avions, avec la mobilisation permanente de quatre-vingt-dix appareils pour la classe Apoteosis et vingts autres pour le porte-avions “El Triunfante” de la classe Estándar. Cent-dix appareils mobilisés au titre de l’aéronavale, beaucoup trop conclut le commandement de l’armée de l’air qui, considérant l’ensemble des validations et des accréditations entourant le projet Apoteosis, ne peut par conséquent que préconiser un renforcement rapide du parc logistique des aéronefs dédiés au combat et aux opérations aéronavales.

Il semblerait donc, que garantir nos capacités futures d'intervention, dans l’espace maritime alguareno ou en dehors, soit lourdement dépendant d’un accroissement du nombre des escadrilles de F-2000 UG “Cometa”, un aéronef multirôle de dernière génération, capable d’effectuer des opérations navales et des actions de suprématie aérienne, si tant est que son nombre permette une omniprésence sur l’ensemble des porte-avions envisagés pour la marine fédérale.

Anticiper l’arrivée d’un tel porte-avions, dont la construction finalisée est prévue ou à minima espérée, pour la mi-année 2011, est largement possible pourvu que les feuilles de route se tracent prestement. Des sujets que le gouvernement fédéral d’Alguarena prend aujourd’hui à bras le corps, pour ne pas perdre le bénéfice des actions envisagées pour la marine.
Attendue au tournant par la marine fédérale et le gouvernement, l’armée de l’air a donc naturellement réorienté ses crédits pour favoriser l’acquisition de nouveaux chasseurs-bombardiers de dernière génération, le fameux F-2000 UG "Cometa" pour compléter autant que nécessaire les capacités aéronavales de la marine fédérale sur les deux, voire peut-être trois prochaines années à venir.

Les études portées dans ce sens, complètes et étayées au sein des deux armées que sont la marine et la force aérienne, font état d’une nécessité d’acquérir pas moins de quatre-vingts-dix chasseurs-bombardiers supplémentaires, des avions multirôles qui sauront indubitablement accompagner le futur porte-avions de classe Apoteosis, sur ses théâtres de mission en extérieur, sans mettre en péril la capacité actuelle de la défense aérienne des forces territoriales fédérales. Et si la construction d’un porte-avions est de nature à viabiliser l’industrie présente au sein de la Fédération, son appareillage d’un peu moins d’une centaine d’aéronefs sera du même effet… “Ce projet, c’est finalement pas moins de 3 voire 3,5 milliards de pesetas alguarenas, si l’on considère deux milliards indispensables à construction seule du porte-avions et la partie restante à la fourniture d’un équipement avionique de dernière génération…” confiait le Général d’armée et chef d’état-major Caïtano Lossada, satisfait d’enregistrer ce qu’il considère comme étant un véritable “portage politique” de la part des autorités fédérales, sur un projet de modernisation de la marine fédérale et de ses capacités aéronavales, qui ne bougeait pas les foules avant l’attaque aérienne kah-tanaise en février 2007.

Si la Fédération d’Alguarena avait pu ce jour là profiter d’une supériorité écrasante, tant sur un plan technologique que technique, par la maîtrise aérienne de nos pilotes, force est aujourd’hui de constater qu’un certain nombre de pays sont en mesure de détenir et de commercialiser des aéronefs spécialisés dans les combats aériens et les frappes terrestres, sur des niveaux de technologie et d’innovation toujours plus croissants. Une conjoncture qui appelle à la régularité des efforts, tant financiers que scientifiques, pour les acteurs directs et indirects, de la défense aéronavale de notre Fédération.

Si depuis les années 2007-2008, très peu d’officiels et militaires avaient communiqué sur cette intention, c’était en partie pour l’impérieuse nécessité de garder un maximum de discrétion, autour d’un projet possiblement imité par des nations, si ce n’est ennemies, au moins hostiles. L’écart technologique qui entourait ce projet en 2007 et 2008 constituait une marche trop grande pour permettre aux autorités de communiquer librement sur cette volonté, échelonnée à trois ou quatre ans. L’arrivée d’un nouveau porte-avions et le réchauffement des relations diplomatiques régionales, mettant un terme à des risques d’escalade militaires en Paltoterra, ont depuis permis un certain déliement des langues, sous l’égide commune des autorités politiques et militaires de la Fédération.

Bien entendu, il existe à ce jour des variables d’ajustements entourant ces acquisitions d’armements militaires, mais qui de la bouche même du Général d’armée Caïtano Lossada, “ne remette pas en cause l’intégration du porte-avions et de quatre-vingts-dix aéronefs supplémentaires…” Des décisions structurantes pour le devenir des forces armées fédérales, de la marine et de ses forces aériennes, qui promettent également une belle embellie sur le plan industriel et in fine économique, avec l’ouverture de milliers d’emplois autour de ces chantiers majeurs qui accompagneront la nation à n’en pas douter, sur les trois, voire quatre années à suivre.

Ainsi donc et inscrite au titre du projet de modernisation de la marine fédérale, l’acquisition de quatre-vingt-dix aéronefs supplémentaires, au bénéfice de l’armée de l’air, ne pourrait-il pas être un effet secondaire appréciable pour cette arme, à même de tirer partie d’un projet jusqu’ici défendu et porté par ses frères d’armes de la marine fédérale?
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14 novembre 2009 - Un général de l’armée fédérale dénonce publiquement la grande misère qui touche l’armée royale d’Aumérine.


L'Aumérine, une menace en filigrane incapable de se concrétiser, faute d'un quelconque investissement dans la motorisation de ses armées
Entretenant pourtant près d’un quart de millions d’hommes sous les drapeaux, l’armée royale d’aumérine n’a malgré tout pas un seul véhicule capable de projeter plus de trois fantassins sur un théâtre d’opération extérieur.


Frappés par la misère des équipements dévolus aux unités opérationnelles et contraints à utiliser des moyens de locomotion personnels pour pallier à l’absence totale de logistique au sein de l’armée royale aumérinoise, les soldats peuvent légitimement avoir le blues en Aumérine. “La faculté qu’ont les autorités politiques aumérinoises à se reposer sur leurs soldats pour pallier les lacunes budgétaires et l’absence d'investissement dans un parc logistique militaire de renom, a de quoi choquer et décourager bon nombre de ces femmes et ces hommes, pourtant prêts à sacrifier leur vie, dans un pays où le gouvernement n’est pas fichu de leur fournir un véhicule utilitaire…” a évoqué sans détour le Général de brigade Alberto Brocazares.
Pour lui, il y a un décalage entre l’agressivité avancée par les représentants de l’état-major aumérinois et leurs capacités opérationnelles réelles. “L’armée aumérinoise est un ensemble de tout et de rien, où les soldats sont contraints de se déplacer à pied pour chacune des manœuvres qui leur est commandée par les supérieurs” dit l’officier général de la première puissance mondiale. En effet, pas un véhicule utilitaire, pas un autobus et encore moins un char, n’est présent au sein de l’armée aumérinoise, se faisant à ce jour l’une des armées les plus faibles au monde. “La défaite de l’armée aumérinoise, c’est un avion d’attaque au sol ennemi, pas plus. Il rentre dans le pays comme dans du beurre.”

Privée des fonds tirés par les ventes d’armement, l’armée d’Aumérine tombe en désuétude, une frustration d'autant plus grande, que la gouvernance du pays s’offre malgré tout le luxe de donner ses rares équipements militaires à des puissances étrangères, entretenant l’armée royale d’Aumérine au sein de sa médiocrité.

