19/05/2013
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L'armée banairaise

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L'armée banairaise
Ses composantes, sa composition, son organisation

Armée de terre banairaise

SOMMAIRE :

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Description générale de l'armée banairaise

Blason de l'armée banairaise

Histoire. L'armée occupe contre toute attente une place de choix dans le cœur des Banairais. Son apparente modestie pourrait en effet laisser croire que l'Al Dayha délaisse le corps armé au profit des dépenses civiles comme la recherche scientifique ou le développement infrastructurel. Cependant, la souveraineté nationale est un sujet récurrent au sein des assemblées : pour la très grande majorité des Banairais, les citoyens et leurs terres doivent être protégés, et ce grâce à l'entretien d'une force armée à même de faire respecter la légitimité du Banairah sur ses espaces terrestres, maritimes et aériens. Historiquement, le Banairah antique était un état gouverné par une junte militaire. Si son organisation ne répondait pas aux critères de démocratie actuels, elle permettait tout de même une certaine représentativité et une autonomie locale conséquente adaptée à l'isolement endémique des régions de la Ben Bahè. C'est l'armée banairaise qui a permis l'indépendance des différentes tribus nomades unifiées de la région. N'importe quel habitant, pourvu qu'il en ait les capacités, pouvait candidater à rejoindre ses rangs, ouvrant la voie à un système réfléchi et méritocratique. Il s'agit donc d'un symbole qui représente la vision banairaise : garantir la marche du progrès spirituel comme intellectuel par et pour le peuple. Pour certains, l'armée est partie prenante du système démocratique, mais cette question naturellement soulève des objections. Le moyen-âge banairais assistera à divers progrès technologiques dans l'armement, mais également à la guerre contre l'envahisseur turco-mongol qui changea l'organisation de l'armée. Ce conflit de longue durée aboutit à la perte de nombreux territoires déjà désolidarisés du fait de luttes de pouvoir. Les dirigeants de l'époque, ainsi que les très nombreuses familles de citoyens touchés par la perte d'un proche engagé dans l'armée s'accordent alors sur la nécessité de professionnaliser l'armée. Celle-ci adopta alors la conformation que suivaient alors de nombreuses armées modernes du monde entier tout en conservant au mieux ses aspects méritocratiques. Il faudra attendre de nombreuses années avant que le Banairah se constitue une armée suffisamment puissante pour assurer ses frontières. Durant les dernières décennies, le Banairah disposait tout de même que de matériel dépassé, et c'est seulement à partir de 2005 que l'armée bénéficie d'un budget important grâce à la croissance économique du pays.

Composantes. L'armée banairaise est composée de l'armée de terre, la plus importante, l'armée de l'air (ou "l'Aérienne"), et l'armée de mer. Ces grands ensembles sont en étroite communication et possède chacun des corps d'élite restreints.
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La marine banairaise

Ses missions : La marine banairaise remplit plusieurs rôles distincts : la surveillance en mer, l'appui logistique lors des opérations à l'étranger, la défense côtière et la sécurisation des convois commerciaux. D'usage ponctuel ou pérenne, les bâtiments de la marine mouillent dans les eaux territoriales banairaises à effectif réduit de façon permanente afin de participer à un travail de surveillance de routine. D'autres bâtiments circulent éventuellement dans les eaux internationales pour combattre la piraterie et offrir protection aux convois civils nationaux ou alliés en cas de nécessité.

Ses unités : Ce corps armé peut compter de trois composantes principales en forte interaction et coopération : la marine côtière, en charge de la lutte contre la piraterie et usant de bâteaux rapides et maniables, capables d'interventions précises et efficaces; la marine dite régulière, disposant de bâtiments lourds, potentiellement à usage offensif, chargé de la protection du pays et la marine dite "du génie, comptant en son sein l'ensemble des navires de support tels que les dragueurs de mines, les remorqueurs,...

Ses effectifs : Ces derniers sont bien évidemment confidentiels mais probablement connus des chefs d'état étrangers ou cabinets d'analyses professionnels. On recense au sein de la marine banairaise :

  • 5 vedettes à la disposition de la marine côtière

  • 4 corvettes, 2 frégates et 2 destroyers formant la marine régulière avec les sous-marins d'attaque du pays : le sous-marin d'attaque L'étoile de Bahat, en honneur de l'étoile guidant le peuple, présente sur le drapeau national, le sous-marin d'attaque Le Rouge Révolte -nom donné par son équipage à la couleur rouge du drapeau banairais, symbole de l'unification du pays par le sang- ainsi que deux sous-marins lance-missiles et un sous-marin lanceur d'engins

  • le pétrolier ravitailleur Boire sans soif, le dragueur de mines La Drague, et 5 navires cargo constituant les effectifs de la marine du génie.


