18/05/2013
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Agence Gallèsante de la Presse

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AGENCE GALLÈSANTE DE LA PRESSE


Archives de l’agence de presse de Gallouèse.
Contient les principaux articles de journaux publiés par la presse nationale.
Tous les moyens de communications (télévision, radio, presse écrite et réseaux sociaux) sont concernés.

Les Grands Médias De Gallouèse :

La presse écrite (articles imprimés ou publiés sur internet)

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nouveau logotype du Clëron ?
Presse traditionnelle à grand tirage disposant de moyens conséquents, elle prône la neutralité et se situe plutôt vers les centres du nuancier politique

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Presse régionale à moyens limité et tirage très localisé (Nord), qui se concentre sur des sujets moins importants et internationaux

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Journal très présent en ligne, avec des moyens plutôt conséquents, axé sur l'investigation et les "fouille-merde", et dont la déontologie est contestée

logotype de la Gazette Gallo
Journal traditionnel et neutre tant que possible, à l’image du Clëron, mais un peu plus récent (XXeme siècle) et donc plus tenté par les fanges du sensationnalisme et de la prise d’opinion.

La télévision (retransmissions de reportages, directs)

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Chaîne nationale du service public, émancipée de l'I.N.I.P.

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Chaîne privée appartenant au plus riche des gallèsants, Thémond Glaon
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By Le Clëron

Actualité de la semaine de ce 13 Février



A la Une :

DÉCÈS DU GÉNÉRAL HINZ-INÄBNIT

Le général condamné pour sa participation à la République est mort ce matin (10 Février) dans le service de soins de la Prison d'Etat, à Sant-Clèr-lès-Valletèz

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Le Général Carles Hinz-Inäbnit en 2002, lors d'une audience judiciaire

Cela s'est passé à sept heures six ce matin dans la ville de Sant-Clèr-lès-Valletèz, à la funeste Prison d'Etat, tristement célèbre pour les atrocités qui s'y sont déroulées. Le Général Carles Hinz-Inäbnit, ancien premier ministre de la République de Gallouèse, est mort des suites d'un infarctus dans le service de soin de l'établissement, où il avait été placé trois jours plus tôt. L'incident, survenu le sept février, n'a été rendu public qu'aujourd'hui (10 Février), à l'annonce de son décès.
L'homme, condamné à perpétuité pour "Abus de pouvoir","tentative de coup d'État militaire", et "Crimes contre la nation et le peuple gallèsant", vivait en cellule depuis quinze ans. Il était encore poursuivit pour divers autres crimes, qu'il a commis lorsqu'il était au pouvoir.

Le Général HIT (surnom bien connu) est né en 1928 à Catez, et a rapidement fait carrière dans l'armée ducale. Il est nommé général d'état-major en 1946, puis remplace en 1950 le Général Benoty comme général en chef de l'Armée de Terre. Il ne participera pas à la tentative de Putch d'Août 1951 initié par le reste de l'Etat-Major, ce qui lui vaudra d'être nommé Chef des Armées par Belventôle après son élection.
Il participera ensuite de plus en plus activement à la dictature de la République, se lançant dans les années 1960 dans les crimes les plus abjectes, et les exécutions sommaires. En 1969, il est nommé premier ministre par le Chef Suprême, et gouvernera le pays quasi continuellement jusqu'à la chute du régime.
Lors de la Révolution du Vingt-Six Août, Gal HIT n'a pas été inquiété, car personne alors n'était au courant de ses agissements. Il est donc resté Général de l'Armée de la Légion durant les trois semaines qui ont suivit, trois semaines qui lui serviront à élaborer un plan pour récupérer le pouvoir. Le 12 septembre 1988, il tente un putch à Ligert qui échoue lamentablement. C'est pour ce fait là qu'il sera radié des cadres de l'armée et arrêté pour la première fois. Pendant sa détention et son procès, l'ouverture rapide des archives de la République conduiront à la découverte de nombreux autres crimes, qui l'entraînent dans une série de procès jusqu'à sa mort, ce matin (10 février).

Ironie du sort, c'est lui même qui avait fait construire et supervisé la Prison d'État, la cage qui la retenue ici bas. Il avait déclaré en 1976 : "C'est là que doivent finir tous les aristocrates, les socialistes et autres parasites de ce beau pays, car l'armée et la police de la République libre font bien leur travail. Parce qu'il y a de la lumière aux barreaux de ces fenêtres (montre la prison du doigt), les citoyens peuvent dormir tranquilles."

Sport :
Le XV de Holéons récupère le Bâton de Frioules pour la première fois de son histoire.

L'équipe de Rugby d'Holéons (RCH) a acquit le Bâton de Frioules, le célèbre trophée, en emportant sa rencontre de la septième journée du Tournoi du Duché contre le ROC Poifflins 46 à 12

Politique :
Municipales : Donatien dè Montäzac en tête dans 5 sondages sur 10 à Valletèz

Le sondage de l'institut Dësonant publié hier (9 Février) donne le candidat de la Voix Nationalë en Tête au premier tour avec 18,7% des voix. Il est le cinquième à émettre ce pronostic.
Le Député PRC Majëul Farche a déclaré : "Ce phénomène n'est lié qu'à la division des candidats à cette mairie. J'appelle tout les modérés à s'unir !"
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DROITS DE L'HOMME : LE TEXTE DE LOI ADOPTÉ PAR LE PARLEMENT

Le Parlement s'est réuni hier dans la journée au Palais de Plutrices (Ligert) pour voter, sur proposition du Gouvernement, la déclaration III-246, adoptée à 456 voix contre 122.


Samedi 26 Février au soir, les députés et les comtes de Gallouèse sortent du Cirque Major (salle principale du
parlement) en direction du Sàlon dè Ambaysèdr'. Le président de l'Assemblée vient d'annoncer les résultats du vote : 456 voix pour, 122 voix contre. La déclaration III-246, portée par le gouvernement, est adoptée. "C'est un moment historique" déclare M.Trouby, député PSL d'Artieu. "Il y a moins de vingt ans, ce pays était administré par la plus terrifiante des dictatures, et maintenant il se fait oriflamme de la défense des droits de l'Homme. Le plus beau est que cette déclaration est adoptée d'une éclatante majorité." La majorité tient en effet ici une belle victoire : seul un cinquième de l'Assemblée n'a pas voté pour le projet porté par le président des ministres en personne.

Ce texte avait été déposé à l'Observatoire International des Droits de l'Homme, fondé la semaine dernière, par le conseil des ministres au nom du Duc, qui aurait signé cette déclaration. Le pays l'a appris par un communiqué, le 22 Février dernier.
Il garantit les droits déjà inscrits dans la déclaration II-26 dite "des droits des sujets du duché, citoyens actif de la démocratie", ainsi que dans la Constitution de 1990.

