02/06/2013
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Activités étrangères au Varanya

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Activités étrangères au Varanya

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Varanya. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Varanya, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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15 Janvier 2010 - La gouvernance kronienne de Calabraise : le boucher collectionneur d’armes de destruction massive qui effraie le monde.


L'action kronienne portée par Baldassare Calabraise, une menace permanente et létale pour l'environnement social et économique mondial.
Le régime kronien de Calabraise : 1000 crimes et infamies, avec autant de casus belli, pour définitivement en finir avec la menace (clic gauche pour agrandir).

Calabraise, un boucher sanguinaire.

Si les dictatures totalitaires d’extrême-gauche ne représentent qu’une part infime des nations et des richesses de ce monde, force est aujourd’hui de constater qu’elles représentent néanmoins l’essentiel des foyers de tensions et de conflictualités à l’international. Déjà contrainte de défaire la dictature prodnovienne qui massacrait à tour de bras, la communauté internationale doit-elle s’emparer du cas de Baldassare Calabraise avant qu’il ne commette l’irréparable?

Il a longtemps été permis de citer parmi les bouchers les plus mondialement connus, le cas du dictateur communiste prodnovien Kuklin Viktor, auteur des exécutions sommaires contre sa population à Bridjesko, qu’il accusait d’avoir soutenu des terroristes ayant fait assassiner son prédécesseur. Bridjesko devenait alors à la face du monde, une boucherie à ciel ouvert que les pays eurysiens s’étaient juré de ne plus revoir, considérant la désolation apportée à tout un continent et les troubles persistants au Prodnov qui continuent actuellement de faire paraître un avenir incertain au-dessus de lui. Pourtant et malgré le fait que le nombre de victimes civiles ne surclasse pas (encore) les massacres perpétrés par Kuklin Viktor, d’autres dictateurs d’obédience communiste ont aujourd'hui signé d’une tâche rouge sang indélébile, des méfaits nouveaux. Ainsi, après la disparition du dictateur prodnovien Kuklin Viktor, les morgues et les veuves ont appris à redouter un nouveau bourreau en la personne de Baldassare Calabraise, le despote de la République de Kronos.

Dirigeant liberticide, ce tyran est surtout connu pour avoir ordonné la fermeture de ses frontières avec ses voisins eurysiens, la Youslévie en tête, sur qui il faisait peser la menace permanente d’un conflit armé. Mais cette fermeture des frontières s’est accompagnée d’une autorisation de recours à des tirs létaux contre toutes les personnes désireuses de la franchir. De franchir la frontière dans un sens mais également l’autre, ce qui implique donc l'exécution non chiffrée de civils kroniens ayant tenté de quitter le pays.

A ces exécutions sommaires, pour quiconque souhaiterait “quitter l’eldorado rouge”, s’ajoute également l’accomplissement de travaux forcés au sein d’usines chimiques installées sur le territoire kronien afaréen. La chaîne d’information d’état kronews ne s’en cache pas, à quoi bon se donner cette peine : le gouvernement kronien envoie par la force tout opposant politique (cf : manifestants ou toute personne susceptible d’avoir une pensée contraire à celle formatée par le régime Calabraise) dans des usines chimiques, pour l’accomplissement de travaux dangereux et forcés, avec pour seule contrepartie de pouvoir dormir et manger sur place. Un esclavagisme en Afarée qui ne dit pas son nom.

Le cynisme et la cruauté de la gouvernance kronienne, dirigés indistinctement contre son peuple qu’il devrait chérir, semblent donc ne pas connaître une quelconque limite, par sa capacité à utiliser ses soldats, les protecteurs du pays en personne, pour abattre des citoyens désireux de passer la frontière. Outre ces faits macabres, il est à porter à la connaissance du plus grand nombre, que de nombreux opposants politiques kroniens (comprenez par là, tout citoyen ayant eu envie ou besoin un jour d’exprimer son mécontentement envers la politique gouvernementale) travaillent contraints et forcés au sein d’usines chimiques afaréennes, sans qu’il soit permis que de quelconque protections leur soient fournis (gants, masques, combinaisons, lunettes anti-projection, rince-oeil, etc…). Le gouvernement kronien est une menace pour le monde mais aussi pour son peuple qui se meurt à petit feu sous l'ingéniosité de sa barbarie.

Calabraise, une menace permanente.

Si nous avons longuement pu évoquer la menace que le tyran kronien faisait peser sur son propre peuple, il nous appartient aujourd’hui de ne pas négliger la menace que ce dernier entretient sur la scène internationale. Une menace qui se veut permanente, du fait du rêve exprimé pour qui souhaite l’entendre, d’acquérir des missiles balistiques et projetables à des milliers de kilomètres du Kronos, sous une posture strictement offensive. Des missiles balistiques qu’il souhaite acquérir en très grand nombre, les identifiant comme “bien utile pour la suite” sous entendu utilisables à court, moyen et long terme… Le stockage de missiles balistiques entre les mains d’un boucher et l’attente de voir celui-ci en mesure de projeter sa menace balistique vers n‘importe quelle destination, notamment grâce à l’emploi de sous-marins lanceurs d’engins, laisse poindre un péril encore plus dangereux qu’il ne saurait être présentement.

