13/03/2013
12:49:48
Index du forum Scùne Internationale Évùnements culturels 🏰 Patrimoine mondial

🏰 Premiùre session d'inscription au Patrimoine mondial (2006-2009) - Novigrad C.F.

Novigrad C.F.


Session d'inscription au Patrimoine mondial


Novigrad C.F.


Modalités de la session d'inscription


L'Organisation du Patrimoine mondial (OPM) est une institution chargĂ©e de valoriser et protĂ©ger le patrimoine d'exception, qu'il soit naturel, matĂ©riel ou immatĂ©riel. FinancĂ©e par des mĂ©cĂšnes, voire mĂȘme par des Etats volontaires, l'organisation alloue les crĂ©dits nĂ©cessaires Ă  la bonne rĂ©ussite de ses missions. L'organisation en appelle aux pays du monde entier pour Ă©tablir une premiĂšre liste du patrimoine mondial, qui sera actualisĂ©e tous les trois ans. La premiĂšre Ă©dition a lieu Ă  Novigrad, Capitale FĂ©dĂ©rale Novigrad Novigrad.

Les pays peuvent inscrire leurs propositions dans les quatre catégories suivantes :

  • Patrimoine naturel - Sites obligatoirement d'origine naturelle mais qui peuvent avoir Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s ou valorisĂ©s par l'homme : rĂ©serve naturelle, forĂȘt primaire, formation gĂ©ologique, site fossilifĂšre, etc.

  • Patrimoine matĂ©riel culturel - Sites obligatoirement d'origine humaine ayant une importance artistique et/ou historique certaine : paysages construits, rĂ©alisations architecturales, sites archĂ©ologiques, sites religieux, dolmens, etc.

  • Patrimoine mixte - Sites qui sont le produit combinĂ© de la nature et de l’adaptation de l’homme dans cette nature (par exemple, le Mont Athos).

  • Patrimoine immatĂ©riel - Pratiques, traditions, reprĂ©sentations, expressions, connaissances et savoir-faire : arts du spectacle, artisanat, langues, chants, gastronomie, etc.


Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leurs propositions à la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques rÚgles sont à respecter :

  • Chaque joueur peut proposer, toutes catĂ©gories confondues, jusqu’à 10 formulaires. Pour plus de lisibilitĂ©, ne postez qu'un seul formulaire par message.

  • Votre proposition doit ĂȘtre le fruit de votre imagination. Si vous pouvez vous inspirer de l’existant, vous devez absolument y apporter votre propre plume. L'originalitĂ© est apprĂ©ciĂ©e : si vous reprenez un site existant, vous devez en changer l'histoire par exemple. De plus, il est plus intĂ©ressant de sortir des sentiers battus, en proposant des sites qui ne sont pas dĂ©jĂ  inscrits au patrimoine mondial IRL.

  • Une proposition (site ou patrimoine immatĂ©riel) peut exister dans plusieurs pays. Le formulaire comptera alors pour 1 proposition sur les 10 autorisĂ©es pour chacun des pays mentionnĂ©s.

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 30 mai 2022, 20 heures. Les formulaires envoyĂ©s aprĂšs cette date ne seront pas comptabilisĂ©s. Vous n'ĂȘtes donc pas obligĂ© de poster vos propositions les unes aprĂšs les autres, vous pouvez le faire tout au long du laps de temps qui vous est donnĂ©.

  • Le vote interviendra Ă  partir du 31 mai 2022. Les propositions les plus apprĂ©ciĂ©es seront inscrites au patrimoine mondial, avec des quotas pour chacune des catĂ©gories. Ces quotas seront dĂ©cidĂ©s en fonction du nombre de participants.

  • Enfin, de maniĂšre facultative, il est possible de financer l'Organisation du Patrimoine mondial et les missions qui lui sont dĂ©volues. Il faut en faire la demande dans le sujet Transfert de points de dĂ©veloppement.


Formulaire Ă  remplir


[b]Pays :[/b]
[b]CatĂ©gorie :[/b] À choisir entre : Patrimoine naturel / Patrimoine matĂ©riel culturel / Patrimoine mixte / Patrimoine immatĂ©riel

[b]Nom de la proposition :[/b]
[b]Photo :[/b] Au moins une, obligatoire pour les sites naturels et culturels.

[b]Description :[/b]

[b]Etat de conservation :[/b] Le site ou le patrimoine immatériel est-il menacé ou non ?


Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particuliÚre, tant que tous les critÚres obligatoires y figurent.


Vous avez jusqu’au 30 mai 2022. Bonne chance !
Pays : Pharois Syndikaali – rĂ©gion des stations libres
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Complexe pergélisolien
Photo :

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Description :
Le Complexe PergĂ©lisolien, ou Complexe pergĂ©lisol dans son nom originel, est le nom donnĂ© Ă  l’immense rĂ©seau de cavernes souterraines servant de base aux habitants des stations libres. A de telles latitudes, en particulier dans la rĂ©gion de Merirosvo qui se trouve Ă  l’intĂ©rieur du cercle polaire, la forte activitĂ© sismique survenue plusieurs millĂ©naires avant notre Ăšre a provoquĂ© des fractures profondes au niveau de la troisiĂšme couche de permafrost (Ă  plus d'une vingtaine de mĂštres sous la surface du sol, et pouvant descendre jusqu'Ă  plusieurs centaines de mĂštres) et la crĂ©ation de cavernes naturelles gelĂ©es. PrĂ©servĂ©es des intempĂ©ries, elles fonctionnent comme des igloos et fortes de quelques amĂ©nagements, peuvent accueillir une population humaine consĂ©quente. A l'intĂ©rieur, la tempĂ©rature y est relativement supportable et prĂ©serve du blizzard ainsi que de la plupart des intempĂ©ries qui s'abattent rĂ©guliĂšrement sur ce territoire cĂŽtier. SituĂ©es sous les couches de pergĂ©lisol dites "actives", les cavernes sont prĂ©servĂ©es des variations de tempĂ©ratures saisonniĂšres et ne dĂ©gĂšlent jamais.

C’est donc logiquement dans ces espaces stables que les premiers pionniers du Syndikaali ont installĂ© leurs bases, Ă  l’entrĂ©e des grottes auxquelles il Ă©tait possible d’accĂ©der par des ascenseurs.

Si les cavernes furent totalement sous-exploitĂ©es pendant plusieurs dĂ©cennies, la Nouvelle Doctrine et la militarisation rapide du nord Ă  laquelle succĂ©da la rĂ©volution d’hiver et l’autonomie des stations libres (voir l’histoire de la rĂ©gion pour plus de dĂ©tails) poussa les populations sur place Ă  s’étendre dans les sous-sols afin de conquĂ©rir un territoire au climat particuliĂšrement inhospitalier. Le Complexe pergĂ©lisol, littĂ©ralement un rĂ©seau de galeries de glaces creusĂ©es afin de relier les cavernes entre-elles, vu le jour au milieu des annĂ©es 50 et ne cessa de s’étendre depuis.

A l’heure actuelle, les stations libres, pour des raisons politiques et militaires – tenant d’un communisme orthodoxe et perpĂ©tuellement rĂ©volutionnaires, celles-ci perçoivent leurs abris souterrains comme un havre de paix et un bastion sĂ©curisĂ© contre les forces hostiles fascistes et capitalistes – ont continuĂ© d’amĂ©nager le Complexe, le dotant d’infrastructures adaptĂ©es Ă  la vie en communautĂ© et capables d’accueillir les centaines de milliers d’habitants qui y rĂ©sident Ă  l’annĂ©e.

S’il est logiquement difficile de visiter les Complexes pergĂ©lisoliens aujourd’hui, les stations libres laissent ouverts certaines cavernes pour le tourisme, heureuses de vanter les conditions de vie et le « miracle socialiste » qui a su triompher du cercle polaire pour le rendre habitable, grĂące au gĂ©nie humain. Certains observateurs dĂ©noncent tout de mĂȘme l'effet "caverne Potemkine" et des tĂ©moignages d'ex-habitants du Complexe laissent entendre que la vie y serait moins douce que ne le laissent entrevoir les quelques lieux ouverts au public.

Spectacle Ă  couper le souffle, mĂȘlant industrie lourde, paysages d’esthĂ©tique post-punk semblant figĂ©s dans les annĂ©es 70 et formations naturelles millĂ©naires, les galeries gelĂ©es sont indiscutablement une curiositĂ© architecturale et politique comme seules des conditions extrĂȘmes et des projets radicaux savent en produire.


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Etat de conservation :
Il est difficile d’estimer l’état actuel du Complexe, celui-ci Ă©tant en permanence en restauration et en travaux afin de s’étendre. De nouvelles cavernes sont dĂ©couvertes rĂ©guliĂšrement mais le CollĂšge parlementaire des Stations Libres communiquent trĂšs peu sur ce sujet qu’il estime relever du secret dĂ©fense.
NĂ©anmoins, le Complexe PergĂ©lisolien Ă©tant le lieu de vie d’un grand nombre de gens, ceux-ci sont trĂšs attentifs Ă  la bonne conservation du site, tout en faisant l’objet de modifications dĂ©finitives et d’amĂ©nagements pour des raisons de praticitĂ©, ce qui est dommageable pour l’état originel des lieux.
Pays : République de Saint-Marquise (Région Grandlake, Comté de Volcanside)
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Le Mont-Vargas
Photo :
Mont-Vargas
Mont-Vargas
Le Mont-Vargas avant (en haut) et aprĂšs (en bas) son Ă©ruption

Description :
Le Mont-Vargas est un volcan qui Ă©tait supposĂ© ĂȘtre Ă©teint, mais ce statut a changĂ© aprĂšs sa rĂ©cente Ă©ruption qui avait eu lieu du mois de juin 2006, il est dĂ©sormais le volcan le plus actif du pays.
Malgré son activité incessante, le volcan est le plus haut sommet de la chaßne de montagne de Wallval dans la Région Grandlake, en culminant à 3254 mÚtres.
Se situant dans la partie nord de Wallval, le Mont-Vargas était trÚs prisé pour les promenades de plein air, mais à cause de son éruption du 14 juin de l'année derniÚre, le volcan ainsi que le parc partiellement détruit sont dorénavant interdits au public sauf pour les scientifiques qui le surveillent en permanence.