Une situation risible vue de l’étranger, particulièrement d’Alguarena, mais qui traduit malgré tout une profonde inquiétude de la part des citoyens aumérinois, persuadés que leurs forces armées n’ont jamais autant peiné à tenir leur rôle, faute d’armements crédibles pour s’opposer à une invasion du territoire. Un tableau très sombre qui se veut pourtant réaliste et juste, compte tenu de la véritable page blanche entretenue jusqu’à lors par les autorités aumérinoises incapables de motoriser, y compris de façon sommaire, ses propres troupes alors même qu’elles ont à leur charge la défense territoriale d’une vaste nation. “L’armée aumérinoise survit au jour le jour” préfère prévenir le militaire de haut rang, “décrivant des scènes quasi-quotidiennes où l’absence de moyens et de motorisation des armées aumérinoises, en font une institution sclérosée, incapable de se mouvoir sur un espace territorial à défendre, dans des délais raisonnables.

Au-delà du manque de moyens, la frustration des armées aumérinoises vient réellement d’une capacité de production industrielle militaire en forte croissance mais d’une incapacité notoire de la part des pouvoirs publics à financer ces acquisitions de matériels, au profit de l’armée nationale. Une trahison, quand l’on voit les sommes astronomiques qui passent dans les exportations d’armements aumérinois et dont les soldats peinent encore à voir les retombées…

Une réforme des armées est dès lors nécessaire pour espérer voir celle-ci survivre mais aucun politicien local semble pour l’heure avoir le courage de l’amorcer. “Pas une couronne aumérinoise (Ͼ) n’est allée dans les poches des armées malgré un commerce d’armements en plein boom.” Un statut de laissé-pour-compte dommageable et lourd à porter qui vient définitivement marquer l’écart entre le caractère opérationnel des armées aumérinoises et la volonté de domination ou encore de concurrence directe à la Fédération d’Alguarena, ambitionnée par les autorités royales.
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26 novembre 2009 - Le service public alguareno, sur son niveau fédéral, profite des avancées pour asseoir la dématérialisation de nombreuses prestations.

La numérisation des services publics, un terrain croissant pour les cinq années à venir.
Les progrès en informatique et en électronique vont à terme permettre aux autorités fédérales d'entretenir des dispositifs 100% dématérialisés au sein de leur service public.


A l’aube de l’an 2010, des avancées technologiques majeures ont été acquises au sein de la société civile. Des technologies essentiellement axées sur le développement des outils numériques et qui ont fini de connecter tout ou partie des alguarenos au travail et aux différents biens de consommation tels que les repas, les loisirs ou simplement l’information.
Aussi, devant ce monde de plus en plus digitalisé et considérant l’important effort en la matière de la part des sociétés spécialisées en informatique et en électronique, il apparaissait sous un jour des plus évidents la nécessité faite aux administrations, d’adapter une offre compatible avec les outils de communication et d’information connus. Ainsi donc, l’amélioration de la qualité ou encore l’efficacité de nos services publics passe indubitablement par un alignement des supports empruntés par les services publics et les usagers de ces derniers.

“La Fédération d’Alguarena, c’est grand et ça concerne pas moins de trois états fédérés éclatés sur différentes îles. A moins de tenir des antennes partout, il est très difficile de permettre un accès égal aux services publiques de la Fédération. Tout citoyen de la Fédération méritant notre intérêt et notre engagement, le choix d’opter vers une numérisation du service public s’est imposé…” explique la vice-présidente Valentina Curbelo.Un projet d’importance qui appelle aujourd’hui les autorités fédérales à communiquer sur l’idée d’instaurer une “gouvernance électronique”, consistant dans les faits à dématérialiser autant que faire se peut, les prestations émises par un ou plusieurs services de la fonction publique. L’objectif principal est de faciliter l’accès à ces services quotidiens indispensables mais ne nous voilons pas la face, la démarche fait aussi le jeu des économies espérées par la présidence. En dématérialisant les services publics fédéraux, vous vous épargnez la nécessité de tenir des locaux dans les différentes îles et régions parfois très enclavées, où des espaces urbains justifient un point de contact avec l‘administration. Grâce à la dématérialisation, la carte des implantations des antennes fédérales pourra être repensée, optimisée, pour calibrer de façon plus pertinente, le maintien sur place de tels ou tels locaux administratifs.

Un levier de performance et d’optimisation des coûts, qui fait le bonheur de la présidente fédérale, soucieuse de porter à sa fin de mandat, un budget à l’équilibre, qu’elle pourra arborer comme le Graal, la consécration de son passage à l’adresse du 1 avenue du Triomphe, à Aserjuco.

Une stratégie gagnant-gagnant pour les pouvoirs publics et les usagers, et qui, considérant le nouveau mandat de la présidente Mazeri Abrogara jusqu’en 2016, offre à cette dernière les moyens ainsi que le temps nécessaire, à l’analyse du retour sur investissement porté par cette démarche novatrice dans la relation entre les administrations et les administrés. Un fil conducteur qu’il appartient de suivre scrupuleusement, car l’échec d’un projet tel que celui-ci pourrait vite avoir l’effet inverse et nourrir la frustration d’usagers pouvant difficilement profiter des services proposés par les administrations fédérales.

Mais avant la mise en service, la préparation des bases de données constitue un véritable sujet. “Un bon nombre de dossiers papier devra être retranscrit en base, pour faciliter la récupération d’historique et donc les interactions avec les usagers. Ce n’est pas anodin, clairement pas” confie un haut fonctionnaire sous couvert d’anonymat mais chargé d’accompagner cette transition ou devrions nous même parler, de transformation, vers le numérique.

Sous cinq années, les autorités fédérales voudraient permettre la réalisation de près de 80% des services publics, directement en ligne et de façon dématérialisée. Certains de ss services, bien que dématérialisés demeureront davantage sous un format hybride car il est prévu que dans certaines procédures, le fonctionnaire établisse un contact visuel avec l’usager, de sorte à limiter la propagande des usurpations d'identité et donc en parallèle, limiter le recours ainsi que la sollicitation de prestations, financières ou encore simplement administratives, telles que le changement de nom d’un propriétaire de véhicule, totalement indues.

“Le développement des technologies numériques au sein de l’archipel n’amène pas que de bonnes personnes j’en conviens. Il faut que le gouvernement fédéral se pare de toutes les éventualités.” Le premier des chantiers consiste à relier l’ensemble des administrations entre elles, le gouvernement fédéral et avec eux, d’autres acteurs quotidiens dans l’accompagnement de la société civile alguarena. “La mise en relation de plusieurs institutions fédérales et même locales, sera un gage de communication facilitée.”
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5 décembre 2009 - L’étude des bisons par la communauté scientifique révélerait selon plusieurs chercheurs, l’appartenance d’îles alguarenas au continent aleucien.

Carte identité alguarena et bison
Le bison heenylthain est-il paltoterran? Les îles heenylthaines le sont-elles également? Autant de questions qui prennent aujourd'hui fin, au terme d'une étude scientifique portée sur l'étude des sols et de la faune.


La Fédération d’Alguarena est-elle une nation paltoterrane, “assurément oui” auraient répondu la bouche en cœur, chacune des personnes interrogées à ce propos avant hier. Mais de récentes révélations, corroborées par des études scientifiques autour de l’origine du bison en Heenylth, aurait mis en évidence l’appartenance historique de ses îles au continent aleucien. Ce serait en effet un mouvement des plaques tectoniques, étalé sur plusieurs milliers d’années, qui aurait amené d’anciens territoires de la plaque continentale aleucienne, là où ils sont arrivés à ce jour.

