02/06/2013
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Rumeurs au Vogimska

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Dans ce topic seront affichées les rumeurs qui courent au Vogimska, et qui ont dépassé les frontières vogimskanes pour atteindre la communauté internationale.

Les rumeurs courent vite au Vogimska post-communiste...
Слухи быстро распространятся в посткоммунистической Вогймска...
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Directeur de recherche en Radiations
Fretjiotov BRAJNIKO


Il y a de ça quelques semaines, un pique inquiétant de radiations ont été relevés à nos frontières communes.

Ce pique a été enregistré dans le bureau National de recherche radioactive et de ces dangers ce trouvant à 15 kilomètres des frontières.

Ce pique n'est normalement pas dangereux pour notre population proche mais il est important pour nous de vous tenir au courant au cas où d'autres problèmes surviennent.

Il est pour vous urgent de retrouver une situation nucléaire et politique stable de façon à ne pas risquer des vies inutiles avec vos gestions plus que douteuses en matière de sécurité en tout genre.

Merci d'avoir prêté attention à cette lettre.
5632
Quartier Khalbakov, Vologiyev



18 Octobre 2007.

Il est 23h52 au Vogimska, Alexei se rend à la supérette nocturne du quartier Khalbakov, au Sud-Ouest de Vologiyev. Alexei y a toujours vécu, c'est un quartier modeste et relativement paisible, mais connu pour son taux d'alcoolémie très élevé. Arrivé à la supérette, il saisit un pack de bières, deux nouilles instantanées et une bouteille de Kàyttos qu'il met dans un sac, puis il se rend à la caisse.

Le caissier : « Ça fera 24,15Vy. »

Alexei pose un billet de 50Vy sur le comptoir, se fait rembourser la monnaie et range ses courses dans son sac. Il repart sans décrocher un mot tandis que le caissier lui souhaite une bonne nuit. Sitôt parti, il remet ses vieux écouteurs et se met à marcher en direction de son appartement avec du Naktsev dans les oreilles et son sac de courses à la main. Arrivé à un banc, il ne lui reste que quelques centaines de mètres avant d'arriver au pied de son immeuble mais décide de s'arrêter quelques secondes, le temps de poser son sac sur le banc et de s'allumer une cigarette. Il remarque cependant une silhouette d'homme plutôt costaud à première vue à une dizaine de mètres derrière le banc, à la lueur d'un vieux lampadaire défectueux. L'homme se tenait de dos, ne bougeait pas d'un poil et portait un bonnet semblable aux bonnets traditionnels du Sud du Vogimska. Alexei n'y prête pas d'attention, bien que cet homme reste dans un coin de sa tête.

Entrée de l'immeuble

Il se remet en chemin, cigarette au bec et arrive rapidement à l'entrée de son immeuble, où une vieille lumière éclaire à peu près la rue sombre. Il passe sa clé électronique sur le capteur et la porte se débloque. Dans la cage d'escalier de l'immeuble, une femme maigre dort assise sur les marches, c'est la voisine d'Alexei, et elle est alcoolique et toxicomane. Alexei ne la regarde même pas, il monte les marches jusqu'au sixième étage de son immeuble, ouvre la porte de son appartement, entre et s'enferme à double tour. Il s'empresse de mettre ses bières et son Kàyttos au réfrigérateur, puis fait réchauffer ses nouilles instantanées. L'appartement d'Alexei est sombre mais confortable, il faut dire que l'électricité coûte cher et doit être économisée. Le micro-ondes sonne, Alexei sort ses nouilles ainsi qu'une bière du réfrigérateur et s'assoit à son bureau où il avait laissé son ordinateur allumé sur un forum de discussions. Après son modeste repas, trois bières et un débat sur la situation au Prodnov avec des inconnus de son forum, Alexei se lève, attrape son paquet de cigarettes, s'appuie sur le rebord de la fenêtre et s'en allume une.

