16/05/2013
14:28:21
Index du forum Continents Eurysie Finnevalta

Activités étrangères au Finnevalta

Voir fiche pays Voir sur la carte
400
Activités étrangères au Finnevalta

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Finnevalta. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Finnevalta, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
0
https://www.zupimages.net/up/21/15/rlw4.jpg
Un regard plus léger sur l'Humanité



Génocide de Jäa : la Saare reconnait officiellement ses crimes
L'heure est-elle à l'examen de conscience pour les peuples de la vieille Albi ?

https://www.zupimages.net/up/23/11/xi61.jpg
La « sanglante grandeur » de l'héritage albien n'en finit pas de faire débat.


C’est un tragique mais heureux cadeau de Noël, la reconnaissance par la Saare du génocide albien organisé dans les années 60 par Karl Tuli ravive des plaies encore douloureuses. Mais c’est aussi le prix de la cicatrisation. A Albigärk et dans le sud du Syndikaali, où les communautés albiennes sont majoritaires, on s’est félicité de la déclaration du Royaume de Saare qu’on espère être un point final à l’animosité qui oppose les Albiens aux autres ethnies de la Péninsule. Héritage de la conquête de ce territoire au XIIème siècle, la domination politique et culturelle des rois d’Albi sur les autres peuples de la région n’est pas sans avoir laissé des traces.
Si certains se félicitent de ce processus « civilisateur », les peuples Albiens étant connus et reconnus pour leurs qualités d’architectes et d’artistes, d’autres fustigent un déni des identités culturelles ayant mené à la disparition d’un grand nombre de traditions et de patrimoine jugé quantité négligeable par les maîtres de la Péninsule.

Aujourd’hui encore, les tensions restent vives, que ce soit au Finnevalta où un attentat commis par des royalistes Albiens au parlement avait outré l’opinion publique, ou au Pharois Syndikaali où la présence de la Commune d’Albigärk, ancienne capitale du Royaume, n’est pas sans périodiquement provoquer scandales et débats sur fond de distinctions culturelles et politiques.

En Saare, les choses ont pris un tournant encore plus dramatique dans le courant des années 60, avec le sort de la désormais tristement célèbre ville de Jäa, devenu un tombeau à ciel ouvert pour les héritiers du roi d’Albi.

Les crises sont donc encore loin d’être du passé et les groupuscules royalistes pro-rétablissement de la monarchie inquiètent les services contre-terroristes. A l’inverse les discriminations à l’égard des Albiens, sur font de haine revancharde font craindre des formes d’agressions à motifs ethniques ou, plus inquiétant, l’instrumentalisation du passé de la Péninsule par des gouvernements nationalistes et d’extrême droite, pointant du doigt les Albiens comme bouc-émissaires dans le cadre de programme de renaissance des particularismes culturels.

Au-delà de ces actes graves, il y a de toute façon des crispations que seul le temps pourra apaiser. La culture albienne, ultra-dominante sur la Péninsule, a durablement marqué les autres ethnies présentes qui souffrent encore aujourd’hui pour certaines d’une forme de complexe d’infériorité. C’est le cas des Pharois qui, pour ne pas vivre dans l’ombre d’Albi, se sont longtemps et encore aujourd’hui refusé à une architecture complexe et travaillée, préférant le brutalisme sobre et fonctionnel pour leurs villes. Les accents sont également objets de crispation, l’accent Albien étant à la fois considéré comme prétentieux et raffiné, il reste dominante dans les médias et certain politiciens cherchent à l’imiter pour se donner une respectabilité.

Autant de défis que la Péninsule devra apprendre à surmonter si elle désir faire vivre en paix ses différentes ethnies, à la fois si proches et pourtant fracturées.

A Kanavaportti, ville où la communauté albienne est majoritaire, une retraite aux flambeaux a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 décembre pour célébrer dans la sobriété la décision de la Saare de reconnaître le génocide dont les Albiens ont été victimes. Un moment de recueillement qui n’a toutefois pas fait l’objet de commentaire de la part du monde politique Pharois, à l’exception du maire de Kanavaportti, le Citoyen Sinikka.

