01/06/2013
19:45:03
Index du forum Continents Nazum Transblêmie

Ministère de la planification du millénaire

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TW HRP : les textes suivant parodient la rhétorique fasciste et comportent donc des propos extrêmement violents. A lire en connaissance de cause.


https://image.noelshack.com/fichiers/2021/47/5/1637925836-the-artist-spent-the-last-decade-composing-one-image-per-day-5aaa29e6a9ca9-880.jpg


Unique organe de communication officiel avec le reste du monde, les déclarations du ministère font figure de réalité.

La pensée est performative, elle est organe législatif.

La parole est son outil, elle est organe exécutif.

Quant au judiciaire, puisse l'histoire avoir pitié de nous.
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Communication extérieure


En la personne de son souverain légitime, autorité théorique incarnée et gardien du millénaire, le Grand Duc Ion de Blême,

La Transblêmie réaffirme aujourd'hui son appartenance à l'Empire Xin, éternel soit son règne, et à l'avènement promis. Puisse-t-il incarner toujours la voie prophétique et le monde marcher dans ses pas. Puissent les continents se réunifier et la pure race retrouver la place qui lui échoie. Puisse l'enfant-souverain renaître encore et encore pour renouveler son sang et le répandre sur la terre, comme la pluie irrigue les cultures. Puisse l'Empire à venir réaffirmer la suprématie de la véritable humanité sur les choses et les bêtes et de la pensée sur le matérialisme et la décadence civilisationnelle.

Puisse le mythe prométhéen devenir réalité, puisse la cour resplendir par sa violence et sa force, puisse le masque de perle être ôté et le Grand Duc contempler de ses yeux le visage de ses pairs. Puisse le grand récit guider le monde à nouveau et les hommes avancer au rythme de la pensée. Puisse la Théorie devenir corps et chaire. Puisse le fantasme être transcendé. Puisse advenir la transsubstantiation du sang et la race purifiée gouverner à nouveau.

Aujourd'hui comme hier et demain,
Car notre cause est attendue,
Notre but est inévitable,
Et ses ennemis sont misérables.

Vive l'Empire Xin.
Et vive la Transblêmie !


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Communication extérieure


En la personne de son souverain légitime, autorité théorique incarnée et gardien du millénaire, le Grand Duc Ion de Blême,

Le Grand Duché de Transblêmie annonce la capture d'un agent du complot extérieur, Transblêmien de papier, dégénéré génétique, Morikhan moribond et porteur de maladie et de corruption. Passé sept mois dans les cellules blanches, ayant avoué et dénoncé ses complices, il se trancha la langue pour échapper à la Question. "Quand bien même" a déclaré le Grand Inquisiteur Marius Ardelean, "il écrira".

La doctrine des interrogatoires est claire : tant que l'observation cosmologique n'a pas atteint un pic de vice, le questionné n'a pas finit d'avouer. La science est exacte, la perfidie se mesure et elle n'a pas encore été complètement extirpée de ce traitre. Déjà ceux dont les noms ont été déduis par la théorie inductive sont en ce moment même arrêtés. Nous tirons la chaîne des traitres qui entrave notre pays, chaque maillon doit être fondu dans les flammes de la science transblêmienne.

Citoyens, restez attentifs. Il apparait au regard des premières mesures que d'autres larves Morikhanes grouillent en notre sein. Bientôt les chasseurs de loups reprendront leur folle cavalcade dans le pays, terrifiant ses ennemis. Prenez garde et surveillez vous vous même.


Vive le Grand Duc,
Puisse-t-il vivre un millénaire de plus.


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Compte-rendu de la commission d’enquête géopolitique transblêmienne sur le cosmopolitisme,
en partenariat avec l’Observatoire de la question fortunéenne.


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L’affaire de Jadis, analyse et vérités

A rebours des versions unanimement délivrées par des nations dont l’agendas cosmopolite amène systématiquement au travestissement de la réalité, une autre lecture plus éclairante et critique des évènements permets de révéler leur sens caché.
La méthode néo-scientifique transblêmienne offre à qui est prêt à faire preuve d’esprit critique et d’exigence intellectuelle des clefs de compréhension particulièrement bienvenues dans un monde largement gangréné par la parole médiatique des pseudo-démocraties libérales dont la faiblesse morale les oblige à avancer politiquement masquées, dans une parodie bien-pensante de la force des authentiques nations autoritaires.


