14/03/2013
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Activités étrangères en Saint-Marquise - Page 2

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ACTION RP : Projection d'un Film dans les cinémas du pays
Détail : si ce film a été censuré, cet événement n'a pas eu lieu

Général François. Episode 1 : La Menace Collectiviste

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Synopsis ou résumé :
Dans le pays imaginaire d'Hispa, une menace lourde pèse sur la population. La nuit tombée, la peur règne dans les rues et sur les boulevards, une terreur enferme le brave peuple. Une question est sur toutes les lèvres : Que sont donc ces ombres lugubres qui, par leurs menées séditieuses, œuvrent à la déstabilisation de l'ordre social ? Que sont ces marginaux qui appellent à la "collectivisation" des biens ? Sont-ce des misérables ? Sont-ce des diables ? Sont-ce des dégénérés ? Un collectiviste c'est tout cela à la fois et même plus ! Un collectiviste c'est un communiste, et le communiste est l'ennemi du genre humain.

Face à cette menace grandissante pour la société et ses saines institutions, un homme supérieur se dresse, d'abord seul dans la tempête, il est rapidement rejoint par des compagnons estimables, "ses gars sûres", avec qui il mènera le bon combat.

Adaptation fidèle du premier volet de la célèbre trilogie de fiction épique de monsieur Gollnisch, ce film devrait prochainement être suivi de ses suites : Épisode II : La guerre des Cassos, et l'Episode III : La revanche des Marxistes.

consultable ici : https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=2857&p=0
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ACTION RP : Projection d'un Film dans les cinémas du pays
Détail : si ce film a été censuré, cet événement n'a pas eu lieu. Sinon, tu peux de me donner la réception globale du film ou si ça a manifesté contre ou encore si tu as une idée de critique positive (les seules qui sont reprise pas les distributeurs mdr)

La Matoba, sous instruction impérative de la chancellerie ducale, consent, mais nonchalamment, à parrainer la diffusion de ce film qu'elle qualifie elle même publiquement de "fantasme de bigot bizarre sorti d'un esprit névrosé", mais comme son ambassade lui tient très à cœur, ou plutôt le train de vie qu'elle lui permet de mener, elle se fend malgrès tout d'un petit discours sur l'importance des arts dans la moralité publique. Elle assiste ensuite à la projection, puis s'en va en bonne compagnie, nocer dans une boite de nuit de Valmount, loin de la capitale, pour ne pas être reconnue...

blas
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Action : départ d'une ambassade
détail : le joueur ne comprend pas le principe du jeu d'influence et d'ingérence, je perd mon temps et je m'énerve pour rien, donc bon. J'ignore maintenant ce pays.


Le 26/05/2008

Suite aux échauffourées qui ont eu lieu récemment, le Duc, inquiet pour la sureté de son personnel, rappelle son ambassade. Tout le monde rentre en Nouvelle-Fidès pour réaffections plus utile et plus fructueuse.
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Les Pharois gravissent-ils des montagnes ?

https://www.zupimages.net/up/22/35/vt7k.jpg

On croyait ne pas être dépaysé, à Saint-Marquise, puis on voyait le Mont Vargas. Pour un Pharois dont l’altitude la plus culminante qu'ils aient connu se résumait aux deux ou trois-cents mètres de certaines des falaises de la côte rocheuse, il fallait bien reconnaître que les montagnes avaient quelque chose d’étrangement exotique. « Au moins il y a de la neige, attends de voir l’Afarée ! » avait rigolé un officier lorsqu’un des cadets lui avait fait part de son étonnement. Tous ne partageaient pas cet enthousiasme cependant, le Mont Vargas était magnifique à voir de loin et sur les nombreuses cartes postales que vendaient les offices du tourisme saint-marquois, c’était une autre paire de manche que de le gravir, un sac sur les épaules.

- Un jour il y a longtemps, reprit l’instructeur, des Pharois s’étaient aventurés dans les terres, avec leur navire. Les gars savaient pas qu’on les avait vendu aux soldats du coin. Ils avaient attendu que les Pharois soient passé et avaient refermé le fleuve avec une grosse chaîne et des bateaux de guerre. Quand les autres reviennent, ils voient que le chemin est bloqué et clairement, ils sont en sous nombre. Tant pis, les voilà qui démontent leurs navires – tout en bois hein – le mat, ils vident la cale, de sorte que reste plus qu’une coquille vide et ils le hissent sur leurs épaules. Ensuite, ils ont contourné le fleuve, par les montagnes et ont remonté les bateaux un plus proche de l’embouchure, alors que les soldats les attendaient toujours en amont !

Et l’officier de se fendre d’un rire épais, ravi de l’anecdote.

- Ba pourquoi on transporte pas un bateau alors ? avait répliqué l’un des cadets, rougeau et essoufflé.

- Tu voudrais ? Certains des nôtres sont plus légers aujourd’hui, mais ça serait quand même pas une partie de plaisir. De toute façon avec les appareils radars modernes, ce genre de ruse ne fonctionne plus.

- Alors pourquoi on se fait chier à monter jusqu’en haut ??

- Pour la vue.

Sans doute cette raison ne convainquit-elle pas tout le monde, mais les cadets n’avaient guère le choix et on leur avait expliqué que les filles feraient l’ascension le lendemain, le groupe qui ferait le meilleur temps aurait droit de filer un gage à l’autre. Ca, ça en avait motivé plus d’un.

N’empêche que le Mont Vargas était plus impressionnant de loin que de près. Le nez rivé sur le sol caillouteux, les bottes cherchant le sentier pour s’éviter une entorse et le dos plié sous le poids du campement, cette file indienne de petits pharois donnait un spectacle assez atypique à voir aux randonneurs qu’ils croisaient sur le flanc de montagne et qu’ils saluaient dans un français pas toujours très convaincant. Il fallu plusieurs pause malgré que le bus les eût déposés à l’entrée des sentiers de promenade, la montagne culminait à plus de trois-mille mètres de haut au sommet – heureusement on ne partait pas du niveau de la mer, et on ne grimpait pas jusqu’au bout.

- Allez les gars ! Il y a un site sympa pour camper mais vous avez intérêt à pas traîner, monter les tentes et cuisiner dans le noir ça sera pas une partie de plaisir.

Seul un grognement collectif lui répondit. Ce qui avait commencé comme une sympathique colonie de vacances pour jeunes gens à la découverte de pays lointains, n’avait pas tardé à prendre une tournure beaucoup plus extrême quand les entraînements physiques avaient débuté. Non seulement les Pharois étaient supposés rentrer polyglottes de leur voyage, ce qui impliquait de parler au maximum les langues étrangères au programme, y compris entre eux au quotidien, mais le corps travaillait aussi, pas seulement la tête, la marine exigeait un minimum de savoir-faire et de débrouillardise de la part de ses conscrits.

L’alpinisme en faisait partie. A un niveau amateur, bien entendu, on ne pouvait rester à Saint-Marquise tout le temps nécessaire pour offrir aux cadets une véritable formation de manœuvre en montagne, mais on pouvait leur enseigner les bases de l’escalade ainsi que les mesures de sécurité minimales quand on progressait en altitude. Pour le moment cependant, il ne s’agissait encore que de randonnée pour travailler le cardio et l’endurance, les choses se corseraient dès que les filles les auraient rejoint.

- On arrive bientôt ?

- Le prochain qui me demande ça finit dans le ravin.

Il fallut compter encore une bonne heure de marche, alors que très loin le soleil se couchait sur l’horizon, pour atteindre le plateau rocheux dont avait parlé les officiers. Une large surface plane, recouverte de pierre et de terre aride assez peu accueillante. Au moins le flanc de la montagne les protégeait-il du vent de l’ouest.
Sans vraiment prendre le temps de souffler – retirer les sacs à dos était déjà en soi un soulagement – les cadets se mirent à installer le camp, encore un peu maladroitement, comme on le leur avait appris.

Dans ce domaine, tous ne se valaient pas. Si une part conséquente des effectifs des appelés du contingent venaient des grands centres urbains pharois qui concentraient une population de plus en plus significative avec l’essor de l’industrie et du commerce mondialisé, un certain nombre d’autres venaient de petites communautés côtières, parfois limitées à une ou deux familles élargies, qui vivaient de la pêche en autonomie. Le territoire pharois était bordé ainsi de domaines fonciers datant pour certains de plusieurs siècles, vestiges encore vivaces d’une époque où les propriétaires terriens formaient le gros de la population de la région. La révolution industrielle avait rebattu les cartes, et la chute d’Albi également en répartissant la population hors de la capitale et des territoires occidentaux de la Couronne. Désormais, Pharot était une grande ville, tout comme Helmi ou les ports libres. N’empêche que, comme s’ils ne se sentaient pas concernés par les grandes transformations de ce siècle, beaucoup de Pharois avaient continué à vivre isolés les uns des autres, caparaçonnés dans des fermes fortifiées et des villages de pêcheur bordés de tours à feu.

Ceux qui venaient de là, en général, étaient plus débrouillards que les autres. C’était de la graine de pirate, de vrais enfants de la mer, les autres se ramollissaient au contact de la bétonisation de l’environnement. Du moins était-ce ce que pensait le Parti des flots, formations politique traditionaliste et réactionnaire qui malgré de faibles scores aux élections nationales comptait de nombreux partisans dans les territoires plus reculés du Syndikaali.

La nuit tombait franchement à présent, le soleil avait disparu au loin et la construction du camp dû se terminer à la lampe torche, sous les instructions des officiers qui passaient dans les allées improvisées pour distribuer des consignes et des taloches le cas échéant. On mangea froid ce soir-là, et ce fut moins la satiété et la chaleur que l’épuisement physique qui envoya tout le monde se coucher rapidement. Réveil à l’aube le lendemain.

Et quel réveil !
C’était une chose d’ouvrir les yeux sur le pont d’un navire, entouré des immensités océanes, c’en était une autre que d’avoir le monde sous les yeux, baigné par la lumière du soleil levant, le territoire saint-marquois s’étendant à perte de vue, le dessin de la ville en contre-bas et le bruissement du parc forestier en aval qui donnait l’impression que le Mont Vargas émergeait comme une cheminée d’une mer de verdure.

- Alors ? Ça valait le coup de monter, hein !

Certains se frottaient encore les yeux, courbaturés de fatigue, en quête de café chaud. On avait monté des petits feux encerclés de pierre pour faire bouillir de l’eau et accompagner le petit-déjeuner frugal. Deux tranches de pain et du fromage, ça tiendrait le corps jusqu’à midi.

- Croyez pas qu’on va se tourner les pouces hein ! En attendant que les filles arrivent ce sera initiation à la cartographie donc tout le monde rejoint son binôme dès qu’il a fini de déjeuner et je vous explique les détails.

Le Mont Vargas avait le mérite d’être autant un lieu sauvage que touristique ce qui limitait les risques de perdre un gamin lors d’une course d’orientation. Les Pharois n’avaient certes pas l’habitude des paysages montagneux, mais un soldat de la marine devait être préparé à tout, notamment à se repérer dans ce genre d’environnement en cas de besoin. On confia des boussoles et des feuillets vierges, ainsi qu’une ration pour midi, un sifflet d’alerte et du matériel de navigation de poche, pour permettre de calculer sa position.

- Je veux que ce soir, chacun de vous m’ait quadrillé le flan de montagne qu’on va vous désigner. Il faut qu’à la fin vos cartes représentent fidèlement les lieux, c’est important si vous devez faire des missions de reconnaissance comme rangers, un jour. Et encore, on vous demande pas d’être discrets pour le moment, contentez vous de faire les bons relevés, des questions ?

