27/05/2013
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[RP] Evènements intérieurs

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Evènements intérieurs


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Bracava ne tombera pas
09/08/2006

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Armée arovaque

« Que Dieu punisse Franz l’Usurpateur !
– Gloire au Roi, gloire à l’Empereur, gloire à Dieu »


Théodore Mélaques, Roi d’Arovaquie, avait réuni la Legio XVII sur la place impériale de Bracava, unique cité dans les collines de Riabëit. C’était un point stratégique : Si Franz, l’Usurpateur kaulthe, voulait prouver aux Arovaques que sa Confédération valait la peine d’être rejointe, il fallait qu’il la traite bien ; et, pour cela, il fallait que celle-ci puisse vivre décemment. Mais en Riabëit, Bracava était la seule grande ville, centralisant rien qu’à elle toute la production électrique, l’administration, les sièges économiques et le réseau de communication de la région. La population n’y était pas moindre pour autant : c’était un vaste territoire aux populations très éparpillées. De plus, ces populations étaient Sapythes – et il était bien connu que les relations entre Sapythes et Kaulthes étaient loin d’être à leur plus haut niveau.

Le territoire occupé par les Kaulthes en Riabëit n’était plus alimenté en électricité depuis l’arrivée de l’armée kaulthique, et l’anarchie s’animait de plus en plus par le manque de structure administrative stable. Coupé du monde rémien et de sa bureaucratie peut-être éthiquement critiquable mais pourtant parfaite sur l’organisation, les habitants du Riabëit occupé avaient besoin de retrouver leur capitale régionale, Bracava. L’occupation kaulthique avait de la peine à fonctionner dans le Voldenora, et Bracava était un véritable enjeu pour l’Empereur, qui devait légitimiser sa conquête en prouvant que les Arovaques seraient mieux traités sous son régime.

Cependant, Théodore Mélaques ne comptait pas se laisser faire. Jusqu’alors silencieux, discret dans l’ombre de l’Empereur rémien, il voulait cette fois-ci démontrer au monde que l’Arovaquie, quoiqu’abandonnée par Apamée et combattant un voisin bien plus puissant, n’était pas pour autant prête à tomber. Le Royaume lui appartenait, ses ancêtres l’avaient conquis et Theodoros tenait à honorer l’héritage des Mélaques. L’Empereur kaulthique mordera la poussière dans les cendres des combats sur son territoire.

Le Royaume Rémien d’Arovaquie n’était pas mort, et il était prêt à le prouver. Ses fiers partisans, jusqu’alors discrets, chantaient à la gloire de Dieu, et verseraient le sang en son nom et en celui de leur seul véritable souverain : le Roi. Lorsque les armées kaulthiques tenteraient de prendre Bracava, elles seront violements renvoyées. Les Kaulthes, ces usurpateurs, subiront la vengeance d’Aphalstèmes.

La Legio XVII, armée personnelle de Théodore Mélaques, avait organisé les défenses de Bracava, enrôlé la population fougueuse de renvoyer l’ennemi au Nord, brandit les étendars du RRA*.

Le silence du Roi se brisera dans un spectacle de sang. L’Arovaquie vaincra.

*Royaume Rémien d'Arovaquie
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Le retour des Perrates
5 janvier 2007

« Nation : un mot que ne connait pas le Roi. Arovaquie : un autre mot que ne connait pas l'Empereur kaulthique. Montrons-leur qui nous sommes. Aux armes, Arovaques ! »
- Syméon Déquares



Syméon Dékares

Syméon Déquares

De 1945 à 1971, l'Arovaquie portait le nom de Fédération arovaque, et était dirigée d'une main de fer par le Président Matthieu Perratos. Celui-ci menait une politique très autoritaire, mais qui a cependant permis à l'Arovaquie de subsister face aux grandes puissances eurysiennes ; jusqu'en 1971, lorsque les Rémiens envahissent l'Arovaquie.

Matthieu Perratos et ses partisans, les Perrates, ont ammené le fascisme en Arovaquie. C'est durant cette période que le nationalisme arovaque s'est développé, rassemblant à la fois les Arovaques grecs, sapythes et kaulthes. Cependant, parallèlement au rapprochement des cultures, la Période perrate a aussi creusé un fossé entre idées politiques. Le régime ultranationaliste a ardûment combattu le Communisme, le Socialisme et le Communalisme, et a grandement oeuvré à une haine de la Confédération kaulthique et de l'Empire rémien. Les courants religieux qui ne correspondait pas à l'idéologie nationale ou la théologie chrétienne orthodoxe faisaient également l'objet d'un acharnement des Perrates.

Malgré que le Perratisme ait aussi renforcer l'égalité entre classes sociales sans empêcher l'accroissement économique du pays, l'Arovaquie a petit à petit sombrée dans les combats permanents entre le gouvernement et les idéologies auxquelles il n'adhérait pas. Le gouvernement n'a jamais réussi à être assez fort pour fédérer réellement les Arovaques, et le régime n'a jamais atteint le totalitarisme qui faisait rêver certains Perrates.

Si les Perrates sont finalement vaincus et évincés du pouvoir par les Rémiens en 1971, tandis que Matthieu Perratos est assassiné par les Communalistes le 11 novembre 1971 dans les rues d'Aphalstèmes, l'idéologie fasciste ne disparait pas pour autant. Bien que discrète, elle est cependant assez présente sur les populations des littoraux arovaques, notamment à Aphalstèmes.

Face à la guerre contre la Confédération kaulthique, les Perrates sont revenus sur la scène politique arovaque, étant animés par l'antique haine de la Confédération. De plus en plus soutenus par la population, ils sont à nouveau influents, et sont incarnés par Syméon Déquares, un ancien légionnaire rémien ayant déserté l'armée royale pour protester contre la suprématie rémienne.

Le 5 janvier 2007, poussés par la menace communaliste plus puissante que jamais, les Perrates organisent un coup d'Etat à Aphalstèmes, et Syméon Déquares prend le pouvoir et proclame le retour de la Fédération arovaque, dont il est le nouveau Président. Le roi Théodore n'abandonne cependant pas le pouvoir, et conserve son autorité sur toute l'Arovaquie au-delà de la région d'Aphalstèmes.

Graphique

Situation le 5 janvier 2007
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Les Perrates contrôlent l'Armée arovaque
12 janvier 2007

« Mort aux Communards ! »
- Syméon Déquares



L'Armée arovaque, composée de l'Armée nationale et de l'Armée royale, avaient récupéré tout le territoire alors occupé par l'Armée impériale kaulthique quand elle arriva au Säptar höngarais.

Là, les Perrates s'insurgèrent contre les officiers royaux, et, très rapidement, l'Armée arovaque fut sous contrôle perrate. Les soldats approuvèrent très vite en majorité le nouveau pouvoir perrate, surtout face aux Communalistes, qui contrôlaient des territoires à quelques kilomètres plus loin.

Le Roi Théodore, dépourvu de son armée, refusait toutefois de se détacher du pouvoir. Les forces perrates étaient de toute façon trop occupées à combattre les Communalistes au Säptar : l'Histoire se répétait.
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