10/03/2013
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Encyclopédie et données nationales de la République Sacrée de Mandrarika

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Drapeau

Encyclopédie et données nationales de la République sacrée de Mandrarika


SOMMAIRE



I-PRESENTATION DE LA MANDRARIKA


A-Informations générales
B-Topographie de la Mandrarika
C- Organisation administrative de la Mandrarika.

II-DONNEES NATIONALES
B-Démographie
C-Aménagement du territoire
D- nformations générales

III-INSTITUTIONS
A- Organisation de l'état
B - Religion caaganiste.

I-PRESENTATION DE LA MANDRARIKA



A-INFORMATIONS GENERALES



Nom officiel : République sacrée et universaliste de la Mandrarika
Nom courant : Mandrarika

Présentation du pays :

La République sacrée et universaliste de la Mandrarika est une nation très récente puisqu’elle s’est fondée en 2004, après la pacification de régions autonomes afaréennes, jusqu’ici détenues par des seigneurs de la guerre. En effet à son commencement, l’actuel territoire de la Mandrarika comprenait la Kaluga et le Nobuna, deux espaces davantage géographiques plutôt que politiques. Des espaces territoriaux où les populations autochtones s’organisaient en micro sociétés et en petites cités-états. Ces cités-états étaient pour la plupart sous le joug de tyrans et chefs autoproclamés, protégés de leurs milices sans foi ni loi et ensanglantaient le quotidien des autochtones par des guerres tribales autour de l’accaparement des terres, des étendues agricoles, des cheptels ou simplement l’honneur.

Cependant et face à ce chaos ambiant, la Foi qui manquait à ces seigneurs de guerre finit par entretenir de nombreux émules au sein de plusieurs communautés, réunies sous l'Égide d’un homme-prêcheur chargé d’apporter l’harmonie en ces lieux. Nommé Mandrar Ier, le charismatique gourou fonda une province autonome qu’on appellerait “Mandrarika”. Présentée comme une terre d’espérance et d’harmonie entre les différentes communautés citadines, la micro-nation de Mandrarika a peu à peu chassé la barbarie pour installer l’absolutisme.

Effectivement assimilable à un havre de paix quand l’on compare le pays à ce qu’étaient la Kaluga et le Nobuna, la Mandrarika n’en reste pas moins une dictature exposée sous les traits d’une théocratie. Une théocratie dont le guide suprême s’accapare les interprétations officielles des textes divins, pour fonder une religion annexe aux plus célèbres d’entre elles, afin qu’elle soit l’extension de sa volonté et un outil de contrôle des masses.

Appelée le Caaganisme, cette religion est devenue le bras armé de l’identité politique totalitaire insidieuse portée à travers tout le pays. Sous couvert de la religion, la pensée contestataire est bafouée et l’exercice même de certaines professions, est rendu impossible au Mandrarika, à l’instar des métiers liés à la profession de journalistes et avocats...

Sur un plan strictement topographique, la Mandrarika apparaît toutefois comme un territoire très varié, assujetti à plusieurs climats entre le littoral et l’intérieur des terres. Son climat principal est de nature tropicale et occupe le pourtour du littoral. Toutefois, des climats montagnards voire désertiques occupent le reste du territoire dans sa partie occidentale, centre-ouest.

Carte
Carte du territoire souverain de la Mandrarika (clic gauche pour agrandir).


Langue(s) officielle(s) : Malgache (inRP Mandrarikan)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Somali

Drapeau
Il s'agit du drapeau national mandrarikan.

Drapeau : Le drapeau mandrarikan est composé d'une icône centrale, marquant l'unité de la communauté par la représentation d'un unique visage, orné de nombreux pétales qui ne sont pas sans rappeler des yeux et plus largement, les membres de la communauté florissante. Les bordures ornementales du drapeau sont composées de points et de tracés pour rappeler le lien et in fine, l'unité qui doit régner entre les individus, rappelant ainsi la devise "L'unité sans individualité".


Devise de la fédération : L'unité sans individualité.
Hymne fédéral : "Amawole", écrit par la prêtresse Naqo Tsaralaza.