Cependant, le susdit observatoire a porté une définition de "droits" qui, dans le pays, en a choqué plus d'un. "Une grande partie de ces droits sont outranciers", explique M.Nermilo, député du mouvement traditionnel. "Ils ne font pas du tout partie de ce que, de tout temps, les pays du monde ont appelé "droits fondamentaux de l'Homme". Cet institution autoproclamée pousse trop loin le bouchon des "droits", en appelant droit des décisions que seuls les pays décadents acceptent, et qui vont à l'encontre de nos valeurs chrétiennes et monarchiques. C'est la bien-pensance poussée à son paroxysme. Le gouvernement tente de faire passer ce triste jour pour une avancée démocratique, alors que c'est tout le contraire ! Ils ont présenté sous un jour mensonger ce qui est en faite une réforme, comprenant plusieurs lois qui ne seraient jamais passés en temps normal". Son collègue M.Thàble précise le sens de "en temps normal" : "Ils nous ont pris au dépourvu, en adoptant cette décision au conseil des ministres avant de la soumettre au parlement. C'est un déni de démocratie".

Parmi les opposants au texte, on trouve aussi des députés et comtes inquiets de l'avenir diplomatique du pays. "Notre Etat est entouré de pays qui, bien que n'étant pas des régimes autoritaires, ne garantissent pas l'intégralité des droits adoptés. Nous ne pouvons pas devenir un Etat isolé en Eurysie.", déclare M.Fouillët, président de la commission comtale aux affaires étrangères. En effet, le texte prévoit que le conseil exécutif ne pourra plus signer de traités avec un Etat ne respectant pas la déclaration. Cet décision a été prise seule par le gouvernement, sans être imposée par l'OIDH.

Pourtant, le Parti Radical-Chrétien, attaché à la monarchie, aux valeurs chrétiennes et à faire opposition à la majorité, à voté à l'unanimité pour la déclaration. D'après Majëul Farche, secrétaire général, ce texte historique n'entre pas en opposition avec les valeurs du parti. Peut-être alors qu'il s'agit d'un grand jour pour le pays, qui peux se targuer aujourd'hui d'être l'une des plus grandes démocraties de ce monde.
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MUNICIPALES : UNE LARGE VICTOIRE DE LA MAJORITÉ

Les résultats du deuxième tour des élections municipales a été annoncé par le ministère de l'intérieur ce Dimanche. Il s'agit d'une nette victoire du Parti Social pour la Liberté (PSL) dans toutes les grandes villes.


l'arrivée de Lebritton
Arrivée de T.Lebritton au QG du PSL dimanche, après la victoire

Nous somme le Dimanche 9 Avril. Au quartier général du PSL, 5 Rue des Boujonts à Ligert, c'est l'euphorie. Le ministère de l'intérieur vient d'annoncer les résultats de l'élection des collèges maiors à travers le pays. Notre envoyé spécial relate : "ici c'est la fête, et les militants attendent avec impatience le discours de Théotifan Lebritton, le secrétaire général du parti qui ne devrait plus tarder." En effet le parti de la majorité remporte lors de ce scrutin une très large victoire : ils remportent la majorité des sièges dans plus 5 000 villes de plus de 10 000 habitants. À l'échelle nationale, ils recueillent 49,9 % des suffrages exprimés. "C'est notre plus large victoire depuis la Révolution !" a proclamé M.Lebritton lors de son discours. Ce dernier vient d'ailleurs d'obtenir, non sans mal, sa réélection comme Maire de la Mairie de Valletèz.

Car cette victoire est à nuancer. On constate une large augmentation des voix pour la Voix Nationalë, notamment dans l'Est du pays. Le PSL n'est d'ailleurs pas le seul à fêter une victoire. Hier, à l'annonce des résultats, Clairvie Thibalte, députée de la Voix Nationalë et présidente du mouvement a prononcé un long discours au siège du parti pour soulever cette avancée.
Donatien dè Montäzac, lui n'a pas désiré prendre la parole, suite à sa défaite de justesse. Car là est la grande défaite du PSL : le score impressionnant de la Voix Nationalë et de Montäzac au premier tour à Valletèz. "Nous somme passés à côté de la catastrophe" à déclaré à ce sujet le parlementaire PSL Ëdon Ploutre, Vice-président de l'Assemblée du Peuple. "Mais nous avons quand même échoué à remporter seul la majorité !" En effet, pour la première fois de son histoire, le PSL est contraint à une coalition : c'est la coalition "Libertés" (PSL, PRC et indépendants) qui entrera Mardi à la Mairie de Valletèz. Celle-ci s'est constituée deux jours avant le premier tour, suite à l'appel du Leader du Parti Radical-Chrétien (PRC) Majëul Farche à l'union entre les candidats modérés. À trois jour du scrutin, Lebritton, alors candidat en 2e place dans les sondages, accepte de rencontrer son homologue PRC pour obtenir un accord de coalition le lendemain. "Il ne voulait pas, mais il a subi des pressions du gouvernement" nous rapporte un encarté PSL de Valletèz qui a désiré rester anonyme. Ainsi, la liste VN à subie une défaite magistrale au deuxième tour, ce qui a permis au PSL de sauver ses sièges.

Ces municipales nous font donc craindre la rupture, la fracture entre deux Gallouèse : une qui adule le gouvernement, et une qui cherche de la nouveauté à l'extrême droite, ou qui la réfute ne sautant sur le PRC.

Liste des résultats dans les métropoles (2e tours, 3 premiers):

  • LIGERT : PSL : 52% ; PRC : 29 % ; PCG : 13%
  • VALLETÈZ : Libertés : 67% ; VN : 12% ; PCG : 5%
  • NONQUES : PSL : 47% ; PRC : 28% ; MoU : 13%
  • HOLÉONS : MoU : 33% ; PSL : 24% ; PRC : 10%
  • SPHORNES : PSL : 43% ; MoU : 26% ; PCG : 19%
  • TROUFFLES : PSL : 41% ; PRC : 25% ; MoU : 14%
  • POIFFLINS : PRC : 32% ; PARD : 30% ; PSL : 29%
  • St-CLÈR-LÈS-VALLETÈZ : PSL : 51% ; VN : 9% ; MoT : 7%
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EXCLUSIF : LES CASSEROLES DU LABO DUFRANC

En exclusivité, L'Objecteur vous révèle l'odieux trafique d'argent public (vos impôts) au sein des Laboratoires DUFRANC®, impliquant entreprises multinationales, chercheurs véreux et scandale d'Etat. Voici la vérité, preuves à l'appui.


