31/05/2013
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Loi Eau et Forêt : débat houleux mais adoption sans problème


Hier soir, le Parlement fédéral a adopté la “Loi Eau et Forêt”, malgré des débats houleux entre la droite et une partie de la majorité, la loi fut adopté sans problème grâce au soutien de toute la gauche


La “Loi Eau et Forêt” était au cœur de tous les débats depuis quelques jours, aussi bien dans les cafés des villages qu’au plus haut sommet de l’Etat. En effet, la première loi de la nouvelle ministre du cadre de vie, Joella Nolland, aurait été critiquée par le vice chancelier en personne. D’après nos informations, Magnus Lorensen, aurait affirmé en conseil des ministres “Joella, ta loi nous emmerde ! Ça fait à peine quelques mois qu’on est là qu’on se fait déjà prendre par tout le monde : la gauche dit qu’on n’a aucune ambition et pour la droite on va beaucoup trop loin. Je sais qu’on parle de nous partout, et ça c’est bien, mais se serait bien si on parlait de nous en bien, je te rappelle qu’aucun média ne nous soutient, ne tendons pas la joue pour nous faire gifler”. Après cela, Mme Nolland aurait répliqué : “Si tout le monde nous tombe dessus c’est qu’on a raison. La gauche est fidèle à elle-même : irréaliste et dogmatique et pour la droite c’est juste qu’on rappelle leur bilan misérable. Et pour les médias… effectivement aucun n’est de notre côté… mais malgré ça on est au pouvoir. Le plus important se sont les sondages !”. Malgré cet “incident” tous les ministres fédéraux soutiennent la loi et la semaine dernière, Lorensen et Nolland n'affichaient aucun signe de mésentente lors de leur déplacement à Nille.

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Le Vice Chancelier, Magnus Lorensen, et la Ministre Fédéral du Cadre de Vie, Joella Nolland, en déplacement le 11 janvier à Nille


Une fois arrivée dans les chambres fédérales, le débat fut encore plus vif, surtout à l’Assemblée Fédérale. Dès la présentation de la loi terminée par le rapporteur, Zebastian Lindgren du Parti Uni, les critiques fusèrent. “Votre loi est inutile, coûteuse et s’attaque à la liberté d’entreprendre ! Votre programme est simple ! C’est cassé notre bilan !” asséna Melanie Lundqvist du Parti Capitaliste. “Je rejoins ma collègue capitaliste et j’ajouterais même que vous vous attaquez aux bases de notre fédération. Je vous le dis, tous les parlements locaux refuseront votre torchon !” enchaîna Nicholas Petterson du Parti Liberté. A gauche les critiques furent plus mesurées : “Votre loi manque d'ambitions mais nous pouvons saluer une certaine volonté politique de mettre ce sujet sensible sur le débat. Madame Nolland, nous vous remercions, grâce à vous tous les cantais et toutes les cantaises connaissent le véritable état de nos forêts” affirma Lucas Hueber des Verts. Fidèle à eux mêmes, le Parti Républicain et le Parti Rounnais n’ont pas participé et se sont abstenus au vote.

Finalement, la loi a été votée à une très large majorité : 729 pour contre seulement 296 contre et 217 abstention. Mme Nolland aurait commenté, à juste titre “tout ça pour ça”. Du côté des parlements ducaux, l’ensemble des mesures ont été reprises, y compris dans le Baden.
Maintenant c’est un autre très gros morceau qui attend la Parlement Fédéral avec l’arrivée de la très décrié “Loi sur la Programmation Militaire Décennale”

Karl Von Markteg, service politique du Das Kleine Nagetier, Roune, le 17 février 2007
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Maria Devec, nouvelle duchesse de Frochine ?


Maria Devec, l'irremplaçable présidente de la Frochine, est accusée par Klaus Meyer, son opposant de toujours, d’installer des membres de sa famille à tous les postes clés du duché


Bien que présidente de la Frochine, Maria Devec est sans doute la plus connue des présidentes de duchés. En effet, âgée de 74 ans, la présidente du plus petit duché de la Fédération, cumule plus de 225 ans de mandat et n’a jamais fini de faire parler d’elle. En 2005, elle a été contrainte d’abandonner la mairie de Totyves, qu’elle détenait depuis 27 ans et la province du Lac Erdrin qu’elle dirigeait depuis 24 ans. Tout cela contrainte et forcée par la nouvelle loi fédérale sur le cumul des mandats, qu’elle aurait bien aimé amender pour rester plus longtemps au pouvoir. Après plusieurs semaines de lobbying intense pour faire capoter la loi, allant jusqu’à brandir la menace de saisir sa très bonne amie, SAR Augustina II, elle arrête du jour au lendemain sa croisade contre le gouvernement de l’époque. La plupart des analystes politiques y ont vu la première défaite de Maria Devec, signant sans aucun doute la fin de son règne.

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Maria Devec


Mais c’est bien mal connaître Maria Devec, qui derrière ses airs de gentille mamy, cache sans doute la plus grande stratège politique du pays qui a su démettre plus d’un gouvernement. En effet, après avoir démissionné et provoqué de nouvelles élections locales à Totyves et dans le Lac Erdrin, elle a su soigneusement préparé sa succession. A la surprise générale, c’est la (très) jeune Sandra Tyr, qui remporta la mairie de Totyves haut la main grâce à un soutien sans faille de Mme Devec et il c’est passé la même chose dans la province du Lac Erdrin avec le (très) jeune, Hilding Svenson. Il y a près de deux ans, tout le monde pensait que ces deux jeunes politiciens allaient mettre un terme au “devecisme” et c’est tout le contraire qu’il c’est passé.. Sandra Tyr n’a fait que continuer la nouvelle politique urbaine de Maria Devec en renforçant encore plus les travaux de piétonnisation du centre ville ou en lançant la construction d’un nouveau quartier “mixte” et Hilding Svenson n’a opéré aucun changement dans la politique d’investissement important de la province.

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Sandra Tyr

Et ce n’est pas fini comme nous vous le révélons ici dans notre ENQUÊTE EXCLUSIVE.

D’après Klaus Meyer, Maria Devec préparerait un remaniement ministériel assez conséquent, jusque-là rien d’étonnant, mais c’est dans le choix du futur ministre frochinien de la santé que notre attention s'est portée. Tout simplement puisqu’il s’agit de Michel Devec, l’actuel directeur du CHUR de Totyves et fils de Mme Devec, oui vous avez bien lu : MME DEVEC VA NOMMER SON PROPRE FILS DANS SON GOUVERNEMENT.
Nous ne remettons pas en cause les compétences de Mr Devec mais nous dénonçons très fortement la décision de Mme Devec de nommer son fils dans son gouvernement.

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Michel Devec


Et celà n’est pas fini, puisque d’après d’autres informations, encore plus confidentielles, Michel Devec entretiendrait une relation de longue de date avec Sandra Tyr, la maire de Totyves, oui vous avez bien lu, LA NOUVELLE MAIRE DE TOTYVES VA DEVENIR LA BELLE FILLE DE MARIA DEVEC, SA PREDECEUSE, ET MENTOR POLITIQUE.

Et puisque jamais 2 sans 3, des élections municipales partielles auront bientôt lieu à Skiltar, la 2e ville de Frochine en banlieue de Totyves après que tous les conseillers municipaux ont démissionné pour dénoncer les actions “autoritaires” du maire. Et devinez qui cette très chère Maria Devec mettra pour gagner la mairie ? Son très cher neveu et fils adoptif, Leo Devec. Il ne ferra aucun doute que grâce au soutien du Parti Uni et de sa tante / mère adoptive, le jeune “sportif” de 23 ans sera facilement élu.

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Leo Devec


Les intentions de Maria sont maintenant très claires : installés partout où elle le peut des membres, ou futur membre, de sa famille au poste clé de la Frochine. Pour l’instant nous n’avons rien trouvé sur Hilding Svenson mais il est probable que dans quelques mois nous découvrons qu’il est un lien quelconque avec la famille Devec. Et le plus malheureux dans cette histoire c’est que ni Mandy Norter, la vénérable duchesse de Frochine, ni son fils et sa belle fille William et Brigitte Ckey-Norter, n’ont fait un commentaire sur ce qu’il semble être un COUP D’ETAT DEMOCRATIQUE.

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Son Altesse Ducale, Mandy Norter


Maria Devec n'a toujours pas réagi aux accusations de Klaus Meyer, affaire à suivre donc ...

Mandat Maria Dufay :
1933 : naissance
1952 - 2005 : conseillère municipale de Mottevillage, 53 ans
1978 - 2005 : maire de Mottevillage, 27 ans
1965 - 2005 : conseillère de la province du Pays des Prés, 40 ans
1981 - 2005 : commissaire de la reine de la province du Pays des Prés, 24 ans
1963 - : conseillère ducale de Frochine, 44 ans
1970 - 1992 : 1ere vice présidente du duché de Frochine, 22 ans
1997 - : présidente du duché de Frochine, 14 ans

Niels Dalh, correspondant du Folkets Stemme à Totyves
1968
loho

La croissance est de retour !!!


Après des années de stagnation voir de récession, l’économie cantaise atteint des niveaux historiques avec une croissance pour le mois de janvier de 2,4%

Le Bundesamt für Statistik und Wirtschaftsstudien (Office fédéral des statistiques et études économiques) vient de publier les dernières statistiques de la Fédération et le moins que l’on puisse dire c’est qu'elles sont excellentes ! La croissance est de retour et rien ne semble l’arrêter. Pour le passage à la nouvelle année le PIB venait tout juste d’atteindre les 500 milliards d’eurargenté, soit une très légère hausse de 1,8% sur toute l’année 2006 et selon les tous derniers chiffres le PIB atteindrait actuellement 512 milliards d'eurargenté soit la croissance de 2,4%.
Du côté de la population, la Fédération a gagné 7.161 habitants en 1 mois soit une croissance de 2,99% et le PIB par habitant atteint une niveau historique de 55 372 €a soit une croissance de 2,32%.

Tous ces chiffres peuvent vous donner le tournis mais pour faire plus simple, chaque jour Canta a produit plus de biens et services que la veille, en moyenne 387 millions €a par jour, et a gagné des habitants, en moyenne 231 par jour.

Pour comprendre, cette croissance “historique” il ne faut pas aller chercher très loin. Les dernières mesures du gouvernement fédéral, et de certains duchés, notamment les investissements massifs dans la Recherche & Développement, en particulier dans les secteurs de pointe comme l’électronique et les télécommunications. Sans oublier des investissements importants pour la “reprise de la compétitivité des secteurs en souffrance” comme la métallurgie avec les Hauts Fourneaux du Nord ou l’industrie automobile avec les usines Hymy de Ckey.

D’après l’office fédéral, la croissance ne devrait pas s’arrêter de sitôt puisque les premières usines Lächeln de production d’outils militaires devraient prochainement ouvrir leurs portes et d’autres secteurs sont en “pleine relance”, notamment les chantiers navals de Nazer en Côte Ckey qui devraient prochainement signer des contrats de plusieurs milliards d’euros pour une dizaine de paquebots ou le carnet de commande de Smil qui ne cessent de se remplir.


Ans gulter, journaliste économiste, 2 février 2007, Le Roto
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Un grand plan aéroport


Le unter Staatssekretariat für Zivilluftfahrt (sous secrétariat d’état à l’aviation civile) a présenté hier son grand plan de revitalisation des aéroports nationaux


Hier, Noella Jolland, ministre du cadre de vie et Marthe Holstein, sa sous secrétaire d’état à l’aviation civile, ont présenté le “Flygplan 2020”. Un grand plan de plusieurs milliards d’euros visant à la rénovation ou l'amélioration de tous les aéroports internationaux du pays et à la construction de deux nouveaux aéroports, pour Le Roto et Roune / WeissBorer.