Il y en eut plusieurs et on décida d’abréger. Une nouvelle journée de marche s’annonçait pour le contingent pharois et pour ses officiers – ils l’espéraient – quelques heures de tranquillité avant de se mettre à la recherche de ceux qui immanquablement allaient se perdre ou se blesser.
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20 Giugno 2008,
Pardenona, PN
Regno-Saldato

Object : Mariage de la Principessa Onorina

A l'attention d'Éric Bramstone, Marquis de Verdante

Cher Marquis,

C'est avec plaisir que nous, Sa Majesté la Reine Graziella IX, Reine légitime du Royaume-Soudé, vous invitons avec votre fils, le 1er juillet 2008 afin de rencontrer en notre Palais Royal de Pardenona, la Principessa Onorina de la Maison Mella, Infante du Royaume-Soudé et Principessa del Alto Frial, notre fille afin de pouvoir définir après un entretien si une unions est possible entre nos deux maisons.

Nous croyons en votre titre et le reconnaissons en tant que tel, puisse un jour la noblesse d'autre fois revenir afin que vous puissiez établir votre lignée.

Veuillez agréer, Cher Marquis, nos plus sincères salutations.


Regina Graziella IX
Regina del Regno-Saldato
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Premiers touristes Pérons en Saint-Marquise

Alors que les frontières entre Péronas et Saint-Marquise ont récemment ouvertes et que les premiers avions volent entre les deux pays. Il est à l’heure où les premiers touristes décident de visiter l’autre pays. Matias et Amelia Cartillo, jeunes mariés, ont alors décidés de profiter de cette opportunité pour passer leur lune de miel à Mont-Law, en Saint-Marquise.

Le couple a économisé plus de 20000 Francs Péronais et a décidé de convertir plus de 15000 Francs Péronais en Livre Saint-Marquoise. Avec le taux de change actuel, le couple récupèrera 1665 Livre Saint-Marquoise, suffisant selon eux pour passer 1 semaine de rêve. Le reste du montant ayant été utilisé pour payer les billets d’avions : 2000 Francs Péronais allez-retour, ainsi que pour réserver l’hôtel : 5000 Francs Péronais pour cinqs nuits dans un hôtel 4 étoiles du centre-ville de Mont-Law ainsi qu’une nuit dans un hôtel 5 étoiles de Barthelemew.

Voici leur histoire :

Aéroport International de Rore, 2 juillet à 16h30


Amelia : Putain Matias, le vol est dans 1h10, je t’avais dit de partir plus tôt… Dépêche-toi de trouver une place.
Matias : Oui bah désolé, je ne pouvais pas prévoir le monde sur la route… et t’en fais pas, j’ai vu une place juste ici.

Le couple sa gara sur la place prise, se dirigea rapidement au parcmètre et paya 250 Francs Péronais le parking pour la semaine. Il se hâta ensuite vers l’entrée de l’aéroport.

Aéroport de Rore

Matias : Wow, je ne savais pas que Rore était si beau que ça. On y est bébé. On va en Saint-Marquise. Tu sais que je t’aime très fort !
Amelia : Ouii !! Je t’aime très fort aussi.

Le couple entra dans l’aéroport de Rore, passa par le check-in, le contrôle des bagages et le contrôle des passeports. L’embarquement avait déjà commencé.

Matias : Wow, on a eu chaud. La prochaine fois j’arriverai au moins 3 heures en avance.
Amelia : Ne commence même pas…
Matias : Ahah, je te taquine chérie. Bon, on embarque !

Le couple embarqua et s’installa dans un Veruda 200 d’une capacité de 550 passagers. Départ prévu 17h38.

Amelia : J’espère qu’on va pas avoir de soucis.. C’est la première fois que je prends l’avion pour une durée si longue.
Matias : Ne t’en fais pas chérie, tout va bien se passer. Pense juste à ce qu’on va visiter et comment on va profiter !
Amelia : Tu as raison.

Le vol partit effectivement à 17h38. Le couple profita des télés intégrées au siège devant pour regarder quelques films culte Saint-Marquois. Il profita également des génériques pour s’intéresser à la Législation Saint-Marquoise dans le livre qu’ils ont achetés à l’aéroport intitulé « 100 choses à savoir avant de partir en Saint-Marquise ».

Matias : Oh merde, la prostitution est illégale… Je ne pourrais pas partir en secret
Amelia : Tu te fous de moi ?
Matias : Mais bien sûr ! Je te fais marcher. Je n’aime que toi et pour toujours

Le couple continua la lecture de ce livre et compris qu’ils se rendaient sur un havre de paix.
Le couple s’endormit et passa la nuit au sein de l’avion, ils furent réveillés par le passage d’une hôtesse de l’air leur proposant des boissons et de la nourriture aux alentours de 10h00. Il resta alors un peu moins de 2h de vol, qui se déroulèrent sans problèmes.

Il était 11h05 lorsque l’avion commença à survoler Saint-Marquise, le couple fit ravi de découvrir que leur rêve allait devenir réalité.

Il était 11h45 lorsque l’avion atterrit à l’aéroport de Mont-Law.

Aéroport de Mont-Law, 3 juillet à 12h00

Il faisait 21°C sur place en ce 3 juillet, le soleil battait son plein pour ce début d’été. Cela change des -4°C au départ de Péronas, en plein hiver.
Le couple quitta l’avion et découvrit la splendeur de cet aéroport. Il était même un peu perdu, mais fort heuresement, le Français est la langue officielle de Péronas ainsi que de Saint-Marquise, ainsi, il était assez aisé de se déplacer dans ce dédale. Le couple suivit les panneaux afin de récupérer leurs bagages. Il n’y eu aucuns soucis. Le couple chercha ensuite les taxis officiels.
Arrivé à l’endroit indiqué, c’est en effet une foule incessante de taxis qui se suivent et continuent de ramasser des clients.

File de taxis à l'aéroport de Mont-Law

Le couple réussit à en intercepter un. Il monta dedans.

Conducteur de taxi : Vous allez où ?
Matias : Hôtel 4 étoiles à proximité du Boulevard des Nations.
Conducteur de taxi : Très bien, c’est parti.

Le conducteur démarra et se dirigea vers la destination et demanda d’un air curieux.

Conducteur de taxi : Vous êtes de Péronas ?
Amelia : Oh oui, comment l’avez-vous deviné ?
Conducteur de taxi : En ce moment je ne conduis que des Pérons, et depuis j’arrive à vous reconnaître avec votre couleur de peau légèrement plus foncé. Par contre, je vous trouve globalement super sympa, la majorité des Pérons que j’ai conduis étaient hyper respectueux et propres.
Amelia : Oh c’est super sympa !
Conducteur de taxi : Non mais c’est normal. D’ailleurs, si ce n’est pas indiscret, qu’est-ce qui vous emmène en Saint-Marquise ?
Matias : On vient passer notre lune de miel ici. À la suite de l’ouverture des frontières et de connexions aériennes on s’est renseignée et notre choix a tout de suite été fait.
Conducteur de taxi : Ah, et bien vous avez bien choisi. Vous allez passer de bons moments ici, et vous restez combien de temps ?
Amelia : Une semaine ; une semaine de plaisirs intense.
Conducteur de taxi : Ce sera suffisant pour faire pas mal de choses à Mont-Law.

Durant le trajet, le couple et le conducteur de taxi continuèrent à s’échanger et dialoguer.
18 minutes plus tard, le taxi arrive à destination.

Hôtel 4 étoiles de Mont-Law, 3 juillet à 12h30


Conducteur de taxi : On y est, ce sera 50 Livre Saint-Marquoise.
Matias : Tenez. Et encore merci de nous avoir emmenés.

Il paya en liquide et descendit de la voiture avec sa compagne qui s’occupa de décharger les bagages du coffre. C’est devant un somptueux bâtiment que le couple fut déposé.

Matias : Wow, c’est sublime. Encore mieux que dans mes rêves.

Le couple se dirigea dans l’hôtel, fut accueilli par un groom, puis se dirigèrent vers l’accueil. Ils reçurent une carte électronique ouvrant la porte de leur chambre. Elle était à l’étage 4.
Le couple s’y diriga et monta d’abord dans un ascenseur très luxueux. À l’étage 4, leur chambre était juste à droite. Le couple l’ouvra, et ne put que rester bouche-bée.

Chambre de l'hôtel

Il était à peu près 18 heures, le couple finit de s’installer, puis décida de se diriger au repas du soir. En entrée, foie gras et sardine agrémenté de sa sauce césar, en plat principal, bavette d'aloyau et sa purée de légumes sur son lit de crumble, en dessert, omelette norvégienne accompagnée de crème anglais. Rien de mieux pour ravir le couple.

À l’issue du repas, le couple retourna dans sa chambre, et passa la soirée à découvrir ce que la chambre avait à leur offrir.

Jour 1

Matias réveilla Amelia en précipitation vers 9 heures.

Matias : Allez, réveille-toi, où on va être en retard pour la visite guidée au Mont-Law Palace de 10h00.

Le couple se hâta, et commanda un taxi pour dans 20mn en bas de l’hôtel.
Le taxi prit en charge le couple à 9h30, et les emmena au Mont-Law Palace pour la modique somme de 20 Livres Saint-Marquoise.

Mont-Law Palace, 4 juillet à 10h00


Arrivée au Palace, Matias fit des photos du monument et de son autre monument. Il était alors 9h45, et le couple se dirigea à l’intérieur du palais. Le début de la visite guidée n’allait pas tarder. Le guide était un Saint-Marquois d’environ 40 ans, qui avait l’air passionné ce qui passionnait également les visiteurs.

Guide : À votre droite, vous aurez le stylo-plume original ayant permis de signer le pacte durement gagné entre les amérindiens et les colons franco-anglais permettant alors à Saint-Marquise d’exister ici. Cependant, la cohabitation fut difficile pour cause de différences culturelles, mais grâce à deux hommes : Marquise, un Français et Mont-Law, un Anglais, qui eurent réussi à trouver un compromis avec les autochtones permettant de continuer à coexister. C’est ainsi qu’est né notre pays, et son nom vient de là car le français était de confession catholique, il donna son nom au pays et l'anglais, lui, donna son nom à la future capitale.

Le couple écouta attentivement tout ce qui était dit par le guide et n’hésita pas à poser des questions.

À l’issue des 2 heures de visites, le couple lâcha quelques livres Saint-Marquoise dans l’achat de souvenirs. Il alla ensuite se restaurer dans un restaurant luxueux de la capitale, à quelques centaines de mètres. Tout était démesurément cher, mais cela ne fit pas froid au couple, qui se fit plaisir. En effet, le repas coûta 150 Livres Saint-Marquoise. Mais cela ne découragea pas Amelia qui insista auprès de Matias pour aller faire du shopping dans une allée commerçante.

Après 2 robes achetées et 1 chemise pour Matias, le couple décida de rentrer à l’hôtel, qui après cette balade n’était finalement qu’à 5 minutes à pied.

Matias : J’espère que tu as bien aimée cette journée, pour ma part, j’ai énormément adoré ! C’est encore mieux que ce que je rêvais !
Amelia : Tu as tout dit. C’est exceptionnel.

Le couple rentra à l’hôtel et termina sa journée en allant à la piscine de l’hôtel.

