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Petites fiches sur l'Histoire du Duché de Gallouèse et sur les personnages-clés de cette Histoire

fiches à suivre :
Attention: Il s'agit d'un organe publique (l'information étant un droit en Gallouèse), il n'est pas forcément objectif, quoiqu'il essaye de l'être.

EN RÉDACTION
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Bastien dè Draune

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le Duc Bastien II en 2005

Bastien dè Draune, ou Bastien II de Gallouèse, né le 13 juillet 1950 à Ligert, est un homme politique, un chef d'Etat et un monarque gallèsant. Connu pour avoir mené la lutte contre la dictature dans son pays, il est depuis le 26 août 1988 le dirigeant de la Gallouèse.

biographie


  • nom : Bastien dè Draune
  • nom courant : Duc Bastien II
  • date de naissance : 13 juillet 1950 (61 ans)
  • lieu de naissance : Ligert (comté de Ligert)
  • nationalité : gallèsante

  • père :Théare IV dè Draune
  • mère : Guen dè Nonques
  • conjoint : Duchesse Louise de Valteuse
  • héritier : Thémond dè Draune ë Vallètez

  • confession : catholique
  • mouvement politique : Salut du Peuple (dissous)
fonction

depuis le 31 août 1990
  • fonction : Chef de l'Etat
  • titre : Duc de Gallouèse
  • dynastie : dè Draune
  • gouvernement : Trëvenon III (PSL-PCG) (depuis 2010)
  • prédécesseur : Duc Théare IV (duc de Gallouèse) / Aurvoit Belventôle (chef de l'Etat)

26 août 1988 - 31 août 1990
  • fonction : Chef de l'Etat et du Gouvernement
  • titre : Interrex
  • parti politique : Salut du Peuple
  • gouvernement : Dè Draune (Salut du Peuple)
  • prédécesseur : Aurvoit Belventôle

20 décembre 1951 - 26 août 1988
  • fonction : agitateur politique
  • tendance : Libéralisme politique, centre-gauche radical, monarchisme
  • organisation : Salut du Peuple

13 juillet 1950 - 20 décembre 1951
  • fonction : héritier du Duc de Gallouèse
  • titre : le Poulao d'Gallueze
  • dynastie : dè Draune
  • monarque : Duc Théare IV

Enfance

Bastien Théare Mari dè Draune nait le 13 juillet 1950, dans le château de Ligert. Il est le fils aîné de Théare IV dè Draune, Duc de Gallouèse depuis 30 ans et douzième duc de la dynastie. Il reste l'héritier au trône durant l'année et demi qui suit, mais il sera assez vite destitué sur la volonté de son père.
Après de nombreux troubles dans la capitale, et sûrement quelques ententes avec de riches bourgeois et des corporations saint-simoniennes, Théare IV nomme le premier chef du gouvernement de l'Histoire du pays, Lewig Dumolin. Emporté dans le tourbillon de la liberté politique, le Duché s'effondre petit à petit (voir fiche République de Gallouèse), et le duc nomme Dumolin "interrex". La République est proclamée le lendemain au Palais des Plutrices.
Bastien est alors destitué de son titre de "Poulao". Mais les républicains le gardent auprès d'eux alors que la famille ducale s'enfuit en Nostrie. Le but était d'en faire un symbole de républicanisme, afin de convaincre les gallèsants opposés à la République. Lorsque le Président de la République Aurvoit Belventôle (francien) se nomme Père unique de la Nation en 1952, il abandonne cette idée, et donc le prince, mais lui accorde le droit de rester sur le sol national.

Carrière politique

Il est éduqué jusqu'à ses 18 ans à l'Institut des Grands-Croix du Ruban Pourpre, les frais sont pris en charge par l'Etat. En 1968, l'Etat cesse de le prendre en charge, et il commence ses étude en sciences politiques à l'université de Nonques, en se finançant par de petits emplois.
Après avoir obtenu son diplôme, il poursuit ses études en Alguarena. Malgré les avertissements de ses parents, il retourne en Gallouèse en juin 1971, et y fonde son premier journal, La Liberté, par lequel il s'attaque très violemment au pouvoir de la République. Le journal est interdit en novembre de la même année, ses locaux son détruits sur ordre du Colonel Mandrin. Bastien est contraint à l'exil forcé.

Après avoir fréquenté les milieux politiques au grand Kah, il revient une fois de plus à Ligert le 14 Mai 1987 malgré les interdiction du dictateur. Il y fonde son deuxième journal, Le Salut et son mouvement politique "Salut du Peuple". Par le biais du Salut, il annonce la mort de Rémien Louvois, apprécié des républicains, et qui n'avait pas été divulguée. Le journal et l'association sont interdits la semaine qui suit leur fondation. Au milieux des contestations qui croissent contre le régime, il se fait la voix des opprimés. Les gallèsants voient en lui un retour à la monarchie synonyme de retour à la liberté. Au cours de l'année 1987, il continue à faire paraître son journal et son organisation prend de l'ampleur. Le gouvernement répond en prenant des mesures de plus en plus restrictives sur les partisans du Salut du Peuple. Les émeutes se multiplient.

Bastien, qui était populaire surtout auprès des gallèses, décide de partir s'installer à Vallètez. Il y rencontre le même succès qu'à Ligert durant l'année 1988. Belventôle, qui sent la contestation se rapprocher de la capitale, décide de libéraliser la République : il reprend son titre de Président de la République et fixe de nouvelles élections présidentielles pour le 1er mars 1989, en invitant Bastien dè Draune à se présenter face à lui. D'autre part, son journal et son mouvement son ré-autorisés le 1er juillet 1988.
Cela ne suffit pas, et après avoir prononcé de nombreux discours contre l'idée même de République dans tout le pays, et notamment en zone françisc, il arrive à Sant-Clèr-lès-Vallètez, où il est acclamé en héros.

Tentative d'arrestation et Révolution du Vingt-Six Août

Le 25 août 1988 à 22 heures, alors qu'il travail au numéro du Salut du lendemain, des policiers de la police politique font irruption dans les locaux du journal après un bref échange musclé, ils tentent de faire prisonnier Dè Draune, alors que ses compagnons sont au sol. En sortant de la boutique, un attroupement se constitue autour des policier, et la foule réclame la libération de Bastien. Les hommes prennent peur et décident de l'emmener directement à l'Hôtel National, résidence du Président de la République. Une foule toujours plus nombreuse se masse près de la camionnette qui progresse lentement vers le centre de la ville. Arrivée place de la Révolution, la camionnette ne peux plus avancer. Le prisonnier est alors libéré et la foule menée par celui-ci se dirige vers le palais.

Le 26 Août au matin, Dè Draune appelle des contactes dans l'armée, et, les informants de ce que la foule pouvait devenir incontrôlable, il enjoint l'armée de terre à se joindre aux insurgés pour limiter les dégât. Une partie des forces armées accepte, mais se dirige en priorité vers le Monument du Pouvoir, siège du gouvernement et des institutions factices. Bastien se retrouve donc seul à la tête de la foule exaltée qui se dirige vers l'Hôtel de la Nation. Ils font irruption sans trop de resistance dans le bâtiment, exploit que le peuple attribut à raison au futur duc.
Une fois arrivée dans le bureau de Belventôle (qui s'est fait assassiner en tentant de s'enfuir, cf fiche sur la république), Bastien proclame la fin de la République de 1951. Par un document signé au Monument du Pouvoir, Micion Déméa, chef du gouvernement par intérim, nomme Bastien dè Draune "Interrex de l'Etat de Gallouèse.

Restauration

Dans les jours qui suivent, Dè Draune constitue un gouvernement d'interrègne avec des cadres du Salut du Peuple et d'autres contestataires de droite et de gauche. Il organise une élection afin d'élire une Assemblée Nationale, qui aurait pour but de voter une constitution rédigée par les dirigeants des mouvements contestataires et les grandes figures de la révolution. Dans le même temps, il organise un référendum avec la question : "Souhaitez vous la restauration de la dignité ducale et de la dynastie dè Draune ?". Il obtient alors 89% de voix favorables. En conséquence, il impose que la Constitution soit celle d'un Duché de Gallouèse, et prend le titre d'Interrex du Duché.

Entre la révolution et l'adoption de la constitution, Bastien combine les rôles de chef d'Etat et de Gouvernement. Il en profite pour modifier en profondeur l'organisation et la direction du pays. Il impose une quantité de mesures social et insuffle un cap qui semble aujourd'hui inhérent au pays. Il est à l'origine de la place de l'éducation dans la société, de la place de l'Etat dans l'économie, du protectionnisme et autre.

Le 31 Août 1990, la Constitution du Duché de Gallouèse est adoptée à l'unanimité, et Bastien dè Draune devient donc Duc de Gallouèse, fonction qu'il occupe encore aujourd'hui. Dans les premiers temps de son règne, il a à coeur d'effacer les stigmates de la dictature et de renouer les relation diplomatiques avec l'étranger, comme la constitution lui en donne le pouvoir.

Il épouse en 1989 la duchesse Louise de Valteuse, une francienne, et aura avec elle 3 enfants : Thémond, Paulus et Carles. Depuis la restauration, il mène une vie dévouée à ses sujets, et s'investit de plus en plus dans des organisations caritatives, tout en désinvestissant de la politique, "afin de laisser place à la démocratie et de représenter vraiment tous les gallèsants".
Avec sa famille, il reste très discret sur sa vie privée, afin que celle-ci ne crée pas un show de télé-réalité qui obstruerait le débat publique.
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République de Gallouèse

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Drapeau de la République de Gallouèse

La République de Gallouèse ou République Fédérale de Gallouèse est le régime politique dirigeant la Gallouèse du 20 décembre 1951 au 26 août 1988. Souvent considéré comme une dictature, ce régime est à l'origine de milliers de morts et de l'oppression d'un peuple pendant plus de 20 ans.

informations


  • nom : Gallouèse
  • forme longue : République Fédérale de Gallouèse
  • début : 20 décembre 1951
  • chute : 26 août 1988
  • capitale : Ligert, Vallètez puis Saint-Clerc
  • Fête Nationale : 20 décembre (proclamation de la République)

  • président de la République :Aurvoit Belventôle
  • Père Unique de la Nation : Aurvoit Belventôle
  • fondateur : Lewig Dumolin
  • autres personnages clés : Carles Hinz-Inäbnit, Micion Déméa, Rémien Louvois

  • Religion d'Etat : catholicisme
  • Forme de l'Etat : République Fédérale Présidentielle

  • langues : gallo, français, breton, gallo réthairien.
  • monaie : crépie
  • gentilé : gallèsant, gallèsante
  • plus grandes villes : Ligert, Valteuse, Saint-Clerc
  • superficie : 193 688 km²
  • Population : 36 000 000 d'habitants

Prémices (1951 - 1952)

Contexte

Dans les années 1940, le Duché de Gallouèse est embourbé dans une guerre en Afarée, afin de conserver ses colonies. L'armée est sur le terrain depuis 1925, afin de défendre les possessions de l'Organisation Nationale des Comptoirs dont l'Etat vient de prendre le contrôle. Cet acte, considéré par les gallèsants comme une décision financière pour le duc Théare IV, et éloignée des intérêts du peuple, soulève une vague de colère dans un pays à la libéralisation déjà difficile.
D'autre part, le Duc de Gallouèse est alors proche du milieux des affaires qu'il a côtoyé dans sa jeunesse, et est très proche d'un groupe politique issu de la bourgeoisie, qui lui permet de mieux contrôler le Parlement. Ce groupe compte des conservateurs comme Lewig Dumolin, des conservateurs catholiques comme Aurvoit Belventôle et même des saint-simoniens.
En conséquence, de nombreuses décisions de l'exécutif ducal sont contestées, et plusieurs agitateurs politiques accusent le duc de faire marche arrière dans le processus de démocratisation entamé le siècle précédent.
Notons en outre que le duc Théare IV se désintéresse du pouvoir à l'époque, car la gallouèse est en perte de vitesse sur tous les plans.
Enfin, le pays souffre aussi d'une résurgence des tensions entre gallèses et franciens dans le duché, ces derniers demandant plus de reconnaissance dans un duché centralisé. La ville de Valteuse devient ainsi le berceau du républicanisme gallèsant, la république fédérale étant vue comme le seul moyen d'obtenir satisfaction.

Suite à l'ampleur de la contestation permanent qui s'est installée, de nombreux bourgeois républicains, comme Aurvoit Belventôle ou Rémien Louvois s'éloignent du Duc pour se rapprocher des milieux républicains et fédéralistes, notamment de l'Est du pays. Ils ne sont pas les seuls d'ailleurs, et de nombreux bourgeois de droite ou de gauche se lancent à l'époque dans les mouvement de contestation, ce qui leur donne une vraie dimension politique.
Ainsi, Théare IV perd de son influence sur le parlement, et petit à petit, son poids au sein de l'appareil étatique. Selon ses Mémoires d'un souverain publiées en 1969 en Nostrie, la Gallouèse était alors "ingouvernable".

Instauration

Afin de pallier à ce grave problème, de conforter les gallèsants et de récupérer le soutient des grands patrons conservateurs et catholiques, le Duc décide de réformer le Livre des lois organiques, le semblant de constitution qui avait été accordé par les ducs précédent au pays. La réforme, promulguée le 13 mai 1951, est la création d'un poste de Chef du Gouvernement ducal, sensé conforter le pouvoir du duc vis-à-vis du parlement; et Théare IV nomme à ce poste un homme qui devait contenter les bourgeois républicains : Lewig Dumolin.
Celui-ci se rend au Palais des Plutrices le lendemain de sa nomination, et y remporte le vote de confiance du parlement. Mais le duc n'a pas autant de contrôle sur lui qu'il n'y croyait, et bien que les républicains soient effectivement contentés, le souverain subit quant à lui une grave défaite.
Dumolin, quoiqu'obéissant aux directives du duc, entreprend en parallèle de libéraliser toujours plus la presse, la politique et l'entreprise. Les jeux de pouvoirs et de contre pouvoir deviennent absolument complexe, le séparatisme complique encore plus les choses, et donc, entre juin et novembre 1951, l'administration du duché perd les commandes.

Pour ne rien arranger, face à la situation et pour imposer les vues de l'armée sur la guerre de décolonisation, l'Etat-Major de l'armée organise un putch le 16 août, afin d'arrêter la marche vers la république et destituer Dumolin. La tentative échoue, à cause la disparité du non-pouvoir en place.

