18/05/2013
13:30:39
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Activités étrangères en Canta

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Activités étrangères en Canta

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Canta. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de Canta, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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L’armada noire de retour à Kotios...

... et ne se prive pas de passer dans les eaux revendiquées par la Fédération Monarchique des Peuples Unis de Canta.


https://www.zupimages.net/up/22/20/8dx9.jpg


C'est un retour sans gloire pour la Varpuvchtchina, l'armada noire, la coalitions d'intervention des cellules de la Fraternité des mers du Nord est rentrée à Kotios, son port d'attache. Présente dans la région de Paltoterra l'année dernière, la réponse militaire des marines locales et les difficultés d'approvisionnement ont poussé les forces anarchistes à se dissimuler.
Alors que l'Empire Francisquien traverse à nouveau une crise - sanitaire cette fois - et que le voisin cantais formule ses prétentions sur la Manche Blanche, la présence des navires de la Varpuvchtchina se fait de plus en plus nécessaire à Kotios.

Varpuvchtchina, rien ne l'arrêtera.

Les vedettes noires siglées de A majuscules stylisés fendent les flots dans un balais joyeux, heureux du retour à la maison même si cette fois l'ivresse révolutionnaire s'est un peu diluée dans les eaux chaudes du sud. Provocation comme une signature, les chants anarchistes résonnent à la gloire de l'abolition des frontières et des États dégénérés qui pensent pouvoir s'imposer aux hommes libres et de bonne volonté.

Canta, cantais, compte dont tes canons ♫♪
Quand tu incantes tes cantons en mer ♫♪
Tu nous emmerde plus que les kah-tanais ♫♪
Canta, cantais, t'es qu'un con tu sais ? ♫♪

Canta, cantais, la trentaine de vedettes noires est venue te narguer...
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https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ab/Flickr_-_paul_bica_-_LA_morning.jpg
Lullin

La rivalité Lullin-Roune

Lullin, deuxième plus grande ville et capitale économique de la République Fédérale de Makt, centre d'affaires et de diplomatie reconnue à travers le monde. La "perle du Nord" règne de par sa grandeur et son marché sur la manche nordique depuis des siècles. Elle a connue son âge d'or au Moyen-Âge, l'explosion du commerce et la découverte de l'Aleucie par les Eurysiens a permis à cette ville de se développer considérablement. Elle fut le principal port qui recevait marchandises (et qui en envoyait) du nord de l'Aleucie afin de les redistribuer sur tout le continent Eurysien. Elle permit à Makt de rivaliser avec les puissances coloniales de l'époque et à envoyer des expéditions et des colons au Nouveau Monde, le Protectorat Fédéral du Lofoten n'existerait pas sans cette cité. Tant d'histoires à raconter sur cette ville...

Mais quelque chose alarma la Mairie de Lullin : sa voisine Roune, capitale de Canta, commençait à prendre beaucoup de pouvoir dans la zone. En effet, les deux villes ne sont séparées que de 110 km à vol d'oiseau et partagent à eux deux l'immense "Baie de la Prospérité", appelée comme cela à Makt. La ville maktoise ne peut pas se permettre de laisser sa voisine acquérir trop de pouvoir, dans le cas où ceci se produirait, Lullin perdrait ses caractéristiques qui la rendent si spéciale. C'est ainsi que la mairie de la ville s'est donné pour objectif de faire renaître la ville comme elle l'était auparavant : un centre diplomatique et économique en Eurysie du Nord. Pour cela, elle a bénéficié d'une subvention offerte par l'état maktois de 2 milliards de Gulls pour développer la cité millénaire, de grands plans et projets sont en cours de finalisation afin de les présenter au grand public et au monde.
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ACTION RP : Arrivé d'ambassade
Détail : si quelque chose ne va pas, tu peux me demander de rectifier

Le ministère des affaires étrangères reçoit la visite surprenante de deux hommes gigantesques en costard noir et lunette de soleil flanquant de gauche et droite une jeune personne de petite taille en toilette et coiffure du XIXe. Ce groupe surprenant passe le hall d'entré et tandis que les gorilles font lourdement raisonner leurs pas, la poupée fait plusieurs tours sur elle-même, tête en l'air, pour apprécier l'architecture du lieu.

Ils prennent ensuite l’ascenseur après que les deux factotum en aient chassé les occupants et se présentent enfin au bureau du ministre. La jeune femme, ou la grande ado, difficile à dire, remet ses lettres de créances à la ministre; Elle lui apprend qu'elle se nomme Marie-Angélique d'Evreux, cousine du duc, qu'elle a 16 ans et qu'elle est investie de tout les pouvoirs diplomatiques en qualité de troisième prince du sang. Puis elle lui parle chiffon, littéralement, thé et gâteau puis s'en retourne vers son ambassade : le chateau de Doun.

D
Mademoiselle Marie-Angélique d'Evreux



DE
Chateau de Doun, ambassade de Nouvelle Fidès
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ACTION RP : Projection de deux Films dans les cinémas du pays
Détail : si ces film ont été censurés, cet événement n'a pas eu lieu. N'hésite pas à commenter ou à exiger une correction.


A l'ambassade de Nouvelle Fidès, la jeune demoiselle d'Evreux organise une projection - ou plutôt on a organisé une projection à sa place et on l'a sommée d'y participer. Il s'agit de deux films qui sont dans l'actualité culturelle de duché. L'influence de Nouvelle Fidès était presque inexistante en Canta et les cultures étant très dissemblables, on en attend peu de cet échange culturel.

Cependant, une mission secrète a été confiée à la jeune ambassadrice : jeter un œil aux potentielles prétendantes dont le duc pourrait demander la mains, c'est pourquoi on y a quand même invité, en plus de quelques ministres, l'intégralité de la famille royale et dans celle-ci particulièrement les individus femelles n'ayant jamais frayés et encore en age de procréer convenablement.



b
blas
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Comme chaque matin, le prince Ezechiele aimait se réveiller avec un petit jogging dans les jardins du Palais Royal de Pardenona où sa famille résidait. Il aimait courir afin de se vider la tête et se dépenser pour bien commencer la journée, et éviter au maximum de passer du temps avec sa famille, et encore moins sa mère. Il est vrai que depuis sa plus tendre enfance, le Prince Ezechiele n'avait jamais vraiment aimé sa mère, il appréciait la Reine-Mère pour ce qu'elle représentait, son statut de Maman qu'elle n'avait jamais vraiment tenu, mais le Prince n'aimait pas la personne qu'elle était, ses fonctions diplomatiques et royales passants toujours devant l'amour de son Mari ou de ses enfants. Ce matin là, il couru pendant une heure avant de faire le tour du château, c'est là qu'il croisait le facteur royal, il était en charge de délivrer le courrier à son Excellence en personne, afin qu'elle ne manque aucune lettres. Il suivit le facteur dans le château qui se réveillait doucement, salua sa mère en entrant dans le bureau et allait s'installer devant elle.