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Les locaux des laboratoires Dufranc, multinationale francisquienne

Cher lecteur, toi qui cherche la vérité, tu trouvera ici ton bonheur. Voici le déroulé de l'enquête de Matthis Michon et Julie Ker Guellen pour L'Objecteur.
Lundi dernier, notre équipe épluchait, pour le plaisir, les comptes du ministère de la recherche. En fait nous cherchions à identifier une hypothétique fraude au niveau du financement du tout nouveau haut-commissariat à la recherche fondamentale. Cet organe ayant une organisation complexe, nous avions flairé le trafic de fond public. Cela s'était déjà vu.
Finalement, après une analyse méticuleuse, il s'est avéré que l'organisme fonctionnait normalement. Mais cette recherche nous à mené sur les traces d'un lobbyiste travaillant dans le milieu de l'industrie pharmaceutique, mêlé à une transaction à la justification très louche. Le dénommé "monsieur Eric Délanda-Éstcartagaux", est mentionné dans ce document, avec la somme de 200 000 crépies :

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On constate que cette lettre, adressée le 2 Mars dernier à un représentant de l'agence Lefourt, annonce la transaction suivante : Haut-Commissariat à la recherche ========200 000¢==========> E.Delenda-Éstcartagaux
Or ce courrier provient d'un échange de lettre que le gouvernement a remis à notre équipe sur notre demande, et qui concernait des versements d'argent public en qualité de subventions ou de paiement pour des services précis.

Dès lors, nous nous interrogeons, comme toi, citoyen honnête : quel service l'agence Lefourt a-t-elle rendu à la Gallouèse qui justifie que l'argent soit versé sur un compte qui a de fortes chances d'être privé ?
Pour y répondre, nous avons commencé par mettre en relation cette lettre avec un échange de SMS que notre équipe tient d'une source dont L'Objecteur se porte garant de l'anonymat. Le voici :
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Vous l'aurez compris, l'interlocuteur de droite est M.Délanda-Éstcartagaux. Quant à celui de gauche, la seule certitude est qu'il travaille au haut-commissariat à la recherche. Mais remarquez la formulation : "tu peux justifier ça avec les Lefourt" : il est clair que la transaction se fait en-dehors de toute légitimité.

C'est là que les choses se corsent. Jusque là, nous n'avons pas parlé des laboratoires Dufranc. Nous y venons : en fouillant un peu plus sur l'identité de ce monsieur que nous allons appeler ÉDÉ, nous avons trouvé des contrats en divers conseils et affaires de lobbying qui font remonter EDE à ces fameux laboratoires francisquiens. Rien d'incriminant pour le moment. Mais nous avons aussi réussi à démontrer par ces contrats (disponibles sur notre site internet) que l'argent était parti sur chez les responsables de ces laboratoires, sans être déclaré. Et ce n'est pas la première fois que cette entreprise passe par EDE pour se faire du fric ! Nous avons estimé que la combine bien huilée tourne depuis environ deux ans. Il s'agit seulement de la première fois que ces escrocs de l'étranger s'en prennent directement aux fonds publics, avec la complicité de l'administration.

Pour résumer :
Les laboratoires pharmaceutiques francisquiens Dufranc font de la fraude fiscale avec de l'argent noir (non-déclaré), qu'ils blanchissent dans d'autres pays sans en faire profiter la Gallouèse. Pour ce faire, ils passent par un intermédiaire lobbyiste, Éric Délanda-Éstcartagaux, qui est en outre habitué des milieux d'influence du gouvernement. Enfin, ce cher monsieur a franchi la ligne du détournement de fond publics, fonds qui doivent se balader dans l'EDLF à l'heure qu'il est...
Mais pas de chance, L'Objecteur est aux aguets !
La vérité triomphera toujours !

Qu'est-ce que le gouvernement a à répondre de ces accusations ? Et l'entreprise Dufranc ? À vous cher collègues journalistes !

Matthis Michon
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FAUT IL RECONNAÎTRE LE BRZONÈQ COMME UNE LANGUE OFFICIELLE DE LA GALLOUÈSE ?

Le député du Mouvement Traditionnel Paulus Nermilo à lancé hier un appel à reconnaître le "Brehzoneg" comme langue officielle du Duché de Gallouèse. Son idée a rencontré un vif succès, à droite comme à gauche de l'échiquier politique. L'Ahaot décrypte pour vous le débat.

Notre pays possède une langues officielles, le galo, et deux langues nationales, le français et l’espéranto. Le brehzoneg est lui reconnu comme une langue régionale, ce qui ne lui apporte aucune autorité nationale. Mais ce n’est pas du goût de tout le monde.

Pourquoi ?

C’est la question que nos lecteurs du Nord se poserons très certainement. Qu’est-ce que cette langue de la République de Nostrie peux bien avoir à faire avec la Gallouèse ? Eh bien la réponse est simple : le galo n’est pas la seule langue parlée en Gallouèse, même de nos jours. De lorsque les ducs de Gallouèse se lancent dans leurs guerres d’indépendance à partir de 1197, ils étendent par la même leur influence sur les territoires à l’ouest de Ligert. Ainsi, jusqu’aux réformes centralisatrices du XIXe siècle, les habitants de Sphornes, et certains dans la région de Trouffle et même d'Holéons parlaient le Brzonèq.

Aujourd’hui, l’influence de cette langue est bien moindre, évidemment. Mais il appert que cette langue est bel et bien parlée dans l’Ouest du pays.
Alors, patois, langue régionale ou langue nationale ? C’est là que se situe la controverse lancée par le MoT.

La controverse

Hier, 3 Juillet 2006, le député indépendant du MoT Paulus Nermilo a pris la parole sur la radio privée Gallondes. Il a appelé le gouvernement à « rétablir la dignité d’une des langues historique du duché de Gallouèse, en reconnaissant le brehzoneg comme langue nationale ». Pour justifier sa requête, le parlementaire soutient que plus d’1 million de Gallèsants parlent le breton couramment. Or le gouvernement n’attribut lui que quelques milliers de locuteurs à cette langue sur le sol national. Le débat porte donc sur ce chiffre discuté par des linguistes de tous le pays.

Suite au grand bruit de cette affaire, le ministre des Infrastructures et des collectivités Urvoit Nàsier à déclaré qu’une commission du commissariat au patrimoine tentera dans les deux prochaines années de recenser le nombre de locuteurs natifs dans les comtés de Sofirnîe, Làrilie-Molins et Coustej. La question est donc encore en suspens.

Quelques mots et chiffres clés :

Partisans du Brzonèq : le Mouvement Traditionnel, le PARD, le Parti Communiste, les mouvement autonomistes de l’ouest du pays, et le Brezhoneg C'HOAZH (principal organisme de défense de la langue)

Opposants au Brzonèq : le Mouvement Unitaire

Nombre locuteurs selon les partisans : entre 1 million et 1,5 millions

Nombre de locuteurs reconnus : entre 20 000 et 30 000
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COLLABORATION INTERNATIONALE À LA FÊTE NATIONALE

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Le Duc Bastien II recevant l'Etat-Major au château de Ligert, 26 août 2006

Pour la fête nationale de ce 26 Août, qui commémore la Révolution, le Duc Bastien II dè Draune a reçu pour le défilé militaire puis au Château de Ligert deux chefs d'Etat étrangers : Le Président Paulet et l'Archiduc de Freiland.