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Joella Nolland et sa sous secrétaire d'état à l'aviation civile, Marthe Holstein

Mme Holstein a d’abord voulu saluer la bonne forme de nos aéroports internationaux. Sont considérés comme aéroport internationaux tout aéroport disposant des services d’immigration et de douanes mais également d’un espace vétérinaire.
Les aéroports internationaux sont classés en nombre de passagers et leur progression est indiqué :
- Roune - Thomas Ier (ROU), 98 millions, + 8.900.000
- Toytyves - Val de l’Erdrin (TVE), 45,9 millions, + 5.243.000
- Roune - Kukkula (ROK) , 24,1 millions, + 243.000
- Le Roto - Ckey (LRC), 19,4 millions, - 156.900
- StrassByen - Weinberge (SBW), 5,9 millions, + 657.000
- Baden - Erbre (BAE), 4,8 millions, - 6.000 passagers

La fréquentation de nos aéroports est globalement en hausse mais avec de grandes disparités. Ainsi Baden Erbre a perdu 6.000 passagers quand Totyves atteint les 5,2 millions de voyageurs supplémentaires. Pour Mme Holstein, cette différence de fréquentation est principalement due à la vétusté de certains aéroports, notamment Baden - Erbre qui ne possède qu’une piste en béton de 2.800m, ce qui est très insuffisant pour recevoir les plus gros porteurs, de même que le nombre d’avions “au contact" de l’aérogare est limité à 7, les autres devant stationné “au large”. Il en de même pour l’aéroport de Le Roto - Ckey avec un “aérogare jugé très vétuste et des infrastructures de sécurité, de confort, d’accueil, de maintenance… plus qu’hors d'âge” selon Marthe Holstein.

Pour répondre à ces problèmes, l’Etat fédéral propriétaire des aéroports internationaux va dépenser plusieurs milliards d’eurargenté dans tous ses aéroports. Dans le détail, Toytyves - Val de l’Erdrin va être rénové, Roune - Thomas Ier et StrassByen - Weinberge vont être agrandi et Le Roto - Ckey, Baden Erbre et Roune - Kukkula, jugés vétustes, vont être fermés. Mais pour compenser cette fermeture deux autres aéroports seront aménagés : Le Roto - Tulebule devrait être aménagé à 20 km du Roto pour limiter les nuisances et être mieux connecté au reste de la Côte Ckey. Le deuxième aéroport prévu est Baden - Lakso, à mi chemin entre Roune et WeissBorer, l’emplacement optimal entre Erbre et Kukkala, l’aménagement de l’aéroport sera spécialement étudié pour s’adapter aux vols à bas coûts.

Concernant les autres aéroports, Totyves ne devrait recevoir qu’une rénovation “légère” : changement des systèmes d’informations ; reprise des sols, murs et plafonds du terminal 2 ; agrandissement du parking… Les travaux de StrassByen seront plus conséquent : rénovation et agrandissement de la piste de 500m soit 3.600m après travaux, création d’un “satellite” de 15 postes dans le terminal C, installation d’un système ILS et construction d’une nouvelle tour de contrôle, rénovation profonde du terminal A… Les travaux à Thomas Ier seront encore plus conséquent : après les doublets Nord et Sud c’est autour de l’Est d’être doté d’un duo de pistes de 3700 et 4200m, construction d’un 4e terminal et d’un satellite au terminal 1 et deux satellites dans le terminal 3, renforcement du parc hôtelier, construction d’une deuxième tour de contrôle, rénovation globale des terminaux, doublement des capacités de contrôle…

Pour l’instant les projets ne font qu’émerger mais Noella Jolland promet des nouvelles informations dans les prochaines semaines, notamment après les phases de concertation publique avec les citoyens et les duchés. Elle a également rappelé le rôle très important que joue la compagnie nationale Cant’Air dans ces excellents chiffres puisqu’avec plus de 390 avions basés dans les aéroports internationaux, cela fait d’elle une des plus grandes compagnies aériennes du monde.

Dominik Grunwald, journaliste spécialisée en question de mobilités
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9 nouveaux manuscrits de Mathilda Einwilberg découverts au Palais du Lac


De nombreuses rumeurs faisaient état que des manuscrits de Mathilda Einwilberg , plus grande autrice cantaise, étaient encore dissimulée et cela c’est avéré exact avec pas moins de 9 manuscrits originaux découvert le mois dernier dans une chambre du Palais du Lac

Mathilda Einwilberg , sœur du très grand roi Thomas Ier, femme de Soren Einwilberg , duchesse d’Elsace mais surtout autrice la plus connue, lue et reconnue de la littérature cantaise n’aura jamais fini de faire parler d’elle. En effet, de son vivant seulement son immense ouvrage “Histoire de Canta de l’an 0 à nos jours” a été publié. Cette œuvre colossale de 157 tomes retraçant avec la plus grande minutie l’Histoire des Cata et des Nata de 47 à 1877 est toujours l’ouvrage de référence en la matière et à la véracité incontestable. Et ce n’est qu’à sa mort en 1880 que l’on découvre l’étendue, partielle, de son œuvre avec notamment “les manuscrits bleus” et les “manuscrits verts”.

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Portrait de Mathilda Einwilberg

Cela faisait 8 ans qu’aucun manuscrit n'avait été découvert, depuis les 3 manuscrits rose de 1999. Ce qui faisait dire à certains que plus aucun manuscrit inédit n’avait été caché par Mathilda. Mais l’histoire leur a donné tort, puisque lors de travaux de restauration de grande ampleur entrepris dans des salons du Palais du Lac à Vangard, ce sont pas moins de 9 manuscrits originaux et 14 feuillets de brouillons qui ont été découverts dans un double plafond ou sous le parquet. C’est la première fois que des manuscrits de Mathilda sont découverts dans ce palais, les autres provenant surtout du Palais Ducal de StrassByen et du Palais Royal de Roune. Cependant ce n’est pas étonnant quand on sait que le Palais du Lac a été la résidence de sa fille, la princesse ducale Louise Einwilberg et qu’elle y a vécu quelques mois avant son mariage.

Bien évidemment les manuscrits ont été expertisés pendant plusieurs mois par un collège d'experts présidé par Yvette Einwilberg , descendante de Mathilda et critique littéraire de renommée. Le collège a dressé un constat implacable : “les manuscrits ont tous écrit par Mathilda, nous pouvons dire sans aucune forme de doute qu’ils s’inscrivent dans la collection dites “des manuscrits jaunes” à en juger par la couleur des feuilles utilisés. D’après la lecture que nous avons pu faire des manuscrits, nous avons pu établir que l’histoire racontée dans ces manuscrits s'inscrit parfaitement de celle qui est racontée dans les manuscrits jaunes. Nous pouvons d’ailleurs ajouté que le manuscrit titré Chapitre III correspond parfaitement au trou qu’il existe entre le 8e et le 9e livre des manuscrits jaunes. Tous les autres s'inscrivent dans la suite du 10e livre”.

La nouvelle a très vite été saluée par l’ensemble du monde culturel qui se réjouit de la découverte de ces nouveaux manuscrits. Cependant le mystère reste toujours entier sur les raisons qui ont poussé Mathilda à cacher ainsi ses manuscrits. Il est d'ailleurs probable que d'autres manuscrits soient cachés dans le Palais du Lac ou dans un autre palais ou la duchesse d'Elsace a séjourné.


Oeuvre Mathilda :

Histoire de Canta de l’an 200 à nos jours : 157 tomes
Manuscrit vert : biographie de personnage de l’époque, 3 grands en 1878 et 5 petits en 1901
Manuscrit bleu : biographie de sa famille, 8 petits en 1879 et 2 petits en 1899
Manuscrit rose : roman à l’eau de rose, 11 en 1956 et 3 en 1999
Manuscrit rouge : réflexion philosophique, 1 en 1960, 13 en 1961, 9 en 1967
Manuscrit jaune : fiction d'aventure, 11 en 1977
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Les réactions d'un rapport qui interroge et qui choque

Hier Herbert Millepier, député fédéral du Parti Uni siégeant à la commission Défense & Sécurité a publié un rapport sur l’état de l'armée fédérale qui a scandalisé plus d’un opposant


Dans la salle de presse de l’Assemblée Fédérale, nombreux étaient les députés qui souhaitaient commenter le dernier rapport de la commission Défense & Sécurité, et pour cause, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est explosif. En lisant ce court rapport, on apprend que le gouvernement Olz a, pendant plusieurs mois, dépensé des milliards d’euragenté pour équiper l’armée fédérale dans tous les domaines et cela dans le plus grand secret. Il y a notamment des vedettes maritimes, des hélicoptères, des mortiers d’artillerie ou encore des canons anti aériens; Tous les responsables y sont allés de leur petite phrase acerbes.

“Le gouvernement nous a trahis ! Le gouvernement nous a menti ! Le gouvernement a volé des milliards d’eurargenté pour les donner à des entreprises privées qui ont toujours été proches de la chancelière. Je demande logiquement la démission de ce gouvernement corrompu et l’organisation de nouvelles élections. Il en va de la survie de notre démocratie ! ” Ulrich Klein, chef des députés du Parti Cata
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“Je rejoins mon collègue Cata et je pense que nous allons déposer une motion de censure conjointe. Le gouvernement corrompu de Madame Olz n’a plus sa place ici, leurs places est en prison.” Kelya Mariani, porte parole des Verts
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“Nous pensons que sur le fond le gouvernement n’a pas tort sur certains points. Nous pensons très sérieusement que notre pays n’est absolument pas préparé à un conflit, de quelque nature que ce soit. Cependant nous aurions aimé des armements uniquement défensifs et nous pensons que l’achat de blindés ou de pièces d’artillerie est indigne de la position de neutralité de notre pays. Nous pensons que la forme est en revanche absolument catastrophique, le gouvernement aurait dû passer devant le parlement et mettre en place des systèmes de commandes publiques. Je ne sais pas si nous allons déposer une motion de censure mais en revanche nous prévoyons de mettre en place une commission d’enquête pour vérifier si les accusations de corruption sont vraies, si le matériel acheté correspond à la neutralité de la Fédération.” Henrick Mugler, chef des députés socialistes

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“Nous allons nous abstenir de tout commentaire. Le gouvernement se prépare à une guerre sommes toute hypothétique mais là il va devoir se préparer à une bataille parlementaire voir même à un combat dans les urnes” Gustav Lykfot, président du Parti Liberté

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“Je pense que le gouvernement a eu raison d’acheter ces armes, bien évidemment des armes défensives mais également des armes dites offensives. On nous aurait parlé de bombardiers ou de missiles, bien évidemment j’aurais été le premier choqué. Mais ici on nous parle de quoi ? De canons antiaériens, de blindés légers, de vedettes de patrouilles, de petites pièces d’artillerie… Soyons sérieux deux minutes, cela est monté en épingle par les autres opposants pour essayer de remobiliser en vue des élections. Sur la forme, je ne vais pas critiquer, du temps ou nous étions au pouvoir on a fait la même chose. Et pour rebondir sur les autres, on est prêt, comme on l’a toujours fait, à participer à une commission d’enquête et si une motion de censure est déposée, on s’y opposera.” Leonard Eperanto, chef des députés Capitalistes

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Aujourd’hui aucun député Républicain ou Rounnais ne siégeait à l’assemblée et les deux partis se sont contentés d’un communiqué relativement court “Nous allons déposer une motion de censure spéciale.

Du côté du gouvernement fédéral et du Parti Uni, toutes les voix concordent. Ainsi pour Herbert Millepier, le rédacteur du rapport “la présence de ce rapport montre bien que le gouvernement a toujours agi dans la plus grande transparence et aucune politique n’a lieu d’être”.