- Encore une lettre pour Ono (Princesse Onorina)? Ca fait combien là? Vous allez réellement marier de force Ono avec un inconnu juste parce qu'il a bonne fortune et les titre qui vont avec ? dit-il à sa mère alors que le facteur faisait ronds de jambes à la Reine en lui tendant le courrier. Je trouve ça tellement "Vieux Frialan" (Vieille France)

La Reine signait quelques documents seule dans son bureau quand elle fût dérangée par son fils, le Prince Ezechiele, ses vêtements trempés de sueur, sa peau d'un rouge vif. Elle salua le facteur.

- Bonjour à vous Federico, merci pour ceci, vous pouvez disposer, dit-elle en souriant légèrement au facteur. Bonjour Ezechiele.

La Reine attendait alors de se retrouver seule avec son fils, le facteur fermant ainsi la porte du bureau.

- Vous sentez fort, Ezechiele, allez prendre une douche, par pitié ! dit-elle, abandonnant le nous de majesté en étant seule avec son fils. Et oui, le mariage "forcé" comme vous l'appelez, est une bonne chose pour Onorina, elle sera réellement épanouie dans cette union, et elle pourra prendre ma place quand je ne serai plus de ce monde en ayant à ses côtés quelqu'un de puissant, qui pourra l'aider à continuer le travail que JE mène en solitaire depuis bien trop longtemps. Votre Père, aussi gentil qu'il soit, avait certes des titres, mais aucun pouvoir quand je l'ai épousée.

La Reine prit alors le courrier et laissa échapper dans la masse de lettres posées sur son bureau une lettre avec le sceau du Duché de Ckey en Canta. Ezechiele vit alors la lettre échapper, sa mère ne l'ayant pas remarquée, il décida de ne faire comme si de rien était, et attendait que sa mère quitte le bureau. Il prit alors la place du fauteuil de la Reine, prenant en main la lettre qu'il ouvrit alors avec un coupe-papier en or serti de diamants, avec les armoiries de la famille Mella dont il fait parti. Il posait l'enveloppe sur le bureau, et mit alors ses pieds sur le bureau, s'inclinant dans le siège et commença la lecture de cette missive. Il n'avait jamais été en Canta, il ne connaissait même pas la famille Royale, étonnement, mais continuait la lecture de la première lettre, celle de Maurice et Yvette de Ckey, Duc et Duchesse de Ckey proposant de marier à Onorina le petit fils du Duc et de la Duchesse, un certain Tobias né en 1989 dans la capital du Duché. Il sourit en lisant la lettre.

- Gnagnagna...Votre Excellence...mariage...gnagnagna...noblesse...., dit-il en grimaçant.

Il reprit l'enveloppe pour remettre le courrier à l'intérieur et vit une autre lettre et des photos, il arqua le sourcil et prit la seconde lettre qu'il commença à lire.

- Tobi, Tobi, Tobi... dit il en lisant, Un garçon plein de mystères, "pas le plus beau physique", j'imagine le laideron ! dit-il en s'esclaffant.

Il continuait la lecture de la lettre, et les mots employés par Tobias de Ckey raisonnaient dans sa tête. Le jeune homme insunuait-il qu'il préférait les hommes ? Le mot "gai" utilisé étant légèrement ambigu, il sourit en lisait que le jeune homme avait un chien appelé Totor, et que celui-ci voulait emmener Onorina voir les étoiles et les constellations avec lui, et l'animal.

- C'est tellement romantique... C'est ça que je veux.

Le jeune homme prit alors les trois photos qui se trouvaient dans l'enveloppe et, les yeux écarquillés, il se redressait pour admirer la beauté du jeune homme. Il posait les photos et la lettre côte à côte.

Les photos de Tobias

- Je vais lui écrire. Je ne peux pas laisser passer une chance comme celle-ci. Et au pire, ca deviendra peut-être mon beau-frère, et la mari de la futur Reine du Royaume-Soudé, qu'ai-je à perdre ?

Il prit alors un papier à en-tête dans le bureau de sa mère, une plume et de l'encre et commença la rédaction.

22 Maggio 2008,
Palazzo Reale,
Pardenona, PN

A l'attention de Tobias Norter, petit fils de Maurice et Yvette de Ckey, Duc et Duchesse de Ckey de la Fédération Monarchique des Peuples de Canta,

Cher Tobias.

Vous ne me connaissez certainement pas, et avant d'avoir lu ces quelques lignes envoyées depuis le nord de l'Eurysie, je ne vous connaissais pas non plus. C'est surement légèrement culotté de ma part de répondre à cette lettre tout droit envoyé de Canta à l'attention de ma soeur, la Principessa Onorina, mais je me devais d'y répondre car, ces quelques lignes écrites de votre plume me fait me sentir bien, et me donne envie d'apprendre à vous connaître, vous, votre duché, votre chien Totor et votre pays. Il est vrai qu'il n'est pas en âme et conscience de savoir que l'amour n'est pas libre à cent pour-cent en Canta, mais nous, Frialans, savons aimer, et savons apprécier hommes et femmes à leurs juste valeurs. Surement que cette lettre va finir dans une corbeille, ou qu'elle vous servira à alimenter le feu de votre cheminée, mais au moins, en tant qu'homme, j'ai eu la force d'écrire ces quelques mots, et des mots qui me donnent encore plus envie de vous faire découvrir mon pays, ma culture, et vous faire découvrir qui je suis réellement.

Vous trouverez dans cette lettre une photo de moi prise lors de mes dernières vacances dans notre résidence du Palais Royal de Triastro en Youslévie de l'Est, en espérant que vous aurez le même coup de coeur que j'ai ressenti en lisant votre lettre et voyant votre photo.

Je vous souhaite, à Totor et vous, mes plus douces salutations.
Tendrement,
Zac


La photo du Principe Ezechiele

Le Prince écrivit alors l'adresse de l'expéditeur, mentionnant expressément que le courrier était adresser à Tobias et déposait dans la bannette du courrier, puis il reprit ses activités en allant prendre sa douche et se préparer pour aller à l'université. Le facteur passait en fin de journée et prit la lettre à envoyer en Canta.
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C'était une journée comme une autre qui débutait au Royaume-Soudé. Le Prince Ezechiele se réveillait tranquillement et fût embarqué par sa Mère directement au saut du lit dans le bureau de celle-ci. Ezechiele s'installait alors sur le fauteuil en face du bureau de sa mère, la regardant.

- Que puis-je pour vous, Votre Altesse? dit le jeune prince à sa mère, pas encore réellement bien réveillé.

- Ezechiele, nous avons reçu ce matin un courrier officiel venu tout droit de la Fédération Monarchique des Peuples Unis de Canta et plus précisément du duché de Ckey. Je me suis permise d'ouvrir le courrier, car notre couronne n'a jamais eu affaires avec ce duché, et j'apprend qu'un courrier a été envoyé ici sans que j'en ai eu connaissances ? Les relations diplomatiques doivent impérativement passer par moi, tu ne peux pas prendre de telles décisions, du moins, pas de mon vivant. La Reine, peu aimable fronçait le sourcil en jetant la lettre sur son bureau. J'attend des explications, Ezechiele.