La situation est catastrophique, le pays s'effondre, des soldats sont bloqués en Afarée, et il est clair que personne ne voit dans le duc un espoir de solution.

Voyant une telle situation, emporté par le jeu de la libéralisation, le duc, sans accepter sa défaite, abdique en faveur de son fils le 2 décembre 1951, et nomme Dumolin interrex, c'est-à-dire régent du Duché. Dans une courte période de flou, les groupes bourgeois conservateurs et républicains de gauche se réunissent avec Théare IV pour décider de la suite, Dumolin ne souhaitant pas assurer une charge de dirigeant par intérim. Le groupe conservateur et républicain proche du duc (Dumolin, Belventôle, Déméa, Louvois...) finit par prendre le dessus et proclame la République devant le château de Ligert le 20 décembre 1951.

la république démocratique

La république ainsi créée est dirigée par un gouvernement provisoire, comptant des conservateurs et quelques républicains convaincus, s'attache à redresser l'administration et à rétablir l'ordre. Le général en chef de l'armée de Terre, Carles Hinz-Inäbnit, le plus haut cadre de l'armée ayant échappé à la prison, est chargé de résoudre la crise Afaréenne. Pour ce faire, il s'appuie sur l'économie civile et mobilise d'énorme moyens pour retrouver le contact avec les forces sur place et relancer l'offensive, par le rappel du colonel Mandrin le 10 janvier 1952 (voir guerre de décolonisation ?).
Le gouvernement prévoit en outre l'élection d'une assemblée constituante le 8 Février 1952, afin de rédiger la constitution de la future République Fédérale. Toutes les organisations politiques et journaux sont libérés de toutes contraintes, le commerce est libéralisé, le droit de vote est accordé à tous les citoyens et citoyennes de plus de 21 ans.
Ce premier suffrage libre et universel de l'histoire du pays est donc démocratique. Dans un souci de voir le retour de l'ordre, et parce qu'ils voient en lui un fédéraliste francien opprimé, les gallèsants votent à 47% pour le Parti de l'Ordre, mené par le conservateur-chrétien Aurvoit Belventôle. Celui-ci est donc nommé en conséquence interrègne de la République, sur volonté de l'ancien duc, en tant que président de l'Assemblée constituante, et devient président du gouvernement.
La constitution de la République Fédérale est adoptée à l'unanimité des voix le 3 Avril. Elle instaure un régime présidentiel avec un exécutif fort et la conservation de l'Arrët ohh Paje. Les élections présidentielles se déroulent le 2 Mai 1952, 6 mois après la fin de la monarchie. Les choses ont donc été extrêmement précipitées par Belventôle. Il est élu à 53% des suffrages exprimés Président de la République de Fédérale de Gallouèse.

l'échec de la démocratie

Arrivé au pouvoir, Belventôle montre tout de suite les ambitions qu'il avait mûri pendant quatre mois. Afin de mener à bien ses opérations, il entreprend de s'appuyer sur les nouveaux cadres de l'armée, qui lui sont parfaitement fidèle, ainsi que sur le clergé. Il fait également l'épuration dans ses rangs : il évince assez rapidement Lewig Dumolin, ainsi que Théare dè Draune qu'il contraint à l'exil. Pour s'assurer du soutient du Parlement, il a besoin de l'appui des grands patrons en plus de celui des partisans de l'ordre. Il garde donc auprès de lui Rémien Louvois, amis des libéraux économiques.
Dans le même temps, il nomme le Général HIT chef des armées, et déplace la capitale en terre francienne, à Vallètez.

Le dernier obstacle sur sa route est l'Arrët ohh Paje, que la constitution a maintenu et auquel la plupart des gens, même ses soutiens, sont attachés. Pour obtenir le droit de se nommer président à vie, accuse le président de l'AOP de prolonger par des moyens légal la guerre en Afarée. Le droit voudrait alors que l'instance s'auto-juge, ce que le Belventôle dénonce comme un acte anti-démocratique. Puis il accuse le tribunal de tentative de coup d'Etat. L'AOP demande alors à juger le président de la république, et le prétexte suffit celui-ci pour faire dissoudre l'institution par référendum le 29 Juin 1952, celle-ci ayant perdu sa légitimité auprès des citoyens, montrée comme un symbole de l'ancien régime.
Comme ce référendum lui donne le droit de modifier la constitution, il se proclame "Père Unique de la Nation" le lendemain.

Régime autoritaire (1952 - 1987)

Le nouveau Père Unique de la Nation est pourvu dans la nouvelle constitution (constitution de 1952) du pouvoir exécutif, sans contraintes, comme l'étaient les ducs avant 1951. Ce premier point ne soulève pas d'indignation chez les révolutionnaires, qui se souviennent encore de l'échec du "Chef du Gouvernement". D'autre part, cette constitution met en place une unique assemblée multi-fonctionnelle : la Cour Suprême de la République. Sensée incarner un organe législatif et judiciaire, cette assemblée est en fait parfaitement inefficace et commence par prendre le rôle d'organe consultatif sur les affaires économiques, de 1952 à 1965 environ. En effet, le processus législatif est trop complexe pour qu'un contre-pouvoir puisse se mettre en place : il s'agit d'un enchevêtrement de commissions et sous-commissions au sein de la Cour, construit de sorte que la volonté du Père Unique soit confirmée, ce après la mise en application des mesures, promulguées par le gouvernement (le record étant l'abrogation de la loi sur les plafonds salariaux, officiellement votée un an et sept mois après sa mise en application). Pour ce qui est du pouvoir judiciaire, la justice est rendue au nom du Père Unique, c'est donc lui qui propose les candidats à la magistrature suprême à la Cour.
Cependant, son socle électoral y trouve son compte : l'Etat fédéral réclamé par les franciens est mis en place. En réalité, aucun pouvoir fédéral n'existe vraiment : il s'agit d'un pouvoir central, mais cette fois si localisée à Vallètez, puis à Sant-Clèr-lès-Vallètez, petite ville de banlieue où Belventôle a grandi. Il existe bien une administration fédérale, reposant sur 13 Etats (grandes régions) découpées en fonction des aires linguistiques et de l'histoire, mais il s'agit d'une administration fantôme.

Le pouvoir de Belventôle, que celui-ci partageait à l'origine avec des bourgeois et des grands patrons, a rapidement pris ses distances avec les politiques, qu'ils soient républicains convaincus ou opportunistes. Il écarte du pouvoir Rémien Louvois en 1968, et celui-ci meurt en 1977. Il se tourne alors vers des piliers plus malléable : la police, l'armée et le clergé. Le premier acte que le Président avait accompli (voir prémices, la république démocratique) était de s'entourer de généraux loyaux, comme Hinz-Inäbnit. La tâche ne fut pas trop ardue, du fait de l'épuration ayant suivi le putsch du 16 Août 1951. Carles Hinz-Inäbnit est ainsi nommé Chef du Gouvernement en 1969 à la place de Louvois, et il y restera pratiquement tout le long du régime. Ensuite, Belvantôle crée la Police Nationale et la Police d'Etat, deux organismes (l'un national et l'autre fédéral) ne formant qu'une seule entité, dirigée par le Colonel Mandrin, qui réprimera toute contestation avec une redoutable efficacité. Ainsi, le côté obscure du régime resta bien caché aux yeux des gallèsants et du monde. En matière de politique étrangère, la République fut assez brutale : tous les liens furent coupés avec la Lambroisie, le Pharois Syndikaali ou encore le Grand Kah, et seules quelques ambassades furent conservées pour subsister, comme celle avec la Starlie. De fait, l'économie gallèsante se portait bien aux débuts, et le pays était quasiment autonome.

La République, dans cette tranche de trente ans, se montra particulièrement difficile pour les habitants du pays. Les gallèsants souffraient d'un manque de liberté évident, bien sûr, mais aussi d'un climat à la fois tendu, dans lequel la surveillance oppressante du gouvernement jouait un rôle important, et austère, puisque les conséquences de l'isolationnisme* et d'une administration civile presque inexistante se firent rapidement sentir. La rupture de nombreux contrats, jugés (et peut-être à raison) défavorable à la République, a entraîné de nombreuses pénuries dans des secteurs vitaux (comme la santé ou l'énergie) ainsi que des pénuries de produits plus luxueux auquel les gallèsants s'étaient habitués (chocolat, fruits exotiques, éléments informatiques...). La République n'a pas eu le temps, à l'époque, de faire face rapidement à ces problème et de donner une autonomie industrielle au pays. Mais la répression était toujours féroce sur quiconque était surpris à se plaindre trop publiquement.

*N.B. : si la diplomatie du gouvernement républicain était isolationniste, les entrées et sorties du territoire étaient permises à ceux qui n'avaient pas un dossier trop conséquent pour la Police Nationale.

Chute et fin (1987 - 1988)

Le début de la fin

Autour de l'année 1980, Belventôle souhaite de redonner une vitalité au peuple gallèsant et d'obtenir de lui une confiance dans le régime républicain. Il remplace Hinz-Inäbnit par son ancien compagnon de révolution Micion Déméa, plus libéral. Sous l'impulsion de celui-ci, il accorde la liberté d'association en 1981. Face aux mouvements de contestation, alors pacifiques, le Père Unique se replace le général HIT à la tête du gouvernement et décide de revenir aux anciennes méthode, plus sûres, et de réprimer à l'aide de l'armée et de la Police Nationale toute forme de contestation. Mais le mal est fait : la parole des gallèsants a été libérée sur quelques mois, et ils ont regoûté au plaisir de la liberté. Voyant une brèche s'ouvrir enfin, plusieurs exilés reviennent au pays. Francien Léquerre, avocat démocrate ayant participé aux actions de 1951, revient en 1983. Il va mener des actions fortes et prononcer de nombreux discours, mobilisants de nombreuses personnes autour de lui, mais sans créer de mouvement uni nationalement. Plusieurs autres exilés politiques, ayant pris la fuite dans les années 1970, reviennent au pays pour prendre part à la contestation. Le gouvernement entreprend alors de faire taire tous les ténors de la contestations, qu'ils soient d'anciens exilés ou de nouveaux meneurs. Léquerre est arrêté en 1986. Puis en mai 1987, le prétendant au trône ducale Bastien dè Draune, chassé en 1971, revient en Gallouèse. Il fonde un journal qui est tiré, par des moyens clandestins, à une échelle nationale; et il se déplace dans tout le pays. La contestation devient alors commune à toutes les cultures du pays, et la plupart des mouvements, faisant passer leurs idées démocrates avant leur anti-monarchisme, se rassemblent autour de lui. Les gallèsants ont peut-être vus en lui un symbole en plus des idées que d'autres défendaient déjà.

La répression n'apportant plus de résultats satisfaisants, Belventôle demande conseil à Déméa. Celui-ci préconise une libéralisation du régime, surveillée de près par le pouvoir, ainsi que plusieurs opérations visant à embellir l'image du dictateur. En conséquence, celui-ci reprend le titre de Président de la République, la liberté d'association est encore ré-accordée, les principaux journaux clandestins sont ré-autorisés, Léquerre est libéré, et des élections présidentielles sont fixées pour le 1er mars 1989. Mais un certain nombre de contestataires refusent se scrutin, ne jugeant pas qu'un scrutin dans ces conditions serait vraiment démocratique. D'autres, comme Dè Draune, remettant complètements en cause les fondements du régime. Face à ce nouveau danger, Belventôle confie à Mandrin l'arrestation des leaders anti-républicains.

L'opération "République", dernier espoir républicain

Le coup de filet est planifié pour la nuit du 25 au 26 août 1988. Organisé par la Police Nationale, il concerne les directeurs de journaux anti-républicains ainsi au les éditorialistes qui y prennent la parole. 10 brigades sont mobilisées pour sa réalisation. Selon les plans prévus, ils doivent être emmenés de force mais avec discrétion dans le centre pénitentiaire le plus proche de leur lieu d'arrestation, puis être conduits à la prison de Castelbiau, en Réthairie.

Mais le 25 Août, chaude journée d'été, une manifestation à Vallètez dégénère en émeute. Les journaux clandestins relayent rapidement l'information, et plusieurs émeutes éclatent, à Nonques, à Saint-Clerc, et surtout à Ligert, ou l'émeute s'organise en rébellion qui chasse les forces publiques de la ville. L'opération "République" est compromise, mais Belventôle décide la maintenir, et envoie un contingent armé mené par HIT reprendre Ligert. Jugeant que ces choix peuvent entraîner des conséquences désastreuses, Déméa se rend le même jour au Monument du Pouvoir, où, profitant de l'absence de Hinz-Inäbnit, il destitué le Président par un vote de la Cour Suprême. Puis il se fait élire Interrex par la même assemblée, et s'installe pour gouverner depuis le Monument du Pouvoir. Il annule à temps l'expédition militaire vers Ligert, mais l'opération "République" est maintenue par Mandrin qui répond toujours de Belventôle. Or celui-ci n'est plus : alors qu'il tentait de rejoindre le Monument, des policiers de garde, pressés par des insurgés qui commentaient à gagner le Palais, ont stoppé puis exécuté le dictateur. L'opération "Révolution" sera un fiasco du fait de l'agitation ambiante (voir "Révolution du Vingt-Six Août") : le 26 août, Bastien dè Draune conduit un coup d'État au Monument du Pouvoir, tout en suivant la foule qui prend d'assaut l'Hôtel de la Nation. À 12h49, il s'installe dans le bureau de Belventôle, et À 13h07, Micion Déméa met officiellement fin à la République de Gallouèse.

Tentatives de restauration

NB : cette partie ne s'attardera pas sur le régime de transition qui a suivi la République, mais ne fera que placer le contexte du putsch de 1988.

À ce moment, la Gallouèse est gouvernée par un "Etat de Gallouèse", dirigé par le "Salut du Peuple" et Bastien dè Draune. Les seuls républicains épargnés par le régime sont assignés à résidence en attendant que leur bonne foi soit prouvée, à l'image de Micion Déméa. Le général Hinz-Inäbnit, ayant quant à lui "fait preuve d'une collaboration évidente dans la fin du régime républicain" (décret du gouvernement provisoire, 31 août 1988) en arrêtant la tentative de reprise de Ligert , n'est pas inquiété, et reste à son poste de Général en chef de l'état-major. Notons à la décharge du gouvernement provisoire que les agissement de HIT et son influence auprès de Belventôle n'étaient pas encore connus.