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Maria Devec, la présidente du duché de Frochine, va encore plus loin lors d’une prise de parole pendant une réunion du Parlement de Frochine “Je vais être très clair ! Je soutiens à 100% les efforts du gouvernement fédéral en faveur de la militarisation de la Fédération et je pense que nous devrions en faire de même. Mais je vais même aller encore plus loin, je vis plus sereinement et je dors beaucoup mieux depuis que je sais que des canons antiaériens sont en veille permanente ou que des troupes fédérales patrouillent en permanence le long de nos frontières”.

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Et enfin n’oublions pas le principal intéressé, le ministre des armées, le général Alexander von Roto “tout cela est parfaitement légal et je suis prêt à défendre l’action du gouvernement devant toute personne voulant régler ses comptes avec nous. Nous avons utilisé l'enveloppe spéciale de dotations fédérales exceptionnelles d'une hauteur de 10 milliards d'eurragenté. Et concernant les armes elles sont toutes à vision défensive. ”.

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Le moins que l’on puisse dire c’est que la militarisation du pays reste toujours un sujet très épineux qui a fait sauté plus d’un gouvernement et qui devrait logiquement affronter plusieurs motions de censure cet après midi.
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Olz toujours au pouvoir après une session spéciale irréelle au Parlement Fédéral

C’est une première dans l’histoire du pays, la chancelière Olz a réussi à survivre à pas moins de trois motions de censure


Margrethe Olz a réussi l’exploit de survivre à trois motions de censure lors d’une session spéciale du Parlement. Petit rappel des faits : après la publication du rapport Millepier, plusieurs groupes politiques ont menacé de déposer une motion de censure. Ces partis ont mis leurs menaces à exécution, ainsi Les Verts et Cata ont déposé une motion commune, Liberté a fait cavalier seul et Rounnais et Républicain ont présenté une motion spéciale d’urgence. D'ailleurs la chancelière a présenté une étonnante décontraction pendant toute la séance, cependant tous les ministres avaient reçu la consigne de ne faire aucun commentaire.

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La chancelière très détendue à quelques minutes du début de la séance.

Alors qu’on aurait pu logiquement s’attendre à ce que la motion des Verts / Cata soit adoptée avec le soutien des trois autres partis, seulement les députés dépositaires ont voté la mention, Liberté a carrément voté contre. Tout cela nous donne donc 124 pour contre 1.032 contre. Tout cela a fait bondir les députés Verts et Cata de leurs fauteuils et ont copieusement arrosé les députés Liberté de doux noms d’oiseaux. Le chef des députés Liberté, Gustav Lykfot, s'est défendu de son vote contre, arguant que la motion avait été mal écrite et servait avant tout à déstabiliser la Fédération. Le prince Louis qui présidait les débats à fait calmer tous les députés après une suspension de séance.

Ensuite c’est au tour de la motion des Libertés d’être rejetée. Il faut dire que le petit paragraphe sur la nomination de Lykfot au poste de chancelier a braqué tout le monde et que logiquement aucun parti ne voulait du sexagénaire cumulard corrompu à la tête de la Fédération. On se retrouve donc avec un beau ratio 219 / 937.

Et enfin que dire de la “motion spéciale” des Républicains et des Rounnais qui s'apparenterait à un coup d'État démocratqiue avec la formation d’un “Conseil de transition national”. Logiquement ces partis se sont pris une belle claque électorale avec un magnifique score de 99 / 1143.

De cette ridicule session on retiendra juste que le gouvernement a tenu le coup, qu’il en est même sorti grandi pendant que nos oppositions se parlaient avec des mots doux. N'oublions pas le silence assourdissant des Socialistes et des Capitalistes dans toute cette histoire. Pour les socialistes cela paraît relativement logique quand on voit dans quel état est actuellement le parti, en quasi mort cérébral. En revanche pour les Capitalistes cela ne fait que renforcer l’idée d’un possible rapprochement du parti avec Uni.

Cependant n’oublions pas que le gouvernement devrait présenter dans les prochains jours sa loi de programmation militaire, un vote très à risques qui pourrait pousser d’une autre manière le gouvernement Olz à la porte.


Leonie Wechsler, journaliste politique, Roune, le 16 mars 2007
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CHAMPIONNE DU MONDE !

Les basketteuses de l'équipe fédérale sont devenues championnes du monde hier lors de la coupe du monde qui était chez nous au Roto. Leurs collègues masculins sont quant à eux devenus vice champion du monde.


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Le coupe de champion du monde de basket

La ville du Roto était en ébullition depuis quelques jours puisqu'elle accueillait la coupe du monde de basket 2007, les principaux matchs étaient organisés au Stade Olympique Maurice II et les autres matchs au Stadium Métropolitain du Roto et au Palais des Sports de Ckey. Ce sont pas moins de 32 équipes masculines et féminines qui participaient à la compétition.
Signe que le basket est de plus en plus populaire chez nous, pendant toute la durée de la compétition, les matchs se jouaient à guichet fermé. La finale a même réuni plus de 40.000 spectateurs.

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Le Stade Olympique Maurice II le soir de la finale

Pour l’aspect sportif, nos deux équipes ont survolé les phases de qualification avec 5 victoires en 5 matchs, soit la meilleure performance de la compétition. Ensuite, nos deux équipes ont réussi à accéder à la grande finale, les femmes ont réussi à arracher une belle victoire 73 / 63 face à Alguarena, il s’agit du premier titre de championne du monde pour notre belle équipe féminine de basket. Alors que les hommes ont malheureusement perdu 34 à 66 face au Grand Kah, cependant cela reste une belle performance avec l’obtention, pour la première fois, du titre de vice champion du monde. Le trophée a été remis par Sa Majesté la reine Augustina II en personne et elle a tenue a féliciter personnellement les athlètes cantais pour leur beau parcours et à saluer les efforts entrepris "collectivement" pour "faire du sport un moyen de réussite unique dans le pays".

Les championnes du monde et les vice champions du monde devraient défiler dans les prochains jours dans les rues du Roto pour célébrer leurs titres.
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Tragédie aérienne sur le sol cantais

Un Hymy H230 de la petite compagnie cantaise Ilma-Alus reliant Le Roto à Roune c’est écrasé sur un hameau reculé à un peu moins d’une heure après son décollage

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Le site du crash ce matin

Pour l’instant peu d’informations suffisamment fiables nous sont parvenus mais cet article va essayer de faire le point sur tout ce que l’on sait.

Chronologie :
29 mars, 04h50 :
Le vol IA-5478 décolle de l’aéroport de Le Roto - Ckey, il doit atterrir à Roune - Kukkula vers 7h10. A son bord se trouvent 191 passagers et 7 membres d'équipage. Aucun problème n’est remonté au contrôle aérien.

05h23
Les pilotes informent le contrôle aérien que l’alarme incendie s'est déclenché dans le cockpit, l’incendie serait dans la soute

05h26
Les pilotes informent le contrôle aérien que l’incendie est contenu

05h27
Les pilotes informent le contrôle aérien que l’alarme incendie s’est déclenchée une deuxième fois dans le cockpit, à nouveau pour la soute

05h34
Les pilotes informent le contrôle aérien que de la fumée est présente dans le cockpit

05h35
L’avion disparaît des écrans radars, le contrôle aérien essaye de joindre les pilotes à plusieurs reprises et demande à des avions présent dans la région d’essayer de repérer l’appareil

05h41
Le contrôle aérien envoie des pompiers autour de la zone de dernier contact

06h11
Les pompiers de Ckey déclarent avoir trouver l’épave de l’avion en feu dans le hameau de Fiolette, Ckey

06h56
L’incendie de l’épave et des maisons est déclaré éteint, aucun survivant n’a été retrouvé, il est probable que des habitants du hameau soient décédés

L’appareil et la compagnie :
L’avion impliqué dans la tragédie est un Hymy H230, un avion de fabrication cantaise conçu dans les années 1980, largement fiabilisé et encore en production, il a été produit à des milliers d’exemplaires.

Immatriculé C-MOPU, il est entré en service le 9 mai 1993 sous les couleurs de Cant’Air, en 2005 il est acheté par la société de location JOON et subit une grande visite (Check D) la même année avant d’être remis à Ilma-Alus en janvier 2006. Il s’agissait du premier H230 de la compagnie, qui en possède maintenant 11. Il avait totalisé plus de 20.000h de vols sans incident majeur.

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L'avion impliqué dans la tragédie sous les couleurs de JOON

Ilma-Alus est une compagnie cantaise relativement petite qui compte 23 avions dans sa flotte : 11 H230, 3 H210, 3T70 et 6 T50. Jusqu’ici elle n’avait connu aucun accident mortel et sa maintenance respectait les normes internationales.

Le bilan :
D’après le unter Staatssekretariat für Zivilluftfahrt (sous secrétariat d’état à l’aviation civile), le bilan humain serait, pour l’instant, de 198 décès, dont 191 passagers et 7 membres d'équipage. Aucun bilan sur les personnes au sol n’a été communiqué. D’après les documents de la compagnie, de nombreux supporters étrangers de la Coupe du Monde de basket 2007 organisée au Roto étaient à bord.


Une liste de la nationalité des passagers a été publié par le ministère des affaires étrangères :
Canta : 162 dont les 7 membres d’équipages
Grand Kah : 17
Alguarena : 7
Lutharovie : 5
Makt : 4
Banairah : 3

L’avion transportait plusieurs tonnes de fret, le détail des marchandises transportées n’est pas encore connu.

Alexis Timmerman, ministre des affaires étrangères, invite les cinq pays ayant perdu des ressortissants dans la tragédie à se rapprocher de lui pour s’assurer du suivi digne des familles et de l’enquête et pour toutes les démarches concernant les dépouilles des victimes.

Enquête :
Le parquet royal de Roune a ouvert une enquête et a saisi la section “investigation” du unter Staatssekretariat für Zivilluftfahrt (sous secrétariat d’état à l’aviation civile) qui est un des leaders en la matière. La procureur royale promet de tenir une conférence de presse dès que des “éléments suffisamment intéressants auront été trouvés”. Pour l’instant aucune piste n’est privilégiée

Hommages :
Comme ce vol se faisait dans le cadre de la Coupe du Monde 2007 de basket, les festivités prévues dans le cadre de la victoire des équipes cantaises sont annulées. Un deuil national de 3 jours sera mis en place à partir de demain : tous les drapeaux seront mis en berne, les bâtiments publics éteints et les familles royales et ducales porteront un brassard noir.
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La vérité sur le vol IA-5478
C’est lors d’une conférence de presse que Marthe Holstein, la sous secrétaire d’état à l’aviation civile, à fait toute la lumière sur le crash du Hymy H230 d’Ilma Alus
La grande salle de réception du ministère du cadre de vie n’était pas assez grande pour accueillir tous les journalistes, il faut dire que l’enjeu de cette conférence dépassait nos frontières. Marthe Holstein, contrairement à son habitude, portait un ensemble noir et avait troqué ses habituels lunettes multicolores pour une sobre paire noire.

Dans un premier temps, Mme Holstein a rappelé tous les faits que l’on connaissait déjà et fait une minutieuse chronologie du vol avant de présenter les conclusions de l’enquête préliminaire.

Le moins que l’on puisse dire c’est que les enquêteurs fédéraux en sécurité aérienne ont mené une enquête au combien difficile au vu du rapport. Pour se donner une idée, le rapport fait plus de 5.000 pages, plus de 150 interrogatoires ont été menés, plusieurs perquisitions ont été menées notamment au siège d’Ilma Alsu, chez le loueur L-Plane… toute la flotte de H230 d’Ilma Alsu a été clouée au sol, le Laboratoire Fédéral de Recherches Aériennes a mené plus d’une dizaine de simulations informatiques et de tests en soufflerie… Tout cela a permis selon Marthe Holstein a ce que “les résultats de l’enquête sont sûrs, fiables, nos conclusions sont, je le sais, tristes, extrêmement douloureuses, mais il en est de notre devoir de dire toute la vérité aux familles, pour qu’elles puissent faire leurs deuils”.

