01/06/2013
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[PRESSE] Office de communication du culte caaganiste mandrarikan.

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OFFICE CENTRAL DE COMMUNICATION EN FAVEUR DE LA VERITE.



La presse mandrarikane, bien qu'une telle appellation fasse déjà débat, se limite en réalité à l'exercice d'une communication descendante. Une communication qui se fait sans ouvrir la porte au débat ou à la contradiction, que ce soit par les citoyens auditeurs, que d'autres journalistes indépendants. Elle est financée sur l'argent public ainsi que sur la base de donations privées, des sources d’autofinancement qui interrogent légitimement sur sa capacité à libérer le journalisme d"investigation.
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8 mars 2006 - Pèlerinage au Mont Mapule, une importante affluence pour tenter de voir les manifestations extraterrestres.


Membres de la communauté caaganiste, en pèlerinage pour le Mont Mapule.
Des milliers de membres de la communauté se réunissent chaque année pour gravir le Mont Mapule et tenter d’observer de nuit des phénomènes extraterrestres.


Préparés à l’idée d’une rencontre avec le 3e type, de nombreux fidèles de notre communauté ont souhaité pérenniser la tradition selon laquelle chaque année, le ciel offre un instant particulièrement dégagé pour observer les étoiles et tenter d’observer des phénomènes extraterrestres. Aidée des meilleurs météorologues du pays, la communauté a identifié la période du 8 au 18 mars comme étant la plus profitable à l’observation des étoiles, considérant l’absence de cumulus nuageux entre 21 heures et 5 heures du matin.

Réunis sous la bannière du culte caaganiste, de nombreux croyants en provenance de Mandrarika, d’Afarée mais aussi de plus lointains territoires, ont été mis à l’épreuve dans leur foi en l’existence extraterrestre. Mais qu’importe le compte-rendu des observations qui seront accomplies sur les dix prochains jours, les membres de la communauté et non initiés se sont promis de partager l’instant avec fraternité et convivialité.

Il faut dire que le périple appelle à beaucoup de courage et de mental, ne serait-ce que dans le franchissement du Mont Mapule, impraticable par la plupart des véhicules motorisés. C’est donc avec une certaine ferveur, que plusieurs milliers de personnes sont montés à l’assaut de leurs ambitions, arborant un blanc immaculé ainsi que divers bâtons de pélérinage.
Partis de Nkalong et en direction pour Mapule, ces croyants parcoureront pieds nus, un peu moins de 100 kilomètres pour trouver leur destination au pied du Mont Mapule où un grand camping éphémère a vu le jour le temps du pèlerinage. Mais leurs tentes ne seront pas occupées le soir puisque c’est de nuit, qu’ils entameront leur ascension du Mont, afin d’apporter leurs équipements au sommet de celui-ci, pour tenter de capturer les phénomènes extraterrestres qui révèleraient la présence d’une nouvelle forme de vie inconnue et vénérable. Formés en cortège sillonnant les routes, les pèlerins font débuter leur procession par la marche des femmes, des hommes et enfin des enfants. Le long de leur passage, ils en profitent pour rendre grâce et louer tous les dons naturels auxquels ils sont exposés, comme la vie animale ou encore les pluies, des chants sont entonnés pour l’occasion.

Une fois arrivés au Mont Mapule, les pèlerins dédient le restant de leur journée à la méditation et au recueillement spirituel en pleine nature, avant de débuter l'ascension du Mapule une fois que la nuit a déposé son voile opaque. Dans la procession, on dénombre malgré la pénibilité du voyage, beaucoup de personnes âgées, avec un doyen de 92 ans pour cette année. Ces habitués à part, la majeure partie des pèlerins reste encore des membres de la communauté en cours de réalisation du parcours initiatique.

Encadrée par les autorités mandrarikanes, la manifestation n’a enregistré aucun débordement ni accident, malgré la gêne à la circulation et le risque de malaise pouvant intervenir auprès des personnes âgées...
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12 mars 2006 - La communauté caaganiste : s’interdire l’ethnocentrisme pour transcender la différence et provoquer l’universalité.

Le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta et le gardien du culte caaganiste
Le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta, et le gardien du culte caaganiste Roméo Rabenja, lors du discours d'ouverture de ce séminaire.


Le Premier Mandrar et le gardien du culte caaganiste ont réaffirmé l’impérieuse nécessité que les prédicateurs perçoivent la communauté caaganiste comme une famille, s’interdisant l’ethnocentrisme, pour favoriser l’universalité de ses membres. Au nombre de 82, les grands prédicateurs se sont réunis lors d’un séminaire de trois jours, organisé dans le Centre Culturel pour l'Universalité de la capitale mandrarikane, à Mpiko (CCU Mpiko). Outre l’annonce faite par la haute autorité du culte caaganiste, ce séminaire est aussi l’occasion pour chaque prédicateur du culte de maintenir un brainstorming et de songer à un plan d’action en faveur du développement prosélyte de la Foi caaganiste en Afarée. Une réflexion s’est également ouverte sur la capacité du culte caaganiste à favoriser le développement humain intégral des membres de la communauté.

“ Le culte, les membres de notre communauté et moi-même, nous vous exprimons une gratitude non dissimulée pour votre engagement et votre investissement intarissable pendant tout ou partie de votre vie si vous nous avez rejoint par la migration. Toutefois, il nous faut considérer que le culte caaganiste ne puisse vivre sur des acquis et qu’un questionnement permanent doit accompagner le développement de notre communauté. S’interroger sur l’apparition de la vie est un fondement de notre culte mais l’unité entre ses membres doit être provoquée et la croyance commune en l’existence extraterrestre ne suffit pas à nous faire passer de croyants à communauté. Aussi je compte sur vous dans le développement d’une véritable cohésion de groupe, pour parfaire l’attractivité de nos croyances. Les infidèles ne veulent pas uniquement partager une croyance avec vous, ils veulent trouver une famille…”
Porté par la thématique de ce séminaire, le Premier Mandrar a défendu l’obligation de professionnaliser le culte caaganiste, en phase expansive. Effectivement, le culte caaganiste a enregistré de nombreuses candidatures pour la prédication après qu’il ait contribué à la pacification de la Mandrarika face aux seigneurs de guerre. Toutefois, si l’engouement est certain et louable, il peut à moyen terme porter un coup dur au culte caaganiste si les récentes entrées en son sein sont amenées à formuler des prêches qui ne soient pas conformes à la vision universaliste que nous nous faisons du monde. La haute autorité du culte a d’ailleurs tenu à rappeler que l’Afarée était l’un des continents les plus diversifiés sur le plus ethnique et religieux, aussi il convient d’adopter un discours des plus inclusifs, pour espérer élargir la communauté caaganiste.

Par ce séminaire, le premier Mandrar souhaite développer une démarche vertueuse des missionnaires et plus généralement, du prosélytisme religieux en provenance du culte caaganiste. “Notre culte est l’alternative aux maux de notre monde. Là où les religions que nous connaissons opposent, notre culte assimile, par l’élargissement d’une vision spirituelle étendue vers les sphères extraterrestres et l’idée selon laquelle la divination prend une forme matérielle, palpable… Nous voulons présenter au monde une croyance qui soit irréfutable.”
En marge de cet objectif, le culte caaganiste doit maintenir l’estime des populations autour de lui, par sa capacité à protéger des seigneurs de guerre mais ce danger fortement écarté, par sa capacité à développer de la proximité avec les fidèles et membres de la communauté, qui n’attendent pas qu’une (nouvelle) théorie sur la création de la vie terrestre, mais un esprit solidaire durablement inscrit au sein d’une communauté qu’ils pourront prendre pour famille.

Pour y parvenir, de nombreuses difficultés devront effectivement être surmontées, à commencer par la sécurité précaire du territoire face aux exactions possibles de différents seigneurs de guerre dans l’arrière pays. L’absence d’un ordre absolu applicable sur l’ensemble du territoire freine la mission des prédicateurs et continue d’opposer les hommes, les privant d’une élévation, à la fois spirituelle et physique.

Deuxième frein, le tribalisme et le communautarisme ambiant propre à l’Afarée. Considérant les différentes cultures, les différentes religions qui cloisonnent le continent, l’universalité du peuple afaréen est exposée à des freins culturels majeurs, par l’ethnocentrisme qui touche à bien des égards, l’ensemble des peuples afaréens. “Les cultures afaréennes, par la présence d’ethnies et de cultures différentes au sein d’un même territoire, entretiennent un communautarisme qui fige l’identité des individus.”

Aussi, il convient aux autorités du culte caaganiste de se construire en famille, renonçant à l’intégration de spécificités communautaires caractéristiques ou tout autre particularisme excessif, pour permettre l’universalisme. Un tel projet ne doit pas être réservé aux membres éminents de la communauté mais à tout à chacun, car tous prennent part à l’intégration, à l’acculturation des nouveaux fidèles. "Prosélytisme doit rimer avec humanisme, mais l’humanité est portée en chacun de nous…” se promettait le Premier Mandrar. L’investissement de chacun et de chacune dans l'assimilation des nouveaux membres de la communauté implique cependant une formation et une préparation scrupuleuse dispensées par les autorités mandrarikanes.
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15 juillet 2006 - PROGRÈS : L’empoisonnement, seul recours autorisé dans l’execution d’une peine capitale en Mandrarika.


Le poison pour mode opératoire des exécutions a été instauré pour ne pas traumatiser les familles des condamnés à mort.
L'empoisonnement sera en janvier 2007, le seul recours possible pour exécuter un criminel de droit commun, une avancée considérable dans la prise en charge de la fin de vie des condamnés à mort.


Les aspirations profondément humanistes de notre communauté, se poursuivent sur leur lancée avec l’adoption de l’empoisonnement pour unique mode opératoire dans les exécutions des peines capitales relevant du droit commun. En Mandrarika comme dans d’autres pays du globe, on accepte l’idée selon laquelle certains individus peuvent perdre tout intérêt à leur maintien en société. La présence de ces individus pouvant présenter un lot de contraintes et de coûts injustifiés, il appartient alors aux autorités compétentes de décider des conditions dans lesquelles ces individus doivent être retirés du collectif. Si la plupart d’entre elles privilégient des mesures hypocrites, telles que le retrait par l’incarcération (parfois ad vitam eternam), d’autres leur préfèrent des solutions concrètes par la formalisation d’un parcours de fin de vie. Selon les moyens accordés, ce parcours de fin de vie peut revêtir des méthodes plus ou moins expéditives et douloureuses pour la personne condamnée à mort. Pendaison, peloton d'exécution, décapitation, les rituels ne manquent pas et il en existe presqu’autant qu’il n’y a de pays sur cette planète.