État de conservation :
AprĂšs son Ă©ruption, le Mont-Vargas fascine encore et toujours, il est la preuve formelle de la puissance extraordinaire mais dangereuse de la nature.
En permanence surveillé pour éviter qu'une nouvelle catastrophe ne se produise à nouveau, le Mont-Vargas restera le volcan qui aura façonné le paysage saint-marquois pour de longs moments à venir.
Pays : Pharois Syndikaali
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Marécages de Suo
Photo :

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Description :

Recouvrant plus de 21 000kmÂČ, les marĂ©cages de Suo – aussi appelĂ© marĂ©cage pharois – recouvrent presque 60% des terres Ă©mergĂ©es du nord-est de la pĂ©ninsule d’Albi, ce qui en fait l’une des zones marĂ©cageuses les plus vastes du monde.
Largement inhabitable, et inhabitĂ©, le marĂ©cage de Suo est considĂ©rĂ© comme un espace naturel « primaire », tant la prĂ©sence des ĂȘtres humains y a toujours Ă©tĂ© discrĂšte et marginale. Selon de nombreux anthropologues et gĂ©ographes, la difficultĂ© Ă  apprivoiser ce territoire hostile explique en partie la culture trĂšs maritime de cette rĂ©gion de la pĂ©ninsule d’Albi et l’implantation des Pharois quasi exclusivement sur les cĂŽtes du pays.

Le marĂ©cage de Suo se caractĂ©rise par la coexistence de deux biomes symbiotiques : les forĂȘts marĂ©cageuses et la tourbiĂšre.

FragmentĂ© en un grand nombres de petits lacs reliĂ©s les uns aux autres par des bras d’eau stagnante, on estime Ă  environ 100km3 d’eau douce la contenance de la rĂ©gion, pour un demi-milliard de tonnes de tourbe. FormĂ© il y a environ dix mille ans lors de la derniĂšre glaciation, il s’est largement Ă©tendu sur le territoire pharois, formant une sorte de cuvette encerclĂ©e de cĂŽtes rocheuses et escarpĂ©es.
Point de rencontre entre les climats continental au sud et subarctique au nord, les marais de Suo malgrĂ© leur inhospitalitĂ© pour l’homme sont un vĂ©ritable rĂ©servoir de biodiversitĂ©, que ce soit en termes de faune ou de flore. La taĂŻga nordique bordant la ville d’Helmi se transforme progressivement en forĂȘts mixtes de feuillus (dominĂ©es par les bouleaux et le tremble) au niveau de Kanavaportti et d’AlbigĂ€rk.
On trouve dans cette rĂ©gion quantitĂ© de poissons et d’insectes qui habitent et se reproduisent dans les tourbiĂšres, en particulier les moustiques qui ont longtemps Ă©tĂ© la hantise des habitants de la pĂ©ninsule. Les forĂȘts, elles, accueillent une faune caractĂ©ristique des rĂ©gions nordiques et notamment plusieurs espĂšces protĂ©gĂ©es propres Ă  ce milieu, des mammifĂšres aquatiques (gloutons, castors, martres, belettes et quelques rares spĂ©cimens d'ursidĂ©s) ainsi que de grands prĂ©dateurs fĂ©lins tels que le lynx et le tigre de Suo, espĂšce unique Ă  ce territoire. De nombreux oiseaux nichent Ă©galement dans les conifĂšres en profitant de l’éloignement des zones urbaines et du faible nombre de carnassiers dont la prolifĂ©ration est rendue difficile par le milieu largement aquatique ou humide.

GelĂ© de novembre Ă  mars, le marĂ©cage de Suo devient paradoxalement plus praticable que pendant l’étĂ© oĂč la circulation ne peut alors se faire qu’en barque.

Bien que difficilement accessible, le marĂ©cage est tout de mĂȘme habitĂ© par quelques communautĂ©s humaines dont les activitĂ©s tournent historiquement autour de l’exploitation forestiĂšre et des scieries, les Pharois ayant toujours Ă©tĂ© de grands consommateurs de bois pour la construction de leurs navires. L’isolement gĂ©ographique de ces populations a toutefois contribuĂ© Ă  l’émergence de cultures spĂ©cifiques Ă  l’intĂ©rieur des terres, se distinguant des habitants des rĂ©gions cĂŽtiĂšres largement tournĂ©es vers la mer.
ConsidĂ©rĂ©s comme rustres mais Ă©galement un peu mystĂ©rieux, les quelques dizaines de milliers d’habitants que compte le vaste marĂ©cage de Suo font encore aujourd’hui l’objet de fantasmes mais Ă©galement de discriminations venant des marins.

S’il est considĂ©rĂ© par le Syndikaali comme une rĂ©serve naturelle depuis 1992 et soumis Ă  des lois de protection de l’environnement afin d’en prĂ©server la biodiversitĂ©, le marĂ©cage de Suo a eut encore rĂ©cemment des fonctions militaires puisqu’il gĂȘne la progression d’armĂ©es motorisĂ©es par l’intĂ©rieur des terres pharoises, obligeant Ă  prendre les chemins cĂŽtiers. DĂšs les annĂ©es 1850, vingt ans aprĂšs la rĂ©volution de 1830, le gouvernement de la RĂ©publique Pharoise demande une cartographie complĂšte et dĂ©taillĂ©e des marais dans le but d’en faire un pivot de sa stratĂ©gie de dĂ©fense territoriale.
Si la reprĂ©sentation spatiale du marĂ©cage reste complexe du fait d’un territoire changeant d’annĂ©es en annĂ©es et selon les niveaux de prĂ©cipitations, cette premiĂšre tentative donne lieu Ă  la rĂ©alisation de cartes immenses aujourd’hui conservĂ©es au musĂ©e nationale des armĂ©es, en tant qu’objet de curiositĂ© historiques.

Étalement gĂ©ographique des marĂ©cages de Suo
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C’est finalement la projection satellite qui permet au Syndikaali de prendre toute la mesure de la complexitĂ© de ce territoire. Ouvrant la porte Ă  de nouvelles perspectives, la vision d’ensemble permet l’établissement en 2005 d’une premiĂšre ligne de train traversant le marais grĂące Ă  un pont Ă  arches de plusieurs dizaines de kilomĂštres de long pensĂ© pour ne pas couper en deux le territoire et laisser la faune en paix.
La construction de cette ligne de chemin de fer permet toutefois un dĂ©senclavement des populations locales, jusqu’alors dĂ©pendantes de routes complexes ou de leurs navires pour circuler Ă  l’intĂ©rieur de ce territoire.


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Etat de conservation :
Le site n’est pas menacĂ© Ă  l’heure actuelle, bien que certaines prĂ©visions de climatologues alertent contre les effets nĂ©gatifs que pourraient avoir un rĂ©chauffement des tempĂ©ratures sur le fragile Ă©cosystĂšme de la rĂ©gion.
Pays : La RĂ©publique Populaire du Meinstreng

Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Le savoir-faire de l'ébénisterie Meinstrengeoise

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Photo :

bois

Description :

Depuis des siĂšcles, l'art de crĂ©er et de rĂ©nover des meubles en bois est enseignĂ© d'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre, des grands-parents jusqu'au petits enfants. Le Meinstreng est un pays reconnu mondialement dans sa rigueur et sa prĂ©cision lorsqu'il s'agit de faire du mobilier traditionnel. De grandes marques ont vu le jour dans les annĂ©es 20 et sont aujourd'hui trĂšs rĂ©putĂ©es et apprĂ©ciĂ©es par les amateurs de luxe ancien, partout autour du globe. Par exemple la cĂ©lĂšbre enseigne Woodstreng Âź Ă  su faire ses preuves dans son pays premiĂšrement, et est aujourd'hui exportĂ©e sur plusieurs continents. Les majestueux meubles sont taillĂ©s dans un seul et mĂȘme type d'arbre : le Nyable. Les Ă©bĂ©nistes Meinstrengeois utilise tous, sans exceptions, le "Fugilet" comme outil de travail depuis toujours.

bois

Etat de conservation :

Depuis l'industrialisation massive qui touche de nombreux pays sur le continent, le travail des Ă©bĂ©nistes se fait petit Ă  petit remplacer par celui des usines et des machines qui proposent Ă  prĂ©sent la mĂȘme qualitĂ© mais Ă  des prix bien moindres. MalgrĂ© leur grande rĂ©putation et leur travail d'orfĂšvre, les petits Ă©bĂ©nistes Meinstrengeois ont du mal Ă  vivre de leur artisanat.
Pays : République fédérale de Novigrad
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : VallĂ©e du Prince (ÎșÎżÎčλΏΎα Ï„ÎżÏ… Ï€ÏÎŻÎłÎșÎčπα)
Photo :
Vue 1
Vue 2
Vue 3

Description : SituĂ©e Ă  seulement 50km de la capitale provinciale d’Élassa, la vallĂ©e princiĂšre d’Helladēs, aussi dit « vallĂ©e du Prince » accueille des formations gĂ©ologiques dĂ©tritiques flanquĂ©es de monastĂšres orthodoxes qui font partie des plus belles curiositĂ©s du pays. Le paysage semble ainsi se dĂ©couper en vertigineux pains de sucre plantĂ©s sur une vaste Ă©tendue de verdure, formant un dĂ©cor Ă©tonnant et fantastique. Plusieurs MonastĂšres datant du 11Ăšme et du 13Ăšme siĂšcle viennent surplomber la vallĂ©e du haut des pitons rocheux, trois d'entre eux sont d'ailleurs toujours en activitĂ© aujourd'hui. On trouve sur le site plusieurs traces d'occupation remontant Ă  l'AntiquitĂ©. Il est probable que les grottes naturelles incrustĂ©es dans les parois rocheuses aient pu servir de lieu spirituel hellĂ©nique pour les tribus locales qui s’installĂšrent plus tard vers la citĂ© d’Helladēs. Pendant le Moyen-Âge l’endroit est devenu une vĂ©ritable attraction pour les pĂšlerins chrĂ©tiens orthodoxes qui firent Ă©riger les monastĂšres du fait d’une prĂ©tendue apparition de la Vierge-Marie. La vallĂ©e prend le titre « princier » pendant le 14Ăšme siĂšcle, en cause le Grand-Prince Ivan Ier le Pieux qui tomba tellement amoureux des lieux qu’il dĂ©cida de s’en attribuer la possession pleine malgrĂ© les contestations de l’évĂȘchĂ©. Depuis la vallĂ©e reste un symbole fort du lien entre l’église novigradienne et la monarchie autrefois dominante dans le pays.