Les petits pays occidentaux se sont adonnés à un balais ridicule, va-et-vient sodomite de provocations et contre-provocations autour du port de Jadis, bastion vulgaire d’une civilisation eurysienne en déclin au cœur des territoires littéralement sauvages des peuplades segrenaises. A l’image de sa localisation géographique, Jadis est peuplé de trou-du-cul largement arriérés et dont la seule contribution économique au monde consiste pour l’Empire Listonien à faire valoir sa capacité à entretenir une caste de parasites à ses frais, littéralement sous perfusion métropolitaine, et ainsi réaliser aux yeux de ses voisins une démonstration de son poids politique à travers le monde consistant à gâcher des ressources pour des gens n'en valant pas la peine.
Alors pourtant qu'on reconnait la grandeur civilisationnelle d'une nation à sa capacité à s'expurger de ses éléments les plus faibles pour progresser sans cesse vers un idéal d'efficience grâce à la pureté génétique et un ordre social et moral toujours en quête d'autodépassement, certains pays comme l'Empire Listonien semblent s'entêter à préserver en leur sein des foyers parasites, signe d'une évidente faiblesse morale.

Y a-t-il une autre motivation à défendre Jadis ? Aucune.

Pourtant ce port dont le marasme démographique et économique le vouait à court termes à la consanguinité entrepreneuriale et humaine s’est vu depuis quelques semaines projeté au cœur de toutes les attentions des principales puissances de la région. Attentions qui comme le mildiou essaiment chez les plantes faibles, attirant dans sa crise hystérique des nations inférieure comme le Jashuria*.

Cette farce grotesque prêterait à sourire si elle ne cachait pas en vérité des intensions inavouées de la part d’un certain peuple vicié : la Sérénissime Fortune.

*Note du comité de relecture : la civilité de la nation Jashurienne a été remis en débat pendant la rédaction de cet article, le mépris de l’auteur doit être sujet à caution et attendre les conclusions des scientifiques. Afin de favoriser la neutralité scientifique et dans un soucis d’objectivité, certaines parties ont été supprimées au moment de l’édition.


Au cœur de la crise de Jadis, la ronde évidente des cosmopolites

Comme bien souvent pour comprendre, il suffit d’observer les faits. Quelles sont les nations engagées dans la crise de Jadis ? Tout d’abord l’Empire Listonien dont l’influence décadente pourrie comme autant de métastases coloniales sur tous les continents du monde. Pendant maléfique du vicieux Empire, la République de Fortune qui dans un mimétisme siamois entreprenait dès le XIIIème siècle de bâtir son tentaculaire réseau de boutiquier, amas stérile de cailloux en haute mer et de plages désertées, dans une hystérie compulsive caractéristique des enfants imbéciles qui pour se rassurer de leur incapacité à survivre par eux-même accumulent les provinces comme d'autres la nourriture. Cette corruption du cerveau primaire faisant ressurgir chez les fortunéens des réflexes fœtaux, comment s'étonner ensuite que cette nation fasse depuis des siècles l'état d'une pensée pré-adolescente de dépendance vis-à-vis de sa mère nourricière : la mamelle atrophiée du mercantilisme marchand qui pompe grâce à la plu-value le fruit du travail des honnêtes-gens ?

Ajoutons à ce cocktail cosmopolite les pathétiques Provinces-Unies du Lofoten que leurs prétentions misérabilistes ont porté au chevet de la moitié des criminels d’Eurysie en essayant d’en aspirer le sang. Kotios, Damanie, Empire Latin, autant d’échecs diplomatiques et militaires pathétiques qui auraient dû mettre la puce à l’oreille de cette nation autiste sur l’état de dégénérescence de ses élites et son incapacité structurellement génétique à produire des stratégies cohérentes. Dans la chute de ce pays ridicule viennent comme autant de golems sans volonté propre la Sainte-Marquise et le Segren, deux pays arriérés s’il en est et dont la morale politique de soumission perpétuelle les voue au seul destin de se ranger devant la première puissance bitarde venue pour que celle-ci les pousse en les enculant.
Reste le Jashuria qui [document caviardé] ainsi que les socialistes dégénérés du Pharois, nation endémiquement alcoolique et dont la faible population implique une consanguinité structurelle, cause évidente de sa déficience naturelle dans tous les arts nobles tels que l’architecture et la peinture. Pêcheurs dégénérés prospérant sur le pillage des nations plus élégantes et que l’histoire broiera à l’instant où le monde en retrouvant sa grandeur décidera de mettre fin à leur psychose autogestionnaire agressive et délirante, en même temps que sera éradiquée toute forme de maladie mentale par le feu.