Soucieux de développer le meilleur des hommes tout en respectant la dignité du condamné, l’état mandrarikan a pour sa part songé à humaniser la fin de vie des condamnés à mort, par l’adoption de modes opératoires indolores et non violents, de sorte à ne pas martyriser l’être humain et ne pas marquer à vie ses proches à la suite d’une disparition brutale de l’être aimé. Dans cette optique et en coopération avec les sciences militaires, le culte caaganiste qui travaille sur la prise des décisions en matière de justice s’est déclaré fortement intéressé par le développement d’un poison indolore, chargé d’accompagner les détenus en fin de vie.

“Il faut retirer l’horreur des executions. Si l’on met fin à la vie d’un être humain, c’est pour nous permettre un avenir plus radieux et meilleur que son présent. Nul besoin dans ce cas, d’instrumentaliser la mort pour aller choquer les esprits des spectateurs de ces exécutions. C’est pourquoi, en étroite relation avec le Fivavahana, nous avons convenu que les méthodes d'exécution actuelles étaient trop brutales et ne permettaient pas de respecter la dignité humaine. Désormais et pour chaque fin de vie contrainte sur décision de l’autorité mandrarikane, il sera exclusivement fait usage d’un poison chimique classifié parmi les agents innervants*” a déclaré de façon formelle et officielle, notre guide et Premier Mandrar.

Outre ses vertus humanistes, le poison 2M (pour “Manaikitra Mamy” qui signifie douce morsure en français) a l’avantage d’être un poison chimique, c’est-à-dire disponible en quantité infinie par la fabrication faite auprès d’un chimiste. Le 2M offre également la particularité de rapidement s’en prendre au système nerveux d’un individu, c’est-à-dire que celui-ci ne permet pas d’assister à une longue et lente agonie de l’individu, marqueur de souffrance pour les familles l’entourant. Son mode d’administration est lui aussi apprécié puisqu’il exclut toute injection. Un contact direct sur la peau ou une inhalation des vapeurs qui s’en dégagent, suffisent à tuer un adulte en bonne santé sous quelques minutes seulement…

Mention HRP a écrit :
  • * correspondance IRL: poison de type VX, indolore, inodore.
  • Le poison est acheté auprès d'un laboratoire alguareno dont le pays est classé 4/10 dans la maîtrise technologique de la chimie.
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22 juillet 2006 - Inauguration du centre national pour la défense et la survie de l’espèce humaine (CNDS).


Photo aérienne du site du CNDS.
Chargé d’étudier les conditions de survie de la race humaine face à l’hypothèse d’une entité extraterrestre hostile, le CNDS œuvre quotidiennement pour le devenir et l’élévation du genre humain.

Le 16 juillet 2006, la Fivavahana a inauguré un centre national d’étude sur les conditions de défense et de survie à mettre en œuvre face à une menace extraterrestre. Classée par les biens d’utilité publique, la structure fonctionne très largement sur dotation du gouvernement mandrarikan, bien que des donateurs privés investis dans le développement de relations interplanétaires, apportent plusieurs millions de mandrains par an à l’établissement. Positionné sur un sujet aussi vaste et hypothétique, que la question d’une survie de l’espèce humaine face à une rencontre du 3e type, le centre est contraint d’accueillir en son sein des équipes pluridisciplinaires, chargées à la fois d’identifier les moyens technologiques nécessaires à l’exploration spatiale mais aussi ceux destinés à permettre une bonification du corps humain, par un entraînement quotidien auprès de sa cellule sportive.

Le CNDS comporte donc trois départements:
  • le département à la bonification du corps et de l’esprit humain (DBCE),
  • le département au développement de la conquête spatiale (DDCP),
  • le département à la conception de moyens défensifs planétaires (DMDP).

Plate-forme entièrement mandrarikane, notre gouvernement souhaiterait toutefois pouvoir y intégrer des équipes internationales car à la poursuite d’un objectif aussi ambitieux que celui-ci, il appartient à chacun de se désolidariser de l’appartenance nationale, afin d’envisager un sens commun à l’échelle planétaire, pour bonifier l’Homme et le préparer à sa rencontre prochaine avec les forces extraterrestres.

Si les races extraterrestres imaginées peuvent nourrir une certaine défiance chez la race humaine, il nous faut cependant nous rappeler que l’origine même de la race humaine trouve son essence dans l’intervention extraterrestre et qu’à ce titre, il convient de considérer l’intervention bienveillante d’une partie des autres civilisations qui peuplent l’univers. C’est pourquoi, le DMDP a une approche strictement défensive, vis-à-vis des moyens qu’il doit mettre en œuvre.

Si le bâtiment a une vocation première d’ordre scientifique, un détachement de l’armée mandrarikane s’y trouvera de manière permanente car un centre de commandement y sera également aménagé. Depuis ce centre de commandement, des hauts fonctionnaires de la Mianiana-in maintiendront une unité opérationnelle permanente car elle pourra, sur décision du Premier Mandrar, exécuter plusieurs frappes balistiques après que les premiers silos lance-missiles soient construits au centre du territoire, dans la région du Lalaket. Qui dit moyens de frappes massifs par l’acquisition d’armements balistiques, devra également dire abris antiatomiques d’importance pour abriter les hauts décisionnaires du pays, en cas d’invasion extraterrestre.

Si l’investissement actuel est de 38 millions de mandrains dont 8 millions dédiés aux seuls équipements, il devrait inévitablement monter à 54 millions, compte tenu du projet de création d’un centre de commandement souterrain. Bordé par une multitude de terres agricoles et inoccupées, le centre peut encore entretenir de nombreux projets d’extension compte tenu de la place offerte par son implantation périurbaine.

Conformément au premier accord planétaire de Mpiko, le 10 février 2005, les intérêts de l’espèce humaine “apparaissent unis et indivisibles en toutes circonstances” particulièrement lorsqu’une menace est susceptible de porter atteinte à sa survie ou à sa condition physique. C’est-à-dire qu’à ce titre, le gouvernement mandrarika veut mettre un point d’honneur à développer un centre de recherche performant pour chercher les vaccins et autres solutions viables aux maladies invalidantes. Un travail de longue haleine pour ce poids plume de l’économie mondial, mais atteignable puisqu’il n’a pas la prétention de s’étaler sur d’autres domaines de dépenses secondaires, comme le font sciemment les principales puissances économiques mondiales.

Programmes médicaux de lutte contre les maladies dégénérescentes, expériences nutritionnistes en vue d’établir l’alimentation optimale pour limiter la dégradation du corps et la réduction de l’espérance de vie, architecture de survie, définition de programmes sportives pour le reconditionnement du corps, méthodes d’agriculture et d’élevage avancées… l’ambition est démesurée au regard de nos équipes scientifiques mais les projets nombreux et ils marqueront chacun une étape décisive dans la bonification des chances de survie de l’espèce humaine, en cas de rencontre avec le 3e type.

Pour mettre toutes les chances de notre côté, notre plateforme scientifique intégrera plusieurs ressortissants étrangers, pour favoriser la mutualisation des connaissances mais aussi tracer la voie vers une coopération internationale dans le développement d’un programme de survie de l’espèce humaine. “Sur les cinquante ou soixante ans écoulés, aucun état n’a pris le pari de s’engager à la hauteur de l’engagement mandrarikan, un engagement bienveillant, altruiste, universel, qui se place au bénéfice de tous” soufflait à son assistance le Premier Mandrar en visite sur les lieux du chantier en voie de finalisation. Pour le développement de son centre de recherche, la Mandrarika devra pouvoir compter sur la coopération internationale, afin de réunir les différents préalables technologiques à l’élaboration de laboratoires conformes aux critères de biosécurité. “Si le centre de recherche a vocation à écarter de nombreux dangers pour l’espèce humaine sur le long terme, nous sommes conscient qu’il pourrait également en procurer certains si l’étude des micro-organismes ne s’accompagnait pas inéluctablement de normes de sécurité importantes. Chambres de confinement, sas de décontamination, sensibilisation aux procédures de sécurité, nous partons de zéro…”

Pour composer la première équipe du centre, douze chercheurs d’expérience ont été sélectionnés par le Premier Mandrar. En provenance de différents instituts médicales ou spécialisés sur des actions d’ingénierie, ces chercheurs viendront forcer la collaboration des différents acteurs de la recherche et du développement mandrarikan.Installé sur une surface de 900 m², le centre pourrait prochainement en accueillir un peu plus d’une centaine. Bien qu’il manque encore plusieurs installations de sécurité, qui ne seront possibles qu’après assistances de prestataires étrangers, le chantier a déjà fait l’objet d’une inauguration par le Premier Mandrar et le Gardien de la vertu caaganiste, qui en ont rappelé tous les bienfaits à venir pour l’espèce humaine. Si le CNDS venait à prendre une dimension internationale, il pourrait être le faire-valoir de la Mandrarika dans sa quête de légitimité politique sur une région afaréenne endolorie par la guerre et la subdivision.
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8 novembre 2006 - Ingénierie : l’innovation mandrarikane est-elle en panne?


Le recours au système D, pour parfaire l'industrie mandrarikane.
Faute de machine-outils pour industrialiser le tri de sa récolte, ce producteur de fruits mandrarikan a profité d’un ingénieux système simple et efficace, pour séparer les différents calibres.


Quelles sont les conséquences d’un manque d'ingénieurs en Mandrarika? Le développement industriel dans le pays doit-il préalablement s’interroger sur sa capacité à promouvoir l'ingénierie locale? Beaucoup d’économistes sur place le pensent car l’importation de machine-outils reste encore inaccessible à bons nombres de sociétés. “Les machine-outils, considérant le niveau élevé d’industrialisation dans le monde, restent à un coût d’acquisition trop élevé pour les entreprises qui ne justifient pas de fonds suffisants” explique avec une certaine amertume Gabor Rabarivony, gérant de Pulaka et employeur d’une trentaine de salariés. “Il faut miser sur une population ingénieure mandrarikane, pour dynamiser les méthodes et les processus d’industrialisation de l’activité. Et à ce jour, les ingénieurs sont encore trop peu nombreux dans le pays…”

Soucieux de porter l’évolution de l’espèce humaine à son plus haut sommet, pour l’exposer à un état de plénitude physique et intellectuelle dans le cas où une rencontre du 3e type devait intervenir sur les dix prochaines années, le Premier Mandrar a défendu le développement de l’ingénierie mandrarikane comme l’un des projets nationaux phares, dans la continuité directe du projet pour la création d’un centre national de la défense et de la survie de l’espèce humaine. Après ces paroles, le Premier Mandrar s’est empressé de formaliser une série de mesures destinées à apporter de la consistance à cette politique de développement de l’ingénierie.