Donc selon les enquêteurs, le crash du vol IA-5478 dans la nuit du 29 mars 2007 est dû à l’incendie de composants électroniques, et plus précisément de batteries au lithium, dans la soute à fret. Toujours selon le rapport d’enquêtes, se sont des batteries au lithium usagés, qui faisait partie des 4 tonnes de fret que transportait l’appareil et qui devaient être dépollués dans une usine de la banlieue de Roune, qui ont causé un incendie puis le crash de l’appareil. L’incendie aurait été provoqué par la surchauffe d’une batterie causée par un mauvais conditionnement des batteries par le transporteur au sol. Il s'est très vite répandu dans toute la soute de fret à cause de la grande inflammabilité des marchandises transportées, ce qui entraîne très vite la destruction d’un certain nombre de commandes de vols. Cependant quelques éléments semblent paradoxal, l’incendie aurait détruit des systèmes de commandes de vols, placé dans le bas de la carlingue mais d’un autre côté il semble avoir été contenu à la soute de fret.

Ensuite un certain nombre de personnes s'interrogent sur le délai entre la découverte de l’épave de l’avion à 6h11 et la disparition des écrans radars de l’avion à 5h41 soit 30 min. Pour les enquêteurs fédéraux, cela est surtout dû au fait que l’avion volait encore à son altitude de croisière quand il a disparu des écrans. La disparition est surtout dû à la coupure de l’alimentation électrique mais l’avion était encore en bon état apparent mais totalement inutilisable, les pilotes auraient bien réussi à éteindre l’incendie à distance mais les dégâts étaient déjà trop importants et l’avion devenu complètement inutilisable. C’est alors que asphyxié par la fumée, sans aucune électricité et donc sans commande de vols, l’avion était devenu un planeur géant. Il se serait alors écrasé sur un hameau vers 6h04, à peine quelques minutes avant d’être découvert par les pompiers. Ce récit est corroboré par tous les témoignages qui affirment ne pas avoir vu d’avion en feu cette nuit-là.

Concernant le bilan, celui des victimes à bord, annoncé quelques heures après la tragédie de 198 morts dont Canta : 162 dont les 7 membres d’équipages, Grand Kah : 17, Alguarena : 7, Lutharovie : 5, Makt : 4 et Banairah : 3 est exact à cela faut il rajouter 13 villageois cantais puisque l’avion a détruit totalement 3 maisons, ou dormaient un couple de personnes âgées de 87 et 89 ans, une famille et leurs 4 enfants, un jeune couple et leur nourrisson de 6 mois mais aussi deux frères de 17 et 19 ans dont leur chambre a été totalement détruite. Il faut également compter plusieurs dizaines de blessés, plus ou moins légers, mais maintenant tous hors de dangers. Un hommage sera prochainement organisé sur le lieu de l’accident et des représentants des pays touchés sont conviés à se joindre aux cérémonies.

Marthe Holstein tient à rappeler que l’enquête n’est pas finie et que les investigations continuent toujours et que les responsables seront trouvés, elle vise notamment la société de reconditionnement qui a préparé les batteries mais aussi l’entreprise de logistique qui a mal préparé les batteries au transport. Elle a également souligné que des mesures seront prises dans les prochaines semaines pour faire en sorte qu’un accident de ce type ne se reproduise plus.
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Frochinien faites le bon choix !!!



Lettre ouverte de la rédaction du Folkets Stemme aux frochiniens

Chers Frochiniens

Votre duchesse, Mandy Norter, a encore une fois prouvé son intelligence et sa bonté à votre égard en décidant de dissoudre son assemblée régionale. En effet, Mandy Norter a pris la bonne décision en décidant de virer Maria Devec, la future ex-présidente de Frochine, et son gouvernement de politiciens véreux et corrompus. Malheureusement, Maria Devec a décidé, sans grande surprise, de s’accrocher à son poste jusqu’au bout et de se présenter encore une fois aux élections locales.
Mais elle est même aller encore plus loin en s’alliant aux Socialistes Cantais, le parti qu’elle a lâchement abandonné il y a 6 ans, aurions nous pu nous attendre à quelque chose de différent de la part d’une telle girouette ? Nous ne le croyons pas. Mais elle a même été capable d’aller s’allier aux Capitalistes ! Qui aurait pu imaginer, ne serait-ce qu'une seconde, que des socialistes et des capitalistes pouvaient s’allier ? Personne évidemment, mais Maria l’a fait.

Amis frochiniens, faites le bon choix !
Vous avez le pouvoir de mettre définitivement au placard Maria Devec et toute sa bande. Mais utilisez bien ce pouvoir, n’allez pas voter pour la bande de toxicomane de Julia Noes, les antifas d’Hugo Kant ou les corrompus de Nathan Yel. Non !
VOTEZ JONAS KARD !!!

Jonas Kard est le seul candidat qui porte le projet dont a besoin la Frochine. Un projet anti wokiste, combattant l’islamo gauchisme et apportant une véritable réponse à l’insécurité galopante dans le duché. Nous pensons que nous n’avons pas besoin de plus d’arguments pour vous convaincre que le vote Rounnais est le meilleur.

Et n'oubliez pas, vous avez le pouvoir de virer Maria Devec ! Vous avez le pouvoir de donner une leçon aux Socialistes ! mais aussi aux Capitalistes ! Vous avez le pouvoir de donner une belle claque électorale au gouvernement fédéral !

Amis cantais vous avez compris l’importance de votre vote, nous comptons sur vous.
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Interview de Madame la Chancelière Fédérale, Margrethe Olz par Monsieur Darius Kochebin, présentateur du journal de 20h, CDA1

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Bonjour Madame la Chancelière

Bonsoir Marius

Vous êtes au pouvoir depuis maintenant presqu'un an et demi, quel est le bilan que vous pouvez faire de ces un an et demi au pouvoir ?

Tout d’abord monsieur Marius, j’ai la sensation du travail accompli, du travail bien fait. Les chiffres sont là et ils sont incontestables. L’économie repart sur les chapeaux de roues, la croissance est forte, de qualité et productrice d’emplois. Le chômage n’a jamais été aussi bas, le pouvoir d’achat aussi haut, la natalité repart doucement et sûrement. Collectivement, le gouvernement, les administrations ducales, les collectivités territoriales, les entreprises mais aussi vous tous les citoyens, nous avons été capables de mener à bien tout un tas de projets, de réformes qu’on pensait auparavant impossibles. Je pense notamment à la réforme de l'impôt sur le revenu ou aux investissements faits dans les secteurs en souffrance, comme la métallurgie ou l’autombile, et qui porte leurs fruits.Et je tiens encore à le souligner, contrairement à ce que dit l'opposition, ces investissements ont été judicieux ! Certes cela représente des milliards d’eurargenté mais se sont maintenant des milliers d’emplois qui ont pu être préservés, des milliers de cantais, des villages du Nord, du Toipou ou de Dicarpie qui ont maintenant un avenir. Collectivement on prépare aussi le Canta de demain en investissant, en imaginant, en stimulant la recherche dans l’informatique, les télécommunications, l’électronique et bientôt la robotique. On prépare aujourd’hui la fédération de demain, pour conserver et même renforcer notre leadership économique.

Vous avez beaucoup parlé d’économie, mais très peu de la démographie. Hors notre pays a perdu pendant plusieurs années des milliers d’habitants et maintenant que la croissance est de retour, il se pose la question de l’offre d’emploi. Qu’est ce que vous répondez à tous ces chefs d’entreprises qui ont peur de ne plus pouvoir embaucher dans quelques années, voire quelques mois ?

D’abord monsieur Marius je tiens à souligner que depuis le début de l’année nous gagnons à nouveau des habitants, ainsi rien qu’au mois de janvier le solde de la population était de 291 naissances nettes. C'est-à-dire que chaque jour nous gagnions 291 cantais. Je pense que les naissances repartent à la hausse grâce à l’effort collectif des collectivités pour offrir de meilleures conditions d’instruction mais également dans l’accueil des plus petits et bien évidemment un contexte économique plus favorable. Ces chiffres sont plutôt bons mais je pense qu’on peut aller plus loin. Dans les prochains mois, on va lancer collectivement une grande politique nataliste, mais une politique soigneusement pensée, qui fera l’objet d’une grande concertation.

Excusez-moi de vous couper mais ce n’est pas la première fois qu’une politique nataliste est lancée. Pourquoi la réussirez-vous là ou les autres ont échoué ?

Mais tout sera différent mon cher Marius : le contexte, la méthode, les objectifs, les moyens… bref tout ! Tout d’abord le contexte économique, aujourd’hui il est beaucoup plus facile d’imaginer son enfant travailler dans 20-25 ans quand on voit que toute l’économie tourne à plein régime alors qu’il y a quelques années de nombreux secteurs étaient en crise.

Vous pensez vraiment que cela va suffire ?

Non Marius ce n’est pas fini. Ensuite, comme on l’a toujours fait depuis un an, on va construire collectivement cette politique avec tous les acteurs. Ensuite on voyait la politique nataliste de façon très binaire : les hommes travaillent, les femmes font des enfants. Vous comprenez bien qu’avec une vision aussi étriquée de la société cantaise, peu de femmes avaient envie de faire des enfants. Moi, ce que je veux, c’est une grande loi qui prévoit tout. Des aides sociales dès le premier enfant, des congés parentaux suffisamment longs et rémunérateurs, des places en crèches, des nourrices mais aussi à plus long terme des places dans tout le système éducatif et donc des recrutements d’enseignants, suffisamment de classes pour accueillir nos chères têtes blondes… Mais aussi une politique qui s'inscrit sur un temps long, qui sera toujours valable dans 15 voire 30 ans. Voilà les grandes lignes, qui demandent à être étoffées, précisées lors des phases consultatives.

Intéressons nous maintenant à la politique politicienne, dans quelques mois de nouvelles élections vont avoir lieu à la chambre royale va être renouvelées. Comment abordez-vous ces échéances électorales, ou votre poste ne risque pas d’être remis en question.

Je dirais d'abord, monsieur Marius, que j’aborde ces échéances avec beaucoup de sérieux. En effet, je sais que rien n’est écrit d’avance et que malgré notre excellent bilan, aussi bien à la fédération que dans les duchés, les provinces et les communes tout peut arriver. Donc je dis qu’on va mener une campagne digne, respectueuse, à la hauteur des enjeux mais aussi innovante. Bref, une campagne qui nous mène à la victoire. Ensuite on verra bien.

Et je suppose que le raz de marée orange en Frochine à dû quelque peu vous réjouir, tout comme les sondages les plus récents ?

Vous savez bien mon cher Marius je n’aime guère les sondages et je me contente de les regarder brièvement de temps en temps. Par contre pour la frochine je ne vais pas m’aventurer dans d’hypothétiques prédictions nationales mais je pense que c’est avant tout la victoire d’un bilan. La victoire du bilan de Maria Devec, de son bon bilan économique, de son bon bilan social avec des efforts considérables faits sur les services publics essentiels. Je vous rappelle qu’au début du millénaire un certain nombre de frochiniens n’avaient pas d’eau et d’électricité, maintenant ils disposent tous de sources d’approvisionnement en eau potable et en électricité, certes pas toujours sur le réseau fédéral mais je pense que c’est déjà une très bonne avancée. Et je pense que son programme toujours porté sur les services publics mais cette fois-ci porté sur les mobilités ou l’enseignement est la raison de son succès électoral.

