29/05/2013
18:04:45
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Pour la Révolution !

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L'armée des stations libres prend les armes !
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Sus à l’Empire Listonien !

Assez ! Assez des impérialistes ! Assez des empereurs tyrans, des colons, des monarques aux jambes d’argiles, des classes oppresseuses, des privilèges, de la propriété !

Assez ! Dans l’obscurité polaire de leurs bases arctiques, les stations libres se mettent en branle une fois de plus : pour la révolution mondiale ! Le Parlement de Valaidenportti a voté, les objectifs sont clairs désormais, l’Empire Listonien est moribond, il faut soutenir la révolution armée des camarades.

Lentement, les activistes s’agitent, bastion gelé d’ambitions mondiales, souvent frustrées, toujours pragmatiques. Les stations libres rassemblent quelques milliers d’âmes peinant à survivre dans l’enfer des cercles polaires, existant de débrouille et de trafic, elles perdurent réchauffées à la flamme d’un communisme orthodoxe, exile d’idéologues enfouis dans les tréfonds de galeries souterraines labyrinthiques.

Ici il n’est pas un seul camarade qui n’ait chevillé au corps le désir de révolution, croisés rouges, il est venu le temps de sortir des profondeurs du permafrost pour une nouvelle tentative !

Aux armes ! Mobilisez les réseaux, huilez les antennes, contactez les camarades ! Aux armes ! Demain sera rouge et la Listonie sera à nous !



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La Damanie montre le cap !


Nous avons trop longtemps abandonné nos frères et sœurs Damans, nos camarades, à leur sort. Face au monstrueux Empire Francisquien le devoir des stations libres est de fournir les contingents internationaux de la jeune nation révolutionnaire.

Le Parlement de Valaidenportti a voté ! Les stations libres se réveillent de leur sommeil gelé, dans l’obscurité de leurs sous-sols verglacés, les moteurs se rallument, les draisines sont décrassées, les camarades sortent le nez de la neige. Les voilà, regardez les navires à quai être révélés dessous leurs bâches blanches, dissimulés aux regards de l’Ennemi, ils sont prêts à reprendre du service.

La mobilisation résonne dans le cercle arctique, les volontaires se comptent, les agents dormants au Syndikaali reçoivent des instructions sur leurs radios cryptées, l’entrisme se révèle dans toute sa splendeur, loin des déclarations timorées du Parti Communiste Pharois, la flamme des véritable révolutionnaire se rallume à des latitudes improbables.

Cap sur la Damanie, cap sur les camarades, l’armée rouge et blanche s’agite et se met en marche, comme une antiquité qu’on pensait foutue, fantômes sortis d’un autre âge, ils s’en viennent par centaine, en Damanie.


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Regards vers le Grand Kah !


Le conflit en germe opposant les Îles fédérées de l'Alguarena et les Communes Unies du Grand Kah est scruté de près, n'en doutez jamais camarades. Les stations libres s'agitent à nouveau et multiplient les conseils de défense, bientôt les urnes parleront : devons nous apporter notre soutien au Grand Kah et si oui sous quelle forme ?

Pouvons nous laisser nos frères idéologiques sans ressources et sans soutien ? La lutte peut-elle se permettre de reculer aux portes de son aboutissement ? Le Grand Kah est un phare, et nous nous y connaissons, il ne sera pas dit que les Stations Libres en feront une ruine.

L'ennemi est puissant et l'Armada noire a filé la queue entre les jambes face aux menaces interventionnistes dans la région de l'Archipel Jaune. Nous ne referons pas les mêmes erreurs ! Des décennies enfouies sous la glace nous ont appris l'art élégant de l'intimidation et de la guérillas, nous frapperons l'ennemi aux plis de son armure et le laisserons se vider de son sang.

Haro ! Dissimulés sous la banquise, le banquier ne nous verra pas venir. Haro !


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Mieux vaut-il un Etat ouvrier dégénéré ou un Etat capitaliste dégénérescent ?


C'est la question à l'ordre du jour des Stations Libres qui observent la crise prodnovienne depuis leurs immensités glacées en cet hiver 2007. Faut-il apporter son soutien aux communistes prodnoviens, notoirement connus pour n'avoir de communisme qu'un ersatz d'économie et verser dans l'autoritarisme flamboyant ? Comment se positionner quand, en face, des capitalistes non moins autoritaires écrasent le peuple au nom d'une idéologie qui n'est pas la sienne et promettent d'abandonner les classes laborieuses à une élite commerçante qui les exploitera sans vergogne ?

Moins qu'un débat moral, c'est un débat stratégique qui anime le parlement des stations libres : le Syndikaali s'implique activement dans la crise du Prodnov, en soutient, suite à la trahison du Vogimska, aux forces communistes dont certaines sont libertaires comme en Loduarie, ou plus traditionalistes en Lutharovie. L'opportunisme de la métropole pharoise agace passablement les théologiens de la dialectique matérialiste : ce double-jeu brouille les cartes et répand une pensée anarchisante et chaotique là où les contradictions du capitalisme devraient en tout état de cause mener naturellement à la chute de ce système.
Et voici que le Syndikaali, tout en soutenant les forces du communisme, y distille sa contrebande et son consumérisme marchand. S'agit-il d'un allié ou d'un ennemi ? La question revient tel un marronnier à chaque nouveau mouvement de la nation pirate. Peut-on compter sur ces gens-là ? Doit-on leur apporter un soutien politique ? Diplomatique ? Militaire ? Rien n'est moins sûr.