La capacité d’un dirigeant à faire abattre sa population aux frontières et à la faire mourir à petit feu dans des usines chimiques sous le coup des travaux forcés, doit nous convaincre de l’incompatibilité de ce même dictateur à possiblement détenir de telles armes de destruction massive. Précisons d’ailleurs qu’une fois en leur possession, le dictateur d’Eurysie méridionale s’était targué de pouvoir cibler n’importe quel espace Youslève, zone urbanisée ou non confondues. Un rêve dont il défendait publiquement l’accomplissement sur sa chaîne d'État.

S’il est aujourd’hui indiscutable que les kroniens soient les premières victimes de la politique intérieure sauvageonne déployée par le tyran de Pendragon, la possibilité de voir cette barbarie s’étaler sur la scène internationale, touchant les nations étrangères avec lesquelles Baldassare Calabraise nourrit intentionnellement les conflictualités, n’a jamais été aussi proche que maintenant. Un risque et une menace insoutenables, un risque et une menace permanents, qui doit inviter chaque représentant du monde libre, à empêcher l’accumulation d’une telle capacité de nuisance par le tyran de Pendagron, fut-elle au moyen d’une intervention armée destinée à limiter, voire à supprimer, sa capacité de nuisance… Il faut dire qu’en matière de missiles balistiques, Baldassare Calabraise n’en est pas à son coup d’essai, après l’opportunité manquée pour lui d’implanter des bases militaires (pas moins de trois) dans le Nord-aleucien, auprès de l’Empire du Nord, un régime colonial acoquiné pour des raisons floues et obscures, au tyran de Pendragon.

Des bases installées à la hâte et sur lesquelles la gouvernance Calabraise aurait plein pouvoirs pour y installer des missiles balistiques, mettant à sa dangereuse portée, les populations lofotenoises. Un positionnement inadmissible qui avait obligé les États à faire pression sur l’Empire du Nord, pour entraver l’ouverture et la mise en place opérationnelle de ces bases militaires terriblement menaçantes pour les foyers urbains internationaux.

L’intervention militaire au Kronos, une évidence.

Dans ces circonstances, il est impératif de considérer la politique menée par le dirigeant et dictateur kronien pour ce qu’elle est, une menace permanente et létale pour les populations qui vivent, tant à l’intérieur de ses frontières, qu’à l’extérieur. Le tyran de Pendragon nourrit en effet les foyers de tensions et ses ambitions d’accumuler un nombre exponentiel d’armes de destruction massive, qu’il est prêt à diriger, sous le couvert de ses futurs sous-marins lanceurs d'engins, aux quatre points cardinaux du globe. “Comprenez bien que le tyran de Pendragon ne sera jamais moins menaçant que ce qu’il n’est actuellement. Plus le temps s’installera entre aujourd'hui et le jour de la pacification du gouvernement kronien, plus cette dernière sera coûteuse en vies humaines, considérant l’engagement plein et entier, voire obsessionnel, du dictateur eurysien pour l'entretien d’une force militaire à même de fournir la désolation où il le jugera bon.” explique un politologue de renom en Alguarena, Remicio Granda.

Devant un tel dilemme, l’entreprise d’une action armée contre les institutions névrosées kroniennes semble l’évidence, mais il appartient seulement aux acteurs de la scène internationale, de savoir quand jouer cette initiative, considérant le péril grandissant que le tyran de Pendragon semble déterminé à faire pousser à l’intérieur de ses frontières.
La paix contrainte face à Calabraise et Calabraise contraint à la pacification.

Tout n’est pas noir au tableau et de chaque malheur les héros ont l’opportunité de se dresser, serez-vous l’un d’eux? Si tel n’est pas encore le cas, ne tardez pas à considérer les capacités militaires et politiques de Baldassare Calabraise, pour entraver l’installation durable de la paix mondiale, ou encore à maintenir la suspension d’une épée de Damoclès alimentée par l’entretien ainsi que l'accroissement d’armes de destruction massives tirées depuis le sol kronien ou les eaux internationales grâce aux concours de sous-marins spécialisés et dédiés à cette tâche.

Dans ces circonstances, il est aisé de relever les casus belli entourant actuellement la gouvernance du Kronos, incarnée par Baldassare Calabraise. Dangereuse et mortelle, pour son peuple ainsi que celui des autres, l’autorité politique kronienne a entamé un long et dur rapport de force avec la paix, qui ne saurait être résorbé que par la pacification des institutions kroniennes, fut-elle au prix d’une révolution brutale et permanente.
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Téarmaíocht / Alrahba


Renforcer une armée par la livraison d'équipements militaires, par une intervention armée directe ou indirecte sur le terrain... et les armes se perdent.