Ce matin, dans la ville de Ligert, commentaient les festivités officielles présidées par le Duc Bastien II, à l'occasion du 18e anniversaire de la Révolution du Vingt-Six Août. À cette occasion, les hauts dignitaires de la fonction publique, à commencer par le Duc, Michal Trëvenon ou encore Petin Kouts se sont réunis pour de nombreuses cérémonies officielles. À 8 heures ce matin dans la capitale, Michal Trëvenon, Président du Conseil des Ministres, à prononcé un discours devant les députés au Palais des Plutrices. Puis les forces armées ont défilées pendant trois heures sur l'avenue Hervé Premier, avant le déjeuner officiel puis le discours du Duc à 15 heures. C'est à l'occasion du défilé que le duc à reçu en personne le Président de la République de Nostrie Armel Paulet, et l'Archiduc de Freiland, ainsi que plusieurs autres dignitaires nostriens.
Ceux-ci sont arrivés par avion à l'aéroport international de Ligert, et ont été escortés jusqu'au centre de la ville, avenue hervé premier, où ils ont été reçu par Bastien dè Draune et Yanhick Kard, Président du Conseil exécutif, ainsi que par Petrus Ventura, généralissime de l'Armée gallèsante. Puis ils ont assisté au défilé, et au déjeuner au château.

Mais qu'elle est le but de leur venue ? En effet, la présence de membres du gouvernement nostrien n'est pas le fruit du hazard. "Ils ont tenu une petite réunion dans le bureau du Duc, après le déjeuner", nous confie un employé anonyme du Château de Ligert. "C'était une vraie réunion de travail, pas une cocktail". Alors, qu'ont pu se dire ces dirigeants eurysien ?
"Il s'agit sûrement de l'Alliance Eurysienne dont il est question" explique le docteur Rémien Korolev, professeur de géopolitique à l'université de Boudriou III. "Ce sujet est encore très discuté, et tous les pays concernés ne sont pas tout à fait d'accord sur les termes du traité et ce qu'il en résultera. Je suis sûr que cette invitation avait pour but secondaire de faire avancer les négociations".
La discussion s'est faite dans le plus grand secret et aucune conférence de presse n'a été organisé par les représentants des trois pays.

Cette alliance est pour la gallouèse l'opportunité de renforcer son armée et de garantir la protection des citoyens dans le contexte eurysien actuel, très tendu et instable. Les dirigeants du Freiland y voient quant à eux une organisation de collaboration majeure, sur le plan militaire comme scientifique ou culturel. "Les négociations sont pour le moment difficiles", déclarais jeudi Monsieur Yvimpt, porte-parole du gouvernement.
La création de cette organisation serai aussi sujette à débats au sein du gouvernement, d'après certains experts comme le docteur Korolev. Les communistes ne sont pas partisans s'une alliance trop proches avec certains pays comme le Freiland ou l'Arménor, et des divisions subsistent. "Sans compter que la déclaration III-246, qui complique encore les choses", rappelle Korolev. "L'Arménor et le Freiland n'ont pas signés la déclaration de l'OIDH, quoique démocratiques". La déclaration III-246 impose au Conseil des Ministres de ne signer de traités qu'avec "des Etats garantissants les droits inaliénables de l'Homme". Si les Etats concernés n'ont pas signés la déclaration de l'OIDH, il faut donc qu'une commission comtale s'assure du respect de ces droits sur place, ce qui peut prendre du temps.

Toutefois, les commémorations et rendez-vous officiels se sont déroulés sans accrocs, et les chefs d'Etats ont assurés leur rôle de représentation. Le cabinet du Duc a nié tour raison politique de ces invitation, mais soutient un interêt diplomatique simple. En effet, il aurait été injuste d'exclure des représentants de l'Empire d'Arménor de ces négociations. D'ailleurs, ils ne faisaient que rendre la pareille, le Duc Bastien II étant invité à la fête nationale du Freiland, à laquelle il se rendra le 16 Septembre 2006.
Quant à lui, le Duc continue sa tournée de fête, et est attendu à Vallètez vers 16 heures.

Longue vie au Duché !
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Les incroyables « Noirs et Verts »

images du match : les ligériens en rouge et les nozains en noir et vert
Percée de Gilliamme Orthoviendou, ailier nozain (en noir et vert) contre les ligériens (en rouge) à la 46ème minute.

C’est l’histoire invraisemblable d’un exploit, celui des hommes du XV de Nozai, les « Noirs et Verts », qui ont inscrit hier pas moins de sept essais face au Stade Ligérien, portant le score à 53 à 17, en Coupe du Duché.

David face à Goliath...

Ce samedi 7 décembre 2006, dans le cadre de la coupe du Duché, le XV de Nozai, ville moyenne du compté de Coustej, recevait le stade ligérien. Posons le cadre. Nous avons d'abord l'équipe de la capitale, première de Ligue Ducale, encore en lice pour la coupe d'Eurysie après une victoire 27-24 face au club d'Orlâmes, avec à son palmarès dix titres de champion de Gallouèse et huit coupes de Gallouèse. De l'autre côté, c'est Nozai, petit club du troisième échelon national, qui ne paie pas de mine, avec sa peña toujours fidèle au poste. Le match, avant d'être joué semble conclu : ils s'agira ici d'une réunion sportive amicale, et le plus grand honneur pour Nozai semble déjà être de rencontrer des joueurs aussi talentueux que ceux de Ligert...

avec un David anorexique.

C'est là que l'inattendu s'introduit dans la rencontre : trois jours avant, Ligert dévoile sa composition d'équipe, et, surprise, aucun de ses joueurs phares n'est aligné. On retrouve simplement le numéro huit remplaçant Herbert Véol, qui est bombardé titulaire et capitaine. Le reste de l'équipe est constitué de réserviste et de jeunes prometteurs...
On flaire alors déjà le coup côté Nozai : la victoire passe d'inconcevable à difficilement réalisable. Cependant, pas d'emballement : ces joueurs restent pros. On aborde donc le match avec sérénité dans les deux camps. Alors survient l'impensable : dès le coup d'envoi, tapé par Ligert, le ballon file en touche : mêlée au centre en faveur de Nozai. Belberaux le demi de mêlée s'empare du ballon, l'équipe écarte rapidement le jeu sur les ailes, et Gilliamme Orthoviendou file droit à l'embut, après une course de cinquante mètres. Après transformation, les amateurs mènent sept à zéro à la deuxième minute devant leur public. Le rêve (ou le cauchemar, ça dépend du point de vue) se poursuit, et soixante dix huit minutes plus tard, les noir-et-verts en ont planté sept. Le tableau d'affichage montre le score imposant de cinquante-trois à dix-sept.

