18/05/2013
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[Terminée] Elections au Syndikaali (23/07/2006) - Page 2

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Tragique évènement !

Le Capitaine Arto, qui concourrait sous la bannière du Parti Pirate pour le siège de ministre du développement industriel, de l'artisanat et de la production, a été annoncé mort ce matin à 14h. Une information confirmée d’abord par les membres de son parti, puis par les autorités du Syndikaali. Injoignable depuis quatre jours, le Capitaine Arto officiait au Paltoterra et avait dû s’attarder un peu dans la région afin de régler ses affaires, promettant d’être rentré au Syndikaali pour la campagne. Une série de contre-temps qui embarrassaient le Parti Pirate dont un des principaux candidats se retrouvait de fait absent et qui ont trouvé une explications tragique aujourd’hui.

Victime d’une mutinerie justifiée par son équipage par « une succession d’idée à la con qui nous ont fait perdre un paquet de fric ! », le Capitaine Arto aurait apparemment été jeté à la mer sur le voyage du retour. Un retournement de situation tout à fait tragique – quoique relativement classique pour le Parti Pirate – et qui a suscité une vague de soutien au sein de la classe politique pharoise.

Ses adversaires pour le Ministère du développement industriel, de l'artisanat et de la production ont promis de suspendre leur campagne deux jours pour lui rendre hommage.

Seule fausse note, la parole malheureuse de la candidate Ilmatar, du Parti des Travailleurs, qui aurait déclaré en pensant que son micro était coupé « si le Parti Pirate n’était pas composé à 50% de truands et à 50% d’incapables, leurs électeurs se mutineraient peut-être un peu moins souvent. »

Le Parti Pirate, quant à lui, a bien évidement salué la mémoire du Capitaine Arto « Un mauvais gestionnaire mais un grand politicien » avant de conclure en tempérant sur les effets négatifs d’un tel évènements sur la campagne du Parti : « de toute façon il ne faisait que 3%. »

Quoi qu'il en soit, le Parti Pirate est désormais hors course pour le ministère du développement industriel, de l'artisanat et de la production et a choisi de ne pas donner de consignes de vote.




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Capitaine Arto
1978 - 2006

C'était un enfant de la mer,
Nous ne l'oublions pas.
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En plein cœur de la campagne, Sakari joue la provocation

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Retour sur le devant de la scène médiatique pour un sujet sensible pour le Syndikaali dont le cœur de la stratégique militaire se situait historiquement dans sa marine, le passage à l’aviation a toujours suscité beaucoup de résistance. C'est une polémique vieille de presque cent ans : craignant que le développement d’une armée d’Etat ne vienne empiéter sur le pouvoir accordé aux pirates et indépendants, plusieurs factions politiques s’étaient dès le début du siècle opposées à l’essor du développement de l’armée de l’air, conduisant en partie à la mémorable défaite de 1949 face à l’Empire Listonien. La Nouvelle Doctrine, bien qu’elle ait impulsé de vastes remaniements dans la conception de la guerre par le Syndikaali, ne semblait pas avoir pris acte de ces nouveaux enjeux et jusqu’en 2000 l’armée de l’air pharoise restait au point mort, uniquement composée de petits aéronefs de police et d’hélicoptères.

Actant leur désir d’adopter une approche plus progressiste et moderne, le ministère de la Défense territoriale qui échoie aux communistes depuis un an semble vouloir marquer le pas avec de grands investissements dans l’aéronautique. Le Citoyen Ministre Sakari avait ainsi déclaré quelques jours après sa prise de poste « Nous ferons du Syndikaali une grande nation d’aviation, car c’est seulement à ce prix que nous serons nation de marine. Notre pays se doit d’être le fer de lance des idées progressistes et démocratiques à travers le monde, chaque opprimé saura qu’il peut trouver au Pharois une terre d’accueil et de paix. Et pour cela, nous assumons le besoin de nous doter d’une force de défense polyvalente. »

Une déclaration qui prend tout son sens alors que le ministère dévoile à deux semaines des résultats finaux de la campagne son nouveau prototype d’avion de guerre électronique au grand public.