De tout temps, la traçabilité des armes et équipements a été nécessaire afin de comprendre dans quelles mains ceux-ci tombent.
Il faut dire que lors d'un conflit, il y a urgence, il y a nécessité et lors des combats les équipements sont saisis, perdus, récupérés, détruits.
La traçabilité des équipements lourds, des véhicules reste possible d'autant que les témoignages et les rapports permettent d'entrecouper les informations et de permettre de clarifier l'état, la position de ceux-ci.
La léthalité des armes est un facteur de stress pour certains Etats-Majors qui favorisent dans un premier temps la victoire, mais avec l'expérience il est indéniable que les mêmes institutions qui distribuaient à tire larigot se rendent compte de la dispersion des armes et équipements, de même que la dilution des registres au plus fort du conflit et de la désorganisation situationnelle.

"Vous avez noté le nombre de grenades utilisées sur le champ de bataille ?"
"Capitaine... nous... je ne sais pas, 15 ?"

Le constat est que plus la léthalité est grande, plus le stress est important et plus les registres doivent être tenus avec précisions.
Moins la léthalité est importante, la taille étant prise en considération par ailleurs, moins il est aisé ou d'intérêt d'assurer un décompte précis.

Bien entendu, les armées connaissent bien le problème de ne pas garder des registres de stocks et d'utilisations opérationnelles.
Le déclin des stocks sans renflouement organique est un cauchemar pour toutes les armées du monde lorsque la guerre bat son plein... C'est pour cela que les périmètres de responsabilités des départements logistiques sont de plus en plus valorisées, permettant la remontée de données et ainsi à la prise de décision des Etats-Majors d'employer les ressources limitées le plus efficacement possible.

Et c'est après un conflit et pire encore une guerre civile, que le manque de précision vient au jour, notamment pour les nouvelles armées ou celles subventionnées par l'international.

"L'Armée Fédérale demande de reconfirmer notre compte de lance-roquettes. Elle veut que nous vérifions les numéros de série, il semble y avoir des incohérences. Un amendement de la procédure demande qu'une photo soit prise du numéro afin d'entrecouper les informations des tableurs."

La peur que des stocks stratégiques aient été perdus grandit au fur et à mesure que les vides et erreurs sont descellées.
Les vérifications se multiplient. Les comptes rendus sont épluchés et parfois des interrogations sont nécessaires.

"Vous n'avez aucune autorité sur cette base militaire ?"
"Officier, nous avons toute latitude dans cette affaire. Je répète une dernière fois ma question ? Le 3e jour du transfert d'équipements vers le front, vous avez fait un détour non communiqué ou autorisé au préalable et qui ne figure pas sur votre compte rendu. Ce détour passe par ce village précisément... regardez la carte, officier. Nous avons un témoin qui confirme le déchargement d'une palette."

Certaines portent leur fruit et d'autres ne sont que des coups d'épée dans l'eau...

La peur s'immisce encore plus lorsque les armes et équipements sont retrouvés dans les mains d'enfants ou sont retrouvés de l'autre côté de la frontière...
Cette crainte initiale, ajoutée à la procrastination et l'espoir que le conflit les aurait détruits, s'amplifie jusqu'à ce qu'une situation exceptionnelle vienne bouleverser les coeurs et nouer les gorges, et ce, même pour les soldats ou agents les plus endurcis.


"Où est la palette ? A qui avez-vous livré ces armes ?"




Voilà plusieurs années que le conflit au Varanya s'est terminé, plutôt estompé...
Les combats n'existent plus, mais les tensions restent palpables. La corruption et les réseaux illégaux ne sont pas étrangers à ce genre d'après guerre où le rassemblement et le trafic d'armes est monnaie courante.
Il suffit de regarder le nombre de fusils perdus pendant la guerre pour comprendre qu'une partie n'est pas juste enfouie dans les sols Varanyens ou juste brisés, inutilisables et détruits.
Un fusil Alguarenos ou Fortunéen, ça se garde, ça se déterre, ça se répare, ça se nettoie et ça se vend.


L'homme se rappelait très bien de cette palette chargée de caissons verts recouverts d'une bâche.
Il se souvenait très bien, car il avait aidé à décharger le matériel lui même et ensuite il y avait fort à parier que ces équipements n'aient pas été utilisés... pourquoi ? Parce qu'il travaillait pour les acheteurs et ceux-ci n'avaient aucunement l'intention de prendre partie pour un camp ou l'autre. Il fallait faire quelques petites opérations qui permettraient après la guerre, lorsque le prix de ces équipements monte naturellement, de se faire une plus value, un bon pécule pour recommencer dans de nouveaux pays en guerre. Prodnov, Gondo... Pas au Pontarbello, des fous furieux trop proches de l'oeil omniprésent de l'Alguarena... la liste restait constante, pas longue, juste constante et ainsi les opportunités ne manquaient pas.