Des révélations qui peuvent paraître anodines pour le quotidien des alguarenos mais qui du point de vue des institutions, notamment celle de l’éducation nationale, peuvent apporter un lot de réforme, notamment en ce qui concerne le déroulé des programmes scolaires pour ce qui concerne la géographie enseignée aux plus jeunes.

“Les mouvements des plaques terrestres que nos ancêtres ont pu connaître il y a des milliers d’années, sont à l’origine des répartitions de la faune que nous connaissons aujourd’hui. Des personnes s'interrogent quant aux raisons de la présence de bisons aleuciens en Paltoterra? La réponse a toujours été plus simple qu’il n’y paraît, une partie des îles alguarenas n’a jamais cessé d’être en Aleucie malgré une présence physique dans ce que beaucoup ont pu décréter comme relevant de la sphère d’influence paltoterrane…” confie sans détour un ethnologue et environnementaliste, chargé de rapporter la découverte faite, en sus du rapport écrit fourni à l’administration.

Pour cet homme d’âge mûr, les événements terrestres sont en mesure de façonner la répartition des espèces animales. “Les continents sont répartis en de vastes microcosmes et en leur sein, des animaux partagent des caractéristiques physiques évolutives, basées sur leur environnement naturel, leur alimentation, etc… Le lapin qui grandit au Paltoterra sera toujours foncièrement différent de celui-ci qui grandit au Nazum, c’est comme ça et la science peut tout déceler.”

Ainsi donc, l’étude scientifique portée sur les populations de bisons vivant en Heenylth serait du même acabit, offrant sur la base de leurs déjections, de leur évolution physique, les preuves matérielles et pour le coup scientifique, qu’ils sont originaires d’Aleucie. “Les bisons sont en Alguarena, plus précisément en Heenylth, depuis des temps immémoriaux. Il est impossible qu’ils aient été amenés, importés, par des natifs. Ces derniers ne pouvaient techniquement ou logistiquement pas assurer un tel exploit, la traversée de bisons en pirogue étant, vous pensez bien, particulièrement peu crédible. Partant de ce postulat, et l’origine locale des bisons étant certifiée, nos équipes ont travaillé sur l’étude physiologique et alimentaire de ces espèces, pour garantir, à quelques évolutions près, que l’origine aleucienne des bisons heenylthains était incontestable. Et c’est bien connu, dans le monde scientifique, une étude en appelle une autre. Après les bisons, nous avons étudié une cinquantaine d’échantillons de sols, en Heenylth, en Arcoa et aux Encolanas. Certains de ces échantillons contenaient les mêmes minéraux que les sols aleuciens, principalement ceux effectués sur les sols heenylthains.

C’est pourquoi, au terme de ces recherches, nos équipes ont conclu leur rapport sur l’hypothèse très probable, que l’essentiel des îles heenylthaines s’est à un moment donné de l’Histoire, détaché des plaques continentales de l’actuel Aleucie car les oligo-éléments et plus généralement les sels minéraux présents dans les sols de ces deux régions, sont identiques…”

Face à ce rapport aux conclusions des plus “novatrices”, le département en charge des questions environnementales a déclaré prendre très au sérieux les nouvelles hypothèses scientifiques qui lui étaient parvenues, assurant vouloir diligenter une autre enquête scientifique pour corroborer la conclusion de la première et se tenir prêt si nécessaire, à communiquer ces nouveaux états de faits pour une prise en considération officielle au sein des livres de géographie.
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24 décembre 2009 - En Alguarena, les catholiques s’apprêtent à fêter Noël en débardeur et cocktails à la main.


Le Père Noël alguareno, une figure atypique des fêtes catholiques célébrées à travers le monde.
Contrairement à ses homologues hors fédération d'Alguarena, notamment ceux installés en Eurysie, le Père Noël local a su adopter un style épuré.

Sur la plage de Marecaras, le Père Noël s’est installé dans un hamac pour y entendre les listes de souhaits à rallonge formulées par les petits enfants lui rendant visite.
La présidente fédérale Mazeri Abrogara souhaite un joyeux Noël aux catholiques de la Fédération, qui forment la première communauté religieuse du pays.
Les îles de l’archipel semblent se mettre en fête à l’approche du 25 décembre, a constaté un journaliste alguareno en reportage dans les rues des principales agglomérations du pays. En attendant les fêtes honorant la naissance du petit Jésus, de nombreux alguarenos se sont lancés dans de scrupuleuses préparations relatives au repas de Noël, achetant des vivres et décorant tout ce qui peut l’être.

Le sable alguareno n’est pas aussi blanc que la neige eurysienne d’un mois de décembre, pourtant la fin de l’année approche et alors que les pays catholiques eurysiens s’apprêtent à fêter Noël sous la neige, l’Alguarena a quant à elle grande peine à faire promener des pères noël en manteaux.
“Les rois mages et leurs chameaux ont toute leur place sur les plages de l’archipel alguareno”, promet l’archevêque César Gálvez, tout sourire auprès de la communauté catholique basée à Pomosejo. Une fête familiale, qui ne se traduit pas nécessairement par d’importantes réservations, les familles en déplacement chez leurs proches préférant dormir sur place. Cependant, il est acquis le fait selon lequel les dépenses des ménages alguarenos de confession catholique vont bon train en 2009. Achats d'ingrédients et aliments pour préparer des repas améliorés, achats de cadeaux à offrir à un proche, l’économie alguarena du mois de décembre loue chaque année son amour des communautés catholiques, qui dépensent sans compter, ou presque !

A cette même occasion, petits et grands tombent d’accord sur la dégustation des chocolats et bonbons, partagés en abondance au sein de la sphère familiale. Des chocolats fondants et fondus, considérant le fait qu’il faille se rappeler à quel point, le mois de décembre est un mois chaud pour cette partie sphérique du globe. Bien qu’il ne s'agisse pas d’une saison touristique, le mois de décembre en Alguarena, vient exonérer chacun de ses citoyens d’une obligation d’enfiler les moufles. Ici, aucun Noel se déroule dans la neige, mais se fait plutôt une occasion supplémentaire, s’il en fallait une, d’enchaîner les coktails en bordure de mers sur la plage d’un blanc immaculé. Le grignotage de chocolats est donc devenu un sport national au sein de l'Archipel, passée la première quinzaine de décembre.

Ici cependant, exit les rênes du Père Noël qui vont se faire des coqueluches dans les pays eurysiennes, le traineau du bienfaiteur au bonnet rouge, est tiré par de gros oiseaux migrateurs tandis que la star des jeunes enfants du pays, est habillée d’un short rouge et d’un bonnet, gardant la chemise rouge à fleur blanche pour les journées fraîches, où il ne fait que 20-22°C. Commercialement parlant, il y a un véritable début de saison que les commerçants locaux s’efforcent de saisir, considérant l’opportunité commerciale entourant différents produits, à consommer ou à offrir. Un cadre assez exceptionnel pour des fêtes de Noël que les eurysiens passent bien plus volontiers autour d’une fondue.