Enfin, l’Empire Latin Francisquien semble avoir décidé de jouer un rôle dans cette affaire, sans doute pour ramener un peu d’ordre et de bon sens.


Les acteurs posés, qu’ont-ils en commun ? Leur cosmopolitisme. Chacun d’eux tente à sa manière d’imposer ses vues hors des frontières nationales sacrées où devraient pourtant rester cantonnées leurs folies. Les matérialistes communistes y auraient sans doute diagnostiqué un conflit d’impérialisme mais ce serait là une vision de bien courte vue, classique de leur incapacité à penser le monde dans sa totalité et ses vices.

Si ces pays s’adonnent à ce spectacle pathétique sans raison claires, c’est bien que celles-ci sont cachées et trouvent leur paroxysme dans l’intervention de la perfide Fortune au sommet de réconciliation accueillant l’Empire Listonien d’une part et la coalition patchwork des Provinces Unies du Lofoten, ses mignons Segren et Sainte-Marquise et le Jashuria ce [document caviardé].
Voilà le premier pas, sous la bonne figure morale de champion de la paix, la répugnante Fortune se présente en gendarme du monde. Combien de temps avant qu’au nom de ses intérêts cosmopolites elle ne devienne une référence en termes de gestion de crise ? Combien de temps avant que ces nations enfarinées de bon sentiments ne déclarent souhaiter mettre en place les institutions de diffusion de leur faible morale pacifiste ? Reprenant leur combat éternel, ces forces qui tentent depuis des millénaires d’imposer leur pouvoir aux nations saines du reste monde se remettent à l’action : il nous faut rester vigilants. La coopération internationale avance masquée son agendas unificateur cosmopolite de tous les pays sous un seul gouvernement, celui de la race traitre, métisseurs en anti-puristes, cabale dégénérée contre le bon sens et la prophétie millénariste de l’avènement du Grand Empire Blêmien.

Ceux-là, les déficients, tremblent devant notre supériorité évidente et voudraient corrompre ce qui peut l’être avant le grand affrontement. Sous le masque de leurs valeurs grimace la face répugnante de leurs véritables ambitions : vicier le sang-pur pour troubler la grande dichotomie entre les maîtres naturels et les esclaves naturels.

Nous ne sommes pas dupes.
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03/07/2006
Communiqué périodique de l’Observatoire de la question fortunéenne


Sommet Afaréen,
Derrière l’Abassie, la main de la vicieuse Fortune


Voici donc l’Afarée qui se réunit sous l’impulsion de la république populaire abasienne. Une fois de plus, la tendance unioniste des socialistes fait d’eux les idiots utiles des véritables forces de ce monde. Ne vous y trompez pas, Issa Massoud n’est que l’autre nom de l’immonde diablesse Francesca Federica di Fortuna. Un œil avisé saura voir clair dans ce jeu de dupes et derrière les déclarations d’intention, nous entrevoyons le projet cosmopolite et pan-débilitant qu’est cette alliance contre-nature de tant de civilisations – si elles méritent ce nom – au sang vicié et simiesque.

Dans ce géant branlant, nous voyons l’érection pathétique du Grand Ennemi. Alors que se rapproche le jour où s’accomplira le destin du sang blêmien, unifiant sous les drapeaux de l’unique Empire le Nazum et l’Eurysie, débarrassés des tares et des parasites qui les gangrènent, la Sérénissime avance ses pions et tente de bâtardiser le sang de l’Eurysie en l’unifiant à la bestiale Afarée. La Listonie est aussi coupable, dans cette affaire, et devra répondre de ses actes pour avoir ainsi éparpillé son peuple sur des terres viciées et en lui offrant la nationalité par le droit du sol, ouvert la porte à la souillure.

