[TUTO HRP] Comprendre la Transblêmie en 5mn chrono !

Posté le : 13 jan. 2022 à 17:40:28

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Ce message se veut un résumé du pays pour ceux qui le découvrent (ou vont le redécouvrir) et afin de limiter au maximum les incompréhensions et ambiguïtés possibles et nombreuses autour de son fonctionnement.
Ces informations sont pour certaines secrètes (indiquées en italique) et sauf à être proche du pays, vous n'êtes pas censées les connaitre en RP.

Bienvenue à toi qui cherche à comprendre ce pays riche et complexe qu'est le Grand Duché de Transblêmie, parcours simplement cette liste de points pour savoir tout ce qui est nécessaire pour bien interagir avec le background de ma nation ^^ bon courage et merci de ton attention !

Histoire et Politique étrangère

L'histoire du Grand Duché de Transblêmie commence en Eurysie au XIVème siècle quand une minorité culturelle persécutée s'exile hors du Continent pour s'installer au Nazum. Pour cela elle doit traverser la mer Blême (d'où le nom de Transblêmie). Le pays oppresseur n'est pas encore déterminé (si cela vous intéresse vous pouvez me contacter).
La Transblêmie est donc à l'origine un regroupement de colons sans métropole qui débarquèrent et fondèrent la ville de Port Palid, sur la côte, avant de s'enfoncer ensuite progressivement dans les terres.
Menacé par les peuples autochtones et les royaumes voisins, la Transblêmie va rapidement se placer sous la protection de l'Empire Xin, alors puissance rayonnante du Nazum et en devenir une marche militaire au nord de l'Empire sous le nom de Grand Duché de Transblêmie.
Pendant plus de quatre-cents ans la population blême (originaire d'Eurysie) va collaborer et se créoliser avec les populations nazuméennes locales avec lesquelles elle entretient de bons rapports.
Au cours des deux derniers siècles cependant, le pays va opérer une réécriture de son histoire et glisser progressivement vers l'extrême droite et le fascisme en se construisant sur un roman national obsédé par la pureté de la race blême et la présence de populations allogènes sur son sol.
En trois mots : le Grand Duché a une conception millénariste de l'histoire et pense qu'un ancien empire qui unifiait autrefois l'Eurysie et le Nazum va renaître de ses cendres pour gouverner le monde.
Sa population sera de sang-pur, c'est à dire le sang originel des habitants de l'ancien empire appelé sang blêmien.
Dans cette mythologie, l'actuel Empire Xin est considéré comme le continuateur historique de l'ancien Empire et devra un jour reprendre la place qui lui échoie. L'Empereur Xuan, le fils du ciel, est d'ailleurs considéré comme la réincarnation directe et pure de l'antique Empereur. Il doit donc être protégé à tout prix.
Le Grand Duc Ion de Blême est quant à lui un personnage mythologique, équivalent de l'archange Saint-Michel, le bras armé du futur Empire. Il est officiellement immortel et ses apparitions et prises de paroles sont rares et nimbées de mystère.
Très portée sur l'archéologie, la linguistique, la géologie, la génétique ou encore l'astrophysique - bien que l'épistémologie de ces sciences soit interprétée d'une façon tout à fait politique - le Grand Duché peut régulièrement chercher à envoyer ses équipes de scientifiques à travers le monde dans le but de trouver des preuves que son récit mythologique est réel et mieux comprendre le fonctionnement de l'ancien Empire fantasmé.
Le Grand Duché s'adresse également régulièrement à l'international pour dispenser des conseils politiques, fournir des clefs d'interprétations géopolitiques et dénoncer des idéologies et des politiques jugées dangereuses.
Plus rares, il peut arriver que des agents transblêmiens tentent de piller des musées ou de pénétrer dans des lieux interdits à l'étranger afin de récupérer des artefacts jugés cruciaux dans leur quête ou pour élucider d'éventuels mystères antiques ou secrets politiques, dissimulés aux yeux du monde par des forces malveillantes.
Se considérant comme en croisade permanente contre les ennemis de l'intérieur et pour la purification du pays, la Transblêmie persécute systématiquement les minorités et les dissidents politiques.
Elle se montre également extrêmement hostile avec les pays libéraux non-autoritaires et socialistes, accusés de participer à la corruption du sang blêmien.
Enfin, la Sérénissime République de Fortuna est considérée dans le narratif transblêmien comme l'ennemi absolu, cherchant à entraver l'avènement du futur empire blêmien, à dissimuler les preuves de son existence dans le passé et en cherchant à unir les différents peuples du monde, à bâtardiser les populations eurysiennes pour faire disparaitre le sang pur.
Aujourd'hui, le pays est complètement fermé et extrêmement difficile d'accès aux étrangers. Les montagnes forment une frontière naturelle qui dissuade l'entrée sur le territoire et les soldats du Grand Duc n'ont pas la réputation d'être très sympathique envers les intrus.