L'hymne fédéral relate le vol d'un oiseau et la recherche de quiétude faite par un homme en proie à ses tourments.

Monnaie : Mandrain(s) [Mn]

Capitale fédérale : Mpiko

Population totale au sein de la fédération : 8 567 493 habitants (2006)
Gentilé : Mandrarikan / Mandrarikane

I-PRESENTATION DE LA MANDRARIKA



B-TOPOGRAPHIE DE LA MANDRARIKA



Prises de vues des principales topographies du territoire mandrarikan.
Prises de vues des principales topographies du territoire mandrarikan.

La Mandrarika est une micronation présente sur la pointe Centre-Est de l'Afarée et limitrophe des territoires outre-mers fortunéens et listoniens. Bien que des heurts puissent éclater dans certaines zones de l'arrière pays, la Mandrarika peut faire valoir sa souveraineté sur une superficie de 71 336 km² dont la moitié est bordée par des espaces littoraux. Deux climats parcourent le territoire de la Mandrarika. Le climat principal du pays est de nature tropicale, lourdement influencé par son positionnement au sud de l’Équateur. L'hiver mandrarikan reste donc froid et sec alors que l'été sera particulièrement chaud mais aussi humide, un paradoxe qui devient la norme pour l'hémisphère sud.

L'été se déroule sur la période de novembre à avril, en même temps que la saison des pluies. La température est élevée, avec des pics à 30°C, régulièrement accompagnée de fortes pluviométries. Les précipitations les plus importantes surviennent dans l'Est du pays, le long du pourtour littoral, où les pluies interviennent y compris en dehors des saisons pluviales. A la même période de l'année, ces pluies se font plus rares dans l'Ouest du pays, que l'on peut assimiler à un climat semi-désertique. Outre ses températures généreuses, la période estivale apporte avec elle de nombreuses manifestations cycloniques. Lorsque l'hiver vient, sur la période d'août, les locaux peuvent ressentir un rafraichissement important, bien que les températures peuvent se maintenir au-dessus de 20°C. Certains massifs montagneux, tels que le Mont Malupe, peuvent afficher des baromètres à 5 C°. Pour ce qui est des mers mandrarikanes, leurs températures va osciller tout au long de l'année, pour offrir une eau entre 25°C et 29°C.

Après la température il convient de relever la présence d'un massif montagneux, dont la notoriété tient du fait qu'il se trouve à cheval entre plusieurs pays. Baptisée le "Vava Nify" signifiant la "bouche dentée" en mandrarikan (malgache), elle est une succession de pics rocheux ombragés par la présence de forêts en son sein. Vénérée par ses habitants, la chaîne montagneuse se fait une frontière naturelle entre le pays et ses voisins du nord. Cette chaîne montagneuse abrite de nombreux points culminants parmi les hauts sommets répertoriés à l’échelle mondiale. Le pic montagneux le plus élevé enregistré est le Tampon'ny Fandoroana (litt. le Piton de Combustion), estimé à 3 721 mètres. Ce pic est en réalité l’un des volcans majeurs de la chaîne montagneuse du Vava Nify mais est considéré endormi par la communauté scientifique. En définitive, la République sacrée et universaliste de la Mandrarika offre des paysages divers et variés, entraînant d’importantes variations celsius et pluviométriques.

Au Sud, le pays compte plusieurs plaines et plateaux destinés à l’implantation de l’économie primaire et du tissu commercial, qui entretient actuellement peu d’exportation vers l’étranger (80% des flux commerciaux touchant le littoral mandrarikan sont des importations).

L'Ouest du territoire se caractérise lui comme un lieu de pèlerinage privilégié où la Vava Nify vient renforcer la magnificence des monuments construits. La partie orientale de la Mandrarika est quant à elle une vaste zone tropicale voire marécageuse où plusieurs tribus autochtones s’efforcent encore d’y vivre sur des modèles traditionnels et non assujettis aux nouvelles technologies.