« Jamais les crimes d’hier ne sauraient justifier ceux d’aujourd’hui. Tous les peuples de la Péninsule aspirent à la paix, chaque pas fait dans cette direction est une pierre de plus au pont qui nous rassemble. »

Un discours qui n’a pas fait que des heureux dans les milieux ultra, plusieurs responsables politiques locaux dénonçant l’usage du mot « crime » pour parler de la conquête albienne. « C’est sortir l’histoire de son contexte. » explique Aapeli Ylitalo, porte-parole du parti royaliste et réunioniste Cœur d’Albi : « Devons nous aussi demander pardon pour les routes ? Pour la paix ? Albi, c’est six siècles de paix sous le règne de nos rois, les Saarois, les Pharois, est-ce qu’ils auraient préféré six siècles de guerre fratricide ? »

D’autres, présents dans la manifestation, se désolent du manque de prise de parole des pouvoirs publics Pharois :

« On aurait aimé que le Doyen Makku dise un mot. C’est facile de dire que le Syndikaali respecte toutes les cultures et tous les peuples, mais ce qui s’est passé à Jäa, tout le monde devrait s’en indigner, dans ces cas-là il n’y a plus de politique politicienne qui compte, mais c’est le message que renvoient les Pharois en restant muet. Sans doute qu’ils ne veulent pas jeter de l’huile sur le feu ou fâcher la Saare, mais moi ça me désole. »

Silence d’autant plus assourdissant qu’il concerne également des politiques d’origine albienne, comme le Citoyen Ministre Sakari ou le Citoyen Ministre Kaapo. Indiscutablement, l’affaire semble embarrasser et sans doute que sur ces questions le Syndikaali préfère se contenter de mettre la poussière sous le tapis. Personne ne souhaite voir ressurgir les démons des conflits ethniques et en ce qui concerne les Pharois, c’est une politique d’oubli qui sert de mot d’ordre.

Une position critiquée par le collectif d’historiens Memoria qui se désole de voir que l’histoire d’Albi a été partiellement mise de côté depuis le XIXème siècle.

« Lorsque la République Pharoise a été victorieuse en 1826, le gouvernement a mis en place un grand nombre de politiques culturelles pour revitaliser l’identité pharoise au détriment de l’héritage albien. Même si aujourd’hui nous sommes sous régime du Syndikaali, il y a des restes de cette époque et le patrimoine albien est peu mis en avant, sauf à Albigärk. Mais eux, ils ont d’autres problèmes. »

Silence gêné du côté Pharois, mea culpa de la Saare et critique véhémente des Finnevaltais contre les ultra-royalistes, chaque pays héritier de la vieille Albi semble faire son deuil à sa manière de l’ancien royaume. A l’heure où les rencontres diplomatiques se multiplient pour essayer de rapprocher les différentes nations de la région, la question de l’héritage albien devra se poser à un moment où un autre, que ce soit pour la remettre au goût du jour ou définitivement tourner la page, au risque de laisser sur le carreau les quelques millions de citoyens dont elle est l’histoire et la culture.
2241
https://www.zupimages.net/up/23/28/m1or.jpg

Le Triton | 30/01/2011
Chute du Syndikaali, la Merirosvo doit d’abord commencer par rassurer ses alliés

Personne ne s’y trompera : le geste est avant tout symbolique. Il n’en est pas moins marquant. Le Grand Capitaine Gabriel entouré de ses quartiers maîtres se tient debout face à un grand coffre de bois. Son contenu laisse peu de place aux doutes : l’or du Pharois. Volé, vraisemblablement, cambriolé par monts par eaux, arraché aux banques d’Etat du monde entier depuis plusieurs décennies de piratage informatique, contrebande et recel. Désormais, c’est la finance qui rapporte et les requins Pharois accumulent la richesse grâce aux sociétés écrans et off-shore où disparaissent les millions.

D’après expertise, les sommes offertes au Finnevalta voisinent les dix milliards d’écailles. Laissés à la discrétion du gouvernement finnevaltai. « Un cadeau, de la part d’amis. » aura simplement déclaré le Capitaine Gabriel à madame Pasi Pokka. Certains auraient peut-être raison d’y voir une pomme empoisonnée, car les démonstrations de générosité sont autant de démonstrations de force, pour les pirates. N’en reste pas moins que le Grand Capitaine Gabriel n’a eu, en public, pas de mots assez doux pour assurer le Finnevalta et les peuples Albiens de la bienveillance des Pharois.