Néanmoins ses allégeances avaient changé avec le temps et le trafic d'armes... okay... mais les aspirations du coeur avaient pris le dessus et c'est avec un sentiment d'amertume tout autre qu'il rouvrait un chapitre de sa vie qu'il pensait révolu.

Ayant recontacté cette ancienne organisation, il disposait en poche d'un montant suffisant pour satisfaire et permettre une logistique adéquate.


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VARANYA : 5 ans après, où en sommes nous?

Il y a 5 ans le rattachement de la province de Bina encore loyale au Shah du Varanya était officiellement rattachée à la République du Varanya mettant fin à un conflit qui a duré plus de deux ans et à causé la mort de milliers de victimes à la fois civiles et militaires. Le conflit au Varanya officiellement le premier d'envergure international a mobilisé une dizaine de pays à travers le monde en commençant par les loyalistes et les révolutionnaires puis avec le soutien de l'Alguarena à la république du Varanya et de l'albel soutenant les loyalistes. 5 ans après, nous nous sommes posés la question de savoir où en étant la République du Varanya après sa victoire face aux loyalistes et nous vous proposons de revenir sur le conflit dans son ensemble.

GUERRE CIVILE AU VARANYA : Les débuts

Shah

Cet homme, c'est le Shah. Il est empereur du Varanya et exerce une politique de répression face à toute tentative révolutionnaire qui tenterait de renverser son pouvoir. Depuis le milieu du XXème siècle, le Shah au pouvoir ne cesse de menerr des politiques visant à mettre hors d'état de nuire tous les groupes visant à critiquer son pouvoir et pire, ceux qui le soutienne contribue à un régime qui sombre dans l'autocratie et nourrit une corruption gigantesque dans le pays. De là, trois grandes factions rebelles qui combattait déjà le Shah à savoir la ligue communiste de libération qui veut voir naître un régime communiste au Varanya, le front Al-Islam un groupe religieux radical qui veut voir une théocratie sur le territoire et l'Alliance Nationale Varanyenne ont décidées de s'unir malgré leur différence et vont faire naître la guerre civile au Varanya puisque leur pouvoir était trop grand pour le Shah pour pouvoir s'en débarrasser facilement.

Alors, à l'Ouest et dans le Sud du pays les révolutionnaires prennent place et sont accueillis favorablement tandis qu'à l'Est et au Nord, les loyalistes et l'armée s'organise pour mettre fin le plus rapidement à une révolution qu'ils ne considèrent que comme un petit trouble passager. Cependant, lorsque la révolution éclate deux grandes puissances vont elle aussi s'affronter : La fédération d'Albel qui apporte son soutien aux loyalistes et la Fédération d'Alguarena qui va soutenir le Front National varanyen.

Le 1er Juin 2003 : La guerre est déclarée. Les deux fronts vont désormais s'opposer et plusieurs pays vont intervenir dans ce pays aux intérêts stratégiques malgré une économie bancale et une situation politique plus que jamais instable. Le Front National varanyen pose clairement ses idées : Plus de laïcité face à la religion nationale, plus de démocratie et donc de représentation des partis politiques et la fin d'un régime qui, nourrit par la corruption, creuse l'écart entre les classes sociales du pays.

À Thadamis, la capitale, les groupes armés loyalistes prêtent serment et jurent fidélité au Shah avant de partir vers le Sud du pays pour combattre les révolutionnaires désormais uni tandis qu'au Sud on prête aussi serment de ne revenir de la guerre qu'une fois qu'ils l'auront gagnée. La guerre commence et la Walserreich, la Cémétie ou encore le Queendom d'Aumérine déclare officiellement soutenir la monarchie du Varanya dans le but selon eux d'y maintenir une stabilité politique dans une région très sensible.

Pendant ce temps, le Front National Varanyen rebaptisé "Alliance pour la Libération du Varanya" fait face à des frappes quotidiennes de la part du régime impérial surpuissant face au peu de moyens dont l'alliance dispose. L'empire du Varanya renforce ses positions dans le Sud et sa capacité militaire face à l'Alliance toujours dans le but premier d'éradiquer le plus vite possible la révolution qui vient d'éclater.

GUERRE CIVILE AU VARANYA : La percée révolutionnaire

Après des livraisons d'armes de plusieurs pays de la communauté internationale aux deux belligérants, il semble pourtant que le front se redessine de jour en jour et notamment entre juin et octobre puisque les cartographe s'amuser chaque jour à redessiner le front entre percée impérial et percée révolutionnaire. Mais, l'engagement de combattants internationaux et de milice armée au Varagnat a aussi permis de rabattre les cartes sur un nouveau jeu : la nouvelle génération de combattants internationaux. Pirate Pharois, Francisquia Militia ou milice du Grand Kah, Durant tout ce conflit les milices international ou national qu'elle soit paramilitaires ou non on aussi apporter leur soutien à l'un des deux belligérants permettant de fournir un appui et de mettre en difficulté les troupes nationales des pays qui alors, s'affrontent selon certaines règles.