Jour 2

Grasse matinée en cette journée. En effet, le couple n’avait rendez-vous à 12 heures pour une excursion qui marquera sûrement leurs esprits. Ils avaient rendez-vous à l’aide d’une compagnie locale qui propose de passer 1 nuit en camping dans le parc forestier du Volcan Mont-Vargas. Cette excursion propose également une ascension jusqu’au sommet du Volcan susnommé. Amelia et Matias ont chacun préparés leurs sacs contenant plusieurs bouteilles d’eaux, de quoi manger, de quoi survivre en nature et d’autres objets essentiels.

Le couple arriva au point de rendez-vous à l’heure. Ce n’était rien de plus qu’au niveau du Boulevard des Nations. Le couple en profita également pour prendre en photo l’ambassade Pérone en Saint-Marquise.
Arrivé au lieu de rendez-vous, un groupe d’une dizaine de personnes faisait également l’excursion avec eux. Le transport se fit par car. Long de 5 heures, le voyage permis également au couple de découvrir les voies rapides de Saint-Marquise.

Volcan du Mont-Vargas et Parc Forestier, 5 juillet à 17h00


Le car arriva sur les lieux peu après 17 heures, il faisait encore jour, et très chaud. Environ 29°C au mercure. Cependant, rien n’empêcha le couple de marcher, et de profiter de paysages tels que celui-ci.

Photo du parc

Le programme fût de découvrir dans un premier temps le parc forestier cette journée, puis de dormir dans une tente au milieu de bois. L’ascension du volcan commencera alors tôt le lendemain laissant assez de temps pour monter, profiter et redescendre.

La forêt fut assez calme, jusqu’à ce qu’un sanglier fasse son apparition vers 20h. Amelia le remarqua et le déclara au guide.

Guide : Je t’aurais bien proposé de le tuer toi-même, cependant, pour des raisons légales je ne peux pas te laisser l’abattre. Je vais donc m’en occuper.

Le guide prit son fusil et abattu l’animal d’une balle bien placée dans la tête, et déclara d’un ton amusé.

Guide : On a notre nourriture pour ce soir. Du moins, pour ceux qui veulent.

Le guide s’occupa ensuite de dépiauter l’animal et récupéra ce qui était comestible. Il alluma ensuite près de là, un feu de camp, et fit cuire la trouvaille. Il en proposa à tout le monde, seul Amelia refusa d’en manger bien que Matias ait tenté de la convaincre.

Le groupe commença ensuite à déployer ses tantes aux alentours de 22h00 lorsque la nuit commença à tomber. Le guide demanda alors au groupe de se relayer chaque heure pour faire le guet afin de faire attention aux présences animales. Matias devra se réveiller de 02h00 à 03h00, c’est Amelia qui prendra ensuite le relais avant de s’endormir pour de bon.

Jour 3

Il était 2 heures du matin, Matias fut réveillé par le guetteur précédent. Il se réveilla et prit la lampe torche, et pendant une heure, il guetta le moindre mouvement dans la forêt. Tout se passa sans le moindre problème. Il réveilla ensuite Amelia vers 3 heures et lui passa la lampe torche, mais pour la soutenir, voyant qu’elle n’avait pas confiance, il resta éveillé avec elle. Tout se passe bien également. À 4 heures Amelia réveilla le guetteur suivant, et le couple se rendormit.

Il était 9 heures lorsque le guide réveilla le groupe après avoir terminé son tour de guet. Le couple mangea les rations que chacun avait rapporté. Ces rations n’avaient autre but que de donner assez d’énergie pour commencer l’ascension du Mont-Vargas qui était réputé escarpé par endroits.

Photo du Volcan

Guide : Allez, j’espère que vous êtes prêt ! C’est parti.

L’ascension commença vers 10 heures. C’était une ascension complexe, certaines portions requéraient le passage d’une personne par une personne afin de garantir sa sécurité. Le soleil tapait sur le volcan, le groupe mit du temps à avancer, et atteignit la moitié de l’ascension vers 11h30. Lors d’un passage du côté ombre du volcan 15 minutes plus tard. Le groupe décida de se restaurer, et reprendre un plein d’énergie afin de terminer l’ascension. Il était 12h00, et le groupe devait se dépêcher afin d’éviter que les températures ne montent encore et que le soleil ne tape de trop.

Guide : Allez, plus que 10 minutes, on y est presque.

Amelia commença à rencontrer des difficultés à marcher. Matias l’aida en lui donnant une barre de céréales et une boisson énergétique, ce qui lui permit alors au bout de quelques minutes de pouvoir terminer l’ascension sans la moindre difficulté.

Arrivée en haut, le groupe contempla la beauté du site, et prit des photos de l’intérieur du volcan, ainsi que du paysage à l’horizon. Cependant, il y avait des nuages, et l’impression d’être sur une île se faisait ressentir. On ne pouvait rien voir en bas.

Le groupe resta 1 heure sur le sommet, et commença la descente à 14h35. La descente, se déroula elle, sur les meilleurs auspices. Aucuns soucis, tout était rapide. C’est en effet 1h20 plus tard que le groupe se retrouva en bas du volcan où le car du retour les attendais.

Guide : J’espère que vous avez appréciés ces 24 heures que nous avons passés ensemble. Et que le sanglier était bon.

Le groupe rigola alors à la suite du discours du guide, et le remercia énormément.
Le car partit à 16h00 et arriva à Mont-Law, au boulevard des nations, aux environs de 21h00. Le couple, alors épuisé, décida de commander un taxi bien qu’il n’y ait que 5 minutes de marches jusqu’à leur hôtel.

Hôtel 4 étoiles à Mont-Law, 6 juillet à 18h05


Cette course leur coûta 10 Livres Saint-Marquoise, et arrivé à l’hôtel, le couple décida de prendre une bonne douche ensemble (je ne détaillerais pas ce qu’il s’est passé là-dedans) et profita une nouvelle fois des services proposés par l’hôtel avant d’aller se coucher très tôt.

Jour 4

Le couple épuisé, décida de ne rien faire cette journée et décida uniquement de se reposer avant de visiter encore une fois de nouveaux monuments le lendemain. Le couple profita de cette journée pour passer du temps au bar de l’hôtel, pour découvrir les chaînes de télévisions Saint-Marquoise ainsi que de se détendre au billard de l’hôtel. Matias gagna sans soucis.

Jour 5

Le couple fit ses bagages, il était l’heure de quitter l’hôtel et d’aller à Barthelemew continuer la lune de miel. Le couple dût partir de l’hôtel à 9 heures. Un taxi les prit en charge jusqu’à Barthelemew. Le trajet dura 2h30 et coûta plus de 300 Livres Saint-Marquoise au couple.

Hôtel 5 étoiles à Barthelemew, 8 juillet à 12h30


Le taxi les déposa devant un hôtel encore plus beau que le premier. Cet hôtel 5 étoiles semblait comme sorti de nulle part, et semblait comme unique en son genre. Le couple hallucina encore une nouvelle fois, et compris que Saint-Marquise était non-seulement un havre de paix, mais également un pays novateur en termes d’avancées technologiques.

Le couple entra dans l’hôtel, et le personnel leur remis la carte d’ouverture de la chambre. Et arrivé à cette dernière. Le couple ne put qu’exalter de joie.

Photo de la chambre ultra-réaliste

Le couple décida finalement d’annuler la visite prévue à Barthelemew et de profiter des services de l’hôtel. Ce qui, marquera leurs esprits, bien plus qu’une simple visite.

Entre la salle de cinéma intégrée à l’hôtel avec des films sur demande, la piscine avec des installations avancées et la salle de jeux équipées d’un nombre de machines incalculables. Le couple profita pleinement et ne vit pas le temps passer. En effet, ce dernier alla se coucher à 23h30.

Jour 6

Le couple se réveilla à 08h00, alla petit-déjeuner avant de faire ses valises. L’avion décollait à 18h20 de l’aéroport de Barthelemew. Cependant, le matin, le couple décida d’aller visiter la Grande Place de l’Indépendance ainsi que le musée des indépendants et le tout, accompagné de ses valises.

En quittant l’hôtel, Matias vit Amelia lâcher une larme. En effet, quitter cet hôtel lui provoqua un sentiment de manque. En effet, cet hôtel avait tout pour plaire. Cependant, c’est le taxi les emmenant à la Grande Place de l’Indépendance qui la ramena à la réalité.

Grande Place de l'Indépendance, 9 juillet à 9h30


À la place, et après avoir déboursé 20 Livres de taxi, le couple ne put que rester muet face à la grandeur de cette place ainsi que la somptuosité du bâtiment qui s’avère être le musée des indépendants. Matias prit son appareil photo et sauvegarde ce moment par une photo de tout ça.

Le couple ne put malheureusement pas visiter le musée à cause de leurs valises. Ils décidèrent alors de déjeuner une dernière fois en Saint-Marquise avant de se rendre à l’aéroport. Cette fois-ci le couple eu envie de tester la restauration rapide. C’est donc dans un Burger Donald que le couple décida de manger. Pour quelques Livres, le couple fut rassasié, mais déçu de la qualité de la nourriture.

Aéroport de Barthelemew, 3 juillet à 15h00

C’est avec le dernier taxi de leur voyage que le couple se rendit à l’aéroport. Le couple arriva à ce dernier aux alentours de 15h00.

Matias : Ah bah tu vois, cette fois, on est arrivé à l’heure.
Amelia : Très drôle…

Le couple passa ensuite les points obligatoires, et attendit deux bonnes heures à l’aéroport avant de pouvoir embarquer dans l’avion du retour. Avant d’embarquer dans ce dernier, Matias parla à Amelia.

Matias : J’espère que tu as apprécié notre lune de miel. Pour ma part je me suis bien amusé.
Amelia : Tu parles d’un super voyage, c’était excellent ! En plus si nos plans sont exacts, on aura réussi à concevoir notre premier enfant ici-même !

Le couple monta dans l’avion et embarqua pour près de 18 heures de vols.. avant de retrouver la routine à Péronas.
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Files d’attentes monstres à l’aéroport


Alors que Saint-Marquise vient tout juste d’entrer au niveau 2 du Warning-Con en représailles aux agissements diplomatiques. Les entrées sur le sol Saint-Marquois sont devenues de plus en difficiles.

Exemple de files d'attentes à Saint-Marquise
File d'attente dans un aéroport Saint-Marquois
À la suite de l’expulsion de l’ambassadeur Saint-Marquois en Nouvelle Fides et de la rupture des relations diplomatiques entre Saint-Marquise et les Nouvelles Fides. Saint-Marquise a pris la mesure sans précédent de franchir le niveau 2 du Warning-Con, interdisant de plus, le territoire Saint-Marquois aux Néofidessiens et expulsant même ceux déjà présents.

Ces mesures en applications sont complexes et entravent une partie du temps des visiteurs et touristes souhaitant se rendre à l’intérieur du territoire Saint-Marquois. En effet, à l’arrivée sur le sol Saint-Marquois que ce soit par avion, par bateau ou par voie terrestre, l’identité et la nationalité des voyageurs sont contrôlées afin d’appliquer les mesures évoquées précédemment.

Un Péronais sur place nous raconte les détails de ces filtres :
« C’est hallucinant, d’habitude cela prend 5 minutes à quitter l’aéroport, alors que là, j’en ai pour plus de 2 heures. Les contrôles sont longs et lorsqu’un passager s’avèrent être identifié comme un Néofidessien, il remonte dans l’avion instantanément ».