La première d’entre elles est une rencontre inter entreprise, désormais prévue depuis ce mois d’octobre et reconduite chaque trimestre sous forme de salons afin que la jeunesse mandrarikane puisse s’inscrire à des journées portes ouvertes auprès des entreprises du pays, voire qu’elle puisse participer à des concours pour lesquels une entreprise soumet une axe d’amélioration désiré dans sa structure, et les jeunes du pays travaillent alors à la proposition d’une solution clé en main pour les employeurs. C’est à cette image que Gabor Rabarivony a pu intégrer dans ses effectifs le jeune Meruke Banghe, un astucieux étudiant de 17 ans qui lui a soumis l’idée de trier ses fruits en les faisant rouler sur deux rampes fixées entre elles mais présentant une écart progressif destiné à faire chuter le fruit en fonction de sa taille. Un réel gain de temps pour la petite entreprise, qui a décidé d’embaucher Meruke Banghe en apprentissage dans le cadre d’une formation en tant que technicien méthodes, dispensée par des organismes de formation, notamment alguarenos, 100% en distanciel.

La Mandrarika et derrière elle, le continent afaréen tout entier, est en peine dans la formation d’ingénieurs, un fait criant de vérité lorsqu’on compare les niveaux d’industrialisation de chaque pays et qu’on se rend compte que le premier pays afaréen apparaissant au classement des nations les plus industrialisées est la Cémétie, en dixième position seulement et très largement distancée par le neuvième pays le plus industrialisé : L’Empire listonien.

Mais pour le Premier Mandrar, ces premières constatations ne peuvent constituer une fatalité et les solutions se succèdent pour inverser cette tendance jusqu’ici historiquement ancrée dans la région. Et en la matière, il sera facile de faire mieux, considérant le fait que seulement 12% des bacheliers s’inscrivent sur un cursus de l’ingénierie et que seulement 35% des étudiants inscrits auprès de l’une des trois écoles du pays, réussissent la sélection d’entrée en formation. “Ne rien faire, c’est déjà mal faire” énonçait le Premier Mandrar à plusieurs représentants industriels du pays, “mais que ce soit dit et su, je compte sur vous pour concrétiser l’opportunité d’emploi des jeunes qui s’investiront sur des formations telles que le génie…”

Pour aller chercher la croissance espérée dans le pays, il est plus que nécessaire pour les autorités mandrarikanes de faire naître la compétence et les talents des jeunes mandrarikans. “Cette compétence existe, tous les esprits ingénieux ne naissent pas sur les bancs de l’école. Mais il nous revient le devoir de favoriser la rencontre entre l’offre et la demande…” Il faut sortir d’un système de débrouille pour tendre vers une professionnalisation des acteurs en charge de l’industrialisation, de son ingénierie et des méthodes. “L’ingénierie est une population stratégique, puisqu’elle impacte considérablement la capacité des sociétés à s’industrialiser, à innover et donc in fine, à créer de la richesse.” Le développement de cette économie vient ensuite favoriser le développement d’une méritocratie bénéfique au renouvellement des classes aisées, jusqu’ici majoritairement tournée vers l’élitisme. L’essor de l’ingénierie, une mesure économique et sociale pour la Mandrarika? Les autorités veulent y croire et poursuivre dans ce sens, en offrant à chacun les moyens de se prendre en main, notamment par la création de bourses d’étude offertes sous conditions et venant couvrir l’essentiel des frais nécessaires à la scolarisation en école d'ingénieur.

Bien que la Mandrarika ait connu un bref regain d’entrée de cerveaux sur le territoire, après l’éclatement de la guerre civile varanyenne, la réunification du territorie persan vient suggérer qu’une partie de ces intellectuels retourneront peut-être dans leur pays d’où ils sont natifs, pariant sur le renouveau inspiré par la mise en place d’une première présidence varanyenne élue. Pour encaisser le coup, la Mandrarika doit débuter sa “révolution industrielle” et armer intellectuellement sa population pour qu’elle concourt à celle-ci. Dans cette optique, les partenariats entre l’état et les acteurs du secteur privé ont vocation à se multiplier.
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10 décembre 2006 - Rencontre du 3e type : Le Premier Mandrar dévoile un plan de rationnement dans le cas où une invasion extraterrestre interviendrait sur les dix prochaines années.


Montée en cadence pour les industries agroalimentaires positionnées sur la fabrication de denrées en bocaux ou en conserves.
Commande de biens alimentaires record pour les industriels de ce secteur, après la constitution d'un stock stratégique par le gouvernement mandrarikan.


Après avoir rencontré différents industriels du secteur agroalimentaire, le Premier Mandrar a convenu d’une commande gouvernementale historique, pour constituer un stock national en cas d’attaque avec une puissance supraterrestre. Les compagnies industrielles du secteur agroalimentaire ont quitté le palais avec un large sourire, avant d’annoncer à certains journalistes présents qu’elles avaient signé ce qu'elles considéraient être le contrat “de la décennie”. Des milliers de tonnes de conserves, dont la commande gouvernementale est étalée sur plusieurs années afin de ne pas générer la pénurie, ni l’inflation des produits, voilà l’objet de leur satisfaction.

Pariant sur une rencontre du 3e type sur les dix prochaines années et l’incapacité des puissances mondiales à agir dans le sens de l’universalité de l’espèce humaine, les autorités mandrarikanes ont admis le fait que celles-ci devraient davantage travailler sur des projets de survie de la communauté, à défaut d’une coopération internationale réelle.
Pour assurer la survie de la communauté caaganiste, le Premier Mandrar a autorisé l’acquisition de plusieurs milliers de tonnes de conserves sur les années à venir. Stockées dans des abris souterrains et entrepôts gouvernementaux, ces provisions sont destinées à permettre le maintien en vie d’un nombre suffisant de citoyens mandrarikans, en cas d’attaque extraterrestre.

Surnommés les “palettes du dernier recours”, ces stocks viennent ôter un des risques encourus dans le cas d’un conflit armé ou pire, d’une invasion extraterrestre. “Devant de le constat selon lequel les nations de ce monde continue de cumuler les rivalités et les foyers de tensions sur la scène internationale, nous avons convenu que la démarche de sauvegarde de l’espèce humaine passerait par une attitude défensive, en fournissant à notre communauté les moyens alimentaires nécessaires à sa survie, dans le cas où notre planète viendrait à être occupée par une armée d’origine supraterrestre…” expliquait face à la caméra l’honorable Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste. “Il faut anticiper la mise en place d’une gestion des stocks stratégiques, avant la survenue d’une catastrophe qui peut surgir à tout instant, considérant le nombrilisme absolu des autorités internationales face à la menace extraterrestre.”

Un objectif ambitieux, potentielle solution d’une situation définitivement pessimiste, qui doit fédérer les mandrarikans et les autres personnes de la communauté, leur permettre la survie, lorsque toutes les nations du monde refusent d’agir dans l’intérêt de l’Humanité. "Être prêts et solidaires” c’est le mot d’ordre affiché par le Premier Mandrar, après qu’il ait acté la commande de ces milliers de tonnes de vivres.

Devant cette opportunité commerciale, les supermarchés et les industries agroalimentaires espèrent un bond de leur chiffre d'affaires, par leur positionnement sur l’appel d’offre gouvernemental. La première livraison de la commande est attendue sur le premier trimestre 2007 mais s’agissant de conserves et denrées non périssables, les industriels et centrales d’achat ont pris de l’avance sur la constitution d’un stock qu’ils écouleront peu à peu auprès du gouvernement, pour ne pas entraîner la pénurie (et donc l’inflation de certaines marchandises). Dans cette affaire, les grandes surfaces et les industriels ne jouent pas à armes égales, puisque les premiers peuvent compter sur la présence de petits producteurs agricoles qui ne produisent pas suffisamment pour espérer s’inscrire sur l’appel d’offre gouvernemental, là où les seconds sont encore limités par leur outil de production, dont la cadence est difficile à élever. Toutefois, l’essentiel de la commande publique étant axé sur l’acquisition de conserves, les grandes surfaces sont très peu autonomes dans la fourniture de ces produits si elles ne sous-traitent pas avec les industriels…

L’autonomie alimentaire est également au cœur de l’actualité avec la mort annoncée de l’Empire listonien, principal partenaire commercial limitrophe à la Mandrarika. “Les troubles politiques ébranlant actuellement les institutions impériales listoniennes ne seront pas sans conséquences sur notre niveau d’importation” confiait un haut fonctionnaire de la Mianiana-in, affecté aux contrôles des flux commerciaux transfrontaliers.
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10 mars 2009 - La lutte contre l’obscurantisme religieux grâce à la robotique de certaines sociétés étrangères?

Robot prêcheur de conception étrangère
Croisant par algorithme des données relatives aux textes religieux et légaux, l'humanoïde est-il le prêcheur d'excellence pour une société civile mandrarikane exempte des tensions religieuses et intercommunautaires?


Jusqu’ici très peu friande des humanoïdes, autant par amour de l'humanité que par lacunes technologiques, la Mandrarika est-elle en passe de réviser sa posture après la confrontation de ses autorités à l’obscurantisme et aux violences intercommunautaires mondiales nés de l’interprétation des textes ainsi que des préceptes religieux extrémistes? Opposé aux suprémacistes des grandes religions du Livre, le petit territoire côtier d'Afarée orientale doit réinventer la diffusion du message religieux sur son territoire. “La liberté des uns s’arrête là où celle des autres est empiétée” martelait hier encore le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta.

Toujours selon notre guide suprême, les discours haineux présentés par différents tribuns se revendiquant de telle confession et de telles communautés, sont aujourd’hui de nature à compromettre les principes libertaires et universels défendus par notre communauté. En conséquence, le Premier Mandrar a déclaré actuellement œuvrer vers l’identification de personnels et de moyens qualifiés, pour ressouder la communauté mandrarikane et défaire le séparatisme voulu par les seigneuries de guerre hostiles au gouvernement. Pour ce faire, notre guide supérieur a indiqué souhaiter diffuser les textes religieux sans l’interprétation erronée qui peut en être faite à ce jour. Mais pour réussir un tel exploit et pour accompagner durabement la diffusion des messages religieux inspirants au sein de notre communauté, le gouvernement mandrarikan a ouvert une boîte aux lettres électroniques pour laquelle les contributions des fidèles étaient attendues.