‱ Monastùre de Stefanos : 13ùme siùcle – sous location auprùs de l'Ordre des Tlacuiloque.
‱ MonastĂšre de Julianos : 12Ăšme siĂšcle – occupĂ© par l’église orthodoxe novigradienne.
‱ MonastĂšre de Ivanos : 13Ăšme siĂšcle – occupĂ© par l’église orthodoxe novigradienne.
‱ MonastĂšre de Konstantinos : 12Ăšme siĂšcle – inoccupĂ© (ruines).
‱ MonastĂšre de la Sainte-Vierge : 11Ăšme siĂšcle – Plus grand monastĂšre, il accueille les pĂšlerins et les touristes puisqu’il abrite notamment la grotte oĂč la Vierge aurait fait une apparition. Il est encore aujourd’hui occupĂ© par l’église orthodoxe novigradienne.
‱ MonastĂšre d’Helios : 11Ăšme siĂšcle – Plus ancien monastĂšre, Ă©rigĂ© probablement sur les ruines d’un temple hellĂ©nique antique, inoccupĂ© (ruines).

Etat de conservation : Sur les six monastĂšres prĂ©sents au cƓur de la vallĂ©e, seulement quatre sont actuellement entretenus par l’état fĂ©dĂ©ral. VĂ©ritable attraction touristique, la vallĂ©e accueille aujourd’hui un petit village Ă  vocation hĂŽteliĂšre afin de faciliter l’accĂšs au site. NĂ©anmoins deux monastĂšres demandent des rĂ©novations ambitieuses chiffrĂ©es Ă  plusieurs centaines de millions de florins novigradiens, un budget dont ne dispose pas actuellement l’office en charge du maintien de la vallĂ©e.
Pays : République fédérale de Novigrad
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Mont de l’Oracle – Ruines d’Aros-la-Vieille
Photo :
Vue 1

Description : Plus ancienne citĂ© urbanisĂ©e de l’histoire eurysienne, les ruines d’Aros-la-Vieille symbolisent l’un des foyers de la civilisation eurysienne et le cƓur-fondateur de l’hellĂ©nisme antique. Les historiens estiment actuellement la fondation de cette citĂ© Ă  environ -6700 avant notre Ăšre. Selon le mythe, la citĂ© aurait Ă©tĂ© fondĂ©e lors de la rencontre entre deux frĂšres nomades et le dieu Minös se cachant sous la forme d’un immense taureau rouge. AprĂšs s’ĂȘtre liĂ© d’amitiĂ© avec les deux jeunes hommes, la divinitĂ© brava l’interdiction de KrĂ tos, le roi des dieux, en enseignant l’agriculture et l’élevage Ă  ces jeunes garçons qui fondĂšrent plus tard la citĂ© d’Aros prĂšs des terres noires qui bordent cette partie du fleuve bayrön. Pour se venger, KrĂ tos provoqua la crĂ©ation de la citĂ© de Novir quelques siĂšcles plus tard et prophĂ©tisa la destruction d’Aros par ses enfants noviriens.

De son nom contemporain « Aros-la-Vieille », Aros Ă©tait une citĂ© antique prĂ©dominante dans la rĂ©gion novirienne dont l’origine remonterait au nĂ©olithique. Aussi surnommĂ©e la Splendide ou encore la Vieille ou l’Originelle, la ville Ă©tait une place majeure dans la culture hellĂ©nique primitive. La citĂ© s’inscrivait dans le culte des HellĂšnes comme un lieu de pĂšlerinage important grĂące Ă  la prĂ©sence d’un Oracle hellĂ©nique qui vivait dans un Grand-Temple surplombant la ville antique. CĂ©lĂšbre pour avoir organisĂ©e l’un des premiers systĂšmes d’éducation militaire publique primitive (áŒ€ÎłÏ‰ÎłÎź), la citĂ© d’Aros fut l’antagoniste principal de la citĂ© de Novir (actuelle Novigrad C.F) pendant prĂšs d’un demi-millĂ©naire et notamment pendant la premiĂšre Guerre du Bayrön ainsi que pendant la Guerre des Quatre CitĂ©s. La ville antique fut finalement dĂ©truite par les forces noviriennes au dĂ©nouement de cette derniĂšre guerre. Le temple restera nĂ©anmoins fonctionnel jusqu’à l’arrivĂ©e du christianisme pendant l’ùre rĂ©mienne.

C’est en 1631 que la ville d’Aros-la-Jeune fut construite Ă  quelques dizaines de kilomĂštres des ruines du site antique. Cette reconstruction fut le fruit de la passion du Grand-Prince LĂ©opold II pour l’histoire hellĂ©nique du pays, ce dernier souhaitait alors redonner un Ă©lan de dynamisme Ă  la rĂ©gion afin de permettre l’entretien des ruines qu’il affectionnait tant. La commune d’Aros-la-Jeune est encore aujourd’hui une ville moyenne de plus de cent mille habitants, c’est d’ailleurs la troisiĂšme ville de la province fĂ©dĂ©rale de Novir. Le complexe touristique se divise en deux lieux distincts, tout d’abord les ruines antique d’Aros en contrebas du mont et prĂšs du fleuve bayrön. Ensuite les ruines du Temple de l’Oracle qui surplombent le fleuve depuis le mont. Bien Ă©videmment le site accueille un musĂ©e archĂ©ologique ouvert toute l’annĂ©e.

Etat de conservation : Le site profite d’une subvention fĂ©dĂ©rale spĂ©ciale et est donc entretenu par les services de l’État. C’est un lieu qui fait la fiertĂ© des novigradiens du fait de son anciennetĂ©, c’est donc un patrimoine rĂ©guliĂšrement mis en avant par les autoritĂ©s.
Pays : République fédérale de Novigrad
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : ChaĂźne de montagnes de l'Olympus (ÎŒÎ»Ï…ÎŒÏ€ÎżÏ‚)
Photo :
Vue 1
Vue 2
Vue 3

Description : L’Olympus (ÎŒÎ»Ï…ÎŒÏ€ÎżÏ‚) constitue un massif montagneux mĂ©ridional qui s'Ă©lĂšve au nord de la province de Sova, Ă  part environ Ă©gale avec la province de l’Ourak. Il culmine Ă  3 522 mĂštres d'altitude au sommet des monts. Massif Ă  gĂ©omorphologie bigarrĂ©e, il est caractĂ©risĂ© par une abondance de dolomie, une roche sĂ©dimentaire carbonatĂ©e. Le massif surplombe le Lac de Valinor (ĐČĐ°Đ»ĐžĐœĐŸŃ€) dont le courant s’alimente directement depuis le fleuve bayrön.

Sa forme unique alimente depuis toujours les mythes et les lĂ©gendes locales, durant l’hellĂ©nisme antique c’était par exemple le domaine des divinitĂ©s. Aujourd’hui les experts estiment que c’était un point de passage majeur pendant les vagues migratoires du nĂ©olithique, le site accueille d’ailleurs quelques ruines primitives, preuve irrĂ©futable de la prĂ©sence de tribus humaines dans les environs dĂšs le nĂ©olithique. De nos jours, l’Olympus est un lieu touristique de premier ordre dans le pays novigradien. Il attire les amateurs d’alpinisme et de randonnĂ©e. Un complexe touristique s’est construit autour du lac et propose aujourd’hui des sports nautiques.

Etat de conservation : TrĂšs bon.
Pays : Grand Kah
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Tepetontli ihtlacauhpiloa (La Butte enceinte).
Photo :
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Description :

Battit en -9600 avant notre Ăšre, la Butte enceinte est peut-ĂȘtre le plus vieux site monumental jamais construit. En tout cas c'est le plus vieux dĂ©couvert Ă  ce jour. Son existence relĂšve sur de nombreux aspects d'un authentique mystĂšre archĂ©ologique.