- Mère, c'était un jour de cet année, j'était dans votre bureau avec vous et je revenais de mon sport matinal. Vous aviez reçu quelques lettres et Federico était venu vous les apporter en personnes. Vous avez quitté le bureau et j'ai trouvé cette lettre par terre. Je l'ai alors ouverte et je suis tombé sous le charme du jeune Tobias de Ckey, héritier du Duché de Ckey en Canta. La lettre fût adressée à Ono, mais je n'ai pas pu m'en empêcher Mère, cet homme me plaît. Il baissait alors les yeux.

La Reine se mit alors à sourire et se relevait, prit alors la lettre et la tendait à son fils.

- Réponds lui. Et dis lui que nous serions ravis de visiter leur Duché. Cela nous fera tous du bien, et je pourrais ainsi rendre visite à la Reine Augustina II à Roune.

Ezechiele prit alors la lettre, salua sa mère d'une révérence et couru dans sa chambre pour répondre au plus vite à son duc.

Principe Ezechiele a écrit :
Cher Tobi,

Avoir de tes nouvelles me rend bien plus qu'heureux même si j'ai du annoncer à la Reine-Mère que j'avais subtilisé ton courrier.. Je suis vraiment contant que tu connaisse un tant soit peu mon pays, la capitale et notre drapeau qui a été dessiné par mon ancêtre. J'aimerai en savoir plus sur Canta, je vais me renseigner dans la bibliothèque du Palais Royal, ma Mère collectionne les livres, et j'ai hérité de son amour pour la connaissance et la littérature. Peut être t'écrirais-je un poème, quand nous serons plus intimes.

Je serai ravi de venir visiter la plus belle fédération du monde, comme tu l'appelles, c'est un réel plaisir que d'accepter ton invitation, et ma mère est d'accord, elle souhaite ainsi visiter le Duché de Ckey, et rejoindre Roune pour rendre visite à votre Reine, son homologue.

Bien sur que tu es le bienvenu au Royaume-Soudé, notre climat et notre culture sud-eurysienne forme un havre de paix où se mélange huile d'olive, vin et fruits de mer. Je suis sur que tu adorera Pardenona, notre capitale. J'ai sincèrement hâte de te rencontrer en personnes, je pense que nous avons beaucoup à apprendre l'un de l'autre, malgré nos points communs.

Tendrement,
Zac

PS : Heureux que tu m'ai répondu, je n'y croyais plus..

Ezechiele signa de sa plume et mit le courrier dans une enveloppe qu'il scella à la cire avec le sceau Royal du Royaume-Soudé, afin que personne ne l'ouvre. Il allait voir sa Mère et lui sourit.

- Mère, j'ai répondu à Tobias de Canta. Je lui ai dis que nous étions ravi de son invitation... Le jeune prince était tout excité par son futur voyage en Canta, et surtout stressé de la rencontre avec Tobias.

- Vas voir Marika, et demande lui de faire partir la lettre le plus rapidement possible. Je suis heureuse pour toi, Ezechiele. La Reine sourit alors qu'elle regardait son fils aller voir sa secrétaire pour poster la lettre. Marika prit alors la lettre et allait la déposer dans la bannette urgente.
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On était à la moitié du mois d'août, et Ezechiele se trouvait en Youslévie de l'Est avec son père, le Roi consort, et les jumeaux, afin de profiter de leurs vacances alors que Graziella, la Reine, préparait encore le mariage de la Princesse qu'elle avait du reporter suite à la crise avec le Kronos. Ezechiele se réveillait dans le Palais Royal de Triastro, leur résidence secondaire, là où il était né et avait passé la plupart de ses étés. Le matin, le coursier Royal frappait à la porte, Ezechiele enfila alors un peignoir et ouvrit.

- Votre Altesse, un courrier tout droit venu de Canta pour vous, dit-il en faisant une révérence au prince.

- Merci à vous, vous pouvez disposer, dit le prince en souriant au coursier.

Il se déshabillait et se glissait sous les draps pour lire la lettre reçue de Canta, et plus précisément du beau Tobias. Il sourit alors en lisant la lettre et se mit à son bureau pour répondre.

Principe Ezechiele a écrit :
Mon Tobi,

Je suis heureux de lire que tu te portes bien et que l'été bat son plein au Canta. J'ai entendu parler de de ce genres de fêtes et j'ai vu que Ezio Michaeli était de la partie. Tu devrais aller le voir, je suis un grand fan de sa musique. J'aimerai tellement pouvoir t'accompagner, me balader à tes côtés dans les rues du Roto, que tu me fasse découvrir ton pays et ta culture, et que je puisse enfin pouvoir te rencontrer. Le temps est si long, le protocole si compliqué, mais Mère m'a dit qu'elle était en contact avec certains services Cantais, alors cela devrait se faire assez rapidement.

Pour ma part, je suis en Youslévie de l'Est pour les vacances, dans notre Palais de la capitale Yousève de l'Est. Je suis né ici et j'y passe tout mes étés depuis. C'est vraiment la belle vie, plage privé et piscine. J'aimerai tellement te faire découvrir cette région donc je suis le Duc (je ne te l'ai peut-être pas dis). Si tu veux savoir, j'ai un petit pédigrée assez drôle : Son Altesse Royale le Prince Ezechiele, infant du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est, Duc de Triastro, et Comte de Cordignona. Encore plus précis que pour un labrador ! Mère et moi avons hâte de venir en Canta et de rencontrer ta famille et la Reine.

Je t'embrasse tendrement,

Zac

PS : Tu trouveras ci-joint une photo prise avec un Polaroïd à la plage !

Le Prince Ezechiele glissait alors une photo de lui prise la veille par son père à la plage, en maillot de bain et sautant sur le sable au dessus de la mer. Le prince refermait l'enveloppe et y apposait le sceau de la famille Royale du Royaume-Soudé et enfilait un short et une chemise en lin avec ses sandales et sortit de sa chambre pour aller donner la lettre à la secrétaire de garde présente dans le château.

- Maria-Sara, envoyez ceci le plus rapidement possible en Canta je vous prie.

- Bien sûr Votre Altesse, dit-elle en faisant la révérence au Prince.

Il donnait alors la lettre à la secrétaire et allait prendre son petit déjeuner en famille. Son père lui posait alors quelques questions sur son programme de la journée, sans vouloir aborder le sujet "Tobias".
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Ezechiele était revenu de ses vacances en famille en Youslévie de l'Est et profitait des beaux jours dans la capitale du Royaume-Soudé, Pardenona. Chaque jours, il allait visiter d'autres musées en solitaire, profitant du calme de la haute saison dans la ville pour se balader dans gardes. Après avoir visité le Musée des Beaux-Arts, il rentrait tranquillement à pied au Palais. Il passait le poste de garde et sa Mère, la Reine l'attendait à l'entrée du château.