La question à se poser désormais est combien de temps dureront ces mesures ? et si elles durent, les conditions de filtrage seront-elles améliorées ? À l’heure où le tourisme explose de Péronas vers les pays étrangers. Il n’y a nul doute que cette mesure va ternir le tourisme Saint-Marquois en provenance de Péronas.
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Reprise économique du secteur touristique

Longtemps attendues, les mesures permettant de contre-carrer la file d’attente aux aéroport Saint-Marquois ont été annoncées par le Premier Conseiller. En effet, l’Armée Civile Nationale de Saint-Marquise a été réquisitionnée afin d’aider la police aux frontières. Son rôle consistera à aider aux contrôles d'identités en augmentant le nombre de vérification à la seconde permettant ainsi de fluidifier l'attente. Retour sur la situation.

Photo de passagers Pérons s'enregistrant à Rore avant d'embarquer pour l'avion qui les mènera en Saint-Marquise pour découvrir ce pays au patrimoine culture indétrônable

Les mesures précédemment établies par le Premier Conseiller avaient balayés d’un coup sec et violent les avancées économiques démarrées par l’ouverture des frontières Saint-Marquois aux ressortissants Pérons ainsi que l’ouverture de connexions aériennes à Mont-Law et Barthelemew. Alors que les avions volaient avec une charge de 90% dès les premières semaines, à l’annonce des mesures du Warning-Con 2 et des conséquences directes, ce chiffre a atteint le bas nombre de 20% pendant 2 semaines.

Fort heureusement, les prévisions liées aux changements des modalités d’application du Warning-Con 2 montrent que les 90% devraient être de nouveaux rapidement atteints, permettant ainsi donc à l’économie Saint-Marquoise de reprendre de plus belle quant au secteur touristique. En effet, depuis que les Pérons sont autorisés à se rendre sur le territoire Saint-Marquois, le chiffre d’affaires du tourisme a augmenté de manière significative.

Les centaines de voyageurs Pérons entrant quotidiennement sur le sol Péron espèrent que ces mesures deviendront pérenne à terme. En effet, à l’approche (il reste plusieurs semaines) des vacances scolaires Pérones. De nombreuses familles auraient fait le choix de partir à l’étranger pour découvrir et faire découvrir de nouvelles cultures, de visiter le patrimoine Saint-Marquois marqué par ses nombreux monuments d’origine humaine, et d’origine naturelle.

Il ne faudrait donc pas faire marche arrière et continuer dans ce sens si Saint-Marquise souhaite renforcer son secteur touristique. Cependant, on ne sait pas encore combien de temps l’Armée Civile Nationale de Saint-Marquise a été réquisitionné ni combien de temps le Warning-Con sera déclenché alors que la situation entre Saint-Marquise et les Nouvelles Fides semblent s'être apaisée.
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Vers un exode ?

Alors que L’Institut des Hautes Etudes Politiques Travienne a étudié le niveau de démocratie d’un panel de pays. Péronas s’en est sorti avec un score de 6.75 le classant alors en démocratie imparfaite. Alors que la République de Saint-Marquise s’en est sorti avec un score plus qu’honorable de 9,25 le classant alors en démocratie pleine. À la parution de ces résultats, la perception des Péronas envers le gouvernement a quelque peu chutée et bon nombre de conséquences ont eue lieues.

Les Pérons commencent désormais à émigrer. En effet, un bon nombre de Pérons décident de quitter la vie à Péronas et de s’installer dans un endroit où la démocratie est présente. Cependant, le seul moyen de rejoindre la République de Saint-Marquise en provenance de Péronas est de prendre l’avion. Cependant, depuis l’annonce des résultats de l’étude tous les vols à destination de Saint-Marquises sont complets voire surbookés, mais fait étrange, ceux à destination de Péronas ne le sont pas. On comprend donc que de plus en plus de gens décident de quitter Péronas.

Ils pourraient partir en vacances, mais comment savoir qu’ils migrent ? Un nombre en hausse de démission a été reportée à l’agence du travail Pérone. Le verdict est donc clair de nombreux Pérons émigrent.

Quelles conséquences à Saint-Marquise ?

Dès l’atterrissage de l’avion aux aéroports de Barthelemew et de Mont-Law, une queue de Pérons se forment désireux de rentrer sur le territoire, et le Warning-Con de niveau 2 n’aide pas. Malgré les modifications permettant d’accélérer les contrôles, l’attente reste pesante pour certains. La première journée à Saint-Marquise pour la majorité des Pérons est souvent identique : Marcher dans les rues jusqu’à chercher une solution et/ou passer la nuit dehors en attente. En effet, avec le taux de change actuel, les Pérons ont juste asser pour acheter le billets d’avions, pas pour obtenir de la Livre Saint-Marquoise qui est très chère en comparaison avec le Franc Péronais. Les Pérons possédant des solutions pérennes sont donc rare pourtant entre vivre à Péronas, sous un toit et vivre à Saint-Marquise, dehors. Nombre sont les personnes faisant le choix démesuré de vivre dehors.

Il est à l’heure de se demander ce que Saint-Marquise fera pour pallier cet épisode d’immigration massif en provenance de Péronas. Aider tous les arrivants ? Les interdire d’entrer ? Ce qui est certain c’est que la politique à Péronas va sûrement changer car cet épisode d’émigration est révélateur de problèmes sous-jacents d’importance plus grave.
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L'Histoire d'une Pérone, immigrée à Saint-Marquise

Tel l’aide inespérée qui pouvait tomber du ciel, nombre de Pérons ayant fait le choix de fuir en Saint-Marquise ont vécu d’innombrables choses. En effet, à la suite de l’arrivée massive de Pérons en Saint-Marquise. De nombreux habitants ont fait le choix d’accueillir des Pérons chez eux, que ce soit de manière temporaire pour certains, ou de manière définitive.

Notre envoyé spécial en Saint-Marquise a suivi pour vous une immigrée Pérone. Adriana, 23 ans, était agacée de voir la tournure des choses et a décidé sur un coup de tête, de tout quitter à Péronas en abandonnant ses parents, et son travail, pour tenter le rêve fou d’une nouvelle vie, dans un pays l’ayant toujours fait rêver. Notre envoyé spécial l’a rencontré à l’aéroport de Saint-Marquise. Adriana a accepté d’être suivie par nos caméras. Notre parcours commence à l’aéroport.

08 août 2008, Aéroport de Mont-Law


Adriana, comme tous les Pérons, doit passer les files d’attentes monstres. Elle nous raconte craindre d’être renvoyée car elle ne sait pas comment réagirait le gouvernement Saint-Marquois face à l’afflux massif de Pérons désireux de vivre ici.
Réaction plutôt vive du gouvernement, qui, lorsque les premiers Pérons évoquent l’immigration, aucune action n’est mise en place. Cependant, lorsque qu’une centaines personnes à la suite a évoqué l’intention d’immigrer, de nombreuses solutions ont été trouvées. Des associations, des volontaires se plaçaient à l’entrée de l’aéroport et prenaient en charge les Pérons. Après avoir passé la file et évoqué les raisons de sa venue, Adriana a été interceptée par un bénévole qui prononça ses mots :
Bénévole : Madame, êtes-vous une citoyenne Péronne désireuse de vivre en Saint-Marquise ?
Adriana : Euh oui, je vous avoue que oui.. Cependant, sans vous mentir je n’ai aucune alternative à dormir dans la rue.
Bénévole : Très bien. Vous n’avez pas à vous soucier d’où vous aller dormir. Notre association a pour but de reloger des personnes sans domiciles chez des habitants étant volontaires d’accueillir des personnes dans le besoin, que ce soit de manière temporaire ou définitive. Donc si vous le souhaitez, nous pouvons vous proposer là tout de suite, de vous rendre chez un habitant, qui vous attend à l’entrée de l’aéroport.
Adriana : Wow, c’est assez inattendu. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à une telle hospitalité. Je ne peux qu’accepter une telle proposition. Je ne sais pas quoi faire en retour…
Bénévole : Vous n’avez rien à faire en retour. Nous comprenons ce pourquoi vous avez quitté Péronas et nous voulons que pour vous avoir une vie meilleure. Concernant votre hôte, je vous invite à vous diriger vers la sortie de l’aéroport. Vous le reconnaîtrez, il tiendra une pancarte à votre nom, cependant, quel est-il ?
Adriana : Je m’appelle Adriana.

Adriana vit le bénévole envoyer un message à un numéro en écrivant son prénom, puis il reprit.
Bénévole : Je vous remercie, nous espérons que Saint-Marquise vous permettra de vous épanouir pleinement.

Adriana ne put que le remercier infiniment. Ensuite, elle partit vers la sortie de l’aéroport, marchant vers l’inconnu. À la recherche de son prénom, écrit sur une pancarte. On pouvait la voir assez stressée, assez tremblotante, avant de découvrir son hôte. Elle ne savait pas si c’était un homme ou une femme. Elle ne savait rien de lui. Mais ce dont elle savait, c’est que cela ne serait pas pire qu’à Péronas.

En sortant de l’aéroport, elle n’eue pas besoin de chercher longtemps. À peine tourné la tête vers la droite, qu’elle vit une silhouette porter une pancarte avec écrit dessus : Adriana. Elle vérifia de tous les côtés que c’était bien cette personne avec qui elle allait vivre pendant un temps indéterminé. C’était bien lui. Un homme d’1m80, blond aux yeux bleus, sportif.
Elle eue une certaine appréhension, mais sa tête paraissait tout innocente, alors d’un pas déterminé, elle se dirigea vers lui. La voyant arriver, l’hôte entama la discussion en premier.

Hôte : C’est bien vous Adriana ?
Adriana : Oui c’est moi..
Hôte : Très bien, moi c’est Théo. On peut se tutoyer ?
Adriana : Enchantée Théo, oui. Bien sûr on peut.
Théo : Super ! J’espère que le fait d’être avec un homme ne te terrifie pas. Je veux seulement t’héberger le temps que ta situation s’améliore. Je ne m’attends à rien en retour. Je veux juste que tu sentes chez toi.
Adriana : Je te remercie énormément de faire cela pour moi. Non t’en fais pas, mais je te remercie pour ces mots si doux qui je te l’avoue, me rassurent.

Adriana était en effet rassurée, malgré ses 20 centimètres de plus et son corps d’athlète, il semblait plus que normal d’avoir confiance en un être si doux.

Théo : Je ne vais pas te faire attendre ici plus longtemps, tu dois avoir et soif ?
Adriana : Un peu, je n’ai rien mangé dans l’avion.
Théo : Okay, on va mettre tes valises dans le coffre et je vais t’emmener manger quelque part. On pourra faire plus ample connaissance.

Théo pris ses valises, et les mis dans le coffre de sa Berline. Adriana était quelque peu perdue de voir toute cette générosité et se demandait si elle le méritait réellement.
Théo l’emmena ensuite dans un MkDanold, célèbre chaîne de restauration rapide qu’on peut retrouver en Saint-Marquise. En entrant dedans, Adriana était étonnée de voir autant de monde. C’était à la fois immense, et remplis. Cependant, elle n’eut à attendre que 5 minutes avant d’arriver devant une borne, et de passer sa commande. Théo vit qu’elle ne savait pas quoi commander, et l’aida alors, en prenant des nuggets de poulets accompagnés de frites. Théo paya, récupéra le ticket, puis également après quelques minutes, leur commande était prête. Adriana ne comprit pas comment cela pouvait être rapide. Mais soit. Elle suivit Théo, et s’installa à une table. Théo entama la discussion.