Une premiĂšre expĂ©dition menĂ©e en 1961 par un archĂ©ologue du Walserreich, Franz Hornberger, attribua la colline Ă  un royaume paltoterrien qui s’étendait dans la rĂ©gion au sixiĂšme siĂšcle. Pour lui, il s’agissait d’un cimetiĂšre militaire ou des fondations d’un avant-poste frontalier. La rĂ©habilitation du site ne fut possible que grĂące au passage d'Azor Molina, alors tout jeune doctorant, dans la rĂ©gion. SpĂ©cialisĂ© dans le nĂ©olithique et les premiers outils, il remarqua que le sol Ă©tait jonchĂ© de pierres taillĂ©es. En 1984, il fit entamer des fouilles avec l’aide de l'universitĂ© Cuetlachquiauhco. Ce furent durant ces fouilles que l'on mis Ă  jour le site monumental, composĂ© de diffĂ©rents cercles de pierres renfoncĂ©s dans le sol, comme des petites arĂšnes ou salles communes, cerclĂ©es de piliers couverts de gravures reprĂ©sentants des formes animales et humaines, et sur lesquels ont parfois Ă©tĂ© accrochĂ©es des sculptures reprĂ©sentants des mains, des yeux ou des visages. On estime que les cercles Ă©tait peut-ĂȘtre couverts de toit rudimentaires en branchages. Celui situĂ© au sommet de la colline est le plus ancien. D’autres cercles plus rĂ©cents le bordent, ceux-lĂ  sont eux-mĂȘmes bordĂ©s par des cercles plus rĂ©cents et d’autres plus rĂ©cents encore sur les pentes de la colline. Contrairement Ă  ce Ă  quoi on pourrait s’attendre, les structures les plus rĂ©centes – sĂ©parĂ©es de leurs aĂźnĂ©es par plusieurs siĂšcles voir millĂ©naires selon les estimations actuelles – sont moins bien rĂ©alisĂ©es. Les sculptures ornant les piliers sont moins prĂ©cises, les structures en elle-mĂȘme sont moins stables. Il y a une nette perte de connaissance entre la rĂ©alisation des diffĂ©rents Ă©difices du site.

En 9000 l'humanitĂ© en Ă©tait encore Ă  un stade nomade. La sĂ©dentarisation, l'Ă©levage et l'agriculture arrivĂšrent presque un demi-siĂšcle aprĂšs la fondation du site dans les rĂ©gions du globe oĂč l'on estime qu'elles Ă©mergĂšrent en premier. Les fouilles archĂ©ologiques n'ont pour le moment pas mis Ă  jouer de traces tĂ©moignant d’une forme d’agriculture ou de sĂ©dentarisation dans la rĂ©gion. Il n’y avait pas non-plus d’irrigation ou de puits – la source d’eau fraĂźche la plus proche est Ă  huit kilomĂštres, quoi que les changements du lit de la riviĂšre en question a changĂ© de telle maniĂšre qu'on estime qu'elle Ă©tait Ă  l'Ă©poque situĂ©e Ă  seulement cinq kilomĂštres de la Butte enceinte.

Cette structure est donc issue de civilisations parfaitement nomades. Des peuples qui n’avaient ni sociĂ©tĂ© sĂ©dentaire, ni poterie, ni agriculture. Qui ont mis en commun leur nourriture (issue de la chasse et de la rĂ©colte), sont allĂ©s chercher de l’eau et se sont rassemblĂ©s pour mettre en place un chantier d'envergure. Un tel degrĂ©s d'organisation est d'autant plus intĂ©ressant que le dĂ©fi logistique devait ĂȘtre d'envergure pour ces peuples. Faute de traces Ă©crites, on ne peut que spĂ©culer sur le rĂ©el but de la Butte enceinte. Plusieurs hypothĂšses demeurent : lieu de culte, lieu de rassemblement, lieu de vie. Pour l'heure la question reste entiĂšre.

Etat de conservation : Depuis sa mise à jour le site jouit d'une attention toute particuliÚre de la part du monde archéologique Kah-tanais. Il n'est pas menacé.
Pays : Pharois Syndikaali
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : mois des RĂ©publiques
Photo :

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Description :

Le mois des RĂ©publiques est le nom donnĂ© au Syndikaali Ă  la quinzaine de jours situĂ©s entre fin avril et dĂ©but mai, au cƓur du printemps. A cette pĂ©riode, la banquise qui scelle l’ocĂ©an gelĂ© au nord commence Ă  se fracturer et laisse dĂ©river des morceaux de glace le long de la cĂŽte pharoise, emportĂ©s par les courants sous-marins du DĂ©troit. Les mers se rĂ©chauffant Ă  son embouchure, les iceberg finissent gĂ©nĂ©ralement par fondre au large du Norstalkien sans perturber outre-mesure le trafic maritime.

trajectoire des icebergs
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Ce phĂ©nomĂšne, bien connu des garde-cĂŽtes qui guident les navires au milieu de ce petit archipel de glaces Ă©phĂ©mĂšres, a donnĂ© lieu Ă  une tradition pour les habitants de la cĂŽte nord. A cette pĂ©riode, enfants et adolescents se regroupent en petites bandes et, partis sur des canaux de fortunes, s’installent sur les iceberg qui dĂ©rivent et dont ils se proclament princes, rois ou chefs d’Etat. S’il Ă©tait autrefois plus chaotique, ce jeu consistant Ă  devenir provisoirement le souverain d'un morceau de mer gelĂ©e est un peu mieux encadrĂ© depuis quelques dĂ©cennies : les enfants partent de Pharot, la capitale, et se laissent dĂ©river jusqu’à Helmi oĂč ils sont finalement rĂ©cupĂ©rĂ©s par les garde-cĂŽtes.

Ce pĂ©riple dure en moyenne un jour et demi, le temps pour les icebergs de voguer sur les cent-cinquante kilomĂštres sĂ©parant les deux mĂ©tropoles pharoises. Poursuivre l’aventure est ensuite jugĂ© trop dangereux en raison de la tendance des iceberg Ă  fondre, parfois en s’effondrant sur eux mĂȘme. Le maire d’Helmi mobilise donc ses forces pour « filtrer » les blocs de glace et y rĂ©cupĂ©rer les petits pharois. Ceux-ci se verront remettre une couronne en carton ou une Ă©charpe de prĂ©sident, un chocolat chaud et une part de gĂąteau, avant d’ĂȘtre placĂ©s dans un train pour rentrer retrouver leurs parents Ă  Pharot.

Bien que la sĂ©curitĂ© ait Ă©tĂ© largement renforcĂ© avec l’encadrement de l’évĂšnement par les autoritĂ©s locales, et au vu de la popularitĂ© de ce court voyage que beaucoup de parents perçoivent comme une forme initiatique d’apprentissage de l’aventure pour leurs enfants, plusieurs mesures et recommandations ont pour but d’éviter les accidents. Les enfants doivent ĂȘtre habillĂ©s chaudement et pour la plupart Ă©quipĂ©s de petites balises GPS, il est Ă©galement demandĂ© de les Ă©quiper d’un gilet de sauvetage pour les plus petits, ainsi que de sifflets de dĂ©tresse. MĂȘme s’ils essayent de se faire discrets, les garde-cĂŽtes ne sont de toute façon jamais loin, sillonnant le bras de mer sĂ©parant Pharot et Helmi pour Ă©viter les accidents.

Ceux-ci sont d’ailleurs moins souvent dĂ» Ă  la mĂ©tĂ©o qu’à l’imprudence des petits pharois, la banquise gelĂ©e pouvant s’avĂ©rer glissante mais plus gĂ©nĂ©ralement les occupants des icebergs simulant des abordages dont l’objectif est de prendre possession du bloc de glace du voisin. Si les plus jeunes voient dans cette coutume l’occasion de se construire une cabane et de dormir Ă  la belle Ă©toile, les adolescents prĂ©fĂ©reront l’adrĂ©naline de l’aventure, se rĂȘvant explorateurs et pirates l’espace de quelques jours.

L’origine du mois des RĂ©publiques n’est pas complĂštement certaine et plusieurs thĂ©ories s’affrontent pour expliquer d’oĂč vient cette Ă©trange coutume qui remonte tout de mĂȘme Ă  plusieurs siĂšcles. Le Citoyen Juuno, professeur Ă©mĂ©rite Ă  l’UniversitĂ© d’Histoire CohĂ©rente d’AlbigĂ€rk la ferait dĂ©buter par la geste d’Heikki Osku, l’un des explorateurs du grand nord dĂ©pĂȘchĂ© par la Couronne d’Albi afin de revendiquer la banquise. L’expĂ©dition d’Heikki tourne malheureusement au dĂ©sastre, entrainant la mort de la plupart de ses co-Ă©quipiers. L’Albien, qu’on soupçonne d'ĂȘtre devenu dĂ©ment, se dĂ©clare alors « roi des banquises », nomme les survivants de son expĂ©dition ministres, et revendique en plus de la banquise chaque bloc de glace qui se dĂ©tache de celle-ci.

Le « roi de la banquise » ne tardera toutefois pas Ă  virer au tyran et fera exĂ©cuter plusieurs de ses subordonnĂ©s qu’il accuse de comploter contre-lui. RĂ©cupĂ©rĂ© par une expĂ©dition de sauvetage, Heikki est ramenĂ© Ă  AlbigĂ€rk oĂč ses hommes tĂ©moignent contre lui. Le procĂšs fait grand bruits et l’homme finira pendu mais son histoire marque l’imaginaire pharois, au point de produire des comptines encore aujourd’hui bien connues :

« Heikki Heikki dans les glaces perdues
Tu gouvernes Ă  ta guise
Mais quittes ta banquise
Tu finiras pendu !
»

Une autre origine potentielle, plus ancienne, fait remonter la tradition Ă  l’exil d’Usko Ier, roi d’Albi, Ă©vincĂ© du trĂŽne par son frĂšre cadet Lassi III, au moment de la mort de leur pĂšre. Alors qu'Usko Ă©tait placĂ© en dĂ©tention dans une geĂŽle, ses partisans se massĂšrent toutefois aux portes du palais d’AlbigĂ€rk pour rĂ©clamer qu’Usko soit couronnĂ© en vertu du droit de primogĂ©niture. Lassi III annonce qu’il couronnera son frĂšre et lors d’un voyage Ă  Pharot – qui n’est alors pas la capitale – fait enchaĂźner celui-ci Ă  un iceberg qu’il laissera dĂ©river.