« L’avion de guerre électronique est la quintessence de la politique militaire que nous entendons incarner. Sans s’en prendre aux individus il anéantit la logistique de l’ennemi et permet une guerre de défense propre en paralysant les forces hostiles avant même que celles-ci nous aient atteint. » a déclaré le Citoyen Ministre en conférence de presse.

Une déclaration accueillie avec scepticisme par l’opposition. Si la faction social-démocrate s’est abstenue de tout commentaire, le Parti Pirate et le Parti des flots sont plus critiques : « Je souhaite qu’il s’écrase. » aurait de but en blanc déclaré la Citoyenne Ilma, candidate du parti des flots au ministère des Intérêts internationaux. L’hostilité du Parti des flots, faction réactionnaire et traditionaliste, est compréhensible. « L’aviation, c’est une transformation radicale de nos modes de vie, et pas en bien. Le Syndikaali s’est historiquement construit sur l’effort, le travail, l’ambition individuelle. Des hommes et des femmes qui prennent la mer et font fortunes grâce à leur force et leur ingéniosité. L’aviation ne permet rien de tout cela : la machine-outil dénature le propre homme, à termes cela n'apporte que du malheur. La démocratiser c’est entreprendre une rupture civilisationnelle. » déclarait le Capitaine Vilho à nos micros, candidat au ministère de la terre, des villes et des propriétés.

Le Parti Pirate exprime également ses craintes. « L’aviation sera la première pierre d’un panopticon étatique, le contrat qui lie la Libre Association laisse implicitement une certaine marge de manœuvre à la piraterie et aux trafics en tout genre. Nous sommes avant tout des commerçants. Doter l’État d’un tel outil de contrôle c’est un pas franchis vers la tentation autoritaire de nos voisins. Nous ne souhaitons pas devenir un second Empire Francisquien, la liberté de tous est d’abord est avant tout de désarmer les puissants et l’Etat en fait partie. » déclarait la Capitaine Sohvi, candidate au ministère des Intérêts internationaux. « Je reconnais là la marque des communistes, ces gens là se disent progressiste mais donnez leur le pouvoir et ils deviennent fou, c’est une ruche ce parti, on ne peut pas se fier à ces gens-là. »

Des craintes balayées par le ministre Sakari qui semble vouloir jouer la carte du clivage en cette période électorale :

« Nous ne laisserons pas les peurs irrationnelles guider notre politique de défense. La sécurité de chacun nécessite d’être prise au sérieux tandis que nous naviguons encore dans le brouillard des eaux de la diplomatie internationale. »
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Le retour du Kauhea ravive la polémique autour du Parti Pirate

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C’est une triste bonne nouvelle : navigant en surface jusqu’aux chantiers navals d’Helmi où il doit faire l’objet de réparations et d’un check up complet, le Kauhea est de retour dans la marine militaire du Syndikaali. L’occasion pour les familles de l’équipage de procédé à une marche blanche et d’accueillir le bâtiment lors d’une veillée aux chandelles. Le Doyen Makku a assuré être présent « aujourd’hui comme toujours » pour apporter son soutien, ainsi que le Citoyen Sakari ministre des armées et dont la nomination fait suite à la démission de la Capitaine Irja responsable d’avoir camouflé le scandale de la mutinerie du Kauhea.

Bien que les candidats aient tous assuré ne pas souhaiter raviver la polémique et faire de la récupération, certains ne se sont pas privé pour remettre le débat sur le devant de la scène, rappelant sans le dire les difficultés rencontrées par le Parti Pirate à gouverner. Car si la plupart des critiques visent la gestion de l’affaire du Kauhea par l’ex-ministre Irja, derrière elle c’est bien l’organisation de sa formation politique – dont elle a été exclue depuis – qui est visée.