Mais contrairement au Noël eurysien, le Noël alguareno est surtout une occasion de partager des instants sincères et chaleureux avec ses proches car les festivités sont avant tout tournées vers les échanges et la convivialité en extérieur, considérant les températures favorables qui dominent le mois de décembre en Alguarena. Et pour l’occasion, les tenanciers d’établissement recevant du public et les festivaliers s’octroient les moyens nécessaires pour profiter de l’évènement, organisant différentes actions de communication, pour inciter autant que faire se peut, les alguarenos à fêter Noël dans la rue et sur les plages, plutôt qu’à domicile. “La Fédération d’Alguarena a une chance incroyable de pouvoir profiter de températures favorables en décembre, là où l’autre moitié du globe claque des dents et des genoxu sous l’effet des basses températures…” nous explique Amzarro, un propriétaire de discothèque à Pomosejo, qui multiplie les opérations séduction en ligne et dans les rues, pour inciter les gens à le rejoindre le soir du 24 décembre. Formule dégressive pour les grandes tables, apéritif offert, soirée dansante, Dj et chanteur, les actions sont innombrables et semblent toucher une partie de la clientèle escomptée.

Interrogé sur les retombées positives de sa prospection, Amzarro nous jure être satisfait et constater un très haut taux de réservations dans son établissement, ce qui lui garantit de rentrer dans ses frais pour ce qui est de la mobilisation hors norme des moyens destinés à faire encadrer sa fête. “Le DJ, les effets sonores et visuels, les commandes en gros d’alcool et autres victuailles, tout ça c’est remboursé, grâce à la réservation en ligne…” Des perspectives heureuses qui font la joie de cet entrepreneur. “Ah c’est certain que j’aurais connu moins de succès en ouvrant une station de ski…” confi-t-il une dernière fois, avant de nous quitter enjoué pour préparer les fêtes des prochaines vingt-quatre heures.

A Noël en Alguarena, les fêtards ont plus souvent une planche de surf qu’une doudoune, une excellente chose car le beau temps est également synonyme de journées plus longues. Des jours plus longs, qui incitent les personnes à passer plus de temps en extérieur et notamment en boutiques et magasins, pourvu que ces derniers se donnent les moyens de soutenir une fermeture plus tardive pour chacun de leurs établissements. Sur une photo alguarena chargée d'immortaliser ces évènements de communion, les vins chauds n’y figurent pas et les cocktails aux fruits et avec de l'alcool font de la résistance !

En marge des endroits de festivités, les espaces détente tels que les spas, les centres de soin et de massage, ne restent pas sur le banc de touche et les réservations vont également bon train. Pour Alberto et Rosetta, leur lieu de villégiature le 25 décembre est tout trouvé. “Nos deux enfants travaillent à l’étranger, ils n’auront pas l’opportunité de rentrer tout de suite pour les fêtes” explique l’homme. “Mais ce n’est pas grave, nosu les verrons plus tard. Les activités en couple sont peu prisées pour Noël, nous avons donc tout intérêt à profiter des places disponibles restées en centre…” cherche quant à elle et à nous rassurer, sa femme. En définitive, et bien qu’il existe des instants dans l’année où la température est encore meilleure que celle présentement, le Noël passé au sein des îles alguarenas offre une vision mémorable de ces fêtes de fin d’année, définitivement ancrées dans la capacité de nos îles à maintenir l’activité touristique parallèlement à l’Eurysie, où la saison hivernale sévit durement sur cette période.

Ce contexte “idyllique” est toutefois de nature à cliver la communauté catholique alguarena, entre ceux qui perçoivent cet instant comme un moment solennel, de communion avec autrui par la spiritualité et ceux qui soutiennent l’étalage décomplexé de scènes de liesse, les excès et les beuveries débridées. Si le jour de Noël est un instant particulièrement suivi par les alguarenos, il convient donc de préciser que nombreuses sont les personnes ayant trouvé une façon bien à elles de le fêter.
“Des errements” critiqués par l’archevêque César Gálvez, la figure éminente de l’Eglise catholique basée en Alguarena.
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28 décembre 2009 - La présidence fédérale appelle l’ensemble des États fédérés à investir dans le développement des centrales solaires sur leurs territoires.


L'ensoleillement de l'archipel alguareno, un facteur de poids pour soutenir le développement du secteur photovoltaïque et le virage énergétique derrière lui.
Considérant son emplacement et son climat, l’Alguarena semble avoir beaucoup à tirer des énergies solaires.

La gouvernance de la Fédération a présenté aux différents gouvernements en place dans les États fédérés d’Alguarena (c’est-à-dire les Encolanas, l’Arcoa et la Heenylth), un projet de centrale solaire dont elle espérait voir différentes répliques au sein des États fédérés qui composent l’archipel. Un vœu pieux que la présidente fédérale Mazeri Abrogara tente de faire exaucer, à force de communications positives, autour de ce chantier d’ampleur, un chantier qui vient présentement se destiner au renouvellement du parc de production et de distribution énergétique.

Si l’effort est présent chez la présidente fédérale, c’est parce que convaincre les gouvernements fédérés n’est pas une mainte affaire et autour d’eux, de nombreux lobbys ainsi que de nombreuses sphères d'influence, se mettent en branle pour inciter la classe politique, à rejeter d’un bloc cette transition majeure pour le paysage et l’économie locale. “Imaginez un parterre de panneaux photovoltaïques, si bien que depuis les airs, certains pilotes ont le sentiment de survoler un plan d’eau… C’est aussi ça la réalité des énergies solaires, c’est la présence d’un panorama peu esthétique…” confie Sara Lampedusa, cheffe de file du collectif “Arrêtons les énergies solaires” et vive détractrice de ce secteur en pleine expansion. Mais considérant l’importance d’un projet de transition énergétique tel que celui-ci, la présidence d’Alguarena est décidée à passer outre les opinions publiques qui apparaîtraient défavorables. “Le développement des énergies solaires est un enjeu de santé et de société, qui saura s’inscrire dans le modèle économique qu’est le nôtre et concourir au développement de nos intérêts, sur le territoire fédéral mais aussi à l’international.

“Investir dans les projets énergétiques relatifs au domaine solaire, c’est investir dans ses sociétés présentes et futures” avait lancé la présidente fédérale lors d’une réunion de travail avec ses homologues des États fédérés. Un projet dont l’argumentaire repose sous plusieurs aspects, comme celui du social et de l’économie, qui a donc vocation à faire mouche auprès de présidents d'États fédérés malgré tout soucieux de paraître attentifs au bien-être des individus auprès des populations.

“Les gouvernements des États fédérés, ont clairement les largesses et les lattitudes nécessaires à dérouler un tel projet, une telle transition. Car il faut se rappeler que l’ensemble des acteurs du monde de l’énergie, est soit propriété d’un état actionnaire majoritaire ou actionnaire principal. Un modèle de transition énergétique qui a aussi l’avantage d’offrir une relative autonomie aux espaces territoriaux insulaires. “La Fédération d’Alguarena, je ne vous apprends rien, est un archipel” explique posément Julianna Derques, conseillère en urbanisme pour le département fédéral du même nom. “Construire des centrales à charbon ou d’autres types d'infrastructures n’est pas possible sur chaque île, à l’exception du cas où vous dirigeriez la construction de centrale à énergie solaire, ou des champs photovoltaïques. L’installation de champs photovoltaïques constitue une facilité de construction, car l’infrastructure est moins lourde à mettre en place qu’une centrale à charbon et autres. De plus, les panneaux photovoltaïques peuvent s’adapter facilement selon la taille du bâtiment à approvisionner, il leur appartient en effet de s’installer plusieurs largement sur leur secteur d’implantation.