« Te voici roi ! » dĂ©clare-t-il Ă  son frĂšre qui s’éloignait Ă  l’horizon, et de conclure dans une phrase passĂ©e Ă  la postĂ©ritĂ© : « Et le roi se doit de couler avec son royaume. »

Plus probable toutefois semble ĂȘtre l’hypothĂšse qui fait remonter le mois des RĂ©publiques Ă  la fin du XVIĂšme siĂšcle, pĂ©riode des grandes dĂ©couvertes oĂč les Pharois quittĂšrent massivement le nord de l’Eurysie pour tirer profit des richesses massives circulant alors dans les ocĂ©ans. Il n’est pas rare Ă  cette Ă©poque marquĂ©e par le colonialisme que des capitaines ambitieux se proclament rois, reines ou chef d’Etat de petits lopins de terres paraissant inhabitĂ©s sur les vastes continents paltoterrien et aleucien. Une brĂšve ambition coloniale pharoise dont il ne reste pas de trace aujourd’hui, n’ayant jamais dĂ©passĂ©e le stade du rĂȘve de quelques idĂ©alistes, mais la mode des micros-nations infuse jusque dans la mĂ©tropole d’Albi oĂč, de maniĂšre plus ou moins sĂ©rieuse, des marchands et pirates commencĂšrent Ă  se dĂ©clarer souverain sur les icebergs.

Si cette tendance restera bien souvent du domaine de la farce, il n’est pas anodin qu’à l’époque certains ambitieux se soient servi de ces morceaux de glace sans souverainetĂ© pour Ă©tablir d’éphĂ©mĂšres marchĂ©s noirs et pays sans lois oĂč le commerce ne souffrait d’aucune rĂ©glementations. Devant le phĂ©nomĂšne, la Couronne rĂ©agit toutefois rapidement en lĂ©gifĂ©rant sur le fait que les icebergs Ă©tant composĂ©s d’eau de mer, ils relevaient naturellement du domaine maritime souverain d’Albi et de fait ne pouvaient ĂȘtre revendiquĂ©s sans que soit portĂ© atteindre Ă  l’intĂ©gritĂ© territoriale du royaume.
Reste que la farce resta, donnant progressivement forme Ă  cette plaisanterie potache qui consistait Ă  se couronner roi d’un morceau de glace, vouĂ© Ă  fondre, emportant titre et ambitions pĂ©rennes avec lui.


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Adolescents pharois Ă  la conquĂȘte des icebergs.


Etat de conservation : Le phénomÚne est saisonnier.
Pays : Pharois Syndikaali
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Maailmanloppu - le cap de la fin du monde
Photo :

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Description :

Maailmanloppu, le cap de la fin du monde, correspond Ă  l'avancĂ©e rocheuse au nord-est du Pharois Syndikaali, au dessus de la capitale Pharot. Lieu emblĂ©matique du territoire pharois, il a durant des centaines d'annĂ©es Ă©tĂ© un passage obligĂ© pour les navires longeant la pĂ©ninsule et souhaitant passer de la cĂŽte nord Ă  la cĂŽte sud. EscarpĂ© et hĂ©rissĂ© de rĂ©cifs, les marins de la rĂ©gion ont, dĂšs le troisiĂšme siĂšcle avant notre Ăšre, choisi d’y Ă©riger une tour Ă  feu afin de permettre aux navires de passer au large sans risquer de s’embrocher de nuit ou par temps de brouillard sur un bas-fond traitre.

Le cap de la fin du monde tire son nom des techniques de navigation historiquement pratiquĂ©es pendant les derniers millĂ©naires, ce jusqu’à l’invention de mĂ©thode de navigation en haute mer. Jusqu’alors, les marins pharois devaient, pour Ă©viter de se perdre dans l’ocĂ©an gelĂ© du nord, trianguler leur position Ă  l’aide du paysage et des Ă©toiles, ce qui impliquait de garder la cĂŽte dans son champ de vision. A ce titre, le cap de la fin du monde Ă©tait Ă  la fois la fin des terres limitant l’expansion pharoise vers le nord mais Ă©galement un moment crucial pour les navigateurs cĂŽtiers puisque manquer le cap revenait Ă  prendre le risque de perdre la terre de vue.

Si la construction de la tour Ă  feu permit rapidement de guider les navires, y compris ceux de fort tonnage navigant un peu plus au large, pendant longtemps l’absence de repĂšre lumineux angoissait les marins qui, Ă  l’approche de Maailmanloppu, se relayaient sans relĂąche Ă  la vigie pour ne pas se laisser Ă©loigner par des courants traitres lors d’une pĂ©riode d’inattention. Le cap est en effet particuliĂšrement fin sur sa pointe et comme la prudence oblige Ă  garder ses distances des cĂŽtes rocheuses, il est facile de le dĂ©passer sans s’en rendre compte.

La tour Ă  feu connut plusieurs changements au cours du temps, Ă©tant un point stratĂ©gique pour le commerce maritime de la couronne d’Albi, elle fut rĂ©guliĂšrement dĂ©truite et reconstruite pour rester Ă  la pointe de la technologie du moment. A plusieurs reprises sa destruction fut toutefois dĂ©cidĂ© pour des raisons malignes, lors de la tristement cĂ©lĂšbre Ăšre des naufrageurs oĂč, le capitaine pirate Eelki s’étant installĂ© directement dans la tour, la marine royale choisit d’y mettre le feu. La derniĂšre reconstruction en date est celle de 1878, seul l’éclairage qui fonctionnait Ă  l’huile de baleine a Ă©tĂ© remplacĂ© par une installation Ă©lectrique.
En vĂ©ritĂ©, un second phare plus moderne a Ă©tĂ© construit en 1923 sur la falaise surplombant Maailmanloppu, celui-ci offrant plus de visibilitĂ© aux navires, plus de confort pour les garde-cĂŽtes qui y rĂ©sident, et une installation radar et radio permettant de communiquer avec les navires passant dans la rĂ©gion. Le phare de Maailmanloppu continue toutefois de fonctionner encore, par tradition, bien qu’il soit dĂ©sormais considĂ©rĂ© comme un monument historique plutĂŽt qu’une vĂ©ritable installation stratĂ©gique.

Si le territoire pharois est connu pour sa platitude marĂ©cageuse, les cĂŽtes, elles, sont escarpĂ©es et rocheuses. Bien qu’il existe des plages, les falaises dominent, justifiant d’ailleurs l’abondance de phares dans la rĂ©gion pour Ă©viter aux navires qui circulent autour de la pĂ©ninsule de s’approcher trop prĂšs des rochers quand la visibilitĂ© est mauvaise. Le cap de la fin du monde est caractĂ©ristique de cette spĂ©cificitĂ© gĂ©ographique et n’offre aucun accĂšs par voie de terre tant celle-ci est dangereuse. VĂ©ritable fer de lance de la pĂ©ninsule, des siĂšcles d’érosion et de roches dĂ©vorĂ©es par les vagues ont sculptĂ© un paysage anguleux et abrupte. GrattĂ© Ă  sa base par la mer, la falaise s’avance Ă  pic au-dessus de l’eau, faisant d’ailleurs rĂ©guliĂšrement craindre aux autoritĂ©s locales des effondrements de pierre. Heureusement, la difficultĂ© pour atteindre la pointe du cap est telle que les accidents sont rares et les navires savent bien qu’il vaut mieux Ă©viter de circuler directement Ă  flanc de falaise. Il arrive toutefois que certains le fassent, notamment dans le but d’explorer les nombreuses cavernes et grottes marines qui parcellent cette cĂŽte, par curiositĂ©, loisirs spĂ©lĂ©ologiques, ou pour la contrebande.

La base des garde-cĂŽtes installĂ©e sur les hauteurs veillent nĂ©anmoins Ă  la protection du lieu. OccupĂ©e par six militaires, ces-derniers se relaient en permanence pour assurer une communication ininterrompue avec les navires circulant dans la rĂ©gion qu’ils guident sur des trajets sĂ©curisĂ©s. Les courants de Maailmanloppu sont connus pour ĂȘtre traitres, en particulier parce qu’ils dĂ©pendent de la saison, la fonte pĂ©riodique des glaces et les variations mĂ©tĂ©orologiques venues du Sud et de l’Est impactent d’un mois Ă  l’autre la carte des courants sous-marins, pouvant provoquer des trombes et tourbillons Ă  certaines pĂ©riodes de l’annĂ©e.

Du fait de sa difficultĂ© d’accĂšs pour les ĂȘtres humains, le cap de la fin du monde est toutefois devenu une rĂ©serve ornithologique de premiĂšre importance dans la rĂ©gion, lieu de ponte et Ă©tape de migration pour les espĂšces d’oiseaux marins souhaitant passer de l’Eurysie de l’Est Ă  l’Eurysie du l’Ouest et inversement. On trouve Ă©galement des phoques et des morses en grand nombre qui profitent des rochers pour se reposer entre deux sĂ©ances de chasse. Comme les ĂȘtres humains, les poissons doivent eux aussi contourner Maailmanloppu lors des pĂ©riodes de migrations, ce qui en fait une zone particuliĂšrement riche en biodiversitĂ© marine et un point de rencontre parfait entre proies et prĂ©dateurs.