Comme la Fédération Anarchiste ou – dans une certaine mesure – la Meremme, le Parti Pirate souffre aux yeux de nombreux commentateurs politiques mainstream d’un manque de hiérarchie claire et de structures encadrantes. Laissant reposer une grande part des responsabilités sur quelques figures compétentes, les outils de contrôles internes sont relativement faibles et les conflits idéologiques se règlent loin de la scène du débat public, par des guerres de lignes incarnées par des capitaines et leurs équipages.

Une conception de la politique qui au regard des critères de gouvernance dans la plupart des pays du monde semble quelque peu archaïque et inefficace. La capacité du Parti Pirate à se réformer pour éviter de retomber dans affres des aventures solitaires de ses partisans sera à n’en pas douter un enjeu important dans les prochaines années, si celui-ci souhaite retrouver la crédibilité qui lui manque pour diriger un pays comme le Syndikaali.

Une forme d'anomalie dans le paysage politique qui trouve paradoxalement son public au sein de la population pharoise, suspicieuse envers les structures militantes trop centralisées et rigides.
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Le procès de Louis Paleas reporté au 1er août 2006


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Alors que s’ouvrait ce mardi la première séance d’instruction pour le très médiatique et très polémique procès de l’ex-prince Francisquien Louis Paleas, le juge en charge de l’affaire n’a surpris personne en déclarant que celle-ci serait différée. Une précaution réclamée par la quasi-totalité de la classe politique alors que les élections ministérielles pharoises doivent se tenir dans moins d’une semaine et que tous les prétextent semblent bons pour faire basculer le résultat final des urnes. Postés en embuscades médiatiques, les commentateurs politiques affiliés à toutes les idéologies tentent de saisir au vol l’opportunité de retourner l’opinion – très volatile – alors que plusieurs candidats sont actuellement au coude à coude.

Assurément, le dossier met en lumière le Capitaine Ministre Mainio qui semble paradoxalement indéboulonnable au regard des derniers sondages. C’est donc sa formation politique, le Parti du Progrès, qui joue quitte ou double dans cette affaire. A l’époque assez critiquée pour sa gestion de la diplomatie avec l’Empire Démocratique Latin Francisquien ayant mené jusqu’à la guerre, l’opinion pharoise semble désormais plus mitigée après les attentats commis au sein de la diaspora francisquienne qui ont semble-t-il durci le regard des électeurs vis-à-vis de l’Empire. Jugé comme une menace, rétrospectivement beaucoup se montrent plus indulgents avec la politique du Capitaine Ministre Mainio et du Parti du Progrès.

Cela n’empêche pas les critiques d’être attisées de chaque côté du spectre politique. Le Parti Communiste Pharois appuyé par la Fédération Anarchiste continue de dénoncer une guerre des puissants qui ne fait que des victimes au sein du peuple. Guerre économique, guerre capitaliste, l’expérience de Kotios semble réaffirmer que les Francisquiens peuvent être des frères et des alliés, à condition de jouer la carte de la population contre ses dirigeants.
A droite, on considère que le Syndikaali n’a pas frappé assez fort et que la menace demeure, chaque jour plus dangereuse, comme le prouve l’affaire du missile francisquien sur l’hôpital de Baidainhor. Le Parti Populaire était même allé jusqu’à plaider pour une occupation du territoire Francisquien à la tête d’une large coalition opportuniste composée du Grand Kah, de Fortuna et des Provinces-Unies du Lofoten.

De son côté, le Parti du Progrès et le Parti Pirate – qui tenait le ministère de la Défense territoriale à l’époque – mettent en avant l’extradition de Louis Paleas comme un gage de succès et la preuve que les tensions sont définitivement apaisées entre les deux nations autrefois ennemies. C’est donc une bataille de récit qui a lieu autour de ce procès et vise à réécrire les évènements d’il y a deux ans en faveur d’un camp ou d’un autre. Un enjeu que semble avoir parfaitement compris le juge puisque ne souhaitant pas perturber outre mesure le processus démocratique, les audiences sont reportée à début août, quatre jours après le résultat des élections.

Quoi qu’il en soit, Louis Paleas est bon pour quelques jours d’attente supplémentaire avant que ne commence le procès qui doit décider de son sort.
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