Géographie et Économie

La géographie de la Transblêmie est importante à prendre en compte pour ne pas se lancer dans des projets irréalistes.
Le territoire transblêmien est composé à presque 90% de montagnes et de forêts.
La population se concentre dans les vallées, séparées les unes des autres par des canyons verdoyants. Cette particularité topographique rend extrêmement difficile la centralisation et le contrôle du pays qui regorge de maquis et dont les routes de montagnes, seules voies de communication entre les villes, sont de véritables coupe-gorges.
L'immense majorité de la population est rurale, elle habite dans des petits villages peuplés d'agriculteurs et d'éleveurs. L'illettrisme est très répandu.
Contrairement au récit officiel transblême, beaucoup de minorités ethniques et culturelles vivent dans le Grand Duché, séparées les unes des autres par les montagnes.
Les principales agglomérations sont assez peu modernes, les villes semblent parfois figées dans le temps et servent avant tout de hub proto-industriels pour le pays.
Les lieux de pouvoirs, les institutions régaliennes, les universités ainsi que les places fortes militaires sont emblématiquement installées dans de vieux châteaux perchés dans les montagnes. De fait, le pays est très décentralisé malgré une volonté de contrôle totalitaire de la part de l'Etat.
Port Palid et Ușa de Vest sont les deux seuls portes d'entrées par la mer en Transblêmie. Ils font l'objet d'un contrôle extrêmement stricte de la part de l'armée et les commerçants étrangers sont cantonnés à des quartiers précis sous haute surveillance.
Les principales productions transblêmiennes sont les mines et les scieries que le pays possède en abondance.
L'industrie transblêmienne est très limitée, elle se démarque toutefois par un haut niveau technologique en ce qui concerne les armes d'infanterie, faisant du Grand Duché un pionnier dans ce secteur.
De manière générale, le pays est très pauvre et extrêmement arriéré sur tous les plans.
Les intellectuels et universitaires transblêmiens ne travaillent globalement que sur les projets touchant à la prophétie millénariste, ainsi que sur le développement du contrôle social.

Politique intérieure

Le Grand Duché de Transblêmie se veut un État totalitaire sans réellement avoir les moyens de l'être, faute d'une centralisation efficace et d'un niveau de développement économique et scientifique suffisant.
Si le régime n'a pas encore été renversé, c'est que l'opposition est très difficile à mettre en place. La population est éclatée géographiquement, séparée par des montagnes et composée de divers ethnies ne s'appréciant pas forcément et avec des intérêts très divers.
Les rares grands centres urbains, eux, font l'objet d'une surveillance et d'un contrôle social totalement dystopique.
Le Grand Duché se vit comme un État perpétuellement menacé de l'intérieur et opère une purge systématisée en conséquence.
Faute de pouvoir contrôler chaque ville, l'armée Transblême est composée de casernes de "chasseurs de loups", des unités montées qui parcourent les montagnes et razzient régulièrement les villages pour y mettre en place de grands procès d'inquisition.
Les maisons sont passées au crible à la recherche des preuves d'une éventuelle trahison.
La mythologie transblêmienne amalgame d'ailleurs les ennemis politiques avec la sorcellerie. Les socialistes, communistes et libéraux sont dépeints et perçus comme des monstres à visages humains, capables de se changer en bêtes pour dévorer les villageois, lancer des malédictions ou propager les épidémies. La majeure partie des maux qui accablent la population est ainsi mise sur le compte de ces créatures qui vivraient en solitaire dans les montagnes ou, plus inquiétantes, habiteraient au sein des villages, au nez et à la barbe des honnêtes gens. Une conception paranoïaque distillant la peur chez les paysans ce qui non seulement justifie les procès mais également pousse les villageois à dénoncer eux-mêmes d'éventuels traitres parmi eux, sur fond de rivalités et d’inimitées locales.
Les juges inquisiteurs transblêmiens sont en permanence à la recherche de nouvelles méthodes d'interrogatoire et d'évaluation de la trahison des citoyens, ce qui pousse les autorités à une course en avant paranoïaque, augmentant sans cesse la liste des critères pouvant vous faire devenir un ennemi de l’État.
Comme la figure du Grand Duc ou la mythologie millénariste de la Transblêmie, science et ésotérisme se confondent ce qui renforce d'autant la crainte qu'inspirent les autorités de l’État aux populations locales et assoie leur pouvoir sur tout le pays.