Au cours des trois semaines qui suivent la Révolution du Vingt-Six Août, Hinz-Inäbnit rassemble des soutient militaires autour de lui. L'idée d'origine était vraisemblablement de rétablir la République, mais faute de partisans parmi les politiques, il semblerait que l'objectif final était de mettre au pouvoir une junte militaire. Cependant, la discrétion que lui imposait son poste dans le ralliement d'officiers d'état-major lui a empêché de voir le peux de soutient que ses partisans avaient auprès des soldats.

Le 12 septembre 1988, les maigres forces réunies ne pouvant appliquer le plan prévu, dans lequel tous les points stratégiques de Ligert et du pays étaient contrôlés ou bombardés, tentent le tout pour le tout en envahissant le Palais des Plutrices ou l'administration provisoire s'est installée. À 10h, la moitié des soldats pénètrent avec les officiers dans la chambre de l'Assemblée Nationale Constituante (voir fiche Bastien II), tandis que l'autre tente tant bien que mal de sécuriser le bâtiment. Trop peu d'efficacité et de conviction dans les opérations, ainsi que la protection plus que faible du Palais entraînent sans surprise un échec complet du coup d'État. Tous les participants sont radiés, Carles Hinz-Inäbnit est emprisonné et le Colonel Théare Mandrin fuit le pays le lendemain, provoquant la plus grande chasse à l'homme de l'histoire du pays.

Institutions
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Pourquoi ?

u
Représentation de Hamartien, personnage principal de Pourquoi ?

Pourquoi? (en gallo Pourqai ?) ou Expérience de pensée sur la condition humaine est un roman réaliste en langue gallèse publié le 17 novembre 1856 par l’auteur gallèsant Donatien Herrvet. Il pose un questionnement sur les tenants et les aboutissants des vie miséreuses, au travers des burlesques péripéties et des désillusions de Hamartien.

informations


  • titre : Pourquoi ou pensées sur la condition humaine. / Pourqoi ?
  • auteur : Donatien Herrvet
  • pays d’origine : Duché de Gallouèse (ancien régime)
  • publication : 17 novembre 1856
  • genre : roman réaliste, expérience de pensée
  • thèmes abordés : vie des miséreux, vanité

Résumé

L'histoire se déroule en Gallouèse, vraisemblablement sur les bords de la Teuse, près de la frontière, au début du XIXème siècle. Hamartien est un fils de fermier pauvre, dans cette région qui s'industrialise. Il tentera différents métiers, se montrant aussi ridiculement incompétent pour chacun d'eux. Il sera tour à tour ouvrier agricole, haveur, mineur de fond, machiniste, mécanicien, conducteur de diligence, domestique, employé de teinturerie, financier et même zouave. À l'occasion de la Guerre gallo-starlienne de 1845, s'ajoutera l'horreur de la guerre au malheur du personnage éponyme. De retour chez lui, ruiné, séparé des quelques connaissances qu'il possédait, il tombe dans la débauche. Une révolte populaire (imaginée par l'auteur en l'occurence) est matée violemment par l'armée, et Hamartien est tué dans les représailles, alors que "il venait de comprendre le sens de sa vie" (sens dont l'auteur n'instruira pas le lecteur).

Analyse

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Organisation Gallèsante des Comptoirs maritimes (OGC)

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Emblème de l'OGC en 1827

L'Organisation Gallèsante des Comptoirs (maritimes) puis Organisation Nationale des Comptoirs est une ligue commerciale et marchande puis une Compagnie maritime et commerciale, et enfin une organisation étatique qui est à l'origine de la colonisation gallèsante de l'Afarée et d'autres terres hors d'Eurysie. À l'origine une compagnie maritime et marchande, elle finit par devenir au XIXe siècle l'institution chargée d'administrer les territoires d'outre-mer. Par extension, il s'agit aussi du nom des colonies du Duché de Gallouèse en Afarée et dans le Monde.

informations


  • nom le plus récent : Organisation Nationale des Comptoirs (ONC)
  • nom d'origine : Organisation Gallèsante des Comptoirs
  • nom principal : Organisation Gallèsante des Comptoirs maritimes
  • appellation courante : O.G.C.
  • fondation : 12 mai 1513
  • fin des activités : septembre 1956
  • siège : Sphornes, Vallètez

  • entité précédente :Compagnie Françisc des Comptoirs et des Foires
  • entité suivante : Compagnie Gallèsante du Transport Maritime (CGTM)
  • fondateur : Francien Duègues-Motre, Gwenaël Lampol
  • activités : commerce maritime, gestion de places marchandes, puis administration de territoires

Création

L'Organisation Gallèsante des Comptoirs est créée à Sphornes par des marchands d'une guilde du Duché de Françisc, très puissante à l'époque dans la région et qui voit l'ouverture du commerce sur les océans d'Espérance et du Deltacruzando .Le riche marchand Francien Duègues-Motre, installé à Vallètez, collabore pour cela avec des marchands Brzonèq de l'Ouest du pays. Ainsi, il s'évite les foudres du gouvernement gallèsant qui lutte contre le séparatisme des territoires fraîchement conquis, et il rapproche des grands ports les activité de la Compagnie Françisc des Comptoirs et des Foires, jusque là concentrée sur les voies terrestres. Il obtient en outre le soutient de quelques nobles gallèses puissants, comme le compte Roger de Nonques, et accepte en échange de développer les commerçants gallèses dans la future organisation qu'il va créer.

Pour ce faire, il s'associe en 1513 à une guilde bretonnante menée par Gwenaël Lampol. Cette association prévoit que les deux guildes délèguent la création de comptoirs pour abriter les navires de transport et faire du commerce à une Organisation Gallèsante des Comptoirs, qui aura pour charge de les administrer. Afin de simplifier les accords commerciaux à la juridiction complexe entre les deux guildes, cette organisation se voit confier au fil des ans la direction du commerce dans les comptoirs, ainsi que la charge de certains bâtiments (comprendre au sens marin du terme). L'organisation devient alors une véritable compagnie maritime, doublement administrée depuis Shpornes et Vallètez.

Débuts et première colonisation

Dans les débuts de l'organisation, celle-ci finance des expéditions pour des colons qui souhaiteraient s'installer au nord du continent afaréen, mais aussi des explorateurs vers le tout nouveau contient de l'Aleucie, qui intéresse beaucoup plus les Sofîrniotes que les françisc. En effet, ces derniers sont principalement préoccupés par les route commerciales par l'Est, et donc les comptoirs en Afarée.

En Afarée

Les marchands gallèsants commencent par poser leurs valises dans des comptoirs déjà développés, comme ceux possédés par l'Empire Listonien à l'époque. Ils y développent le commerce avec des civilisations plus lointaines, et promeuvent ainsi pour la première fois des produis gallèsants à l'international, comme les armes et métaux des Soustëts, qui ont un grand succès chez les populations afaréennes.
S'enrichissant, le siège de la Guide francienne demande que l'organisation acquiert des comptoirs à administrer par elle-même, afin de ne plus trop dépendre des ports de Sphornes et Catez pour les exportations.
Se faisant, l'OGC achète en 1521 le petit comptoir eurysien de Saõ Lubljana, dans lequel il place son siège. De là, des colons commencent à partir pour fonder des comptoirs sur la côte. Néanmoins, leur nombre est alors assez limité, car les expéditions coloniales de l'OGC se concentrent surtout sur l'Aleucie. La première méthode d'expansion est donc la conquête, permise par des armées mercenaires autochtones équipées par les marchands. En 1569, le registre du Sieur Trouvère Michal dénombre à la société près de 250 établissements sur les côtes afaréennes, tous types confondus.

En Aleucie

Sous l'impulsion des marchands sofîrniotes, et parce que la tendance eurysienne va dans cette direction, les convois coloniaux affluent massivement vers le centre de l'Aleucie. L'OGC y fonde une vingtaine de comptoirs, et investit près de treize millions de crépies actuelles. Les indigènes outre-escomptant étants plus féroce que ceux du vieux monde, l'organisation se dote d'une milice armée, qui participe largement au budget.

Cependant, les comptoirs aleuciens se heurtent à une autre difficulté : l'OGC est une association de guildes marchandes, et peine donc à défendre sa légitimité face aux empires eurysiens qui s'installent. Ainsi, les quelques tentatives de fonder de réelle colonies sont peux fructueuse : la plus importante, développée en partenariat avec le Duché de Gallouèse, est la Carlésie. Mais celle-ci, ayant acquis le rang de colonie autour de 1542, est perdue après la Guerre Louvaine en 1577.

En Eurysie

Les conséquence dans la mère-patrie sont énormes. La guilde francienne s’étant enrichie outre mesure, ses dirigeants voient dans le commerce maritime leur source viable de de revenus, d’autant plus que les voies terrestre vers le Nazum sont de plus en plus difficiles à contrôler.
De leur côté, les sofîrniotes n’ont jamais été aussi prospères. Ainsi, bien que leurs objectif mercantiles diffèrent, les deux guildes associées ne peuvent plus se passer l’une de l’autre.

En conséquence, la Compagnie Françisc des comptoirs et des foires est dissoute en 1545, et tous ses moyens sont déplacés vers l’OGC. La Guilde de Sphornes est quand à elle en proie à de violents débats internes pour décider de son avenir, alors étroitement liée à l’OGC. La famille Lampol décide d’intégrer la guilde à l’organisation, comme l’avait fait la CFCF, ce que d’entre marchands, plus fédéralistes et moins influents dans l’OGC, refusent. De facto, la guilde continue d’exister avec de maigres revenus autour de la famille Ar Gwinn, se frittant souvent avec le pouvoir ducal, et finit par déposer le bilan en 1560.

L’OGC devient alors une organisation unie à part entière. Une route commerciale est financée et sécurisée, du complexe Sphornes-Catez jusqu’à Vallètez, au frais de la famille Dègues-Motre. Cette décision à une triple conséquence bénéfique :
- l’éloignement des françisc avec la mer n’est plus un problème
- les deux siège sont rapproché et fusionnent ainsi
- l’organisation devient un symbole d’unité des périphéries gallèsantes autour de son berceau.

Apogée

Dans les année 1560, du fait de son unité nouvelle, l'Organisation Gallèsante des Comptoirs décide de rajouter l'adjectif "maritime" à la fin de son nom, et sous cette identité nouvelle qu'elle va marquer le monde de sa puissance.
Désireux d'investir là où l'installation sera la plus rapide, l'OGC décide de légèrement délaisser les explorations vers l'Aleucie et poussent toujours plus à l'Est, à la recherche d'un chapelet de comptoirs, dense et régulier, de l'Eurysie jusqu'au Nazum. Cette nouvelle orientation a aussi pour objectif de se libérer de l'emprise de l'Etat, dont le soutient était devenu indispensable pour le maintient des colonies en Aleucie.

Les nouvelles installations ne sont plus de simples établissement de commerce ou aménagements navals : l'OGC acquiert des cités entières, qu'il prend la responsabilité d'administrer. En 1634 le dernier marchand de la famille Dègues-Motre rend l'âme, et c'est un autre marchand françisc mais gallonisé qui lui succède à Vallètez. La direction de l'entreprise se centralise dans la ville, tandis que la direction de la compagnie maritime (gestion des bateaux et des routes commerciales), succursale de la compagnie, se fixe à Sphorne.
Le commerce continue de tourner à plein régime, enrichissant l'OGC bien sûr, mais aussi le Duché.
Vers 1650, la gestion de comptoirs en Aleucie est définitivement abandonnée, quoique qu'elle ne fût jamais bien fructueuse. En parallèle, les milices de l'OGC, devenues les Gardiens de la Prospérité Marchande (GPM), participent à la poussée des installations vers les terres. Ce sont ainsi de véritables colonies qui s'installent en Afarée, sous l'égide de l'organisation : celles-ci vont permettre de trouver de nouvelles sources de production (or, café...) pour remplacer celles de Gallouèse, plus difficiles à acheminer; le tout sans que l'organisation ne connaisse de moment de creux.

Au XVIIeme siècle, les Ducs sont désireux de faire de ce succès une réussite nationale. C'est là que les installations outre-mer prennent une vraie ampleur coloniale, du fait des nouveaux moyens investis.

EN RÉDACTION
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DestricatorDu24

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Destricator en 2005

DestricatorDu24, de son vrai nom Hercule Falèr, est un vidéaste, humoriste et influenceur gallèsant. Il est, depuis juin 2002, le gallèsant comptabilisant le plus d'abonnés sur TaiToub, ce qui fait qu'il est souvent considéré comme le plus gros influenceur du pays. Il a également battu le record de spectateur simultané sur la plateforme de direct Touitche, avec 310 000 spectateurs pour son événement "La nuit de l'Aventure" en 2005.

biographie


  • nom : Hercule Falèr
  • nom courant : DestricatorDu24
  • date de naissance : 26 février 1980 (26 ans)
  • lieu de naissance : Abbaretz (comté de Ligert)
  • nationalité : gallèsante
  • genre : jeux videos, videos humoristiques
  • nombre d'abonnés : 10 millions d'abonnés

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Vallètez

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la place du beffroi, centre de vallètez (mairie, gare, préfecture comtale...)

Valteuse ou en gallo Vallètez est une ville du Nord-Est du Duché de Gallouèse. Capitale du Comté d'Alburbè, c'est la deuxième plus grande ville du pays en termes de population et de Produit Urbain Brut (P.U.B.). Valteuse est le centre culturel de la culture francienne en Gallouèse, et est la capitale historique du Duché de Françisc.

informations


  • Pays : Gallouèse
  • Comté : Alburbè
  • Subdivision spéciale : Agglomération de Vallètez
  • Ernan : Vallètez
  • Fondation : Vers 320 ap. J.C.
  • Maire : Théotifan Lebritton
  • Mandat : 2006 - 2010

  • Gentilé français : Valletais / Valletois
  • Gantilé gallo : Vallètois
  • Population : 10 17 427 habitants (2004)
  • Coordonées : 26418 ; 11842

Création

Vallètez a été fondée au IIe siècle par une tribu francienne, peuplade parlant le français. Le français est donc la langue majoritaire dans cette région du le Val de Teuse. C'est ce fleuve (la Teuse), coulant dans la ville, qui lui a donné son nom français de Valteuse.
La ville a assez vite intégré l'Empire Chrétien Eurysien qui dominait la région au Moyen-Âge, en restant la capitale du comté d'Alburbè puis du Duché de Françisc. Les Ducs de Valteuse, disposants de terres peu fertiles, et donc de peu de ressources, ont rapidement perdu des territoires dans les guerres intestines de l'Empire, au profit notamment du Duché de Gallouèse. Valteuse est prise en 1106 par le Duc de Gallouèse Théare II. La Gallouèse devient indépendante en 1210 à l'occasion de la "Guerre de l'Héritage" ou "Guerre d'indépendance", et les françiscs ont peu à peu formé une culture commune avec les gallèsants.
Vallètez développe une industrie florissante au cours du XIXe siècle, et devient une des cités les plus puissantes d'Eurysie occidentale.