Si c’est bien Ă©videment Pharot, la capitale du Syndikaali, qui attire Ă  elle le principal de l’activitĂ© Ă©conomique de la rĂ©gion – certains prĂ©fĂ©rant d’ailleurs transiter leurs marchandises par voie de terre en profitant des deux ports de la ville – Ă  quelques cinquantes kilomĂštres au sud de Maailmanloppu se trouve la petite ville de Suuretaallot, forte d’un peu plus de deux-cents milles habitants. Il s’agit d’une ancienne garnison militaire fondĂ©e par la monarchie albienne et censĂ©e protĂ©ger le cap. Ville garnison, elle fut pensĂ©e pour ĂȘtre capable d’accueillir les familles des soldats et ne se cantonnait donc pas Ă  l'hĂ©bergement des militaires en services. Au cours du XVIIIĂšme siĂšcle la ville se dĂ©veloppe dans l’ombre de Pharot, bien plus stratĂ©giquement situĂ©e. Bien que la population reste encore limitĂ©e, elle connaitra un boom politique en 1827, trois ans avant la rĂ©volution de 1830, lorsque la gĂ©nĂ©rale Oori dĂ©cide de se mutiner contre les forces royalistes. La ville de Suuretaallot est dĂ©clarĂ©e « libĂ©rĂ©e » et la RĂ©publique de Maailmanloppu est fondĂ©e. Celle-ci survivra trois annĂ©es malgrĂ© une indĂ©pendance relativement thĂ©orique puisque les ressources de la rĂ©gion restent limitĂ©es. Les pirates de Suuretaallot deviennent rapidement le seul moyen pour la RĂ©publique de survivre et le commerce de la rĂ©gion est fortement perturbĂ©.

En proie Ă  des troubles, la RoyautĂ© peine Ă  rĂ©pondre Ă  cet acte de sĂ©cession ce qui participe Ă  appauvrir Pharot et la rĂ©gion. Cet engrenage Ă©conomique et la perte de crĂ©dibilitĂ© que connait alors la Couronne participeront Ă  l’insurrection pharoise dans cette rĂ©gion et indirectement Ă  la rĂ©volution de 1830. Face Ă  ses difficultĂ©s Ă©videntes pour subvenir Ă  ses besoins, la RĂ©publique de Maailmanloppu choisira de rejoindre les forces pirates et rĂ©publicaines pour former aprĂšs la chute de la monarchie la RĂ©publique Pharoise.
La rĂ©gion de Maailmanloppu et la ville de Suuretaallot conservent toutefois encore aujourd’hui un statut Ă  part, nĂ©gociĂ© Ă  l’époque de la trĂȘve, et augmentant son autonomie par rapport aux autres territoires pharois. Si une grande partie des concessions faites Ă  l’époque – souvent des baisses de taxes – n’ont plus guĂšre de sens Ă  notre Ă©poque, Suuretaallot est attachĂ© Ă  son folklore insurrectionnel et plusieurs Ă©vĂšnements locaux cĂ©lĂšbrent cet Ă©pisode encore aujourd’hui.

Comme souvent avec l’ésotĂ©risme pharoise, le cap de la fin du monde et son phare abandonnĂ© ont donnĂ© lieu Ă  de nombreuses lĂ©gendes tout au long de son histoire. L’aspect lugubre des lieux, sa dangerositĂ©, ses falaises escarpĂ©es abritant de nombreuses criques et cavernes sous-marines sont autant d’élĂ©ments fertiles pour l’imagination et ce Ă  toutes les Ă©poques. Si les traditionnelles histoires de fantĂŽmes animent encore aujourd’hui les discussions, plusieurs capitaines ou marins cĂ©lĂšbres faisant d’excellents candidats pour hanter les lieux, des lĂ©gendes plus originales et non moins fascinantes continuent de faire vivre le cap dans l’imaginaire pharoise.
Il se dirait ainsi qu’en pĂ©riode de brouillard, certains navires Ă  la recherche de la pointe de Maailmanloppu ne la trouveraient jamais, condamnĂ©s Ă  perdre la notion du temps en suivant une cĂŽte rocheuse qui ne semble pas avoir de fin, stĂ©rile et dangereuse. Leur voyage se termine invariablement par un naufrage, la folie ou la famine, sorte de forme revisitĂ©e d’un purgatoire aquatique.
Autre histoire plus fantaisiste est celle de la BĂȘte albienne, un conte populaire voulant que la pĂ©ninsule soit en vĂ©ritĂ© le dos d’un gros animal endormi et sur lequel se sont installĂ©s les ĂȘtres humains. Les cryptozoologues discutent encore pour savoir si le cap de la fin du monde correspond Ă  la queue ou Ă  la tĂȘte de la BĂȘte mais une lĂ©gende tenace veut qu’en pĂ©nĂ©trant dans certaines cavernes marines le sol n’y soit pas rocheux mais spongieux et organique. IntĂ©rieur d’une bouche ou d’un trou du cul, le dĂ©bat reste ouvert.


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Etat de conservation : Le site tend Ă  se dĂ©sagrĂ©ger Ă  cause de l'Ă©rosion mais le processus est lent et naturel. Le phare historique de Maailmanloppu est quant Ă  lui entretenu, mĂȘme s'il reste difficile Ă  visiter.
Pays : Izcalie
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : La vĂ©loxie de TĂ©molin (ou « langue du diable de TĂ©molin »), l’un des dĂ©bits de parole les plus rapides au monde.

Illustration de la véloxie de Témolin
Illustration de la langue du diable de TĂ©molin sur un mur de la mairie

Description :
Dans les terres de l’ouest de l’Izcalie se trouve TĂ©molin, une ville assez peu renommĂ©e pour son architecture, mais davantage pour son parler local. Il ne s’agit pas d’un simple accent mais d’un dĂ©bit de parole particuliĂšrement atypique. Si l’on estime que l’humain prononce en moyenne environ 160 mots par minute, ce nombre est en moyenne 50 % plus important Ă  TĂ©molin. Les vĂ©loxistes, c’est-Ă -dire les pratiquants les plus aguerris, peuvent quant Ă  eux prononcer jusqu’à 400 mots par minute. Ce patrimoine linguistique, attestĂ© par des rĂ©cits de voyage dĂšs le XVIIIe siĂšcle, a attisĂ© les curieux mais ses origines ne font pas l’objet d’un consensus. D’aucuns imputent ce dĂ©bit de parole Ă©levĂ© Ă  une intelligence communicative des TĂ©molinois supĂ©rieure Ă  la moyenne. L’endogamie aurait, au fil des annĂ©es et des siĂšcles, favorisĂ© la transmission d’un « gĂšne de la vĂ©locitĂ© ». D’autres y voient au contraire un phĂ©nomĂšne exogame, en raison de l’implantation ancienne d’une communautĂ© kah-tanaise Ă  TĂ©molin. En effet, le japonais parlĂ© par cette communautĂ© est caractĂ©risĂ© par un dĂ©bit de parole plus Ă©levĂ© (7.84 syllabes par seconde) que le français (6.85) et Ă©quivalent Ă  l’espagnol (7.82) qui exerce aussi une influence notable.

À TĂ©molin, les vĂ©loxistes (du latin « velox » qui signifie « rapide ») les plus performants faisaient Ă©galement partie d’une sociĂ©tĂ© secrĂšte locale, accusĂ©e Ă  tort d’ĂȘtre une secte satiniste dont les membres transmettaient des messages subliminaux malveillants et anticlĂ©ricaux Ă  leurs pairs. Dans cet ancien haut-lieu du catholicisme izcale, la vĂ©loxie de TĂ©molin Ă©tait en effet rebaptisĂ©e « langue du diable » et un massacre a mĂȘme lieu contre ces locuteurs rapides en 1788. La situation s’est par la suite apaisĂ©e mais il n’était pas bien vu socialement de parler vite. Construit en 1882, l’hĂŽtel de ville de TĂ©molin garde d’ailleurs un tĂ©moignage de cette pĂ©riode au travers d’une peinture dans son hall d’entrĂ©e. La vĂ©loxie a gagnĂ© ses lettres de noblesse Ă  partir du XXe siĂšcle, dans un contexte d’essor des tĂ©lĂ©communications : cette rapide Ă©locution est notamment apprĂ©ciĂ©e pour la publicitĂ©, oĂč le temps d’antenne se vend Ă  prix d’or et oĂč les marques tendent de passer le message le plus complet dans un laps de temps trĂšs court.

Etat de conservation :
La vĂ©loxie est aujourd’hui protĂ©gĂ©e comme patrimoine immatĂ©riel et il y a tout une sous-culture qui lui est associĂ©e comme des chansons Ă  dĂ©bit rapide, des courts-mĂ©trages avec des vĂ©loxistes
 Des ateliers pratiques et des formations universitaires entiĂšrement consacrĂ©es Ă  la vĂ©loxie sont Ă©galement dispensĂ©s. Mais les linguistes s’alarment d’une lente rĂ©duction du dĂ©bit de parole depuis les annĂ©es 1990. Les vĂ©loxistes espĂšrent donc inverser la tendance en amĂ©liorant la transmission de ce patrimoine local aux jeunes gĂ©nĂ©rations.
Pays : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Patrimoine naturel (en partie mixte)

Nom de la proposition : Les sources chaudes d'Øve - Archipel du Ponant
Photo :

sources chaudes

Description :
Les sources chaudes en Lofoten sont une véritable tradition séculaire, parti intégrante du paysage arctique de l'Archipel du Ponant.
Depuis des siĂšcles maintenant, quasiment depuis le dĂ©but de la colonisation, les habitants des Provinces-Unies se sont pris de passion pour ce phĂ©nomĂšne gĂ©ologique totalement naturel, et ont pu profiter d’un des grands avantages du volcanisme et de l'intense activitĂ© gĂ©othermique qui rĂšgne en maĂźtre sur les Ăźles du Ponant : les sources d’eau chaude dont les plus nombreuses, les plus grandes et les plus impressionnantes se situent Ă  Øve.