Les terribles répercussions

Comment expliquer ce naufrage ? Il est évident que le choix de Damien Varlant, le coach ligérien, est une des principales raison de cet échec : il a sous-estimé cette équipe, qui est, elle, venue avec de l'envie et de la détermination. Mais avant de le huer, replaçons les choses dans son contexte : après une victoire difficile face à Orlâmes en coupe d'Eurysie, et en préparation d'un match crucial en championnat contre le ROC de Poifflins, les cadres du Stade Ligérien avaient d'autres chats à fouetter. Le choix de les laisser au repos était donc, justifiable, si ce n'est logique. La conjecture a donc largement profité aux nozains. Il ne faut cependant pas leur retirer le mérite de ce succès : c'était un match qui restait légèrement déséquilibré en leur défaveur, et ils réussirent tout de même à inscrire sept essais !
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AFFAIRE DUFRANC : MAJËUL FARCHE ACCUSE LE GOUVERNEMENT D' "ÉTOUFFER LA VÉRITÉ"

Majëul Farche lors d'un conférence de presse
le leader du PRC Majëul Farche lors d'une conférence de presse, ce 6 janvier 2007

Lors d'une conférence de presse ce jeudi, le député du Parti Radical-Chrétien a reproché au gouvernement et au ministère de l'intérieur de "ralentir les démarches judiciaires" afin "d'étouffer le vérité" dans l'affaire des laboratoires francisquiens révélée par "L'Objecteur" il y a six mois.


En Avril 2006, les confrères Matthis Michon et Julie Ker Guellen ont révélé dans le périodique controversé L'Objecteur une étonnante affaire de détournement de fonds publiques. Cette "affaire Dufranc" est très complexe, mais voici ce qu'il faut en retenir. Le gouvernement, dans sa volonté de faire de la Gallouèse une des première puissance de l'innovation et de la recherche proposait en 2005 des aides aux entreprises implantées sur le sol national. La multinationale francisquienne "Laboratoires Dufranc", acteur de l'industrie pharmaceutique a été accusée d'avoir participé à détourner cet argent, au profit de certains de ses dirigeants et d'autres personnalités du monde des affaires. L'enquête, ouverte depuis le mois de mai, n'a toujours pas aboutit à la mise en examen des principaux suspects, qui vivent toujours en Alburbè. Lors d'une conférence de presse en septembre 2006, la ministre de l'intérieur Alcole Dienat, déjà interrogée sur ces retards et sur la responsabilité du gouvernement dans l'affaire, avait formulé une réponse que beaucoup ont qualifié de "faux-fuyant". "On s'attendait à ce qu'elle n'apport pas d'éclairage particulier sur la question, nous confie Jehan Gouillot, journaliste à l'origine de la question, mais là elle refuse de se prononcer, de donner son avis ou même la ligne du gouvernement. Pour moi, c'est le révélateur d'un tort que la ministre se repproche."

Alors, le gouvernement est-il responsable dans cette affaire ? C'est déjà ce qu'entendaient nos confrères de L'Objecteur en Avril dernier, en titrant "scandale d'Etat" à propos de leurs révélations. Mais aujourd'hui, cette idée s'est emparée d'autres esprit, et il semblerait que le scandale devienne politique. Ce jeudi 6 janvier, le célèbre député Majëul Farche, éternel second des élections exécutives et législatives, ainsi que député du Parti Radical-Chrétien (PRC), a donné une conférence de presse pour donner la ligne de son parti sur différents sujets d'actualité. Il était évident que cette "ligne nationale" était connue de tous, étant donné le nombre de messages que M.Farche poste chaque semaine sur les réseaux sociaux, mais la tradition du parti voulait que la ligne soit donnée au nom de tous les cadres dirigeants. Malgré tout, cette conférence ne fait que confirmer les apparences : plus que jamais, il semble que Farche est seul maître à bord dans sa maison.
Ainsi, sur la question de l'affaire Dufranc, leleader ne s'éloigne pas de ses précédentes déclaration : pour lui, le gouvernement a une attitude suspecte et a quelque chose à se rapprocher dans cette affaire.

" Il est clair maintenant que le gouvernement se sent en tord, surtout madame Dienat. Mais je remarque que la justice n'a jamais été aussi lente ! Et n'oublions pas qu'ils sont directement visés par l'article des journalistes. Alors je pense qu'ils font tout pour ralentir les démarches judiciaires. Ça les arrangeraient bien de pouvoir ne pas se justifier ! Comme s'ils étaient les accusés, qu'ils cherchaient un non-lieu en fait. Donc ils étouffent la vérité ! "
M.Farche lors de la conférence de presse du 6 janvier

Plus que la responsabilité du gouvernement, dont ont rappelle qu'il possède peu de moyen de pression sur le chancelier Kouts et l'Arrët ohh Paje, cette déclaration a un intérêt sur l'avenir du PRC. Majëul Farche, avec d'autres coups politiques qu'il a mené depuis les législatives, se place définitivement comme le chef de toutes les oppositions, et reprend chaque jour du poil de la bête. Peut-être, derrière ces manipulations politiques, a-t-il les élections exécutives dans le viseur ? Il est en tout cas déplorable que ce genre de prise de parole retirent de l'importance à ces mystérieuses transaction des Laboratoires Dufranc.

Le Conseil des ministres aura sûrement à répondre de ces accusations, qui, bien que très graves, sont loin d'être infondées. Nous allons peut-être vers l'un des plus grand scandale depuis la révolution, et la stabilité du Duché est d'ores et déjà menacée. Et le Parti Communiste dans tous ça ? On sent depuis plusieurs mois l'envie des communistes de s'éloigner du Président des ministres, trop proche de Yahnick Kard ces derniers temps. Si les rouges lâchent le gouvernement, ce pourrait être la fin de Michal Trëvenon.
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Vous regardez la retransmission de l'émission "Inerviews Politiques" du 20 janvier 2006

décor de l'émission télévisée "Inerviews Politiques"

Présentateur : Bonsoir à toutes et à tous, et bienvenue sur Inernet pour votre Inerview Politique de la semaine. Aujourd'hui, je reçois Olivié Vandouz. Bonsoir monsieur Vandouz.

Vandouz : Bonsoir.

P : Olivié Vandouz, pour ceux qui ne vous connaissent pas, vous êtes député de la quatrième circonscription de Louclaux, en tant que membre du Mouvement Unitaire ; vous avez commencé en tant que fonctionnaire à Ligert puis vous vous êtes engagé en politique où vous avez trouvés votre voie : vous êtes systématiquement réélu dans votre circonscription depuis trois élections ; et vous venez nous parler, ou plutôt nous mettre en garde sur un sujet qui vous préoccupe.