« Chacun est libre de jouir de ce qui lui appartient aussi est-il de notre droit le plus fondamental de partager attendre sans contrepartie. »

Sans contrepartie mais pas sans message et celui du Capitaine Gabriel est assez évident : à l’heure où ce-dernier a commencé à faire savoir ses ambitions politiques et son désir de propager – au moins en partie – le modèle Pharois dans les mers du nord, faire démonstration de sa rentabilité pourrait donner quelques idées aux politiciens Finnevaltais, du moins est-il en droit de l’espérer.

Nous allons en tout cas suivre de près cette rencontre historique puisque c’est le premier voyage diplomatique d’un dirigeant Pharois depuis la chute du Syndikaali. Un geste surtout symbolique considérant que le Capitaine Gabriel n’est pas seul à la barre et ne peut prétendre ni représenter un horizon politique, ni commander à la flotte noire. Improviser une rencontre officielle avec les dirigeants Finnevaltais pourrait ainsi être un moyen de se mettre en avant vis-à-vis de ses collègues et de faire fructifier son capital de popularité, ayant été un ancien cadre de l’Alliance Septentrionale, l’une des anciennes formations politiques du Syndikaali.

https://www.zupimages.net/up/23/28/bqcr.png https://www.zupimages.net/up/23/28/gav4.jpg
2546
Le partenariat pharo-finnevaltais s'accélère

https://www.zupimages.net/up/24/08/cqry.jpg

Accord trouvé entre les complexes militaro-industriales pharois et finnevaltais. Il a fallu attendre le vote final des cent-vingt-neufs kollektiivinen pharois pour valider le projet, mais celui-ci a bel et bien été signé ce matin. C'est sous le nom du conglomérat de coopératives Silö qu'une partie de l'entretien du matériel militaire de l'armée albienne se fera désormais. Un pas en avant pour les deux pays et leurs ambitions de mutualiser la défense de la péninsule. Depuis quelques années déjà Pharois et Finnevaltais font leur service militaire ensemble et une partie de l'armement est mis en commun, mais c'est désormais la possibilité d'entretenir chez l'autre du matériel qui vient de s'ouvrir. Un projet de longue date qui a toutefois nécessité l'harmonisation d'une partie de la production des deux pays, afin d'établir des standards internationaux.

La division du travail est la clef d'une industrie efficace, or si dans plusieurs secteurs - notamment ceux se rapportant au marché noir - la jonction entre l'économie pharoise et celle du Finnevalta demeure complexe, certains secteurs comme celui de l'armement se prêtent d'avantage à la collaboration. Le projet est relativement simple, spécialiser une petite portion de l'industrie de la défense finnevaltaise dans l'entretien industriel du matériel afin de permettre aux usines pharoises de se consacrer d'avantage à la production. Pour l'heure, les ambitions de Silö sont modestes. Une ou deux usines militaires mutualisées tout au plus, à titre d'expérimentation, mais si le projet s'avérait être un succès celui-ci pourrait s'étendre y compris pourquoi pas à d'autres nations de la Péninsule. Albi deviendrait de facto une puissance supra-nationale à part entière.

Nous n'en sommes cependant pas encore à ce stade, qui devra de toute façon être plusieurs fois validé par le processus démocratiques de chaque pays. En attendant, les industriels pharo-finnevaltais préparent les pays à des transferts d'armement conséquents dans les prochaines semaines, avec la logistique que cela suppose. En contexte de conflit en Okaristant (devenu Kolčovo) et la récente séparation de la République pirate de Kallland, il sera nécessaire de rassurer les pays de la Manche Blanche quant au caractère strictement pacifiste de ces mouvements de troupe dans le Détroit.

Si Silö se veut rester dans la continuité de l'autogestion syndicale des industries de l'armement pharo-finnevaltaise, la coopérative ne ferme pas la porte au fait d'offrir ses services et son expertise, contre rémunération, à des équipages privés. Une façon de permettre aux navires de la flotte noire de bénéficier eux aussi des bienfaits de ce partenariat. Bien que toutes ces réflexions restent encore à ce jour au stade de projet, les accords signés entre les deux pays d'Albi ouvrent indiscutablement la porte à de nouveaux rapprochements futurs.
Haut de page