Probablement grâce a cet appui de milice et les livraisons d'armes et de renforcement de la communauté internationale au profit de la l'Alliance Nationale Varanyenne, le 2 octobre 2003 on peut observer sur les cartes contre juin et octobre les révolutionnaires ont presque conquis la moitié du pays.

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C'est le moment de la percée révolutionnaire au Varanya, cette personne poussera les deux belligérants à se concentrer sur une seule ville : Ahvadeh.

Pour les deux belligérants la prise de cette ville signifie la poursuite des conflits et la route vers la victoire car dans le cas des loyalistes, la prise de cette ville empêche la montée des révolutionnaires vers le nord et donc vers les territoires où ils sont toujours implanté ce qui leur permettra par la suite de tracer une route direct vers le sud et notamment via le réseau autoroutier Varanyen qui par pure coïncidence relie Thadamis avec les deux provinces d'origine de la révolution. Pour l'Alliance Nationale, la prise de cette ville et le renforcement de la position dessus permettra d'établir un état-major puissant au carrefour du pays et avec le renforcement de cette position, pourra permettre une deuxième percée. La prise de cette ville est donc capitale pour les deux camps et c'est la prise de cette ville qui déterminera la suite du conflit.

Depuis ce point stratégique, conflit s'intensifie et les combattants internationaux sont de plus en plus nombreux à combattre aux côtés des belligérants qu'il soit pro-loyalistes ou pro-révolutionnaires. Les pays participants apportants simplement un soutien logistiques ou pleinement engagé dans la guerre civile commence sérieusement à tourner leurs yeux vers le Varanya et surtout vers la ville. Les pays du monde retiennent leur souffle et le combat continuent.
Combattants internationaux et troupes nationales se déchirent et conquissent à chaque fois plus de territoires mais là où les troupes nationales respectent certaines lois, les milices privées et groupes paramilitaires en profitent aussi pour faire du commerce et certains pour s'en prendre aussi aux civils. Le conflit Varanyen prend à ce moment une toute autre tournure et le conflit devient puissant et prends de l'ampleur avant la prise de la ville d'Ahvadeh. Pendant ce temps, le politicien et militant Mohammad Karimi à l'origine depuis Juin du plus grand mouvement proposant une alternative politique au Varanya devient de plus en plus populaire au sein du front de libération varanyen et massivement soutenu par Fortuna et l'Alguarena, il représente un avenir démocratique et populaire au sein du Varanya.

Pendant ce temps, le Shah perd de l'influence et les loyalistes essuient de lourdes pertes contrairement au début du conflit où ils semblaient faire front et tenir de façon efficace leurs positions. Pourtant, la Cémétie et l'albee continuent de renforcer le soutien qu'ils ont apportés au Shah et aux forces loyalistes du Varanya mais la ville d'Ahvadeh tombant va conduire les troupes révolutionnaires vers la victoire.

GUERRE CIVILE AU VARANYA : La prise d'Avadeh et la fin du conflit sur le continent

Avadeh toujours aux mains des loyalistes est pourtant encerclée par les forces révolutionnaires et bien que les forces loyalistes soient beaucoup plus nombreuses dans la ville, les forces révolutionnaires possède beaucoup plus de moyens et notamment de munitions pourtant crucial pour pouvoir lutter. Les loyalistes ayant effectué énormément de frapper rien dans la région, le terrain est accidenté et le paysage chaotique ce qui empêche les révolutionnaires d'avancer de façon efficace ce qui aurait pu laisser du temps aux forces loyalistes de se regrouper et de se reconcentrer notamment en terme d'équipement militaires. Alors le conflit continue de s'enliser et les tir d'artillerie s'enchaînent : Lorsque les révolutionnaires tirent, les troupes loyalistes répondent. À défaut de mobilité, les troupes se font face et le massacre commence et devient de plus en plus violent. Du côté loyalistes, l'aviation continue de bombarder les positions révolutionnaire qui sont d'ailleurs mise à mal car bien que disposant de plus de moyens, À cause du terrain chaotique les véhicules s'enlisent et les positions fixes d'artilleries ne peuvent plus être efficacement utilisées.

Alors chaque camps renforcent ses positions et il n'est désormais plus qu'une question de temps avant que la ville tombe ou alors reste en place aux côtés des forces loyalistes mais en 2005, la ville tombe. La seconde percée révolutionnaire après la chute de la ville est en marche et les villes tombent les unes après les autres aux mains des forces révolutionnaires cependant, la front de libération varanyen commence déjà à se diviser quant à l'avenir de la révolution au Varanya et l'avenir du pays. Le front Al-Islam cependant est devenu totalement invisible puisqu'il ne reste que le front communiste et le front démocrate dont Mohammad Karimi est issu et défend. Le front communiste Varanyen cependant ne dépend que de l'aide extérieure fournie par des pays communistes qui sont déjà absents depuis un certains temps du conflit Varanyen alors l'avenir est déjà joué en faveur de Mohammad Karimi et le front démocrate que l'on voit déjà au pouvoir après la fin de la guerre civile.