Divers :

Bien qu'extrêmement secret, des "leaks" sortent régulièrement du pays, malheureusement généralement ces derniers sont partiellement cryptés - et souvent cryptiques. Pour l'heure, personne ne connait la source ou l'objectif de ces fuites de documents, au point que certains journalistes soupçonnent l’État de Transblêmie de faire volontairement sortir des informations pour lancer ses ennemis sur de fausses pistes.
Même si la Transblêmie est loin d'être une puissance de premier plan, elle inspire divers groupuscules néo-fascistes, sectes et clubs ésotériques qui voient en elle le pourfendeur d'une conspiration fortunéenne cosmopolite mondiale, ou simplement les détenteurs de secrets inconnus du grand public.
A contrario du discours officiel transblêmien qui veut que le Grand Duc soit immortel, plusieurs experts ont émis l'hypothèse qu'en raison de son visage masqué, celui-ci puisse être régulièrement "remplacé" par l'administration du Grand Duché, ce qui expliquerait qu'à plus de 119 ans, Ion de Blême ait toujours la carrure et la vitalité d'un jeune homme.
Il existerait une Grande Duchesse de Blême mais son existence est encore plus mystérieuse que celle du Grand Duc, au point qu'on puisse douter de sa nature réelle. Certains disent qu'il ne s'agit que d'une figure purement mythologique.
Du fait de sa communication extrêmement cryptique, du peu d'informations sortant du pays et de la surprenante qualité de ses armes, le Grand Duché de Transblêmie est parfois suspecté de posséder une puissance militaire largement sous-estimée et qu'il garderait prête à l'emploi pour une guerre totale à venir. Cette perspective a pu mettre mal à l'aise certaines personnes et à travers le monde des cas sont régulièrement attestés de "syndrome de peur Transblême" dont les symptômes sont une obsession pour le pays, des angoisses récurrentes et une peur panique d'un potentiel embrasement menant à un conflit mondialisé.
Les exilés Transblêmiens sont aujourd'hui relativement peu nombreux du fait de la longévité du régime. Certaines personnes se revendiquant comme des leaders de l'opposition ou des réfugiés politiques se sont ainsi révélés au cours des dernières années être en vérité des espions transblêmiens chargés d'allumer des contre-feu ou bien des malades mentaux voire d'ancien prisonniers lobotomisés chimiquement et instrumentalisés pour décrédibiliser la résistance à l'étranger. De fait un renversement du régime par soulèvement populaire est considéré comme très improbable par de nombreux experts en géopolitique.
Bien que le pays soit officiellement athée, la culture de la Transblêmie est profondément marquée par le catholicisme et l'orthodoxie. Il n'est ainsi pas rare de trouver des idôles sur les routes censées protéger les voyageurs, ou des images de saints peintes sur les murs des maisons pour éloigner les forces du mal et une grande part des rituels inquisitoriaux des chasseurs de loups reprennent une iconographie et des imaginaires proches des exorcismes chrétiens.

Pour résumer, imaginez une Afghanistan verdoyante, aux paysages et aux architectures calquées sur ceux de la Transylvanie. Une idéologie politique regroupant l’ésotérisme nazi et les procès de Salem le tout isolé du reste du monde, perdu dans un Nazum lointain et mystérieux et fournissant une grande part de la légitimité politique et de la littérature théoriques à vos pires groupuscules fascistes en activité.
Le tout parfaitement intégré à l'Empire Xin dont les Transblêmiens sont de dévoués partisans.