Si le sujet du communautarisme reste un terrain favorable à l’engagement des citoyens, cette participation a su s’étendre à l’international où des groupes d'adeptes du caaganisme ont émis la proposition de pouvoir remplacer, tout ou partie des instances religieuses, par des prêcheurs humanoïdes. Une proposition “loufoque” ont réagi certains membres des communautés là où d’autres leur ont opposé un argumentaire étayé autour du bénéfice à intégrer l’humanoïde au sein des communautés religieuses. Pour faire taire les critiques et la surenchère d'invectives entre les POUR et les ANTI, le Premier Mandrar a rappelé que la mise en place d'une telle démarche serait subordonnée à l'adhésion du plus grande nombre au sein de la communauté caaganiste.

Pour vous aider à vous forger votre propre opinion et espérer vous compter parmi les pensées bienveillantes autour du progrès, nous avons pris le parti d'énumérer les principaux points en faveur de cette démarche d'exception, qui ne souffrirait d'aucune commune mesure à l'international...

Premier point en faveur de l’homme de fer, sa mémoire implacable. Le robot-prêcheur restitue des données qui lui sont implantées, ces données n’ont de limite que la capacité de stockage allouée. Cet atout constitue un avantage notable pour s’assurer la bonne connaissance des fondamentaux de la religion et qui sont parfois développés au travers d’ouvrages qui ne sauraient être maitrisés par le seul esprit humain.

En effet et pour exemple, un prêtre catholique ne saurait maîtriser les 31 102 versets de l’ancien testament, de ce fait sa maîtrise des préceptes religieux sera toujours perfectible là où le robot-prêcheur peut disposer de ces données, à un instant “T” et dans une quantité toujours plus grande. “La connaissance, stricto-sensus, des textes religieux est un préalable indispensable vers l’évitement des déformations orales émises par les représentants de communautés religieuses” confiait l’ingénieure en mécatronique Baligawa Nume.

Si la mémoire de stockage d’un humanoïde lui permet un accès rapide et illimité aux préceptes de la religion, cet accès doit être confondu avec d’autres sources informatives, telles que celles émises par le droit.

Effectivement, le second atout majeur à l’intronisation de l’humanoïde parmi les prêcheurs religieux est sa maîtrise des textes de lois, qu’il peut stocker et mettre en opposition aux préceptes religieux. “Le plus dur à la mise en place des robots-prêcheurs n’est pas de leur fournir de la donnée, mais d’établir un algorithme qui vient lui permettre d’identifier des prêches en phase avec les lois de notre pays, pour défaire les discours sécessionnistes et fratricides.” Par cette approche, le gouvernement mandrarikan entend réinventer le rapport de l’homme à la religion… et de ses machines, pour offrir aux sociétés civiles et aux instances religieuses elles-mêmes, un prosélythisme maîtrisé et inscrit dans les codes déontologiques et législatifs des pays où leur communauté y est représentée. Toucher plus de public, en pouvant prêcher le caaganisme sans heurter les législations locales, en Alguarena, au Lofoten, en Aumérine, au Pharois et même au Grand Kah, voilà des ambitions sérieuses qui invitent le culte à reconstruire sa relation aux êtres vivants.

Baptisée Elina, la première prêtresse caaganiste humanoïde est en cours de développement au sein d'une société étrangère. Sous réserve que la programmation se poursuive sur le rythme initial, elle devrait être en mesure d'effectuer ses premiers prêches en janvier 2011, dans la Grande Paroisse de Onganvi. Le respect du calendrier envisagé, est en grande partie conditionné par le développement des coopérations avec l'étranger, les technologies robotiques demeurant encore mal maitrisées au sein de notre communauté. Cependant, comptant sur la contribution de nos frères caaganistes d'ici ou d'ailleurs, nous avons bon espoir que notre réseau puisse trouver les soutiens espérés, en vue de maintenir l'élan des uns et des autres autour de ce projet fédérateur et salvateur de l'espèce humaine.
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7 août 2009 - L’universalité de l’Homme se développe, grâce à la donation alimentaire.

En visite dans les exploitations agricoles du pays, les bénévoles de "Fitiavana ny hafa" travaillent à l'adhésion des agriculteurs au projet de donations alimentaires amorcé par Bolnora Kiliwe, fondatrice et dirigeante de l'association.
“Fitiavana ny hafa” qui renvoie au don de soi, est le nouveau nom chargé de porter les actions solidaires autour des donations agricoles.


La bonté d’âmes naturelle des hommes et des femmes qui peuplent notre planète, les invite quotidiennement à entreprendre des donations, matérielles ou immatérielles. Seulement cette volonté peut se heurter à une incapacité logistique ou une méconnaissance des nécessiteux sur le sujet, “Fitiavana ny hafa” apparaît dès lors comme la solution entreprise par les autorités gouvernementales de la Mandrarika.

“C’est pour le résumer aussi simplement qu’est sa vocation, un facilitateur d’échanges, un outil de mise en relation ou encore un simplificateur de liens entre le donateur et le bénéficiaire…” nous indique Bolnora Kiliwe, fondatrice et dirigeante de “Fitiavana ny hafa”, un projet soutenu par le culte caagansite pour son raccord avec les préceptes de l’universalisme. Voilà comment peuvent nous décrire, de part et d'autre, les différents porteurs de ce projet et certains diront même, concept, qui se destine à révolutionner la générosité et l’altruisme à l’intérieur du pays. “Fitiavana ny hafa” est effectivement le nom donné à une structure qui vient faciliter le don agricole, comme l’ont précédemment souligné les intervenants. Des dons qui peuvent à la fois se traduire sous la forme de biens alimentaires prêts à la consommation par les particuliers, mais également sous la forme de donations strictement agricoles, pour permettre la replantation et la sémination de graines dans des surfaces aménagées en vue d’en faire des terres arables.

“Mon objectif, ma satisfaction au quotidien, c’est si ce n’est de permettre, au moins de favoriser la donation agricole vers les particuliers ou entre professionnels du secteur, pour garantir un approvisionnement constant en denrées alimentaires et éviter la souffrance humaine directement liée à la malnutrition voire carrément, la sous-nutrition…” Favoriser le don des invendus pour éviter les pertes de marchandises dans les secteurs agricoles et agroalimentaires, en se proposant comme intermédiaire de ces donations, est un acte noble, reconnu d’utilité publique par les autorités gouvernementales mandrarikanes, qui ont d’ores et déjà affirmé leur soutien logistique et financier pour pérenniser la démarche et l’étendre “autant que possible”. Bien entendu, pour éviter une distribution non optimisée et en perte d’efficience, la donation alimentaire à destination des particuliers ne sera pas directe, mais plutôt au profit d’organisme et d’associations nominativement identifiés par les autorités gouvernementales pour procéder à de telles distributions.

Il faut reconnaître qu’entre des produits mal étiquetés ou mal calibrés qui se voient refusés par les commerces ainsi que les grandes surfaces, des productions agricoles parfois trop conséquentes des suites d’une saison particulièrement favorable, les agriculteurs et les associations ont des intérêts mutuels à faire appel à “Fitiavana ny hafa”. “Un agriculteur qui a trois tonnes de légumes invendus ou en situation de surproduction, ne perdra pas de temps à identifier une, voire deux ou trois associations d’aides alimentaires, d’accord pour les récupérer chez lui. Grâce à Fitiavana ny hafa, ce dernier n’a désormais que notre nom à retenir, on s’occupe d’entretenir un réseau d’associations tournées vers le don alimentaire et agréées par les pouvoirs publics mandrarikans…”

Les agriculteurs mandrarikans, par rapport à leur image de marque et au risque d’amendes possiblement applicables s’ils gaspillent inutilement des ressources alimentaires, expriment de plus en plus le besoin de faire appel à cet organisme associatif, financé sur donation exclusivement. Installée dans le Lalaket occidental, l’association Fitiavana ny hafa occupe un emplacement stratégique sur le territoire, pour capter un maximum desp roductions agricoles dispersées sur l’entièreté du pays. “Notre implantation géographique est capitale, pour permettre la récupération et la mise en relation des acteurs nationaux.” Proximité, gratuité, altruisme, le concept amené par Fitiavana ny hafa est définitivement une recette séduisante, tant pour les bénéficiaires, que les autorités locales et les professionnels du secteur agricole.

“Les donateurs échappent à une amende gouvernementale dans le cas où des dépôts de nourritures pour destruction serait constatés et que leurs exploitations seraient clairement identifiées comme productrices de ce gaspillage, mais les autorités gouvernementales mandrarikanes, soucieuses d’en faire un projet commun avec l’adhésion du plus grand nombre, souhaitent valoriser la participation pérenne des agriculteurs en développant des crédits d’impôts à hauteur de 80% du coût de production pour x tonnes de marchandises données. La définition d’un plancher minimal à la tonne oblige les agriculteurs à arrondir la quantité de marchandises données sur un volume directement supérieur.”

L’emplacement géographique de l‘association, qui comprend une plateforme de recueil et d’expéditions des donations agricoles, est également un élément-clé de Fitiavana ny hafa pour se faire un acteur local de la donation alimentaire, indépendamment de la région où sont implantées les exploitations agricoles et les associations d’aides alimentaires.
Cette localisation permet également de favoriser la venue de nombreux bénévoles, essentiellement des particuliers mais pas que, puisque faire tourner (bénévolement) son association, Bolnora Kiliwe n’hésite pas à entamer des partenariats avec des acteurs locaux insoupçonnés, telles que les lycées spécialisés dans la dispense de formations agricoles ou les organismes qui viennent en aides des plus démunis, au travers d’actions ponctuelles et médiatisées, pour faire valoir l’action défendue par cette association. Dire que l’association est entièrement composée de bénévoles n’est pas tout à fait vrai, puisqu’il existe en son sein des fonctions qui ont besoin d’être pérenniser et qui ne peuvent donc s’appuyer sur la contribution aléatoire d’un ou de deux bénévoles. Les fonctions comptables ou directement liées au suivi financier de l’établissement sont directement concernées et leurs salaires financés sur la base des subventions gouvernementales mandrarikanes.

Journaliste Ylgo Tabaronga: Madame Bolnora Kiliwe, malgré tout le bien fait fourni par votre association et l‘indispensabilité qu’elle a su développer dans le paysage économique mandrarikan actuelle, que pouvez-vous nous dire sur votre capacité à pérenniser vos actions, êtes-vous aidée par les autorités gouvernementales?