L’installation de champs photovoltaïques pour l’alimentation d’un bâtiment “x” ou “y”, bénéficie donc d’une plus grande flexibilité que toute autre infrastructure. Assurer la couverture en électricité et en énergie, de grandes, moyennes et petites îles, est donc un acte, pour une zone géographique telle que celle précitée avec l’Alguarena, nécessairement lié au secteur de l’énergie solaire, bien plus adapté aux contraintes locales que toute autre centrale productrice d’énergie. La capacité des énergies solaires à décarbonner le secteur énergétique, est un atout de taille pour vendre ces projets auprès de l’opinion publique. Pratique, viable et non nuisible, l’énergie solaire est une carte séduction qui fait office de joker, pour permettre à chaque politicien de traiter la question de la réforme des énergies nationales, avec un lot de points de départ largement appréciable, que l’argumentaire soit dirigée contre l’opposition politique ou celle issue de la société civile.

Dans un paysage peu urbanisé, au bord de la mer, les députés fédéraux proches de la présidente Abrogara ont eu l'opportunité de faire visiter l’installation achevée de la centrale solaire d’Aredad (Arcoa). De nombreux élus politiques, fédéraux et locaux, ont pu voir l’installation de près et le devenir du monde énergétique alguareno de demain, pourvu qu’ils sachent s’emparer du sujet et offrir à leurs pays respectifs, toutes les billes législatives nécessaires pour amorcer ce virage important mais dont les retombées positives se feront sur de nombreux champs.

Derrière les états fédérés, la présidence alguarena souhaite inviter d’autres pays extérieurs à la Fédération, pour nourrir la réflexion autour du secteur de l’énergie solaire, ayant clairement identifié cette ressource “intarissable et bienfaisante” comme la solution d’avenir pour accompagner avec responsabilité, le développement des besoins futurs directement liés à l’industrialisation croissante de la première puissance mondiale. “Nous ne pourrions que nous réjouir, de voir participer et s’investir d’autres nations, considérant les enjeux sociaux, économiques et sanitaires qui entourent la production énergétique, ainsi que les solutions offertes par ce secteur.” avait confié la présidente Mazeri Abrogara, interrogée sur la volonté présidentielle, à intégrer d’autres pays dans le développement des énergies solaires. Bien que construite et visitée de façon officielle, la centrale solaire d’Aredad fera l’objet d’une inauguration plus tardive, compte tenu de la nécessité de vérifications finales, notamment celles relatives à la calibration définitive de la production. “Une fois en fonction, la centrale solaire d’Aredad devrait être capable de soutenir une production supérieure à 1.000 mégawatts. A titre de comparaison, une centrale à charbon voit sa capacité de production osciller entre 150 et 700 mégawatts. Quand on vous dit que l’énergie solaire en Alguarena, c’est l’avenir…” explique avec enthousiasme Alden Perking, conseiller fédéral à l'environnement, aux transports, à l'énergie et à la communication et affilié au mouvement progressiste - coalition écologiste. Un projet séduisant qui offre à Mazeri Abrogara des soutiens inespérés sur son flanc gauche, à commencer par les mouvances politiques affiliées aux courants écologistes.

Si les gouvernements des États fédérés se décidaient à suivre la présidence fédérale, la machine pourrait très vite s’emballer et les fonds recueillis pour amorcer les investissements relatifs à la construction d’autres chantiers solaires, pourraient très vite s’accumuler. “Pour lancer un premier pas décisif vers le démarrage d’un virage énergétique tel que celui-ci, il est raisonnable de compter un fond initial à huit milliards de pesetas alguarenas, afin d’équiper les bâtiments administratifs en panneaux photovoltaïques, de sorte à accroître leur autonomie et alléger une facture énergétique qui nous permettra de poursuivre d’autres investissements ou dispositifs de cofinancement, vers les particuliers…” a déclaré le conseiller fédéral. Un premier pas donc, qui espère capitaliser sur les premières installations, pour offrir du poids à leur stratégie risquée, considérant l’aversion des riverains ainsi que des professionnels du tourisme, pour ces larges dalles noirâtres derrière lesquelles disparaît peu à peu le vert et le jaune de la flore sauvage, caractéristique d’Alguarena et son sable chaud.

Le marché solaire alguareno devrait donc connaître quoiqu’il arrive une embellie sur le marché des énergies. Une hausse dont les proportions se voudront directement dépendantes des orientations défendues par les gouvernements des états fédérés qui, s’ils soutiennent le projet de transition énergétique de Mazeri Abrogara, offriraient un bond inédit pour ce secteur d’activité encore embryonnaire, même pour un pays tel que la Fédération d’Alguarena, et son taux d’ensoleillement très appréciable.

Forte de son ingénierie civile, la Fédération d’Alguarena s’offre le luxe de pouvoir soutenir des projets novateurs, des projets d’innovation qu’elle vend ensuite aux entreprises locales et qui garantit une maitrise technologique avec aucun (ou très peu) égal parmi la concurrence convoitant ce secteur spécifique. "Le génie civile et un secteur technologique sur lequel la Fédération d'Alguarena a montré une appétence remarquable. Le soutien technique et logistique qu'elle saura apporter à quiconque se montrera désireux de développer les installations énergétiques solaires, ne peut pas être égalé. C'est pourquoi il importe tout particulièrement de soutenir et de collaborer avec la Fédération d'Alguarena sur ce projet vertueux, car ainsi vous faites le choix de l'efficience des moyens consacrés, qu'ils soient humains ou financiers."

Les perspectives offertes par le domaine énergétique du solaire, sont autant de défis qui se sont imposés à la Fédération, désireuse d'optimiser la couverture actuelle de son réseau électrique, par le développement d'unités de production énergétiques autonomes, consistant en la pose de panneaux photovoltaïques là où les bâtiments ainsi que les populations, ne justifient plus la construction et l'emploi d'une centrale à charbon, alors même que la première centrale solaire construite sur le sol alguareno, affichait une capacité de production énergétique nettement plus importante, de l'ordre de 6 à 7 fois supérieure.
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30 décembre 2009 - Chimie : la production de plastique pourrait à terme, reposer sur la transformation du maïs et du lait.


Le maïs, une matière première insolite pour le développement de l'industrie plasturgique.
Levier de développement durable, ainsi que de développement économique et sociale, le maïs est un élément hors norme de la fabrication des plastiques issus du monde industriel.

On arrête pas le progrès, grâce à des recherches spécialisées en chimie, des chercheurs alguarenos ont mis sur pied un ingénieux procédé de fabrication des plastiques, qui semble s’affranchir du pétrole et trouver ses propriétés dans le maïs et le lait. Une nouvelle approche notable, qui aurait pour finalité de réduire le niveau de consommation du pétrole sur le marché intérieur.

Le pétrole est une ressource chère et plus encore, une ressource importée, en ce qui concerne la Fédération archipélagique d’Alguarena. Fortes de ce constat, les autorités alguarenas identifient les débouchés du pétrole, comme des pans fragiles de l’économie locale, dans le cas notamment où les importations d’or noir viendraient à manquer par une perte de fournisseurs ou encore tout simplement, la hausse notable de ces coûts à l’importation. Ne pouvant prendre le risque qu’une rupture d’approvisionnement sur cette matière première, n’ébranle les fondements de l’économie et des industries manufacturières de l’archipel, les autorités alguarenas ont mandaté un laboratoire de recherche pour qu’il identifie des procédés de fabrication qui puissent exclure le pétrole. Remplacer le pétrole par d’autres matières premières, pour alimenter l’industrie, plasturgique en l'occurrence, serait un atout majeur pour conserver le leadership alguareno sur les marchés internationaux, en s’affranchissant des tarifs exorbitants que souhaiteraient lui pratiquer des industries pétrolières.