Certaines dont l'activité est si intense et si bouillonnante que de véritables geysers d'eau brûlante chargée de souffre s'échappent par des fissures poussé par la pression interne de la croute terrestre, créant de véritable spectacles naturels à la beauté époustouflante, mais passablement dangereuse.
Fort heureusement, toutes les sources chaudes ne sont pas aussi actives.

geyser

L’eau des glaciers, de la neige et de la pluie s’infiltre dans le sol et rencontre Ă  quelques dizaines de mĂštres de profondeur la chaleur dĂ©gagĂ©e par le magma (Ă  1 km de profondeur, la tempĂ©rature atteint en gĂ©nĂ©ral 250°C). Elle va alors chauffer, parfois Ă  presque 100°C (comme Ă  Øve) et remonte Ă  la surface dans des sources pour se dĂ©verser dans des riviĂšres, mais aussi parfois des bassins qui feront de parfaites piscines. Ces eaux sont naturellement riches en silice, sels minĂ©raux et algues marines, ce qui leur donne une couleur bleu turquoise Ă  l'aspect laiteux.
Les baignades dans les eaux chaudes (entre 36° et 40°) sont possibles toute l'année, mais plus fréquentes lors de l'hiver et de l'été. En effet c'est à ses périodes particuliÚrement que l'on peut admirer des aurores boréales ou le trÚs fameux soleil de minuit, tout en se prélassant.


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Les natifs et les tribus inuits, bien avant la venue des colons connaissaient dĂ©jĂ  ce phĂ©nomĂšne et profitaient de ces fantastiques piscines chauffĂ©es naturelles auxquelles les chamans Inuits prĂȘtaient et continuent de prĂȘter des vertus thĂ©rapeutiques miraculeuses. Aujourd'hui les scientifiques sont unanimes : rien de miraculeux, on sait qu'elles sont tout simplement Ă©quivalentes Ă  celle d'une brasse dans un bon bain chaud, excellent pour les articulations et la santĂ© dermatologique.
Dans la culture chamanique traditionnelle Inuit, ces sources d'eau chaude sont les larmes de la Déesse de la Lune, Noonihk, aprÚs avoir perdu ses enfants transformés en volcans par leur pÚre le Dieu des Océans Gbordguldur. L'eau des larmes déversée par la Déesse Noonihk aurait pour but d'atténuer la souffrance de ses enfants sacrifiés, symbolisés par les éruptions magmatiques. Devenu au fil des ans une véritable tradition, les piscines et bains chauds sont aussi devenu un véritable lieu de sociabilisation essentiel pour les habitants de cette ßle : bien avant la venue des colons eurysiens, les Inuits y tenaient parfois leurs conseils de guerre ou leurs grandes célébrations annuelles.
Lorsque les colons s'installĂšrent sur les Ăźles, ils adoptĂšrent quasi immĂ©diatement ces pratiques, qu'ils reprirent Ă  leur compte et, sans surprise car fidĂšle Ă  l'esprit d'entreprise et de commerce qui animent les LofotĂšns, en firent des attractions commerciales, avant mĂȘme le dĂ©veloppement du tourisme de masse moderne.
Cela d'ailleurs occasionna malheureusement de nombreuses frictions voir de conflits entre les colons et les autochtones. Ces derniers furent par ailleurs chassés et frappés d'interdiction d'user de ces sources chaudes pour pouvoir pratiquer leurs rites ancestraux et leurs coutumes. Aujourd'hui cette injustice est réparée, mais il n'en demeure pas moins que cela a été une grande souffrance pour le peuple Inuit.


Mais au delà du folklore et des traditions inuits, c'est surtout pour les paysages sublimes et l'incroyable contraste entre les sources chaudes vaporeuses et leur épais panache de fumée blanche au contact de l'air glacial, et les étendues gelées surplombées par des reliefs déchiquetés et des sommets enneigés.

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Ce décor surréaliste et semblant sorti tout droit d'un film de science fiction éblouit et sidÚre des milliers de Lofotens et de touristes du monde entier venus profiter d'un spectacle unique au monde tout en se relaxant.

Les sources d'Øve sont les plus cĂ©lĂšbres, elles sont situĂ©es sur l'Ăźle septentrionale de BĂ„tsfjord, au-dessus du cercle arctique, qui combinĂ©es Ă  des installations balnĂ©aires afin permettent Ă  tous, petits et grands, de savourer l'incroyable beautĂ© des lieux et ce en toute sĂ©curitĂ©. En effet la composition alcaline, la tempĂ©rature, et l'aciditĂ© des sources sont contrĂŽlĂ©es 24 heures sur 24, et l'activitĂ© gĂ©othermique, Ă  dĂ©faut d'ĂȘtre contrĂŽlĂ©e, est trĂšs scrupuleusement et intensĂ©ment surveillĂ©e. N'oublions pas que si la nature peut nous faire profitez de ses bienfaits, elle peut aussi les reprendre.
Une simple Ă©lĂ©vation du pH de 1 pourrait rendre ces sources dĂ©finitivement impropres Ă  leur utilisation. Par ailleurs la particularitĂ© des bains chauds lofotĂšns est la richesse des eaux minĂ©ralisĂ©es par le sous-sol volcanique. Certaines eaux sont trĂšs riches en sels naturels, d’autres en silice, en soufre, etc.ce qui provoque l'oxydation et la corrosion prĂ©maturĂ©es de nombreux matĂ©riaux. En fait, presque tous ne rĂ©sistent pas Ă  un tel traitement, aussi, il est fortement conseillĂ© de se baigner entiĂšrement nu.
AprĂšs avoir barbotĂ© pendant plus d'une heure maximum, la tradition veut que les baigneurs se jettent dans un bain glacĂ©. Aujourd'hui seuls les plus tĂ©mĂ©raires honorent encore cette pratique, qui est Ă  dĂ©conseiller pour les personnes thermosensibles ou souffrant d'affections cardiaques particuliĂšres, le choc thermique pouvant ĂȘtre Ă©quivalent Ă  une petite dĂ©charge Ă©lectrique.

Plusieurs fois par année, notamment de décembre à février, des aurores boréales viennent compléter ce paysage féérique, souvent qualifiées de spectacle le plus beau du monde.

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Etat de conservation : Les sources chaudes d'Øve sont prisées par les nationaux et les touristes du monde entier, et génÚrent d'importants revenus réguliers, permettant leur préservation et le maintien des infrastructures géothermiques. Cette derniÚre d'ailleurs fourni l'énergie nécessaire à la maintenance et à l'alimentation des installations, rendant le tout totalement neutre d'un point de vue empreinte carbone.
En outre, les sources chaudes d'Øve sont parties intégrante du Parc National de BÄtsfjord, permettant ainsi la conservation du site et la protection des lieux face aux perturbations des activités humaines.
Seule une petite dizaine de sources d'eau chaude sont actuellement exploitées et ouvertes au grands public, sur les 60 sources à ciel ouvert que comptent le site naturel d'Øve.
Pays : RĂ©publique de Kronos
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Le Mont Caladrius
Photo : Mont Caladrius

Description :
Le mont Caladrius, point culminant de la chaine de montagne de Teryel, se situe au Nord-Ouest de Kronos.
Du haut de ses 6311 m, il est la plus haute montagne du pays, devant le colossal mont YokaĂŻ (4726 m).

C'est a une altitude de 1278 m que l'on retrouve le village "Caladria" (840 hab) perché sur le mont Caladrius.
Ce petit village est trÚs populaire dans la région mais reste difficile d'accÚs a cause de ses routes impraticables.
Les villageois, pourtant, ne manquent de rien... Les nombreuses sources rendent l'accĂšs a l'eau potable tout a fait possible et les nombreux Ă©levages de moutons permettent un approvisionnement en viande et fourrure pour l'ensemble de la population.
Caladria

L'immense mont Caladrius est aussi entourĂ© de forĂȘts et de lacs, abritant une faune et une flore toutes deux magnifiques et protĂ©gĂ©es.
Bouquetins, chamois, aigles, lynx, loups, marmottes, ect... Peuvent y ĂȘtre observĂ©s.
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ForĂȘt

Portant le nom du célÚbre "Calandre", oiseau légendaire du moyen Age, il attire de nombreux touristes chaque années qui viennent photographier et apprécier la beauté des paysages que le mont Caladrius abrite.
Mais ce n'est pas tout, certains skieurs expérimentés viennent eux aussi explorer plus profondément les pistes et sentiers de cette merveille.
Enfin, pour les plus courageux, ils peuvent tenter l'impossible... Atteindre le sommet du mont Caladrius...
En effet, mĂȘme si quelques uns y sont parvenus, de nombreuses personnes ont perdus la vie alors quelques tentaient de gravir l'immense montagne... En fait, la neige y est tellement abondante dans les hautes altitudes qu'elle recouvre parfois certaines crevasses, falaises et dangers quelquonque...

Etat de conservation : Toute la chaine de montagne de Teryel est protégée par de nombreuses rÚglementations.
La chasse, la pĂȘche, le camping, le feu, ect... y sont interdits. En fait, toute la chaine de montagne est protĂ©gĂ© par un parc national: Le parc national de Teryel, abritant une faune et une flore diversifiĂ©e et exceptionnelle. Cependant, certaines zones possĂšdent d'importantes concentrations de minerais, pour l'instant non exploitĂ©es, a voir comment cela Ă©voluera au fil du temps.
Pays : Les Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Fjords et villages de pĂȘcheurs Ă  la baleine de la Province de KĂ„fjord


Description :

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Le village de pĂȘcheurs de MosjĂžen, l'une des plus visitĂ©s du pays. Il figure parmi les images de cartes postales les plus emblĂ©matiques des Provinces-Unies


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Le village de pĂȘcheurs de StokkvĂ„gen, bien connu pour ses nombreuses galeries d'artistes et ses restaurants sur pilotis.