Madame Bolnora Kiliwe, fondatrice et dirigeante pour l’association “Fitiavana ny hafa” : Alors tout d’abord, laissez-moi vous rappeler et vous l’avez justement dit, que l’action entreprise par Fitiavana ny hafa est une très belle initiative, qui se nourrit toutefois de la générosité des personnes. Sans donation, il n’existe pas de “Fitiavana ny hafa”. Aussi, la première des actions de soutien qu’a pu entreprendre le gouvernement à notre égard, c’est la détermination d’une législation incitative et conforme à notre vocation. Une législation qui vient sanctionner le débarras de stocks alimentaires invendus et périssables, une législation qui vient là encore, dynamiser la donation mais cette fois-ci par l’application d’un crédit d’impôts aligné sur la quantité donnée et le remboursement des coûts de production liés à ces invendus. Donc, comprenez bien avant toute chose, que la législation actuellement défendue par les autorités gouvernementales suffit à pérenniser notre activité, par la politique de la carotte et du bâton, qui permet aux agriculteurs mandrarikans, d’identifier à la fois des intérêts à la générosité alimentaire mais aussi des contraintes financières conséquentes, à la pratique du gaspillage alimentaire…

Parallèlement à ce point, l’aide financière fournie par les institutions et les administrations mandrarikanes comptent également pour beaucoup dans le maintien de notre activité par, vous l’avez dit, l’occupation permanente de certains emplois stratégiques nécessaires au fonctionnement de notre association. Et enfin troisième action de soutien notable de la part des autorités, la mise en relation avec les professionnels et les associations donatrices. Ces structures, nécessairement déclarées auprès des autorités administratives, qu’elles soient agricoles ou tournées vers l’associatif et la distribution de denrées, sont répertoriées au niveau étatique et viennent constituer des listings qui, mis à notre disposition par les pouvoirs publics, permettent la constitution de partenariats ciblés et viables pour le bon (et long) déroulement de notre activité. Des sociétés de transporteurs nous ont gratuitement proposés leur aide grâce à ça, dans le convoyage des ressources agricoles jusqu’à Lalaket. Sans la mise en relation voulue par le gouvernement, on manquerait de poids pour inciter des sociétés à mobiliser leurs ressources humaines et matérielles dans le fret de tonnes de marchandises…

Journaliste : Et quelle mission vous êtes-vous donnée autour de cet ambitieux projet?

Fondatrice de “Fitiavana ny hafa” : Ma mission “proritaire, c’est clairement d’installer de la proximité entre les producteurs agricoles et les bénéficiaires des donations agricoles. Créer des réseaux et des partenariats, qui vont nourrir et enrichir la bonté d’âmes des centaines de donateurs actuelles, engagées en faveur d’un accès équitable et mutualisé, aux ressources alimentaires dont personne ne devrait avoir à manquer, indépendamment de ses revenus financiers ou des conditions climatiques dans un espace agricole donné…
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24 août 2009 - Assassinats d'un prêtre caaganiste et de six fidèles au Basango, le pays pleure des pertes injustes et souhaite réanimer la foi caaganiste contre l'adversité qui lui est opposée.


Les fidèles du culte caaganiste ont multiplié depuis le 24 août dernier, les instants dédiés au deuil et au recueillement des sept disparus d'une attaque des membres de la Force Clanique Combattante, au sein de la région du Basango.
En Mandrarika, les raids et pillages commis par des unités autonomes de la Force Clanique Combattante pourraient affecter l‘unité et la foi du peuple mandrarikan et de son culte caaganiste, frappés par la violence.

Un prêtre caaganiste et six fidèles ont été exécutés en Mandrarika, dans la région du Basango, lors d’attaques manifestement perpétrées par des éléments de la Force Clanique Combattante. Un drame qui heurte et bouleverse profondément notre culte dans ses appels à plus d’universalité entre les hommes. Des inquiétudes réelles au point que les autorités religieuses du pays craignent que certains fidèles puissent, en présence de ces soudards, faire le choix de renier leurs croyances et leur spiritualité. Dans ce contexte d’affrontement et de haines intercommunautaires, le Premier Mandrar et l’ensemble des autorités religieuses du pays ont appelé à une unité sans faille de la population, tandis qu’ils affirment travailler ardemment à la destruction du mal qui rejette l’universalité des hommes et de leur foi.

“La Mandrarika est un pays de tolérance qui permet à tout à chacun de venir s’installer dans une optique aveugle et illimitée d’amour de son prochain. Il n’est par conséquent pas tolérable, qu’un seul acte de violence, ou une simple pensée de haine, puisse être dirigé impunément contre notre communauté. Les autorités et moi-même, nous nous joignons à la douleur des membres de notre communauté ayant perdu un proche dans cette lâche attaque car avec elles, c’est toute la communauté caaganiste dans son ensemble, qui perd un proche ou un parent…” ce sont par ces mots que le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta a lancé un appel à l’unité et la résistance des fidèles affiliés au culte caaganiste, les exhortant à rester soudés face à “une haine aveugle et carnassière”.

Toujours selon notre guide, cette attaque doit chacun nous interpeller indépendamment de notre religion ou ethnie, pour comprendre en quoi l’universalité des hommes devient une impérieuse nécessité, à quérir pour les années à venir… Avec des attaques récurrentes et particulièrement sanglantes, la région mandrarikane du Basango est indubitablement un foyer d’insécurité et de difficultés croissantes pour l’expression de la foi caaganiste sur le territoire. Une mance croissante nourrie par la coopération grandissante de certaines seigneuries de guerre, reconstituées sous l’appelation d’une “Ligue des Damnés”.

Cette recomposition quasi-politique des seigneuries de guerre, opposées à notre communauté et au culte caaganiste, a nécessairement décuplé les capacités logistiques et militaires de ces pillards, ce qui motive à ce jour, l'organisation de raids plus ambitieux et plus impactants, contre notre communauté. “La mutualisation des moyens militaires des Forces Claniques Combattantes va indubitablement poser problème, par l'accroissement de son champs d’action et la mise en place de complémentarité entre des différentes unités de soudards qui entretenaient de nombreuses faiblesses mais qui aujourd’hui, par le cumul de forces combattantes entretient un panel complet de moyens militaires pour ses opérations. Nous savons ainsi que le rapprochement de plusieurs seigneuries de guerre a permis à celles-ci d’acquérir une certaine quantité d’hélicoptères de combat, toujours en cours d’une estimation plus précise…”
Les modes opératoires des Forces Claniques Combattantes vont par conséquent radicalement changer, préfèrent également prévenir les autorités mandrarikanes, considérant le renouvellement des moyens militaires et de la logistique rattachée à la FCC.

“La République Sacrée de Mandrarika est en proie à une situation difficile, directement liée à la haine hystérique défendue par une partie des seigneuries de guerre opposées à l’universalité des hommes. La lutte contre la haine par le biais de notre foi ne suffira pas, il nous appartient, nous autorités spirituelles de Mandrarika, d’entamer une série de décisions destinées à renforcer la sécurité au sein de l’espace régional du Basango, théâtre d’opérations privilégié par ces soudards sans âme…” Devant ces ignominies sans nom, le gouvernement mandrarikan a affiché sa détermination la plus ferme et la plus inébranlable à lutter contre la haine et la violence qui cristallisent les communautés et les opposent dans le sang.

Ressouder les liens de la communauté caaganiste, développer des actions de coopérations vers les seigneuries les plus amicales, constituent dès lors pour le gouvernement, des pistes sincères vers la pacification durable du territoire et le recul de l‘intolérance qui y sévit. La Mandrarika, qui dénombre pas moins de cinquante seigneuries de guerre, pour partie opposées au gouvernement local, a toujours voulu instaurer une dynamique autour de la tolérance, par la création du culte caaganiste et la multiplication des actions de prosélytisme. “Les fidèles ou les simples personnes qui peuplent ces terres doivent aujourd’hui oeuvrer pour le maintien de ce cap et l’atteinte de cet objectif commun, inscrit au sein de l’intérêt général et supérieur de l’Humanité…” a appuyé de son côté Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste et figure religieuse de premier plan pour exprimer en son nom, les orientations défendues par les institutions nationales. “Il faut maintenir le cap et poursuivre le labeur entamé par le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta, lorsqu’après avoir chassé les violentes seigneuries de guerre installées en Afarée orientale, il a décidé de fonder le culte caaganiste afin de nourrir un hâvre de paix pour chacun.” En effet, si les autorités religieuses du pays commencent à mettre le doigt dessus, il ne faudrait pas que ces exactions dirigées contre des églises ou des communautés caaganistes ne viennent enrayer la dynamique de conversion et d’adhésion des cœurs à notre grand projet.

Pire encore, il existe à ce jour la crainte qu’une partie des fidèles ne soient tentés, confrontés à la mort elle-même imposée par les Forces Claniques Combattantes (FCC) de renier leur foi.
“La dernière attaque dirigée contre une église caaganiste a entraîné l’assassinat de sept personnes. C’est un crime absolument épouvantable mais qui ne doit pas nous laisser croire qu'adhérer à la religion caaganiste soit dangereux. Bien au contraire, c’est l’évitement du culte et son rejet de la communauté familiale qu’il représente, qui apparaît source de violences et de souffrances…” insistent les représentants de l’Eglise caaganiste.

Pour eux, la population peut légitimement se montrer consternée, déboussolée, blessée et meurtrie par la perte de ces innocentes victimes. Mais il lui appartient de résister, et de comprendre qu’aucun caaganiste n’entreprendrait d’actes aussi cruels sur autrui. Nous sommes la vertu, nous sommes l’harmonie, nous sommes l’universalité de l’Homme.”
“Le mal n’est pas une entité politique, le mal n’est pas une communauté, le mal est tout ce qui renonce, par les pensées et les actes, à l’universalité des Hommes. Sans universalité, la violence et les rapports de force dominent, joignez-vous, chacune et chacun, à l'universalité.”

Un communiqué en provenance des figures de l'Église caaganiste est venu réaffirmer l’idée selon laquelle, ces autorités ne craignent pas pour leur vie mais plutôt pour celle des croyants et non croyants présents sur le territoire, des fidèles et non-croyants qu’elles exhortent à se ranger sous le signe de l‘universalité. Un appel à destination des populations, visant à palper, ou plus humblement toucher du bout des doigts, la manière dont les millions de fidèles caaganistes sont tentés, de percevoir ou même d’interpréter, la violence dirigée à leur encontre.
Pour en prendre une juste mesure, un des prêtres caaganistes de la région du Basango est venu nous confier son témoignage.