Voyant sa fin approcher, le réseau Mega Fortuna s’active et accélère la corruption de l’antique civilisation pour que bientôt il soit trop tard. Les cosmoscientifiques sont unanimes : si nos ennemis paniquent c’est le signe de l’avènement. Les rats fuient les navires et les fortunéens sentent dans leur chair la défaite annoncée, devant l’inéluctable évènement ils dévoilent leur vrai visage ! Désormais le monde sait que derrière le moindre de ses gestes se cache un but caché et désormais dévoilé. Nus dans leur fourberie ils sont découverts faibles et ridicules, le ventre ballonné d’ordures et les muscles rendus flasques par le commerce et la paresse.

Leur temps est révolu ; le nôtre approche.

Delenda Fortuna !
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Communication extérieure


Un socialiste confesse

S'il fallait une preuve matérielle supplémentaire aux nations du monde que le socialisme est une idéologie dégénérée, le Grand Duché de Transblêmie se propose d'en fournir chaque jour de nouvelles, puisant dans ce vivier infâme de malades mentaux du gauchisme pour en exposer l'essentielle faiblesse au grand jour. Alors que notre belle et noble nation se purge héroïquement de ses éléments viciés, certains d'entre-eux, ramenés à la réalité de leur nature décadente, ont tenu à adresser un message à l'humanité saine avant leur exécution.

Des témoignages soulignant l'évidence théorisée et accablants pour des idéologies désormais indéfendables. La vidéo suivante a été retranscrite afin que même les tarés de ce monde puissent se contempler dans le miroir de leur infamie. Qu'à la lumière de leur médiocrité naturelle, ils soient purifié dans les flammes de la honte et se consument volontairement car c'est là l'unique projet souhaitable pour ceux atteints de cette maladie : socialistes de tous les pays, suicidez vous par le feu, il est encore temps.

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Retranscription :

Message au monde,

Je me prénommais Razvan Bogdan, j'étais citoyen Transblêmien, j'appartenais à la race supérieure mais je portais une tare en moi. Mon esprit malade m'a fait me tourner vers des idéologies contre-natures et désormais je suis mort. La gauche est comme une addiction dans laquelle on tombe. D'abord le libéralisme, puis le socialisme, bientôt le communisme et pire encore. J'ai atteins le stade suprême de décadence, me définissant - à ma grande honte désormais - moi même comme un anarcho-syndicaliste.

Comme un sidaïque, j'ai tenté de corrompre mes frères, de les détourner de leur nature et de leur gloire. J'ai tenté de convaincre d'autres hommes de me suivre sur la voie de la folie et pour cela, grâce lui soit rendu, la juste colère du Grand Duc Ion de Blême m'a pourfendu.

Les socialistes ne vous le diront jamais en face, leur cerveau est si pourri de l'intérieur qu'il est incapable d'auto-critique. Cette inaccessibilité de la perfectibilité les rend pareils à des bêtes, guidés par leurs instincts et leurs pensées délirantes. Ils roulent comme des obèses sur la pente douce de la décadence, emportant dans leur sillage d'honnêtes hommes et femmes qui sans cette folie auraient vécu une vie constructive et glorieuse.

Dans cette voie, vous ne trouverez que la mort. Je me suis adonné aux pires pratiques, motivé par les enseignements des penseurs communistes : sodomie, pédocriminalité, cannibalisme, inceste, meurtre, torture. C'est à ce prix seulement que prospèrent les nations socialistes, bâties sur un immense charnier motivé par leur idéologie. Sans désir de grandeur, sans but ni moral, ces hommes devenus bêtes s'entredévorent pour le pouvoir. Dans cette hystérie collective ils cherchent à soulever les masses pour faire de chaque être humain un soldat pour leur cause. Le seul programme de la gauche : la guerre éternelle pour couronner le roi des tarés !

Le socialisme, c'est le règne des handicapés et des homosexuels. Ces moins-qu'un-homme n'ont pour eux que la conscience de leur propre infamie : se détestant ils cherchent à emporter avec eux les masses saines qui autrement les auraient méprisés. L'homme qui écoute son bon sens n'ira jamais vers le socialisme, il sait dans sa chaire que son destin est glorieux et que sa mission est sublime, il ne s'abaisse pas aux idées moralisantes et sacralisant la faiblesse qui le tirent vers le bas. Le soucis du misérable est un soucis de dégénéré, le fort écrase naturellement ces vers nus, les immole à la simple vue de sa grandeur.