- Ezechiele, nous avons reçu un courrier de Canta, je vois que le jeune Tobias et toi continuez votre relation épistolaire. Elle n'a d'épistolaire que le mot, car nous partons pour Canta le 23 août, je viens d'avoir la Duchesse au téléphone, nous sommes conviés à célébrer leur fête nationale, et rencontre la noblesse locale. Je suis heureuse que tu puisse enfin rencontrer ton prétendant, c'est beaucoup plus simple que cela l'a été avec Onorina.

Elle tendait la lettre à son fils et le saluait, puis la Reine regagna son bureau pour traiter les affaires courantes.

Ezechiele n'en croyait pas ses oreilles, il allait enfin rencontrer l'homme qui faisait chavirer son coeur par courriers interposés depuis des mois. Il allait enfin faire sa connaissances et passer du temps avec lui, et malgré le protocole royal, enfin pouvoir discuter de vive voix avec celui qu'il appelle son "ami soeur" dans son journal. Il montait alors dans sa chambre, et ouvrit la lettre.

- Beau visage ? Wow...

Il lit la lettre en entier et ne pu échapper une petite larme au tenu de la sensibilité de la lettre et des mots employés par Tobias. Il prit alors un papier à lettre et de plume lui répondit.

Prince Ezechiele a écrit :
Mon Cher Tobias,

C'est avec émotion que je lis tes mots, et avec sincérité que je partage ton ressenti. Notre relation est voué à de grandes choses, que ce soit au Royaume-Soudé ou en Canta, nous serons heureux, ensemble. Mère m'a annoncé que ta grand-mère l'avait personnellement appelée pour l'inviter ainsi que ma famille (et moi surtout) à votre fête nationale. L'occasion de présenter mes amitiés à ta famille et à la Reine, et ainsi pouvoir enfin te prendre dans mes bras. Reste-t-il à négocier pour que je puisse m'éclipser pour passer du temps avec toi.

Je tiens à t'avertir, sois prudent avec ma famille, Mère adore les mariages, et espère vraiment que je me marie le plus tôt... Donc ne sois pas trop enjoué, sinon on risque d'être mariés au premier regard. :)

Nous arrivons au Roto le 23 août à 9h07, tu reconnaîtras notre avion, il est blanc avec le drapeau de mon pays, j'espère que tu seras la première personne que je saluerai en arrivant.

Tendrement,

Zac

Ezechiele fit alors chauffer la cire avec son sèche-cheveux et apposa le cachet royal sur l'enveloppe qu'il s'empressait de remettre au coursier qui venait de partir, il courut après lui dans la cours du palais.

- FEDERICO, ATTENDEEEEEZZZZ...! hurlait-il. Voici pour vous, express vers Canta je vous prie !

Le coursier fit la révérence et sourit au jeune prince, qui, affichait un sourire niais sur son visage.
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Leonhard Burujoa, prince héritier du grand empire Burujoa s'ennuyait beaucoup dans la moiteur d'une après-midi d'été dans la capitale impériale Karaimu. Cela faisait plus de 10 jours que le thermomètre dépassait allègrement les 30° et l'hygrométrie gardait un niveau constant de 80%. Autant dire que pour un métisse germanique comme lui il était bien plus incommodé que la plupart de ses concitoyens. Il aurait bien pu allumer la climatisation mais son nez si délicat ne supportait pas cet air artificiellement refroidi, il savait que dans l'heure après avoir allumé le système d'air conditionné de sa chambre son nez coulerait et il parlerait avec un affreux accent de canard.

palais impérial

Il ne savait vraiment que faire, ses cousins germains du côté de son père passait un tranquille été dans les résidences impériales de Colombia et Timo-rae). Il savait que là-bas ces vastes palais modernes en bord de mer seraient idéal pour le temps fort désagréable qui régnait sur Karaimu. Il rêvait aussi de ce beau palais de Vladisteria situé au bord de la mer Indigo, là bas la température ne dépassait jamais les 20°, un temps idéal pour lui. Mais malheureusement il était là, dans sa chambre de la cité impériale de Karaimu, allongé sur son lit, à moitié dénudé, lisant un livre de géopolitique. Pour lui l'après midi était interminable, le matin passait encore puisqu'il ne se levait jamais avant 9h, il petit déjeunait avec ses frères et soeurs dans un salon de la cité impériale, il profitait de la relative fraîcheur matinale pour faire un peu de sport dans l'immense jardin de la cité, avant de manger à nouveau avec ses frères et sœurs mais aussi avec ses parents. Souvent il lui arrivait de se demander comment ceux qu'il ne connaissait pas et qu'il appelait ses collègues, les autres princes héritiers du monde vivaient en ce moment. L'après midi il n'avait rien à faire, si ses cadets suivaient des cours particuliers par des précepteurs du monde entier, lui en était dispensé. Il aurait bien aimé les rejoindre, mais son professeur particulier lui en a fermement défendu. Il n'aimait pas cet homme, un vieil homme venu des profondeurs d'Ylma Jinu aux connaissances et au savoir cette immense mais à l'humanité inexistante. Il avait plusieurs fois demandé à sa mère s'il pouvait changer de professeur mais elle ne pouvait rien y faire, son grand oncle, Yasuho Burujoa, le directeur de l'agence impériale en avait décidé autrement. Il exècre ce vieillard qui était bloqué dans un autre siècle et qui détestait sa mère bien chérie au plus au point.

Cela pouvait paraître bizarre mais il aimait bien ce livre de géopolitique, au concept pourtant hors d'atteinte pour la plupart des gens de son âge. Mais malgré tout la chaleur et la moiteur le rendait un peu dissipé, il posait souvent son livre sur son lit, se levait pour aller sur le balcon de sa chambre ou il respirait une bouffée d’un air étouffant, admirait Karaimu qui était splendide quand on la regardait depuis la cité impériale. Il s'allongeait à nouveau, lisait un petit peu, faisait de petites bouclettes avec ses doigts dans ses cheveux d’or et arrivait enfin à 17h, l’heure du goûter et aussi l’heure ou ses frères et sœurs finissaient leurs cours particuliers. A peine les 17 coups de gong venaient de résonner que Leonhard bondit de son lit, enfila un pantalon de toile beige et une chemise en coton blanc même pas boutonnée et sortit de sa chambre pour rejoindre une des nombreuses salles à manger de la cité impériale. Il traversa l’immense palais qu’il admirait toujours autant malgré qu’il y habitait depuis sa naissance. En chemin, il en profita pour s'arrêter dans le bureau de sa mère, le bureau de l'impératrice est l’une des plus belles pièces du palais et l’une des rares pour emprunter d'autres livres de la bibliothèque personnelle de l'impératrice.