Nommé Jijiro Rabenatoandro, le prêtre officie à Ngobabanye et explique à notre antenne, s’être rendu à Molambakani, un petit village récemment attaqué par un groupe de pillards appartenant à la Force Clanique Combattante. Des actions de réconfort indispensables, pour les fidèles persécutés, et qui essaient désespérément de trouver en la foi, une raison logique face à un tel déferlement de haine. Dans ces instants de doute et de douleur, le message divulgué par le prêtre Jijiro Rabenatoandro s’avère dès lors être une source de consolation et de soutien pour ces croyants et simples riverains, frappés durement par la mort et la violence aveugle. “Je leur ai dit qu'ils ne sont pas seuls et que la volonté du culte caaganiste était bien d’identifier les hommes comme un seul et même esprit, une volonté indivisible, tournée vers la paix et le progrès au service de tous. Je les ai ensuite invités à prier pour recouvrir le courage durement éprouvé dans ce douloureux instant. Nous devons continuer de prier, de croire et même de résister, car la violence qui est perpétrée contre leurs proches n’est pas une violence dirigée contre un unique individu mais une haine viscérale et amorale, dirigée contre l’universalité des hommes, contre l’Humanité. Ce n’est plus une action malveillante portée contre nous en tant qu'individu, mais dirigée contre nous en tant que communauté.”

En sus de ces discours portés au plus près des populations endeuillées, l’Eglise caaganiste a tenu à organiser des instants de commémoration et de recueillement à travers tout le pays, afin que, je cite, “la communauté caagansite toute entière, puisse se montrer solidaire, par la pensée, par les actes et par sa foi, des citoyens injustement disparus sous les flots de la haine ainsi que de l’intolérance.”
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20 septembre 2009 - Le sac de Kilibange, un tournant dans la gestion de crise des seigneuries antigouvernementales.


Traumatismes et pertes parmi les populations après les exactions des seigneuries de guerre affiliées à la Force Clanique Combattante.
Le terrible bilan accompagnant le sac de Kilibange, est la plus grande tragédie enregistrée par les autorités gouvernementales de la Mandrarika, considérant les pertes humaines, le niveau de destruction des infrastructures et le caractère violent des morts qui ont entouré cet événement glaçant, au cœur de la région du Basango.


Ce massacre est le plus important jamais enregistré après un raid des Forces Claniques Combattantes (FCC), un taux de pertes humaines particulièrement élevé, qui s’explique en partie par l’esprit de vengeance du clan Andrianjanaka (une seigneurie affiliée à la FCC) à l’égard du clan de Bedri Mamangy, honni par le premier après qu’il ait accepté un arrangement avec les autorités gouvernementales de Mandrarika, visant à lui confier la culture de terres arables pour sa communauté. “La culture clanique des organisations seigneuriales telles que celles présentes en Mandrarika est très violente et traduit bon nombre de déceptions dans sa relation diplomatique, par une volonté de mise à mort. C’est ce qui s’est précisément passé à l’issue des différends entourant les seigneurs Andrianjanaka et Mamangy…” expose Obayou Nugele, ethnologue mandrarikan spécialisé dans les cultures claniques d’Afarée orientale.

“Le résultat, on le connaît” finit-il par soupirer, “une centaine de morts et mutilés, et des actes de barbarie à en rendre sourds les psychiatres…”

Sans compter les disparus qui ont pris leurs jambes à leurs cous, parfois dans un état plus que lamentable, ce bilan est déjà parmi les plus importants enregistrés depuis la fin de la guerre civile mandrarikane en 2004, une guerre civile ayant vu la victoire des actuelles forces gouvernementales et du culte caaganiste, sur les milices barbares des seigneurs de guerre en disgrâce auprès des communautés locales. Galvanisés par ces succès militaires dirigés contre le gouvernement mandrarikan et ceux qu’on appelle désormais “les sbires”, ces groupes sanguinaires affiliés à la Force Clanique Combattante ont depuis cette date nourrit une pression constante sur les forces gouvernementales et leurs alliés, jusqu’à récemment assassiner deux agents gouvernementaux et une famille placée sous leur protection, en plein centre-ville à Kiritanari.

“Les seigneuries de guerre affiliées à la FCC ont tout intérêt à vouloir pousser leur avantage, en redoublant de hardiesse vers des positions gouvernementales, et espérer incarner aux yeux d’une partie de la population, principalement celle installée au Basango, les piliers de la loi (par la terreur) dans ces contrées.”

Ces initiatives militaires, succès des uns et échecs des autres, appellent donc nécessairement à une surenchère de la part des parties prenantes, une surenchère partagée entre ceux qui veulent marquer l’essai et nourrir la surenchère, puis ceux qui veulent rompre une spirale cauchemardesque, en reprenant le cours des initiatives militaires. Dans ce contexte d’escalade militaire, des affrontements croissants entre les forces claniques combattantes et les unités gouvernementales sont à craindre. “Une offensive générale se prépare de parts et d’autres car les deux ont la volonté d’écraser l’autre pour réincarner l’ordre et l’autorité auprès de l’opinion publique, véritable dommage collatéral de ces affrontements quotidiens…” Les conflits sont au Basango mais le retentissement des affrontements là-bas ne va-t-il pas finalement ébranler le reste de la région?

Les faits d’armes et plus encore, les actions de terreur qui ont été perpétrées à Kilibange, font l’effet d’un véritable feu de brousse auprès des populations, qui constatent des flux migratoires dans leurs villages, par des familles qui ont tout perdu et parfois même perdu des proches, dans des lots de souffrances que les plus solides auraient pourtant du mal à raconter.
Une violence aveugle, qui effraie légitimement les populations locales et environnantes, entraînant un sentiment d’insécurité grandissant, qui oblige à la débrouillardise et à la constitution de communautés autocentrées sur elles-mêmes, entretenant parfois leurs propres groupes d’autodéfense.

Une situation digne d’un système de défense immunitaire, qui traduit l’incapacité notoire des armées gouvernementales, à s’être montrées sous un niveau opérationnel acceptable, là où les seigneuries de guerre, à défaut de se professionnalisées, se sont au moins institutionnalisées par leur regroupement sous des entités politiques prônant la mutualisation des moyens, telles que la Ligue des Damnés ou les Forces Claniques Combattantes.

Les attaques croissantes des positions gouvernementales et alliées sont donc des événements de nature à traduire le déclassement des forces armées nationales, eu égard à la capacité organisationnelle renforcée des seigneuries de guerre. “En se réunissant, les seigneuries de guerre entretiennent plus de moyens pour porter la guerre chez leurs ennemis, cette organisation, bien que multipartite, conserve malgré tout un niveau de prise de décision assez fluide car seuls les seigneurs de guerre sont parties prenantes des actions politiques ainsi que militaires à prendre. Et dans le cas où l’un des seigneurs de guerre ne serait pas en phase avec une proposition votée et soutenue par ses pairs, il peut raisonnablement s’abstenir de participer à celle-ci avec son clan, mais l’opération n’est pas bloquée pour autant. On y cherche le consensus mais l’absence d’unanimité n’est pas un prérequis indispensable à la poursuite des opérations envisagées…”

Les Forces Claniques Combattantes (FCC) ont cet avantage d’être simultanément une force d’impact notable, par la mutualisation des hommes ainsi que des moyens affiliés, mais finalement aussi une force autonome et décentralisée, par sa capacité à soutenir ou non une action préparée au conseil des chefs de guerre, sur la base de moyens militaires propres à chaque votant.

“L’initiative est clairement repassée dans le camp des FCC, d’où la nécessité pour les forces gouvernementales de faire une acquisition rapide des équipements et armements sollicités, y compris par le biais des marchés internationaux de l’armement. Il y a une course contre la montre, à celui qui pourra s’opposer le plus brusquement et le plus rapidement face à l’autre, avant qu’il ne puisse organiser une attaque coordonnée en territoire adverse.

Mais que les autorités gouvernementales mandrarikanes se rassurent, les bataillons de la Force Clanique Combattante ne sont pas en reste pour ce qui est des lacunes logistiques. Considérant la multiplicité des clans seigneuriaux, de leurs entraînements, de leurs équipements et de leur passif entre eux, les forces claniques combattantes sont véritablement devenues un melting pot de rébellion détonante, où les unités combattantes sont particulièrement disparates et doivent rivaliser d’intelligence, et même parfois d’ingéniosité, pour former des synergies avec d’autres groupes de combattants fondamentalement opposés à eux. “Il y a le matériel complémentaire et le matériel différent, quand je regarde le nombre de fusils différents au sein des armées seigneuriales, je peux raisonnablement dire que nous sommes dans le deuxième cas de figure et que tout ça, complique la capacité de coordination des forces claniques combattantes dont le service d’intendance militaire doit être bien incapable de simultanément tenir autant de unitions à destination des unités combattantes.”

Des tares qui, sur le papier, n’empêchent pas la conduite d’opérations militaires mais qui pourtant, cultivent la différence entre une organisation détentrice de combattants et une autre détentrice d’une armée. Pour atteindre ce deuxième stade, les Forces Claniques Combattantes doivent travailler à l’harmonisation de leurs équipements pour faciliter la logistique militaire autour des actions de formation, d'entraînement et d’approvisionnement en munitions, d’un lot d’innombrables modèles d’armements. Les freins logistiques et opérationnels actuellement rencontrés par les Forces Claniques Combattantes, ne doivent cependant pas nous aveugler de nos propres lacunes et du diagnostic qui a été mis en place permettre l'élaboration d'un plan d'action adéquat, passant notamment par l'acquisition d'un matériel militaire plus performant que celui actuellement utilisé sur le champs de bataille, afin de permettre des gages de sécurité et de réponse armée appropriés à nos forces armées gouvernementales en cours de déploiement dans l'Ouest du Basango.
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21 septembre 2009 - Basango : Trois attaques des Forces Claniques Combattantes, ciblant des postes de contrôle routier et une base militaire.


Postes de garde et base militaire ciblés par les terroristes de la FCC.
Les attaques multiples perpétrées contre des positions militaires, traduise le niveau de coordination aujourd'hui atteint par les milices des Forces Claniques Combattantes.