Économie

Secteur tertiaire

Vallètez est de loin une ville de première importance en Gallouèse. Métropole nationale, c'est la deuxième agglomération du pays en terme de population avec son million d'habitants environ. C'est en outre la première aire urbaine en terme de superficie (comprenant la banlieue et la ville de Sant-Clèr). Vallètez se dispute la place de capitale économique de la Gallouèse avec Ligert (la capitale politique). Son quartier d'affaires, le quartier de Montdenier, comprend de nombreux sièges sociaux importants dans le pays, comme des multinationales de l'industrie minière ou encore le siège social du groupe Département de Gestion d'Entreprise®, la société gallèsante la plus riche. La cité est aussi le chef-lieu du comté d'Alburbè. Vallètez est ouverte sur le continent par le petit aéroport de Lémine, qui couvre les vols nationaux et Eurysiens.

Tourisme

Malgré tout, Vallètez est une ville touristique de certaine importance dans la région. Ses activités touristiques concernent surtout le tourisme intérieur au pays. Plus d'un million de gallèsants l'ont visitée en 2005. En effet la cité et ses nombreux sites historiques et musées, comme le Musée National d'Histoire, est très étendue, et comprend donc de nombreux espaces verts. Des forêts entourent la sortie de la ville, comme le bois de Sylvenières. Ses reliefs en font aussi un port d'attache pour l'agrotourisme dans la région du Val de Teuse.
La ville de Vallètez dispose de nombreux hôtels. Le Val de Teuse étant une région très agréable, il s'agit de la destination "préférée des gallèsants".
Aujourd'hui, Vallètez est une cité florissante, au cadre de vie agréable (bien que ce ne soit pas la région la plus attractive du pays, la ville est idéal pour les séjour temporaires).


EN RÉDACTION
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Aurvoit Belventôle

le Père Unique de la Nation Aurvoit Belventôle en 1975
le Père Unique de la Nation, Aurvoit Belventôle, en 1975

Aurvoit Belventôle, né Damien Jacques Belventôle le 30 octobre 1910 à Saint-Clerc et mort le 26 août 1988 dans la même ville, est un homme d'affaires, un homme politique et un chef d'Etat gallèsant. Chef d'entreprise et conseiller ducal sous l'ancien régime, il devient le premier Président de la République Fédérale de Gallouèse, dont il fera une dictature personnelle entre 1952 et 1988.

biographie


  • nom : Aurvoit Damien Jacques Belventôle
  • nom courant : Aurvoit Belventôle
  • date de naissance : 30 octobre 1910
  • lieu de naissance : Sant-Cler-lès-Vallètez (ex-Comté d'Atheusie)
  • Date de décès : 26 août 1988 (à 78 ans)
  • nationalité : gallèsante

  • conjoint : Marie Loquot Motiffe
  • enfants : Damien Loquot Motiffe, Juliette Loquot Motiffe

  • confession : catholique
  • activitées : homme politique, homme d'affaire
fonction

3 mars 1988 - 25 août 1988
  • fonction : Chef de l'Etat
  • titre : Président de la République Fédérale de Gallouèse
  • gouvernement : Gouvernement Fédéral de Micion Déméa
  • prédécesseur : lui-même (Président de la République) / lui-même (Chef d'Etat)
  • successeur : Micion Déméa

30 juin 1952 - 25 août 1988
  • fonction : Chef de l'Etat et du Gouvernement
  • titre : Père Unique de la Nation
  • prédécesseur : poste créé
  • successeur : lui-même

2 mai 1952 - 30 juin 1952
  • fonction : Chef d'Etat
  • titre : Président de la République Fédérale de Gallouèse
  • gouvernment : Rémien Louvois I & II
  • prédécesseur : Lewig Dumolin (chef du gouvernement)
  • successeur : lui-même

20 décembre 1951 - 2 mai 1952
  • fonction : membre du gouvernement provisoire; ministre des affaires étrangères
  • gouvernement : Gouvernment provisoire de la République
  • Chef du gouvernement : Lewig Dumolin
  • tendance : Libéralisme économique, républicanisme.

2 décembre 1951 - 20 décembre 1951
  • fonction : membre du gouvernement ducale régence; ministre des affaires étrangères
  • gouvernment : Interrègne de Lewig Dumolin

27 juin 1943 - 2 décembre 1951
  • fonction : député de Valteuse
  • législature : Parlement féodal continu de Ligert

Enfance

Damien Belventôle nait le 30 octobre de l'année 1910, dans la petite ville de Saint-Clerc-lès-Valteuse, qui compte à l'époque 10 000 habitants. Son père Francien Belventôle est propriétaire d'une concession minière dans la région, mais dont le gisement arrive à épuisement, et qui connaît des difficultés financières. Sa mère, Louise Martin, est issue d'une famille de petits propriétaires terriens. Ils grandi dans un milieu aisé, et fréquente le collège (NB : pas d'instruction publique secondaire à l'époque) de Montpré-sur-Teuse. Puis il quitte le foyer familiale pour suivre les enseignements du lycée en 1925, tandis qu'en Afarée, la colonie de Saint-Fiumien (Saõ Lubljana) se soulève. En 1929, il rentre à Saint-Clerc pour travailler durant deux ans dans les affaires familiales. Lors de son service militaire, sa famille payé pour qu’il ne parte pas au Gondo. À 21 ans, il part s'installer à Valteuse, où il entre à l'université et y étudie l'économie mais surtout la finance. Il en sort diplômé, et doit arrêter là ses études : son père gravement malade, il lui faut rentrer s'occuper des mines. Il gère l'entreprise familiale en tentant de la maintenir à flot jusqu'en 1932, où son père succombe à sa maladie.

Carrière privée

À la mort de son père, il décide de vendre toutes les concessions familiales et de partir s'installer avec l'argent empoché et sa mère à Valteuse, pour y fonder une nouvelle société : Le Crédit Francien. Le nom de ce groupe financier est politique à l'époque, dans un duché centralisé qui entend rassembler tous les sujets du pays sous l'autorité du prince. La banque tourne bien, et la fortune vient assez vite à Belventôle (quoique celui-ci fut déjà plutôt riche, comparativement au revenu moyen dans le pays à l'époque). Avec les bénéfices, il investit dans les groupes industriels d'une région plus dynamique que la sienne, près de la frontière starlienne, et rachète même quelques concessions, qu'il gèrera lui-même. C'est à cette époque que, dans un souci d'accroître ses opportunités en se gallinisant, Damien J.Belventôle change son état civil pour Aurvoit Belventôle. Celui-ci est très proche des milieux catholiques conservateurs depuis sont enfance, une tradition héritée de sa famille. Dès que sa fortune commence à lui donner de l’influence dans sa région, Belventôle investit pour soutenir l’Eglise mais aussi les clubs et les colloques conservateurs. Par ailleurs, son importance grandissante parmi les hommes d’affaire puissants du pays le pousse aussi à rejoindre les mouvances fédéralistes, indépendantistes et républicaines du Duché de Françisc.

Carrière politique

À partir des années 1940, lassé d’être mécène, Belventôle s’engage en politique, en entrant dans la vie publique par des meetings et des débats qu’ils organise dans la région de Valteuse. En 1943, il se fait élire député de Valteuse et entre au Parlement, à Ligert. Cet événement le conduit à fréquenter le milieux des affaires ligérois, qu’il connaissait peu jusqu’à lors. Il intègre le Club du Commerce Libéral (CCL), un groupe d’influence et de discussion de bourgeois et de patrons de la capitale, parmi lesquels les futurs hommes forts de la république : Lewig Dumolin (politique conservateur), Micion Déméa (businessman conservateur) ou Rémien Louvois (businessman démocrate). Il prend une place importante dans le milieu financier de Ligert et part même s’y installer avec sa nouvelle femme, Marie (épousée en 1938) et son jeune fils Damien (né en 1942). En 1945, il rencontre pour la première fois le Duc Théare IV en tête-à-tête (les deux hommes s’étaient déjà croisés sans vraiment s’adresser la parole). Tous deux s’entendent très bien et Aurvoit Belventôle rejoint ainsi certains amis du CCL dans le cercle privé du Duc. En 1948, il se fait réélire au Parlement, puis est nommé conseiller auprès du Duc, un titre absolument pas officiel.

Mais en 1949, il s’éloigne du palais ducal pour profiter de la contestation généralisée qui s’installe dans le pays. Il reprend ses positions politiques originales qui lui ont valu sont élection en 1943. Il promeut la République et le fédéralisme, et repart s’installer à Valteuse alors que sa fille Juliette vient juste de naître. Il organise plusieurs campagnes en Alburbè, ainsi qu’une tournée pour promouvoir les idées républicaines dans tout le pays initiée par Rémien Louvois.

Prise de Pouvoir

Le 13 mai 1951, le Duc Théare IV accepte de partager son pouvoir avec un chef du gouvernement. Belventôle vote en faveur de la nomination de Dumolin à ce poste par le Duc. Il pousse avec l’ensemble du CCL pour obtenir de lui toutes les avancée libérales y comprit dans le domaine de la presse et de l’opinion. Le duc n’approuve pas toute ces mesures. Le pouvoir se divise et se délite petit à petit, l’État s’efface (cf fiche République). Lors du putsch d’Août, Belventôle est capturé par les militaires, mais relâché le lendemain. Il continue de militer, en passant régulièrement à Ligert pour être au plus prêt des événements. Finalement, lorsque le duc abdique en faveur de son fils le 2 décembre, il fait partie du groupe qui discute des modalités de la succession. Le soir même, il entre dans le gouvernement de régence de Dumolin en tant que ministre des affaires étrangères. Les réunions se poursuivent et l’ex-Duc ne parvient pas à faire entendre sa voix. Belventôle joue alors un rôle important en défendant le pouvoir monarchique face aux républicains progressistes présents. Cela permet au CCL de leurrer la gauche et d’être les premiers à proclamer les République devant le château de Ligert, le 20 Décembre. Dans le gouvernement provisoire de cette république, Belventôle reste ministre des affaires étrangères et occupe une place importante, en insufflant un cap fédéraliste.

Le 3 janvier, il fonde le Parti de l’Ordre, dont il est le chef de file malgré la présence à ses côtés de Déméa. Le 8 février, il est élu à l’assemblée constituante, dans laquelle son partie s’allie à la proposition du Parti Conservateur de Dumolin et du Parti Démocrate de Louvois. Il connaît son premier échec en ne parvenant pas à imposer sa vision constitutionnelle, confédérale et catholique. Cependant, parti en campagne depuis 1949, il bénéficie d’une véritable avance dans l’opinion d’un pays qui rêve de mettre fin au chaos. Le 2 mai 1952, Belventôle est élu au premier tour de l’élection présidentielle, avec 53% des voix.

Dumolin, bien qu’ancien du CCL, n’est pas invité au gouvernement de Belventôle. Celui ci nomme Louvois premier ministre prend ses quartiers au château de Valteuse, la nouvelle capitale. Ce genre de décision le disgracie à Ligert mais le rend extrêmement populaire en françisc, en Nostrie orientale, en Rhetairie ou à Holéons. Par ses actions et le soutient des grandes fortunes, il neutralise l’administration fédérale et le parlement. Puis il dissout l’Arrët ohh Paje le 2 mai, ce qui lui permet, avec l’onction du peuple, de se proclamer Père Unique de la Nation le 3 mai 1952.

Règne



Destitution et mort
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Saint Empire de Noble Francie

emblèmes de l'empire francien
Emblèmes de l'Empire Francien

L'Empire Francien ou Saint Empire de Noble Francie est un État puis un regroupement féodal d'États du Nord-Ouest de l'Eurysie. Regroupant des souverains de plusieurs monarchies de culture francienne, il s'effondre en 1210 en laissant place à de nombreux pays actuellement existants.

informations


  • nom courant : Empire Francien, senf
  • forme longue : Saint Empire de Noble Francie
  • début : 30 Novembre 538
  • dissolution : 1210 (de facto), 18 mars 1214 (de jure)
  • capitale : divers fiefs de l'empereur, Angoulet pour le château impérial

  • titre du Souverain :Saint Empereur de Francie Méridionale
  • fondateur : Rémien VI de Starles "Le Brave"
  • Souverains illustres : Charles III "Le Grand", Louis d'Angoulet, Jean V Le Conquérant

  • Religion d'Etat : catholicisme
  • Forme de l'Etat : monarchie élective

  • gentilé : francien, francienne
  • plus grandes villes : Angoulet, Ys, Ligert, Valteuse, Starla, Pétrovie
  • superficie : ??? km²
  • Population : ??? habitants

Histoire

Ère de la Francie du Nord

Ère de la Francie du Sud

Ère Morcelée

Chute
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Le Renouveau Gallo

Partition du "Cantique de l'espérance", mélodie de l'hymne
Partition du "Cantique de l'espérance", mélodie de l'hymne

Le Renouveau Gallo (en gallo Le Renouviao Galo) est une marche musicale de trois couplets utilisée comme hymne national par le Duché de Gallouèse depuis 1993.

informations


  • titre : Le Renouviao Galo (le renouveau gallo) / Pourqoi ?
  • compositeur : Abbé Yves d'Œudec (Erwan d'Hœdec), arrangé par Bastien dè Draunes
  • parolier : Bastien dè Draunes
  • pays d’origine : Duché de Gallouèse
  • Durée : 3 minutes

Origines

Le Renouviao Galo a été composé dans sa forme actuelle par Bastien dè Draunes, à l'occasion du premier anniversaire de la Révolution du Vingt-Six Août (en 1989). Celui-ci souhaitait redonner un élan de prestige au pays, par une grande cérémonie commémorative.
À cette fin, le souverain compose une orchestration d'un ancien cantique brzonèq de l'Abbé Erwan, An Kantik diouzh an esperañs (Le Cantique de l'espérance), auquel il joint des paroles d'un poème intitulé Renouvance Galo qui serait de sa plume.