Théo : Alors, étonnée de voir que c’est rapide ?
Adriana : Un peu, je ne m’attendais pas à manger aussi vite, surtout à cette heure de la journée.
Théo : Tu peux me raconter ce qui t’as poussée à venir ici, si ce n’est pas indiscret.
Adriana : Depuis longtemps, les agissements de Quora Sensei m’exaspéraient. Je voulais que les choses changent, cependant j’avais l’impression que cela ne dérangeait que moi. Jusqu’au jour où la Travie a publié ses résultats. La vague de mécontentement m’a révélée qu’en fait, il n’y a pas que moi qui en avait marre. Et lorsque j’ai vu des infos disant que les avions vers Saint-Marquises étaient presque complets, j’ai pris ma décision. J’ai compris que des gens voulaient fuir, alors j’ai rassemblé mes économies, j’ai pris tout ce que j’avais, et j’ai tenté l’aventure folle de fuir le pays. Cependant, je ne savais pas à quoi m’attendre en venant ici, et pour l’instant je ne peux qu’admettre être globalement très surprise.
Théo : Je vois, ce que tu as enduré c’est compliqué. Cependant tu vas pouvoir tout oublier ici. Mais dis-moi, tu as quel âge ? et tu faisais quoi à Péronas ?
Adriana : J’ai 23 ans, et toi ? Je travaillais comme secrétaire dans un entreprise locale.
Théo : J’en ai 27, personnellement, je suis agent comptable dans une grand entreprise à Saint-Marquise.

Durant le repas, les discussions fusèrent dans tous les sens. Mais les deux semblèrent apprécier l’autre, et eurent envie de continuer à faire connaissance.

Théo : Alors, tu as apprécié ce repas ? Je vois que tu as tout mangé.
Adriana : C’était excellent, j’ai plus faim du tout.
Théo : Parfait ! Eh bien, je vais te faire découvrir ma maison si tu le souhaites. Ou plutôt, la nôtre, celle dans laquelle tu vas vivre désormais.

Adriana tout excitée, se laissa emporter, et suivit Théo jusque dans la voiture.

Théo : On a un peu de route en revanche, j’espère que ça ne te dérange pas et que tu n’as pas le mal de route.
Adriana : Non, aucun problème, ne t’en fais pas pour moi.

Adriana s’installa sur la place arrière droite, tandis que Théo s’installa sur la place conducteur, devant à gauche. Théo mit en place le GPS, et annonça à Adriana que le trajet allait durer 3h30.

Durant ce temps, entre les quelques discussions qui animaient le trajet, Adriana ne put que penser à la vie qu’elle a quittée. À ses parents, qui n’ont aucune idée d’où elle est, de ce qu’elle fait. Ils doivent mourir d’inquiétude à l’heure actuelle, mais elle ne pense pas à ça. Ses parents ont toujours été au courant de ces envies de partir, et ils ne tarderont pas à réaliser qu’elle a dû être une, parmi les milliers ayant fuis.

Le trajet se faisant une grande partie du temps sur les voies rapides. Adriana eu quand même le ressenti que 120km/h n’était pas assez rapide, mais elle profita pour contempler le paysage de Saint-Marquise. Plus verdâtre, plus coloré, plus animé. Elle regarda la fenêtre, et tel un enfant, resta la bouche ouverte, et les yeux écarquillant. Théo le vit, et fut content de voir Adriana contente.

Ils durent faire une pause à une aire de repos pour les besoins primaires. Théo en revanant, pris un chocolat chaud à Adriana, et lui fit la surprise. Elle fut ravie, et le remercia énormément. Cette petite attention l’a attendrie et lui donna confiance en son hôte. Elle commença de plus en plus à réaliser que Théo est réellement doux et qu’il ne lui fera aucun mal.

C’est à quelques kilomètres de Grainville, que la voiture s’arrêta. Devant une maison qu’Adriana qualifia d’immense, avec un jardin, qu’elle qualifia là-encore d’immense.

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Théo pris les valises d’Adriana, les emmena sur le parvis de la maison, puis ouvrit la porte. Il invita Adriana à rentrer. D’un pas timide, elle entra, et découvrit un intérieur. C’était tout, sauf ce qu’elle pouvait imaginer. Elle se demandait si elle était en train de rêver, ou si tout cela était bien réel. Mais oui, cela l’était.

Théo : Alors t’en penses quoi ?
Adriana : Je, je.. ne sais pas quoi dire. C’est beau, c’est grand. C’est sensas. Je suis en plein rêve.
Théo : Allez, tu n’as pas vu ta chambre encore. Suis-moi.

Adriana suivit Théo, qui l’emmena voir sa chambre. Elle était grande.

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Adriana sauta sur le lit et remercia énormément Théo de son hospitalité et elle lui demanda ce qu’il attend d’elle ici.

Théo : On se partagera les tâches que ce soit la cuisine, le ménage etc.

Adriana acquiesça et lui demanda ce qu’elle peut faire là tout de suite. Théo se mit à rire.

Théo : Tu vas profiter pendant ces premiers jours, après tu t’y mettras. Prends le temps de t’épanouir.

C’est ce qu’Adriana a fait. Malgré elle. Durant 2 jours, elle n’a rien eue à faire. Théo s’occupait de toute, il la mettait en confiance, lui offrait tout ce dont elle a besoin. Il l’emmena découvrir les activités locales, tels que le Parc de la ville. Il l’emmena au cinéma. Il l’emmena également aux magasins afin de lui refaire sa garde-robe. Plus les activités passaient, plus Adriana était contente de passer du temps avec lui. Elle reconnut avoir une certaine forme d’attirance pour son hôte, qui n’était pas seulement élégant, mais également charmant, généreux et bienveillant.

Théo ne vit pas tout de suite qu’Adriana était attirée, mais lorsqu’il commença à le comprendre. Cela l’amusait. Dès lors qu’il devait sortir dehors pour faire quelque chose, Adriana demanda à venir. Il en profita alors pour commencer à pratiquer du sport en courant dans le pâté de maison afin de voir la condition physique d’Adriana, cependant jours après jours, c’est Adriana qui devait s’arrêter plusieurs fois pour attendre que Théo arrive. Leur complicité devint de plus en plus forte. Enfin, les jours passèrent, mais rien ne se passait. Adriana effectua quelques tâches en partage avec Théo, et pendant qu’il partait au travail, elle s’amusait à regarder des films Saint-Marquois, elle s’amusait à lire des livres Saint-Marquois. Elle en profitait pour se détendre.

Des jours plus tard, avant de dormir

Il était 22h30, Théo et Adriana étaient sur le canapé, happés par le film. C’était l’histoire d’un jeune américain qui chercher par tous les moyens à devenir le meilleur aviateur. Il rejoint alors une école spécialisée dans l’aéronaval et cela lui permet d’améliorer ses techniques. Cependant, il va tomber amoureux d’une instructrice changeant quelque peu ses plans. Le film en arrivait à sa fin, et Adriana était en larme. Elle demanda si Théo pouvait la réconforter. Ce qu’il fit. Il s’approcha d’Adriana et lui fit un câlin, et il la réconforta. Théo tenta une approche.

Théo : Tu ne voudrais pas dormir dans mon lit ce soir ?
Adriana : Oui ! Je veux.

Théo surpris, constata qu’il avait ses chances, allait donc tous tenter pour faire d’Adriana sa dulcinée.

Le lendemain

Après une nuit calme, la journée suivante le fut tout autant. Cependant, vers 19 heures. Théo fit une surprise à Adriana. Il l’emmena à une fête foraine non loin de là. Ils profitèrent bien. Ils commandèrent des glaces, firent des attractions. Mais Adriana ne pouvait pas s’attendre à ce qui allait arriver. Il était 21h30. Ils firent la file d’attente pour la Grande Roue. Ils rigolèrent, ils profitèrent. La file avançait assez vite. C’était leur tour. Ils montèrent dans une cabine, seuls. Elle commença à monter, ils purent voir la ville vue d’en faut. Elle s’arrêta fréquemment pour laisser des gens monter. Puis, arrivé en haut, à l’arrêt et malgré la légère peur d’Adriana. Théo racla sa gorge, toussa puis osa demander :

Théo : Vois-tu, je sens ce qu’il y a entre nous. Et je ne peux pas me retenir plus longtemps. Je crois que je t’aime. Veux-tu devenir ma petite amie ?
Adriana resta bouche-bée, les yeux pétillants. La roue commença à redescendre, qu’elle répondit :
Adriana : Oui ! Bien sûr.

Et ils s’embrassèrent. Tel un conte de fée.

Cette histoire que notre envoyée spéciale a suivie, n’est rien d’autre que mon histoire. Moi, Adriana, suis aujourd’hui l’une des plus heureuses au monde. Je suis tellement content de ce que j’ai fait, et Théo et moi sommes toujours ensemble. Cette histoire me permet de montrer au monde entier à quel point votre vie peut changer en un claquement de doigts. Je ne regrette aucune décision, et je veux rester en Saint-Marquise pour toujours. C’est désormais là qu’est ma vie.
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L'Histoire d'une Pérone, immigrée à Saint-Marquise, partie 2


Coucou tout le monde, c’est Adriana. J’ai vu que ce que j’avais publié la dernière fois vous avait beaucoup plu, et j’ai eu énormément de retours concernant mon histoire. Alors j’ai décidé de continuer de vous raconter ma vie sous ce format, type troisième personne. Mais avant, je vais répondre à quelques questions que vous m’avez envoyées.

Question a écrit :
Concernant ta décision, tu as déjà évoqué n’avoir aucun regret, mais n’y a-t-il vraiment rien qui te manque désormais que la politique a changée à Péronas ?

Réponse a écrit :
C’est une question intéressante. J’ai pu apercevoir dans les journaux Saint-Marquois qu’en effet, un nouveau président aurait pris le pouvoir et que le peuple aurait voté pour de nouvelles assemblées. Je ne suis pas encore au courant de tout. Et du coup pour répondre à ta question, je ne regrette rien, et je continue à penser que j’ai réalisé la meilleure décision de ma vie.

Question a écrit :
Tu avais dit que tu n’avais pas prévenue tes parents et que ces derniers sauront ce que tu as fait. À l’heure actuelle, les as-tu contactés ?

Réponse a écrit :
Oui, j’ai repris contact avec eux. J’ai pu les appeler grâce au téléphone que Théo m’a prêté, et bien que je leur aie fait une frayeur. Ils avaient bien compris que j’étais partie, et m’ont souhaité du courage. Mais ils m’ont également expliqué qu’ils ont lu mon aventure et qu’ils étaient ravis pour moi d’avoir trouvé le bonheur ici.


Je vais donc continuer à vous raconter mon histoire, d’un point de vue externe.

Le jour de la demande

Théo et Adriana, venaient alors d’officialiser leurs amours. Durant un long baiser et un long enlacement, la grande roue continua sa descente. Et le couple, pour immortaliser ce moment, décida de se prendre en photo. Les deux semblaient plus que radieux à l’idée d’être en couple. Leurs regardes timides, tout mignons allait bien évidemment dans ce sens.

L’attraction se terminait, et instantanément, les deux se tendirent la main, puis se la tinrent pour sortir de l’attraction. Cette attraction, qui les aura fait passer d’un statut de colocataire, à un statut de couple.