Le gouvernement mandrarikan a annoncé ce lundi 21 septembre 2009, avoir essuyé pas moins de trois attaques par les milices des Forces Claniques Combattantes. Des attaques coordonnées, visant à permettre l’approche d’une base militaire gouvernementale par un contingent armé de la FCC.

Une attaque au point de contrôle de Bwenari.

“Les sentinelles ont vu une colonne de pick up doubler la file par la gauche et avancer sur le point de contrôle routier, le soldat qui effectuait un contrôle d’identité et trois civils à bord d’un véhicule contrôlé n’ont pas survécu aux tirs d’une mitrailleuse lourde embarquée…” a expliqué Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste. “Des échanges de tirs nourris se sont ensuite déroulés entre les gardes et les terroristes, l’attaque sur le poste de garde à Bwenari a malheureusement fait huit morts, dont cinq civils. Deux terroristes ayant donné l’assaut sur ce checkpoint ont pu être tués.”

Le poste de contrôle routier à Mofekabe, lui aussi dans la ligne de mire des terroristes de la FCC.

Si l’attaque du poste de garde à Bwenari est de loin la plus meurtrière, avec pas moins de huit morts, les agissements nauséabonds de la coalition criminelle baptisée “les Forces Claniques Combattantes” se sont également portés à d’autres endroits du pays, parmi lesquels Mofekabe. Par chance, aucun civil n’était présent sur le barrage routier au moment du passage des terroristes. L’attaque s’est par conséquent concentrée sur nos forces de sécurité qui, bien heureusement et par la grâce divine, n’enregistrent aucune perte suite à ces affrontements armés. Un terroriste a même pu être neutralisé pendant son assaut sur le poste de garde, il est décédé avant sa prise en charge par nos services hospitaliers.

La base militaire de Zamkoso, cible véritable de l’attaque des FCC.

Ces deux attaques perpétrées contre des postes de garde routiers du Basango, bien qu’elles aient pour l’une d’elles entraîné un lourd bilan humain, n’étaient que la phase préliminaire d’une nouvelle attaque ignoble dirigée que nos forces armées installées à Zamkoso. En effet, ces deux postes de garde, pourtant situés à Mofekabe et Bwenari, étaient surtout et avant toute chose installée sur l’axe routier LP3, une voie sur laquelle a été installé la base militaire “Gambari Tsitoheru” à hauteur du village de Zamkoso.

Toutes revendiquées par Mukhtaar Andrianjanaka dans un message audio adressé à l’office de communication du culte caaganiste mandrarikan et citant précisément les faits entourant ces crimes, les autorités ont confirmé dans la journée Mukhtaar Andrianjanaka, comme auteur commanditaire des exactions commises au Basango. Au-delà des pertes humaines, ces assauts ont également provoqué de graves troubles à la circulation routière, obligeant la fermeture des axes routiers vers la base militaire de Zamkoso, un but de guerre pour les assaillants de la FCC, qui souhaitait priver la base de potentiels renforts durant l’assaut.

Les dégâts précis entraînés au sein de la base militaire de Zamkoso sont encore en cours d’évaluation mais selon nos sources officielles proches de l’enquête, à savoir le colonel Tombovelo Rajohnson, plusieurs bâtiments par chance non occupés lors de l’assaut, ont été visés par des mortiers légers opérés depuis l’extérieur de la base, un peloton présent sur la place du rapport pendant l’attaque, a essuyé plusieurs blessés, dont l’un d’eux a dû être héliporté en urgence, sans que son pronostic vital soit toutefois engagé. Selon toute vraisemblance, le bilan humain résultant de l’attaque perpétrée contre la base militaire de Zamkoso, aurait pu être bien plus important. “Si nous avons bénéficié à Zamkoso, d’une certaine chance ne pouvant être imputable qu’à une intervention divine, les pertes humaines enregistrées à Bwenari noient malgré tout nos cœurs de chagrin” avait évoqué en ces mots le Premier Mandrar, pour relater à la nation le drame qui les affectait tous.

Un deuil national invoqué par les autorités, après ces attaques meurtrières multiples.

Face à l’adversité et la haine aveugle, les autorités mandrarikanes et son culte caaganiste ont appelé à des instants de communion au sein de la nation, pour que l’amour de soi et des autres puisse triompher et porter l’universalisme plus haut qu’il ne l’a jamais été.

“Menées par des personnes extérieures à notre communauté, il nous importe de faire comprendre à nos membres que par conséquent, le problème n’est pas la communauté, mais les autres” dit le prêtre caaganiste Jijiro Rabenatoandro qui officie à Ngobabanye, un autre village récemment meurtri par les agissements criminels des Forces Claniques Combattantes. Auteur de ces attaques, le clan Andrianjanaka est particulièrement ciblé par les autorités gouvernementales, qui promettent d’accroître les moyens de lutte contre ses milices, clairement identifiées à ce jour parmi les ennemis numéro un de la nation.

“La peur changera de camp” s’est promis le Premier Mandrar, en indiquant que des actions offensives seront très vite mises en place, pour défaire le mal insidieux que ces impies sans foi ni loi ont distillé sur nos terres sacrées. Une attaque meurtrière mais qui n’est pas comparable au sac de Kilibange, où la ville a pour ainsi dire, été rayée de la carte par les Forces Claniques Combattantes. Un engrenage noir dont le mauvais sort doit être rompu prestement, pour éviter l’enhardissement des terroristes qui quotidiennement, souhaitent repousser les limites de leur inhumanité. Des attaques qui interviennent en pleine reconfiguration militaire, après que le gouvernement mandrarikan ait déclaré avoir pris conscience des contraintes actuellement rencontrées par l’armée. Une timing des plus inopportuns mais qui invite à maintenir les efforts portés sur la motorisation des unités de l’armée mandrarikane.
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13 novembre 2009 - Trois personnes ont été tuées par des hyènes à Mandumaga, dans le nord de Gokhume.


Des hyènes photographiées sur une route d'un village dans la régin de Gokhume.
Confrontées à un développement croissant des espaces urbains, les espèces de la faune sauvage mandrarikane sont confrontées à des interactions de plus en plus croissantes avec l'Homme, des interactions parfois bien meurtrières...


Les trois personnes ont été confrontées à un groupe d’une quinzaine d’animaux, elles n’avaient aucune chance a précisé un spécialiste de la faune. Ainsi, après les soudards de la Force Clanique Combattante, qui pillent et qui tuent, on oublie un peu trop facilement la dangerosité de la faune en Mandrarika et une terrible tragédie de cet acabit est récemment venue nous le rappeler. En l’espace d’une seule nuit, trois personnes ont été tuées et dévorées par des hyènes s’étant un peu trop approchées du village de Mandumaga, une agglomération de deux milles personnes en pleine expansion dans le nord de Gokhume. La police locale a déclaré prendre très au sérieux cette nouvelle menace imposée par la faune sauvage.

Selon les premiers éléments d’enquête, la meute de hyènes aurait d’abord attaqué un garagiste alors qu’il rentrait chez lui et empruntait à pied un tronçon de route non éclairé. Des restes humains, tels qu’un crâne, ont pu être retrouvés pour confirmer la mort du porté disparu. “Un crâne encore marqué de sang frais a été retrouvé dans une propriété longeant cette route, par chance les propriétaires de la résidence n’étaient pas à domicile lorsque l’attaque est survenue. Il y aurait pu avoir davantage de victimes…” confie le capitaine de police Suly Malipopa. “Nous allons travailler activement avec les services de l’environnement car ces attaques trouvent des raisons explicables dont il nous appartient de supprimer les différents facteurs de risque.”

Et le temps presse pour les autorités car les constatations de la première victime à peine achevées qu’une autre attaque, cette fois perpétrée contre deux villageois a été rapportée. Deux hommes, installés dans une arrière-cour en train de boire de l’alcool, ont été attaqués pendant leur sommeil, leur état d’ébriété ne leur ayant pas permis d’identifier et fuir le danger suffisamment tôt. Des os et des vêtements ensanglantés ont été retrouvés par le facteur le lendemain matin, alors qu’il débutait sa tournée dans le village. Les services de l’environnement et la police ont confirmé le déroulé de ce nouvel incident, estimant une fois encore la taille de la meute à une quinzaine d'individus. En plus des traces de hyènes, nous avons constaté quelques traces de lycaons, laissant penser que les hyènes ont fait le gros du travail mais que, partiellement repues de la précédente attaque, elles ont laissé différents restes qui ont attiré d’autres charognards, tels que les lycaons notamment…”

Des attaques de la faune sauvage qui se font de plus en plus récurrentes et pressent les pouvoirs publics à des actions rapides pour sécuriser les abords des agglomérations. “La Mandrarika et derrière elle, l’Afarée, ne sont pas des espaces de vie comme les autres, on apprend depuis tout petit l’existence d’une faune très dangereuse, c’est pas l’Eurysie où votre seul risque de bobo se limite à la fiente d’un pigeon installé sur une ligne électrique…” exulte un défenseur de la faune et de la flore, arc-bouté contre l’idée d’un officiel, portant abattage d’une partie de la population de hyènes dans la région.

A ces craintes, d’autres officiels des autorités administratives mandrarikanes ont tenu à rassurer, indiquant que l’action n’en était pas encore là. “Il nous importe de recenser et suivre précisément les principales meutes de hyènes dans la région, pour comprendre leur définition territoriale du secteur, l’emplacement de leur terrain de chasse et prendre les mesures qui s’imposent après ça, pour limiter la présence humaine ou animale, dans les périmètres à risques…”

Il est sûr qu’un focus est aujourd’hui fait sur cette problématique, compte tenu du critère de dangerosité de certains éléments de la faune sauvage locale mais il n’était déjà pas rare avant ça, de constater la présence d’animaux sauvages, principalement herbivores aux abords des cultures et des habitations. “C’est mathématique, si vous attirez les herbivores vous attirez leurs prédateurs. Le problème doit être abordé sous un angle systémique, de sorte à limiter ou en tout cas normaliser, les interactions possibles entre l’Homme et la faune sauvage mandrarikane…” confie un spécialiste de la faune et de la flore, rattaché aux services nationaux de l’environnement.

Les empiétements de la faune sauvage au sein des espaces résidentielles ont considérablement augmenté sur les années écoulées et traduisent le développement exponentiel des zones urbaines au sein de la Mandrarika. Une situation à risques croissante, qui amène au croisement des terrains de chasse de la faune sauvage avec les zones urbaines et résidentielles.
Ces attaques de personnes par des hyènes, à des instants clés de la journée, exprime la situation de chasse qui les anime. Ces drames, de plus en plus fréquents, appellent donc à une profonde réflexion sur la capacité des communautés caaganistes à cohabiter avec un environnement naturel de plus en plus pressant, à moins que ce ne soit les communautés caaganistes elles-même, qui pressent de plus en plus l'environnement naturel dans lequel elles prennent leur place.