Produire des plastiques avec du maïs et/ou du lait, serait une démonstration concrète de l’objectif poursuivi par les autorités alguarenas, et un premier pas vers la réussite de celui-ci, en diminuant les quantités de pétrole importées dès lors que le procédé de fabrication par le maïs et le lait serait homologué.

Développez des bioplastiques est un acte économique, clairement, mais les porteurs de ce projet ne manquent pas de rallier les courants naturellement opposés aux industriels, à commencer par les mouvements écologistes rattachés à la coalition politique UCR (“UNIÓN DE CIUDADANOS RESPONSABLES”). “L’emploi des matières céréalières pour produire du plastique est une avancée aussi écologique qu’économique” expose Arletta Santava, députée fédérale de l’UCR. Pour elle, le programme de recherche porté par les laboratoires et le gouvernement fédéral lui-même, “va dans le bon sens” souhaite-t-elle reconnaître. En effet, une telle découverte viendrait porter à notre connaissance une conséquence de taille : le plastique devient une matière biodégradable.

Fabriquer à partir de ressources agricoles, les industriels plasturgiques alguarenos viendraient donc désormais jouir d’un fournisseur intarissable et de proximité, ce qui aurait donc pour effet de réduire drastiquement les coûts d’approvisionnement, considérant le raccourcissement des trajets avant leur livraison. Une aubaine, qui semble donc poser un sourire sur le visage des nombreuses parties prenantes autour de ce projet, telles que les autorités gouvernementales, les industriels, les écologistes et les consommateurs eux-mêmes qui pourront profiter d’un prix de vente maîtrisé et maîtrisable.

Qu’il soit question d’une coque de téléphone portable, d’une brosse à dents, d’un ou plusieurs éléments de carrosserie automobile, voire pire, de la barquette plastique dans laquelle vous allez trouver votre plat pré-cuisiné pour le déjeuner ou le dîner, le plastique est un partenaire quotidien de votre vie. Sa présence n’a pas été démontrée sans danger pour les organismes, en ce sens que le plastique ne se dégrade pas et laisse toujours, à un niveau micro ou nano, des particules dans l’organisme qui le manipule. “Mais ça c’était avant” se promettent les chercheurs et ingénieurs, pas peu fiers de présenter leur nouvelle invention, à travers la matière bioplastique. Une matière bioplastique qui offrira un niveau de dégradation similaire à celui des matières agricoles.

“Les plastiques font partie de chacun de nos instants au quotidien, mais même si on les aime bien, on s’est arrangé pour qu’ils ne soient pas éternels !” Peut-on lire sur le slogan amorçant les présentations faites aux acteurs politiques pour annoncer de manière officielle, la validation de cette invention capitale pour l’industrie, l’économie ainsi que l’écologie.
Le succès des matériaux plastiques était alimenté par un questionnement, un problème de taille : celui de notre capacité à pouvoir en produire continuellement et au même prix. De plus, le caractère archipélagique de la Fédération d’Alguarena, interrogeait nécessairement sur sa capacité à pouvoir préserver ses côtes ainsi que ses eaux, car de nombreux éléments de sa faune maritime, pouvaient être impactés, comprenez par là tués, suite à l’ingestion ou l’emprisonnement de corps plasturgiques dans leur organisme. Sur le plan économique, identifier des ressources renouvelables pour remplacer des ressources qui ne le sont pas, relève d’une intelligence lambda à laquelle chaque partie prenante doit adhérer. “Que l’on créait des produits très solides et tout à fait louable et l’arrivée de plastiques biodégradables, n’enlèvera rien à la solidité de ces choses, mais ce n’est pas pour autant que celles-ci doivent être éternelles.” La capacité de production industrielle en Alguarena n’a d’égale que sa capacité à s'autodétruire, par l’accumulation de biens de consommation au sein de son environnement. Pour y remédier, la recherche chimique semble toute désignée.

Un développement et une industrialisation très attendus donc, pour transformer la société de consommation conditionnée par une décennie de mondialisation croissante. Le niveau de vie des alguarenos s’est considérablement amélioré sur les dix ans écoulés, il est important de ne pas leur faire perdre le bénéfice de ces avancées, en leur proposant des modes de consommations plus sains et respectueux de l’environnement où ils évoluent. “Beaucoup en rêveraient mais cultivent jusqu’ici un vœu pieu. La Fédération d’Alguarena, grâce au concours de son secteur de la chimie, peut affirmer être prête pour franchir ce cap…”

Si le secteur agricole misait jusqu’ici sur la consommation à l’assiette de ses produits, l’intégration des produits céréaliers au sein des processus de fabrication plasturgiques promet une demande durable pour les exploitants agricoles. “Cette invention fera du bien à l’économie, aux industries plasturgiques, aux consommateurs mais aussi aux professionnels du monde agricole, évidemment !” Le maïs est une culture de premier plan en Alguarena, était déjà très présent au sein de l’alimentation alguarena, https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=76&p=1#m23678 le voir ainsi associé aux procédés industriels, doit nous conforter sur le devenir de ce produit phare et vivement nous encourager à la mise en place d’aides au développement des surfaces céréalières à l’intérieur de l’archipel.

Déjà utilisé en masse dans l’alimentation quotidienne, le fourrage à destination des animaux présents en élevage, et même la distillerie, le maïs a matière à se développer plus encore qu’il ne l’était, invitant de nouveaux exploitants à se lancer dans la culture de ce bien jadis exclusivement alimentaire, et qui nourrit aujourd’hui autre chose, à savoir de nouvelles ambitions industrielles.

Pilier du secteur de la chimie, la Fédération d’Alguarena, se permet un nouvel avantage, dans un secteur très concurrentiel et à la fois très dépendant de certains acteurs internationaux, que sont les rares producteurs pétroliers mondiaux. Bien entendu, le soutien des autorités gouvernementales d’Alguarena sera indispensable, pour transformer l'invention des laboratoires spécialisés en chimie, en une démarche responsable, applicable à tous, pour transformer peu à peu les actuels stocks de pétrole prévus pour les industries plasturgiques, en d’immenses silos à grains de maïs. Un changement dep rocédés de fabrication, qui appelle donc à des aménagements coûteux pour les industriels, devant troquer leurs cuves de stockages de pétrole, en silos à grain. “C’est là dessus que nous attendons le gouvernement fédéral alguareno… Nos recherches sont faites et abouties, on a plus besoin d’aides pour ça, mais ce qu’il faut désormais, c’est permettre à toutes les entreprises plasturgiques de franchir le pas, et de modifier sensiblement les aménagements locaux qui leur permettront de modifier leur apport en matières premières, à l’entrée du processus de fabrication” explique Ugo Delserquez, ingénieur en chef de l’équipe projet à Omara, un laboratoire spécialisé en chimie.
Produire du plastique grâce au maïs et potentiellement au lait, des industriels à qui leur a été présenté le projet semblent convaincus et promettent de premiers aménagements pour intégrer partiellement le maïs, à certaines chaîens de production. “Les industriels, même face à l’évidence, resteront toujours un peu frileux on peut le comprendre. C’est pourquoi certains ne vont lancer la production de bioplastiques qu’à une échelle réduite, pour d’abord s’assurer que les coûts de production et de stockage, n’excèdent pas ceux des procédés de fabrication traditionnels, c’est-à-dire ceux basés sur un approvisionnement en ressources pétrolières…”

Si la plupart de ses industriels souhaitent pour leur se faire discret, ne connaissant pas la finalité ou le profit entourant ce nouveau procédé de fabrication, certains à l’instar de Magueraz, ont accepté de nous ouvrir leur porte et d’échanger avec nous sur ce que leur directeur général a identifié, comme “le projet d’une vie” en entreprise…
“Notre usine, si les travaux se déroulent bien, sera unique au monde” préfère vous prévenir d’emblée Filipo Seza, le directeur général et grand manitou des industries plasturgiques Magueraz. Il faut dire que le procédé de fabrication des plastiques à partir du maïs n’est pas maîtrisé par les entreprises ayant actuellement pignon sur rue dans ce secteur industriel. Et qu’à ce jour, seules les entreprises Magueraz, qui ont très tôt cru à ce procédé de fabrication particulièrement novateur, avaient anticipé les investissements à entreprendre pour permettre un changement de matières premières sur l’activité de production.