La marche ayant provoqué beaucoup d'émotion à sa publication, elle fut adoptée comme hymne national par le parlement en 1993, soit après le départ du Duc du gouvernement ; et elle l'est encore aujourd'hui.

An Kantik diouzh an esperañs

La musique du Renouviao Galo est la forme orchestrale du Cantique de l'espérance, lui même composé en 1897 à partir d'un air populaire de Sophirnie.
C'est le compositeur Erwan d'Hœdec, plus connu sous le nom d'Abbé Erwan ou Abbé Yves, spécialiste de musique religieuse, qui reprend à la fin du XIXème siècle une mélodie martiale de sa région pour le transformer en chant religieux, accompagné d'un orgue ou de binious. Le cantique n'avait vraisemblablement pas vocation à être chanté lors d'un office ou d'une prière, mais il était plutôt une œuvre d'art indépendante, tout comme d'autres pièces de l'abbé.
Dans les paroles en latin, que le religieux à écrites lui-même, il est question de l'apocalypse et d'une armée céleste qui vient reprendre le monde aux méchants pour le donner aux justes. Le texte reprend des extraits de l'Apocalypse selon Saint Jean, mais est agrémenté de passages plus contemporains, qui exposent les pensées théologiques de l'Abbé Yves.
Le caractère martial et triomphant de la mélodie en fait une œuvre très originale pour son époque. Elle gagnera ainsi rapidement une renommée nationale.
Le Cantique de l'espérance fait partie d'une pièce de 5 "marches religieuses" composées par l'abbé Erwan entre 1880 et 1900. La date précise n'est pas connue, car on sait peu de choses de la vie du compositeur, si ce n'est qu'il a laissé un répertoire religieux assez conséquent entre 1870 et 1920

Paroles

Les paroles sont issues d'un poème composé autour de la Révolution de 1988. Il aurait été écrit par le Duc Bastien II ou un de ses collaborateurs.

Le Renouviao Galo

Fllourézon e esteill a tai, Gallueze,
Liou Paeyi en keur chante anet,
Terjous pour t'emouvae'
Je t'seron dévouë !
Fllourézon e elbucerie,
Je somme aberlhan ô menotan,
Terjous pour t'emouvae'
Je t'seron devouë !
'emouvaer li Courone
Coume le Prince de nous !

Lou Paeyi te voulair
Il voulair l'aïde de vôs,
Qhe terjous tu crai ô Diou,
Batalhez pour êtr librs.


Le Renouveau Gallo

Paix et Gloire à toi, Gallouèse,
Le pays en cœur te chante aujourd'hui,
"Toujours pour te servir,
Nous te serons dévoués !
Paix et Prospérité,
Par nos mains nous en sommes les garants,
Toujours pour te servir,
Nous te serons dévoués !
Et pour servir la couronne,
Comme notre souverain !"

Le pays a besoin de vous,
Il a besoin de votre aide,
Que toujours vous espériez en Dieu,
Et que pour la liberté vous combattiez
Mes amis, voyez là-haut,
Qui surplombe les champs, illumine les mines,
L'oriflamme du Duc
Et du salut du Peuple,
Vous chanter pour toujours
L'appel au Renouveau

Paix et Gloire à toi Gallouèse,
Et longue vie au Duché !
Ton règne est établi à jamais,
Un seul régime, d'ordre et de calme,
Qui sauve notre liberté,
Notre prospérité et nos droit,
Et pour le bien de l'humanité
Garantit notre égalité ! (bis)
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Duché de Gallouèse (ancien régime)

oriflamme du duché de gallouèse
Blason du duché de gallouèse
Oriflamme et Blason du Duché de Gallouèse

Le Duché de Gallouèse ou Duché de Galluaeze est le nom donné aux différentes formes politiques de l'État de Gallouèse pour lesquelles la nation est soumise à un Duc. Vassal puis indépendant, féodal puis centralisé, son histoire s'étale du Moyen-Âge au 20 décembre 1951. Ce duché est à l'origine de la nation gallèsante et de l'État de Gallouèse actuel.

informations


  • nom : Gallouèse
  • forme longue : Duché de Gallouèse
  • début : été 638 -ou- 28 décembre 967
  • chute : 20 décembre 1951
  • capitale : ø puis Ligert

  • fondateur : Gallovan de Ligert
  • Monarques illustres : Hervé III, Thémond VII
  • dernier monarque : Théare IV

  • Religion d'Etat : catholicisme
  • Forme de l'Etat : Monarchie féodale, monarchie centralisée, monarchie constitutionnelle

  • langue : gallo, français, latin
  • monnaie : gallique, crépie
  • gentilé : gallèsant, gallèsante

Toponymie

L’origine du nom de Gallouèse n’est pas exactement connue. Il existe deux hypothèses principales.

Selon certains, le nom viendrait de la tribu antique qui occupait le bassin du Ligor : les Galue.

Ce nom pourrait aussi provenir du premier souverain de Ligert, qui se nommait Gallovan. Cependant, on ne sait pas si Gallovan est un prénom, une dynastie ou même un titre. S’il s’agit d’un prénom ou d’une famille, il provient donc de la culture celte, peut-être du nom celte du Ligor, Gelluw. Dans le cas où il s’agirait d’un titre ou d’un qualificatif, certains défendent l’hypothèse 1, affirmants qu’il tire son origine dans le nom celte des Galue, les C’hallued.

La première occurrence du nom « Galluaeze » intervient au VIème siècle. Il est question du "Duché de Galluaeze" dans un contrat de vassalité de l’Empire Francien datant de 967 ap J.C. . L’apparition de  « Gallouèse » est quant à elle plus tardive : vers le XVème siècle.

Histoire

Selon les historiens, la date de fondation du Duché de Gallouèse est associés à des évènements différents : soit l'octroi d'un titre au seigneur Gallovan de Ligert par le Roy d'Ys en été 638, soit la création du Duché de Galluaeze dans l'Empire Francien le 28 décembre 967. Il semblerait que la création d'un État gallèsant à Ligert soit antérieure à cette deuxième date et corresponde plutôt à la première. Cependant, en l'absence de document attestant explicitement de la création du Duché en 638, de nombreux historiens se rattachent à la date certaine de 967, les archives de l'Empire Francien ayant été mieux conservées.

Premier duché gallo

En 638, les terres litigieuses entre franciens et celtes dans le pas de la pointe de Nostrie sont occupées par quatre cités principales : Sixtente, Ligert, Nonques et Holéons. Les territoires de la péninsule sont dominés par le Duché de Nostrie, dont la capitale est Ys. Les autres terres de la Région qui deviendra plus tard l'Empire Francien sont régies par un morcellement de royaumes et de Duchés, le plus puissant étant le Royaume de Starlie qui héberge le trône honorifique de l'Empire Francien. Au milieu de cela, les peuples de la plaine du Ligor, entre le Massif des Soustëts et les Lignons, passent de souverain celte en souverain latin, au gré des affrontements et des héritages. Ils s'imprègnent des deux cultures et forment ce que les ethnologues qualifient de berceau du gallo, le "gallo ancien".
Un souverain de la cité de Ligert, cité nobiliaire plus que marchande, située sur le Ligor mais à l'importance relative, est dirigée par une famille d'origine celte. Les sources de concernant la ville de Ligert au Haut-Moyen-Âge sont faible, car les archives de la villes ont été détruites à plusieurs reprises. Les seules sources sont de maigres documents de la Bibliothèque Nationale de Nostrie à Ys, qui évoquent la promotion d'un noble du Duché.

" Et ce jour le grand suzerain fit valoir la noblesse du seigneur de Ligé. [trou] Il vit en lui un lieutenant cerclé de valeur, et l'honorât de la grâce du comtat en ses terres. "
Administrance du Duc de Nostrie, monseigneur Gwenrig Toldec, 671 ap J.C., BNN

Le premier seigneur de Ligert à revêtir une certaine importance et à contrôler toute sa proche région est Gallovan, considéré comme le premier Duc de Gallouèse. On sait peu de choses de sa vie et de son titre, mais l'on sait le rayonnement et l'impulsion qu'il donne au pays ligérois pour le propulser au rang de nation. Sous l'autorité du Roi d'Ys et Duc de Nostrie Salomon II, en raison des bons services qu'il lui rend, il acquiert un titre ainsi que la région en vert sur la carte ci-dessous.

carte de la situation en 638
La région de Ligert en 638, avec le titre accordé à Gallovan en vert.

Les documents ne permettent pas de déterminer si Gallovan et sa descendance étaient soumis au Duc de Nostrie ou directement au Roi d'Ys et donc s'ils étaient Comtes ou Ducs. Le roman national, avec le soutient de certains historiens, soutiennent qu'il s'agirait déjà d'un Duché.
Gallovan initie la dynastie des Galloligiens, qui règne sur le pays jusqu'au Xème siècle. Elle s'étend quelque peu, développe conséquemment la ville de Ligert, en faisant un centre du commerce fluvial, et s'éloigne de la tutelle des celtes tandis qu'elle subit courageusement les avancées et reculs de la frontière de l'Empire Francien.

Galluaeze, Duché de l'Empire

La première trace juridique incontestable mentionnant le Duché de Galluaeze date du 28 décembre 967. À cette époque, les limites de l'Empire Francien sont en ré-expansion et le pouvoir impérial exerce un contrôle de plus en plus réduit sur les Etats vassaux. Afin de d'assouvir ses ambitions de puissance et de conquêtes à l'Est tout en garantissant la protection de sa frontière occidentale, le fief de Ligert se rapproche de l'Empire et obtient la vassalisation. Il est alors question d'un Duché de Galluaeze, soumis directement à l'autorité de l'Empereur sans toutefois acquérir le rang de royaume (son royaume suzerain étant de jure le Royaume de Sixte, titre honorifique de la coure de l'Empereur). Il se peux aussi que ce changement politique ait lieu pour faire de la Gallouèse un Duché, en y incorporant d'autres comtés alentours, comme le puissant comté de Nonques. Dans tous les cas, il fait suite à la mort du dernier Galloligien, Lewig II. Sa seule descendance légitime est une fille qui épouse vers 950 un fils du comte de Nonques, lequel deviendra le Duc Thémond Ier de la nouvelle dynastie dè Nonques.

Sous l'autorité de l'Empire, les ducs de Galluaeze agrandissent leur territoire, par le jeu des héritages et des changements de dynastie et par les affrontements armés au sein de l'Empire.

carte de l'évolution territoriale du Duché de Galluaeze entre 638 et 1210.
L'évolution territoriale du duché de 638 à 1210.

Le pays, qui recouvre Nonques et Ligert en 967, connait une progression territoriale lente au Xème siècle, mais gagne de l'influence à la coure de l'Empereur. De ce fait, à la mort du roi de Sixte (991 ap J.C.), les arbitrages de l'empereur francien son favorable au Duc Carles IV de Galluaeze pour assurer la succession. Par ce biais, la Gallouèse acquiert la région de Saint-Layeau. Au moment de la succession de Carles IV, Roi de Sixte et Empereur de Francie, le Duché de Gallouèse est refusé par l'héritier et confié à son cousin Hervé dè Balde, qui devient Hervé Ier et fonde la dynastie Dè Balde. Parallèlement, les terres celtes de Nostrie se rattachent à l'Empire Francien quant le Roi de Bourgalie devient hérite de la couronne impériale. Les Balde, soucieux de supplanter Sixtente en influence, modernisent l'armée et développent le commerce. Ils mènent ainsi plusieurs conquêtes aux XIIèmes et XIIèmes siècles, qui octroient notamment aux gallèsants un accès à la mer à l'embouchure du Ligor. Durant cette période, certains Ducs de Gallouèse parviennent à se faire nommer Chef de la Maison Impériale, poste le plus puissant de l'Empire Francien. Les conquêtes se poursuivent, contre des États de plus puissants et des terres de plus en plus lointaines. Pour exemple, le Duc Théare II assiège Valteuse en 1106 et obtient la reddition du Duc de Françisc, duquel il obtient Angriélie. En 1180, des accords avec le Comte de Réthairie amènent au gain du territoire de Castelbiau loin des frontières du Duché. Le Duché de Galluaeze est alors situé au cœur des routes commerciales au sein de l'Empire Francien, mais les marchands n'y sont pas prospères du fait des importantes taxes ducales et du fort contrôle des villes par les nobles. Les campagnes sont quant à elles très prospères et les caisses du Duché se remplissent. Puis les conquêtes armées reprennent de plus belle et s'intensifient sous le règne de Hervé III le Grand, jusqu'à la date fatidique de 1210 : l'Empereur Francien VIII meurt sans héritier.

Un Duché médiéval indépendant.
voir "Guerre de l'Héritage"

Pour des raisons de succession, Hervé III entre en guerre contre les autres souverains de l’Empire (qui signe par cette "guerre de l’héritage" son arrêt de mort). Après s’être affranchi de ses responsabilités féodales en prenant Holéons, Sixtente et Ys, et après avoir repoussé les pétroviens à Ligert, le Duc de Galluaeze se lance sur Starla essuyant une défaite à Pétrovie et une victoire à Valteuse. Il entre dans la capitale impériale le 10 août 1213 (après que celle-ci fut tombée aux mains des lambrois, voir guerre de l’héritage) et signe le traité de paix qui accorde au duché l’indépendance féodale ainsi que quelques conquêtes. Le Duché de Françisc est notamment morcelé au profit de la Gallouèse.