En décembre 2003, les troupes révolutionnaires gagnent énormément de territoires vers le Nord et on commence déjà à penser à une extraction du Shah de Thadamis pour éviter son emprisonnement.

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Certaines des troupes loyalistes du Shah on d'ailleurs déjà été envoyées sur l'île de Bina pour préparer la potentielle extraction du Shah qui semble pour beaucoup inévitable tandis que certains pensent que la bataille n'est pas encore terminée. Cette différence d'opinion montre aussi que dans le camp loyaliste, on se divise sur la question de l'avenir du Varanya. Entre décembre et janvier, les troupes révolutionnaires ont tellement avancée que les forces loyalistes chargées de défendre la capitale se trouvent à 10km de la capitale en formant une ligne défensive. Ceci signifie aussi que les troupes révolutionnaires se trouvent à 10km de la capitale la plaçant dans la ligne de mire des troupes révolutionnaires. En janvier, certaines troupes loyalistes s'enfuient soit dans d'autres pays tels que la Cémétie ou vers l'île de Bina à cause de l'avancée des troupes révolutionnaires ce qui leur permet d'avancer toujours plus vite vers Thadamis et accentue l'idée d'une fuite du Shah vers l'île de Bina. Dans tout ça, des voix civils s'élèvent pour la première fois dans tous le conflit pour dénoncer les exactions des troupes révolutionnaires comme des troupes loyalistes et condamnent la guerre civile et en réclame la fin au plus vite. Ces groupes de civils s'organisent aussi pour lutter contre les milices dans le pays et chasser les derniers groupes paramilitaires qui subissent dans le pays.
Un évènement va mettre fin à l'idée du victoire loyaliste :

La défection d'un général proche du Shah : Farzad Mashayekhi.

Déjà que les officiers loyalistes ont commencés à rejoindre massivement les troupes révolutionnaires, la défection de ce général proche du Shah met le moral des troupes loyalistes au plus bas ce qui bénéficie aux troupes révolutionnaires qui quant à eux, n'ont jamais vu la victoire arriver aussi tôt et aussi proche d'eux. En décembre 2005, les troupes varanyennes loyalistes sont forcées de quitter le continent varanyen et de se réfugier définitivement sur l'île de Bina ce qui marque la victoire de la révolution Varanyenne sur le continent cependant, ce n'est toujours pas une victoire totale...

GUERRE CIVILE AU VARANYA : Bina, le dernier bastion impérial ou la fin du conflit

Le Shah en fuite et ses dernières forces loyalistes ont été contraintes de fuir vers l'île de Bina tandis que le Front National Varanyen avec sa tête Mohammad Karimi. La petite île impériale nommée Satrapie de Bina semble désormais être une deuxième état qui pourrait s'éterniser. Un pays, deux états. Les anciens soutiens des forces loyalistes au Varanya soutiennent désormais la petite île tandis que les soutiens révolutionnaires soutiennent le continent et personne ne semble pour une réunification du territoire Varanyen. Dans le détroit de Bina d'ailleurs, forces révolutionnaires et forces loyalistes continuent un affrontement pacifique en se partageant le détroit sans réel traité et les bâtiments fortunées, alguareno et loyalistes se font face et donnent parfois lieu à des conflits diplomatiques qui pourraient déstabiliser la région pourtant sensible. Dans ce détroit on comptait certains jours 300 soldats au kilomètre carré ce qui représente une masse gigantesque sur des navires.

Pour la Satrapie de Bina, la survie de ce dernier bastion impérial est capitale tandis que la république révolutionnaire aspire à la paix et semble réellement chercher à agir dans l'intérêt du Varanya. Pourtant, cette même République révolutionnaire qui faisait déjà de la propagande pendant la guerre continue une propagande agressive et profondément anti-impériale notamment renforcée par un développement économique et électronique accentuée par l'aide Alguareno qui chercher à renforcer son implication dans le Varanya du lendemain. Au début de l'année 2006, le Varanya en est toujours au même point avec deux états pour un seul pays mais la république évolue et dans les médias le pluralisme politique et la liberté de presse et d'expression sur le précédent régime se fait ressentir et on libère la parole sur les pratiques du régime du Shah. On met en avant la corruption et l'élitisme dont le régime et le pays était victime et notamment le fait que ces mêmes problèmes sont toujours d'actualité sur la Satrapie de Bina.