Le couple continua à profiter de la fête foraine, en s’amusant entre autres dans la maison hantée où Adriana aura quelque peu perdu tout courage dès l’entrée, mais rassurée sans soucis par son Roméo. Le couple aura également pu tester les auto-tamponneuses qui, n’était sûrement pas la meilleure attraction à faire après avoir dégusté de bonnes friandises tels que la fameuse Barpe à papa, ou pourquoi pas des glaces en cône. Il était aux alentours de 22 heures quand Théo supplia Adriana de faire une seule et une unique dernière attraction. Les chaises volantes. Hors de question pour Adriana de faire une pareille attraction, mais face au regard de Théo, elle ne put que succomber, et se lança dans l’attraction.

Attraction des chaises volantes
L'attraction des chaises volantes

Bien qu’elle profitât de l’instant présent… en étant tétanisée. Adriana fut légèrement en colère. Colère qu’elle laissa vite tomber, pour profiter de l’instant présent. Il était aux alentours de 23 heures, le feu d’artifice commença. Les deux tourtereaux se tinrent la main, et contemplèrent le magnifique spectacle qui leur est proposé.

Photo d'un couple qui n'est absolument pas celui décrit
Photo d'un couple devait un feu d'artifice (c'est pas Théo et Adrian)

Peu après, la fin du feu d’artifice, Adriana s’endormit dans la voiture et arrivée à la maison. Théo était encore d’humeur joueuse, mais Adriana stoppa toute tentative. Elle n’avait qu’une envie : dormir.

Des jours plus tard

Alors que tout se passe bien entre Théo et Adriana. Un événement va quelque peu chambouler le couple. Théo reçu un coup de téléphone. Adriana, voyant le visage de Théo se décomposer légèrement était inquiète. L’appel était pourtant rapide. Puis Théo expliqua la situation :
Théo : C’est l’association, elle m’a proposée d’héberger un autre ressortissant Péron qui arrive dans 1 semaine. Mais je me suis vu obligé de répondre favorablement…
Adriana : C’est une blague ? Mais sans me consulter ? Je ne compte pas pour toi ?
Théo : Mais bien sûr que tu comptes, mais ça me fait tellement plaisir d’aider... et je ne peux pas refuser. Tu imagines si j’avais refusé de t’accepter ?
Adriana : Mais ce n’est pas une raison, tu n’avais personne. Là je suis présente, et j’ai l’impression que je ne compte pas, que je n’ai pas mon mot à dire.

Adriana fâchée, partit en colère dans la chambre tout en faisant bien attention à ce que lorsqu’elle claque la porte, Théo l’entende. Théo vit que cela ne plaît pas du tout à Adriana. Mais pour se faire rattraper, il a prévu une petite surprise, qui il l’espère le fera pardonner.

Dans un premier temps, il s’occupa de tout et prépare un repas attendrissant, qu’il apporta à Adriana. Elle le remercia brièvement, mais sans plus. Elle était toujours énervée.
Théo tenta d’autres approches le long de l’après-midi, comme regarder des films, allez dehors. En vain. C’est pour le repas du soir, que Théo insista fortement en disant que ça fait des semaines qu’il a réservé, et qu’il ne peut pas annuler. Alors Adriana, accepta, toute réticente, mais elle ne voulait pas décevoir son copain en refusant.

Le soir au restaurant, Théo mis les bouchées doubles pour ravir sa dulcinée. En réservant, il a coché l’option bougies ainsi que l’option Service +. Adriana oublia sa colère instantanément, à la vue du service proposé.

Théo et Adriana
Théo et Adriana, profitant au restaurant (pardonnez-moi pour les âges, c’est la seule photo qui caractérisait au mieux les profils de chacun, merci la Kénétie)

Les repas servis étaient dignes des plus grands restaurants. Pour Théo, en entrée, Salade chou-carotte au vinaigre de sureau, en plat, une simple Joue de Bœuf braisée au cidre façon grand veneur, enfin un dessert, un Mi-cuit chocolat-caramel beurre salé. Pour Adriana, en entrée, Carpaccio de Saint-Jacques et rutabaga, en plat principal, Tataki de thon rouge au miso/jaune d’œuf confit au soja et citronnelle et pour finir, rien d’autre que Choux Craquelin, crème Diplomate à la Vanille, chutney d'Ananas aux épices. Que de noms complexes pour des plats si excellents. (Le niveau culinaire était tel que je pourrais y revenir tous les jours)

La soirée continua, et aussitôt rentré à la maison, Adriana s’excusa de s’être emportée, et un acte fort aura lieu ce soir. Montrant qu’ils étaient fait pour être ensemble et que ce n’est pas un.e Péron.e réfugié.e qui va créer l’anarchie entre deux. Le couple décide, en ce-jour, de faire l’amour pour la première fois ensemble. Sans plus de détails, c’était exceptionnel, et cela les marquera longtemps

Des jours encore plus tard

L’osmose entre Adriana et Théo continue de resplendir, mais c’est aujourd’hui. Aujourd’hui que Théo va accueillir quelqu’un de nouveau. Selon les détails, il accueillera un homme, jeune. Cependant, cela ne semble pas le perturber plus que ça. Mais Adriana elle, l’était un peu plus. Elle ne voulait pas que cet individu sème le trouble. De plus, ils n’auront plus la même intimité. Cependant, elle reconnaît qu’elle a vécu la même situation et que ce serait chauvin de refuser catégoriquement. Donc elle laisse couler l’affaire, et attends son arrivée avec impatience.

C’est à 13 heures, qu’une voiture se gare devant la maison. La porte s’ouvre, l’homme descend. Les premières pensées d’Adriana sont : « Il est magnifique ».
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L'Histoire d'une Pérone, immigrée à Saint-Marquise, partie 3

Le jour-même

Théo : Bienvenue mon ami ! Enchantée, je suis Théo. Voici ma copine Adriana, qui a vécu la même situation que toi. Comment tu t’appelles ?

Inconnu : Euh bonjour.. Je m’appelle Hernando. Enchanté Théo, Enchantée Adriana. Je vous suis très reconnaissant de tout ce que vous faites pour moi..

Théo vit qu’Hernando possédait énormément de bagages, alors il se proposa de l’aider. En demandant également un peu d’aide à Adriana. Mais elle ne réagit pas, continuant à contempler ce Péron mesurant 1 mètre 85, le teint mat, au corps sculpté.

Theo : Adriana, tu m’entends ?

Adriana : Oui pardon, je viens t’aider chéri.

Elle se mit à prendre quelques bagages et aida Théo à les ramener à l’intérieur de la maison. Elle les déposa dans son ancienne chambre, chambre qui appartient désormais à Hernando.
Comme Adriana, Hernando ne put que rester bouche bée face à l’immensité de la maison, et en entrant dans cette dernière. Il se permit de lâcher quelques mots qui ne manqueront pas de faire sourire Adriana.

Hernando : Mais en fait, Saint-Marquise, c’est Péronas, mais en beaucoup mieux.

Theo n’entendit pas, et continua de décharger les valises dans la chambre. Adriana quant à elle, continua à alterner entre mater intensément Hernando, et apporter ses affaires. Elle pourrait même en oublier que Théo était là.
Enfin, les affaires chargées, Théo invita Adriana et Hernando à discuter de Péronas, il voulait en savoir encore plus. Il voulait également savoir ce qu’Hernando a fait tout ce temps à Saint-Marquise.

Théo : Hernando, comment s’est passé ta fuite de Péronas ?

Hernando : C’est compliqué.. Je n’ai jamais vraiment voulu partir. En fait tout s’est passé très vite, c’est lorsque mon ami a lui voulut quitter Péronas. J’ai tenté en vain de l’en empêcher, mais cela s’est un peu passé dans le sens contraire. C’est plutôt lui qui m’a convaincu de partir. Du coup j’ai tenté de convaincre ma femme de me rejoindre, mais elle a toujours été une fervente soutien de Quora Sensei, donc c’était impossible. J’ai alors décidé de partir seul. Je savais que je trouverais forcément mieux ailleurs, et j’ai donc décidé rejoindre Saint-Marquise. Le souci c’est que l’avion de mon ami était complet, j’ai dû partir un peu plus tard… et le plus triste est que l’on ne s’est jamais retrouvé.

Théo : Ah, c’est une histoire vachement touchante. Mais, vous.. enfin, tu as fais comment à Saint-Marquise jusque maintenant ?

Hernando : Depuis mon arrivée je vagabonde dans les rues, je vais de squat en squat tel un troubadour. Je chantais, j’attendais juste un regard, juste qu’on me donne un peu d’amour. Mais, la générosité des Saint-Marquois étant sans précédent. J’arrivais donc à tenir chaque jour en ayant à boire, à manger, mais ce qui était hygiène, sommeil c’était compliqué. Je n’avais donc aucune solution pérenne. Mais il y a 1 semaine et quelque, alors que je dormais dans les rues de Mont-Law, des bénévoles m’ont attendu à mon réveil, et m’ont proposé d’utiliser les services proposés par leurs associations, le souci était qu’il n’y avait plus énormément d’hôte disponibles, donc j’ai dû encore attendre un peu et me voilà arrivé ici.

Adriana : Je me sens tellement coupable de me dire que j’ai eu énormément de chance, et que d’autres personnes ont vécus exactement la même chose que moi, mais ces personnes ont enduré des peines tellement plus dures.

Hernando lança un regard compatissant. Mais Théo rétorqua.

Théo : Ne dis pas ça, surtout que ce n’est pas ta faute. Je pense désormais que tous les Pérons à Saint-Marquise ont été pris en charge.

Hernando : Non vraiment, ne te sens pas mal pour ça. Tu sais, je n’ai honnêtement pas trop mal vécu ces quelques temps dans la rue.

Les trois continuaient à discuter pendant de longues heures, mais un moment vint l’heure du repas. Théo alla donc préparer un bon festin. Laissant donc Adriana et Hernando, seul, en tête à tête. La tension montait, l’ambiance chauffait. Les deux commençait s’approcher, puis Théo avertit les deux que c’était bientôt prêt et demanda donc à Adriana de préparer la table. Les deux se reculèrent, et Adriana commença à s’exécuter. Hernando, décide alors de l’aider, et ils en profitèrent pour se caresser les mains et se chauffer mutuellement. À peine Théo commençait à revenir de la cuisine, on l’entendit, Adriana et Hernando s’écartèrent, et repartirent à leurs missions. Théo n’y vit que du feu.

Les trois mangèrent donc un succulent plat préparé par Théo, Hernando apprécia énormément ce plat, qui était globalement moins épicé que ceux qu’il avait pour habitude de manger, mais il apprécia énormément le mélange de saveurs, qui maria sucré, salé, sans évidemment oublier l’acidité du citron.

Hernando : C’était bien bon, et en très bonne quantité. Je ne sais pas ce que je peux faire en échange..

Théo : Ah, beaucoup de truc. Du genre, te reposer, profiter, t’amuser ?

Hernando : Ah… Okay, bah… Je ne sais que dire. C’est tellement généreux de ta part. Enfin, de votre part, comme j’ai cru comprendre que vous étiez ensemble.

Théo : C’est bien ça, tout s’est passé très vite, mais je sens que l’on est fait pour être ensemble.

Adriana sourit, et embrassa Théo sur la joue. Pendant ce temps, Hernando de lui-même se mit à débarrasser la table. Théo et Adriana le regardait, mais le laissait faire. Comme il était tard, chacun décida d’aller se coucher. Tandis qu’Hernando alla se coucher, seul, dans sa nouvelle chambre, on ne peut plus magnifique. De leurs côtés, Théo et Adriana s’endormirent, ensemble. Mais, malheureusement pour Adriana, elle ne s’endormit pas dans le bon lit selon elle.