Parlons toujours de la Frochine, que pensez vous des révélations du Folkets Stemme sur les nominations de proches de Maria Devec dans les exécutifs locaux ?

Monsieur Marius, en tant que chancelière fédérale, je m'abstiens de tout commentaire sur la composition des gouvernements locaux. Je me suis entretenu avec Maria Devec récemment et j’ai abordé la question avec ce sujet avec elle, c’est tout ce que j’ai à dire.

Et en tant que citoyenne cantaise vous avez quelque chose à dire ?

Monsieur Marius, en tant que citoyenne cantaise je pense que le Folkets Stemme est plus proche du journal polémiste d’extrême droite qu’était son ancêtre le Folkets ord que le journal d’investigation indépendant selon ses dires.

Revenons un peu plus au présent, votre gouvernement a dépensé des milliards d’euragenté dans des commandes d’armements puis vous avez dû affronter trois motions de censure. Maintenant que la pression médiatique est retombée, est-ce que vous accepter de revenir sur ces évènements ?

Mais enfin monsieur Marius, bien évidemment que je vais y revenir. Tout d’abord je tiens à rappeler que tout ce qu’à fait le gouvernement est parfaitement légal et que sans les rapports parlementaires de MA majorité, jamais ces partis ne se seraient intéressés au sujet, alors que pourtant toutes les entreprises du secteur communiquaient sur le sujet. Permettez moi de dire que tout cela montre bien leurs incapacités actuelles à diriger la Fédération. Aujourd’hui le monde est déstabilisé, les grands empires se disloquent, parfois violemment comme au Pontarbello, sur notre île nous avons eu Porto Mundo et il est peut être probable que d’autres territoires qui nous sont proches face sécession.

Excusez-moi de vous couper mais c’est grave ce que vous dîtes là madame la chancelière. Vous pensez que des conflits armés pourraient avoir lieu près de chez nous ?

Ce n'est pas grave Marius et oui je le pense mais d’un autre côté ça m’étonnerait qu’ils aient lieu dans un avenir proche.

Mais vous pensez à des territoires en particulier ?

Je pense surtout à des territoires impériaux comme ceux du Bérégost ou de l’empire Listonien. On peut aussi imaginer que les territoires de la “zone grise” s’unissent. Si tel est le cas alors je ferais tout pour que nous soyons les plus proches possibles mais nous ne sommes pas à l'abri d’une certaine velléité à notre égard et nous devons nous préparer à tout.

Mais en quoi cela nous concerne ?

Mais enfin Marius c'est parce que nous ne sommes à l'abri de rien, on ne sait pas si un conflit peut s'étendre aussi bien dans la durée et dans l'espace et alors l'intégrité territoriale de la fédération serait remise en cause et ce n'est pas ce que je veux.

Mais madame la chancelière, notre armée se veut une force d’auto défense hors quand on voit les armes qui sont achetés ou en cours de production, on s'éloigne de plus en plus d’une armée défensive ? Je pense notamment aux lances missiles ou à certains avions de combat.

Mais enfin Marius, nous serons toujours une armée d’autodéfense, de toute façon il n’y a pas d’armes défensives ou d’armes offensives, tout cela ce n’est que du marketing politique. Dans les nations vat en guerre on dira qu’une pièce d’artillerie c’est bien pour attaquer son voisin et dans les nations pacifiques comme la nôtre on dira qu’une pièce d’artillerie c’est idéal pour se défendre. Mais ce canon, ce mortier ou ce lance roquette, se sont exactement les mêmes, ils envoient les mêmes obus, ils détruisent tout autant l’un que l’autre. Avec des avions vous pouvez tout autant détruire votre voisin qu’une colonne de blindés qui vous attaque. Comprenez bien chers citoyens que tout cela n’est que du pure marketing politique.

Mais aussi madame la chancelière, quand on voit la quantité de certains matériels, comme près de 200 camions de transports et autant de véhicules en tout genre, on à assez de véhicules pour assurer une logistique de guerre.

Oui je suis bien d’accord avec vous Marius que nous avons beaucoup de camions ou de véhicules mais notre armée se doit d’abord d’être mobiles. Nos soldats, leurs armes, leurs canons ne vont pas se déplacer tout seul donc il faut tout le matériel en face pour cela. Ensuite nous nous engageons petit à petit dans des coopérations internationales, notamment contre le terrorisme, je pense que nous devons être capable d’être un allié indispensable, sur le plan logistique, dans le cadre d’opérations anti terroriste à grande échelle. Et notre armée est aussi là pour aider en cas de crise et je pense que nous serons tous très contents qu’en cas d'inondations ou autre catastrophe les camions de l’armée viennent nous sauver.

Il y a quelques jours le Parlement a adopté une nouvelle rallonge au budget fédéral pour augmenter le budget des armées. Pouvez nous en dire un peu plus ?

Bien sûr Marius, cette rallonge vise avant tout à nous renforcer dans les domaines aériens et maritimes avec une possibilité d'acquérir quelques avions de chasse et quelques petits bâtiments armées mais également de renforcer encore plus l’armée de terre avec du matériel encore plus diversifié avec des véhicules de transmission, des véhicules de combat… Et on continue dans notre doctrine actuelle de renforcements de la défense aérienne, de l’artillerie, de la logistique, des armes légères à vocation défensive…
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l'écho

Trois vedettes militaires dans le port du Roto

Aujourd’hui la toute nouvelle base militaire du Roto à reçu en grande pompe ses trois premiers “bateaux gris” en provenance directe des chantiers de Nazer;
Ce matin, ils étaient nombreux sur le port du Roto anonymes comme officiels à s’être rassemblés pour accueillir les premier bateaux militaires de la Côte Ckey. Parmi les officiels citons notamment duc de Côte Ckey, Maurice II de Ckey et sa femme la duchesse Yvette mais également le ministre des armées Alexander von Roto et son chef d’état major de la marine Jurgen Polpe ou encore le maire du Roto, Valerian Gergen et la présidente de la Côte Ckey, Georgia Mochenko.

Vers 11h, les trois vedettes de surveillance maritime arrivaient toute sirène hurlante dans le port du Roto sous les applaudissements et les salutations d’une foule très nombreuse et les jets d'eau des remorqueurs du port. Les vedettes remontèrent une partie du canal du port avant de s’arrimer au quai flambant neuf aménagé pour les vedettes. Ensuite les trois équipages débarquèrent et furent accueillis par tous les officiels présents et découvrirent leur nouveaux quartiers et leurs nouveaux camarades. Le chef d’état major de la marine et son altesse ducal passèrent alors en revue les nouvelles troupes, au complet, de la base militaire 002 du Roto. L’hymne fédéral et ducal résonna puis les officiels visitèrent les bateaux et le reste de la base. Tout le reste de la journée, la base et les vedettes étaient en visite libre, sous la surveillance des marins.

Maintenant faisons un petit état des lieux des forces armées positionnées au Roto.

Tout d’abord commençons par la base en elle même. Ouverte en début d’année, elle est dotée, pour l'instant, de 3 vedettes de patrouilles, mais aussi d’un centre de veilles maritimes qui couvre tout le golfe de Ckey et bien plus. Ce centre regroupe près d’une centaine d’agents du secrétariat d'État à la marine qui veillent jour et nuit sur tous les navires naviguant dans une grande partie des eaux territoriales cantaises et même au-delà. C’est plus de 200 agents de veilles maritimes qui vivent dans la base pour permettre un renouvellement toutes les 8 heures et travaillent dans une très grande salle remplie d’écrans. Mais laissons le capitaine Xavier Wand, le chef du centre de veille, nous présenter plus en détails les activités du centre.

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“Alors ici nous sommes dans la salle de veille ou travaillent simultanément 54 agents du secrétariat d'état qui sont en veille permanente avec tous les navires d’une zone maritime de plusieurs milliers de km2. Chaque agent fait face à 6 écrans de contrôle qui retransmettent les données de la trentaine de radars de nos côtes mais également le bornage satellitaire des navires ou bien les caméras de certains ports, comme les quais de chargement du port commercial du Roto. Leurs missions sont multiples, ça va de surveiller les mouvements dans les ports, à gérer le trafic en mer ou encore traiter et coordonner toutes les urgences maritimes. Et comme il faut une présence 24/24 et 7/7 ça demande énormément de personnel donc c’est pour cela que les locaux de la base sont très grands et il devrait accueillir encore plus de monde dans les prochains mois.”

Maintenant attardons nous un peu plus au bâteau. Les trois vedettes du port du Roto sont les “sister ship” des 10 vedettes de Roune et des 2 de WeissBorer, les 15 navires ont été imaginés et construits aux chantiers navals de Nazer spécifiquement pour la marine cantaise. Tout d’abord leur caractéristiques techniques, les vedettes mesurent 20 m de long pour 6 m de large elles sont mués par deux puissants moteurs de 2000 ch chacun capable de propulser les vedettes à plus de 35 nœuds (65 km/h), la cabine est spacieuse et peut accueillir 8 marins de quoi assurer des missions de plusieurs jours.
Contrairement à ce qui était prévu au début dans le contrat signé en 2004, les vedettes sont bien armés, en l'occurrence deux mitrailleuses de 7,62 mm et des canons à eau hautes pressions ont été installés à la demande du nouveau ministre des armées. Selon le communiqué gouvernemental, “avec cette armement, les vedettes pourront ainsi effectuer en plus grande sécurité et avec une plus grande efficacité leurs diverses missions : police des mers, secours et assistance aux navires en détresse, formations des équipages, lutte contre l’immigration et les trafics, les atteintes à l’environnement et à l'ordre public ainsi que la prévention des accidents”.

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Et cette belle journée c’est clos par une annonce assez retentissante du ministre des armées Alexander von Roto : “d’ici un mois, le premier patrouilleur de haute mer de Canta sera mis en construction aux chantiers navals de Nazer, notre armée rentrera ainsi dans une autre dimension de puissance maritime.”
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Les Grands classiques de la littérature cantaise

La Revue Littéraire vous propose de redécouvrir les grands classiques de la littérature nationale cantaise dans sa nouvelle formule en vous proposant un chapitre d'une histoire inédite de nos grands auteurs : Mathilde Wanon, Jürgen Schreiber, Martina Schulze Jens Koehler ou encore Ursula Berg.

Aujourd'hui découvrez le premier chapitre de la nouvelle exclusive de Jan Schneider, notre plus grand nouvelliste francophone, et sa nouvelle policière "Bernard et le notaire"

Aujourd'hui devait être un dimanche d'élection banal pour Bernard Maix, le réveil sonna à 7h et sa femme comme tous les jours se leva sans faire de bruit et sans allumer la lumière. Elle alla dans la salle de bains, se passa une robe en cotonnade bleue claire après un brin de toilette puis rejoignit la cuisine. Pendant ce temps, Bernard restait dans son lit à savourer la chaleur des draps et des couvertures, loin de la semaine pleines de crimes, de petites frappes et de femmes vénales. Chez lui il n'était plus le commissaire le plus célèbre de Canta, il était Bernard Maix, un tranquille bonhomme de 55 ans avec son embonpoint qui savoure les plaisirs de son logis. Vers 8h il entendit son fils Louis entré dans le séjour et dire à sa femme Mathilde :

- Maman je descends à la boulangerie chercher une baguette fraîche et des viennoiseries. Sais tu si Thérèse a passé la nuit ici ?
- Mon chéri, ta sœur a bien passé la nuit ici et une fois n'est pas coutume elle est seule.