La Satrapie de Bina justement qui accueille toujours plus de soutien loyalistes a vue sa population doubler en quelques semaines et les conditions de vie dans la région se dégradent de jour en jour et la pauvreté commence réellement à frapper la population de la satrapie qui en 2006, dépend exclusivement de l'aide international ainsi que de l'aide humanitaire étrangère. La Cémétie notamment, est l'acteur majeur dans le maintien de la Satrapie et du régime du Shah sur l'île. Pourtant, la Satrapie acquise au Shah n'échappe pas à la révolution varanyenne et aux groupes de militants qui se font entendre sur l'île car si dans le monde on voit bien la Satrapie de Bina et la République révolutionnaire de l'autre, dans la région on aspire à une réunification du pays.

Immigration, pauvreté extrême et crise démographique, la Satrapie de Bina a tout pour sombrer dans une crise d'ampleur et provoquer sa propre chute et le 26 Mai 2006 à Baisul la nouvelle capitale du régime du Shah, un migrant va s'immoler sur la place de l'hôtel de ville ce qui va mettre le "feu aux poudres". La crise démographique se transforme en crise politique qui va devoir faire face aux migrants qui attendent depuis parfois plusieurs mois une réponse des services de l'immigration. La pauvreté continue et les écarts entre les classes sociales se creusent comme lors de la première révolution sur le continent car cette fois c'est une deuxième révolution qui va s'opérer sur le territoire de la Satrapie de Bina. Contestation politique, crise démographique et chômage plus haut qu'il ne l'a jamais été, la Satrapie s'engage dans une seconde révolution au plein coeur pourtant du dernier bastion impérial.

Le régime du Shah sur l'île est désormais inefficace et ne peut plus répondre aux attentes de la société civile de la région et ils en ont bien conscience c'est pour cela qu'ils ont prit des mesures mais qui sont nettement insuffisantes aux regards des civils vivant sur l'île alors la contestation qui gronde se transforme en émeutes.

Le 23 Juin 2006, après des semaines d'émeutes et une situation plus que tendue un élan populaire soutenu par la République du Varanya éclate à Baisul. Des officiers militent eux aussi en faveur de la fin de la guerre civile mais aussi pour la fin du système en place avec deux états pour un seul pays en plus des civils qui sont déjà dans les rues. Ce jour-là, Chalpia Al-bagdayef était dans les rues et en exclusivité elle a acceptée de nous livrer son témoignage :

Chalipa a écrit :


Le 23 Juin 2006 vers 9h00 beaucoup de gens à travers les réseaux sociaux incitaient à ce que nous descendions tous dans la rue car la veille, la République avait publiée partout sur les réseaux sociaux que demain les deux états du Varanya seraient réunis. Nous y avons tous cru et nous sommes tous descendus dans les rues pour protester et faire entendre notre voix. Ce jour-là je m'en souviendrai toute ma vie car nous avons aussi vu des militants de la République débarquer sur l'île. Puis, nous avons vu vers 10h des officiers et des membres de l'armée loyalistes arriver arme à la main et nous pensions que nous allions mourrir mais ils ont baissés leurs armes et nous avons comprit que ce qu'avait promis la République du Varanya était vrai. Tout le monde paradait dans les rues pour protester et pour un rattachement des deux territoires et une union national Varanyenne et dans le même temps nous étions tous pendus aux radios et aux réseaux sociaux attendant...En fait on ne sait pas vraiment ce qu'on attendaient mais peut-être qu'on attendaient déjà une annonce de la part du Shah ou de la République annonçant que les deux pays étaient réunifiés. Les heures passaient et nous défilions toujours dans les rues dans l'attente d'une annonce et toujours en exprimant que nous étions lassés de la guerre puis nous avons entendu un discours de Mohammad Karimi qui a duré à peine 2 minutes. À la fin, il a annoncé la fin de la guerre civile et la réunion des deux états en un seul : La République du Varanya. Nous avons tous chantés et dansé jusque très tard dans la nuit ce jour-là et même si on savait que cela ne résoudrait pas tous nos problèmes, on était sûrs que la fin de la guerre civile allait en résoudre une grande partie.

5 ans après, la République du Varanya continue de se renforcer sous l'image de Mohammad Karimi et continue vers la démocratisation de son pays qui garde pourtant, les traces du régime passé et ses vestiges. Renaître sans oublier, renaître pour dépasser, c'est le défi désormais de la République et notamment prendre une place dans le monde qui demeure chaque jours de plus en plus incertain.
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Téarmaíocht / Alrahba

02 Décembre 2011


- Nous ne cherchons pas les rebuts.


L'homme était vraisemblablement un local. Son accent rappelait celui d'une autre région, mais il était clairement Varanyen. Derrière un visage impavide, ses yeux perçants derrière des cernes grossies par une vie de malheurs, l'homme était sûr de lui, de ce qu'il voulait, il continua en utilisant sa main droite pour accentuer la portée du sérieux de la situation.


- J'espère que nous nous comprenons. Tu disposes de ce dont j'ai besoin et j'ai de quoi payer. Ne tournons plus autour du pot.