“Traité de physique quantique, pas mal, atlas d'anatomie humaine, ça me semble intéressant, l’histoire de Maura de -400 à la colonisation, tiens je ne l’avais jamais vu celui-là, ALEOP je prends ces trois là.” Quelques minutes plus tard il s'interrogea “Mais pourquoi ma mère a-t-elle tous ces ouvrages si spécifiques et si différents dans sa bibliothèque ? Il faut vraiment que je lui demande.” Leonhard arriva enfin dans la salle du goûter ou il retrouva tous ses cadets, il posa les livres sur la table puis commença le goûter en écoutant tout ce que ses frères et sœurs venaient d’apprendre. Alors qu’il se délectait d’un dorayaki confectionné par les employés du palais, ses parents firent irruption dans la pièce, son père prit à peine un morceau de Kasutera avant de repartir travailler mais sa mère prit le temps de s’asseoir à côté de lui.

“Mon petit sucre d’orge, je vois que tu t’es servi chez moi ? Mais pourquoi as tu pris des livres si ennuyeux ?”

“Mais maman j’adore lire des livres comme ça, quand je deviendrais empereur je vais devoir faire tellement de choses qu’il faut que je connaisse le plus de choses possibles.”

“C’est bien mon petit cœur mais il ne faut pas que tu oublies l’essentiel de ce qui fait la vie. Pense aussi à prendre soin de toi” dit-elle en touchant le torse bien sculpté de son fils.

Il passa le reste du goûter à jouer avec ses plus jeunes frères tout en mangeant avec eux et savourant les plaisirs de la vie de palais.

“Bon je suis désolé mais là je suis occupé.’ dit-il en quittant ses frères et sœurs et ayant dans l’idée d’aller faire un peu de musculation dans sa salle de sport personnel.

A la fin du goûter, après avoir bu son thé noir, Leonhard repartit vers sa chambre et s’arrêta de nouveau dans le bureau de sa mère pour prendre de nouveaux livres. A peine était-il entré dans le bureau qu’il remarqua un livre bien posé en évidence sur un guéridon, de nature très curieuse il alla donc voir ce livre. L’ouvrage en question était un beau livre en cuir, à la reliure d’or sobrement intitulé Canta.

trop moche la couverture

“Le Canta ? Tiens c’est un pays que je connais peu… Mais n’est-ce pas là que vient la famille de maman ? Et tata Keiko m’a déjà parlé de ce pays où elle est allée 2 fois. Il est temps que j’en apprenne davantage sur ce pays.”

Leonhard pris donc le livre a la belle couverture tendue de cuir brun puis retourna dans sa chambre, la moiteur et la chaleur y était tout autant insupportable, il enleva sa chemise et son pantalon puis s’affala dans un large fauteuil de velour rouge et commença la lecture du livre sur le Canta. Leonhard commença à se moquer gentiment de ce pays “Fédération Monarchique des Peuples Unis de Canta ? Ils auraient dû trouver un nom encore plus long et je suis sûr qu’à part Canta tout le reste est faux. Superficie : 33.000 km2 mais c’est un confetti ce pays, ils sont aussi grands que le Grand Karaimu et ils ne sont que 9 millions ? Au moins là bas ils doivent avoir de la place. PIB/hab : 62.000$” Cette fois-ci Leonhard écarquilla les yeux. “Mais c’est absolument énorme, ce pays doit vraiment être très riche.” A la page suivante, il vit une photo de la reine Augustina II et de la chancelière fédérale Margrethe Olz et il éclata de rire devant le portrait des deux dirigeantes.

merci paint

“Les citoyens de ce pays doivent bien rigoler avec de telles femmes à leurs têtes, je ne sais pas si elles sont bonnes ou mauvaises mais au moins elles inspirent … confiance". Le gong du dîner résonna. En feuilletant les pages il découvrit un pays qu’il ne connaissait pas et qu’il trouvait sorti tout droit des contes de fées étrangers qui se racontent dans les colonies : de grandes villes enneigés avec des maisons à colombages décorés de guirlande de sucre d’orges, de grands palais merveilleux où vivent des ducs, comtes et autres aristocrates, des rennes traînant un traîneau au milieu d’une forêt enneigée. Le gong du dîner résonna à nouveau. Il s'émerveilla ensuite devant les photos de la ville de MutteVil en Ckey, “quelle ville merveilleuse, il n’y a donc pas que chez nous que nous trouvons des villes en symbiose avec la nature. Ici tout à l’air tellement bien ordonné mais aussi tellement naturel, chez nous on a juste des maisons au milieu de la nature, là on ne sait pas si c’est la ville qui c’est installé dans la nature ou la nature qui c’est invité en ville.”

c'est muttevil

Alors qu’il admirait les photographies du Canta, Yasuho fit irruption dans la chambre : “Prince Leonhard nous vous attendons pour dîner, cela fait plus d’une fois que le gong a résonné.” Yasuho regarda le jeune prince et constata qu’il était simplement en boxer en train de lire un livre.
“Leonhard n’a tu pas honte d’être vêtue de façon aussi légère ?
Mais c’est rien Yasuho, j’étais juste dans ma chambre” lui répondit il alors qu’il commençait à s’habiller
“Cela ne change rien, tu es dans l’enceinte sacrée de la cité impériale, tu dois porter la tenue correspondant à ton rang, c’est à dire au minimum un costume 3 pièces, étant donné que tu préfères les vêtements eurysiens puisque je te rappelle que tu es le prince héritier.
Mais regarde je suis déjà prêt, maintenant allons manger tu nous retarde.
Petit insolent !”

Le Canta devra donc attendre la fin du repas.
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Le repas se déroula normalement, la famille impériale mangeait de manière très traditionnelle dans une grande salle à manger de la cité impériale dans un silence complet seulement entrecoupé par le choc des baguettes sur les assiettes et par les bruits de mastication et de déglutition. Le beau prince Leonhard n’aimait pas les plats traditionnels de son pays, et comme sa mère l'impératrice Catherine, il préférait largement les plats eurysiens, ce qui lui valait certains problèmes au quotidien mais ici à la cité impériale il ne pouvait que manger des plats typiquement ylma jinuens. Mais pendant tout le repas les images des paysages cantais, et de leur fraîcheur apparente ne quittait pas sa tête.

Une fois ce dîner qu’il détestait tant passé, il alla dans sa chambre, s’habilla de façon plus discrète : pantalon, t shirt avec sweat noir, basket de course, masque chirurgical noir et casquette noir. Il met ensuite un petit skateboard dans son sac à dos. Habillé de telle façon Leonhard put quitter discrètement la cité impériale et se promena discrètement dans les grandes avenues de la tentaculaire ville de Karaimu. Une fois dans les rues de la gigantesque capitale burujoise, Leonhard alla d’abord acheter un plat de nouilles instantanés qu’il fit réchauffer dans la supérette où il l’a acheté puis dégusta ses nouilles au milieu des passants, passant devant un centre commercial encore ouvert, il en profita pour rentrer dedans puis admira cet immense complexe commercial qu’il découvrait pour la première fois.