À l’issue de la guerre, le pays acquiert une grande importance marchande en profitant des guildes implantées dans les régions conquises. Son économie se développe grandement et les cités prennent une nouvelle importance dans le Duché. Un problème culturel apparaît toutefois. En effet, des territoires conquis, certains sont brzonèq, d’autres franciens, et surtout possèdent un mode de vie bien différents de ceux du Duché de Galluaeze. Jusque là, malgré un fonctionnement féodale, la taille restreinte du pays permettait un contrôle central de l’État et surtout un séparatisme comtal quasi-nul. Mais ce n’est ni du goût des celtes ni des françisc. Ces deux peuples sont alors très ouverts au commerce et à l’économie bien différente : à l’ouest, on est ouvert sur la mer et la pêche est la ressource de vie de la plupart, et à l’est, on vie dans les cités, où l’artisanat prospère autant que ses corporations et le commerce autant que ses guildes. De quoi bousculer les gallèsants, paysans des plaines enclavées, tirants leur profit de la culture de la terre et des élevages. Ce choc de civilisations restera un enjeux majeur jusqu’au XXème siècle.
Avant l’arrivée des gallèsants, le modèle politique françisc était appuyé sur la bourgeoisie, et l’on était attaché à un certain libéralisme (à ne pas prendre au sens moderne du terme). Mais en 1221, le Duc Hervé III prend une ordonnance qui interdit les corporations, abolit les échevins et impose un nouvel impôt pour qui souhaite échapper au corvées, y comprit en cité. Il établit un système inégal selon les régions afin de tirer profit de la richesse et de la prospérité du Val de Teuse, ce qui mécontente fortement les bourgeois locaux. C’est le début d’un conflit entre les guildes franciennes et l’État, qui tournera souvent à l’avantage des marchands.

Les successeurs de Hervé III dè Balde n’oserons pas prendre une voie différente de celle de leur ancêtre. Peu d’entre eux s’illustrèrent autrement que par de petites guerres perdues ou gagnées, témoignant de l’instabilité résultante de la mort lente de l’Empire Francien. Néanmoins on peut noter le règne de Carles VI le Fier qui acquit les comtés de Réthairie et de Diornes des mains de sa tante, et fit par ailleurs assassiner son fils aîné Paulus ; ou encore celui de Phyluppe II le pieux qui noua de bonnes relations avec la Catholagne et démultiplia ainsi les diocèses, les évêques, et enfin cardinaux gallèsants. La dynastie des Balde, après avoir profité d’une prospérité économique encore jamais vue dans le pays (due à la fin de la guerre d’indépendance), va sombrer dans la guerre la plus longue et désastreuse de l’Histoire de la Gallouèse.

Un siècle de troubles.
voir "Gouère san’fin San’ but"

Les causes de cette guerre, appelée plus tard "Gouère san’fin san’but", son nombreuses et complexes. Elle seront ici résumées brièvement. En 1339, désireux d’assoir sa puissance, et sans doute aussi par orgueil, le Duc Thémond II dè Balde détruit formellement le titre de Roi de Sixtente. Cette suppression de suzeraineté légitime sera la raison avancée par le Roi Henri VI de Starlie pour entrer en guerre le 23 mai 1344. En effet la Starlie se revendiquait comme arbitre de la région, se considérant comme héritier de l’Empire Francien. Mais d’autres causes plus anciennes ont en réalité conduit à cette escalade. Désire de conquête de Pétrovie sur la Francie Septentrionale, ambitions impériales starliennes, conflits internes en Lambroisie et ambitions sur Sixtente, ambitions gallestantes à l’ouest…

Ainsi en 1344, une guerre éclate entre deux camps : Royaume de Starlie, Duché de Pétrovie, Duché de Nostrie et Grand-Comté d’Angoulet d’un côté, et Duchés de Gallouèse et d’Austrasie, Comtés de Bralva et d’Orlâme, Royaume d’Ys et de Bourgalie. Pour ne citer, dans les deux camps, que les plus importants.

Le déroulé de la guerre étant détaillé dans un autre article de cette encyclopédie, nous nous attardons ici sur les conséquences politiques et économiques. Plusieurs phases se succèdent. Pour certains pays engagés, ils y aura en fait plusieurs guerre. Des guerres annexes émergerons par ailleurs. Le duché de Gallouèse, lui, ne mènera qu’une seule guerre et vera sa prospérité s’effondrer en quelques années sans pouvoir rebondir. Certaines régions seront dévastées comme le sud ou la région de Ligert aux cours des premières années, les plus intenses de la guerre. Le val de Teuse sera quant à lui surprenamment épargné par les combats les plus dévastateur et maintiendra son économie à flot grâce à l’influence de ces guildes. Des révoltes paysannes en Gallouèse et en Starlie, ou nobles en Nostrie, complètent le tableau. La famine s’installe à partir de 1397. Sur le plan militaire, aucun camp ne parvient à emporter la décision sur plus d’un théâtre à la fois. Des batailles sont perdues, gagnées, des villes perdues, reprises… certaines sont même incendiées. Lorsque le Duc Hervé V dè Balde se replie à Sixtente en abandonnant Ligert aux Petroviens en 1405, il pratique la terre brûlée, ce qui achève de ruiner le pays. La guerre s’est tant éternisée que l’on ne sait plus pour ses causes premières. Mais l’on se bat pour l’honneur et la patrie, car les frontières ont été si malléables au cours du conflit que beaucoup d’armées sont persuadées de se battre pour chasser un envahisseur. Finalement, en 1478, Jean III d’Orlâmes prend Angoulet et fait signer au Roi de Starlie réfugié là-bas un traité en faveur de la Gallouèse. Les conditions de la victoire n’en font cependant un triomphe éclatant. La paix proposée est proche de la paix blanche et n’offre aucune compensation financière.

En analysant les conséquences, on ne voit que des perdants - sauf peut être le Comté d’Orlâmes qui assoit sa domination sur la Lambroisie pour quelques décennies. Même si les frontières ne sont que peu modifiées en apparences, l’ordre géopolitique régional est boulversé. Mais cette guerre a surtout mis à terre un territoire en déclin : celui de l’Empire Francien. Ces composants ne jouerons plus un rôle militaire important en Eurysie pour quelques siècles.

Symboles et traditions

Institutions

Liste des Ducs
7373
Gallovan de Ligert

Gravure représentant le Seigneur Gallovan de Ligert, vers 1750
Gravure représentant le Seigneur Gallovan de Ligert, vers 1750

Gallovan, souvent appelé Gallovan de Ligert est un noble gallo du Haut-Moyen-Âge, probablement né vers 613 et mort en 672 ap.J.C. à la bataille de Trédor. Bien que sa vie soit très peu documentée, il est considéré comme le fondateur de la Gallouèse.

biographie


  • nom supposé : Gallovan
  • noms courants : Gallovan de Ligert, Gallovan Ier
  • date de naissance : vers 613 ap.J.C.
  • lieu de naissance : probablement Ligert
  • Date de décès : janvier 672 (à 59 ans)

  • conjoint : Clothilde de Ligert
  • héritier : Lewig Ier Galloligien

  • confession : catholique rémienne
  • titre : Gallovan ou Seigneur de Ligert


Biographie :

Gallovan naît vers l’année 613 après JC de parents nobles de culture celtique, probablement dans la petite cité fortifiée de Ligert sur le Ligor. Ces ancêtres devaient être les dirigeants de la ville, peut être une seigneurie ou une baronnie, attachée à la partie celte de la Francie. Le château de Ligert était en tout cas attaché à Salomon II, qui était à la fois Roi d’Ys et Duc de Nostrie. On suppose que Gallovan est parti assez jeune à la cour du Roi d’Ys, et peut être même que Salomon était son précepteur. Il sert en tout cas dans ses armées ou à son gouvernement pendant sa jeunesse. Il a vraisemblablement hérité de la charge de ses parents vers ses 20 ans, autour de l’an 633.

Alors qu’il a 25 ans, en 638, le Roi-Duc lui accorde une promotion. Il devient noble de rang sous l’autorité de Salomon II, mais d’un rang inconnu. On ne sait pas si il était vassal du Duc de Nostrie ou du Roi d’Ys et donc s’il était Duc ou Comte de Galluaeze. La principale source citée par les historiens est celle de Gwenrig Toldec, évêque d’Ys, qui travaillait pour la cour du Roi Erinoë Ier. Il publie en 671, soit 11 ans après la mort du Roi Salomon II et un an avant celle de Gallovan, un ouvrage intitulé Administrance du Duc de Nostrie dédié à la vie de Salomon. Il prend ici l’angle du Duché de Nostrie et évoque donc un titre de comte pour le « seigneur de Ligert ».

" Apres qu’il eust défais les Franquois chez le Bourgale, cestui qui a Salaün avait voulu ressembler fit demander ses commandants qui tous c’estaient illustrés par le cœur et par les armes. Et ce jour le grand suzerain fit valoir la noblesse du seigneur de Ligé. {trou} Il vit en lui un lieutenant cerclé de valeur, et l'honorât de la grâce du comtat en ses terres. Gallovan il l’estoit, et de défendre sa forteresse avec vaillance il avait repoussé maintes fois l’invaseur. Commandant avisé et illustre gestionnaire, c’est déjà chez son mestre qu’il fut for compétent, pour la gloire de Dieu. "
Administrance du Duc de Nostrie, monseigneur Gwenrig Toldec, 671 ap J.C., BNN

Cependant, le point de vue adopté par l’auteur pourrait être en grande partie responsable de ce qualificatif. Cet extrait présente aussi des approximations connues de historiens, comme le fait de présenter Gallovan comme un brillant stratège, alors que celui ci était plus vraisemblablement chevalier à des rares occasions et administrateur à l’arrière que commandant d’une armée.

Fort de son nouveau rang, Gallovan se battit surtout pour défendre son suzerain face aux Franciens et défendre les frontières de son comté. Ligert a été mise à sac à trois reprises entre 650 et 660. Il entreprend surtout de développer le château médiéval de Ligert, dont la version du Haut Moyen Âge n’est malheureusement plus visible. Il impose d’habile taxes sur le trafic fluvial sur le Ligor, ce qui permet à la cité de contrôler les navires marchands qui viennent de Nonques.

On sait peu de chose de la vie de Gallovan. Il épouse Clothilde, dont l’origine est inconnue, vers 630. La future comtesse (ou duchesse) influencera beaucoup la politique religieuse de la région gallo ancien, qui achèvera de se tourner vers l’Église Rémienne. C’est à peu près tout pour ce qui est sourcé et documenté, mais les historiens s’attachent aussi aux conséquences de son règne : la promotion de Gallovan lance une dynamique de développement économique et territorial des gallo ancien, qui prendra petit à petit une place importante dans l’Empire.

En janvier 672, Gallovan participe à la bataille de Trédor avec les grands de Nostrie, dans le cadre de la Guerre francienne pour le Royaume de Sixte. La campagne commence avec quelques succès, mais l’armée celte doit rapidement se replier sur la Deule après un hiver difficile. Avec le gel, l’armée impériale traverse le fleuve et rencontre les nostriens à Trédor. Pendant la bataille, les nobles qui constituent la cavalerie lourde se lancent sur l’ennemi pour libérer le gros de la piétaille en difficulté. Gallovan ne revient pas vivant de cette charge. Son corps est enterré à L’Abbaye Sant-Jéron-de-l’Isle (fr : Saint-Géréon) de l’île Mouchette. Il sera déplacé plusieurs fois à Sixtente ou a Saint-Layeau, puis Sant-Cler sous la République, avant d’être rétabli à Mouchette en 1989.

Après sa mort, son fils aîné Lewig Ier devient Comte de Galluaeze et deuxième souverain de la dynastie des Galloligiens.

Légende et Mythologie :

Gallovan est un des symbole historique les plus forts de la Gallouèse, et a été récupéré à de nombreuses reprises dans la culture gallèse. À ce titre, il est sujet de nombreux mythes et légendes.

« La grâce du comtat en ses terres »:

Dans le roman national gallèsant, Gallovan s’appelle Gallovan Ier et est le premier Duc de Galluaeze. La vérité historique est plus complexe. En effet, on ne sait pas vraiment si Gallovan était un prénom, un attribut dynastique (puisque tout ses héritiers s’appelaient Gallovan) un surnom ou même un titre. Le texte de monseigneur Toldec, qui n’évoque que succinctement Gallovan, reste assez flou sur la question. Quand aux autres sources historiques sur Gallovan, à savoir la correspondance diplomatique de l’époque, les pièces de monnaie et quelques tapisseries, elles ne permettent pas de répondre à cette question. Néanmoins la recherche historique tend à montrer que Gallovan était plus probablement un comte de Ligert, et que ce titre à plus tard été supplanté par "Galluaeze" grâce à l’influence des Galloligiens sur les gallos. Mais parler de duché de Gallouèse pour le règne Gallovan est prématuré.

Le baptême de Gallovan :

De nombreux mythes entourent cette étape centrale de la vie du Seigneur de Ligert. En effet, si de nombreux souverains de Francie avaient déjà embrassé la religion chrétienne depuis plusieurs siècles, l’explosion du catholicisme rémien au temps des Galloligiens a favorisé la vision mythique du Gallovan pieu, parfois même qualifié de saint ou auréolé sur certains vitraux. Mais les progrès en matière d’évangélisation sont plutôt à mettre sur le compte de la comtesse Clothilde et surtout de Gallovan III le pieu qui a régné entre 802 et 847.
Ainsi, cette sanctification populaire a conduit à de nombreuses légendes autour du baptême de Gallovan. Une première voudrait que le souverain se soit fait couronner et baptiser en même temps, des mains même du Pape qui était venu sur demande de l’empereur. Ce mythe est parfaitement infondé et ne tient pas la route une seule seconde pour qui a lu l’article précédent. Une autre légende prétend que Gallovan aurait entendu la voix de Dieu le guider vers le Saint Suaire, qu’il aurait trouvé alors posé sur un rocher. Or aucun document ne fait état de la présence du célèbre Linceul en Gallouèse. À noter que l’Église catholique ne s’est jamais penchée sur la canonisation de Gallovan. Cette légende a peut être été commandée par les ducs suivants qui souhaitaient une Gallouèse souveraine et donc de droit divin.
Des mythes sont aussi associés à la sainte vie de Gallovan : la guérison d’un aveugle avec son propre sang (cf gravure), la victoire militaire du Fort- Joseph par la prière, etc.