Ne vous y trompez pas peuples du monde : nous sommes entourés de vers. Le vice est à la fois dans la chaire abâtardie par la mixité génétique et dans la corruption de la pensée par les idéologues misérabilistes du socialisme et du libéralisme. Leurs "droits fondamentaux "sont de bien maigres boucliers face à la force naturelle de l'homme sain et sûr de sa supériorité. Qu'ils brandissent leurs manifestes écrits à la matière grise, nous, Blêmiens, savons utiliser la matière blanche, celle des cerveaux bénis par la sélection naturelle.

A présent mon message s'achève, puisse-t-il, à l'inverse de mon existence, perdurer jusqu'à la résolution finale.


Un message édifiant qui, nous l'espérons, éclairera les esprits confus du Nazum et de l'Eurysie. Debout ! Face à la gangrène, une seule solution : l'amputation.

Vive le Grand Duc,
Puisse-t-il vivre un millénaire de plus.
175
Communication extérieure


Le Grand Duc Ion de Blême s'exprimera ce soir devant la nation.
Blêmien, sois attentif.
Vive le Grand Duc,
Puisse-t-il vivre un millénaire de plus.
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Rares sont les apparitions publiques du Grand Duc Ion de Blême, celles-ci ne se font jamais sans un important cérémonial. A 10h du soir, alors que le soleil s’est couché sur la Transblêmie, les habitants sont invités à allumer leurs téléviseurs. Dans les villes, c’est la voix grésillante des haut-parleurs qui rappelle les citoyens à leur devoir. Dans les montagnes, de longs sons de cors de chasse rappellent l’emprise invisible du Grand Duc sur ceux qui, trop isolés, ne pourraient pas avoir accès à sa parole.

Branché sur le canal T1, la première chaîne du Grand Duché, l’écran ne montre pour l’instant que de la neige, accompagné d’un agacement bruit blanc. A 10h18, l’image se stabilise enfin. Pour la plupart des Transblêmiens, les couleurs sont désaturées, proches du noir et blanc, la télévision couleur s’est tardivement démocratisé hors des grands centres urbains. La modernité est une chose variable dans le Grand Duché.



C’est d’abord un carton noir où sont inscrits en blancs une simple phrase : « Le Grand Duc va s’exprimer. » bientôt suivie par une autre « Blême, sois attentif. »


Le Grand Duc va s’exprimer.

Blême, sois attentif.






Chaque carton reste à l’écran un trentaine de secondes, puis l’image se brouille et apparait l’intérieur d’un palais. Comme tous les dignitaires de Transblêmie, les courtisans y sont masqués et vêtus de noir de pied en cape.
Dans le fond de la pièce se trouve un trône, vide et sobre. Alors qu’aucun son ne provient de la télévision, la scène semble bel et bien filmée en direct, les hommes et les femmes, difficilement identifiables, bougent légèrement et semblent discuter ensemble à voix basse.


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A nouveau l’image se brouille, cela dure une poignée de seconde.

Puis apparait le masque de perle.











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Plus net, quoique légèrement décentré, le Grand Duc Ion de Blême est sur l’écran. Une seule lumière blanche semblant provenir de derrière la caméra l’éclaire, le fond est uniformément noir.

Il fixe l'écran un instant, puis se met à parler. Sa voix est évidement trafiquée par ordinateur, semble irréelle, caverneuse et douce à la fois.



Dans le rassemblement de mes ennemis je vois les signes avant-coureurs de la réalisation de la prophétie. Dans leurs menaces je ne perçois que des sanglots étouffés de ceux qui se savent déjà morts.
Je leurs pardonne donc leurs actes motivés par le désespoir.
Mais un crime abominable appelle à une punition abominable et les traitres à la race et au sang ne sauraient être laissés en paix.
Par le fer et par le feu, par la performativité du verbe, je balaie l'existence de cette république parodique et la voue à l'oubli, le cœur noir de nation Transblême n'existe pas hors de ses montagnes, berceau d'horreur et d'héroïsme.
Maudis sois le socialiste et ses partisans, et maudis sois leurs œuvres.
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Puis l'image se brouille un instant, et s'efface. Apparait ensuite un nouveau personnage, assis de profil, le visage masqué et tourné de trois-quarts, il semble s'adresser à quelqu'un hors-champ.