Bernard entendit son fils claquer la porte comme il le fait toujours et pensait comme souvent dans ces moments-là à ses deux enfants. L'aîné Louis était un très beau garçon, aimant beaucoup l'exercice physique, qui avait toujours réussi ses études. Cependant Bernard avait toujours du mal à accepter qu'un garçon tel que lui décide de faire des études de droit au lieu de rentrer dans la police.
Il préférerait voir son fils prendre sa relève que de le voir enfermer dans son bureau du palais de justice, prendre un air sombre dans une robe de soie noire. Sa fille Thérèse était aussi une charmante jeune femme pleine de vie mais elle avait beaucoup de succès auprès des garçons mais elle a de plus en plus tendance à ramener ses conquêtes à la maison. Le pire dans tout cela c'est que Bernard avait déjà eu affaire à certains d'entre eux dans des petites affaires de délinquance.
Il se décida enfin à se lever, enfila une robe de chambre puis alla dans le séjour. Il ne fut pas surpris de découvrir Mathilde et Louis parfaitement âpreté mais il ne s'attendait pas à voir Thérèse parfaitement habillé et maquillé à une heure aussi matinale. Il avala rapidement le copieux petit déjeuner que Mathilde avait préparé puis regagna sa chambre et la salle de bains. Mais avant cela il grogna :
Dépêchez vous de vous habiller on doit aller voter.

Ceci amusa les trois autres occupants de la table puisqu'il ne restait plus que lui à se préparer. Comme chaque dimanche il reste un certain temps dans la salle de bains à profiter d'un bon bain, il se rasa et enfila son traditionnel costume gris trois pièces du dimanche. Il retourna dans le salon, Mme Maix avait enfilé un grand manteau et mis un petit chapeau, Thérèse en fit de même et Louis avait enfilé un grand imperméable beige qui lui donnait une allure très distinguée. Ils allèrent à la mairie du IIe secteur à pied. Une petite queue s'était formée et des passants venaient saluer leur illustre voisin. Bernard glissa en premier son bulletin dans l'urne, alla saluer les élus puis se fut au tour de Louis, Mathilde versa une petite larme, tout émue de voir ses grands enfants voter pour la première fois.
Ils regagnèrent ensuite l'appartement de la rue des iris, en chemin Mme Maix décida que toute la petite irait passer l'après-midi au bois de Vincennes et que l'on prendrait le déjeuner dehors. Une fois à l'appartement, Louis changea de veste et Thérèse se de façon plus légère prépara pour sortir.
La petite famille pris le métro vers la porte des champs, mangea sur le pouce un petit sandwich acheté dans une brasserie puis on flâna un peu dans les allées du parc. Louis s'était mis à échanger quelques balles avec un garçon de bonne famille qui lançait des regards en direction de Louis que Mathilde trouvait plus que déplacé. Bernard oublie complètement que demain sera une journée difficile ou il devra sérieusement se pencher sur cette affaire de voleurs marocains. La petite famille retourna rue des iris dans une ambiance légère et détendue. Mme Maix voulait préparer une de ses délicieuses quiches lorraines dont elle a le secret. À la fin du repas le téléphone sonna et Thérèse coupa la radio où les premiers résultats des élections furent annoncés. Tout le monde compris qui appelait, Bernard pris soudainement son air sérieux, son regard noir, ses instants ou on a l'impression qu'il devient deux fois plus massif. Il se leva puis d'un pas lourd décrocha le combiné :

"Allô ! Oui c'est bien moi. Comment ça ? Maître de St Clerc dans son étude ? Quelle adresse ? Rue du IIIe régiment ? Très bien j'arrive au plus vite. "

Comme le pensaient les quatre occupants de la maison, c'est bien un policier qui téléphone que le célèbre commissaire Maix enquête sur une nouvelle affaire.

Les enfants, un notaire a été retrouvé mort ce soir dans son étude. Comme vous vous en doutez je dois aller sur les lieux.

Personne ne répond puisque chacun avait l'habitude de ce scénario de belle soirée gâchée par un sale type qui avait tué ou volé dans Paris. Bernard enfile son lourd pardessus usé par le temps, une fois sorti de chez lui il va sur les quais de Seine pour trouver facilement un taxi et rejoint l'avenue Victor Hugo.

Arrivé sur place une foule compacte de curieux s'est formée devant ce bel immeuble haussmannien, des sergents de ville écartent la foule pour permettre à tout le cortège habituel qui suit un crime d'arriver. Les journalistes sont déjà là, Bernard les répugne et se demande comment font ils pour toujours être les premiers arrivés sur place. Les camions de l'identité judiciaire sont également garés le long du trottoir ainsi que les grosses berlines du juge d'instruction et du substitut. Les quatre plaques de cuivre à l'entrée de l'immeuble indiquent que cet immeuble accueille un notaire, deux médecins et un avocat. Le premier réflexe de Bernard est d'interroger la concierge, une petite bonne femme rondouillarde d'une cinquantaine d'année aux cheveux poivre et sel en bataille.

Êtes vous sorti cet après-midi ?
Oui, j’ai fait une petite commission à la pharmacie pour mes petits locataires du 5e, vers 16h30 sinon j'ai été là toute l'après-midi.
Pas de ménage dans l'escalier ou de courrier à monter ?
Non aucunement, je fais toujours cela le matin quand il y a moins de monde.
Quand on voit le nombre de plaques sur la porte je suppose que les allées venues sont nombreuses ?
Oui, surtout l'après-midi, comme un certain nombre de clients de ces messieurs sont des grands de ce monde je fais rarement attention aux personnes qui entrent et qui sortent.
Vous n'avez pas vu de types ou de comportements suspects devant l'immeuble ces derniers temps ?
Pas du tout et pourtant j'ai l'œil pour ces choses là en décembre 1929….


Bernard tourne les talons et monte l'escalier, la concierge ne lui apprendrait plus rien et c'est ce genre de femme dont on ne peux plus se lâcher une fois lancée. L'étude est au 1er étage, dans l'entrée Bernard trouve son brigadier Hercule Avril.

Alors mon petit qui est ce brave homme ?
Gustave de St Clerc est le notaire le plus prisé de l'Ouest parisien, le substitut a demandé qu'on saisissent les dossiers des clients. De ce que j'ai pu voir se ne sont que des grands propriétaires ou notables parisiens.
Gustave de St Clerc… ce nom me dit quelque chose.
J'allais y venir, Gustave de St Clerc était le candidat de la fédération républicaine aux législatives d'aujourd'hui. Les résultats de la Seine ne sont pas encore tombés.

Bernard continue son petit tour de l'étude, salue les autres personnes présentes et entre dans le bureau. C'est un magnifique bureau avec une précieuse tapisserie persane au sol, des meubles en acajou, des fauteuils tendus de cuir vert, une librairie aux livres reliés d'or. La victime est encore assise sur son fauteuil, la chemise tachée de sang, il est facile de deviner qu'elle a reçu plusieurs coups de couteau en plein cœur. Le sol est également recouvert d'une grande tache de sang. Un mode opératoire assez classique que n'importe quelle personne aurait pu réaliser. Un détail frappa cependant Bernard, le bureau est absolument vide, pas un seul papier n'est posé dessus. Même les tampons et stylos si utiles à un notaire ont disparu.

Les techniciens de l'identité judiciaire ont fini leur travail et on décide que les ambulanciers peuvent maintenant retirer le corps. Bernard en attendant fait comme à son habitude dans ce genre de lieu, il touche à tout, prend un livre au hasard et le feuillette rapidement, il ouvre un tiroir et essaye les stylos qui s'y trouvent. Soudainement une clameur retentit dans la rue, Bernard sursaute et court regarder par la fenêtre. C'est la foule qui découvre le corps sans vie du célèbre notaire, les flashs des photographes crépitent et les gens ne cessent de pousser ces pauvres sergent de ville. L'ambulance quitte la rue en vitesse vers la morgue de Paris, la ou le médecin légiste doit être en train de se préparer pour autopsier ce célèbre parisien. Bernard retourne vers le fauteuil où était la victime, il remarque par terre un petit objet brillant et se penche pour le ramasser. Il vit que c'était un petit bout de cristal qui venait très certainement d'un verre.




Il crie alors :

Il y a t'il un employé de l'étude ici ?

Un vieil homme en habit de clerc s'approche alors.

Je suis un des clercs de cette étude, je travaille ici depuis près de 40 ans, j'étais déjà là du temps du père de monsieur le maître.
C'est vous qui avez découvert le corps ?
Non, c'est Christine la secrétaire, c'est une employée qui habite dans une chambre de bonne là haut, et la concierge est allée lui demander d'ouvrir l'étude après qu'elle est reçue un appel lui demandant pourquoi Mr de St Clerc n'était il toujours pas chez lui pour la réception qui était prévue pour l'élection.
Comment savez vous cela ?
C'est elle qui me l'a dit, tenez monsieur le commissaire c'est la femme en tailleur noir avec cette infirmière.
D'accord, je vais la faire interroger demain. Revenons à vous, votre patron avait-il des ennemis ?
Comme d'habitude, il y a d'autres notaires mécontents de perdre des clients, parce que monsieur savait si faire pour trouver des clients, enfin surtout des clientes. Il y a aussi les autres candidats aux législatives mais pour tout vous dire monsieur le commissaire je ne vois aucun de ceux-là faire le coup.
D'ailleurs si je comprend bien vous étiez partis quand le corps de votre patron à été découvert, que faites vous donc ici ?
J'étais chez moi en train de lire quand le premier clerc m'a fait appelé pour me dire de venir ici et rassurer les potentiels clients qui viendraient.
D'accord et parmi ses clients il y avait t'il déjà eu des problèmes ?
Comme je l'ai dit Mr de St Clerc a une clientèle principalement féminine, il arrivait que parfois monsieur soit très proche de certaines d'entre elles, enfin vous voyez ce que je veux dire.
Disons qu'il faisait l'amour avec elle.
Voilà commissaire je n'osais pas le dire.

Bernard a horreur de ce genre de personnes trop pudiques qui font de la sexualité un horrible tabou.

Et vous pensez que le mari cocu d'une cliente puisse se venger ?
Oh non, la plupart d'entre elle était célibataire souvent veuve ou vieille fille.

Bernard se dit qu'il n'avait plus rien à faire ici, il se dirige alors vers la sortie. Soudainement il fait demi-tour et reparle avec le vieux clerc.

Vous avez une cuisine ici ?
Non nous n'avons pas cela, on mange dans une petite brasserie au bout de la rue et monsieur se fait souvent inviter au restaurant.
Alors est-ce que vous avez des apéritifs ? Des verres ?
Euh oui, monsieur a un service pour offrir un rafraîchissement à certains clients.
Pouvez-vous me montrer ce service ?
Très bien monsieur le commissaire.

Le vieux clerc emmène Bernard dans un petit salon aménagé avec le même luxe que le bureau : larges fauteuils de velours rouges, meubles d'acajou soigneusement vernis et moulures. Dans un recoin, un guéridon de marbre accueille une belle bouteille de champagne et cinq flûtes sur un plateau en argent.

Vous n'avez pas d'autres verres ?
Non c'est tout ce que nous avons.

Sur ce, Bernard prend à nouveau la direction de la sortie. Arrivé en bas il vit un journaliste et demande :

Connaissez-vous les résultats des élections législatives de la Seine ?
Oui une partie seulement est arrivée, vous demandez sans doute les résultats de Mr de St Clerc
C’est exact
Il est ainsi arrivé en tête avec 35% des voix quand son principal adversaire, Arnold von Wertal, a eu 27% des voix
Merci

Bernard se dit alors que cet Arnold aura dépensé des sommes astronomiques dans sa campagne pour finalement être seul au second tour. Il rentre chez lui vers une heure du matin, Louis est parti travailler dans un cabaret, Thérèse et Mathilde sont couchés. Bernard fit alors très attention en se déshabillant sans bruit dans la salle de bains puis rejoint son lit ou sa femme endormie l'attent. Le lendemain, le réveil sonne à nouveau à 7h, à nouveau le même rituel, à nouveau le même repas. Bernard quitte son appartement à 7h45 et 15 min plus tard il est dans le bureau du chef pour le rapport quotidien. Arrivé dans son bureau, toujours autant en désordre, le dossier du médecin légiste et le compte rendu des sommiers l'attendent.