V : En effet, je viens ce soir alerter nos concitoyens sur le danger grandissant de l'inflation dans notre pays. C'est un danger que les particuliers ne ressentent pas encore, mais pourtant, tous les indicateurs que nous avons tendent à prouver que nous allons droit à la catastrophe !

P : Très bien. Alors, pouvez-vous nous détailler l'importance de la "catastrophe" que vous prévoyez ?

V : Eh bien, je crois que ce serait une catastrophe sans précédent, d'une ampleur telle que nous n'en avons pas vue depuis les années '50. Ce serait d'une importance que certains téléspectateurs n'ont encore jamais vu !
En fait, la valeur de la crépie s'est effondrée...

P : ...Pour vous elle s'est effondrée. Aucun officiel n'a encore fait de déclaration à ce sujet, je le précise pour les téléspectateurs. Excusez-moi, vous disiez.

V : Oui, alors...
Il est vrai que le gouvernement n'a rien divulgué, et j'allais justement y venir. Notre monnaie, donc, s'effondre, ou en tout cas, sa valeur a diminué d'une façon que de nombreux spécialistes trouvent significative. Et le gouvernement, qui comme vous l'avez rappelé, conteste les faits, est à mon avis à l'origine du problème. Regardez récemment, le dernier Conseil des ministres : quelques millions pour la défense, domaine dans lequel, je rappel, le Royaume de Bratolia nous domine ; et d'un autre côté trois Milliards pour la santé ! Trois Milliards ! Alors que l'hôpital se porte très bien !
En fait, tous ces mesures soit-disant sociales, en réalité portées par les communistes, n'ont qu'un seul but : détruire l'économie gallèsante. C'est encore ce vieil anticapitalisme démodé qui revient à la charge.

P : Vous prenez donc Michel Trëvenon pour responsable de la situation ?

V : Eh bien oui, je pense que...

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Flash spécial : des milliers de migrants sur les routes des Soustëts.

photographie représentant les migrants remontant les chemins de neige.


*Voix off* :

" Ils étaient plusieurs centaines ce matin, plusieurs milliers sur l'ensemble de la semaine. Ils viennent du Royaume de Bratolia, et bravent la neige, les dénivelés et la police. Ils fuient leurs pays. Ce sont les nombreux migrants qui cette semaine ont réussit à franchir la frontière gallo-bratolienne, en saisissant l'opportunité de l'ouverture de leur pays sur le Monde. Voici les images saisissantes de ces hommes, femmes et enfants qui ont tout quitté pour échapper à leur régime.

Jeudi dernier, de nombreux locaux des ernans de Hauts-Soustëts et Contreforts ont aperçus, sur les petites routes ernaotes devenues impraticables à cause de la neige, plusieurs colonnes de personnes, peu équipées, et traversants les montagnes en directions des villes, de Saint-Clerc, Le Minier, Thauxbond ou encore Chantovaches. Jean-Bastien Trouby, propriétaire de pâturages dans la région de Chantovaches, témoigne :"

*Jean-Bastien Trouby* :

" Quand que j'm'était levé c'matin-là pour aller y voir aux chemins, j'ai vu en face de la vallée un p'tit défilé de gens qui marchaient comme-ça... Alors j'ai appelé la gendarmerie, qui ont pas pu y aller à cause que les types, bah y z'étaient trop dans la neige quoi. Et pis là, y z'ont vu que les gars y z'étaient pas du tout équipés. Du coup, ils ont envoyé les hélicos et tout, et nous avec les collègues, on est allé chercher la motoneige pour les aider, et on les a ramenés au bourg. Et dedans y'avaient des gosses et tout, et les gars y z'étaient en chaussures de marche normale quoi !"

*Voix off* :

" Et les migrants continuaient à affluer, en nombre, et toujours si peu préparés aux dangers de la montagne en hiver. Basket, chaussures de marches non imperméables, pas de bâtons... Pour Michel Lesvilles, capitaine du 3ème Régiment de Sapeurs & Secouristes de Chantovaches, ce mouvement massif présente un réel danger."

*Michel Lesvilles* :

" On sait que ça fait plusieurs mois que des Bratoliens tentent de passer la frontière. Mais jusque là, les services douaniers bratoliens ont été infaillibles et la traversée était pratiquement irréalisable. Mais depuis que plusieurs routes mineures ont été fermées de notre côté, les bratoliens, ne les surveillent plus et les migrants arrivent quand même à passer. Or, comme seuls quelques autoroutes sont connectés au réseau du Bratolia, les migrants doivent passer hors des sentiers sur quelques kilomètres pour rejoindre des routes impraticables. Ils sont sous-équipés et sont près à tout pour passer. Il est primordial d'arrêter les imprudents avant que l'on déplore un décès ou une disparition.
-----*Journaliste* : Donc il faut renforcer le contrôle au frontière ?
" Moi tout ce que je pense, c'est qu'il faut secourir ceux qui sont déjà passé et qui s'apprêtent à affronter la montagne avant qu'il ne soit trop tard."

*Voix off* :

" En tout, cas les services de secours ont été mis en alerte dans ces secteurs, et les migrants, qui ne semblent pas craindre les dangers de l'alpinisme plus que ceux de leurs pays, continuent d'affluer dans le comté d'Alburbè."
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Mise à flots du R.S.E. Bastien II dans la base de Sant-Nasetz

photographie du patrouilleur à quai à Sant-Nasetz, lors de la cérémonie
Le patrouilleur "R.S.E. Bastien II" (ou de son nom officiel "RSE-PC-53") à quai, lors de la cérémonie.

Le premier patrouilleur de nouvelle génération de la marine gallèsante vient de sortir du chantier naval de Sant-Nasetz. Le Président du Conseil des ministres, présent lors de la cérémonie, a vanté les mérité de "fleuron de l'armée du Duché". La conception de ce navire n'est que la première réussite dans le processus de redressement de l'armée commencé il y a quelques mois par le gouvernement.

Ce 25 février, notre envoyé spécial s'est rendu à Sant-Nasetz, ville en effervescence pour quelques jours. En effet, l'un des chantiers militaires les plus ambitieux du siècle vient de prendre fin. Le R.S.E. - P.C. - 53 ( pour "Raffié de Son Excellence - Patrouilleur Côtier - n°53"), premier patrouilleur de la Classe Cardinale à été mis à l'eau au quai Francien Duflot, en grande pompe, devant tous les représentants du gouvernements, de l'armée, et des élus locaux. De toute la région, ont afflue voir ce qui est devenu plus qu'une arme, plus qu'un moyen de rassurer, mais bien un symbole : le symbole d'un renouveau. "Renouveau scientifique et international" déclarait à cette occasion Michel Trëvenon, monté à la tribune pour haranguer les badauds qui s'étaient réunis autour du port.