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Si vous pouviez adresser un message à Corneliu Craioveanu, que lui diriez-vous ?

Une voix de femme répond.

De rentrer. Je ne sais pas ce qu'ils lui ont dit ou ce qu'ils lui ont fait mais ce ne sont que des mensonges, ils lui ont retourné l'esprit. Sa place n'est pas au Plantar, ni nulle part ailleurs, elle est ici, avec sa famille.

L'homme au masque hoche la tête.

Adresseriez-vous le même message à ses partisans ?

Un silence.

Il faut qu'ils reviennent tous... il n'y a que du malheur dans cette folie, que du malheur.

Vous avez été très courageuse.












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1655
Communication extérieure


Dans la chute effroyable du Plantar, contemplons l’inarrêtable fatalité à laquelle se vouent les nations socialistes dégénérées.

C’est un drame en deux actes, produit d’une dialectique métaphysique immuable qui mène jusqu'au gouffre miasmatique les pensées corrompues et les esprits des nations rendues folles par des idéologies syphilitiques. D’abord s’érige fièrement l’Etat socialiste du Plantar puis sa vanité le pousse à sa chute. Il en va des nations bancales comme des corps maladifs, gagnées par la fièvres elles se croient invincibles et dans un élan fébrile se dressent, hurlent des propos incohérents, puis s’effondrent terrassées. Le socialisme est une fièvre. Sur l’humain il le pousse à l'autodestruction, sur la nation il la conduit à la ruine tout au long d’un chemin parcouru de sursauts ridicules.

Ridicule fut le Plantar. Naturelle fut sa fin.

Effroyable est la chute du Plantar et le terme n’est pas choisie au hasard : à valeur exemplificatoire, cette fin abominable saisit d’effroi l’homme vicié. Voilà qu’il se tourne vers sa nation et se demande « serons-nous les prochains ? ». Le socialiste a raison de s’inquiéter car son sort ne sera pas plus enviable et, au son d’un orchestre fait de cuivres chauffés à blanc, avance à grand pas vers sa prédictible destinée.

Blême contemple là où te mènent tes idées misérables, il est encore temps d’éviter la corruption endémique des esprits libéraux. Le virus peut être combattu par la purification de la conscience dans une geste violente et héroïque. Aux armes, et à la mort ! Destin moins effroyable que la lente corruption de l'esprit et du corps.

Périrons tous les ennemis de la Transblêmie, car tel est leur apogée.
Comme des vers jetés aux flammes.







Mihai Cojocaru,
Grand Inquisiteur du Grand Duché



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2261
Communication extérieure


Le géant Listonien s'écroule sur lui-même, gangréné par le multiculturalisme et la pourriture socialisante pharoise

Prévisible est l’effondrement du bâtard Listonien, nation autrefois rayonnante et saine mais qui commit l'erreur impardonnable de se métisser comme un chien en chaleur avec toutes les populations du globe. Que cela serve de morale aux pays du reste du monde : unicité des frontières, unicité du peuple, unicité du sang sont seuls remèdes contre la gangrène multiculturelle et l'infection cosmopolite. Le Grand Duché a posé le diagnostique mille ans déjà auparavant : il n'existe aucun salut en Afarée, en Aleucie et au Paltoterra, continents purulents de miasmes idéologiques et de constitution viciée.

Nous tirerons deux enseignements de l'infernale chute du Saint Empire Platan qui pourtant représenta fut un temps un espoir pour la civilisation eurysienne.

Tout d'abord les effets délétères désormais évidents de la contamination humaniste et socialiste du Pharois Syndikaali, nation dégénérée et chaotique cherchant à propager la peste libertaire sur le reste de la terre. Il n'est pas anodin que chaque étape de l'agonie listonienne se soit accompagnée d'une concession au Pharois : déjà parcouru de plaies béantes, l'Empire s'est laissé pisser dessus par la syphilitique Libre Association.

Mais plus que le Pharois qui fut finalement un simple coup de poignard final, c'est une nouvelle fois vers l'immonde Fortune que nos regards se tournent avec cette question immense : si l'Empire a succombé à la gangrène naturelle de ses colonies multiculturalisées, comment se fait-il que la Sérénissime chienne des mers tienne encore debout ? La raison est évidente : elle a fait de la gangrène sa substance. Fortune carbure au vice, se nourrit de croutes purulentes de ses plaies comme un loup se dévorerait la patte car celle-ci la démange. Fortune est un miasme vivant, un pays couvert de mouches, nid de larves logées dans chacun de ses muscles et dévorant les insectes qu'elle a elle-même contribué à nourrir de sa chaire dans un horrifique cercle vicieux.