SituĂ©s Ă  la pointe extrĂȘme-nord du Northerlands, Ă  quelques dizaines de km de la seconde ville de KĂŠviksborg les villages de pĂȘcheurs de KĂ„fjord sont un paysage de carte postale emblĂ©matique des Provinces-Unies du Lofoten. LocalisĂ©s Ă  seulement 50 km kilomĂštres au sud du cercle arctique, ils sont recouverts de neige au moins 4 mois minimum dans l'annĂ©e et enregistrent souvent des records de tempĂ©rature nĂ©gative. AdossĂ©s aux majestueux fjords escarpĂ©s qui dominent une cĂŽte qui semble avoir Ă©tĂ© façonnĂ©e par les dieux de l'Asgard, ces villages de pĂȘcheurs ont Ă©tĂ© construits par les premiers colons maktois du 17Ăšme siĂšcle, qui arrivaient alors en masse pour profiter de l'essor de la chasse Ă  la baleine.
En effet l'exploitation baleiniĂšre battait son plein et attirait Ă  elle de trĂšs nombreux marins ou infortunĂ©s Ă  la recherche d'un avenir meilleur des les colonies, pour les trĂšs convoitĂ©es huiles de baleine, qui permettent alors de se chauffer et de s'Ă©clairer Ă  l'aide de lampes Ă  huiles. Bien que les Mers du Ponant ne soient pas les seules endroits oĂč l'on pouvait trouver des cĂ©tacĂ©s, celles-ci Ă©taient encore vierges et prĂ©servĂ©es, et donc disposaient de trĂšs trĂšs importantes rĂ©serves de chasse. En outre les compagnies maritimes maktoises qui avaient pressenti le potentiel Ă©norme de cette industrie naissante avaient outrageusement investit, dans le but Ă©galement de concurrencer les autres nations eurysiennes qui chassaient dĂ©jĂ  dans leurs eaux.
Fort heureusement, l'avÚnement de la découverte du pétrole a mis brutalement fin à l'exploitation brutale et cruelle de ces cétacés qui se terminaient souvent en véritable carnages en haute mer.
La chasse baleiniÚre ne faisait pas seulement des victimes parmi les populations de baleines grises et bleues, les plus riches en huile bien sûr, mais décimaient également les populations d'orques, de phoques, de lions de mer, de rorquals et de globicéphales, recherchés pour leurs chair et leurs fourrures.
Des écrits de l'époque témoignent d'images sanglantes et de mers rouges de sang, dignes de de visions apocalyptiques de Ragnarök.


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La chasse à la baleine est désormais interdite et punie par la loi mais elle a fait la fortune et la prospérité des provinces septentrionales et du Northerlands pendant plus d'un siÚcle

A l'apogĂ©e de cet Ăąge, vers le dĂ©but du 19Ăšme siĂšcle, ces villages auraient comptĂ© alors plus de 10 000 Ăąmes, et Ă©taient d'importants nƓuds de commerce. Ici, le visage de la pĂȘche a quelque peu changĂ© mais fait toujours vivre les habitants de KĂ„fjord, mais celle qui rĂšgne en maĂźtre, c'est la morue et le saumon sauvage ! Chaque annĂ©e, de janvier Ă  avril, la morue lofotĂšne arctique vient pondre dans les courants alentour.
Ces pĂȘches miraculeuses attiraient dĂ©jĂ  vers la seconde moitiĂ© du 18Ăšme siĂšcle des pĂȘcheurs de toute les Provinces du Nord, pendant la saison, des milliers hommes dĂ©barquaient ainsi. Ces derniers louaient alors les fameuses cabanes de pĂȘcheurs et pouvaient faire sĂ©cher leur poisson sur les grands Ă©tendages en bois et vendre leurs prises sur place. La morue Ă©tait alors sĂ©chĂ©e et transportĂ©e Ă  KĂŠviksborg, avant d'ĂȘtre vendue en Eurysie et dans la mĂ©tropole maktoise. Cette activitĂ© Ă©tait alors peut ĂȘtre moins rentable que la chasse baleiniĂšre mais elle Ă©tait aussi beaucoup moins risquĂ©e. Il faut savoir qu'Ă  l'Ă©poque les naufrages de baleiniers Ă©taient courant, et les disparitions en mer trĂšs frĂ©quentes.

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Les grands sĂ©choirs Ă  poissons actuels ne sont pas diffĂ©rents de ceux utilisĂ©s par les tous premiers colons et pĂȘcheurs lofotĂšnes.


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IntĂ©rieur reconstituĂ© d'une cabane de pĂȘcheur Ă  la morue. DĂ©sormais elles peuvent ĂȘtre louĂ©es pour permettre aux touristes d'y sĂ©journer tout en s'imprĂ©gnant de l'atmosphĂšre typique et chaleureuse de ces villages.

MĂȘme si de nos jours les mĂ©thodes de pĂȘche, de production et de vente ont Ă©voluĂ©, sĂ©choirs Ă  poissons et cabanes de pĂȘcheurs sont encore debout et surtout le produit est identique : la morue et le poisson sĂ©chĂ© sont sur toutes les cartes des restaurants ! Cependant, la pisciculture de saumon d'Ă©levage et le boom de l'extraction des hydrocarbures a vers la fin du 19Ăšme siĂšcle provoquĂ© et accĂ©lĂ©rĂ© le dĂ©clin et l'abandon progressif de ces villages de pĂȘcheurs, qui se sont alors rapidement dĂ©peupler pour ne compter vers le milieu du 20Ăšme siĂšcle que un ou deux milliers d'habitants. Certains avaient mĂȘme Ă©mis l'idĂ©e de les raser tant certaines d'entre elles Ă©taient peu entretenues et devenues insalubres.


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C'est lors de la saison hivernale que les aurores boréales illuminent et colorent le ciel d'un bleu turquoise évanescent au dessus de la cÎte.

Etat de conservation :

Comment ce patrimoine historique est il préservé aujourd'hui ?
C'est avec la naissance et l'essor du tourisme de masse et du tourisme "blanc" (écotourisme raisonné, qui tente de limiter l'impact des activités humaines et leur empreinte carbone, tout en générant des revenus utilisés pour la préservation des milieux naturels) que la renaissance KÄfjord a pu avoir lieu . Précieux atout de la nation LofotÚne, les villages du KÄfjord connaissent une attraction touristique en hausse constante ces derniÚres années, tout en travaillant à conserver leur charme naturel. C'est pourquoi toute la cÎte est classée en tant que Patrimoine Naturel d'Exception et fait parti du Parc National du Littoral du KÄfjord.


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L'accÚs au Parc National du Littoral de KÄfjord est quelque peu difficile et peut en décourager certains mais il mérite vraiment le détour. De plus les Park-Rangers du Département d'Etat Fédéral à la Protection Environnementale ne sont jamais loin et aident les voyageurs malchanceux ou égarés.

Et la sensation d'ĂȘtre seul au milieu de nulle part est vite prĂ©sente, devant l'immensitĂ© des lieux. Ici, des paysages exceptionnels s'entremĂȘlent : des fjords profonds et leurs falaises abruptes aux plaines fertiles, des petits ports pittoresques colorĂ©s par les cabanes de pĂȘcheurs rouges, jaunes, oranges sur pilotis, en passant par les plages de sable blanc qui s'Ă©tirent sur les cĂŽtes... Bien entendu, mĂȘme s'il n'y fait toujours pas trĂšs beau et que le climat est rude, souvent humide sans parler de l'obscuritĂ© Ă  certaines saisons oĂč l'on ne voit pratiquement jamais le jour. Mais lĂ  encor, l'endroit se rĂ©vĂšle unique et merveilleux : les lumiĂšres qui Ă©clairent la cĂŽte, rosĂ©es, rougeoyantes, incandescentes, ocre, azur, arc-en-ciel, parfois mĂ©talliques, offrent un spectacle unique au monde et font du littoral nord des Provinces-Unies l'endroit sĂ»rement le plus photogĂ©nique du pays. Au fil des annĂ©es, ils sont devenus l'essence de l'Ăąme lofotĂšne, une fiertĂ© nationale, et un trĂ©sor culturel et patrimonial qu'il faut prĂ©server Ă  tout prix.


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EtĂ© comme hiver, difficile de ne pas ĂȘtre subjuguĂ© par la magnificence et la beautĂ© Ă©poustouflante de paysages fĂ©Ă©riques semblant tout droit sorti d'un roman d'heroic-fantasy.



Probablement l'un des plus beau paysages du monde si l'on en croit les visiteurs du monde entier qui en reviennent Ă©bahis. Une nature singuliĂšre et l'enracinement d'une culture artisanale et traditionnelle, hĂ©ritĂ© du passĂ© colonial de ce qu'on appellait alors le Protectorat Maktois du Lofoten. Les villages de KĂ„fjord attirent depuis plus d'un demi-siĂšcle de nombreux artistes et voient Ă©clore de jolies d'art et boutique d'artisanat. Ils ont mĂȘme servi de dĂ©cor Ă  plusieurs films et sĂ©ries.
L'été, de nombreux festivals d'art et de musiques ont lieu, et de nombreux navires de croisiÚre y font également escale, bien que leur nombre ait été drastiquement limité ces derniÚres années pour limiter l'impact environnemental. Des efforts significatifs ont été réalisés pour conserver l'authenticité et la nature environnante des lieux. Des jauges de visiteurs ont été mis en place, il est interdit de pique-niquer, de faire du camping, d'allumer un feu, de venir avec des animaux domestiques et bien entendu d'altérer et perturber d'une quelconque maniÚre les écosystÚmes locaux. Par ailleurs seuls les véhicules électriques et hybrides sont autorisés à circuler.

Rangerspark
Les Park-Rangers, des hommes et des femmes dĂ©vouĂ©s Ă  la cause de la protection environnementale, sont les gardiens de notre patrimoine naturel et culturel. Avenants et soucieux d'aider les visiteurs, ils seront intransigeants et sans indulgence si vous ĂȘtes surpris en train de polluer ou de dĂ©grader les lieux.
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