Le navire est en effet composé d'une coque en acier renforcé et de mitrailleuses de la dernière collection publiée par la Manufacture d'Arme de Nonques (M.A.M.A.N. pour mitrailleuse automatique de la manufacture d'arme de nonques), mais aussi du dernier moteur à propulsion gazole de LMA, et est très léger, ce qui en fait donc un navire résistant mais néanmoins rapide, parfait pour des interventions côtières.

Mais le renouveau se situe aussi ailleurs. Pour le comprendre, on retiendra cette phrase, sensée justifier la raison pour laquelle un parti socio-libéral investit tant dans la défense : "il était temps que nous investissions dans cette branche du service public. C'est en réalité un projet social, qui vise à permettre l'égalité des citoyens devant la sécurité". Vous l'aurez compris, le gouvernement estimant qu'ils en ont assez fait pour le pouvoir d'achat et la survie des plus précaire, ils redressent un autre service public. Mais alors, allons nous vers un changement de politique du gouvernement de la "coalition sociale" ? Car n'oublions pas que l'inflation a augmenté de 50 pour cent au cours des deux derniers mois... C'est ce qu'a fait remarquer un confrère se L'Objecteur au Président dans la conférence de presse qui a suivi. Ce dernier à répondu : "Nous sommes en train d'œuvrer pour corriger cette hausse de l'inflation, seulement, l'opération n'est pas instantanée. J'appelle donc les gallèsants à la patience et au calme. Les aides sociales sont là pour que tout le monde puisse continuer à vivre décemment. Mais je ne crois pas que votre remarque concerne la marine, monsieur."

Or si justement, tout est lié. Car d'après certains experts, ils semblerait que les récents chantiers mis en place dans le cadre du Projet Sécurité-Défense au détriment des infrastructures publiques aient provoqués cette forte hausse de l'inflation. "Le ministère des infrastructures et des collectivités ne reçoit plus beaucoup de moyens semble-t-il..." se plaignait un élu que nous avons rencontré à l'occasion de la cérémonie. Quoiqu'il en soit, de nombreux gallèsants se plaignent des priorités du gouvernement, qui ne correspondent pas à leurs attentes. Pourtant, l'opposition de droite ne remet pas en cause le choix de la défense. Pour le PRC, d'après un récent communiqué, ce sont les frais accordés à l'hôpital et à l'accueil des migrants qui sont en cause.

L'arrivée du patrouilleur à quand même reçu un accueil chaleureux dans la région et sur tout le territoire, du fait de la course à l'armement des autres nations eurysiennes. Quatre autres engins de ce types sont en chantier à Sant-Nasetz, et la fin de la production des Classe Cardinale est estimée à la fin de l'année.
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dimanche

" JE SUIS LE CANDIDAT POUR LES ÉLECTIONS EXÉCUTIVES "

Majëul Farche lors d'un conférence de presse
le leader du PRC Majëul Farche annonçant sa candidature à la télévision et sur sa chaîne TaiToub, ce 20 février 2007

En direct sur la chaîne de télévision Inernet et sur différents médias sociaux, Majëul Farche a prononcé jeudi un discours, dans le cadre de la campagne pour les primaires modérées du Duché, en vue des élections exécutives de l'année prochaine.


Prévue déjà depuis la défaite du centre-droit lors des dernières élections, les primaires modérées sont menées par le Parti Radical-Chrétien et suivies par plusieurs autres mouvements comme le Comité de Droite (CD), le Parti Conservateur de Gallouèse (PaCon) ou encore le Parti Centriste (Cen). Sensées départager les candidats modérés de la droite et des centres, la plupart des sondages en prévention de la campagne donnent le candidat Majëul Farche - député PRC & Modérés et leader incontestable de sa famille politique depuis plusieurs années déjà - largement favori. Ce dernier comptait annoncer sa candidature lors d'une conférence de presse et d'un "live" internet. Il y a évoqué sa candidature, bien sûr, mais aussi l'avenir de son parti et de sa famille politique. Une digression qui n'a pas ravi ses adversaire.

Le député, lors de sa prise de parole, à cité les différentes lignes d'un "programme" de la droite et des radicaux gallèsants, en prenant pour exemple des cadres de partis de droite traditionnelle et du conservatisme. Dans ces formations politiques justement, de nombreux militants ont trouvé ces propos très déplacés. "Cet homme n'est pas de droite, déclare un militant du CD, présent lors de la conférence; il est centriste, et même si nous nous rassemblons pour espérer une victoire, ce n'est pas à lui de dicter la ligne politique de mon parti". D'autre part, des critiques concernent les annonces faites. "Il peux toujours parler, mais il ne peux rien faire" rappelle Paulus Crocraux, député communiste. "Les élections à venir concernent le Conseil Exécutif, il ne s'agit pas gouverner. C'est important de le rappeler aux gallèsants qui seraient tentés de suivre ce monsieur". Mais la déclaration qui a fait le plus réagir concerne le scrutin primaire qui arrive à grands pas :

" Vous le savez depuis longtemps, malgré ce que quelques-uns espèrent encore : je suis LE candidat pour les élections exécutives ! Il serait ridicule de continuer à faire semblant de ne pas se rendre compte. Même mes chers "adversaires" temporaires le savent très bien. "

M.Farche, lors d'une conférence de presse / discours, le 31 Mars 2007

Si cette phrase à fait autant réagir, c'est qu'elle peut être vue comme une tentative d'annuler les primaires. Pour Crocraux, "Il se sent au-dessus de tout ça, au-dessus de la démocratie". Et de nombreuses personnalités politiques ont exprimés les mêmes inquiétudes, à commencer par Yahnick Kard, qui remet son poste en jeu lors de ces élections. Cependant, rappelons que l'idée n'a pas pas été formulée expressément, et que Farche serait bien en peine de se retirer et d'annuler les primaires maintenant. "Les primaires sont dans moins d'un mois, assure un membre de son équipe de campagne, comment pourrions-nous les annuler ? Le candidat ne faisait qu'envisager sereinement de l'avenir, et préparer l'après-victoire." Majëul Farche a régit sur les réseaux sociaux, en présentant les mêmes arguments, tout à fait valables, que sont équipe.
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dimanche

BÉRÉGOST : LE GOUVERNEMENT SORT DU SILENCE

discours de Trëvenon
Déclaration de Michal Trëvenon après la réunion du Conseil Exécutif

Ce matin, lors d'un discours prononcé au Quai de Ligor, à l'occasion d'une réunion du Conseil Exécutif, le chef du gouvernement Michal Trëvenon a pris la parole sur l'épineux sujet du Bérégost, alors que la crise diplomatique avec le Duché persiste et que cet Empire sort d'une crise politique et internationale.