La nuit passa, et, les rêves d’Hernando furent quelques peu annonciateurs de la suite. En quelque mots simple, c’était un rêve humide. Il s’imaginait, seul, avec Adriana, en train de se procurer du plaisir. Les deux en train de s’amuser, la tension qui devenait palpable, leurs contacts, sensuel, doux prenaient de vitesse. Ils étaient dans une maison, vide de tout bruit. Seuls, à deux. Ils entendaient leurs respirations, haletantes, qui accélérait. Mais personne n’osa aller plus loin. Comme si, même dans les rêves, Théo dérangeait. Maintenant, ce qui est plus particulier, c’est qu’Adriana faisait exactement le même rêve. Les deux semblaient connectés par une puissance psychique indescriptible. Un phénomène inexplicable, qui, semblait laisser Théo en dehors de ça. Car pendant que Théo dormait profondément sur ses deux oreilles, cette aura continua à faire rêver Adriana et Théo. En effet, l’action commença enfin. Les va-et-vient, tout en silence. Un plaisir immense, indescriptible. Le contact entre les peaux. La friction. La gêne. La douceur. Tant de sensations mélangées. Mais rien de plus que l’extase en ressortait. Cela dura une bonne demi-heure, durant lesquelles, Adriana et Hernando, firent des gémissements durant leurs sommeils. Théo pouvait les entendre, mais heureusement, son sommeil était trop profond. Tout se termina lorsque chacun aura détérioré ses sous-vêtements. Le reste de la nuit continua, sans plus de gêne.

Le matin arriva, Hernando n’en ressorti pas intact. Il alla immédiatement prendre une douche. Pendant ce temps, dans le lit de Théo, Adriana justifia ce rêve érotique en remplaçant intégralement Hernando par Théo. Ce qui, dans les oreilles de Théo parut comme une demande, et pendant qu’Hernando se douchait seul, eux deux couchaient ensemble. Adriana, légèrement crispée, ne put l’interrompre.

Après les activités matinales de chacun. Les trois se réunirent dans la salle à manger pour petit-déjeuner, jusqu’à ce que Théo se propose d’aller faire quelques courses. Personne ne le rejoignit. Il partit donc, seul. Dès son départ, Hernando n’y alla pas par 4 chemins.

Hernando : Adriana, je ne sais pas comment te dire ce qu’il s’est passé cette nuit.. mais. C’est très complexe. J’ai rêvé que toi et moi… on le faisait. Mais c’était tellement bien, je ressentais les émotions, cela semblait tellement réel… Jusqu’à ce que cela se traduise dans le réel.

Adriana se demanda si elle avait réellement compris ce qu’Hernando venait de dire. Mais oui, c’était bien ça. Elle avait fait le même rêve.

Adriana : Je… Oui… J’ai fait… Je suis perturbée en fait.. Non pas que ce que tu me dis me dérange. Mais j’ai fait exactement le même rêve. Je nous imaginais, et puis… on l’a fait. Et je n’en suis pas restée intact.

Hernando : C’est fou cette attirance que j’ai pour toi, je n’ai jamais ressenti ça auparavant, dès les premières secondes, je t’ai tout de suite aimée. Je me suis dis que tu étais la bonne.

Adriana : Je ressens exactement pareil, je me sens tellement mal pour Théo. Il est adorable, je l’aime, mais… toi… c’est fort. Je t’aime extrêmement, tu es sublime. Mais, mon instinct de femme que dis qu’il y a un truc pas louche dans cette histoire. Non pas que tu sois un danger, mais un mauvais feeling me traverse.

Hernando : Tu as déjà fait des rêves prémonitoires ?

Sans plus parler chinois, Adriana compris le message subliminal, et repartie pour un tour. Cette fois-ci avec Hernando. Tout se passe exactement dans le rêve. La même maison vide, le même silence, les mêmes respirations haletantes, mais à un détail prêt. En plein milieu des ébats. Théo rentra.
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L'Histoire d'une Pérone, immigrée à Saint-Marquise, partie 4


Adriana et Hernando s’arrêtèrent. Théo demanda à Adriana de l’aider pour ranger les courses. Elle attendit une seconde, tout au plus, le temps de stabiliser sa respiration, puis elle répondit qu’elle arriva. Théo ne se doutait de rien. Elle prit le temps de se rhabiller. Elle arriva.

Théo : Qu’est-ce tu faisais dans notre chambre ? dit-il en rigolant.

Adriana : J’étais posée, je regardais la télé. Il faisait bon encore sous la couette.

Théo : Et Hernando ?

Adriana se crispa légèrement. Elle ne voulait pas que Théo capte quoi que ce soit.

Adriana : Il n’est pas dans sa chambre ? Je crois qu’il y’est allé peu après que tu es parti.

Théo : Okay, okay, je vais le laisser tranquille alors.

Adriana et Théo rangèrent les courses, Théo ne se doutait d’absolument rien.
À peine les courses rangées, Hernando arrive et commença à parler à Théo.

Hernando : Bonjour Théo, je voulais encore te remercier de m’accueillir ici. Cependant j’avais une question concernant le travail… Ce n’est pas que je m’ennuie ici, mais je voudrais être productif et participer un peu au loyer ou à d’autres frais. Je voudrais savoir si tu connais des endroits pas trop loin où je pourrais être utile ?

Théo : Ah bah c’est normal. En revanche j’apprécie énormément ta démarche. Alors oui, si tu veux cet après-midi on pourra faire un tour en voiture et je t’emmènerais voir des commerçants pour débuter. Tu pourras dégoter un petit job aisément comme ça. En revanche, tu dois juste préparer un petit CV. Tu sais ce que c’est ?

Hernando : Oui, justement, j’ai déjà travaillé dessus. Tiens, regarde.

Hernando tend un CV à Théo, qui, à en croire sa réaction, était suffisant pour les postes recherchées. Theo lui rendit l’air satisfait.

Théo : Et bah parfait. On ira faire le tour tout à l’heure. En attendant ça te dérange d’aller préparer le repas ? Les ingrédients sont sur le meuble.

Hernando s’exécuta. En attendant Théo, prit Adriana à partie, la sentant quelque peu différente.

Théo : Ça va ? Tu m’as l’air différente aujourd’hui. Il s’est passé un truc avec Hernando quand je suis parti ?

Adriana : Bah oui ça va, pourquoi ça n’irait pas. Non il ne s’est rien passé, comme je t’ai dit j’étais dans la chambre et lui dans la sienne.

Théo : Mais chérie, ne m’agresse pas. Je m’inquiète juste de te voir dans cet état. Ça partait d’une bonne intention. Mais tu peux me le dire si ça ne va pas.

Adriana : Oui, désolé, je suis un peu fatigué. Je n’aurais pas dû te parler comme ça. Pardonne-moi

Théo : Pas de soucis.

Ce « Pas de soucis » en disait long. Théo cacha sa peine et sentit que quelque chose clochait. Mais il n’osa pas creuser plus longtemps. En attendant, il alla manger le Waterzoï de Poulet accompagné de poireau et de carottes qu’Hernando avait préparé depuis. Un repas succulent, qui permit de clore la matinée. Cela permit donc à Hernando et Théo de faire une petite balade.

Ils s’installèrent dans la voiture, mirent leurs ceintures. Théo démarra puis prit la parole.

Théo : Elle faisait quoi Adriana ce matin ?

Hernando : Pourquoi cette question ?

Théo : Réponds. Elle faisait quoi Adriana ce matin.

Hernando : Elle était dans sa chambre, pourquoi ?

Théo : Et toi tu étais où ?

Hernando : Dans le jardin arrière.

Théo : Okay, ça marche. Bon, concernant ton emploi, on va dans un premier temps passer dans la petite rue commerçante qui est à 15 minutes à pied. Là-bas plusieurs épiceries, magasins de vêtements, hôtels. Tu pourras trouver un poste de vendeur ou d’hôte d’accueil.

Hernando : Okay formidable.

Theo et Hernando roulèrent jusqu’à la ruelle commerçante. Cela ne pris pas plus de 5 minutes. Ils se garèrent sur une place parking. Puis commencèrent à faire le tour des petites boutiques. Pendant que Théo resta dehors à chaque fois, Hernando alla déposer son CV dans une épicerie, qui le rejeta d’office étant donné qu’elle ne recherchait personne. Il se déplaça ensuite dans la boutique de vêtement, ici, le manager a dit que sa candidature sera étudiée. Ensuite, dans l’hôtel juste à côté, il postula en tant que secrétaire. Le patron a également dit que sa candidature serait étudiée.
Sur les 15 entreprises de cette rue. 5 lui refusèrent d’office le poste, 8 le recontacteront quel que soit le résultat et 2 autres ont été ambigües.

Quoi qu’il en soi, Hernando était satisfait d’avoir osé sauter le pas, et de se dire que d’ici 1 semaine peut-être. Il aurait un travail.

La semaine passait, la vie continuait. Tout se passa pour le mieux pour Adriana et Théo. La petite vie de couple. Cependant Adriana et Hernando pensaient fort à se rejoindre, à passer du temps ensemble. Mais une bonne nouvelle pourrait finalement avoir lieu.

1 semaine plus tard

Hernando reçut un coup de fil. Il décrocha.

Téléphone : Oui bonjour, vous êtes Hernando ?

Hernando : Oui c’est bien moi. Vous êtes ?

Téléphone : Ici l’Hôtel Plaisance, je vous recontacte pour donner suite à votre candidature pour devenir secrétaire au sein de notre hôtel. Bien que votre CV soit court en expérience il est tout de même succinct et la situation actuelle nous oblige à fournir des efforts concernant l’immigration Péronne à Saint-Marquise et c’est la raison pour laquelle nous pouvons vous proposez une offre de poste. Vous êtes convié cet après-midi à 15 heures pour la signature du contrat. Nous vous remercions grandement de faire confiance à notre entreprise.

Hernando alla annoncer la nouvelle à Théo, qui se réjouit de voir Hernando si heureux. Hernando alla donc se laver, afin de se faire tout beau pour son nouveau travail. Il demanda à Théo s’il avait des smokings, et en toute gentillesse, Théo accepta d’en prêter à Hernando.

Hernando partit donc rejoindre l’hôtel. Bien que Théo lui eût dit que c’était à 15 minutes à pied. Hernando partit 30 minutes avant, et arriva bien en avance. Il patienta dans une salle d’attente, en attente du patron de l’hôtel. Quand soudainement, à 15 heures pétante, le patron ouvrit la porte. C’était un homme d’affaires ordinaire, calvitie, costard et aisance financière. Il l’invita à s’asseoir. Dans un premier temps il lui expliqua le poste.

Patron : Dans ce poste vous serez donc l’interlocuteur privilégié des clients qui arrivent et sortent de l’hôtel. Vous devrez gérer un planning de disponibilités des plus basiques. Là-dessus des informations du numéro de chambre, du nom du client etc. Vous veillerez à répondre au téléphone lorsque celui-ci sonnera, en faisant attention à toujours démarrer votre conversation par : « Hôtel Plaisance, je vous écoute ». Vous disposerez également d’un manuel d’aide en cas de situation plus complexe que la normale. Enfin, si vous avez un problème, vous me transférez l’appel. Rien de plus complexe qu’un secrétaire normal. Ah et, l’hôtel vous fournit une tenue de travail que vous devrez porter en passant par les vestiaires.
J’espère que tout est clair pour vous ?

Hernando : Oui, c’est très clair. Je n’ai pas de questions.