" Gustave de St Clerc, 61 ans, bonne santé, aucun suivi particulier
Sept coup de poignards en plein coeur, la taille et la forme des plaies indiquent que les coups ont très certainement été portés par une pièce unique de grande valeur, la taille des plaies indique une lame d'environ 15-20 cm, l'absence de rouille nous met en présence d'une arme récente ou d'un métal noble. La pénétration importante et nette nous met en présence d'un individu habitué au maniement des armes blanches ou d'une bonne force physique."

Bernard grogne en découvrant que l'enquête ne commence pas très bien avec le profil de l'arme blanche. Le propriétaire d'une pièce unique, qui plus est totalement inconnue, est souvent plus difficile à trouver qu'une pièce de série.

" L'analyse des viscères nous met en présence d'une importante quantité de somnifères ainsi que de digitaline dans l'estomac. La quantité présente dépasse aisément une dose mortelle pour un individu."

Un couteau unique et un mélange de poison trouvable dans n'importe quelle pharmacie, voilà encore une affaire qui commence mal, se dit Bernard.

" La rigidification cadavérique et l'analyse des yeux permet de dater la mort aux alentours de 19h30, l'analyse des plaies au cœur permet de dater les coups de couteau aux alentours de 20h45. Nous pouvons donc en conclure que la mort est antérieure d'environ 1h15 aux coups de poignards dans le cœur."

Bernard est alors très surpris de découvrir que l'empoisonnement et les coups de couteau sont espacés de plus d'une heure. Comme il en avait l'habitude, il se mit à réfléchir à voix haute pour que ses subordonnés de la pièce d'à côté ne perdent pas une miette de ses réflexions et les griffonnèrent sur un bout de carnet. Deux cas peuvent expliquer cela, soit on a affaire à un maniaque qui fait souffrir sa victime en l'empoisonnant puis revient plus d'une heure après pour la transpercer. Le problème c'est que le poison est bien trop violent pour que la victime souffre longtemps pour justifier les coups de couteaux. Ou alors on a affaire à deux assassins, un premier vient pour l'empoisonner avec un poison puissant trouvable partout, on peut parfaitement administrer celui-ci dans un verre d'eau et le faire ingérer à la victime sans problème. Tiens, un verre ! S'exclama t'il. Comme le petit bout de cristal que j'ai trouvé près de la victime. Ensuite on peut imaginer qu'une deuxième personne arrive une heure après, pense que la victime est endormie puis la poignarde et s'en va. Bien-sûr cela paraît rocambolesque mais si on prend en compte le fait que la victime a sans doute de nombreux ennemis ou des personnes voulant régler des comptes avec lui et qu'aujourd'hui devait être le jour de sa consécration. On peut donc parfaitement prendre en compte cette hypothèse.

Bernard se rappelle alors qu'il n'avait pas encore lu le rapport des sommiers.

"Gustave de St Clerc : notaire parisien, habite au XX rue de Rivoli, Paris, Seine
Casier judiciaire :
1897 : plainte pour atteinte aux bonnes mœurs déposée par Mlle Adélaïde Motska, classée sans suite
1899 : plainte pour atteinte aux bonnes mœurs déposée par Mr Henri de Deuce, condamnée à six mois de prison avec sursis
1904 : plainte pour adultère déposée contre Mr Gustave de St Clerc et Mme Juliette Ménard par Mr Gaston Ménard, plainte retirée
1910 : plainte pour adultère déposée contre Mr Gustave de St Clerc et Mme Olga Lepuis par Mr Léon Lepuis
1921 : plainte pour extorsion de fond déposée par Mr Hubert Croussin, acquittement
1927 : plainte pour abus de pouvoir déposée par Mlle Françoise Xavière de Hérault

Ce n'est alors qu'une longue litanie de plaintes en tout genre concernant des affaires de mœurs ou d'argent. Bernard ne s'attendait pas à tomber sur un dossier aussi fourni en plainte pour mœurs pour un des députés les plus conservateurs de la chambre. La probabilité que son assassinat soit lié à un règlement de compte ayant pour racines l'argent ou les mœurs, voir les deux devenait ainsi de plus en plus probable

Il avait convoqué ce matin l'employée de l'étude qui avait trouvé le corps , ainsi l'enquête s'affine de plus en plus. Il a convoqué ce matin plusieurs témoins, tout d’abord le vieux clerc, même s' il l’a déjà interrogé hier il veut ses impressions à froid, ensuite Christine, la secrétaire qui a découvert le corps mais également Thomas de St Clerc, le fils de la victime. On toque à la porte et avant même de répondre, l’huissier de l’étage apporte la fiche du vieux clerc puis le fait entrer après approbation du commissaire.

Vous travaillez dans cette étude depuis combien de temps ?
Depuis toujours monsieur le commissaire, maître St Clerc a repris et développé l’étude de son père et mon père était également de son temps le clerc de cette étude. Mon père m’a préparé depuis tout petit à reprendre son poste, il vouait une véritable admiration à cette famille, c’est d’ailleurs eux qui ont financé mes études.
Donc vous aviez de bonnes relations avec la victime ?
Cela fait bizarre que vous désignez maître de St CLerc comme une victime, il…
C’est pourtant ce qu’il est maintenant, coupa sèchement Bernard, reprenez.
Donc oui j’avais des relations, disons, cordiales avec lui. Nos relations étaient strictement professionnelles mais il me traitait avec beaucoup de respect et appréciait mon travail.
Vous n’avez jamais eu de différent ?
Si, ça arrivait, mais ils étaient légers, vous savez c’est ce type de différends qu’un employeur a avec ses employés. De toute façon, c'était toujours lui qui avait le dernier mot. On a d’ailleurs perdu quelques clients à cause de ça.
Et comment ça se passait avec les autres employés ?
Bien, il nous traitait comme un…
Comme un employeur doit traiter ses employés, coupa à nouveau Bernard.
Pouvez-vous me rappeler ce que vous avez fait hier soir ?
Et bien je vous l’ai déjà dit, j’étais chez moi quand Christine m’appelle pour me dire que monsieur est mort puis j’ai fait aussi vite que j’ai pu pour arriver.
Et vous habitez où ?
Il marque un temps d’arrêt avant de dire : Rue de Crimée, en face des Buttes Chaumont.
Vous avez de la famille ?
Le clerc est à nouveau étonné de cette question puis répond : euh oui, je suis marié et j’ai deux fils qui ont suivi mon chemin.
Très bien, c’est tout, je vous remercie.

Bernard accompagne le clerc à la porte puis va dans le bureau des inspecteurs. En effet, pour lui le scénario du vieux clerc ne tient pas debout. Comment en habitant rue de Crimée pouvait-il être avant lui avenue Victor Hugo ? Tout cela ne tient pas debout. Il ordonne alors au brigadier Martin d’aller mener une menue enquête de voisinage rue de Crimée, il attend par ailleurs celle de l’avenue Victor Hugo. Ensuite il fait entrer Christine, la secrétaire qui a découvert le corps.

Quelle relation entretenez-vous avec votre patron ?
C’était un patron disons … normal, ça lui arrivait d’être autoritaire mais c’était passager.
Qu’est ce qui était passager ?
Comment dire … ses excès de colère, il y a quelques jours il a jeté une table et deux chaises après qu’une cliente, un peu, comment dire …
Pourquoi vous cherchez autant vos mots ?
C’est parce que je veux décrire au mieux la situation. Alors disons que cette cliente a eu un … différent avec maître St Clerc qui a quelque peu perdu son calme.
C’est plus que son calme qu’il a perdu d’après ce que vous me dites.
C’était tellement inhabituel en plus.
Ce n’est pas ce que vous m’avez dit, grogna Bernard.
Oui, mais avec les clients c’est plus rare qu’avec nous.
D’accord, vous avez l’identité de cette cliente ?
Euh sans doute que si je retourne à l’étude…
Laissez, je vais demander à mes hommes de s’en occuper. Mais avant de vous laisser, je vais d’abord vous demander de m’en dire un peu plus sur cette cliente.
Très bien, c’était une femme assez jeune, à peu près 26-28 ans, très chic et propre, à peu près 1m67, habitant sans doute l’avenue de la Grande Armée. Vous voyez un peu ces jeunes femmes des beaux quartiers toujours à l’avant garde de la mode qui feront par la suite un mariage malheureux.

Bernard est surpris de cette remarque et du sens de la précision mais laisse la secrétaire continuer.

Elle est venue mercredi dernier, plutôt vers 16h25 et demanda aussitôt au maître qui la fit tout de suite entrer dans son bureau.
Et savez vous c’était pour quel affaire ?
Je n’en ai aucune idée, mais peut être que quelqu’un sait à l’étude, demandez au vieux clerc, c’est une vraie fouine.

Visiblement l’ambiance n’est pas au beau fixe dans cette étude. Bernard se lève et se rend à nouveau dans le bureau des inspecteurs et demande si le premier rapport sur l’avenue Victor Hugo est disponible. Il fait alors entrer le troisième, Thomas de St Clerc, fils de la victime et notaire de sa propre étude. Le jeune notaire est un grand homme, au visage assez banal et à la carrure élancée. Il a cette manière et ses vêtements de jeune homme du monde.

Comment étaient vos relations avec votre père ?
Pour être tout à fait franc, elles étaient mauvaises. Mon père n’a jamais aimé que j’ouvre ma propre étude et c’est encore pire depuis les élections.
Qu'entendez-vous par pire depuis les élections ?
Disons que je n’ai pas voulu le soutenir et qu’il me l’a bien fait rendre. De toute façon, là ou il est maintenant il ne fera plus rien, de mal … et de bien.
Très bien, je vous raccompagne ?

Thomas est surpris de la très courte durée de l’interrogatoire mais cela l’arrange bien pour la conduite de ses propres affaires. Et une troisième fois, Bernard rentre dans le bureau des inspecteurs et demande à Igor Martin, son inspecteur expert en filature. Son physique peu attrayant : petite taille, cheveux dégarnis, lunettes rondes cassées, voix cassée par les dizaines de cigarettes fumées chaque jour, dentition incomplète… Aussitôt Igor enfile son pardessus rapiécé et emboîte le pas du jeune notaire. Il est clair que Bernard le considère comme le suspect numéro 1, enfin il a plutôt deux suspects numéro 1 : Thomas de St Clerc et le vieux clerc. Il n’oublie pas que le rapport du médecin légiste laisse clairement entendre qu’il y a deux assassins, ou sans doute un assassin et un opportuniste ou un raté.

Midi était déjà bien passé et Bernard décide alors de commander trois sandwichs et une bière à la brasserie du coin de la rue. A peine le garçon de café reparti qu’un sergent de ville apportait le premier contre rendu de l’avenue Victor Hugo écrit par le commissaire d’arrondissement.

“L’enquête de voisinage n’a rien donnée : aucun riverain n’a remarqué de mouvement suspect et la présence d’un autre notaire et de médecins et avocats empêche la possibilité de l’étude des va et viens de l’immeuble par la concierge ou un habitant.”

Tout cela on le sait déjà, se dit Bernard qui n’aimait guère ces formalités pour justifier les enquêtes auprès du parquet.

“Sur demande du commissaire Bernard Maix, nous avons relevé la liste de tous les clients de l’étude et une enquête est en cours pour tous ceux venus dans les 15 derniers jours. Cependant, aucune cliente ne correspond au signalement demandé mais les investigations continuent."