La diversité des climats et des paysages mandrarikans laisse place à des ressources naturelles et minérales variées parmi lesquelles du bauxite, de l'argent, du gaz de schiste ainsi que de l'uranium.

carte du territoire mandrarikan et de ses principaux reliefs.
Topographie du territoire mandrarikan - clic gauche pour agrandir

I-PRESENTATION DE LA MANDRARIKA



C-ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA MANDRARIKA



Photographies des individus positionnés à différents échelons de la hiérarchie Caaganiste.
Photographies des individus positionnés à différents échelons de la hiérarchie Caaganiste.

LES INSTITUTIONS MANDRARIKANES

Au sens institutionnel du terme, la Mandrarika est organisée sous deux entités principales, l'une correspondant à la fonction publique mandrarikane et l'autre, son institution religieuse.

La première entité est appelé la "Mianiana-in" (signifiant littéralement "l'Assermentation" en malgache) elle regroupe donc toutes les personnes de la société civile qui travaillent dans l'intérêt général et procurent un service public à la communauté. A ce titre, il convient de citer l'essentiel des métiers relevant du pouvoir régalien, à savoir ceux de la défense, de la sécurité, du secours aux personnes mais également d'autres métiers identifiés d'utilité publique et financés par des fonds publics. Dans cette catégorie peuvent être désignés : les agents de liaison sociale chargés de distribuer la nourriture, d'attribuer les logements, de gérer les dossiers administratifs des membres de la Secte, d'animer des réunions collectives pour inciter à la communication ascendante des pratiquants et accessoirement favoriser la dénonciation des pratiques déviantes etc... Le terme "assermentation" revient nécessairement au processus des vœux d'allégeance formulés par tous les individus qui souhaiteraient, à un moment donné de leur carrière, intégrer la Mianiana-in. La Mianiana-in ne répond pas directement au Culte caaganiste, elle y est assujettie par le biais du Premier Mandrar, qui occupe la fonction suprême de cette institution.

La seconde institution est par déduction de nature religieuse. Dans la langue natale des mandrarikan(e)s, on la nomme "Fivavahana", autrement dit le Culte (ici Caaganiste). Elle regroupe toutes les personnes engagées dans le prosélytisme religieux, travaillant dans l'intérêt de la foi caaganiste et accessoirement celui de la nation lorsque ces intérêts convergent. Bien qu'elle justifie d'une certaine accréditation dans la société mandrarikane, la Fivavahana est elle-même structurée de différents échelons hiérarchiques.

A son plus haut sommet, il y a le Gardien de la vertu, une fonction officielle et qui n'est pas uniquement honorifique car l'ensemble des personnes appartenant au culte relève de son autorité, tandis qu'il est lui, directement rattaché au Premier Mandrar. Un positionnement avantageux, qui lui vaut le surnom en vase clos de Second Mandrar. Une allégation particulièrement vraie bien qu'offensante pour le Premier Mandrar puisqu'en cas de vacance sur le poste de ce dernier, le Gardien de la Vertu est amené à occuper les deux fonctions le temps qu'il organise la désignation du (nouveau) Premier Mandrar. Le Gardien de la Vertu joue donc à ce propos le rôle de guide spirituel pour le Premier Mandrar, le conseillant sur ses décisions de politiques intérieure et extérieure, afin qu'elles s'inscrivent en cohérence avec l'intérêt de la foi caaganiste, là où le Premier Mandrar pourrait par ses décisions, privilégier l'intérêt strict de la nation ou le sien. Après le Gardien de la Vertu ce sont les précepteurs de foi qui occupent l'espace en matière de vie religieuse. Comme leur dénomination l'indique, les précepteurs de foi occupent un rôle d'instructeurs religieux auprès des nouvelles générations de fidèles caaganistes. C'est leur sens morale et leur capacité d'interpréter les dogmes religieux dans une application quotidienne, qui les rendent légitimes sur ces fonctions centrales pour le déroulement de la vie en société mandrarikane. Au-dessous des précepteurs de foi se trouvent les dévots. Les dévots sont des fidèles qui bien qu'ils n'aient pas une connaissance absolue des préceptes religieux affiliés au culte caaganiste, affichent une dévotion inébranlable, leur permettant d’exécuter les missions confiées par les décisionnaires du culte. En société, ce sont essentiellement eux qui participent à la délation et la répression des agissements déviants, formant une force de maintien de l'ordre annexe aux armées et polices, par la constitution d'une milice religieuse crainte et redoutée, y compris par les brigands et les seigneurs de la guerre qui sévissent en province. Et enfin pour clore les échelons hiérarchiques du culte caaganiste, il y a les adeptes. Les adeptes sont officiellement affiliés aux communautés croyantes et pratiquantes du pays mais la démonstration de leur foi peine encore à se faire remarquer de façon notable, pour être identifié parmi les dévots du culte (qui comme leur nom l'indique, font preuve de dévotion). Positionnés sur un échelon transitoire, il n'est pas rare que des adeptes commettent des actes de barbarie ou de délation à l'encontre de personnes jugées déviantes, car la chute de celles-ci constitue un faire valoir remarquable pour les autorités du culte.