Voyant une belle librairie, il rentra dedans et fonça aux rayons des pays du monde et chercha attentivement un ouvrage sur le Canta et tomba sur un guide des célèbres Guide Duchemin et décida de l’acheter tout de suite. Au moment de payer le jeune prince remarqua bien que plus d’un regard était tourné vers lui, enfin plutôt sa carte bancaire Full Metal Black premium edition, qui paraissait bien louche dans les mains d’un si jeune homme. Il se dépêcha de la ranger puis quitta rapidement le centre commercial et gagna les bords du fleuve Ylma ou il sortit son skate et passa à vive allure entres les nombreux couples qui profitaient de la quiétude des bords de l’Ylma.

Après plusieurs minutes il s’arrêta, sortit le guide Duchemin puis remonta sur son skate et lisait tout en roulant. Il était toujours autant fasciné par la beauté du Canta, par ces immenses bâtiments au luxe palpable à travers une simple photographie, à l'aménagement si particulier de ces villes si petites mais en même temps si impressionnante, par la fraîcheur, presque glaciale, de ces paysages du “Nord” qu’il ne connaît pas. Il était aussi très étonné de voir des photos de ce peuple cantais qu’il ne connaissait pas du tout mais qui lui ressemblait énormément, il se sentait plus proche physiquement de ce lointain peuple septentrionale et maintenant si loin du peuple qui l’entoure et qu’il va bientôt gouverner. Il rentra finalement à la cité impériale et essaya de ne pas se faire remarquer, ce qui était raté…

“Prince Leonhard puis-je savoir ce que vous faites à cette heure, dans cette tenue si proche d’une des portes donnant sur le monde extérieur ?”

“Bah papy qu’est-ce que tu fais encore debout à cette heure ?” répondit Leonhard à Yasuho Burujoa tout en s’en allant.

Le vieil homme ne put suivre le rythme rapide du prince qui rejoignit rapidement sa chambre ou il se déshabilla rapidement pour se glisser entièrement nu dans son lit en continuant de regarder les livres sur le Canta qu’il possédait en attendant le sommeil dans cette torpeur nocturne. Au bout d’une petite heure, il réussit à trouver le sommeil. Sa nuit fut remplie de beaux rêves ou le jeune prince s’imaginait vivre un magnifique voyage au Canta. A son réveil il en était décidé “Il faut que j’aille là bas.” Il se dépêcha d’aller prendre une douche, de s’habiller en vitesse, de rejoindre la salle du petit déjeuner ou il dévora les gâteaux préparés par les employés du palais et retourna aussitôt dans sa chambre.

“Comment pourrais je aller là bas ? Si je demande à maman elle acceptera tout de suite mais ensuite ces cons de l’agence impériale vont tout faire pour me retenir ici. Pour être tranquille il faut que j’en parle à mon père.”

Leonhard quitta tout de suite sa chambre, traversa toute la cité impériale d’un pas déterminé, passa devant les nombreux gardes qui surveillent le bureau de l’empereur en leur lançant un regard espiègle comme une forme de défi “aurez vous le courage d’arrêter le prince héritier ?”. Aucun garde ne bougea et Leonhard ouvrit avec une grande vigueur les larges portes de son futur bureau.

“Qui entre ici sans ma permission ?” grogna l’empereur avant de relever la tête et de voir le joli minois de son prince héritier. "Ah c'est toi, tu pourrais entrer plus discrètement la prochaine fois, quand tu seras à ma place tu devras changer en moins d'une semaine des portes qui sont là depuis des siècles" enchaîna t'll d'un ton plus mielleux avant de remettre la tête dans ses dossiers."


Deux minutes passèrent.


"Votre altesse impérial j'ai à vous parler."

"Quand tu me dis ça c'est que tu as quelques choses à me demander…"

Deux minutes passèrent à nouveau et l'empereur levit la tête .

"Je t'écoute."

Le père et le fils se regardèrent en silence avant que Leonhard ne lâcha.

"Je veux aller au Canta."

Un long silence puis …

"Ok.



Mais fais tout de même attention."

Cependant Leonhard était déjà reparti et l'empereur se disait "Je ne pensais pas que mon irratrapable rejeton irait si vite sur la terre de ses ancêtres, mais bon … Après tout sa blondeur ne vient pas de nulle part."

Leonhard coura vers le dressing royal et demanda aux lingères du palais de lui préparer aussitôt des bagages pour deux semaines avec des vêtements bien chaud.

"Mais votre altesse pourquoi devons nous faire cela ? Il fait bien trop chaud ici pour de telles vêtements et votre famille reste ici."

"Ne vous occupez pas de cela et faites ce que je vous dis, c'est un ordre de l'empereur en personne."

Quelques minutes plus tard le bel héritier du trône burujois récupéra ses bagages, regagna sa chambre une dernière fois où il en profita pour mettre un élégant costume 3 pièces et écrivit un mot pour ses frères et sœurs.

Pour mes frères et sœurs adorés,

Quand vous lirez ce message je serais loin, je serais sans doute dans l'avion en direction de la terre de nos ancêtres maternelles, le Canta.

Je suis désolé de ne pas avoir pu vous dire un dernier au revoir parce que papa m'a demandé de partir le plus vite possible pour régler d'importantes affaires là bas mais je vous promets de vous envoyer des messages tous les jours.

Votre Léo d'amour

Leonhard une fois le mot signé put quitter sa chambre mais à peine avait-il refermé la porte qu'il tombait nez à nez avec sa mère.

"Alors mon chéri comme ça tu pensais t'en aller sans le dire au revoir ?"

"Au revoir majesté" dit Leonhard d'un ton moqueur avant de continuer son chemin

"Je vois que tu as bien lu le livre que je t'ai conseillé de lire…" dit l'impératrice en voyant son fils partir.

Leonhard ne savant trop comment aller à l'aéroport, qui plus est en pleine période de pré coupe du monde où les transports en communs sont a cette heure rempli de touristes, il décida de prendre une limousine impériale.

45 minutes plus tard il arriva à l'aéroport international de Karaimu où il essaya de trouver un billet vers le Canta.
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Discours d'un homme de gauche sur la nécessité d'une union populaire.

L’homme n’était pas l’une de ces figures nationales. Ou du moins, pas de celles dont on parle fréquemment dans la presse. Leader syndical, associatif, il inspirait le respect par son action mais n’avait jamais réellement tenté l’aventure nationale. Peut-être par rejet de la politique parlementaire, peut-être parce que son action était toute entière dirigée vers l’action directe : l’éducation politique des travailleurs, l’organisation de manifestations, grèves, associations d’aide divers et variées. L’homme était de ces figures efficaces et discrètes, qui faisait le bien, envers et contre un système économique et politique bien fréquemment défavorable.

Pour la première fois depuis longtemps, il décida de parler. L’évènement avait été organisé avec soin, et serait plus médiatisé que tous les autres. L’homme le savait, il existait une internationale des ouvriers et travailleurs. Une internationale que les communistes avaient dévoyée et les socialistes désertée, mais qui survivait dans la plus fraternité des exploités, de ceux qui souffraient du système. Une internationale qui avait un plan, et qui comptait sur son aide.