Prospectives : la marine banairaise ne dispose encore que d'effectifs réduits qui ne peuvent s'imposer devant les flottes étrangères. L'augmentation significative du nombre de navires et sous-marins est donc à prévoir, doublée d'un accroissement de la coopération avec les autres corps armés du pays, à savoir l'armée de terre via la construction de chalands et de transporteurs adéquats, et l'armée de l'air avec la construction de porte-hélicoptères et porte-avions. Ces objectifs, du fait de leur exigence technique, restent à long terme, considérant la longueur des chantiers. La montée en gamme des unités est également sur la table, afin de privilégier la qualité à la quantité, l'état n'ayant pour l'instant pas de besoin à court terme ou moyen terme d'importance de cette flotte.
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L'aviation banairaise

Ses missions : L'aviation banairaise, tout comme la marine, a plusieurs missions : le transport, le repérage et la reconnaissance, la défense aérienne et enfin l'attaque (appui au sol ou en altitude) ou le contrôle des airs. Pour l'instant, "l'Aérienne" ne possède pas d'avion AWACS, et donc par conséquent pas de moyens de brouillage des communications ennemies, ce qui l'empêche de réaliser cette dernière mission.

Ses unités : L'armée de l'air banairaise reste pour l'instant fort peu garnie, se contentant de quelques appareils chargés du repérage et de la défense aérienne, ses deux principales missions. Les avions d'attaque au sol ainsi que les hélicoptères se chargent du soutien au sol. Le corps du génie de l'air, quant à lui, regroupe les hélicoptères de transport, les avions ravitailleurs ainsi que les avions de transport tactique.

Ses effectifs : Ces derniers sont bien évidemment confidentiels mais probablement connus des chefs d'état étrangers ou cabinets d'analyses professionnels. On recense au sein de l'aviation militaire banairaise :

  • 15 hélicoptères légers polyvalents à même d'appuyer des troupes au sol

  • 30 hélicoptères de transport moyen pour la logistique

  • 11 avions de chasses ainsi que 7 chasseurs-bombardiers utilisés pour la sécurisation de l'espace aérien banairais

  • 10 avions d'attaque au sol pour appuyer des troupes au sol et repousser des débarquements ennemis

  • 12 avions de transport tactique pour le transport de troupes et de petit matériel (armes légères entre autres)

  • 5 avions ravitailleurs approvisionnant les appareils ayant un long itinéraire


Prospectives : l'aviation banairaise reste pour l'instant négligeable, et ce malgré une augmentation des effectifs. La doctrine défensive prévalant pour l'instant, l'état-major préfère se concentrer sur des appareils polyvalents ou assurant bien la défense du pays ainsi que la surveillance de la région nord-est afaréenne.
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L'armée de terre banairaise

Ses missions : L'armée de terre est polyvalente : défense du territoire, logistique, missions de sauvetage en cas de catastrophe, engagement en théâtre d'opérations, missions de paix...

Ses unités : L'armée de terre possède des contingents du génie militaire, le restant étant majoritairement composé d'unités polyvalentes, certaines pouvant être plus spécialisées (infanterie, chars, artillerie, ...)

Ses effectifs : Ces derniers sont bien évidemment confidentiels mais probablement connus des chefs d'état étrangers ou cabinets d'analyses professionnels. On recense au sein de l'aviation militaire banairaise :

  • Dans les 165 000 soldats professionnels et armes légères d'infanterie de fonction

  • 6000 mitrailleuses lourdes

  • 3000 mortiers légers

  • 1044 lance-roquettes

  • lance-missiles antichar

  • 250 transports de troupes blindés

  • 100 véhicules de combat d'infanterie

  • 60 chars légers

  • 805 camions de transport (logistique, transport d'artillerie, missions de sauvetage en cas de catastrophe)

  • 12 bulldozers (missions de sauvetage, perçage des fortifications, ...)

  • 27 véhicules de transmission radio

  • 20 véhicules radar

  • 10 camions citerne

  • 923 mines anti-personnel (fortifications, génie, ...)