“Remplacer les plastiques faits à partir du pétrole par des bioplastiques va nous permettre de réduire nos coûts de production de la matière, et donc c’est mathématique, d’augmenter nos marges. C’est une très bonne nouvelle, reste à formaliser plusieurs partenariats d’approvisionnement avec des producteurs céréaliers de notre région…” Un lancement scruté donc, qui pourrait faire travailler main dans la main, les industriels de la plasturgie et les agriculteurs ainsi que producteurs céréaliers de la région. “Le passage aux bioplastiques nous permet de nourrir de nouvelles coopérations locales, tournées vers nos agriculteurs, des métiers difficiles, qui nous le savons, ne sont pas toujours rétribués à leur juste valeur. En les faisant intégrer le domaine de la plasturgie, nous avons bon espoir de leur fournir des rentrées d’argent plus conséquentes pour leur permettre de vivre du métier et de sauvegarder un pécule suffisant, pour l’amorce de projets sur leur exploitation.

Bien qu’archipélagique, l’Alguarena est un pays doté d’une importante superficie, ce qui lui octroie la faculté d’entretenir des surfaces agricoles notables et suffisamment conséquentes, pour nourrir les débouchés alimentaires et désormais industriels, grâce au secteur de la plasturgie.

Installée à Corjucana, dans le Gualao, la bioraffinerie Magueraz dispose d’un emplacement stratégique, considérant la proximité de la région Pantina, une province voisine connue pour ses étendues agricoles de première importance. Un projet qui confirme ainsi, toute la volonté et la détermination affichées au sein de celui-ci, pour faire démarrer cette nouvelle production sous les meilleurs auspices.
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31 décembre 2009 - Investiture de la première Major-Générale du pays.


Major-Générale Ronda Gasteloma
La Major-Générale Ronda Gasteloma est devenue ce jour, la femme la plus haut gradée de l'Armée Fédérale d'Alguarena.


Ce 1er novembre s’est tenue la cérémonie de prise de commandement de la Major-Générale Ronda Gasteloma à la base militaire de Tacarapiz. Présidée par le Lieutenant-Général Nicéforo Figueroa, commandant de la Division Brega, la cérémonie s’est déroulée dans le respect des protocoles et traditions entourant l’investiture d’un officier général.

En présence du Général d'Armée et chef d'état-major Caïtano Lossada, de la mairesse de Tacapariz, de certains députés fédéraux, à l'image de Antonio Biscaro (MIU - Movimiento Igualitario Unido) de plusieurs hauts fonctionnaires locaux, de détachements de la “Division Brega”, de différents hauts fonctionnaires locaux et des personnels de la base militaire de Tacapariz, la Major-Générale Ronda Gastelum s’est vue officiellement admise au grade de Major-Générale pour lui permettre d’investir la fonction de commandante en second de la “Division Brega”.

La cérémonie a ainsi débuté par les honneurs rendus à la nation et au drapeau, suivis par l’accueil prévu aux autorités civiles et militaires. L’évènement s’est ensuite poursuivi par un passage en revue des troupes du personnel de la base et de la “Division Brega”, accompagné des remises de médailles pour une demi douzaine de sous-officiers et officiers de ce contingent à l'honneur pour la journée. Par cette investiture, ce sont les éléments interarmes de la Division qui ont été appelés à reconnaître la Major-Générale Gasteloma comme commandante en second de la “Division Brega”.

Ronda Gasteloma est née le 3 décembre 1961 à Chesterboro, en Heenylth. Elle est la 4ème génération d'une longue lignée de militaires dont les ancêtres se sont battus contre l'Empire colonial hispanophone d'Arobelas. Celle qui a intégré les rangs de l'Armée Fédérale d'Alguarena comme lieutenant en 1984 au sein d’un régiment d’infanterie et de reconnaissance, a aujourd’hui atteint un but ultime si ce n'est la consécration elle-même, avec sa présente investiture réussie, au rang d'officier supérieur la plus gradée en Alguarena derrière le chef d'état-major lui-même.

La major-Générale ajoute une seconde étoile à ses manchettes, mais elle reste manifestement la première et l’unique lueur d’apercevoir une féminisation grandissante parmi les officiers supérieurs de l’armée de la Fédération.
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2 janvier 2010 - La présidente fédérale Mazeri Abrogara, formule ses vœux à la population alguarena ainsi qu’aux communautés chrétiennes après les fêtes de Noël.


La présidente fédérale Mazeri Abrogara, cherche la communion avec les communautés catholiques, très largement majoritaires à toute autre dans l'archipel.
Les chrétiens constituent la principale communauté religieuse de l’archipel d’Alguarena et en cette période de l’année, une pensée leur a été tout particulièrement adressée par la Présidente fédérale, Mazeri Abrogara.


Quand vous avez la même semaine, les festivités chrétiennes de Noël d’une part et celles liées au changement d’année de l’autre, vous pouvez difficilement formuler vos vœux sans avoir une pensée amicale pour la communauté religieuse de premier plan dans le pays. Une communauté religieuse importante et surtout très influente, compte tenu de la structuration en place au sein de l’institution catholique alguarena, une organisation implacable, avec à sa tête l’archevêque César Gálvez, un homme fort, porté par les croyants de sa communauté, se voyant défini et présenté comme un pilier de celle-ci.

Ainsi durant les vœux de la nouvelle année, la présidente fédérale Mazeri Abrogara s’est voulue la présidente de tous les citoyens fédéraux, mais elle a dû nécessairement porter des attentions verbales toutes particulières, à cette communauté religieuse de premier plan à l’intérieur du pays.

C’est pourquoi, en sus des vœux de bonne année que cette dernière a pu formuler, elle s’est rendue au sein de la Cathédrale d’Atuquiza, un bâtiment atypique et cher à la communauté catholique, puisque c’est l’une des dernières cathédrale datant de l’ère coloniale au XIVe siècle. “En se rendant dans la Cathédrale d’Atuquiza, en Arcoa, la présidente fédérale Mazeri Abrigara fait clairement le choix de s’adresser à la communauté catholique avec plus de proximité…” confie la politologue Felicity Edminston. “Un choix rendu d’autant plus nécessaire que l’influence papale s’est vraiment tarie au sein de l’archipel.” Le Pape a en effet entamé un repli constant de la vie publique, perdant de son autorité auprès des communautés catholiques. Si bien que dans certains pays, à l’instar de la Fédération d’Alguarena, ce sont les institutions religieuses locales qui reprennent du poil de la bête.