Il est possible qu’elle nous ait menti, et aussitot Bernard griffonne sur son carnet qu’il faudrait surveiller la secrétaire. Il trouve ce rapport bien peu instructif et continue son repas quand il est dérangé par le substitut du procureur. Le jeune magistrat en robe doit tout juste sortir d’une audience, c’est le seul que Bernard apprécie un minimum, sans doute parce qu’il lui rappelle son fils.

Mr le commissaire, avec tout le respect que je vous dois, Mr le procureur m’a demandé de vous donner de nouvelles instructions.
Maudit procureur, qu’est ce qu’il me veut encore ton patron ?
Il veut que vous mettiez tous les moyens sur la résolution du meurte de Mr de St Clerc.
Mais enfin c’est déjà ce que je fais ! hurla Bernard.
C’est bien ce que je lui ai dit, mais il n’a pas voulu m'écouter, surtout que tous les moyens sont déjà censés être sur l’affaire des voleurs marocains…
T’as pas tord. Mais ça m’étonne que tu sois venu juste pour me dire ça.
Bien évidemment, en fait Mr le procureur veux que vous orientez l’enquête vers deux principaux suspects : Mlle Amandine Leroy, c’est une vieille riche héritière qui assure avoir été dépouillée par maitre de St Clerc et Rudy grosse tache, un petit caïd de St Germain des Prés qui aurait blanchi de l’argent grâce à la victime.
Très bien je vais demander à mes inspecteurs d'enquêter là dessus, mais dîtes à votre patron que c’est moi qui mène l'enquête et j’ai déjà des pistes.
Je vais en informer de ce pas Mr le procureur.

A peine le magistrat parti que Bernard retourne à nouveau dans le bureau des inspecteurs pour passer des consignes mais finalement il décide d'aller lui-même sur place. Il commence par Rudy grosse tâche et se rend d’abord au commissariat du VIe et à sa grande surprise Rudy n’était pas en détention, finalement ce procureur réfléchit un minimum à ses pistes. Il se rend alors dans une petite librairie miteuse de la rue du Dragon aux rideaux fermés mais à la porte ouverte et entre directement. La boutique est remplie de livres du plancher au plafond et une femme d’environ 70 ans triquote un petit ouvrage derrière le comptoir et elle reconnait aussitot le commissaire, elle appelle aussitot Rudy. On entend alors quelqu’un descendre les marches quatre à quatre. Rudy arrivé en bas recule un peu et fait tomber quelques livres. C’est un homme d’environ 30-35 ans, ses cheveux et ses yeux sont aussi noir que la nuit, ses vêtemens sont plutôt classique mais son visage est parcouru par une énorme tâche de naissance courant de son oeil droit au cou.

Alors surpris de me voir mon vieux ?
Ouep
T’as pas changé.
Ouep
Un de tes amis a été assassiné, je suppose que tu te doutes de qui c’est ?
Ouep
Tu vas me répondre autre chose ?
Ouep
Alors c’est qui ?
Le notaire des Champs.
C’est exact. Et je suppose que tu vas me dire que tu n’as rien fait.
Ouep
J’espère que tu as un alibi ?
Nop
Et tu faisais quoi hier soir ?
Rien, ’fin rien de bien pour vous.
Ok tu vas me suivre au poste.
Mais pourquoi m’sieur ?
Ordre du procureur.

La vieille femme derrière son comptoir avait l’habitude et salua le commissaire et Rudy quans ils partirent. Bernard retournent au poste avec Rudy et s'installent dans un petit bureau de sergent de ville. Bernard s’assoie et laisse Rudy debout, cinq minutes se passent avant qu’il ne s’assoie et encore 20 longues minutes de silence se font sentir avant que Rudy n’ouvre la bouche en premier.


M’sieur je vous l’ai d’jà dit je rien fait.

Bernard ne répond toujours pas puis ne répond qu’au bout de cinq minutes. Il a l’habitude avec ces types là, il faut les faire mijoter longtemps avant de les manger.

Je me doute mais je préfère aller au bout de toutes les pistes.
Mais ‘fin je peut’ete déconné avec lui mais je l’ai pas tué.
On ne sait jamais. En attendant, tu n’as pas d’alibi et un mobile solide. Par ailleurs, j’ai aucun autre suspect et tu es une piste plausible. C’est exact ?
Pas faux m’sieur.
Par ailleurs, même s' il a été poignardé par une pièce unique, il a également été empoisonné. Je sais qu’il y a un an tu avais essayé d'empoisonner ton ex petite amie sans grand succès. C’est exact ?
Pas faux m’sieur.
Et il est possible que cette fois ci tu réussi ton coup.
Pas faux m’sieur.

C’est alors que Bernard se lève, quitte le bureau et se dirige vers le guichet du poste de police. Il demande un papier, écrivit dessus :

Effectuer une nouvelle enquête de voisinage plus poussée, portrait robot du suspect : homme d’une trentaine d’année, cheveux très noir et grosse tâche de naissance sur le visage. Dossier bien fourni aux sommiers sous le nom de “RUDY GROSSE TACHE”

Il donne le papier au policier mais ne croit guère à ce signalement mais applique la procédure réglementaire pour montrer ensuite au procureur que c’est lui qui mène l’enquête. Il demande par ailleurs au commissaire du VIe de garder Rudy au chaud “au cas où”. Juste avant de partir, il laisse un nouveau papier à l’agent d’entrée.

Demander une autorisation de perquisition au parquet,

Une fois dans la rue, il hèle un taxi pour maintenant se rendre au domicile de cette Amandine Leroy. Cette vieille femme habite dans un petit hôtel particulier du VIIIe arrondissement situé au fond d’une cour abrborée. Bernard tire sur la cloche et une petite soubrette de 19 ans ouvre la porte.

C’est pourquoi monsieur ?
Commissaire Bernard Maix de la Police Judiciaire, dit-il en tendant sa médaille, je désire m’entretenir avec Mlle Leroy.
Police Judiciaire ? Mais cela doit être très grave, s'exclama-t-elle. Je vais de ce pas préparer mademoiselle, je vous en prie entrez et asseyez vous dans le salon.

Bernard rentre alors dans la jolie demeure pendant que la femme de chambre monte les marches d’un grand escalier quatre à quatre. Il rentre alors dans un charmant salon typique de ses hôtels du XVIIIe siècle : moulures sur les quatre murs et au plafond, parquet chevronné, gros meubles en marqueterie, larges fauteuils de velours… À peine c’est t’il assis qu’une grande femme distinguée d’environ 75 ans arrive dans le salon, elle porte une longue robe de soie rouge et une grande parure de gros diamants.

C’est la première fois de ma vie que je me fais déranger par la police, je vous le dis tout de suite, vous êtes venus pour rien.
Mais je le pense aussi mademoiselle.
Alors pourquoi venez-vous chez moi ? Coupa-t-elle sèchement.
Parce que je me dois de n'écarter aucune piste.
Dois-je comprendre que je suis une piste ?
Oui, vous…
Vous vous parlez de la plainte que j'ai portée contre cette espèce de petit escroc ?
Oui c'est tout à fait exact, pour être honnête c'est Mr le procureur en personne qui m'a demandé d'enquêter à votre sujet.
Ai-je donc l'air si misérable et désespéré pour que Mr le procureur en personne pense que je serais capable de tuer ce vaurien ?
Le moins du monde madame, mais si vous le permettez j'aimerais vous posez quelques questions.
Faites, je pense que c'est votre travail de faire cela et nous sommes tous les deux des personnes très occupées.
Bien madame, tout d'abord est-ce que vous pouvez m'en dire davantage sur ce… disons différent avec la victime ? Dit il en sortant son petit calepin.
Tout d'abord je tiens à dire que si il y a une victime c'est bien moi. Jusqu'à il y a peu, mes finances et toutes mes affaires étaient gérés par mon fils et je lui accordais toute ma confiance. Cependant ce chenapan est parti se marier à une petite riche américaine, une vraie sangsue cette mégère. Vous vous doutez donc qu’il est parti là bas pour la suivre et qu’il a laissé moi sa propre mère qui lui a tant donné, seule ici. J’ai donc cherché quelqu’un pour gérer mes affaires, vous devez savoir que j’ai un certain capital.

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et continua de parler.

Cette fripouille m’a été recommandée par une amie de confiance et je lui ai toujours fait confiance. Cependant quelques mois après je recevais de plus en plus de lettres de son étude pour me demander des frais de gestion ou des
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Minia a reçu son “Eisenkuppel”


Hier a été mis en service la batterie miniaise du dispositif de protection fédérale Eisenkuppel

Hier le ministère fédéral des armées a annoncé dans un communiqué que la batterie Eisenkuppel de Minia a été “mise en service avec succès et des tests visant à la bonne marche opérationnelle de la batterie seront menés dans les prochains jours”. Cette annonce a été salué par le duc de Dicarpie, Jonas Klanerg, “je me réjouis des moyens extraordinaires mis en oeuvre par le gouvernement fédéral pour protéger la vie des citoyens dicarpiens” mais également par Flora Amerd, la maire de Minia "dorénavant la sécurité de tous les miniais est correctement assuré grâce aux batteries de l’armée fédérale et j’espère que ce n’est que le début”. Flora Amerd a lancé un joli appel du pied au gouvernement fédéral en rappelant encore une fois qu’elle espère que l’ancien collège public des quartiers Nord soit transformé en caserne pour l’armée fédérale mais le ministère n'a encore donné aucune suite.

Tout cela est très bien mais en quoi consiste Eisenkuppel ?

Eisenkuppel est un projet porté par le ministère fédéral des armées visant à installer des dispositifs de protection anti aérien et anti-missiles près des grandes villes cantaises. Ce projet a été présenté il y a plusieurs semaines par Alexander von Roto lors d’une visite de l’usine Raketen qui produit actuellement les missiles antichar et maintenant les missiles anti aériens. Lors de cette visite une première commande de 10 stations de tirs avaient été commandés pour protéger les capitales ducales : WeissBorer, StrassByen, Totyves, La Roitier, Le Roto, Minia et Nille soit 7 stations plus 3 stations pour Roune. Lors de la réception de la première station il y a un mois tout pile une seconde commande de 5 stations à été commandée, deux pour renforcer WeissBorer et Le Roto, deux pour les bases aériennes de Roune Hills et StrassByen Lakso et une dernière en réserve.

batterie
Un lanceur avec une cabine de commande et des véhicules de transport

Dans le détail une base de lancement comporte une station radar courte portée montée sur camion, deux batteries, montable sur camion pouvant chacune emporter 6 missiles, une cabine de gestion et de contrôle de bataille connecté à un radar longue distance encore une fois transportable, d’autres unités sont également possibles comme des camions de transport de missiles ou de soldats. Du côté opérationnel, la conjugaison de deux radars de “très haute précision” et les performances du missile Lufta R-100 de Raketen permet au système de traiter 3 cibles en même temps dans un rayon compris entre 15 et 25 km de rayon, de quoi assurer une protection relativement efficace de toute l'agglomération minaise. L’ensemble du système est de conception et de fabrication cantaise et a été construit par un consortium autour Blitzer pour les radars et l’électronique, Raketen pour les missiles et Hymy pour les dispositifs de transports. D’après les premières données du consortium le dispositif aurait un taux de réussite proche de 90% pour les avions.

Dans les prochains jours la batterie devrait être pleinement opérationnelle après une phase de tests de quelques jours, à cette occasion deux hélicoptères en provenance de StrassByen survoleront la ville pendant 3 jours pour tester les radars et le système de suivi des cibles et une dizaine de missiles devraient être tirés et s’autodétruire. Pas de panique à avoir donc si vous voyez ou entendez des hélicoptères et des explosions.
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