Ce matin, le Conseil Exécutif s'est réuni pour la première fois de l'année 2007. De nombreux sujets ont été mis sur la table par le Président Yahnick Kard, dont le sujet sensible du Bérégost. L'Empire-Uni du Bérégost, État éparse et néanmoins proche de notre pays, est en froid diplmatique avec le Duché depuis le mois de février. "Alors que nos services diplomatiques tentaient de rétablir le lien avec ce pays respecté, nous avons reçu comme réponse une lettre insultante et agressive," avait alors déclaré le ministre Vanwe Piotroff, en charge de l'affaire. Une rapide escalade avait alors eu lieu, dont on connaît le résultat : embargo du Bérégost sur la Gallouèse et classification des gallèsants en tant que "sous-race", une décision qu'aucun ne saurait défendre ou justifier. Cependant, les excès de "susceptibilité diplomatiques" de monsieur Piotroff, avaient été alors montrée du doigt par l'opposition, qui gardait en mémoire la rupture avec le Grand-Duché de Transblêmie. Cette nouvelle difficulté diplomatique rencontrée par le Parti Social pour la Liberté a perduré alors que le Bérégost s'apprêtait a subir les ambitions de son voisin, la République de Volvonie.

Hier dans l'après-midi, le Sénat de la République de Volvonie s'est réuni pour voter, cette fois-ci pour de bon, la destitution du Grand Senateur Tymon Stankowsky. Le dirigeant volvonien était accusé par le Sénat de précipiter le pays dans une situation dommageable et irréversible. À 81 voix contre 18, après l'interruption du premier scrutin, la destitution du chef du gouvernement a donc été approuvée par l'organe suprême et appliquée immédiatement. En effet la Volvonie, après avoir tenté d'envahir et d'annexer le Bérégost, a subit les foudres de la communauté internationale et de sa propre société. Le pays, au milieu des manifestations et états d'urgence, était menacé d'un ultimatum par la Lutharovie, et devait rapidement trouver des solutions.

Dans cette cacophonie régionale, le gouvernement du Duché à été interpellé à plusieurs reprise quand à la position qu'il prenait dans la crise. La réunion du Conseil Exécutif de ce matin à été l'occasion d'en décider, alors que le conflit semble déjà résolu. Le Président du Conseil des Ministres a tout d'abord pointé de doigt, comme ses confrères des autres pays du monde, la responsabilité de la République de Volvonie :

" Nous croyons que, même si les responsables actuels du gouvernement volvonien tentent de rejeter la responsabilité de [la crise] sur la seule personne de monsieur Stankowsky, ils s'agit avant tout d'une responsabilité collective. La part de monsieur Tymon Stankowsky est importante, certes, mais ce vote de destitution ne nous fera pas oublier que ce même Sénat a approuvé les décisions du gouvernement quelques semaines plus tôt ! "

Il a été cependant plus ardu de savoir si le gouvernement condamnait réellement les agissement de la Volvonie, puisque quelques minutes plus tard, le chef du gouvernement s'en est pris aux dirigeants du Bérégost et de leur "violence diplomatique". Alors que retenir de cette intervention ? D'après Mathilde Laburer, politologue spécialiste des relations internationales, Michal Trëvenon "tente de se tirer habilement de la crise diplomatique avec le Bérégost. Ils prennent une place offensive de dénonciateur dans une autre crise, tout en prenant soin de taper aussi sur le bouc émissaire de l'affaire, et contournent ainsi le sujet de leur propre responsabilité sur un autre sujet." S'agit-il d'une tentative de sauver le poste de Vanwe Piotroff tout en faisant oublier la crise diplomatique ? C'est l'accusation portée par de nombreux opposants. Si c'est le cas, la manœuvre semble réussie. Le gouvernement continue quant à lui de revendique le statut de victime, et il faut admettre que, vu la situation actuelle du Monde et toutes ses tensions, on peut être d'accord avec lui.
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dimanche
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Les Brèves de Presse de l’Objecteur

Politique : le gouvernement rétropédale sur les banques

Après avoir proposé lui même une réforme du système bancaire il y’a deux ans, le ministre PSL de l’économie Dernien Parzampach a proposé à l’assemblée d’amender cette loi pour y ajouter la possibilité de la contourner. En effet, jusque là, la loi était inflexible et interdisait formellement toute transaction entre banque privée et État, en plus d’imposer un contrôle strict aux banques. Si la loi est votée, le gouvernement pourra y déroger tant que le parlement ou la SONB lui en donnent la permission, c’est-à-dire quand il veut…

Élections : Les candidats annoncés pour les primaires des modérés

Après des délibérations internes qui ont duré 2 mois, 9 formations politiques se sont entendues pour désigner ensemble un candidat commun modéré pour le poste de Président du Conseil Exécutif. Les élections se tiendront le 28 décembre 2007 et seront ouvertes à tous les encartés des formations présentes ainsi que ceux qui daigneront dépenser 5 crépies pour exprimer leur souhaits. Parmi les candidats, ont retrouve sans surprise Majëul Farche (PRC), ainsi que Rémien Ben Sala et Francien Martin du même parti. Le député Frédéric Crocaux représentera le Parti Conservateur, tandis que le Comité de droite comptera sur la présence fragile de Bernard Raboteaux. Les centristes de gauche peuvent compter sur moins de distinctions vis-à-vis de Farche avec la candidature de Thierry Haveur. Les modérés devront choisir entre 9 candidats au total.

Rentrée scolaire : 2 000 nouveaux enseignants en poste

Cette année, 2 000 nouveaux professeurs de l’enseignement primaire accueilleront vos enfants à l’école. Le plan de formation financé par le gouvernement l’année dernière arrive à son terme, et il semble que le ministère communiste de Thémond Hallau-Mari ait remporté son pari. Reste à savoir si ces nouveaux fonctionnaires seront à la hauteur de leur mission. Instruire notre jeunesse n'est pas une affaire à pendre à la légère, et les gallèsants ont beaucoup investit, au travers de leurs impôts, pour avoir une éducation nationale de qualité.

Immigration : Le statut des réfugiés bratoliens toujours en suspend

Les quelques 500 000 bratoliens qui sont entrés sur le sol du Duché par le Massif des Soustëts depuis février n'ont toujours pas été régularisés. Le parlement n'a toujours pas pris le temps de statuer sur leur sort. Seul texte existant sur ce sujet, une vague promesse de les renvoyer dans leur pays, où la mort les attends sûrement. Mais pour le moment, ceux-ci n'ayant pas de statut du tout, ils restent dans les gymnases du comté d'Alburbè, qui est depuis presque six mois en état d'urgence humanitaire. Nombreux sont les commentaire des locaux qui se plaignent de ce que les services publics sont devenus inutilisables. Mais quand est-ce que ce gouvernement se décidera à agir ?
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