La mort de Gallovan :

Une légende particulièrement répandue voudrait que Gallovan Ier se soit fait assassiner par le roi Erinoë Ier d’Ys, son suzerain qui souhaitait le dégrader et « éteindre l’apogée de la Gallouèse ». Cette théorie est tardive, vraisemblablement du XIXe siècle, nationaliste (sans prendre en compte le fait que la Gallouèse n’était pas une menace en 672) et sur ce que ses instigateur appelaient le travail des historiens : la mort à la bataille de Trédor est relatée dans une chanson de gestes, que ceux-ci prétendent être infondée. Or elle renvoie bien à un fait historiquement exact. C’est le travail des instituteurs de l’école de la fin de l’ancien régime qui ont propagé cette version au XIXe siècle.
4281
Liste des Dirigeants de la Gallouèse (depuis 1950)

roi
Bastien II dè Draune, actuel chef d'État du Duché de Gallouèse

On considère communément les dirigeants de la Gallouèse comme les personnalités politiques chargées de commander à l'administration de l'État et d'organiser son gouvernement.



La Gallouèse a été régie par trois régimes politiques depuis sa création : une monarchie féodale puis centralisée, que les historiens regroupent au sein d'un même "Ancien Régime" ; une République Fédérale ; et une monarchie parlementaire constitutionnelle, appelée "Nouveau Régime".

Chefs du Gouvernement

La fonction de chef du gouvernement gallèsant a connu plusieurs appellations au cours de l’histoire :
  • .... - 13 mai 1951 : Principal Ministre
  • 13 mai 1951 - 20 décembre 1951 : Chef du Gouvernement ducal
  • 20 décembre 1951 - 2 mai 1952 : Interrex
  • 2 mai 1952 - 26 août 1988 : Premier Ministre
  • 26 août 1988 - 31 août 1990 : Interrex
  • depuis le 31 août 1990 : Président du Conseil des Ministres

Ancien Régime

Sous l'Ancien Régime, le gouvernement était souvent dirigé par le Duc, même si d'important conseillers pouvaient parfois revêtir l'importance de Principal Ministre ou de Premier Ministre du monarque. Le poste de Chef du Gouvernement ducal est créé par Théare IV le 13 mai 1951.

Juan Carlos Ier
Théare IV dè Draune
(....- 13 mai 1951)

Henri Queuille
Lewig Dumolin, indépendant
(13 mai 1951 - 20 décembre 1951)

République Fédérale de Gallouèse

La République Fédérale de Gallouèse est d’abord dirigée par le gouvernement provisoire, présidé par Dumolin puis par l’Interrex Aurvoit Belventôle. Par la suite le régime se constitutionnalise et le gouvernement est dirigé par le premier ministre, même si dans les faits le Président a tout pouvoir.

Henri Queuille
Lewig Dumolin, Parti Conservateur
(20 décembre 1951 - 8 février 1952)

Augusto Pinochet
Aurvoit Belventôle, Parti de l’Ordre
(8 février 1952 - 2 mai 1952)

Robert Schuman
Rémien Louvois, Parti Démocrate
(2 mai 1952 - 16 octobre 1968)
⸱ Louvois I : 2 mai - 29 juin 1952
⸱ Louvois II : 1952 - 1968

Michel Debré
Jean-Paul Reynault, Parti de l’Ordre
(16 octobre 1968 - 20 mars 1969)

Charles de Gaulle
Carles Hinz-Inäbnit, Parti de l’Ordre
(20 mars 1969 - 7 décembre 1979)

Pierre Mauroy
Micion Déméa, Parti de l’Ordre
(7 décembre 1979 - 15 janvier 1982)

Charles de Gaulle
Carles Hinz-Inäbnit, Parti de l’Ordre
(15 janvier 1982 - 1er mars 1988)

Pierre Mauroy
Micion Déméa, Parti de l’Ordre
(3 mars 1988 - 26 août 1988)

Nouveau Régime

Après un temps sous gouvernement de transition, le nouveau régime s’institutionnalise et le gouvernement est dirigé par le Président du Conseil des Ministres, qui est validé par un premier scrutin législatif en 1992.

Felipe VI
Bastien dè Draune, Salut du Peuple
(26 août 1988 - 31 août 1990)

Pierre Bérégovoy
Henri Benfer, PSL
(31 août 1990 - 12 novembre 1993)
⸱ Benfer I : 1990 - 1992
⸱ Benfer II : 1992 - 1993

Eduardo Frei Ruiz-Tagle
Yves Ronclant, PSL
(12 novembre 1993 - 30 juillet 1994)

Édouard Baladur
Joseph Cizière, PRC
(30 juillet 1994 - 20 novembre 1995)

Patrick Rimbert
Carles Schwarzwald, PSL
(20 novembre 1995 - 2 décembre 2002)
⸱ Schwarzwald I : 1995 - 1997
⸱ Schwarzwald II : 1997 - 2002

Stéphane Le Foll
Michal Trëvenon, PSL
(depuis le 2 mars 2002)
⸱ Trëvenon I : 2002 - 2005
⸱ Trëvenon II : 2005 - 2010
⸱ Trëvenon III : depuis 2010

Chefs de l’Exécutif direct

Dans de nombreux pays, le chef de l'État exerce le pouvoir exécutif direct. C'est vrai en Gallouèse sous l'Ancien Régime et sous la République, mais pas sous le Nouveau Régime où ce pouvoir est incarné par le Président du Conseil Exécutif, parfois appelé Président du Cabinet.

Ancien Régime

Juan Carlos Ier
Théare IV dè Draune
(....- 13 mai 1951)

République Fédérale de Gallouèse

[center][img=][/img]
Gouvernement provisoire de la République, Divers Libéraux
(20 décembre 1951 - 8 février 1952)

Augusto Pinochet
Interrègne :
Aurvoit Belventôle, Parti de l’Ordre
(8 février 1952 - 2 mai 1952)

Augusto Pinochet
Président de la République :
Aurvoit Belventôle, Parti de l’Ordre
(2 mai 1952 - 30 juin 1952)

Augusto Pinochet
Père Unique de la Nation :
Aurvoit Belventôle, Parti de l’Ordre
(30 juin 1952 - 26 août 1988)

Nouveau Régime

Chefs de l’Exécutif indirect

Ancien Régime

Juan Carlos Ier
Théare IV dè Draune
(....- 13 mai 1951)

République Fédérale de Gallouèse

[center][img=][/img]
Gouvernement provisoire de la République, Divers Libéraux
(20 décembre 1951 - 8 février 1952)

Augusto Pinochet
Interrègne :
Aurvoit Belventôle, Parti de l’Ordre
(8 février 1952 - 2 mai 1952)

Augusto Pinochet
Président de la République :
Aurvoit Belventôle, Parti de l’Ordre
(2 mai 1952 - 30 juin 1952)

Augusto Pinochet
Père Unique de la Nation :
Aurvoit Belventôle, Parti de l’Ordre
(30 juin 1952 - 26 août 1988)

Nouveau Régime

Felipe VI
Interrex Duxis Galluaeze
Bastien dè Draune, Salut du Peuple
(26 août 1988 - 31 août 1990)

[img=]Felipe VI[/img]
Duc de Gallouèse
Bastien II dè Draune, Apolitique
(26 août 1988 - 31 août 1990)
17890
La Révolution des Robes

Le Duc Thémond VI condamné à l’exil par le Parlement de Ligert
Lit de Justice à Ligert, David Baptiste, huile sur bois, 1789.
Le Duc Thémond VI est condamné à l’exil par le Parlement de Ligert pour « crimes d’Etat » le 14 décembre 1778.

La Révolution des Robes est un conflit politique et militaire, parfois vu comme une fronde parlementaire, ayant opposé la noblesse de robe de Gallouèse, en particulier les Parlements de Nonques et d'Holéons, et le pouvoir ducal, entre 1778 et 1779. Il débouche sur la Première Démocratisation avec la création de l'Arrët ohh Paje (Assemblée des Pajes).

informations générales


  • date : 2 mai 1778 - 17 septembre 1779
  • durée : 1 an, 4 mois et 15 jours
  • lieu : Duché de Gallouèse
  • Causes : ambitions de la noblesse robe
  • ................conflit entre les nobles de robes et d'épée
    ................crimes de Thémond VI
    ................conflit fédéraliste francien
  • Issue : - création de l'Arrët ohh Paje
  • ......i......- exil de Thémond VI
    .......i.....- élection du Premier Président des Parlements
chronologie



  • Règlement "finunciae duxis" (2 mai 1778) : remontrance du Parlement de Nonques envers celui de Ligert
  • Édit de Bousderay (23 mai 1778) : limitation du droit de remontrance par le Duc
  • Lettre de remontrance du Parlement de Ligert au Duc (12 juin 1778)
  • Thémond VI tient lit de Justice à Ligert (20 juin 1778)
  • Lecture des « crimes de Thémond VI » au regard du droit local au Parlement de Nonques (31 juin 1778)
  • Le Parlement d’Holéons lève « l’Armée Nouveau Style » (7 juillet 1778)
  • Première campagne civile (10 juillet - 14 décembre 1778)
  • Entrée en guerre du comte d’Albourbez contre les Belbontistes (8 septembre 1778)
  • Reconnaissance des crimes du Duc par les Draunistes (23 octobre 1778)
  • Traité de Montenarles entre les gallèses et les franciens (2 décembre 1778)
  • Condamnation de Thémond VI à Ligert (14 décembre 1778)
  • Couronnement de Thémond VII (1er janvier 1779)
  • Édits de Nonques (30 janvier 1779)

Contexte

Le règne de Thémond VI dè Balde est le dernier des absolutismes gallèsants, entamés deux siècles plus tôt. La centralisation est à son apogée alors qu’une vie de cour s’est développée autour du château de Ligert. L’armée ducale est devenue régulière. Les Parlements provinciaux ont désormais des pouvoirs limités après la fronde perdue de 1692 : leur droit de remontrance s'exerce désormais a posteriori et se subordonnent à celui de Ligert. Néanmoins, les ducs ne contrôlent la province que grâce aux baillis, et les officiers ducaux sont peu nombreux.

La famille régnante est la famille dè Balde depuis le Moyen-Âge. Elle a entrepris depuis 1530 la centralisation du régime. Le Duc Thémond VI est dans une situation bien particulière. Âgé de 69 ans en 1778, un âge avancé, il est veuf de Catherine Mancini di Fortuna, issue d’une riche famille fortunéenne et tante du doge de la Sérénissime. Ce mariage n’est donc pas tout à fait noble, ce qui est une première source de tension dynastique. Son seul fils mâle, Carles, est mort à la chasse en 1767. Il a deux autres filles, connues pour être de bonnes vivantes. Les relations du souverain avec la noblesse d’épée ne sont donc pas parfaitement apaisées, malgré la cour de Ligert. Le Marquis dè Draune, neveu du Duc, joue sur cette corde en montant régulièrement la cour de Ligert contre le souverain, d’autant qu’il est le premier héritier mâle de la couronne. La noblesse d’épée de province, encore assez nombreuse mais peu prestigieuse, composée de chevaliers souvent désargentés, constitue l’un des derniers soutient politique (parfois fragile) du Duc. Ils s’en remettent en effet à lui pour lutter contre le pouvoir des officiers de provinces (magistrats) et des bourgeois franciens, malgré une centralisation qui leur déplaît. Enfin, le clergé est un soutient inconditionnel de la maison dè Balde qui a multiplié ses privilèges.

croquis représentant les principales places fortes gallèsantes ainsi que les parlements puissants
Croquis représentant les principales places fortes gallèsantes ainsi que les parlements puissants

L’armée régulière, composée de 65 lances, tient plusieurs places fortes périphériques ainsi que celle de Ligert, mais délaisse les villes gallèses importantes (cf carte). Or dans celles-ci, une noblesse de robe très puissante concurrence la noblesse traditionnelle. Les officiers ducaux dont la charge est héréditaire constituent des véritables dynasties de magistrats. L’une des plus puissantes, les Belbonte, menée par Carles de Belbonte, supplante le comte Hervé d’Holéons, seigneur local et l’un des plus puissants noble d’épée provinciaux. Les parlements de Nonques et d'Holéons (ou de Molins) sont les deux plus puissants du pays, du fait de leur statut de provinces gallèses périphériques. Avec les années, ceux-ci réclament plus de prérogatives sur le contrôle des finances du Duché, et s'attribuent un rôle législatif qui ne leur revient pas de coutume, mais qu'ils exercent de fait depuis de nombreux années dans certains domaines. Ils reprochent au Parlement de Ligert, parlement central du pays, sa mollesse vis-à-vis de la cour.

Notamment que la cour ducale est à l'époque la source de multiple scandale. La vie jugée débauchée des filles du Duc Thémond VI, Catherine et Marie, dresse l'opinion contre une cour d'excès. De nombreuses affaires éclatent mais sont étouffées, dont un vol, une insulte publique et un adultère homosexuel, scandaleux à l'époque. On estime, d'après les écrits de l'époque, que le Duc est très peu apprécié des élites, y compris de ses soutiens. Or l'absolutisme est toujours de mise, dans un état plus précaire que jamais. Seule la relative stabilité économique du Duché et les guerres remportées hors du pays permettent au souverain de s'éviter une vendetta généralisée. On notera aussi une certaine habileté à profiter des intérêts de chacun, ce qui lui permet la paix civile mais joue à long terme contre lui.

Phase Martiale - la chute de Thémond VI

La montée des tensions

Si la tradition situe la Révolution des Robes sous le règne de Thémond VII avec la condamnation de Thémond VI et la création de l'Arrët ohh Page, la plupart des historiens s'accordent aujourd'hui pour la faire remonter en 1778, sous le règne de Thémond VI. Le Parlement de Ligert vient d'enregistrer une ordonnance du pouvoir qui abolit l'exemption de taxe foncière dont bénéficiaient les officiers en tant que membres de la noblesse. Or la mesure contrarie de nombreux parlementaires de province, moins bourgeois (comprendre citadins) que les ligérois. Le Parlement de Nonques qui compte de nombreux propriétaires terriens et refuse de prendre acte discute le 2 mai 1778 d'une alternative à la mesure, en pointant du doigt dans ses débats tous les autres manquements financiers du ministre des finances D'Orçont et l'incertitude quant à l'utilisation des fonds débloqués. Il adresse le même jour une remontrance au Parlement de Ligert pour son inaction, via le Règlement Finunciae Duxis ("des finances du Duché"), alors que d'autres Parlements refusent à leur tour d'enregistrer l'ordonnance.