Un renforcement des Églises locales, qui oblige les autorités civiles, à considérer cette communauté, surtout lorsqu'elle incarne la majeure partie du bassin des croyants dans le pays. Dès lors, le “simple” déplacement de la première élue de la Fédération, au sein d’un édifice religieux, fait office d’évènement dont les journaux se disputent la bonne interprétation politique. Il faut dire que l‘idée selon laquelle la présidente fédérale s’est permise ce déplacement pour innocemment saluer la communauté catholique en sortie des fêtes religieuses du 25 décembre, paraît peu crédible.

En effet, l’influence ouvertement affichée par les institutions catholiques à l’encontre des autorités pontarbelloises et le renforcement de son Eglise au sein de l’archipel, considérant le recul progressif des institutions papales présentes en Catholagne, sont définies par certains experts comme l’unique et réelle motivation émanant de la présidence fédérale. “L’Eglise catholique reste influente en Alguarena et plus important encore, elle influence le Pontarbello, c’est clairement devenu un acteur majeur de la politique régionale et même la Présidente fédérale de la première puissance mondiale, doit en tenir compte dans l’entretien d’un climat sain au sein de son cercle direct…” Certains vont même maintenant jusqu’à avancer, la théorie selon laquelle l’Eglise catholique en Alguarena se serait faite un facteur d’unité nationale, compte tenu de son influence sur les communautés locales, chrétiennes ou non.

Si l’on fait l’impasse sur la figure politique qu’incarne la Présidente fédérale Mazeri Abrogara, des personnalités issues des autres communautés religieuses se sont également jointes à l’évènement, affirmant leur solidarité avec la communauté chrétienne et la nécessité pour chacune d’entre elles, de nourrir la tolérance ainsi que le vivre-ensemble actuellement en vigueur sur l’ensemble du territoire.

Des sources proches du pouvoir ont indiqué que la venue de la présidente fédérale à la Cathédrale s’était décidée à l’improviste. Considérant la présence simultanée sur place des institutions religieuses catholiques et non catholiques, la théorie avancée est peu probable. Quoiqu’il en soit, les paroissiens et les badauds présents sur le secteur au moment de son passage semblent avoir apprécié l’initiative, fut-elle calculée ou non. Les amitiés et formalités politiques passées, la présidente férale a pu visiter l’édifice, s’en faisant présenter l’historique par le prêtre Ivan Morterero, responsable de cette structure religieuse très impactante pour l’histoire catholique en Alguarena.

Les échanges entre la présidente fédérale et les représentants des communautés religieuses, se sont particulièrement bien passés, donnant lieu à de nouveaux discours, parfois publics, dirigés vers les actions de tolérance et de développement du vivre-ensemble, qui pourraient être envisagées à court et moyen termes. La Présidente fédérale Abrogara, invitée elle et les différents représentants des autres religions présentes dans le pays, ont pu s’approcher de l‘autel où officiait l’institution catholique, écoutant avec assiduité un chant religieux soutenant les principes de l’Amour dédié à son prochain.

“C’est bien la première fois que Mazeri Abrogara se fait filmer et photographier dans un édifice religieux, il faut forcément le mettre en corrélation avec les nouveaux rapports de force présents sur la scène politique, qui l’obligent plus que jamais à considérer la présence de nouveaux acteurs politiques dont font parties les personnes de foi” nous confie l’expert. “Une analyse d’autant plus vraie, que la Présidente fédérale avait déjà eu l’occasion de se rendre dans la ville d’Atuquiza il y a trois ans, sans jamais s’être rendue dans un édifice religieux.
Avec plusieurs millions de catholiques présents dans le pays, il est à noter que l’établissement d’un lien entre la gouvernance politique et la sphère religieuse apparaît comme d’une nécessité absolue.

“Dans un monde où la bipolarisation a vocation à dominer et où les velléités guerrières autour de conflits territoriaux s’intensifient, il est plus que de notre devoir de proposer un amour fraternel et transfrontalier, qui ne tient plus par des conditions de frontières, d’âge et de pensées politiques…” s’est ainsi juré l'archevêque César Gálvez, figure de premier plan pour cet évènement malgré la présence de la présidence fédérale. Un message fort, qui trouve un écho tout particulier à l’occasion de la nouvelle année, source fertile de bonnes idées et résolutions.

Pour les représentants de l’Eglise catholique présents, “la venue et les paroles de la présidente fédérale font sens en eux, et notre capacité à trouver des moyens de dynamiser le collectif…”

Ainsi, le stratagème déployé par la présidence fédérale semble avoir fait mouche, puisqu’il offre une satisfaction pleine et entière, à la fois aux institutions religieuses du catholicisme, mais aussi au panel de croyants présents et qui semblent louer la proximité établie. Se faire une figure grandissante des échanges ainsi que du dialogue interreligieux, c’est là toute la volonté récente affichée par la dirigeante alguarena, une dirigeante contrainte à la partenarisation des acteurs. Si la prestation de Mazeri Abrogara a été très remarquée, la présence et les hommages rendus par la communauté musulmane d’Alguarena, semblent rien avoir à envier avec ce premier, considérant le don de fleurs accompli entre l’Imam et l'Évêque.

"L'harmonie qui règne entre les communautés religieuses de l'archipel alguareno, traduit la pensée altruiste de notre engagement quotidien, destiné à produire l'ensemble des éléments nécessaires à la constitution d'une société forte de son caractère hétéroclite et où la diversité constitue une force. Alors bien sûr, il nous faut faire preuve d'humilité et considérer que tout n'est pas gagner, et que rien n'est acquis une fois fait. Nous avons cependant bon espoir de pouvoir prochainement fournir aux religions de notre fédération, les moyens de s'institutionnaliser et autrement dit, de se professionnaliser, car le déploiement d'aides à l'installation, dans des locaux durables de sorte à offrir une adresse pérenne aux bénéficiaires, ainsi que le cadre administratif qui permet l'identification des bâtiments religieux officiels et de leurs officiants, sont autant de règlementation allant dans le sens de la religion et des communautés de fidèles. Coconstruisons tout ça, et chérissons le même niveau de coopération et de disponibilité, dont nous avons su faire preuve en cette occasion des plus singulières... "

Une représentation politique et l'annonce de réformes futures, voilà qui semble avoir rythmé l'agenda de la première élue de la première puissance mondiale qu'est la Fédérale d'Alguarena. Bousculée par les courants d'extrême-droite, il faut reconnaître que la marge de manœuvre semble se rétrécir pour Mazeri Abrogara qui, bien que ne se représentant pas à son poste en 2016, aura malgré tout les cartes en mains de son parti et dès à présent, si elle souhaite lui laisser une chance face aux extrêmes, qu'il soit de gauche ou de droite, semblant constituer des adversaires de plus en plus crédibles au sein du calendrier politique à venir. Les communautés catholiques, très affiliées aux votes d'extrême-droite qui sait les séduire par la présentation de députés très conservateurs, sont donc des éléments importants de l'électorat à venir en 2016. Si les candidats d'extrême-droite jouaient jusqu'ici la carte de la proximité avec les populations, fussent-elles des communautés religieuses, la Présidente fédérale Abrogara semble leur avoir coupé l'herbe sous le pied, car il est manifeste que la Présidente fédérale actuelle, jouit de ses entrées auprès des institutions religieuses du pays, s'offrant par là une possibilité prochaine, de siphonner le réservoir électoral cher à ces mouvances politiques de plus en plus redoutables.
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