  • 1 111 mines anti-char

  • 90 mortiers tractés

  • 20 canons tractés

  • 30 canons automoteurs

  • 50 lance-roquettes multiple


Prospectives : L'armée de terre banairaise est forte en effectifs mais manque de mécanisation, une étape importante pour l'état-major banairais qui compte renforcer la flotte terrestre de l'armée de terre.
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De la nécessité de contrôler un territoire immense et divers

Des mers aux déserts en passant par les montagnes et les forêts d'outremer, le Banairah s'étend sur plus de deux millions de kilomètres-carrés. Ses frontières, maritimes comme terrestres sont exceptionnellement longues et ne disposent pas forcément de barrière géographique protectrice autre que l'hostilité de l'environnement dans lesquelles elles sont plongées : températures élevées, tempêtes de sable venant du Sah'ra, faible maillage logistique fortement contrôlé par les forces de défense, terrain changeant et regorgeant de petites formations rocheuses fourbes propres au camouflage d'hélicoptères et de véhicules légers... Si les traits de côte fournissent une première ligne de défense face aux agresseurs et que les massifs montagneux de la chaîne des Mortels endiguent d'éventuels ennemis de l'Ouest comme de l'Est, le Sud du Banairah ne possède pas de tels avantages et doit donc se reposer sur des défenses plus sournoises malgré tout amplement suffisantes pour mettre en défaut n'importe quelle armée non préparée à ce type d'environnement qui ne fait que désavantager encore plus ceux qui ne connaissent pas le terrain. Modèles non adaptés à la chaleur étouffante qui assaille les blindés, fusils qui s'enrayent avec le sable, châssis et moteurs peu aventureux sur les terrains instables, matériel trop demandeur en logistique... Les erreurs possibles sont diverses et variées et toutes extrêmement nocives et dangereuses pour l'assaillant. Néanmoins, l'armée en défense se doit tout de même d'utiliser pleinement son avantage de connaissance du terrain et des techniques et technologies adaptées à ses besoins régionaux et nationaux pour s'assurer de la victoire, résultant en un besoin d'effectifs importants pour la protection de frontières titanesques et le développement de technologies de pointe pour garder constamment l'avantage sur l'ennemi. Aussi, les stratèges banairais ont l'habitude de prévoir des moyens logistiques importants afin de pouvoir réagir rapidement sur un front, et ce peu importe sa localisation au sein du pays. Cela se traduit par une capacité de projection aérienne, maritime et terrestre grandissante afin de déplacer des effectifs suffisants en temps et en heure, mais aussi la locomotion de pièces de rechange, d'armes, de nourriture et de matériel de première nécessité partout dans le pays. En ce qui concerne les effectifs, l'état-major banairais se doit de jongler en multidisciplinarité de l'armée et massification relative des équipements, ce afin de pouvoir couvrir le territoire de façon raisonnable, quitte à délaisser des zones peu faciles à prendre ou ne possédant qu'un avantage stratégique dérisoire.

Contrôler la mer pour contrôler les arrivées


A moins de posséder une armée de l'air démentielle, un pays en guerre avec le Banairah ne pourrait se permettre d'effectuer une invasion de grande ampleur depuis les airs. Les avions de transport de troupe, aux capacités fortement limitées, sont le plus souvent utilisés pour envoyer des commandos aux effectifs faibles de mille à quelques milliers et ont besoin d'une couverture aérienne efficace et dense. Disposant d'un nombre important de systèmes de défense anti-aérien (autrement appelés DCA), le Banairah peut aisément parer les attaques venant du ciel, l'avantage revenant toujours au défenseur. De plus, un tel débarquement, même préparé après l'envoi de missiles sur la côte, se heurterait à la puissance de l'armée de défense qui aurait à sa disposition des moyens matériels bien supérieurs en nombre : en effet, il est fort difficile avec les moyens technologiques de notre époque d'acheminer des armes lourdes via les voies aériennes, et ce d'autant plus si ces armes sont nécessaires en masse afin de réussir l'attaque. On peut donc conclure que la stratégie la plus efficace consisterait à envoyer des cortèges aériens très importants et à surpasser la couverture DCA via des bombardiers, ou à mettre en défaut les communications afin de dérégler les moyens au sol et de les faire baisser en efficacité.