Lorsqu’il attrapa le micro, jetant un dernier coup d’œil à ses fiches, l’homme repensa à celui qu’il avait rencontré. Un hispanique, fort et aimable. Ce ne serait peut-être pas l’année de la gauche, mais ce serait celle de son changement. De son renouveau. D’autres initiatives allaient avoir lieu. Il fallait construire un discours, obliger les partis à réagir sous peine d’être doublés sur leur gauche par une initiative populaire qui les dépasserait tous. Ramener ces mouvements de parlement dans la rue. Les ramener à leur électorat. Leur apprendre à exister. L’émulation politique, les manifestations, les grèves festives et victorieuses…

Et pour le moment, les discours. L’homme acquiesça, et prit la parole.

« Il existe une grande idée reçue sur notre famille politique, qui alimente tout le débat public, tous les clichés, toutes les critiques fussent-elles fondées ou arbitraires, et empêche notre lutte de réellement évoluer, dépasser les carcans de sa définition pour enfin remplir ceux de sa fonction.

On pense, ou en tout cas on dit, que notre famille politique est radicale. Ceux qui le disent sont ceux gens qui soit ont intérêt à ce qu’on le pense partout dans la société, soit ont été désinformés par ceux-là même qui y ont intérêt, ou par les manquements-même, les errances, les égarements et inefficacités, de notre propre famille à l’encontre de ce qui devrait être sa lutte. On nous considère comme radicale, ce qui selon l’homme, la femme, le jour leur comme le sujet, peut tout vouloir dire. Tout et son contraire. Toute proposition émanent de notre famille est jugée radicale. Radicale, mais oui ! Radicale de renforcer les syndicats. Radicale de vouloir la paix et la santé. Radicale de traiter les causes des maux de la société, plutôt que d’enchainer les paliatifs inutiles ! Nous sommes radicaux, jours après jour, de proposer des solutions qui fonctionneraient, de ciritquer ce paradigme économique, politique, qui tue, lentement ou rapidement, chaque jour plus de travailleur. Qui massacre notre service public ! Arrêter la destruction programmée de notre industrie, de notre tissu social, de nos droits, c’est radical. Proposer des solutions dans le cadre du parlement, mes amis, c’est radical. »

Quelques rires. Il reprend plus calmement.

« Même entre nous, le mot fuse comme une insulte. Et les candidats, les députés, les élus de tout ordre et associations qui défendent la même analyse des causes et les mêmes conclusions sur les conséquences. Ces femmes et hommes qui donnent tout au quotidien, s’échine contre le gouvernement et le système économique pour améliorer le sort des miséreux, des racisés, des travailleurs précaires, des petits propriétaires ; ces gens qui défendent du sans-abri ou cadre moyen, qui s’intéressent tant au sort de la fille éduquée et du petit propriétaire que du marin pêcheur condamné par les taux du marché. Ces gens s’invectivent ! Se battent ! Radical ! Radical ! Et à quelle fin ? Vous êtes trop radicaux, disent-ils ! Vos propositions vont faire peur, les médias vont nous couvrir de fiel si vous continuez sur cette voie ! Ah non, trop radical, radical, votre proposition, votre façon de faire, je me moque qu’elle serve les mêmes buts que moi, plutôt l’auto-censure, en fait, qu’être méprisé par… Par qui ? Par ceux-là même que je cherche à combattre ? Par les grands propriétaires ? Les jouisseurs de la finance ? Les politiciens du centre et de la droite, qui profitent du système ? Qui le renforcent ? Qui eux se moquent bien d’être « radicaux » quand il s’agit de priver le peuple de ses droits ? De démanteler son industrie ? De débrider les discours racistes ? Violents ? Militaristes ? Autoritaires ?

On se soucie trop d’être radicaux. On s’auto-censure, on se bats pour faire plaisir à ceux contre qui on devrait lancer toutes nos forces et tous nos efforts. Radical, radical… Mes amis, radical, et alors ?

Mais oui ? Et alors ? Et alors que nous soyons radicaux si nous défendons le droit des travailleurs à un salaire honnête ? Des femmes à l’égalité ? Des racisés, des minorités de tout ordre au respect ? Et alors que nous soyons radicaux, puisque nous ne nous battons pas à armes égales ? Mille travailleurs ont-ils autant de voix qu’un grand propriétaire dans ce pays ? Mais non. Et eux ont toutes les armes de la radicalité injuste, la violence, la police, la propagande médiatique, pour écraser les travailleurs. Alors, hein ? Radical ? Mais et alors ! Notre lutte est peut-être radicale, mais n’ayons pas peur du mot. Mieux ! Si nous avons peur, substituons-le ! Radical ? Que nenni, nécessaire. Nous agissons par nécessité, car nous luttons pour nos droits, et ceux de nos enfants. Nous ne sommes pas les mouvements radicaux, nous sommes les mouvements nécessaires. Car le changement est nécessaire, et qu’il ne viendra pas des fils et filles du système dominant, capitaliste, néolibéral.

On nous traite constamment ainsi, car on oublie, ou on a peur, de ce que signifie la gauche. En vérité quel besoin aurions-nous d’être violents ? Nos armes ne sont-elles pas l’étude des faits ? Les statistiques ? Quand les faits nous donnent raison, que le besoin de mentir ou d’imposer notre point de vue ? Ne partons-nous pas d’analyses du réel ? Et n’agissons-nous pas par compassion ? Par amour du prochain ? Pas volonté d’améliorer les choses non-seulement pour nous, mais pour tout les habitants de ce pays ? On croit que notre programme est violent, que nos visées sont destructrices, parce que ceux qu’elles priveraient d’un trop grand pouvoir sur le destin de tous ont peur. Ils ont peur que la démocratie devienne réelle, participative, citoyenne. Ils ont peur que leurs millions et leurs milliards ne leur permettent plus d’acheter des journaux, des voix, des politiciens. Ils ont peur que demain, un commité organisé de boutiquiers, de paysans, de travailleurs, puisse porter à tous les problèmes que connaissent leurs secteurs, et les solutions pour y répondre. Ils ont peur que le Canta n’appartienne plus à quelques-uns mais à tous, et que les opportunités ne servent plus à favoriser leurs familles mais la communauté. Et quoi que nous disions, quoi que nous fassions, que nous soyons révolutionnaires ou modérés, que nous souhaitons tout changer d’un coup ou pas à pas, avec la gradualité nécessaire à l’adaptation de tous, ils nous traiteront de tout les noms. Nous comparerons au pire fascisme, nous traînerons dans la boue et les mensonges. Parce que tant que nous disons la vérité, tant que nous pointons du doigt les vrais problèmes et les vraies solutions, nous mettront en danger leur contrôle sur nos vies, leur emprise sur la société ; Alors oui, soyons fiers d’être ce que nous sommes et de défendre ce que nous défendons.