Vue depuis l'appartement d'Alexei

Alexei aimait passer du temps à observer ce qui l'entoure, il se contente de ce genre de petits plaisirs et c'est ainsi qu'il parvient à ne pas se lasser de la vie monotone qu'il mène. Mais ce soir là, alors qu'il observe le quartier, les barres d'immeubles voisines et les nuages, son plaisir nocturne est interrompu par 4 détonations chacune accompagnées de flash lumineux à la fenêtre d'un appartement en particulier, celui du quatrième étage de l'immeuble d'en face. Presque dépourvu d'esprit critique à cause de sa consommation régulière d'alcool, Alexei décide de se rendre à l'appartement en question. Il se dirige tout d'abord vers une commode, dont un tiroir est fermé avec un cadenas. Alexei ouvre le cadenas, ouvre le tiroir et s'empare de son pistolet et d'un chargeur qu'il dissimule dans la poche intérieur de sa veste. Il sort de l'appartement, descend les escaliers calmement, sort de l'immeuble et se dirige vers la porte d'entrée de l'immeuble d'où vient les coups de feu. La porte est entrouverte grâce à un morceau de brique calé entre la porte et le mur, empêchant la porte de se bloquer automatiquement à la fermeture. Ainsi pas besoin de clé magnétique pour entrer dans l'immeuble, Alexei entre donc, grimpe les escaliers en sautant une marche sur deux et arrive devant la porte de l'appartement où il avait aperçu les coups de feu. Il toque à la porte et fourre sa main dans la poche intérieure de sa veste, prêt à dégainer son pistolet. Deux minutes plus tard, alors qu'Alexei a déjà toqué à plusieurs reprises sans réponses, une petite coulée de sang passe en dessous de la porte, ce qui décide Alexei à entrer, cette fois sans demander la permission au propriétaire de l'appartement. L'appartement est fermé à clé, Alexei décide donc d'enfoncer la porte, la frappe à plusieurs reprises au niveau de la serrure avec ses grosses chaussures puis parvient à faire céder la porte. Il entre avec son arme chargée à la main et découvre un corps inanimé assis contre le mur du couloir, sanglant et défiguré par quatre trous dans la tête. Alexei suppose que des trous pareils n'ont pu être faits qu'avec du calibre 12, sans vraiment s'y connaitre en armes à feu. Il poursuit sa visite de l'appartement afin de s'assurer que personne ne s'y cache. Cinq minutes plus tard, alors que l'appartement est sécurisé, Alexei décide de jeter un coup d'œil plus attentif à la victime avant d'appeler la police. Il allume donc la lumière de l'appartement et remarque qu'un tag avec une écriture illisible est présent sur le mur, juste au dessus du corps de la victime. Confus, il sort son téléphone et compose le 133 afin de contacter les services de police.

Vingt minutes plus tard, la police est en bas de l'immeuble, et Alexei est rentré chez lui. En entrant dans l'immeuble, les policiers ne trouvent personne et supposent donc que l'auteur de l'appel puisse être le meurtrier ou bien la victime qui aurait elle-même mis fin à ses jours. Une hypothèse vite mise à l'écart lorsque les policiers ont remarqué les quatre impacts de fusil dans le visage de la victime. Une ambulance arrive dix minutes plus tard pour emmener le corps. Il est alors près d'une heure du matin quand Alexei décide de descendre de son immeuble pour parler avec les policiers. Lorsqu'il arrive au niveau de l'ambulance, un policier lui demande de rentrer chez lui, Alexei répond alors qu'il est l'auteur de l'appel…

Le lendemain matin

Le lendemain matin, alors qu'Alexei est en garde à vue car étant le principal suspect, la rumeur se propage vite à travers le quartier. Quelques semaine plus tard, l'affaire atteint des proportions nationales, et pour cause puisque ce meurtre d'après les rumeurs serait l'œuvre d'un tueur en série recherché depuis 1991 pour des meurtres commis partout à travers le pays, et dont le dernier crime remonterait à 1994. Alexei est relâché à cause du manque de preuves de sa culpabilité, et l'enquête est désormais ouverte sur le tueur en série en question, Pavel Vladimirovich Tchigrakov.


Pavel Vladimirovich Tchigrakov
Pavel Vladimirovich Tchigrakov
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