Patron : Formidable. Concernant vos horaires de travail. Elles alternent d’une semaine à l’autre. En semaine paire, vous travaillez du lundi au dimanche de 08h00 à 13h00, enfin, en semaine impaire, vous travaillerez du jeudi au dimanche de 13h00 à 22h30. La rémunération est à 20% supérieur au salaire minimum, vous pourrez éventuellement à terme évoluer dans l’entreprise. Tout est clair ?

Hernando : Parfait. C’est très clair.

Patron : Je vous laisse donc signer le contrat ci-dessous. Vous commencerez donc quand ? Je vous aide, on est en semaine paire la semaine suivante.

Hernando : Lundi à 8h00 ?

Patron : C’est exact.

Hernando et le Patron se serrèrent la main après que Hernando a signé le contrat. Le Patron invita ensuite Hernando à suivre le secrétaire actuel durant 1 heure afin de s’imprégner le climat de l’entreprise et les tâches qui vont l’incomber dès lundi. Ce à quoi Hernando accepta sans hésitation (il n’avait à vrai dire, pas vraiment le choix).
Durant cette heure, Hernando suivit Annabelle, secrétaire actuelle. Originaire de Saint-Marquise, on la sentait rebutée à l’idée de travailler avec Hernando, sans doute une légère xénophobie s’étant installée face à l’afflux massif de migrants, mais face à l’envie d’apprendre d’Hernando et son investissement durant cette courte heure. Elle changea rapidement d’avis, et pour dire, Hernando demanda à rester plus longtemps afin de continuer à apprendre. Il quitta finalement l’entreprise à 20h00, soit près de 4 heures 30 de suivi, un peu avant Amandine.

Rentré à la maison, il découvrit qu’Adriana et Théo s’étaient endormie. Il était pour envieux de raconter son aventure, mais il ne devra attendre que le lendemain. En attendant, il alla prendre sa douche, alla se détendre quelques minutes devant la télé, puis alla s’endormir.

Au réveil, il fut le dernier à se lever, il put apercevoir sur le canapé Théo blotti contre Adriana regardant un film dramatique. Théo fut là pour rassurer Adriana. Hernando eu alors du mal à rejoindre le couple, confortablement installé. Il alla donc se chercher un verre de jus d’orange dans la cuisine, en faisant un peu de bruit histoire de se faire remarquer. Le couple tourna la tête, observa donc Hernando sans plus de réaction. Hernando reluctant, alla finalement s’asseoir sur le canapé, en se taisant, et regarda le film. Un moment de silence, il tenta une approche.

Hernando : Vous savez quoi ?

Théo : Chut, attends...

Hernando se tue, attendit la fin du film, puis relança la conversation.

Hernando : Du coup, vous savez quoi ?

Adriana : Non. Mais tu vas nous le dire.

Hernando : Je commence lundi, avec un salaire plus qu’honorable. Et le poste a l’air super intéressant.

Théo : Ah bah top, je suis super content pour toi. J’espère que ça se passera bien.

Hernando se sentit vexé, il avait l’impression d’être comme un inconnu. Peut-être Théo sentait que des trucs louches s’étaient passés, mais Adriana elle, ne l’aidait pas.
L’ambiance resta morose pendant plusieurs semaines. Quand tout d’un coup. Hernando se trouva à l’hôtel, effectuant son travail. Annabelle venait de partir, mais Adriana elle, venait d’arriver. Elle alla voir Hernando à l’accueil.

Adriana : J’ai besoin de toi. J’ai envie de toi. Je n’arrive pas à être heureuse avec Théo. On peut le faire là tout de suite. Théo croit que je suis partie au cinéma voire un film romantique.

Hernando : Ça va être compliqué… Je peux pas laisser mon poste comme ça… Attends.

Hernando alla voir Annabelle qui venait de monter dans sa voiture.

Hernando : Pour 100 euros, tu peux rester 1 heure de plus ?

Annabelle : Ça ne va pas ? Pourquoi tu me demandes ça ?

Hernando : J’ai une urgence, s’il te plaît…

Annabelle : 150.

Hernando : Va pour 150.. Je te remercie mille fois.

Il rentra à l’intérieur, alla voir Adriana, puis alla dans une chambre libre, enfin ils s’amusèrent dans un semblant de jeu de jambes, ou de jeu de papa et maman, enfin, bref, le message est clair.

30 minutes plus tard, Théo entra dans l’hôtel. Il alla à l’accueil.

Théo : Il n’est pas là Hernando, je croyais qu’il travaillait ici ?

Annabelle : Ah si, il est là. Il doit être dans la chambre 404.

Théo : Okay merci.

Théo alla voir la chambre. À l’entrée, il entendit du bruit… assez explicite. Il se décida quand même à toquer, mais ce n’est pas Hernando qu’il vit la porte ouverte. C’est Adriana. Hernando se trouvant sur le lit, nu.
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Pêcheurs Pharois munis de cannes, sur l'esplanade de Valmount. Huile sur toile.

La diaspora pharoise à Saint-Marquise compte profiter de la fête des pêcheurs de Coasta-Maria pour mettre en avant les proximités culturelles entre les deux pays : un nouveau festival mis en place par le maire de la petite ville de Coasta-Maria qui résonne favorablement aux oreilles des Pharois installés à Saint-Marquise. Si les deux nations du nord partagent de nombreux points communs, la pêche est assurément un élément culturel partagé susceptible de mettre tout le monde d’accord ! L’occasion pour la diaspora pharoise de rappeler sa présence tout en faisant une démonstration de certaines techniques de pêche traditionnelles du Syndikaali.

Ayant longtemps refusé la modernisation des méthodes de pêche, tel que la pêche en eaux profondes ou la pêche au chalut qui raclent le fond des sols, détruisant en partie considérable de la faune marine au passage, sont ainsi encore aujourd’hui très peu développée au Syndikaali. La raison en est avant tout politique : les communautés de pêcheurs sont un des principaux vivier d’électeur traditionaliste voire réactionnaire au Pharois, opposés à toute forme de modernisation de leur mode de vie. Sont bannis les tentatives de mécanisation mais également les navires à moteur et bien évidemment l’aquaculture, jugée comme une hérésie.

Si cette portion de la population demeure assez marginale, que ce soit démographiquement ou électoralement, elle ne constitue pas moins un lobby puissant et actif au sein des instances gouvernementales régionales sur qui elles exercent des pressions. De fait, le fédéralisme pharois permet aux modes de pêche traditionnels de perdurer à l’abri de la concurrence des méthodes plus modernes et productives, mais également plus destructrices pour l’environnement.

Demeure que pour beaucoup de Pharois, en particulier ceux ayant émigré avant 2004 et le grand boum économique du pays, la culture de la pêche, des filets et des cannes, est profondément ancrée dans les mœurs et s’impose comme un hobby plébiscité par la population, tout âge confondu. Nul doute alors que les Pharois sauront faire forte impression au festival de Coasta-Maria où plusieurs associations et amicales pharo-saint-marquoise ont demandé à la mairie l’autorisation de tenir des stands d’artisanat traditionnel, pour exposer et vendre des hameçons fabriqués à la main ou divers objets dont le thème tourne autour de celui de la mer.

Plus sérieux sont les professionnels de la pêche, des représentants de grandes marques de cannes ou fabriquant de filets qui pourront sans doute essayer de profiter de l’occasion pour mettre en avant leurs produits. Une visibilité bienvenue, car généralement de niche, pour ce secteur de l’économie qui, s’il reste souvent l’affaire de passionnés, requiert toutefois la mobilisation d’un véritable savoir faire et d’une expérience du terrain.
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MISSION : PORT-HAFEN

Monsieur José Esteban et le Capitaine Kaapro accueillent l’armée saint-marquoise


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L’amitié pharo-hafeno-saint-marquoise se consolide dans la tourmente, pouvait-on lire en Une d’un tabloïde du Syndikaali pour commenter les événements du 16 mai 2009. Si jusque là l’armée pharoise était la seule installée sur le petit territoire hafenois, depuis le départ des troupes coloniales, un second protagoniste a été cordialement invité à se joindre à la danse : le voisin saint-marquois.

Une invitation rédigée par le Président de la République et maire de la Commune, monsieur José Esteban, au nom des liens qui unissent leurs deux territoires très proches géographiquement et économiquement. Dès sa création, la petite république de Port-Hafen a pris conscience de son faible poids sur l’échiquier politique international et privé du soutien de sa métropole, a dû se tourner vers de nouveaux alliés, en le Pharois Syndikaali et la République de Saint-Marquise.

Incapable d’entretenir en propre une armée de défense, Port-Hafen a délégué sa sécurité à l’ami Pharois, premier soutien de l’indépendance et qui a, le moment venu, su accompagner les Hafenois en nouant à leurs côtés des alliances régionales afin de favoriser leur autonomie. Le mariage est à présent consommé et si le Syndikaali se contente de verser des aides au développement et de payer les salaires sur sa base militaire, c’est vers Saint-Marquise que Port-Hafen s’est tourné pour avoir accès à un vaste marché de biens et de services.

Les deux territoires sont donc intimement liés l’un à l’autre, puisque c’est grâce à la générosité de la République de Saint-Marquise que celle de Port-Hafen peut aujourd’hui maintenir un niveau de vie stable et prospère, sans craindre les pénuries alimentaires ou d’énergie. Côté Pharois, les cargos du Syndikaali qui voyagent vers Saint-Marquise, l’Aumérine et tout le reste de l’Aleucie organisent en général une escale à Port-Hafen où la base militaire du Syndikaali est un acheteur régulier de produits exportés du pays.

Économie saint-marquoise, armée pharoise ? La donne pourrait être en train de changer car au vue de la menace que représente le gouvernement terroriste du Pontarbello dont les forces militaires ont récemment assassiné plusieurs ambassadeurs dont celui de la République Hafenoise, son président monsieur José Esteban a cru bon de renforcer la sécurité de ses côtes en proposant l’hospitalité à un contingent militaire saint-marquois.

Une opération de dissuasion assumée, qui vise non seulement à balayer les potentielles prétentions de l’Etat terroriste du Pontarbello, mais également à réaffirmer l’amitié de Port-Hafen avec ses voisins aleuciens. Si pour le moment la République de Saint-Marquise est un allié naturel en raison de la proximité de leurs territoires, nouer de nouveaux liens avec le Reynaume aumérinois est en discussion. L’Aumérine s’était en effet portée volontaire, dès la naissance de la jeune République de Port-Hafen, pour lever un certain nombre de taxes touchant les produits de première nécessité afin de permettre au nouvel Etat de ne pas voir ses prix s’envoler en raison de l’inflation.

Faut-il s’attendre à un triptyque Pharois-Aumérinois-Saint-Marquois ? L’Amirauté du Syndikaali, en tout cas, n’y ferme pas la porte.

« Saint-Marquise et le Reynaume d’Aumérine sont des alliés naturels pour le Syndikaali, fiables et droits avec leurs valeurs, chacun l’a prouvé à de nombreuses reprises. Rapprocher nos état-major serait à n’en pas douter un grand pas fait en direction de la stabilité du continent aleucien. »

Pour l’heure cependant, il est temps d’accueillir le Général Thierry Hopstrader au son de l’hymne saint-marquois. Sur le tarmac du petit aéroport militaire pharois, le président José Esteban et le Capitaine Kaarpo, officier supérieur de la base, accueillent ensemble le représentant des forces militaires de la République.

Tandis que l’officier Pharois reste en retrait, c’est José Esteban qui s’avance, main tendue.

« Général, c’est pour moi un honneur de vous accueillir ici. J’espère que vous avez fait bon voyage. »
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