La croissance rapide des foyers urbains et la saisonnalité présente en Mandrarika, qui amène les troupeaux d’herbivores à migrer au sein des terres, ont toujours été de senjeux mal maîtrisés par les spécialistes et le gouvernement, ce qui nous amène aujourd’hui à reconsidérer la présence animale non pas à un instant T mais sur un cycle périodique annuel.
Le problème ne s’est pas posé pour les lions ou les guépards, car nous pensons que le caractère charognard de la hyène amène plus aisément celle-ci aux abords des habitations, prête à y manger tout ce qu’elle est susceptible d’y trouver, détritus et matières non alimentaires comprises.

Un cauchemar donc, pour les autorités chargées de réguler le problème. Mais quoiqu’il en soit, ces incidents doivent être immanquablement interprétés comme la conséquence directe d’un développement urbain mal maîtrisé au sein du pays. “En Mandrarika, beaucoup de personnes construisent leur habitat un peu partout, sans autorisation préalable, tout cela amène des interactions indésirables avec la faune sauvage qui peuplait l’endroit bien avant nous…” Les autorités, soucieuses de rassurer les populations, ont affirmé que des études sérieuses avaient été immédiatement lancées, pour mesurer les évolutions des zones migratoires et de chasse sur l’année en cours, de sorte à prévenir durablement les présences d’animaux sauvages dangereux au sein des foyers d’habitations connus.
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29 novembre 2009 - Conquête de l’espace : Nakoro Pilipi veut être le premier astronaute noir et afaréen, à voler dans l’espace.


Nakoro Pilipi, une figure d'exception au sein de la société civile mandrarikane, pour accomplir l'exceptionnel.
Nakoro Pilipi est le premier astronaute mandrarikan, un parcours de pionnier qui de son propre, a vocation à le pousser très loin dans les étoiles.

Ils sont nombreux ceux qui regardent les astres et les étoiles d’un oeil admiratifs agrémenté d’une moue perplexe lorsqu’on passe en revue la faible maîtrise des méthodes de propulsion jusqu’ici connues et qui privent l’essentiel des pays d’un simple envoi de fusée dans l’espace. Si la technologie permissive d’un tel exploit reste encore à identifier, les braves hommes et femmes prêts à relever le défi sont nombreux et l’un d’eux semble s’être entraîné plus que les autres, pour convaincre le ministère aux recherches spatiales d’être le candidat idéal. Réunissant les connaissances scientifiques et la condition physique nécessaire à tout cela, Nakoro Pilipi s’est placé en bonne voie de se faire le premier homme afaréen et noir avec ça, engagé dans l’espace.

Mandrarikan, Nakoro Pilipi se fait une fierté nationale, lui qui a été sélectionné parmi tant de participants, s’est vu adoublé le premier astronaute mandrarikan ! Bien que l’astronaute manque aujourd'hui d’une fusée, fusée pour laquelle les autorités gouvernementales se sont déclarées pleinement mobilisées sur sa construction, les rêves de tout un pays demeurent intacts, considérant la nomination d’un citoyen à ce titre comme une victoire en soi, un acte de déterminisme garant de l’achèvement. “Le citoyen Nakoro Pilipi a été pressenti pour devenir le premier astronaute mandrarikan dans l’espace, quelle nouvelle, nous avons de le voir débuter l'entraînement…” confiait un officiel du gouvernement à Mpiko.

Le décollage d’une fusée chargée d’envoyer l’homme en orbite, serait une première fondamentale pour le développement présent et futur de la capacité de projection spatiale du pays, des travaux sous étroite surveillance donc, de la part des autorités centrales basées à Mpiko. Sa désignation, y compris en l’absence d’une fusée digne du nom, est donc l'opportunité, malgré tout, de voir son peuple lui rendre hommage, à travers des festivités de plusieurs jours, tournées vers les astres et les manifestations célestes.

“La conquête de l’espace sera avec Nakoro Pilipi”, promet une affiche de soutien à cet homme d’exception, porteur d’une banderole pour promouvoir la recherche des astres et phénomènes supraterrestres. C’est la première fois depuis 2004, qu’un homme réussit les tests d’admission au programme de la recherche spatiale mandrarikane. Un fait suffisamment remarqué et remarquable, pour s’être vu attribué toutes les félicitations de rigueur, de la part du gouvernement mandrarikan lui-même et sous sa forme la plus suprême, avec le Premier Mandrar en personne. Avec l'Homme, la Mandrarika ainsi que l'Afarée veulent viser les étoiles, un gage d'ambition qui n'avait pas dominé le continent depuis des années durant.

"Imaginez la symbolique dans un continent où l'on jure que nous manquons de tout : une fusée made in Mandrarika, avec son pilote mandrarikan, dans l'espace..." s'est exalté Akapou Morigata, évaluateur de la condition physique dans le centre de développement pour la recherche spatiales. Un projet qui jusqu'ici, peine à trouver une liste suffisante parmi les ingrédients de la réussite. "L'ambition n'empêche pas le pragmatisme", prévient une nouvelle fois l'homme, conscient que le projet a encore une décennie pour aboutir dans sa forme optimale. L'idée qu'un homme puisse voler dans l'espace, c'est probablement l'affaire de trois ou quatre ans, mais l'idée que l'un d'eux puisse envisager quitter sa fusée pour poser le pied sur une planète lointaine reste encore à ce stade, très compliqué pour constituer un projet viable.

En attendant d'embarquer dans l'engin qui exaucera ses rêves les plus fous, Nakoro Pilipi multiplie les représentations sur la scène publique, pour promouvoir ce secteur méconnu et pourtant central dans la création de notre monde, considérant la venue des premiers hommes sur ce globe, par le biais des extraterrestres les ayant déposés. Repousser loin les clichés d'une Afarée pauvre et dépourvue de technologie spatiales, constitue des enjeux autour de la formalisation des valeurs. Ces initiatives sont pour nous la démonstration flagrante de voir un projet porté par le gouvernement et la communauté scientifique du pays, qui n'hésite plus à largement communiquer sur la réussite future d'un sujet où il reste encore tout à construire.
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2 décembre 2009 - L’industrie spatiale émerge en Mandrarika après l’ouverture d’une usine à fabrications de fusées.


Site de production obsolète des fabrications de missiles.
L’usine Bagara à Minachiwi, est la première industrie d’assemblage de fusées du pays, une fierté pour ce que les autorités souhaitent identifier comme un fleuron de la politique spatiale de demain.

L’actualité nationale présente en Mandrarika, laisse apparaître un signal fort et derrière lui un seul mot d’ordre : décrocher les astres. En effet, très loin des actualités sordides qui font état d’attaques meurtrières de la Force Clanique Combattante contre des populations civiles, le paysage mandrarikan fait cette fois-ci parler un peu de son économie. Sous les projecteurs? La récente inauguration d’une industrie assez singulière, puisqu’il est ici question d’une fabrique de fusées, est le sursaut économique que tous attendaient.

Tournés vers les étoiles, les mandrarikans croient au retour de nos créateurs. Mais peut-être nous faudra-t-il seulement être dignes de ce retour? Et pour qu’il en soit ainsi, la sainte gouvernance de notre communauté a entrepris une série d’investissements colossaux, dans le développement spatial de nos technologies. Aidée d’une association baptisée Afarway (Jeu de mots assez subtil entre l’Afarée et Far way, sous-entendu très loin), la gouvernance de notre culte et la présidence de ladite association a remis au goût du jour, une ancienne bâtisse tournée vers la pesée des fruits pour l'exportation, afin d’en faire un vaste espace industriel au service de l’élévation des machines et des hommes…

Une ambition qui s’est traduite aujourd'hui par la volonté d’entretenir des fusées “100% made in Afarea”. Projeter des appareils dans les airs, un premier pas indispensable pour aller trouver nos créateurs, ont rappelé plusieurs figures du culte caaganiste. Car le but final du projet est bien celui-ci, s’offrir la maitrise des technologies spatiales, pour s’ouvrir une porte sur l’univers et retrouver nos créateurs, un projet de chaque instant qui mobilise depuis maintenant cinq années, toute la nation. Un projet ambitieux et de longue haleine, il faut vous en douter, mais que l’on peut avant son terme, nourrir de petites victoires. Des réussites anodines mais qui traduisent l’avancée de ces entreprises, qui constituent l'œuvre d’une vie, clairement. La première de ces victires, attendue par la communauté scientifique du pays et les populations, réside dans la capacité de cette industrie, à produire les fusées qui traverseront la troposphère pour aller toucher les astres… Un but final qui, dans le cas où les matériaux parviendraient à demeurer de manufacture 100% afaréenne, aurait matière à susciter l’admiration à travers le monde.

En marge de ce site industriel, les autorités locales veulent également inaugurer un musée sur l’espace et l’univers. Un appel d'offres émanant des autorités gouvernementales est en cours pour identifier les locaux les plus appropriés, suite à cela un groupe de réflexion se penchera sur les différents biens disponibles pour une exposition.

Outre la dimension spirituelle offerte par une telle quête, l’enjeu pour le gouvernement de Mpiko est également d’offrir un travail stable et durable aux scientifiques encore présents sur le territoire. “Les intellectuels mandrarikans sont tentés de fuir la guerre et donc in fine, tentés de fuir le pays. “Les mandrarikans qui disposent un tant soit peu de bagages intellectuels, seront tentés de partir pour rejoindre un pays où ils auront le sentiment que leur bagage sera payé à sa juste valeur…” explique un fonctionnaire attaché au département de la recherche. “L’état mandrarikan est l’un des rares acteurs économiques à l’intérieur du pays, à pouvoir payer suffisamment grassement ces personnes en vue de les maintenir sur le territoire.” Par conséquent, le portage politique fait autour de ce projet de développement de l’industrie ainsi que de la recherche spatiale, s’imposait de lui-même, pour offrir les rares rétributions permises pour la captation de ces chercheurs d’exception.

Les emplois gouvernementaux, y compris dans l’usine de fabrication de fusées, dont le pouvoir se veut actionnaire majoritaire, sont un des rares leviers crédibles, pouvant attirer ou à minima retenir, les talents humains qu’il est permis de rencontrer en sortie d’études mais se montrent prêts à quitter le pays.
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