Si Fortune réussit là où l'Empire a échoué, c'est que l'Empire portait d'honorables valeurs et fut consumé par l'infection. Fortune en écho est le patient zéro et tel un parasite cherchant à maintenir son hôte en vie, le cosmopolitisme s'assure de garder debout la Sérénissime pour propager la maladie.

Blême, réfléchis-y.
Et tire en les conséquences naturelles.







Mihai Cojocaru,
Grand Inquisiteur du Grand Duché



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1286
Communication extérieure


La peste rouge sera traitée par le feu


Le Grand-Duc est l'épée noire du Nazum et garde les marches de l'Empire Eternel. Le sang de Blême est menacé de corruption, les grands feux sont rallumés dans la forêt immense. Partout la garde-loup se rassemble et les chasseurs des bois s'approchent de l'orée.

Tremble ennemi de Blême. Les cavaliers sont dernière toi !

Les Grands Inquisiteurs ont appelé à la mobilisation. Sur un destrier à la robe de nuit, le Grand-Duc avance au-devant de ses troupes. Le Mokhaï subira la purge par le feu et la vieille lame. Tremble ennemi de Blême. Tremble car voilà que s'ébranlent les fondations du vieil Empire et que les portes sont rouvertes. De là sortent les monstres, lâchés sur le peuple corrompu.

Les faux empires sont en décadence, l'Aleucie continent vicié nous crache ses scories. Blême, contemple l'héritage bâtard venu du fond du nouveau monde, désormais pourfendons son fils malade. Le Mokhai est un crachat au vieil empire, une terre volée et arrachée par l'Empire du Nord. La plaie s'infecte, la mouche communiste pond dans la chaire malade. Aujourd'hui nous observons les larves éclore.

Jardinier. Forestier. Brûle le nid, avant qu'il ne déploie ses ailes.

Tremble, ennemi de Blême,
Et pourfend tes vices infâmes avant que les lames noires ne le fassent à ta place.







Laurensiu Dalca,
Alexandru Silivasi,
Grands Inquisiteurs du Grand-Duché



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1588
Communication extérieure


Le monde s'écroule, la Transblêmie demeure


Années rouges, années chargées. Chute listonienne, chute pharoise, chute francisquienne, chute de la Nouvelle-Fides, chute du Kronos, chute du Walserreich, chute du Magermelk, de l'Izcalie, du Royaume-Soudé, du Ptolémaïe.

Les faux empires comme les démocraties creuses, les régimes vont et viennent, nous demeurons.

Et demeure l'odieuse Fortune, gravitant autour d'un cercle de mort et de destruction. Demeure le vice originel qui tout autour pourrit et gangrène une Eurysie en perte de repère. Demeure un monde qui se débat, au prise d'un ennemi qu'il peine à cerner. Demeure la menace invisible, palpable mais inconsistante, de la corruption fortunéenne et du cosmopolitisme débilitant.

Dans la chute des uns et des autres, je vois la main de l'odieuse Fortune. Parfois douce, parfois brutale. Gantée de soie ou de plomb, livre ou épée, sceptre ou porte-voix.

Le Kronos marque l'accélération évidente de l'agendas de la rouille et de la peste. D'aucun se sont étonnés de voir les hordes masquées se retirer de la Leucyalée, laisser place à leurs pions imbéciles : l'Alguarena et le Lofoten. Nous, nous voyons. Nous voyons les Aleuciens mourir pour les desseins de Fortune et derrière ce jeu de pantomime nous devinons les immondes tractations des porteurs de masques.

Que nul ne s'y trompe, il n'est pas un évènement sur cette terre qui ne soit prévu et concilié dans les cryptes obscures où grouillent les rats fortunéens.

Il n'est pas un malheur dont on n'ait, là bas, donné instruction.

Tremble, ennemi de Blême, car notre pays reste intouché par ta corruption.

Et dans les montagnes secrètes, nous prospérons.

Mihai Cojocaru
Grand Inquisiteur du Grand-Duché



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