Désignation du Premier Mandrar :
Bien que l'institution majeure du pays est le culte caaganiste, les institutions politiques et religieuses sont toutefois intrinsèquement liées. Rakoto Manorohanta (rebaptisé Mandrar Ier depuis son ascension) n'a pas été élu puisqu'il est le père fondateur du culte Caaganiste. Cependant, sa succession étant inévitable, il a prévu que les prochains mandrars soient désignés par la haute autorité du culte caaganiste. Les personnalités les plus éminentes de la société mandrarikane (essentiellement du culte caaganiste) portent des ornements et des inscriptions sur le visage le temps d'apparitions publiques, pour les légitimer auprès des populations et de la communauté.

Principaux personnages :

Portrait Mandrar Ier
Rakoto Manorohanta, Premier Mandrar (personnalité politique et religieuse de premier plan).


Portrait Gardien de la vertu du culte
Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste (personnalité religieuse de premier plan).


Organisation et interactions des institutions mandrarikanes.
Organisation et interactions des institutions mandrarikanes. - clic gauche pour agrandir

  • 1 – Intègrent après assermentation.
  • 2 – Intègrent sur la base du volontariat et sur cotisation, les adeptes sont amenés à exercer un second métier en parallèle là où les dévots et autres membres du culte sont rémunérés/indemnisés par le culte.
  • 3- Rendent compte, sont assujettis à […]
  • 4- Remplace le Premier Mandrar en cas d’indisponibilité ou d’incapacité. Il travaille en outre à la désignation des futurs premiers mandrars.
  • 5-Versent les Contributions à la Communauté (= l'impôt)
  • 6-Reverse partie des fonds issus de la contribution communautaire pour permettre le bon fonctionnement de la Mianiana-in.
  • 7-Normalement le Fivavahana est autofinancé, sur la base des cotisations d’adeptes. Toutefois il arrive que les fonds disponibles soient encore trop limités, notamment pour asseoir le confort personnel de certaines autorités religieuses. Dans ce cas, le Premier Mandrar reverse partie de l’impôt sous forme de pots-de-vin, pour acheter des complaisances au Culte caaganiste, asseoir son autorité sur lui et en user pour leur faire accomplir des basses besognes que les autorités officielles pourront difficilement accomplir sans ternir l’incarnation de l’état.

L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE DU TERRITOIRE MANDRARIKAN


Au-delà des institutions, il est également nécessaire de s'attarder sur l'organisation territoriale de la Mandrarika. Et cette organisation administrative territoriale de la Mandrarika est structurée selon les principes de la déconcentration et de la décentralisation. Toutefois, sachant qu'il existe deux institutions majeures dans le pays, il faut comprendre que celles-ci sont subdivisées en "antennes" régionales.

Cette organisation territoriale ambitionne:
  • le déploiement harmonieux et absolu des actions étatiques pour accompagner équitablement les besoins de chaque communauté mandrarikane implantée sur le territoire,
  • un contact et une représentation étatique de proximité pour favoriser l'adhésion au culte caaganiste et la dénonciation des agissements contraires à ses intérêts,
  • la recherche d'une unité nationale.

carte administrative du territoire mandrarikan et de ses principales découpes régionales.
Carte administrative du territoire mandrarikan et de ses principales découpes régionales. - clic gauche pour agrandir
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