L'interlocuteur se dandina sur sa chaise un instant. Il mâchouilla un morceau de sa lèvre à l'intérieur de la bouche et sortit un bout de langue pour lisser un peu les poils trop longs qui venaient lui titiller la lèvre inférieure. Sous un tshirt, il transpirait sous la chaleur de la pièce plongée dans la pénombre et seulement illuminée d'une ampoule poussiéreuse au plafond. Ils étaient sous un de ses entrepôts en périphérie de Kashab. Sur un mur, quelques armes automatiques de facture moyenne, sur un autre d'anciens uniformes de l'armée de libération mal pliés sur des étagères. Des sacs noirs au sol avec des cassettes de munitions à moitié chargées.


- Vous demandez beaucoup. J'ai l'équipement que vous voulez, voyez il n'a pas été utilisé pendant la guerr...


L'homme n'eut qu'à lever la main pour l'interrompre sans mot dire. Il se dégageait quelque chose d'étrangement intimidant chez cet homme Varanyen. Il y avait comme une détermination et une froideur qui s'insinuait en soi. D'abord par les pieds, puis les mollets, jusqu'aux genoux, la peur s'immisçait sans relâche et il n'y avait que peu de temps avant que les genoux ne commencent pas trembler et s'entrechoquer. L'interlocuteur bégaya un instant... une première... il était d'ordinaire en contrôle de la situation. C'est lui qui disposait du levier décisionnel, c'est lui qui intimidait. Pourquoi est ce qu'avec cet homme impassible il tremblait comme une feuille et s'étonnait lui même de sa timidité et de cette voix bien trop aigue qui sortait de sa bouche ?


- ... cet armement est rare. Il faut du temps pour effacer les numéros de série des registres...


Une fois de plus, l'homme ne dit rien. Il attendait en silence, fixant de ses yeux perçants et pourtant bien vides, le visage de son interlocuteur fortement inconfortable et perturbé.
Cherchant un échappatoire, il ne réussissait qu'à se ridiculiser en donnant de fausses excuses, comme s'il pouvait duper l'acheteur.

Ce qui le dérangeait, c'est cette demande spécifique... Car cette demande ne semblait pas celle d'un sponsor d'un Seigneur de Guerre ou d'un régime ambitieux... Il y avait quelque chose qu'il ne saisissait pas, qui lui échappait et cela l'interloquait.



-... okay, mais douze exemplaires seulement... Je ne peux pas garantir plus, ce serait trop visible.


Le silence prit place pendant quelques longues secondes.
Et l'acheteur se leva et fit signe à un assistant resté dans l'ombre d'apporter une valise qu'il déposa dans un recoin de la salle. Nul besoin de l'ouvrir.



- Douze exemplaires.
Vous avez le lieu de rendez vous, Caporal.





La porte s'ouvrit sur l'extérieur et l'air vint sécher, comme salvatrice, la transpiration ayant imbibée son tshirt. Le soleil s'atténua derrière des lunettes de soleil bordée d'un fin métal argenté.
Le vent frais de la saison rafraîchit un instant avant qu'il n'enfile une veste kaki et n'ajuste un béret vert sur une tête perlée de gouttes de sueur.

Quel salopard celui là... jamais j'ai pissé dans mon froc comme ça... pas depuis Meyahan... cette catin.
Il se parlait à lui même.

Faisant signe à des soldats de le suivre, il monta sur le siège passager d'un véhicule militaire léger et se fit conduire vers un baraquement, à travers quelques espaces de tirs et d'entrainement.

Il était temps d'assurer sa retraite et de finaliser ce "deal".

Lorsque le Varanya quitta la scène internationale, des suites d'une victoire éclatante de la Révolution, les attentes de tout un chacun se firent oublier dans les méandres des excuses de la reconstruction.
L'armée révolutionnaire, grande victorieuse, fut adjugée à prix coûtant d'audacieux stocks d'armements pour le cas où les soutiens du Shah oseraient refaire couler le sang Varanyen.
Bien entendu, la politique devait rester au civil et le militaire à ses prérogatives de défenses nationales... toutefois les soldats et officiers de la révolution avaient été épris par cette vision politique et la sienne sembla échouer face à une nouvelle République des clans Varanyens, d'un idéal peut être Fortunéen ou Alguarenos que trop vanté et perdu face à une influence rétrograde traditionnelles.

Le Varanya moderne n'était qu'un mirage.
Le vide laissé par l'Empire à la Révolution ne transforma aucunement le Varanya vers un pays où les choix politiques sont au service de la nation.

Il avait fait la révolution pour pouvoir siroter un cocktail au bord de la plage.
Il avait pris les armes pour le rêve Paltoterran et tout ce qu'il voyait, c'était un immobilisme similaire à celui de l'Empire.

En effet, il était temps d'assurer sa retraite et de finaliser ce "deal".
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