Le Duc Thémond VII est furieux de ce développement inattendu. Il écrit dans sa correspondance avec son Chancelier Hervé d'Asquinty qu'il souhaite intercepter la remontrance en édictant une limitation du droit de remontrance. Au château de Bousderay, le 23 mai, il publie un édit qui interdit aux parlements de province de s'adresser des remontrances. Les juges de Ligert, qui cassaient régulièrement des décisions provincial par ce procédé, s'insurgent et adressent le 12 juin leur remontrances au Duc, dans lesquels il juge à la fois l'édit de Bousderay et l'ordonnance de mai comme incompatibles avec le Droit. Thémond VII est emporté dans sa contrariété, alors que ses pères avaient pu profiter de l'absolutisme : il prévient Hervé d'Asquinty qu'un lit de Justice doit se tenir au plus vite à Ligert, sans même adresser de jussion, et rentre à la capitale. Le 20 juin, il casse ainsi les arrêtés du Parlement de Ligert.

Une colère monte progressivement dans les provinces chez les officiers mais aussi chez les bourgeois et certains clercs. Ce procédé incorrect, précipité, lourdeau est jugé par les élites comme indigne d'un Duc. Dans certains chapitres, la rumeur court même que Dieu rejette ce mauvais souverain, et que l'absence d'héritier mâle en est le signe. Quoi qu'il en soit, cette séquence malhabile vient s'ajouter à la longue liste des "crimes de Thémond VI" après avoir provoqué l'ire de tous les notables du pays. Au comble de la tension, le Parlement de Nonques qui refuse toujours d'enregistrer l'ordonnance ducale procède à la lecture des "crimes du Duc" lors de sa session du 31 juin, et rejette sa légitimité. Après quelques négociations infructueuses entre le Chancelier d'Asquinty et les parlementaires, le Duc qui sait que l'armée de métier est toujours derrière lui menace de prendre la ville et de mater par la force toute nouvelle fronde. En réaction, sous l'impulsion de la famille Belbonte, le Parlement d'Holéons décrète le 7 juillet la levée d'une nouvelle armée, indépendante du Comte, appelée Armée Nouveau-Style et commandée par Charles du Mesnil-Éloi, un officier teylais en quête de campagnes. Elle compte en une semaine quelques 70 000 hommes levés parmi les armées régulières. Ce succès s'explique aisément : de nombreux chevaliers ont rejoint l'armée en emmenant avec eux les hommes sous leur commandement. Ces défections sont encouragées par le Marquis dè Draune, à la tête d'un frange de la noblesse d'épée souhaitant officieusement l'abdication du Duc. En face, l'armée Ducale compte toujours 145 000 hommes, mais doit tenir les garnisons aux frontières.

Première campagne civile

Le Comte Lewig d'Holéons est chassé de la ville par les bourgeois et court se réfugier à Ligert. Alors que les Holéonais fortifient leurs positions, le Duc envoie un ordre de mission au Maréchal Henri dè Fromont pour lever l'armée gallèsante. 100 000 militaires convergent vers Sant-Jéron-de-l'Isle le 10 juillet pour prendre l'oriflamme et retrouver le souverain. L'armée ducale fait route vers le Sud, et, fait rare, Thémond VI l'accompagne dans l'arrière-garde. Son but est de prendre Holéons le plus vite possible avant de marcher sur Nonques pour faire plier son Parlement. Mais Du Mesnil-Éloi entraîne l'Armée Nouveau Style dans une manœuvre audacieuse et, jugeant Holéons insuffisamment fortifiée et en proie à la trahison, il part à la rencontre de l'armée ducale. Les deux cortèges se rencontrent sur une plaine, prés du village de Gisier. Les parlementaires sont 58 000 tandis que Dè Fromont dispose de 67 000 hommes. Le combat est le plus important de la première campagne civile : on dénombre environ 20 000 morts au total. Les pertes sont partagées, la plus grande part étant subie par l'armée ducale, qui, ne pouvant plus tenir le front, se retire précipitamment vers Nonques. D'après le Maréchal dè Fromont dans ses Mémoires parues en 1799, c'est le Duc lui-même qui aurait exigé ce changement de stratégie.

<br>La bataille de Gisier représentée par Jehan Asquot, huile sur toile, 1802
La bataille de Gisier représentée par Jehan Asquot, huile sur toile, 1802

Au cours du voyage, Thémond VI apprend que l'Armée Nouveau Style a gagné Ligert et y a mis le siège. Le Duc décide de quitter Dè Fromont avec une escorte de 700 hommes et de nombreux officiers pour rejoindre les 30 000 hommes environ restés dans la capitale. Il les rejoint rapidement, mais arrive exténué, le 20 juillet. Le 22, une bataille s'engage, de moindre importance : après une canonnade et une charge infructueuse de la noblesse loyaliste, le Duc ordonne à ses troupes de se rendre. Le Parlement de Ligert ordonne son internement dans le palais, avec les respects dû à son rang qu'il n'a pas perdu. De nombreux proches du Duc, dont le marquis dè Draune, sont retenus dans la ville. Malgré la surveillance dont le Duc est l'objet, celui-ci parvient à transmettre des ordres à l'armée de Fromont qui stationne à Nonques, ou le Parlement a été dissous. Les crimes de Thémond VI sont lus au parlement de Ligert qui décide de réfléchir à un jugement. Il est précisé que le Duc continue à régner. Pendant ce temps, l'Armée Nouveau Style quitte Ligert pour aller à la rencontre de Fromont à Nonques. Prévenu par Thémond VI, le maréchal quitte la ville avec ses deux armées (53 000 hommes) et décide de rejoindre Ligert en évitant le fleuve Ligor. Finalement, Du Mesnil-Éloi parvient à se mettre sur sa route face à la forêt Jouaille le 18 août. Après une campagne qui dure jusqu'au 29 août au cours de laquelle du Mesnil-Éloi est fait prisonnier et expulsé en Teyla, l'Armée Nouveau Style emprisonne Dè Fromont et enrôle les troupes ducales.

la première campagne civile (10 juillet - 14 décembre 1778) dans l'espace
La première campagne civile (10 juillet - 14 décembre 1778) dans l'espace
Bleu : Loyalistes, Vert : Louis d'Albourbez, Rouge : Armée Nouveau Style

Mais le 8 septembre, le Comte Théare d'Albourbez, dévasté par la défaite de Thémond VI, lève une dernière initiative loyaliste. Avec les restes de l'armée de Fromont, il réunit 30 000 soldas sous les ordres du Baron de Sant-Clèr, commandant du fort de Valteuse. L'armée quitte la ville le 10 en direction des positons Belbontises. Or le 9 septembre, une armée menée par le chevalier Louis d'Albourbez de Valteuse, chef des nobles franciens, avait quitté Valteuse pour rejoindre une Armée Nouveau Style de 40 000 hommes. Finalement, tous se rencontrent près de la ville de Disdont où Chalres-Henri Mazout, qui dirige désormais l'armée parlementaire, à fixé son quartier-général. La bataille qui s'engage est remportée par les Belbontistes, mais voit la défection des troupes franciennes après que Louis d'Albourbez ait appris le peu d'intérêt de Belbonte pour sa cause. Son armée part le 18 septembre pour Valteuse, afin de profiter de la destruction de l'armée du comte d'Albourbez, alors que le bataille de Disdont est toujours disputée - elle s'achève le 21. Le Baron de Sant-Clèr est fait prisonnier et envoyé à Ligert. Pour éviter que son pays ne fasse sécession, le comte d'Alburbè rencontre Mazout à Disdont le 1er octobre. Il négocie le soutient de l'Armée Nouveau Style pour arrêter D'Albourbez au nom de l'intégrité du territoire gallèsant. Mazout accepte. L'Armée gallèsante lève le camp pour Valteuse, puis apprenant le départ des franciens vers la ville fortifiée de Montenarles, elle change de direction.

L'armée francienne arrive la première dans la ville, en passant par l'extérieur des frontières du Duché. Après plusieurs jours de tergiversation devant Montenarles assiégée, les franciens acceptent de se rendre aux Belbontistes sous garantie. Les bourgeois franciens sont les grands perdants du Traité de Montenarles signé le 2 décembre 1778. Sans représentant dans la ville fortifiés lors du siège, il ne peuvent convaincre le chevalier de Valteuse de céder à la pression. Ce dernier négocie sa liberté en promettant de rendre les armes définitivement et d'assister les gallèses dans leur lutte perpétuelle contre les guildes franciennes. Le Traité de Montenarles est un revirement majeur dans ce conflit administratif qui durait depuis le Moyen-Âge et est l'un des facteur conduisant à la nationalisation des colonies en 1863.

Condamnation de Thémond VI

À Ligert, le Parlement se réunit plusieurs fois aux cours des mois de septembre et d'octobre 1778. Le Duc Thémond VI réalise petit à petit qu'il est en mauvaise posture, alors que ses décisions irrationnelles au palais le disgracie aux yeux d'un nombre croissant de nobles de la cour. Deux factions s'opposent au sein de la noblesse d'épée : les draunistes menés par le Marquis Thémond dè Draune qui souhaitent voir le Duc renoncer à sa charge, sans plus, quitte à tolérer une victoire des parlementaires, et les holéonistes menés par le Comte Lewig d'Holéons qui souhaitent préserver la lignée dè Balde pour contenir la noblesse de robe à tout prix. Au fil des semaines, les nobles jugés "fiables" (les draunistes) se voient accordés une plus grande liberté de mouvement par Carles de Belbonte. À cela s'ajoutant des décisions de plus en plus contestées du Duc, les draunistes sont de plus en plus dans leur droit de penser tout haut à une abdication. Néanmoins, le Duc étant au dessus des lois, Thémond VI ne peut pas être inquiété par le Parlement de Ligert qui tente pourtant de le faire condamner. Un constat que les nobles sont obligés de partager. Le 20 octobre, le Premier Président du Parlement de Ligert, Hervé dè Solviny, rencontre Dè Draune. Selon lui, Thémond VI peut être considéré comme coupable vis-à-vis de l'État, car en tant que comte de Ligert il est considéré comme subordonné à l'État. Un raisonnement remontant à la destruction de la Royauté de Sixtente par Thémond II en 1339 valide cette théorie. Convaincu, le Marquis dè Draune reconnaît publiquement les "crimes de Thémond VI" le 23 octobre, après s'être assuré du soutient de sa faction.

La séance du jugement de Thémond VI s'ouvre le 6 décembre 1778 sous la présidence du Duc lui-même. Cette réunion de la Chambre des Plaids du Parlement de Ligert est un moment marquant de l'histoire gallèsante, souvent repris et fantasmé. Passons ici sur les détails. Les magistrats qui siègent reconnaissent d'abord que le Droit du comté de Ligert s'applique sur la personne du Duc, et que dans ce cadre Thémond VI doit se soumettre à la décision du Parlement, tant que celle-ci se limite à son rang de comte. Or à sous ce rang, les décisions ayant trait à la personne de Thémond VI sont concernées, d'après ce que la Chambre établit. Le Parlement juge ensuite que dans le cadre du Droit provincial de Ligert, le Duc s'est rendu coupable de crimes d'États, dont la liste est multiple. On notera que les actions commises pendant la campagne militaires ne sont pas retenues. Le Duc de Gallouèse, qui détient la justice, est invité à prononcer la sentence. Outragé, Thémond VI refuse de se condamner lui-même ; il finit par déléguer cette charge au Président à mortier Dè Solviny. Le Duc est condamné à l'exil le 14 décembre 1778. Il maintient dans un premier temps qu'il continuera à régner de l'étranger, et qu'il finira par mettre au pas les parlementaires frondeurs. Mais cette dernière posture convainc les nobles restés fidèles que Thémond VI est capable de trahir la nation. Le marquis de Draune écrit dans une lettre à un monarque étranger :

" Quel que soit son opinion sur l'affaire, tout noble à Ligert ou dans sa province sait en lui-même que le Duc doit renoncer à sa charge dans l'intérêt suprême de la Nation. Même ses plus fidèles soutiens ont agréé son abdication nécéssaire et le prient aujourd'hui d'y procéder au plus vite. "
Correspondance de Thémond VII de Gallouèse, III.2.b, 1778, BANG

Le 23 décembre, le Thémond VI signe l'édit de son abdication au château de Bousderay. Il quitte définitivement le pays le lendemain pour s'établir en Nostrie, où il refuse de rédiger ses mémoires et sombre dans l'alcoolisme. Ses filles refusent de lui rendre visite pour ne pas retrouver une image dégradante. Il meurt des suites d'une attaque cardiaque le 3 février 1782. En Gallouèse, selon l'ordre de succession, le marquis de Draune devient le Duc Thémond VII, premier de la dynastie Dè Draune qui règne encore aujourd'hui.

Phase Légale - l’avénement Thémond VII

Le palais ducal édicte la promotion de Thémond dè Draune au rang de Duc de Gallouèse le 31 décembre 1778, ce que tous les parlements ratifient de peur de sombrer dans un conflit plus dévastateur. Le nouveau duc Thémond VII se fait couronner le 1er janvier 1779. Pourtant, la Révolution des Robes est loin d'être finie, elle n'a même pas encore commencé selon les observateurs contemporains. Pour les nobles parlementaristes ou draunistes, la première phase de la révolution est à mettre sur le compte des errements du duc Thémond VI ; pour les autres, tout ceci n'est qu'une seconde fronde parlementaire. Le Duc sait qu'il a affaire à un pays instable et que de nombreuses questions doivent être réglées. La première fragilité est la division de la noblesse. Thémond VII souhaite d'abord récupérer la loyauté de tous les officiers : il ordonne donc l'amnistie de tous les condamnés de la campagne civile et nomme le maréchal de Formont ministre de la guerre. Il doit ensuite s'assurer du soutient du palais. Les membres de sa factions le voient comme le sauveur d'une situation dynastique désespérée, il lui sont donc acquis et n'attendent pas de charge. Thémond VII garde en conséquence des ministres de son prédécesseurs, dont le chancelier Hervé d'Asquinty, haï des parlementaires. Enfin, il est soucieux des biais juridiques ayant permis à un souverain pourtant absolu d'être condamné. Pour s'en prévenir, il promulgue les édits de Nonques le 30 janvier, qui abolissent la suprématie du Parlement de Ligert sur les comtes de la ville et interdisent de distinguer les personnes des titres.

En rédaction
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