Après tout, le marché noir reste un marché.

Conscients que leurs forces sont limitées en nombre et en matériel, les stations libres se contentent de faire comme à leur habitude de l'entrisme au sein de l'administration et des cercles de pouvoir du Syndikaali. Le Prodnov ne doit pas tomber aux mains de l'ONC, voilà au moins une ligne clair que les pirates rouges entendent assumer fermement, quitte à se rapprocher des factions pirates qui assurément verraient d'un mauvais œil l'installation pérenne d'un pouvoir impérialiste étranger dans les mers du nord.


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Tensions aux Prodnov : quel rôle pour les stations libres ?

Depuis la fracturation de la région du Prodnov courant de l’année 2007, il nous est permis de tirer plusieurs enseignements de la tournure qu’a pris la crise au cours de ces deux années.

Une première observation qui doit frapper la communauté internationale est la non-disparition du communisme au Prodnov. Si le gouvernement de Staïglad a consciencieusement interdit les formations politiques héritières du précédent régime, en République Sociale ces-dernières n’ont pas disparu et connaissent même un succès électoral certains. La question du pourquoi a été déjà longuement étudiée depuis deux ans par divers journaux et travaux de recherche sur la question, nous n’y reviendrons pas. Une chose est certaine cependant, les populations habituées à l’ordre ne perdent pas leurs réflexes du jour au lendemain. De fait, le soutien mesuré qu’accorde les prodnoviens de Staïglad à leur gouvernement libéral-nationaliste témoigne avant tout d’une recherche de stabilité.

C’est un enseignement fondamental pour la pratique révolutionnaire. Contrairement à ce que les anarchistes utopiques cherchent à nous faire penser, l’individu attend principalement de la révolution qu’elle établisse un ordre nouveau et plus juste, plutôt qu’une libération floue dont la mise en place pêche en générale par imprécision.
Le concept de l'avant-garde est donc toujours et plus que jamais d'actualité. Nous n'avons pas à rougir d'offrir au monde une théorie politique révolutionnaire, contrairement à ce qu'essayent de nous faire penser nos alliés d'obédience anarchiste. Il demeure de notre responsabilité de maintenir le flambeau de la tradition révolutionnaire professionnelle.

Autrement dit, la mise en place d’un processus révolutionnaire ne peut se faire que dans un contexte où l’ordre vient à manquer, et doit être force de proposition d’un ordre nouveau et clairement identifiable. L’homme qui souffre n’aspire pas au bordel, quand bien même ce bordel soit un bordel libre. Si les Stations Libres veulent connaître le succès hors des frontières pharoises, elles doivent se débarrasser d’un ethnocentrisme libertaire et acter que pour la plupart des gens, la révolution n’est pas une finalité mais un moyen de revenir à une stabilité plus désirable.

Par ailleurs, et c’est un enseignement fondamental pour la frange la plus libérale de notre organisation : le Prodnov social, d’inspiration autoritaire, n’est pas revenu à un modèle politique dictatorial et ce alors même que cette possibilité avait été validée par les urnes.
S’il est possible d’y voir la patte pharoise, hostile à la mise en place d’un régime qui pourrait compromettre son image et ses intérêts, il faut également prendre en considération la concurrence immédiate que lui impose le régime de Staïglad au sud et celui de Soynaria à l’est. La volonté affichée de maintenir ouverte les frontières du Prodnov pour dénoncer l’hypocrisie de la RLP a contraint la République Sociale à maintenir en place un certain nombre de droits et de structures démocratiques libérales. Si on peut y voir une concession politique de la part du gouvernement Malyshev qui aurait accepté l’idée qu’adopter un modèle politique dictatorial offrirait le flanc à la critique de ses voisins, il peut également s’agir d’une forme d’aménagement avec le contexte politique, obligeant à faire des concessions.

C’est un enseignement important qui rappelle que si les sociétés bourgeoises doivent faire des concessions sociales lorsque la concurrence des idées de gauche met en péril l’ordre capitaliste, cela est également vrai pour les communistes mis en danger par la concurrence des idées libérales.

Cela est une bonne nouvelle car la configuration actuelle de la société nous permet d’agir plus librement en faveur de la déstabilisation du capitalisme, sans craindre de voir s’ériger par ailleurs des monstres autoritaires.
Le cas du Kronos, cependant, peut nous contraindre à nuancer notre analyse.

Toujours est-il que pour l’heure, les Stations Libres ne doivent pas craindre d’apporter leur aide au Prodnov social. Non seulement la probabilité que celui-ci reprenne la forme d’une dictature militaire sanglante est à l’heure actuelle assez improbable (et plus le temps passe moins la société sera tenté de revenir à de telles extrémités), mais en plus un Prodnov social fort mettra directement à l’amende le narratif de Staïglad, l’obligeant à adopter des politiques sociales.

Voilà pourquoi, chers camarades des Stations Libres, je soutiendrai la motion n°2 : « pour une prise de contact diplomatique avec la RSP » et un soutien conditionné à la préservation de ses contre-pouvoirs démocratiques.


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A tourner autour de la porte, le loup finira par mourir de faim.
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