Le gouvernement est plongé dans une gabegie qui empire à chaque mandat. Notre parlement est plein, s’y pressent toujours autant de nantis, fils et filles de, riches de naissances. N’est-ce pas obscène que le sort des ouvriers, des paysans, des petits propriétaires, de ceux qui font vivre ce pays, qui l’habitent, ne soient représentés par personne ? Cela ne suffit pas que ces gens s’approprient les journaux, les maisons, les outils de travail ? Ils doivent aussi nous priver de la démocratie ? Est-il souhaitable qu’il ne se trouve sur les bancs de l’assemblée que les mêmes dynasties corrompus ? Cumulards de mandats successifs ou parallèles, condamnés tant de fois pour corruption, moins intéressés par le sort des gens que part le sort de leur portefeuille ? Ces gens, qui ont leur rond de serviette dans les restaurants les plus chics, et des places assurées dans les sociétés les plus bénéficiaires, comme un remerciement pour le service rendu, ne nous dirigent-ils pas droit au désastre ? N’est-ce pas sous cet ordre de politiciens de métier, de libéraux déchaînés, que le gouvernement a essuyé dix mentions de censure ? N’est-ce pas sous leur direction que les conditions du peuple se sont détériorée, toujours plus ? Que notre pays a manqué de partir en guerre contre ses voisins KotioÏtes après avoir tenté le pillage des eaux régionales ?

Mais quel aventurisme pitoyable ! Qui ne profiterait à personne, ou à personne du peuple ! Ils traitent tout ceux-là comme autant de pions, pourquoi ne s’y oppose-t-on pas ? Notre famille politique aurait-elle peur de remplir son rôle ? Trouve-t-elle plus confortable de se battre mollement, parfaitement impuissante et timorée ? Quand il se trouve dans ce pays de vrais problèmes à régler ? De vraies luttes à mener ? Un peuple qui demande, exige d’être représenté ? Quelle gauche triste que celle des disputes et des guerres intestines ! Quelle gauche inutile ! Quelle gauche pathétique !

Aujourd’hui il faut se rendre à la réalité ! Ou la gauche travaille ensemble, ou elle est inutile et il est de notre devoir de la remplacer par une nouvelle structure. Ou les problèmes sociaux, écologiques, économiques sont réglés, défendus d’une seule voix par ceux qui partagent la même analyse, où ceux-là doivent rendre leurs mandats et disparaître du champ politique, laisser une place à celles et ceux qui sauront faire ce qui doit être fait !

Osons être radicaux ! Osons être nécessaires ! Osons, associations, syndicats, micro-partis et amicales, osons exiger d’être représentés, que les politiciens se rappellent qu’ils nous représentent nous, que nous ne sommes pas qu’une masse amorphe qu’ils peuvent instrumentaliser ! Qu’ils sont au parlement avec une mission et n’ont rien à y faire s’ils ne la remplissent pas ! Efficacité ou démission ! Union ou démission ! Justice sociale ou grève générale ! En cette période électorale, le peuple a la possibilité de prendre son destin en main, et les partis le choix : l’aider, ou s’écarte de son chemin ! »

L'Internationale était là.
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Ce sont des milliers de bateaux qui brillent sur la rade. Autant de lumières, lanternes et lampions accrochées aux sommets des mats ou à la proue des navires font écho au ciel étoilé. Le nouvel an pharois arrive chaque année, et chaque année ailleurs. Cette fois-ci, entre Canta et d’Ambe City en Ambel. Les Pharois n’ont pas vraiment demandé la permission, ce n’est pas exactement leur ADN, mais la limite entre eaux territoriales et eaux internationales n’est pas très claires pour une telle masse de navires.

Tout ce qui importe est qu’on en voit les lumières depuis la côte.

En pleine mer, ces milliers d’embarcations tirent des fusées et feux d’artifices vers le ciel. Comme toujours la fête est en deux temps. Un temps familial, convivial d’abord, qui durera le temps de l’après midi puis, une fois la nuit profondément tombée, quand les heures les plus sombres s’amènent, c’est le temps de la jeunesse et des excès. Les parents s’en vont rejoindre leurs amis, les plus petits et les plus vieux sont partis dormir, ne restent que la vitalité qui passe de ponts en ponts, bouteilles à la main.

C’est le temps des rires, de la musique, des drogues et des amours. Cigares aux lèvres, emmitouflés dans leurs laines épaisses, les navires des garde-côtes gardent surtout leurs distances ce soir. C’est une nuit à accidents, mais qui sait se tenir un peu. Le sol n’est pas ferme, les navires clapotent, liés pour certaines les uns aux autres par de larges passerelles de fer. On sait qu’il faut avoir le pied sûr alors on prend garde, on s’épargne un plongeon dans les eaux froides de la Manche Blanche.

Il y a deux manières de fêter le Nouvel An Pharois : accueillir ou être accueilli. Les navires ouvrent leurs portes et leurs cales aux étrangers. Coques aménagées, décorées, rendues cosy ou destroy, musique métal sur d’immenses basses ou petite fumette chill pour une discussion posées et lunaire autour d’un joint. D’autres préférent aller de navires en navires, groupes de potes, bandes d’amis qui circulent, saluent, boivent et mangent ce qu’on leurs proposes, échangent quelques mots et repartent, et parfois s’arrêtent quand l’ambiance leur plait.
On passe d’un navire à l’autre, on hèle le capitaine pour qu’il comble les quelques mètres qui nous séparent du sien. Des cordages sont jetés par-dessus le bastingage, des échelles, des passerelles entre les ponts, des tyroliennes pour en descendre. On finit parfois à l’eau, on se fait repêcher, sécher, offrir un verre de liqueur de fruit et une tape sur l’épaule.

Il fait froid en cette saison.

Si les Pharois sont au large du Canta et de l’AMbel Red, ce n’est pas pour rien. Ils pourraient faire la fête partout ailleurs et surtout chez eux. C’est une main tendue aux voisins. Venez. Rejoignez-nous. Discrètes, comptant sur la tolérance des autorités un peu dépassées, des zodiacs font la navette entre le port et l’armada civile pharoise.
Il s’agit donc d’une déclaration d’amitié entre les peuples. Et aussi de faire un petit peu de contrebande à l’occasion, mais bon.

Depuis la côte, les lumières, les feux, et sans doute le brouhaha diffus des musiques et des rires proviennent jusqu’aux oreilles des Cantais. Il dit « il faut venir, ce n’est qu’une fois l’an ». Il dit « nous sommes assez proche pour venir vous voir ». Il dit « le temps est sombre et froid, réchauffons nous ensemble ».
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Une guerre injuste se déroule au Prodnov et des civils et militaires y sont tués. Encore le produit d'une dictature sanglante ! Cette guerre de réunification insensée touche en premier la population, alors fait un dont aux CdD. Ces dons seront reversés à la RPL.

Envoyez vos dons pour que la paix soit un rêve devenu une réalité au Prodnov !


Les Chevaliers du Devoir

Let's build the world of tomorrow, with love as our only foundation!

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