Dans tous les cas, il est nécessaire d'apporter un nombre astronomique d'appareils, et donc, à moins que l'attaquant soit d'une région fort proche, de posséder un porte-avions et de son escorte de navires de guerre, de support et de sous-marins afin d'espérer envoyer un nombre d'appareils a minima du même ordre de grandeur souhaité. Par ailleurs, un tel scénario rend les troupes aéroportées dérisoires et tend plutôt à favoriser les transporteurs de chaland de débarquement qui peuvent, eux, envoyer des véhicules de combat d'infanterie et d'autres blindés destinés à appuyer les forces terrestres. Un assaut doit donc pouvoir compter sur l'appui maritime, qui est lui également menacé par l'armée banairaise. En effet, celle-ci peut compter sur ses sous-marins patrouillant régulièrement en mer ainsi que ses navires de guerre, lourds comme légers, pour intercepter et si nécessaire mettre toute menace hors d'état de nuire. Les navires de grande taille pourront se mesurer aux bâtiments similaires tandis que les plus petits pourront user de leur plus grande maniabilité et rapidité pour se jouer des attaques des plus grands, comme la bataille de Leucytalée a pu le montrer.

La suprématie sur la mer des Bohrins répond donc à un double besoin : parer les débarquements ennemis et conserver la continuité territoriale du pays. Néanmoins, dans un cas de débarquement réussi, l'armée de terre n'est pas en reste et dispose de moyens importants afin de repousser l'ennemi.

De l'utilisation de la connaissance du terrain et de ses fortifications afin de parer les attaques ennemies


Dans le cas de la présence d'ennemis sur le sol national, l'armée peut compter sur une motorisation croissante de son armée de terre afin de contrer l'attaque, mais aussi sur sa connaissance du terrain qui offre, pour qui le connait, des abris ou se replier pour mieux contre-attaquer ou simplement des terrains peu adaptés aux forces d'invasion. En ce début d'année 2011, le Banairah compte dans les 500 blindés tous types confondus ainsi que d'une artillerie honorable et d'une infanterie équipée pour la lutte anti-char, ce qui donne à l'armée les capacités nécessaires à rompre les formations ennemies et à détruire ses effectifs. L'utilisation d'hélicopères polyvalents, de transport et d'avions d'attaque au sol ouvre un nouveau champ de bataille et donne un avantage décisif en détruisant par les airs les blindés ennemis. En effet, il est possible de détruire de tels engins en ciblant les points faibles de leur blindage avec des mitrailleuses embarquées ou avec des lance-roquettes manipulés par des soldats aéroportés.
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La 《cavalerie》banairaise : les régiments de chameliers Régiment de chameliers banairais

L'armée banairaise possède pour principale caractéristique de posséder -dans l'absolu- de nombreuses troupes : pour une population d'environ 26 millions, le Banairah entretient 165 000 soldats professionnels, tous types confondus (terrestre, marine, air), soit 0,6% de la population totale et un peu plus, en toute logique, en population active. Une grande partie fait partie de l'infanterie et d'unités 《légères》comme la cavalerie. Cette cavalerie est en fait composé de chameliers, un grand avantage du fait de l'adaptation de ces unités aux terrains arides et aux longues distances : en effet, un chameau, ou plutôt un dromadaire, cet animal souvent confondu avec son homologue étant beaucoup plus courant, peut parcourir 30 à 40km par jour à son rythme habituel de marche, soit 3,5km/h. Plutôt que la vitesse, c'est la résilience qui est avantageuse. Le dromadaire (une bosse pour ceux qui ne s'en rappellent pas) peut encaisser un mois sans avoir bu, peut porter une centaine de kilos sur son dos et passer outre les disettes grâce à ses stocks de graisse, donnant à ses chameliers et autres compagnons humains des avantages décisifs en logistique et en attrition : le dromadaire s'approvisionne dans les paysages rencontrés mais se déplace assez pour ne pas épuiser la végétation sur laquelle il prélève sa nourriture tout en pouvant transporter durant les phases de marche les provisions, munitions et autre matériel des soldats.

De par sa physionomie, le dromadaire peut traverser des milieux collineux, montagnards ou encore sableux sans soucis et ainsi déplacer des renforts dans des conditions extrêmes et avec un appui logistique limité, et surtout depuis n'importe quelle base du pays.

Concernant ses forces et faiblesses au combat, une 《camelerie》peut charger efficacement une infanterie par surprise mais se heurtera à l'efficacité des armes explosives actuelles, le but est donc plutôt de transporter des troupes et d'utiliser au besoin de l'effet de surprise : une attaque coordonné sur un régiment d'infanterie ennemie peut mener à sa désorganisation et à son débordement face à la masse de combattants ou son encerclement.
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